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Présentation de Kitano Nakashi ( DC Hiji) ( en cours)

InvitéInvité
MessageSujet: Présentation de Kitano Nakashi ( DC Hiji) ( en cours) Présentation de Kitano Nakashi ( DC Hiji) ( en cours) Icon_minitimeDim 22 Juil 2012 - 2:55

Présentation de Kitano Nakashi ( DC Hiji) ( en cours) Kitano11
Prénom et nom du personnage utilisé: Getsuga tensho / Kurosaki Ichigo
. Nakashi Kitano .
  • Surnom :
  • Parents :Mère: Moko Nakashi / Père: Koga Nakashi
  • Age :26 ans
  • Village : Nukenin de Konoha / Jiyu no Sato
~ - ~
« Citation: La trahison est un mal parfois nécessaire pour comprendre certaine vérité »
-


I/: Informations d'ordre général.

  • Date de naissance : 9 Novembre
  • Pays/Lieu de naissance : Konoha
  • Signe astrologique : Scorpion
  • Qualités : Méthodique, calme, patient
  • Défauts :Froid, détaché, peu sociable, cruel




II/: Descriptions du ninja.

  • Description physique (visage, corps, vêtements...) = 10 lignes minimum :

    Si je devais décrire mon physique je dirais que je suis une personne d'une taille respectable de 1m80 pour un poids de 70 kilos, un trait qui marque mon apparence plus qu'un autre est certainement et sans conteste ma longue chevelure aussi noire que du charbon et aux longues mèches aux reflets d'ébènes. Sa longueur rappelle la crinière étincelante d'un fière destrier parcourant les plaines au clair de la lune, atteignant facilement le bas de mon dos avec un large volume qui donne un effet imposant à ma masse capillaire qui semble se mouvoir par sa propre volonté au gré du vent. Passons ensuite à mon visage, anciennement marqué par des expressions amicales et sympathiques il s'est peu à peu fermé pour devenir le visage rigide qu'on pourrait comparer à une statue aux expressions imaginaires qu'il nous faut deviner, percer pour tenter futilement de comprendre quelques choses. De forme légèrement ovale au menton légèrement pointu, un front normal souvent caché par mes nombreuses mèches, des sourcilles fin et bien dessinés laissant entrevoir un visage d'habitude paisible. Mais je pense que je dois vous parler de mon regard, autre trait de ma personne souvent cité, légèrement en amande ce qui caractérise mon origine ethnique, laissant transparaître une attitude qui peut parfois sembler hautaine, alors que mes iris ont une particularité toute spécifique à ma famille. Au reflet chaleureux d'un soleil au zénith, mes iris sont d'un orange tinté de nuances dorées, curiosités quand ces dernières à la nuit tombée deviennes d'un rouge sombre et sanguinolent, croiser mon regard à ce moment peu parfois faire feindre ou non l'inquiétude. Une bouche aux contours bien formé pour au final donné un visage bien proportionné qui correspondait à mon ancienne personnalité.

    Mais maintenant, tout à changé, la plus grande partie de ce visage est maintenant caché, camouflé par des bandes de couleur noire ou grisâtre suivant la sombre pensée qui m'habit sur le moment. Désireux d'effacer mon ancienne identité qui est morte en même temps que ma loyauté au village pour lequel je me battais de toute mon âme. Pour continuer sur notre lancer je vais vous parler du reste de mon corps, finement sculpté par des années de service en tant que ninja, un entraînement intensif et soutenue tout au long de ma vie qui m'a valu un physique avantageux sans pour autant être exagéré. Des épaules carrées laissant voir une certaine carrure alors que dans la continuité des membres qui sont les bras on peut voir que mes biceps bien développés qui donne cohésion avec le reste. Mes pectoraux très légèrement bombés épousent le reste de mon torse ou les abdominaux sont clairement dessinés qui côtoient bon nombre de cicatrices peu ragoutantes qui sont le fruit de nombreux combats passés. Alors que tout comme pour mon visage la presque totalité de mon torse est recouvres de bandages sauf mon bras gauche qui est dépourvue de cet artifice, en contrepartie un tatouage représentant une sorte de flamme qui entoure mon bras, de couleur noire ce dernier continu par le prolongement de mon épaule, passant également sur la totalité de ma main gauche comme une sorte de mitaine indélébile. Pour poursuivre passons maintenant à la partie inférieure de mon être, de longues jambes robustes caractérise mon agilité et ma rapidité, cachée par un ample hakama également de couleur noire qui telle une ombre épouse celle-ci dans mes déplacements, usé par les années je ne peux me résoudre à le changé, peut être le dernier trait d'une émotion de conservation qui me reste. En rajoutant un équipement ninja classique qui comprend Shuriken, parchemins explosifs et des Kunais traditionnelles, mes armes de prédilections sont particulières, ce sont deux Kunaïs recourbé bien plus grand que ceux habituellement utilisés par le commun des ninjas, spécialisé dans le Ninjutsu ainsi que l'art du Fuinjutsu je peux me considérer comme un ninja relativement complet et polyvalent bien qu'à présent je loue mes services non plus à ma partie, mais au plus offrent, telle une ombre maintenant je me déplace sur ces terres ou la trahison et la corruption règne, je ne fais pas ça pour mon plaisir personnel enfin quoi que.... Je vous laisserais découvrir cela plus tard.





  • Description psychologique (émotions, idéologie / nindô...) = 10 lignes minimum :

    Les personnes qui m'ont connu à l'époque ou j'étais un laquais de Konoha auraient décrit ma personnalité d'une façon bien clair et concise, ils auraient sûrement dis que j'étais un ninja qui reflétait une certaine sérénité et un calme à toutes épreuves, faisant même parfois preuve d'un certain humour, je restais néanmoins une personne compétente et appréciée par le reste de la plèbe ou j'avais trouvé une certaine stabilité au coeur de cette machine à chimère bien huilé. Un mouton dans le troupeau qui suivait le berger aveuglement brimé par cet instinct grégaire qui anime également les êtres humains tout comme les bêtes. Une vie de servitude à peine masqué par une allégeance que des hommes et des femmes ont fait à un pays, un village et a des milliers d'habitants, le devoir de donner, donner son entière existence à servir une cause au prix de sa vie s'il le faut pour protéger d'autre personne au mépris de toutes considérations pour ceux qui offre ce sacrifice ultime au Hokage. Ohhh je vous vois venir, mais ne vous faites pas avoir par de beaux discours emplis de niaiseries servi sur un plateau d'argent, mais comment vous en vouloir moi-même j'y ai cru, loyal et fidèle défenseur des préceptes d'une dictature effacée derrière des héros qui dans le même cas que moi ont perdu tellement de choses, tant de souffrances et d'indignation. Maintenant les gens vous diraient que je suis devenu un être faisant toujours preuve d'une grande sérénité, un calme placide et inquiétant, qui laisse entrevoir un dicton bien connu qui est « le calme avant la tempête, je ne laisse transparaître aucune sorte d'animosité, chose apprise au fil des entraînements et des combats, une philosophie guerrière passive qui permet de prendre l'ascendant sur un adversaire bien trop arrogant ou sûr de lui qui laisse exploser ses émotions intempestivement ce qui en fait une proie facile qui se laisse berner par la ruse et la tromperie. La loyauté dans un combat ? Cette forme chevaleresque de duel est d'une stupidité à toutes épreuves, les deux seules conclusions d'un combat doivent être la victoire ou la défaite, utiliser n'importe quel moyen pour vaincre est un précepte que je ne pouvais tolérer autre fois, mais quand on fait face à la trahison on perd toutes notions de bons sens ou d'étique à l'égard d'autrui, nous ne cherchons plus que notre propre réussite au détriment des autres et nous sommes considérés comme des parias et des nuisances, pourquoi? Étant donné que nous refusons de nous soumettre tout simplement.

    Au-delà de mon calme, on dit également que je suis méthodique, un bien grand mot je trouve pour spécifier que lorsque que j'effectue un « travail » je suis méticuleux à souhait, j'aime faire de mon oeuvre un art, une carte de visite qui laisse entrevoir mon savoir faire, acquis par des années d'expériences, même s'il s'agit de prendre la vie, je ne suis pas un être sans coeur et barbare, je ne tue pas réellement pour un plaisir enfouie ou je ne sais quelles autres facéties propres aux déséquilibrés notoire, je tue simplement, car on me paye pour le faire, cela n'a rien de personnel, dans un sens je suis devenu un prédateur qui ôte la vie pour sa propre survie quoi de plus naturel dans le cycle de la nature ? Pourquoi je suis devenu solitaire ? Et bien malgré qu'autre fois j'étais une personne qui appréciait la compagnie de ses semblables, j'ai constaté à mes dépends qu'il ne faut se fier à personne, la trahison prend une multitude de formes diverses et varier qui n'hésite pas à frapper de façon sournoise quand on s'y attend le moins, ce qui m'a rendu certainement trop méfiant pour avoir une réel proximité avec des autres individus ou un quelconque lien. Je ne fréquente donc que rarement des endroits trop animés bien que j'ai trouvé en Jiyu no Sato une sorte de port d'attache après la chute d'Ame. Un lieu remplis de brute décérébrés et autre tueur ou traître de toutes sortes qui sont tout comme moi des âmes solitaires qui errent sans bute précis enfin pour la plupart en tout cas. J'ai appris à apprécier ce climat de violence et de sournoiseries ou il faut être à l'affût à chaque instant pour ne pas être poignardé dans le dos, un endroit ou tuer n'est pas un crime mais simplement une vision d'affirmation de sa supériorité sur les plus faibles, ce qui m'a également aidé à m'endurcir et me détacher de toutes formes de compassion. La tristesse, le remord, ce genre d'émotion est un fardeau que je me suis empressé d'abolir, pour laisser place à la puissance de la haine que j'éprouve désormais pour le village de Konoha, mon ancien foyer, mon ancienne famille, mon ancienne patrie. Suis-je un traître ? Difficile à dire, mais chaque personne est libre d'interpréter le fait de s'émanciper d'un conglomérat qui prône l'amour de son prochain alors que tout ça n'est que poudre aux yeux, seuls d'autres peuvent juger de la façon qu'il pense la plus opportune, après tous les ressentiments des gens ne m'intéresse pas, l'important et que je sache moi-même qui je suis et ou j'irais, mais cela faites-moi confiance vous le découvrirez bien assez tôt je vous en fais la promesse soyez en certain.


  • III/: Histoire du Ninja.

  • Passé du ninja (Chapitres.) = 25 lignes minimum :


  • Chapitre un: le rêve d'un enfant sous forme d'une bande de tissu et d'une plaque de métal


    Quoi de plus significatif que la lueur dans les yeux d'un enfant quand il désire ardemment une chose de tout son coeur ? J'avais cette flamme dans les yeux quand je voyais gambader fièrement les autres bambins du village avec leurs bandeaux fronteaux, le visage collé à la fenêtre tintée d'humidité due au contraste de température entre l'intérieur doucement chauffé et l'extérieur ou les températures hivernal ce faisaient lentement ressentir en ce mois de novembre. Tout jeune gamin que j'étais j'avais déjà pour ambition de devenir ninja, une lubie que partageait certainement un bon nombre de gosses du village d'ailleurs, je me devais de suivre les conseils de mon père, ancien Juunin du village, un poste qu'il a dû abandonner à contre-coeur après une grave blessure à la jambe suite à une mission de haut rang. Posant sa main réconfortante sur mon épaule, fixant à son tour cet horizon que je tentais de créer à mon image dans un futur proche. D'une voix amplis d'une certaine fierté accompagnée d'un léger sourire aux coins des lèvres il m'a dit :

    -Mon fils si tu souhaites devenir un Ninja, je te guiderai du mieux que je le peux dans cette voie, tu es en âge de comprendre toutes les implications et les sacrifices que cela comporte-

    À ce moment-là il entreprit ma formation avant l'entrée à l'académie de longues journées allaient m'attendre, mais qu'importe j'étais plus que motivé même si je n'imaginais pas encore l'ampleur de la tâche colossal qui m'attendait. Les jours se suivaient et étrangement se ressemblaient, un éternel cycle qui me paraissait affreusement long et contraignant, je n'avais sûrement pas réalisé ni même imaginé à quel point mon paternel avait pris au pied de la lettre ses dires, n'hésitant pas à me pousser dans les limites de ce qu'un gosse pouvait endurer même avec toute la plus indéfectible des volontés. Pendant ces longs mois de préparation j'ai connu aussi souvent mon lit et l'infirmerie que la modeste coure aménagée par mon paternel pour entraîner son « Champion » comme il disait si souvent, bien que ce sobriquet affectif me donnais du baume au coeur pour aller au-delà de mes limites, mais je me suis fait rapidement une raison en redescendant de mon piédestal imaginaire, -je ne deviendrais pas ninja en un jour- me suis-je dis avec une once de lucidité étonnante pour un gosse maintenant que j'y repense. Je ne comprenais pas pourquoi mon père s'efforçait de m'entraîner uniquement aux techniques de Taijutsu et au lancé de Shurikens et de Kunais, je voulais apprendre le ninjutsu, pouvoir lancer d'impressionnante technique, la naïveté de la jeunesse que voulez-vous. D'un ton ferme et autoritaire il s'avança vers moi, dégoulinant de sueur je me relevais péniblement en retirant les quelques mèches de mon impressionnante chevelure que je possédais déjà à l'époque de devant mon visage. -Mon fils, tu dois comprendre qu'avant d'entreprendre le long et difficile apprentissage de l'art du Ninja, tu dois apprendre à connaître ton corps, le modeler, à en faire une arme, si tu penses que cela est futile d'apprendre à lancer un Shuriken ou manipuler un Kunai tu te trompes lourdement, un ninja qui ne maîtrise pas parfaitement ses bases ne progresse pas bien au contraire il régresse, l'arrogance est la pire des malédictions pour un shinobi, elle te pousse à commettre la faute qui donnera à ton ennemie l'avantage et la victoire.- J'étais suspendu aux lèvres de mon géniteur, assis en tailleur affichant une mine pensive en pleine réflexion sur les paroles de ce dernier, finalement je ne rechignais plus à continuer à perfectionner mes bases, reprenant de plus belle cet entraînement si fastidieux et épuisant. Mon inspiration pendant ces longues journées ? Deux arbres de notre jardin, cela peut par être stupide, mais pendant que je frappais énergiquement dans le vide afin de perfectionner mes frêle mouvement de corps à corps qui devenait de jours en jours plus solide et précis, je fixais cet arbre qui semblait majestueux aux multitudes de ramifications différentes et à la parure verdoyante, alors que bien plus chétif et moins robuste trônant sous le feuillage du noble être fait d'écorce, paissant sur lui le lourd fardeau de l'ombre de son aîné qui empêchait les rayons de l'astre céleste de parvenir à le maintenir dans toute la splendeur qui lui est dû, étrange pour un enfant de cerner toute la complexité du message laisser par ce spectacle, mais mes parents avaient créé une sorte de comte pour bercer mes nuits lorsque je n'étais encore qu'un chérubin. Cette tirade philosophique adaptée pour les jeunes esprit disait:

    -Chaque être vivant est un arbre, grandissant au fil du temps, la maturité il développera au gré des années de son existence, mais prends garde, soit ingénieux sur les routes que tu traces aux grées de tes pouces et de tes branches, car de l'ombre d'un autre si tu restes occulté trop longtemps, tu ne grandiras plus et tu ne pourras atteindre ton but qui est symbolisé par les rayons vivifiant de ce soleil radieux-

    Enfin je vous ai fait la version pour adulte vous l'aurez compris. Le temps de l'académie était venue, j'avais passé deux ans à m'entraîner pour ce moment, certes je ne contredits pas le fait que j'ai passé également des moments comme tout enfant qui se respecte, je n'étais pas l'archétype de l'insociable qui en un instant est venu au monde avec l'idée de devenir un surhomme en s'entraînant toute sa vie. Bien que mon éducation fut ponctuée de nombreuses manières par une discipline stricte et un entraînement rigoureux, mes parents, de mémoires me laissait tout de même passablement de liberté pour pouvoir évoluer socialement également, pour être plus clair, j'ai passé d'agréables moments en compagnie d'autre enfant du village mais j'avoue que les souvenirs heureux de mon enfance ne sont pas légions et je ne pourrais vous en citer d'avantages. Bref pour reprendre mon explication, j'appris rapidement ce que c'était que de suivre des cours à longueur de journée, je ne dois pas dire que la théorie m'intéressait au plus au point, alors que les cours pratiques c'était une tout autre histoire. Je terminais dans les cinq meilleurs lanceurs de shurikens et de kunais de l'académie et dans les dix premiers en ce qui concerne le Taijutsu, il va s'en dire que cela flattait mon jeune ego, mais je n'étais pas un élève très « démonstratif » je me serais classé dans les jeunes dans une bonne moyenne. L'apprentissage sur la connaissance du chakra me passionnait nettement plus, alors que les jours et les semaines défilaient, invraisemblable, mais je me souviens que j'avais même noué des liens avec certains autres élèves, travaillant de concert dans notre perfectionnement de la technique basique, mais si dure à maîtriser du clonage, je peux le dire franchement cette technique à été la plus emmerdante que j'ai jamais apprise, car bien entendu lorsqu'on débute dans l'apprentissage du Ninjutsu tant de paramètres sont à étudier et à prendre en compte, maintenant il ne s'agit que d'une simple formalité pour moi, créer cette technique équivaut pour moi à respirer ou parler, mais je n'ai pas la prétention de dire que son apprentissage étant enfant n'a pas été facile bien que pas insurmontable. Le moment du fameux examen de passage pour obtenir le précieux bandeau frontal du village étais venu, je n'avais pas démérité durant ces années fastidieuses, entre l'entraînement priver promulgué par mon paternel et l'académie mon niveau avait bien évolué et j'en étais pas peu fière, en arrivant devant le professeur, bizarrement je me suis senti plus que serin, un homme sympathique simple et humble de surcroît, je lui devais beaucoup, bien que quand il n'était pas satisfait il le faisait largement savoir, arrivant devant ce dernier, je prenais une profonde inspiration avant de composer la petite série de mudras élémentaire que demandait la fameuse technique de clonage, avant que ne se matérialise le dit clone, copie conforme de ma personne, suivie rapidement de félicitations du professeur, voilà j'étais reçu en tant que genin, le bandeau en main j'entrepris rapidement de le lasser autour du front, un sourire niait et un air joyeux, mais ce ne fut que le début de mon parcours et de nombreuses autres épreuves qui allaient m'être imposées.



    Chapitre deux: La trahison d'un pays / le début de la folie


    Pour ne pas tomber dans l'éternel histoire de vie complète et monotone qui ressemble à tant d'autre récits contés jusqu'à présent je vais passer quelques années cela sera nettement plus intéressant. Donc pour mieux situer la chose, j'avais 20 ans au moment des faits , Juunin depuis maintenant trois ans dans le village de Konoha. J'avais bien changé depuis mon enfance, passant d'un être relativement banal qui avait un rêve qu'il était tout autant, à j'oserais m'avancer un ninja chevronné qui a déjà par ses actes prouvé sa valeur à maintes et maintes reprises. Les missions se succédèrent irrémédiablement, je ne pouvais échapper au serment que j'avais fait sur le bandeau que je portais, mais pourtant je ne rechignais nullement à la tache bien au contraire. J'arborais une mine des plus indécise à la lecture de l'ordre de mission, une petite organisation de Nukenin avait rapidement pris de l'ampleur, recrutant à tout vas de simples forbans en arme jusqu'aux ninjas plus ou moins confirmés, un groupe qui exprimait son désaccord par des meurtres sanglants et barbares, des rapts violents et sadiques sur des marchands fortunés et encore de nombreuses atrocités sans nom. C'est risible quand j'y repense car je ne vaux sûrement pas mieux à l'heure actuelle, mais enfin comme on dit seul les imbéciles ne changent pas d'avis.
    Alors qu'un bruit de tonnerre se faisait entendre au loin, entremêlé d'un épais mentaux de pluie qui tombait en continu, cette symphonie qui s'accordait en une symbiose presque parfaite qui me laissait rêveur et pensif. J'étais adossée au tronc humide d'un arbre, laissant s'écouler sur mon front des gouttelettes de cette bruine rafraîchissante, alors que des ombres se dessinaient aux alentours, je savais qu'il était venu le temps du départ mais je ne pouvais me douter un seul instant que cette mission allait tout bonnement me changer radicalement. Je n'étais pas chef d'équipe pour une fois bien que j'étais Juunin à l'époque, jeune Juunin certes mais tout de même, un ninja bien plus expérimenté que moi était à la tête de la mission, un homme charismatique et réfléchi, je plaçais ma confiance en son jugement bien que j'étais son second. Le reste de l'unité se composait de huit autres ninjas, dont deux ninjas de l'équipe médicale, mais uniquement des Chuunins, bien que je ne doutais pas de leurs capacités, mais rien ne devait être laissé au hasard pendant une mission de rang A, je voyais très bien que certains d'entre eux étaient tout « frais » bien qu'ils affichaient tous une profonde motivation à accomplir leurs devoirs. J'avoue, j'avais un très mauvais pressentiment mais enfin si une mission devait toujours se passer sans accroc, cela retirait toutes notions d'inconnues qui donnaient un certain charme au métier de ninja. Bondissant de branche en branche sous cette pluie intense qui détrempait ma longue chevelure qui se sciait bien à la noirceur de cette nuit très sombre où seules les éclairs venaient illuminer ce paysage. Après plusieurs jours de courses interminables, nous arrivions enfin vers le lieu du dit rendez-vous, deux falaises entrecoupées d'une large entaille qui faisaient office de passage étroit, un lieu parfait pour une embuscade d’où notre présence vu que l'objectif principal était de stopper la progression de la force principale de l'organisation qui avait pris une ampleur inattendue. De nombreux troubles bouleversaient la région depuis quelques temps soulevant un mouvement de protestation de plus en plus croisant, jusqu'au groupe anarchique qui prônait les actions que nous venons faire taire, enfanté d'un tel mouvement est une certaine forme de lâcheté, trop crédule de croire que les autorités du pays du feu ne verraient pas la manœuvre de gens désabusés par un coup de la vie trop difficile à assumer pour certain et une envie de semer le trouble et se faire de l'argent facilement sur le dos des autres pour un certain nombre d'entre eux. Bref, nous étions là en tant que justice expéditive, aucun procès, aucune tolérance ; juges, jurés et bourreaux à la fois, nous appliquerons la sentence dictée par nos dirigeants tout simplement. Le temps toujours maussade et lourd laissait nos pieds embourbés dans une mélasse créée par les fortes précipitations laissant un tapis peu praticable. Alors que je voyais mes comparasses s'activer pour la préparation de notre gué tapant, je laissais une main, paume ouverte, s’engorger d'eau, alors que mon regard orangé montait vers le ciel, lorgnant les nuages noirs et menaçant qui grondaient à tous vas. Je sentais que quelque chose n'allait pas, une impression mordante qui vous tenaille l'estomac, le retournant dans tous les sens possibles et imaginables, je n'étais pas serin et cela se voyait. D'après les informations, une quarantaine d'hommes, brigands et déserteurs confondus devaient emprunter ce passage étroit pour attaquer un village sur la route que nous avions empruntée plus tôt, vous vous dites dix ninjas contre quarante cela paraissait plus qu'improbable, mais notre but n'était pas d'en venir à bout mais de faire un maximum de pertes avant que des renforts plus importants prennent le relais vu que d'après d'autres rapports, l'ennemi disposait de renforts plus importants encore.
    Je portais une cigarette détrempée à ma bouche, assis sous une frêle bâche accrochée à flanc de falaise, ballottée par les éléments. Je pris quelques bouffées salvatrices, grâce à elles je pouvais m'évader un court instant, mais rapidement je devais revenir à cette dure réalité. L'heure était venue, camouflé dans les buissons environnants, nous patentions. Je pouvais voir aisément le stress monter chez plusieurs d'entre nous, des mains tremblantes, une respiration haletante et saccadée, cela ne tournait pas rond, pourquoi envoyer des bleus pour une unité de première ligne ? Je pense que sur les huit présents en dehors du capitaine et de moi même, deux ou trois uniquement avaient déjà participé à des missions de si hautes importances, cela se voyait dans leur comportement. Un problème d'effectif ? Non énormément de Junnins étaient présents au village ces derniers temps, tant de questions et si peu de réponses. Je laissais glisser une main sur le manche de mon Shirasaya, bien maintenu par une ceinture en cuir dans la partie basse de mon dos, je ne prétendais pas être un bretteur accompli, mais j'avais appris à m'en servir depuis un certain temps. Alors qu'un important bruit de paroles et d'injures glissaient comme un écho dans l'étroit passage entre les deux imposantes falaises, le son d'une marche chaotique aux entre-choquements métalliques des armes, pourquoi pas simplement faire sauter les parois sur le passage du groupe  me direz-vous ? Tellement plus facile mais bien entendu cette route est une route commerciale très fréquentée et donc nous devions les attaquer après cette dernière. La politique, je vous jures...... Alors que lentement les ombres se dessinaient dans le passage, je regardais un de mes camarades qui semblait prêt à bondir au milieu de la route pour leur faire face, naïveté de la jeunesse, ma parole, quand tu nous tiens !
    Je déposai une main franche sur son épaule, le ramenant plus à l'intérieur de notre cache de fortune avant de lui dire :

    « Je ne compte pas mourir, ni aujourd'hui ni demain et toi non plus je pense, donc si tu veux jouer les héros, rentre à Konoha immédiatement est-ce claire ?- »


    Je pouvais lire l'incompréhension dans son regard, alors qu'une main tremblante tenait un kunai mal entretenu, je ne pouvais m’empêcher de soupirer grossièrement, exprimant par la même occasion mon désappointement devant ce genre de comportement. Alors que je le repoussais sans aucune délicatesse vers l'arrière du groupe pour avoir une meilleur vue, le capitaine semblait jubiler, mais il gardait un calme déconcertant, difficile de faire la part des choses, le plan ? Comment dire..... suicidaire serait le mot qui conviendrait le mieux, nous devions attirer le gros des troupes ennemies hors du chemin tortueux et les attirer dans une sorte de cuvette difficilement praticable et les combattre en utilisant l'avantage du terrain pour une petite unité, les renforts devraient quand à eux attaquer par le haut des falaises et couper leurs retraites. Ah les plans jamais ne se passaient comme prévu de toute manière ou rarement... Alors que je me préparais à attaquer, oui car j'étais l'épouvantail qui devait attirer les corbeaux loin du champ, car du groupe en déplacement et en vitesse j'étais le plus agile et le plus rapide, une petite particularité de l'affinité Raiton qui m'était bien pratique. Attendant le signal de mon supérieur et le moment propice, je pris le temps de nouer une dernier fois mon bandeau frontal qui retenait ma tignasse imposante, un instant qui semblait durer une éternité, une inspiration en suivant une autre je bondis rapidement à l'instant ou je devinai simplement le mouvement de main du capitaine pour faire face à la ordre de malfrats, un genou à terre et un petit sourire en coin, que la fête commence, me disais-je en essayant de placer une pointe d'humour dans cette situation qui n'était pas du tout prévue pour...hum.... Un air ahuri gagnait le groupe de mécréants en tête du cortège, j'étudiais rapidement leurs différents type d'arme qui se composait de lances, de vieux katanas à moitié rongés par la rouille, j'en déduis rapidement qu'il s'agissait de pauvres bougres ou de paysans qui n'étaient pas Shinobi, de la pitié ? Aucunement, ils ont choisi leur camp après avoir pesé le pour et le contre et vont maintenant assumer leurs actes. Mais comme j'étais ridiculement bon à l'époque je laissais échapper une suggestion pour eux :

    « Je vous laisse le choix, vous n'êtes pas obliger de mourir aujourd’hui pour des personnes qui prétendent apporter une solution à votre problème, ils ne pensent uniquement à s’enrichir un peu plus sur votre dos, mais sachez que je serai sans aucune pitié pour le premier qui osera lancer les hostilités »

    Le bluff, une chose amusante dans le monde des hommes. Faire craindre, casser le morale de son adversaire pour pouvoir presque de ses mains modelés son comportement futur, bien entendu même s'ils n'étaient pas ninja, j'étais seul face à vingtaines d'hommes en armes et je ne pouvaient pas me servir de techniques de Ninjutsu pour ne pas endommager le passage, connerie oui. Ricanant pour certains, moment d'hésitation pour d'autres, le pas fût tout de même franchi quand l'un des brigand tentât de m'empaler avec sa lance, attaque que j’esquivais rapidement par un bon sur le côté avant de me propulser dans sa direction et de lui asséner un violant coup de pied derrière la nuque qui l'envoya au sol. Alors que par un hurlement, le gros de la troupe se mit au pas cadencé et me chargeait violemment, j’échangeai encore rapidement quelques attaques pour en neutraliser un maximum avant de me replier. Alors que le groupe me poursuit, la petite attaque sur le flanc les prenait par surprise, retrouvant notre troupe que j'avais laissé plus tôt, la technique avait bien fonctionné, coupant le groupe en deux dans cette fameuse cuvette. Je reprenais le combat dégainant mon Shirasaya très rapidement, le bruit fracassant du contact métallique des armes qui s'entrechoquaient, les beuglements des blessés et de ceux qui se donnaient un courage dérisoire face à leurs membres tranchés qui jonchaient le sol boueux et ensanglanté ainsi que d’innombrables corps sans vie. Blessé, essoufflé, détrempé, il ne restait plus grand monde, deux d'entre nous avaient laissé leur vie alors que tout les autres moi y compris étions blessés, exténués, il ne restait plus qu'un seul Eisei-nin, l'autre étant tombé contre plusieurs homme alors qu'il était sensé être protégé par le crétin de tout à l'heure qui avait fuit la queue entre les jambes entre le capitaine et moi-même. Un dernier adversaire était face à moi et ma lame, il titubait, laissant s'échapper un filet de sang de son épaule, tailladée par mes soins. J'essayais de trouver mon équilibre entre la boue et les corps qui jonchaient le sol, une odeur morbide flottait sur ce champ de bataille improvisé, mon sabre levé vers mon adversaire,mes pupilles orangées fixant cet ennemi, le tragique dénouement qui allait s'en suivre ne laissait que peu de place à l'hésitation. Je pouvais encore entendre les derniers bruits de bataille aux alentours, une petite victoire qui semblait acquise mais je ne devais pas me relâcher, prenant une position de garde, je levai une main devant mon adversaire en lui faisant signe d'approcher pour terminer ce petit aparté qui s'éternisait trop à mon goût, puis en quelques seconde se fut terminé, ma lame transperça après une légère parade le torse de ce dernier qui finit par s'écrouler quelques instants plus tard. D'un mouvement énergique fendant l'air viciée, je retirai le sang encore frais de la lame de mon sabre avant de le rengainer et de m'écrouler contre un rocher souillé par des projections de boues et d'hémoglobines, mais je ne préoccupais vraiment pas de ma propreté sur le moment. Je lorgnais du coins de l’œil les derniers camarades encore debout, le capitaine gravement blessé qui se faisait soigner par le dernier ninja médecin encore debout qui n'était pas beau à voir non plus et le pleutre de service qui avait passé sûrement plus de temps caché qu'à combattre. Je savais que cela ne faisait que de commencer, que ce n'était qu'une simple vague d'éclaireur, mais nous avions déjà tant perdu, n'aurait pas été simplement plus judicieux d'abandonner ? Non un ninja ne peut point se résoudre à pareilles pensés, du moins j'en étais convaincu à l'époque. Pour terminer, ce misérable trait de faiblesse que j'ai eu dans le passé, la suite n'était pas glorieuse, les renforts ennemis sont arrivés très vite sur nous, et bien entendu il s’agissait de ninjas plus ou moins expérimentés, nos renforts à nous ne sont jamais venus ou arrivés en tous cas pas que je m'en souvienne, après une violente explosion, je fus projeté dans une rivière en contre bas d'une falaise, mes camarades avaient certainement péris sans l'ombre d'un doute. Brisé, brûlé, tailladé, je dérivais comme un amas de branches prit dans un fleuve en pleine tumulte, l'eau saumâtre qui s'insurgeait dans mes poumons, oui laissé pour mort est un terme qui convenait parfaitement. Pour tout vous avouer mes souvenirs sont plus que flous en ce qui concerne le reste, mais vu qu'on me l'a vaguement expliqué, d'après les dires, j'avais été retrouvé sur une berge, à peine conscient et en vie, certainement empli d'une rage et d'une haine maladive que ces satanés renforts ne soient point arrivés plus tôt, mais ils auraient pu, ils auraient dû ! Toutes ces interrogations ou ces jérémiades plaintives me hantaient, dans mon enveloppe charnelle inerte, mon âme comme prisonnière hurlait, hurlait à la félonie, à la trahison insupportable, était-ce que parce que j'étais en colère ? Ou simplement car mes pensés étaient véridiques ? Je n'en savais rien, tout ce qui importait c'est que je fus trouvé par quelques moines d'un temple non loin et vu le reste de mon uniforme qui n'avait pas été carbonisé par l'explosion mon allégeance à Konoha ne fit pas de doute à leurs yeux, encore heureux d'être en terre alliée. Mais ils ne prirent conscience bien trop tard que l'erreur qu'ils venaient de commettre aller leur coûter très chère.

    En effet ma courte période d' « absence » fut un tournant, une bombe qui venait m’éclater au visage amenant non pas des réponses à mes questions mais un chaos sans nom, oui en d'autres termes, la folie s'empara de moi à ce moment, des bribes me revenaient en mémoire comme des flashs énigmatiques qui semblaient à peine croyable, de simples souvenirs de réveil et de meurtres sanguinaires sans aucune raison apparente, des corps baignaient dans une marre rouge sanguinolente, les parois d'un blanc immaculé furent souillées, la pureté de ce lieu sacré où des âmes pieuses méditaient saccagé, la folie de mon âme s'était emparée. Lorsqu'en ouvrant mes paupières encore lourdes, mon regard embrumé se posait sur mon sabre, taché de sang à peine séché, je fixais mes mains tremblantes entourées de bandages avant de porter ce dernier sur la large pièce, je comprenais peu à peu mon geste, dans un excès de démence j'avais ôté la vie à ceux à qui je la devais, un acte impardonnable pour un shinobi qui se respecte, la paranoïa me gagnait peu à peu, je ne pouvais retourner à Konoha, de toute manière je gardais encore cette amertume d'avoir été lâchement abandonné mes camarades et moi-même. Mon Nindo tout en entier s'était évaporé en quelques secondes, tous les préceptes que j'avais emmagasinés n'avaient plus aucun sens pour moi, j'allais même jusqu'à mettre le feu au temple avant de disparaître, retirant tous signes du village qui m'avait vu grandir, je devais me forger une nouvelle identité, suis-je lâche de ne pas vouloir affronter mes actions ? J'ai compris ce jour-là que dans ce monde, parfois si nous voulons rester en vie, il fallait apprendre à penser en lâche et être fourbe, toute la différence et la subtilité de la chose se trouvait là !


  • Connaissez-vous l'actualité politique du village que vous souhaitez intégrer ? (Faites un petit résumé de cela.) = 15 lignes minimum :




  • IV/: Qui suis-je ? (IRL.) [Facultatif.]


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  • Questionnaire :
    - Que sont les points NNr', et à quoi servent-ils ?
    - Comment acquérir une technique ?
    - Que sont les Carnets de Bord et les Fiches techniques ?

  • Remarque :



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