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Repérer, traquer, Informer [Mission rang A-Partie 2]

Emishi Nishouri
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Repérer, traquer, Informer [Mission rang A-Partie 2] Left_bar_bleue569/2000Repérer, traquer, Informer [Mission rang A-Partie 2] Empty_bar_bleue  (569/2000)
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MessageSujet: Repérer, traquer, Informer [Mission rang A-Partie 2] Repérer, traquer, Informer [Mission rang A-Partie 2] Icon_minitimeMer 15 Aoû 2012 - 22:00

Traquer et S'imiscer



J’étais dorénavant seul dans cet endroit incroyable. Un paysage magnifique à perte de vue qui, à bien des égards réservait moultes surprises aux non-initiés. Les vallées des chutes de cristaux faisaient office de véritable épreuve de canyoning. Entre brèche, falaise et, crête, il fallait se faufiler, escalader, descendre en rappel ; un parcours de santé en bonne et due forme. Les cristaux plus ou moins gros, plus ou moins tranchant qui recouvraient le sol, étaient, certes magnifiques et lumineux mais, s’avérait être une difficulté supplémentaire à ma traque. Le bruit de mes pas craquelé sur des quelconques morceaux de verre tandis que la vue était plus ou moins dégagé, rendant plus difficile encore la traque. Il ne fallait surtout pas que je me fasse repérer. J’avais repris des forces durant le peu d’heure de repos mais, suffisamment pour réactiver ma résonnance. Je fus surpris de savoir qu’il y avait de la vie dans ces vallées escarpés : petits serpents, gerboise, fenec, sanglier, et j’en passe. Pourtant, ce ne fut pas le plus étonnant. Hormis qu’il faisait un soleil torride sur ces terres du pays de l’eau, je ressentais les 2 âmes inconnus à 1heure. J’empressais mon pas, me faisant plus délicat et, souple dans les gestes. J’étais devenu un véritable prédateur : silencieux et, rapide. C’est alors qu’à mi-chemin d’une petite cascade, j’aperçu les deux espions. L’un d’entre eux était grand, visage émincé, yeux ternes étiré, cheveux long brun tenu en queue de cheval et, bandeau frontal de Jiyu. Il portait un léger foulard de soie et, un simple T-shirt moulant bleu marine. Ce qui m’intrigua fut qu’à sa taille se trouvait quantité de parchemin dont, surement, certains concernant le village de Kiri no Kuni. Je me devais de me débarrasser de ces deux gêneurs et, récupérer les parchemins. Pour autant, une autre idée, plus alléchante vînt me frapper en plein fouet. Je ne connaissais pas leurs intentions et, si allié ils avaient. Il était clair qu’en plus à 2 contre un j’aurais du mal, d’autant plus que celui accroupi et, au crâne rasé était assez massif quoique, d’une taille assez petite. Il portait des boucle d’oreille plaqué or, avait une griffure énorme sur le visage et, portait un yukata bleu marine. Ses bras exorbitant devaient surement broyer le plus endurant des ennemies. Je pouvais aussi jauger la force de mes adversaires avec la résonnance et, nul doute que ce dernier était plus fort que son collègue aminci. Une fois relevé, le géant incanta quelques signes. Je ne savais pas ce à quoi cela avait-il servi mais, il était clair que, des pièges avaient été déposé dont un était du ninjutsu. Suite à cela mes deux cher espions s’évaporèrent on ne sait comment alors que je ressentais toujours leur présence au même endroit. Etait-il devenu invisible ? Je voulais m’approcher de cette pierre où l’homme massif avait incanter mais, s’ils étaient toujours présents je serai à leur merci. Je décidais donc de déposer des pièges non loin de l’endroit où je les avais vu incanter.

Le lendemain, le fil que j’avais disposé bougeait. Je dégainais Shigure Kintoki et, accouru. Il y avait maintenant un amoncellement de pierre à un endroit et, des cris étouffés en provenaient. Mon plan « éboulement » avait fonctionné. Je soutirais donc sans encombre des données à ce pauvre malheureux. Il s’agissait d’un simple sous-fifre de la brigade fantôme. Cette brigade mondialement connu regroupait de nombreux bandit et, voleur. Depuis quelques temps, il semblerait que Jiyu semble les rallier à leur cause. Des négociations seraient donc en cours aux pays de l’eau et, avec pour monnaie des informations. Je me devais donc de dérober ces informations. Malheureusement cet homme petit et massif, d’après le sous-fifre, se nommait numéro 7. Il est l’un des 13 membres fantômes et, est réputé pour son taijutsu du dragon.Ce dernier n’en sachant pas plus, j’acceptais de le délivrer si, celui-ci m’indiquait comment accéder à leur base. Il fallait incanter devant une pierre.

Je le savais déjà. Quels signes ?

Malheureusement ce dernier refusa de répondre. C’était embêtant. Devais-je le menacer ? A cette question, l’image de la guerre de Konoha me revînt en mémoire, l’image de cet homme, son regard vide, son sang giclant sur mon corps, son cri étouffé, ses remords. L’art de Shigure Souen Ryu était voué à l’assassinat, ce qui ne convenait pas du tout à mon style de vie. Je n’étais pas préparé à ceci. Néanmoins, il était clair que si je m’engageais plus loin, me faufilant dans l’un des repères de cette brigade, nul doute que je devrais sortir ma lame de son fourreau, plus d’une fois. Je pris une légère inspiration, il y avait d’autre moyen que de tuer. Après tout, le coma permet aussi d’éviter les désagréments du bruit mais, en ce cas, il me faudrait être plus rapide. Je décidais donc de laisser le pauvre malheureux derrière ces rochers et, d’attendre arrivants. Je n’eu pas bien longtemps à attendre, ses compagnons le cherchaient. Pour ma part, j’avais escaladé une des faces de la vallée et, avait monté un petit bivouac derrière un grand gisement de cristaux. Je les regardais de loin avec mes jumelles. Finalement, ils trouvèrent le pauvre malheureux et, rentrèrent avec lui. Malgré la distance, mes jumelles me permirent de distinguer les signes à incanter pour défaire ce sceau. A compter de cet instant, le temps était joué car j’avais libéré mon prisonnier et, ils ne tarderaient pas à savoir que j’étais là. Je rangeais mon bandeau frontal près de mon torse, serrait mon yukata et, me descendit la côte jusqu’à la pierre.

Singe-Lièvre-cochon-singe-chien-serpent. Ouverture du sceau fantôme.

La pierre se mit à luire et, je pus voir de mes propres yeux le voile se lever. Toute la façade derrière la pierre qui, laissait penser que la vallée continuait n’était qu’une vaste illusion. J’avais à présent devant moi une petite bourgade remplie de brigand en tout genre. Tous me regardèrent d’un air suspicieux au vu de mon accoutrement qui, laissait tout de même à désirer. Heureusement, j’avais au moins pris soin de changer d’apparence à l’aide d’une technique de transformation. Un homme à la tête quelques peu déformé par les batailles et, le crâne ravagé s’approchait de moi, un stylo à la main et, un bloc note. Il était vieux et, sénile mais, ayant côtoyé Aiji Inokuma, j’avais appris à prendre garde de ce genre de personne. Il prit un ton administratif et, me demanda ce que j’avais apporté. J’étais prit de court et, c’est avec bien grand mal que, j’offris Shigure Kintoki, seul objet de valeur. J’avais au moins la chance d’accompagner le vieillard jusqu’à la salle du trésor. Je restais aux aguets durant le court trajet jusqu’à la dite salle et, cet effort fut payant. Dans une case, le long du chemin, le numéro 7, aperçût auparavant, discutait avec l’homme assez fin qui, pour sa part venait donc de Jiyu. Je n’entendais pas ce qu’ils se disaient mais, tout du moins, je savais où se trouvait le parchemin contenant les informations. Une fois arrivé dans la salle du trésor, je pus voir la magnificence des butins qu’ils avaient gagné. C’était assez imposant. Le vieillard me fit une simple remarque.

Tu es nouveau, n’est-ce pas ?

Il soupirait un instant et, m’expliquait que ces butins provenaient aussi des alentours du pays de la foudre et, de celui des vagues. Il y avait 4 gardes qui gardaient la salle du trésor ainsi que le vieil homme. Les quatre gardes n’étaient que de simples brigand, j’avais peut-être une chance contre eux, surtout que j’avais toujours Shigure Kintoki en main. Je fermais la grande porte derrière moi, nous laissant seul dans le noir. Le vieillard surpris demandait à quoi bon je faisais cela. Je soupirai un instant et, demandais qu’un jour l’on pardonne mes péchée. D’une simple coupe gôdan la tête du vieillard roulait par terre. Le sang giclait sur mon corps, tâchant à nouveau Shigure Kintoki. J’étais inquiet et, terriblement désolé pour cet homme. Je n’étais plus qu’un lambeau de chair déchiré. J’entendais un lointain cri intérieur, celui d’Akaito. Cela avait du le faire souffrir mais, je me devais de le faire pour survivre, pour Kiri no Kuni. Alors que les gardes allumait leur torche, ils virent surpris la tête du vieillard à terre, son corps se vidant petit à petit de son sang et, moi à ses côté, prenant une nouvelle inspiration, les jambes pliés, le buste quelque peu en avant, la lame tendu vers l’avant , droite, prête à se ficher comme une flèche.

~1ère pose : Shajiku no Ame~

Ma garde seigan était parfaite et, l’épée se ficha entre les deux yeux de mon adversaire, j’appuyais de tout mon poids en avant puis, d’un geste vif retirait mon katana arborant un rouge écarlate le long de sa lame. Les gardes horrifiés voulurent crier mais, il était trop tard dorénavant. Tout en retirant mon katana j’effectuais une coupe sur l’un de mes flancs pour blesser l’un des gardes à proximité, à la gorge. La garde seigan permettait de frapper d’estoc et, ensuite de pouvoir effectuer une coupe. J’affectionnais tout particulièrement cette garde qui permettait d’être vif et, d’enchaîner les coupes. Le garde à côté ne put crier, la gorge éclaté et, à nouveau une pluie rouge apparu. Le troisième et, le quatrième firent l’erreur de vouloir m’attaquer dans la dos au lieu d’avertir, à mon plus grand bonheur.

~7ème pose :Shibuki Ame~

La lame était tenue vers l’arrière, mes jambes pliés puis, d’un coup sec je tournoyais sur moi-même. J’éjectais en arrière et, parait alors les coups de mes assaillants et, alors qu’ils reprenaient leurs esprits, à terre, sur le cul, j’étais devant eux, debout, en garde jodan, la lame levée vers le ciel, prête à s’abattre tel le jugement divin sur les pauvres malheureux. J’étais devenu démon, les intimidants du poids lourds des remords, le liquide pourpre roulant délicatement sur mon visage. Mes lèvres se mirent à bouger, tranquillement, doucement ; des chuchotements qui ordonnaient aucun bruit, aucun mouvements brusques. Je les sommais de m’aider à déplacer les corps, délicatement, à nettoyer le parquais puis, alors qu’un autre garde toquait pour demander si tout allait bien, ils répondirent que oui, pour leurs survies. Ensuite je les attachais, poings et pieds lié, un mouchoir dans chacun de leur bouche et, les déplaçaient au même endroit que les autres, derrière un monticule de butin. J’effaçais mon nom du bloc note et, regardant de plus près celui-ci, entrepris de changer mon prénom par un au hasard de la liste. Je m’appelais dorénavant Bartol. En tout cas, j’avais pu garder Shigure Kintoki. Je m’accrochais au plafond discrètement après m’être nettoyé et, entrouvrit la porte discrètement. Je jetais une pierre et, les gardes à l’extérieur furent distraits par cette dernière, me donnant l’occasion de m’échapper. J’avais perdus un peu de temps, je devais me dépêcher de trouver un plan pour récupérer les informations et, m’en aller de cet endroit. Je retirais ma technique de transformation afin de ne pas avoir de suspicion à mon égard une fois les corps découverts, ce qui me laissait tout de même plus de temps en fin de compte.

Cela faisait maintenant deux jours que je m’étais immiscé chez ces brigands. Le ninja de Jiyu était toujours présent. A ce que j’entendais, il semblerait qu’en fait ce soit la brigade fantôme qui souhaite rentrer au village de Jiyu avec à terme, des postes haut gradé pour les 13 représentants de la brigade. Le butin et, les informations, serviraient de monnaies d’échange. Le ninja de Jiyu n’étant qu’un simple chuunin servant d’intermédiaire, l’échange prenait du temps et, s’enlisait, les dirigeants de Jiyu étant encore en déclin quant à l’offre. Il fallait dire que Jiyu étant devenu un village, certes repère de malfrat, il souhaitait quelque peu garder leur dignité. Pourtant le butin de la brigade fantôme était loin d’être quelconque. C’est là qu’une idée vînt germer dans mon esprit fertile et, curieux : il fallait que l’échange ait lieu pour pouvoir subtiliser au dit ninja de Jiyu les informations. Pour autant, le butin étant conséquent, il était clair que très vite des renforts arriveraient pour le transporter. Il fallait donc qu’échange ait lieu et que, rapide je sois, pour que promptement après le dit échange je subtilise le parchemin contenant les informations au ninja de Jiyu. Il fallait tout de même faire attention, depuis la mort des deux gardes et, du vieillard, le campement était aux aguets de la moindre attaque et, la recherche du traître se faisait de plus en plus pressante. Pour ma part, j’avais les cheveux bruns. Or cet assassin avait les cheveux blonds. Suite à cette remarque je ne pus m’empêcher de glousser. J’avais berné ces imbéciles facilement mais, la tâche était loin d’être fini. Dès le lendemain, j’irai parler au ninja de Jiyu.

Je me mis en plein milieu de la pauvre et, petite place du campement pour m’entraîner au katana. Les brigands s’attroupaient autours de moi, regards railleurs et, intéressés, mes katas. Je disposais par la suite des rondins que, je découpais à l’aide du style Shigure Souen Ryu. Intérieurement, je demandais pardon à mon défunt maître de montrer ainsi en public ce style versé du sang de ses victimes. C’est alors que numéro 7 et, le ninja de Jiyu vinrent à leur tour. Une personne normale aurait été intimidé par tant de regard mais, pour ma part, ayant vécu dans une meute, cela ne me gênait en aucun cas. C’est alors que je pointais du doigt en direction du ninja de Jiyu, un regard perçant et, confiant, un sourire malicieux au visage et, bombant mon torse, je m’écriais de toutes mes forces et ma vanité :

Le village de Jiyu serait assez présomptueux pour refuser des gens de notre trempe !

Mon parler était assez châtié mais, il passait aisément puisque je m’adressai à notre hôte et, mon tact fut récompensé.

Moi qui pensais que la majorité était des sauvages.

A ces mots, tous les brigands huèrent.

Tue le, gamin ! A mort L’insolent !

Numéro 7 les fit taire en un instant, en levant simplement sa main, montrant sa paume large, ses doigts énormes et, ses muscles incroyablement développé aux bras. Ce simple rapport de force mettait à terme la différence entre lui et, eux ; une sorte d’échelle sociale dicté par une fine sauvagerie d’intimidation. Puis numéro 7 me regarda. Au contraire des gens qui me regardaient, je suais à grosse goutte, tentant de garder mon calme. Il me sondait de ses yeux tout aussi étiré que son hôte, durant un long moment silencieux puis, souriant, il baissa sa main et, d’un simple clin d’œil me fit comprendre l’importance de ma victoire pour la brigade. L’échec signifierait très certainement ma mise à mort. A terme, je n’avais donc pas le droit de perdre. Un combat acharné pouvait donc débuter.
Repérer, traquer, Informer [Mission rang A-Partie 2] Medium10
Un combat avec le mystérieux espion de Jiyu en perspective héhé


Spoiler:


Dernière édition par Emishi Nishouri le Jeu 16 Aoû 2012 - 11:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Repérer, traquer, Informer [Mission rang A-Partie 2] Repérer, traquer, Informer [Mission rang A-Partie 2] Icon_minitimeJeu 16 Aoû 2012 - 11:35

Défi et Difficulté




L’espion se tenait face à moi, prêt à en découdre, un regard mystérieux et, un léger sourire se faisant derrière son écharpe brunie. Il avait des yeux étiré et, d’une couleur doré reluisant au soleil. Son visage était assez long mais, la moitié de celui-ci était recouvert par l’écharpe qui, avait une taille disproportionné par rapport à son porteur. En effet, elle descendait jusqu’aux hanches de ce dernier. Ces cheveux bruns ondulaient, longs, tous du même côté, emportés par les courant d’air ascendant de la vallée. En effet, dans la vallée il faisait assez frais. Ce phénomène est du à la rentrée d’air par l’embouchure avec un phénomène similaire à celui d’une diffraction. C’était assez intéressant. Pour le bien des compères présents, mon adversaire demanda au groupe de s’écarter et, de nous laisser plus d’espace pour combattre, ce que firent ces derniers. Après cela, mon adversaire ouvrit les premiers boutons de son drôle de chemisier qui ne recouvrait pas les bras, d’une couleur jaune assez flashy. Tu m’étonnes qu’il se soit fait repérer avec une couleur aussi voyante, me disais-je intérieurement. Pour ce qui est du bas, il portait un pantalon beige assez ample. Relevant ma tête à nouveau, je remarquais un élément distinctif que je n’avais pas vu auparavant : une simple boucle d’oreille en forme de petit anneau sur l’oreille gauche, rien d’exceptionnel.

Je me mettais en position seigan, Shigure Kintoki déjà dégainé, la lame droite, tendu et, légèrement remonté en direction du front de mon adversaire. J’avais un sourire malicieux sur mon visage et, un regard différent des autres fois où je combattais, un regard emplie d’une envie de meurtre, une véritable folie, la mer embrumé et, ravageuse qui emporte tout sur son passage, un regard que seul un assassin du style maudit de la pluie pouvait avoir. Ce regard, je l’avais acquis en tuant, c’était l’expérience de la mort qui vous l’offrait, comme marqué à jamais, maudit pour toujours. Pourtant j’avais des remords, j’avais maintenant à mon actif, trois morts. Je me faisais peur moi-même. Autant j’avais tenté de m’arrêter dans mon élan pour le premier homme que j’avais assassiné, autant pour les deux gardes, j’avais été parfait, rapide et, diaboliquement efficace. Plus je tuais, plus j’en prendrais l’habitude et, en-soi, c’était horrible. Je pris la peine de me présenter faussement.

Bartol, Enchanté

Le ninja de Jiyu s’était mis en garde, les poings serrés, sur le côté, le pied droit en avant et, le gauche en arrière, formant un angle de 90° avec son complémentaire ; les jambes étaient pliés, le torse droit et, le regard porté sur moi.

Delta, Enchanté

Je pense que lui, comme moi, savions que nous n’avions pas présenté nos véritables identités. Il semblait se douter de quelque chose mais, j’espérais qu’il ne fasse pas le rapprochement avec les deux assassinats. Il y avait tout de même peu de chance, j’avais pris l’apparence d’un petit blond aux yeux verts, histoire de brouiller les pistes. En plus, avoir laissé les deux autres gardes en vie n’avait pas été une si mauvaise idée car, ils étaient témoins de la personne que j’incarnais avec ma transformation. Je soupirais un instant. Je m’étais rassuré quant à ma couverture, nous pouvions donc commencer le combat. Je pris une grande inspiration puis souffla, encore une fois, une deuxième fois, une troisième fois puis, je fonçais sur mon adversaire.

~1ère pose : Shajiku no Ame (littéralement axe de la pluie)~


Je fonçais sur mon adversaire à une vitesse fulgurante, prêt à lui asséner le même coup qu’aux défunts gardes, la lame plantée entre les deux yeux. Que ne fut pas ma déception en voyant ma lame, effectivement, se figer entre les deux yeux de Delta. J’activais instantanément ma résonnance pour sonder la vérité. Non, il était sur le côté. La garde seigan avait l’avantage qu’une fois le tsuki (coup d’estoc) effectué, il était aisé de faire une coupe godan (horizontale) sur l’un des flancs, ce que je fis automatiquement. Delta recula d’un bond. Il avait effectué une technique de permutation et, avait tenté de m’attaquer par un de mes flanc, en vain, je l’avais repéré. Intrigué, il me demandait comment j’avais su de quel côté il m’attaquerait, ce à quoi je répondis du tac au tac comme quoi c’était un secret, toujours mon sourire malicieux sur le visage. Delta exécutais rapidement des signes. Je me déplaçais alors rapidement, de peur de me prendre en plein fouet je ne sais quel élément. Il s’agenouilla et, apposa ses mains au sol.

Doton ! Les cavités souterraines


Une turbulence, une sorte de grondement se fit entendre, faisant vibre la terre. Je sautais donc en l’air par prévention mais, rien n’arriva. Suite à cela, je vis Delta cracher un insecte assez gros de sa bouche. L’insecte ressemblait à s’y méprendre à une fourmi, une reine même. Elle avait un thorax imposant et, assez gros, de la taille d’une balle de tennis et, avait de petites ailes suaves qui se mêlait à la salive de son hôte. Ses yeux rouges étaient affreux et, ses crocs dentelé laissaient présager mauvaise augure. Suite à cela, une fois l’insecte sorti, celui-ci se faufila sous terre, laissant un trou, seul marque de son court passage devant ma vue. Delta levait la tête en ma direction. J’étais perché sur une des cases. Il me regardait d’un air confiant et, en pointant du doigt le sol, il montrait un sourire carnassier.

Le compte à rebours est enclenché.

J’avais entendu parler d’une famille qui maitrisait des insectes. Ce ninja de Jiyu devait donc être originaire de Konoha mais, c’est tout ce que je savais. En tout cas, je combattais en ce moment-même un porteur d’un kekkai, c’était terriblement intéressant. Je bouillais à l’idée de ce qui allait suivre. Vu qu’il m’avait parlé de compte à rebours, je comprenais que sa technique allait prendre un peu de temps. En même temps, j’avais envie de voir de quoi cette technique retournait mais, il fallait que je me concentre sur ma mission, surtout que ma victoire était primordiale pour la réussite de cette dernière. Je me devais donc de battre Delta avant que la technique ne s’enclenche. Pendant que je parlais, je vis d’autre insecte différent, plus petit, de la taille de moucheron, sortir de ses bras, fin je pense qu’ils sortaient de ses bras vu qu’ils apparaissaient de je ne sais où. Ils recouvrirent alors ses bras et, ses mains. Une technique bien étrange dont il fallait que je me méfie. Je sautais à nouveau, sur mon assaillant, depuis la hauteur de la petite case. Je tenais à deux mains mon Shigure Kintoki, prêt à infliger une terrible coupe verticale de tout mon poids, tombant littéralement sur mon adversaire. La hauteur que j’avais prit était un facteur important qui, accélérait ma chute et, rendait la coupe terriblement puissante. Pourtant Delta l’arrêta de ses deux bras. Les insectes tournoyaient autours de ses bras à une vitesse fulgurante, on aurait dit des tornades noires qui entouraient ses bras. Au vu du son répétitif de clinquement sur ma lame, je reculais d’un bond. Shigure Kintoki était quelques peu griffé à l’endroit de l’impact. Je regardais ébahis ces traces. Delta m’éclaira donc à ce sujet, fier de ses petits insectes.

Ce ne sont pas des moucherons. Ce sont des pucerons à crêtes. Ils ont la particularité d’avoir une corne de la taille de 0,5mm sur leur corps et, de se déplacer très vite.

Je comprenais donc maintenant. J’étais étonné, mes yeux s’étaient agrandis, regardant ses bras, une légère goutte de sueur se fit éclatante le long de ma joue.

Alors… Tes pucerons bougent tous dans le même sens autours de tes membres, formant des cercles concentrique. Avec leur petite lame dentelé sur le dos, c’est.. le même principe qu’une tronçonneuse.

Tout à fait.

Le Tout à fait sonnait comme un cri de vainqueur. Delta était tellement confiant que, cela virait à l’arrogance. Je regardais numéro 7 au loin, de son simple regard je comprenais que l’échec signifierait ma mise à mort. Tous ces brigands vivaient dans un monde où l’échec n’était pas permis, c’était une situation de stress permanant. Je commençais à avoir pitié de ces pauvres gens. C’était un poignard disposé en permanence à leur gorge, pauvre créature. Ils étaient semblables aux bêtes, disposés dans un système sauvage où seul le plus fort survivait et, en ce moment même, avec mon compère espion Delta, nous étions aux mains de ce système, dans un face à face démentiel, engagé par mon esprit tordu et, stupide. Une idée vînt germer dans ma tête. Il existait une pose qui ferait outre de sa défense insecticide. Je fonçais alors sur mon adversaire pour une coupe horizontale au niveau du ventre, à une main. Encore une fois, il mit ses bras pour se défendre et, il voulut m’asséner un coup de pieds mais, j’étais plus rapide.

~4ème pose: Shigure (pluie fine de l'automne et du début d'hiver)~


Je me baissais pour esquiver le coup de pieds et, récupérais de ma main gauche pour asséner la dite coupe horizontale. En effet, j’avais feinté mon adversaire. J’avais lâché mon katana au dernier moment de ma main droite, esquivé le coup de pied et, rattrapé de la main gauche mon Shigure Kintoki. Shigure était une feinte vraiment utile. Je voyais mon adversaire tomber en arrière. Tout les brigands me félicitèrent de vive voix et, voulurent s’avancer mais, numéro 7 leur ordonna de rester à leur place. J’étais étonné de voir mon adversaire se relever, son vêtement s’était déchiré et, je pu apercevoir son torse, enfin les pucerons qui recouvraient son torse. Il riait et, semblait sombrer petit à petit dans la folie. Son rire me mettait mal à l’aise.

Tic Tac l’heure tourne et, les œufs éclosent

J’étais d’autant plus surpris et, à entendre cette dernière parole je voulu poser plus de questions mais, il répondit par un simple soupir que l’heure n’étais pas à la parole mais, au combat. Sur ce, il fonçait sur moi pour la contre-attaque. Ces coups étaient plus lents que les miens et, j’arrivais sans peine à les contrer mais, petit à petit il me faisait reculer et, des morceaux de la lame de Shigure Kintoki s’émiettaient par terre. A force de contrer avec Kintoki, il y avait des chances que mon katana soit irrécupérable, je lâchais Kintoki pour effectuer à nouveau la 4ème pose: Shigure. Ce novice se fit avoir de nouveau mais, la lame trop effrité ne l’envoya pas valser, sa défense d’insecte encaissant ses coups. Je voyais donc la puissance d’un kekkai, c’était frustrant que, nos gènes fassent la différence de force, je ne pouvais accepter ceci. Il me regardait rieur, voyant ma lame partir en lambeaux. Je n’eu aucun remord à lâcher Shigure qui tomba par terre pour asséner un coup de poing au visage de mon ennemie, unique partie non-recouverte. Il arrêta net ce dernier avec une main. J’enchainais avec ma main gauche qui connu le même contre. Je criais. Mes mains étaient déchiquetées par les lames des pucerons. Du sang se déversait, lentement, fracassant le sol à sa rencontre. Delta, toujours aussi arrogant, me regardait. Je commençais sérieusement à détester cet homme. Je n’avais aucune envie de perdre. Jamais, ça ne m’était arrivé que trop souvent. J’assénais un violent coup de tête à mon adversaire qui reculait en arrière en sortant toutes sortes de jurons. Finalement Delta repris ses esprits.

Finalement tu auras réussi à me toucher une fois, félicitation.

Du sang coulé le long de son front, une véritable tapette qui se cachait derrière ses pitoyables animaux de compagnie. Pour ma part, je haletais doucement, penché en avant, ma tête baissé. Je reprenais mon souffle, tandis que shigure Kintoki était par terre, devant moi, complètement estropié et, défiguré. Je n’avais pas été digne du style Shigure Souen Ryu, peut-être avais-je été trop tendre. Intérieurement, une certaine rage bouillait en moi, je ressentais mon oku Akaito, toujours présent. Il tentait de me calmer.

Tu ne gagneras pas en rageant seulement, ce n’est qu’une épée après tout, un simple symbole de ton défunt maître et ? Tu a toujours un wakizashi et, cette fois, je suis là.

C’est comme si ma main ne m’appartenait plus, ou disons plutôt qu’au contraire, Akaito semblait tenir ma main et, l’obligé petit à petit à reprendre Shigure Kintoki pour le ranger, tranquillement, dans son fourreau. Ceci fait, nous sortimes mon katana. Je ressentais le feu ardent de l’écharpe d’Akaito me l échait le visage, un regain d’espoir et, de volonté, moi qui suis si faible d’esprit. J’étais le genre de personne qu’il fallait continuellement pousser à grand coup de pieds au cul. C’était certes peu élégant mais, la douleur à ma main me permettait de me réveiller de mon sommeil. Je sentais Akaito me chuchotait.

On y va.

Certes les coupes ne pouvaient détruire son armure mais, il était clair et, certain qu’un coup d’estoc pourrait traverser son armure et, toucher sa chair. Malheureusement, un wakizashi est plus court qu’un katana ce qui, n’était pas pratique pour un coup d’estoc. Je devais me dépêcher de trouver un moyen d’allonger ma portée avec mon Wakizashi. Delta fonçait sur moi, je tentais d’esquiver non sans mal ses coups mais, l’un d’entre eux me frôla lacérant mon yukata et, m’occasionnant une légère blessure, bien moins handicapante que la terrible douleur que je ressentais à ma main serré sur mon wakizashi. Je pris une nouvelle inspiration, Delta fonçait sur moi en s’écriant que, finalement, il n’aurait pas besoin que les œufs éclosent. Je me rappelais de Stark, mon sensei, lorsqu’il m’avait appris Shigure Souen Ryu.

Tu a appris maintenant les 8 katas du style Shigure Souen Ryu en auto-didacte, rien qu’en ne les regardant qu’une fois. Félicitation.

J’étais heureux à ce moment-là mais, surpris d’apprendre la suite.

Tu es apte pour apprendre les 3 Vagues du Shigure Souen Ryu. La première se nomme :

Gekirin



Spoiler:
Emishi Nishouri
 ~ Chuunin de Kiri ~
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Repérer, traquer, Informer [Mission rang A-Partie 2] Left_bar_bleue569/2000Repérer, traquer, Informer [Mission rang A-Partie 2] Empty_bar_bleue  (569/2000)
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MessageSujet: Re: Repérer, traquer, Informer [Mission rang A-Partie 2] Repérer, traquer, Informer [Mission rang A-Partie 2] Icon_minitimeSam 18 Aoû 2012 - 13:43

Assassiner et Fuir




Il commençait à pleuvoir sur notre terrain d’affrontement. Ce jour là aussi, il pleuvait…

Je courais vite, mes pas éclaboussant le paysage, la verdure et, les pauvres bêtes sur mon passage ; mes pieds étaient emplis de boue, mon corps était recouvert d’eau. J’étais littéralement mouillé des orteils aux cheveux. Je tenais fermement mon wakizashi à la main. Stark était là, fumant une simple cigarette, un air décontracté sur le visage. Il me regardait d’un air curieux, ses yeux bruns reluisant sur moi puis, enfin, il mit sa main dans sa chevelure touffue et, croissante, toute aussi brune que ses yeux, avant de soupirer un instant.

Qu’est-ce qu’il y a encore….

J’étais tétanisé. Comme si mon sensei avait un quelconque intérêt pour quoique se soit. Je devais être fatigué pour avoir tant d’espoir mais, cette fois-ci, j’étais venu emplie d’espoir. Il serait forcé de reconnaître ma puissance. Fier, je lui répondais que j’avais acquis les 8 katas du style Shigure souen Ryu. Contrairement à ce que j’aurai pu, encore une fois, espéré, il ne retirait même pas un sourire. Au contraire, il soupirait à nouveau.

Pas trop tôt, sa fait une semaine maintenant que je t’avais montré les kata.

Mais qu’une seule fois !

Mon cri de protestation était justifié. Le maître du style Shigure n’exécutait qu’une unique fois les katas devant son disciple. Il ne restait alors à ce dernier qu’une seule option : réussir à maîtriser les 8 kata de l’eau du style Shigure Souen Ryu. J’allais enfin pouvoir obtenir Shigure Kintoki. Mes yeux regardaient avec une envie irrépressible le katana d’une couleur de jais magnifique et, au pommeau d’un bleu azuré qui, rappelait la couleur des mers déchainé. C’est avec cet objet que je taillerai mes ennemis en pièce. Je souriais heureux mais, que ne fut pas ma surprise quand le maître cassa mes espoir d’obtenir ce sabre fraîchement créé par le fameux forgeron Soshi.

Arrête de baver en regardant Kintoki. Ce n’était que l’étape préliminaire à l’enseignement des trois vagues du style Shigure Kintoki. Je vais t’enseigner la première : Gekirin.

J’étais choqué. Je bouillais intérieurement. On aurait pu croire que j’étais déçu de ne pas être récompensé de mes efforts mais, au contraire, je montais d’un cran, des kata encore plus terrible que les 8 poses que, j’avais auparavant apprise. C’était terriblement excitant. Stark adoptait la garde jodan devant mes yeux curieux. Il était droit, ses deux pieds bien ancré dans le sol, parallèle et, les jambes quelque peu pliées puis, il abattit l’épée sur moi. Pour ma part, j’avais l’avantage : un wakizashi est un katana court, privilégiant la défense, il y avait donc peu de chance que cette attaque me touche de plein fouet ; surtout qu’elle était faite de face et, qu’il m’avait prévenu. Pourtant, rien n’arrivait comme prévue. Je ne sais comment sa lame traversa ma garde et, se retrouva en un instant sous ma gorge. C’est comme si elle avait soudainement changé de direction. C’était véritablement incroyable. Je ne vous oublierais jamais maître. Vous avez été mon modèle, l’homme qui m’a appris le kenjutsu, le sang-froid, la survie et, l’espoir. J’étais à l’abandon, mon père était devenu paraplégique, ma mère morte ; je vivais en vagabond, je ne savais même plus ce qui m’arrivait. C’était le vide dans ma tête, je ne parlais plus, je ne voyais plus, je n’entendais plus. C’était le chaos. Un endroit où même l’espoir n’existait plus puis, vous êtes arrivé. Je vous dois tellement. Regardez-moi de haut maître. Je veux que vous soyez fier de moi.

~1ère vague-Gekirin (colère impériale)~

Delta mit ses bras en avant pour arrêter mon coup et, pourtant, mon épée dévia de trajectoire et, se retrouva sous sa gorge. Il enchaina un poing qui me mit au loin. J’étais à terre. Delta aussi, retirant ses insectes pour compresser avec ses mains la plaie. Il saignait à mort. Il rigolait et, s’écriait.

Ninpo ! La fourmilière !


Le sol s’affaissait sous mes pieds tandis que des milliers de fourmis sortirent de sous cette caillasse. Les insecte m’entouraient et, sautèrent sur moi comme une trappe qui, se refermait inévitablement, une sentence que l’on ne peut fuir. Et pourtant, la substitution m’avait sauvé. J’avais lâché mon wakizashi pour l’exécuter. J’étais maintenant derrière Delta qui venait de se relever, sans son armure. Je sortais Shigure Kintoki en fonçant sur mon adversaire. Il ne se retournait que, trop tard. Je criais de toutes mes forces, je mettais toute ma force dans cette coupe. Mon adversaire volait en éclat, découpé diagonalement du haut vers le bas : un Gyaku Kesa Giri parfait. C’était une victoire difficile mais, cela n’en demeurait pas moins une victoire. Numéro 7 apparu instantanément à côté du pauvre Delta pour apposer des techniques de ninjutsu médical, toujours bon à savoir. Je regardais la légère pluie qui s’abattait sur nous, c’était vivifiant et, rafraichissant. J’avais du mal à croire que j’avais réussi à défaire un espion de Jiyu. Son niveau de ninjutsu était largement supérieur au mien et, son kekkai puissant. C’est sa confiance qui l’avait perdu. En temps normal, j’aurais du perdre, manger par les fourmis. J’expliquais alors à mon hôte.

Au vu de tes réflexion, je savais ce que qui m’attendait. De plus je savais quand tes œufs écloraient.

Dans un long râlement de gorge, son étonnement se faisait sentir, son regard inquisiteur et, son simple « Comment » me laissait un arrière goût subtil. Fier de moi, je lui expliquais que je maîtrisais la résonnance, l’art de reconnaître les âmes de tous êtres vivants. Quand les œufs ont éclos, je l’ai su d’avance, d’où ma substitution. J’étais fier de moi, je m’étais surpassé malgré la douleur. Mes mains étaient en lambeaux et, je ne pouvais plus bouger les doigts, de peur de ressentir la douleur. La semaine qui suivit, Delta et moi soignions nos blessures et, nous reposions. Je pus parler avec lui et, entrer en contact. Je m’entendais très bien avec cet homme, à peine plus vieux que moi, Je restais humble auprès de lui et, m’écrasait. Finalement, il convainquit le village d’accepter la brigade fantôme/ L’accord fut réglé en ma présence et, le rouleau d’information lui fut légué. Un autre numéro de la brigade devrait arriver avec sa band pour aider au transport d’ici trois jours. J’avais donc ce court délai pour prendre le parchemin et, m’enfuir. Le premier jour,je pris la terrible décision d’assassiner Delta et, de récupérer le parchemin. Le second jour, je pensais au moyen de l’assassiner et, de m’enfuir. Numéro 7 était présent avec Delta l le soir, tous deux dormant dans la même case. Je me devais donc de tuer Delta la journée puis, m’enfuir. Maintenant, le véritable défi était comment prendre Delta à part. Une idée vînt germer dans mes pensées. Je décidais donc la nuit venue de me reposer quand je rencontrais Delta. Nous n’étions pas seul, non loin de là les gardes nous regardaient d’un œil attentif. Je discutais tranquillement avec ma cible. Il était humain, nous rigolions. C’était facile, j’avais l’impression d’être devenu ami avec lui, plus intime. On se comprenait si aisément, une véritable complémentarité malgré les différences. C’est à ce moment que j’eu un haut le cœur, une hésitation naissante dans ma poitrine et, s’infiltrant jusqu’à ma gorge, la nouant d’un nœud de titane. Il était difficile de prendre de telle décision. Pourtant il fallait que je le fasse, pour Kiri no Kuni, pour protéger mon peuple. Chacun servait les intérêts de son groupe, nous n’étions en fait que de simple soldat mais, en dépit de cela, il était mon ennemi et, je me devais de ne croire qu’en ceci. Un soldat n’a pas de conscience, il agit. Le lendemain serait une journée longue et sinueuse, douloureuse pour mon corps comme mon âme. J’entendais Akaito criait au fond de moi, il souffrait de mon acte. Une fois seul, j’étais face à mon destin. Je soupirai puis, reprenant une grande expiration, j’expirais. Je recommençais cela durant quelques minutes. J’étais monté d’un cran au dessus. Le premier homme que j’avais tué, c’était lors de la guerre. Les deux gardes, pour ma survie et, la réussite de la mission. Pourtant, en aucun cas, ce n’était prémédité. J’allais effectuer un homicide. Je priais pour qu’un jour l’on me pardonne mes péchés mais, à quoi bon ? C’était définitivement impardonnable. J’hésitais un à renier ma mission et, j’aurai pu partir, ayant dit échoué mais, l’image d’Akari tué au combat, mon père pris au dépourvu par Zabuza ou, la guerre intestine de Konoha. J’avais promis à Akari, à moi-même, de protéger le village de Kiri. J’étais devenu plus fort pour cela. Je versais quelques larmes, baissant la tête et, serrant mon poing. Pourquoi c’était si dur alors ? Je dormais, mort de fatigue, épuisé et, démoralisé. Le lendemain, serait une rude journée.

J’étais fatigué, ma seule tête d’enterrement suffisant largement comme témointe. J’avais d’énorme poche sous les yeux, des cernes d’un bleu mauve, mes cheveux étaient en bataille, je baillais et, mon regard était embrumé. Je me levais lentement, sortant doucement du pauvre futton que j’avais. Ce dernier, me rendait ma remarque intérieure avec brio puisque, je me pris les pieds dedans et, tombait en avant. La journée commençait, décidemment, merveilleusement bien. Je m’habillais de mon yukata, portant une légère sous cuirasse en dessous, je retirais le bandage de mes mains pour les analyser sérieusement. Mon petit doigt était cassé et, je portais une mini-atèle à ce dernier, Shigure Kintoki était en morceau et, mon wakizashi aimé, perdant de son tranchant. J’avais du délaisser mes affaires de ninjas pour me fondre parmi ces brigands mais, j’avais gardé un kunaï. Je sortais de ma case, les rayons du soleil m’éblouirent et, la température m’écrasait, il faisait aisément 30°C et, il n’était encore que le matin. Je m’asseyais pour prendre le modeste repas qui nous était rationnés. Les renforts n’arriveraient qu’en fin d’après-midi à ce que j’avais pu comprendre mais, n’ayant pas d’heure précise, je devais faire au plus vite. A midi, j’entrepris de parler avec Delta avant le petit-déjeuner, essayant d’obtenir de lui une petite faveur.

J’aimerais bien avoir une petite part du butin, en tant que brigand, c’est ma fierté.

Delta riait, interloqué et, surpris de ma demande. Il acceptait de me léguer deux, trois piécettes et, me proposait même de payer de sa poche dans sa case. Il partageait sa case avec numéro 7, c’était un pari risqué, soit ce dernier était présent, soit non mais, pour ne pas éveiller les soupçons, je me devais d’accepter. J’avais gagné la confiance de chacun et, maintenant je devais les trahir. C’était un bien triste destin. Durant notre courte promenade, le même questionnement qu’hier soir taraudait mon esprit. Ces brigands étaient joyeux, aimant la vie et, survivant avec leur moyen. Il vivait dans un monde à part du mien, n’étant en rien touché par les lois, les bafouant sans regret. C’était certes différent de ma société mais, rien n’empêchait ceci d’être civilisé et, d’avoir une hauteur d’âme plus grande que certaines personnes de Kiri. En outre, ils avaient un esprit de camaraderie aussi fort que celui de Kiri no Kuni, si ce n’est plus. Numéro 7 traitaient bien ses hommes et, ceux-ci le lui rendaient bien. Mon cœur battait la chamade, instant de vérité : numéro 7 était là ! Oh déception, il me regardait d’un œil indiscret, perspicace. Il demandait d’une voix posé ce que je faisais ici et, Delta mentit à ma place. Numéro 7 sentait le mensonge, comme un radar mais, la vérité ayant été caché par Delta lui-même, il dut se dire que ce ne devait pas être bien grave et, soupirant, il sortit de la case. Delta cherchait son argent de poche, tendit que je dégainais doucement, sans aucune bruit mon kunaï et, d’une précision mortelle, asséna un coup à la gorge. J’avais, bien entendu, apposé ma main sur sa bouche et, rattrapé le corps. Je déposais doucement le corps de mon défunt ami en versant quelques larmes de dépit mais, mon instinct de survie prit le dessus. Je devais vivre à tout prix et, il fallait maintenant que je m’enfuis. Je lavais frénétiquement mon arme et, mes mains, avant de sortir tranquillement de la case. J’activais alors ma résonnance par prudence et, afin de trouver le moins de personne sur le chemin de retour. Ce fut une idée fructueuse car, je sentais l’âme de numéro 7 s’approchait à grand pas de la case. Je ne pouvais pas échapper à le rencontrer. Il me demandait où était Delta et, je répondis qu’il était resté dans la case : les meilleurs mensonges sont ceux les plus proche de la vérité. Il reparti donc en direction de la case, tandis que je courrai en direction de la sorti en rigolant. Les brigands prenaient ça pour de la joie mais, c’était surtout pour masquer mon stress. Je sortais du village, courant dorénavant à vive allure. J’entendais des cris au loin, je serrai fort le parchemin que j’avais récupéré. Ce fut, certes une mission difficile mais, j’avais réussi. Il fallait maintenant que j’informe Taika de tout ceci, une décision devait être prise quant à cette brigade fantôme. Ma résonnance étant toujours activé, je pus m’apercevoir que numéro 7 me rattrapait à vive allure. J’avais intérêt à me dépêcher. Je réfléchissais à un moyen de profiter de l’avantage du terrain mais, c’était difficile, j’étais coincé dans la vallée et, la vue était dégagé. Je pris la peine de créé un clone aqueux courir juste derrière moi puis, je délaissais ce dernier seul pour m’accrocher à une vallée et, la grimper au plus vite, ce que je pu réussir sans trop de soucis. Mon clone était tout en bas, j’étais à la portée maximale, nous courions à vive allure. Je vis au loin numéro 7 sauté puis, balancer son poing en avant. Cet organe se mit à grossir de façon disproportionné devant mes yeux ébahis et, la main géante aplati mon pauvre clone. Je décidais donc de m’enfoncer dans les marécages qui bordaient la vallée. Je commençais à semer numéro 7, mon petit tour de passe-passe ayant bien marché (j’entendais crier au loin mon poursuivant). Je restais bien dans les arbres avant d’entendre un brouhaha sonore. Je m’arrêtais un instant croyant à un séisme mais, je voyais numéro 7 au loin, gigantesque écraser le marais de ses pas, à ma recherche. Je fonçais à vive allure et, sortait du marécage, j’étais maintenant dans la foret, épuisé. J’avais semé numéro 7. Il m’avait fait une peur bleue, je n’en croyais pas mes yeux. Je haletais tout en nettoyant mon front suintant, d’énormes gouttes descendant le long de ma joue. Je n’étais maintenant plus très loin de Kiri no Kuni. J’y arrivai non sans peine dans la journée, en courant puis, soufflant. Une fois devant les portes de Kiri no Kuni, je vis ma ville natale, majestueuse, m’ouvrir ses portes bienveillante, tandis que, je m’écroulais, épuisé par tout mes efforts. Je me réveillais le lendemain à l’hopital. Je souriais d’un air triste, c’était donc ceci les missions de rang A… J’avais tué 3 personnes dont, un ami.


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Repérer, traquer, Informer [Mission rang A-Partie 2]

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