« Il est temps »

...

Encore une journée où je vais être enfermée dans ce maudit bureau. Il fait un moment que je suis rentrée à la maison comme le dit l'expression. Mais une surprise m'attendait. Une que je ne m'attendait pas du tout... Et dire que cela fait déjà plus de deux mois que le mini-moi est là et j'ai déjà l'impression qu'il bouge... Enfin, actuellement, je dois me concentrer sur mon travail et après, je pourrais souffler. Me levant de mon bureau pour observer derrière la vitre la magnifique vu du village brumeux, je pose mes mains sur mon ventre qui commence à se faire un peu rond... Baissant la tête, je l'observe et je manifeste un sourire. D'ailleurs, il faudrait peut-être que je prévienne le père mais le soucis c'est que je ne sais pas comment ni où le joindre. Tant pis... Je vais être patiente car il m'a promis de revenir un jour... Mais la réponse est quand ? Bientôt, j'espère... Après avoir observer la petite chose pendant quelques minutes, je me replonge dans mes papiers. Que j'aimerais bien m'en débarrasser une bonne fois pour toutes de ces papiers afin de m'occuper un peu de la politique extérieure de la brume. C'est alors que j'entends frapper et je libère un soupire de contentement. Cela tombe à pic. Levant le nez de mes papiers, je pose mes yeux bleus sur une pendule que j'avais fais installer là pour justement voir le temps passé mais pour ne pas non me déréglée... Surtout en ce moment. La poignet bouge et la porte s'ouvre. Souriante, j'autorise le ninja à entrer dans mon bureau et je me lève. Celui-ci m'annonce que les votes sont terminés. Ah ? Il était temps. Oui, j'avais demandé à la population d'élire celui qui sera mon second dans la gestion du village mais aussi mon plus proche conseiller. Il me tend le parchemin et je le remercie alors que je me rassois. Posant le parchemin sur le bureau en bois, je le déroule et je lis avec attention... Un sourire se glisse sur mon visage et je me dis que ce n'est pas un mauvais choix.

Claquant d'un doigt, je vis un ANBU à genou devant moi. L'observant, je lui fais signe de se relever et je lui demande d'aller me chercher le médecin. Il disparait une fois que l'ordre est donné. Il faut dire que depuis le retour, le village est bien plus serein et je peux enfin dormir sur mes deux oreilles malgré que je reste méfiance avec beaucoup de clans qui ont retourné leur veste... Après tout, ils l'ont fait une fois alors pourquoi pas une seconde hein ? De par mon statut de chef, j'ai pu les mettre sous étroite surveillance et ils le savent car je suis le genre de personne à donner des avertissements. C'est mon côté franche et honnête. Tout ce qui lui restait à faire, c'était d'attendre... D'ailleurs, je n'eut pas longtemps à attendre car quelques temps après, elle entend quelqu'un frapper à la porte. Restant assise, je lève mes yeux bleus vers la porte en parlant à haute voix.

« - Entrez ! »

Laissant mes yeux sur la porte, je vis rapidement la porte s'ouvrir et avec elle, deux silhouettes se dessinent. Restant observatrice, je me lève et je regarde l'ANBU et le bras droit en question. Il s'agit bien de celui que j'avais convoqué. Lui faisant signe de fermer la porte derrière lui, je l'accueille avec le sourire. Lui laissant le temps de s'approcher du bureau, je lui fais ensuite signe de s'assoir sur une des chaises qui se trouvait en face de moi. Une fois qu'il est assis, je fais pareil et je croise mes doigts devant moi avant de prendre la parole. Tendant mon bras à l'horizontal, l'ANBU disparait de la pièce et j'étais enfin seule avec celui qui va bientôt recevoir un des plus hauts postes du village. Mais c'est une grande première qu'un médecin devienne un bras droit au sein du village le plus sanglant de toute l'histoire ninja de ce monde en perdition. Mes cheveux rougeâtres sont détachés et il retombait sur les deux côtés dissimilant mes yeux d'un bleu aussi pur que l'océan et aussi bleu que le ciel lorsqu'il n'est pas nuageux. Ne pouvant pas rester assise, je me lève et je me mets contre la vitre de derrière. Il ne faut jamais lâcher son interlocuteur des yeux. C'est une des lois les plus primordiales lorsqu'on parle à quelqu'un.

« Changemet d'ambiance»

...

Je suis sans hésitation le membre de l'anbu. Pourtant, je me pose mille questions, pourquoi ? Pourquoi être venu me chercher ainsi ? Sans vouloir me dire la moindre information, sur la raison de cette convocation, par maitre Mizukage en personne qui plus est. Enfin, de toute façon je vais le savoir sous peu c'est une certitude. N'empêche, je continus de me demander en boucle pourquoi Akari-sama veut me voir cette fois. Est-ce en rapport avec ce qui est arrivé l'autre jour ? Quand je lui ai annoncé sa grossesse ? Oh c'est une bonne probabilité que voilà. Je préfère conserver cette information pour moi, je n'ai nul besoin de la communiquer à l'anbu et de toute manière, il ne semble pas vraiment d'humeur bavarde celui-là. Nous arrivons bien vite à hauteur du palais, mais ce n'est pas pour autant que j'ai davantage d'indices. Nous entrons entre les murs, grimpons les marches et nous voilà devant la porte du bureau. C'est le membre des services spéciaux qui frappe et qui entre le premier, quand Akari-sama nous y autorise. Nous entrons et il ferme la porte. Ce n'est plus qu'une simple question de secondes sans doute.

Lorsqu'elle me fait signe de prendre place, sur l'une des chaises en face d'elle, je m'exécute sans bruit et sans perte de temps quelconque. Je ne fais plus attention à l'anbu, posant simplement mon regard sur la dirigeante du village caché de la Brume. Je ne le vois pas, mais je comprends alors que l'homme derrière moi viens de partir. Nous ne sommes donc plus que deux, Akari et Kaiza, Mizukage et Jonin, combattant et médecin, mais surtout, camarades. Le silence place, elle me regarde, est-ce que senpai tente de lire en moi ? Ou alors... Est-ce qu'elle voit, non pas un jeune homme tout à fait normal, ou presque, mais plutôt le bijuu scellé en lui ? Non, j'en doute fort à vrais dire qu'Akari-sama cherche à voir Sanbi, d'ailleurs, comment voir un bijuu qui est enfermer dans son jinchuriki ? Peut-être avec des capacités de senseurs, mais sinon je ne sais pas si c'est possible. Bref, ce n'est pas en rapport avec Sanbi si je suis ici, j'en suis assez sur pour le coup. Mais bon, pour le moment, Akari ne dit rien, aussi je ne vais pas savoir comme par magie. Je vais prendre parole.

Maitre Shishidaime, que me vaut l'honneur de votre convocation ? Est-ce en rapport avec ce que vous savez ? Ou l'autre chose que vous savez ? Que puis-je faire pour votre service. Il vous suffit de me le demander vous le savez depuis le temps. Tant que ça n'est pas d'arrêter les friandises bien entendues. Cela est évident.

Oui, je met une pointe d’humour dans ma phrase, bien qu’au fond, je doute que ce soit réellement le meilleur moment, pour me permettre une attitude de ce genre, mais bon, senpai me connais assez, pour savoir que malgré tout, je n’en reste pas moins une personne plutôt sérieuse. Enfin, on verra bien si elle va en relever ou non. Pour le moment, la dame est non plus assise, mais debout face à moi, continuant à me fixé de son regard. Je le fixe du miens. Il ne faut pas y voir une marque de manque de respect ou je ne sais quoi, bien au contraire, c’est parce que je la connais et la respecte que je me le permet. Le silence est de nouveau maitre des lieux, attendant d’etre troubler par une réponse d’Akari pour disparaitre.

« De grands changements s'imposent... »

...

Je n'avais pas vraiment attendue longtemps et je voyais plus ceci comme une pause parmi la longue pile de dossier qui se trouvait là, présents sur mon bureau. Autant dire que la nomination d'un bras droit ne serait pas de refus vu les affaires du village. Mais vous me connaissez, je n'aime pas spécialement qu'on m'aide dans la gestion du village. Cependant, la guerre m'a fait beaucoup de temps dans la gestion et je comprends mieux pourquoi le Conseil tenait tellement à ce que j'ai un bras droit. Mais après tout, je me suis bien débrouiller jusqu'à maintenant alors pourquoi cela ne durait pas hein ? Tout simplement en raison de mon état et que je risque d'être absente de ce bureau d'ici quelques mois... Mais bon, bien que je ne suis pas d'accord avec ce principe, je me tais pour nommer celui que la population a nommé auprès de moi. Chassant ça de ma tête, je soupire et je reste silencieux jusqu'à ce que Kaiza arrive. Dès lors, la discussion la plus sérieuse allait avoir entre un chef et l'un de ses élèves. Fière de le voir arrivé là, je savais que je pouvais compter sur lui mais i ne devais pas oublier ce qu'était le vrai rôle d'un bras droit. C'est la raison de cette convocation de dernière minutes. Bien entendu, pour des raisons de sécurité, l'épouillage des votes avaient eu lieu dans le plus grand secret. La preuve même moi, j'en ignorais la date exacte. En même temps, c'était l'une de mes conditions que j'avais transmise à celui qui avait été responsable de l'organisation de ses votes.

Ce silence... Cela rendait quelque peu mon interlocuteur nerveux et je parvenais à le lire dans son regard. Avait-il quelque chose à se repocher ? J'en doute fortement. Néanmoins, étant habituée à le voir, je savais ce qu'il était réellement et j'étais loin de ceux qui en avait peur... Je n'avais pas peur... Mon compagnon était aussi un hôte de démon tout comme mon père avant Kaiza... je suis le fruit d'une union entre l'amour d'un hôte et d'un maître Kazekage... Lorsque je vivais encore à Konoha, mon tuteur m'avait tout révéler et j'ai pu rapidement prendre mes repères que j'avais perdu avec le temps où j'ai du me cacher pour ma propre sécurité. Mais par les grâces de ma mère, j'avais su me débrouiller pour prendre en main la puissance de ma famille et marcher dans les pas de ma mère bien que cela ne soit vraiment le même village... Ma mère a dirigé Suna tandis que je me sens plus à l'aise à Kiri... Restant silencieux un instant, je cherchais mes mots afin d'exprimer ce que je me devais de lui dire. Pour l'une des rares fois que ma vie, je ne savais que dire face à mon élève... Face à celui que j'ai vu grandir et évoluer... Mais au fond de mon être, une grande fierté nait car mon élève devient mon bras droit et mon conseiller le plus proche... Cela me fait bizarre de le constater mais ce n'est que pure vérité... Heureusement, le silence fut rompu par le Junnin qui allait prendre un rôle plus important au sein du village. Lorsqu'il parle des friandises, je me mets à sourire et je fais non de la tête. Posant mes yeux bleus sur lui, je l'observe avant de prendre la parole.

« - Non, cette fois c'est moi qui fait quelque chose pour toi et non l'inverse. Je te recommande vivement de prendre le parchemin se trouvant devant toi et de le lire avec très grande attention... »

Et oui, je préfère laisser la surprise plutôt que d'en dire plus. C'est ça qui fait souvent plaisir. Mais j'attends d'avoir sa réaction avant de faire quoique se soit. Tandis qu'il lit le fameux parchemin qui se trouvant à ma place, je m'approche de mon bureau et j'attrape une boite que le Conseil m'avait remis lorsque je leur ai annoncé que j'allais nommer un second. Chose qu'ils n'ont pas apprécier, c'est le fait que j'ouvre un vote à la population de ce village. J'ai du leur expliquer que je ne suis pas un tyran et malgré que j'ai fais du chemin. Ma mère ne l'était pas alors pourquoi je dois l'être ? Je n'ai aucune raison de le faire... Et jamais, je ne serais un tyran dans le contrôle de mes pleines capacités. J'ai sauvé ce village et aujourd'hui, il me remercie... Je suis fière de gérer ce village qui a changé de tout au tout... Que la pluie protège mes pas et veille à jamais sur ce village qui est proche de mon cœur et de mon esprit...

« Un nouveau rang demande une grande sagesse»

...

Bon en attendant, le silence est encore là dans le bureau qui ne m'est pas inconnu. Quand j'y pense, l'atmosphère me rappelle quand je suis devenu chuunin et jonin. Un calme complet, pas de personnes dont la présence est inutile, un air cérémonial flottant dans la pièce. Est-ce que je dois alors comprendre, que si Mizukage-senpai m'a fait venir, c'est pour une promotion ? Non, c'est tout simplement impossible. Après tout, je suis déjà du grade jonin, l'élite du village, alors que reste comme promotion ? Anbu ? Non, même si je maitrise mon art médical, je doute que ce soit ça. Donc, si ce n'est pas anbu, reste quoi ? Bras-droit ? Garde du corps de la Mizukage ? J'avoue que la seconde option semble être la plus logique pour moi, mais aussi et surtout, celle qui me surprendra le moins parmi toutes les possibilités. Qui plus est, ainsi, en étant souvent proche d'Akari-sama, elle pourra presque tout le temps, garder un oeil sur moi, au cas ou, bien que ce soit déjà le cas, avec des anbus je le sais, sans qu'elle n'ai eu à me le dire, seulement par question de logique. Encore une fois, ma condition de jinchuriki est mise en avant, du moins dans mes pensées, mais que voulez-vous y faire ? Ma vie sera ainsi, Sanbi en moi, jusqu'à ma mort ou bien jusqu'à ce que Akatsuki me capture, ce que je ne souhaite pas vraiment, surprenant ? Non, ça ne l’est pas vraiment bien entendu.

Bon et si nous changions de sujet hein ? J'attends toujours la réponse de la dame moi. Les gestes qu'elle fait ne m'indique rien sur ses pensées malheureusement, heureusement que la patience est l'une de mes vertus. Enfin elle l'est pour tout ninja qui se respecte normalement, mais bon on ne va pas s'étaler à ce sujet. Est-si important de savoir qui est ou non patient ? Surtout qu'il n'y a pas non plus tous les gens du village là, mais simplement la Mizukage et un jonin, rien de moins, ou peut-être un peu de plus ? Qui sait. Bon une fois de plus bref. Lorsque je parle de l'éventualité, de devoir faire attention à mes bonbons, je suis content de voir que sensei, bien loin de prendre mal une telle touche d'humour, m'adresse un sourire et fait non de la tête. Bah sans doute qu'elle sois au courant au fond, elle est bien l'une des personnes à me connaitre le mieux donc bon, donc elle sait que je suis davantage sérieux, quand je donne un peu d'humour, que lorsque je le suis à cent pour cent et trop strict, ce n'est pas moi ça. Moi je suis un gentil qui aime bien plaisanter, tout en sachant quand être concentré. Ah, voilà que maitre Akari parle enfin, brisant ce silence non pas déplaisant, mais un tantinet lourd, du moins, à cause de mon non savoir sur cette convocation rapide.

Sans prononcer le moindre son. Je prends le fameux rouleau. Qu'est-ce qui peut être important, au point de ne pas vouloir me le dire et m'en laisser la surprise ? Si on peut ainsi qualifier le mystère qui plane, pour encore quelques secondes. Une fois que sa phrase est bien terminée, je remarque Akari bouger pour prendre une boite sur son bureau, bon ça c'est sans doute autre chose et peut-être même, sans le moindre rapport avec moi. Donc il est temps de passer aux choses sérieuses. Je déroule lentement le parchemin et une fois fait, commence alors à le lire. Je ne peut pas nullement caché la surprise qui est mienne, à chaque mot que je découvre. Akari doit en plus de s'en douter, le voir que ce n'est pas vraiment, ce à quoi j'ai pu penser jusque là. En même temps, comment prévoir une telle chose ? Moi qui pensais à sa grossesse ou bien mon boulot à l'hopital, ou encore Sanbi, je me rends bien compte que la vérité est tout autre. Je ne dis pas que ce que j'apprends me dérange, au contraire, j'en ressent même une grande fierté. Moi qui suis simple médecin, du moins en apparence, être reconnu par les ninjas et habitants de Kiri, comme bras droit d'Akari notre bonne maitre Mizukage, cela a de quoi en surprendre plus d'un non ? Je finis de lire le contenu du rouleau et le replis. Puis, je le remets à sa place sur le bureau et après un soupir, devenant alors vraiment sérieux, je réponds à Akari d'une voix assez calme.

Voilà donc la raison de ma convocation senpai. Je comprends mieux pourquoi un anbu et pas un simple camarade chuunin. C'est un honneur véritable pour moi de devenir ainsi, celui qui sera votre plus proche officier, encore plus quand c'est notre peuple qui l'a choisi. Je suppose que vous avez certaines instructions ou conseils à me donner Akari-sama ? Puis-je cependant me permettre la question suivante ? Vous qui êtes la personne qui me connait le mieux, quel est votre avis là-dessus ? Vous m'avez vu évoluer depuis quelques années déjà. En tout cas, vous pouvez compter sur moi, je vais être à la hauteur de mon rang nouveau.

« Les responsabilités sont désormais là... »

...

J'étais assez calme et je restais donc debout. Cela montrait bien la hiérarchie, la chef debout et le subordonnée assit. C'est une forme de respect. Bien que je ne sois pas dans ma meilleure forme mais je restais neutre mais si au fond, cette fierté est présente. Kaiza est l'un de mes rares élèves ayant survécu aux conditions. Et oui, comme tout le monde, j'ai une phase sombre. Avant d'être Mizukage, j'étais senseï et j'ai abandonné la prise en charge de jeunes pour m'occuper de l'académie puis des ANBU après. J'avais un long mais tout aussi court trajet dans ma vie. Mais il n'y avait pas à dire, c'est à Kiri que je me suis développé le plus. Je trouve alors normal que je dirige ce village plus qu'un autre. La boite en main, je la garde en attendant que mon interlocuteur lit le parchemin que je lui avais indiqué. Il n'avait pas besoin de moi pour comprendre ce que cela signifie. Je le vis se lever pour prendre le parchemin et je le regarde avec un air neutre. D'un autre côté, je me sentais assez maussade mais je ne me mettrais pas en maladie... Faut pas oublier que j'ai la guerre a rattrapé... Tout ce temps loin de Kiri et autant de papiers à lire et classer. Enfin, la nomination d'un bras droit va m'aider dans les problèmes de paperasse. Mais d'un autre côté, je vais pouvoir assurer la politique extérieure du pays de l'eau.

Attentive avec mon interlocuteur, j'attends de voir la moindre réaction de sa part. Et oui, il faut bien garder une certaine surprise. Dans l'ombre, je n'avais pas la moindre hésitation et puis j'ai comme l'impression que la voix qui m'accompagne est du même avis que moi sur le sujet. La voix ? Vous vous demandez quelle voix ? J'appelle la voix mon petit doigt... Mon intuition si vous voulez. Je croise les bras et je reste droite comme un i malgré que mon visage se montre adouci. En effet, j'agis presque comme une mère. Voyant sa surprise, je souris avant de le laisser prendre la parole. Oui, je suis contente pour lui. Je le vois poser le parchemin et je pose devant la boite à sa place. Oui, cette boite n'est pas pour lui. En effet, je ne compte pas laisser son poste vide n d'autre d'ailleurs. Puis la voix calme du juunin médical se manifeste et je l'écoute avec grande attention. Pour moi, il le mérite amplement et je reste debout avant de m'asseoir. Désormais, nous sommes au même niveau. Lui et moi dirigeons désormais le village caché de la brume et c'est main dans la main que nous pouvons être fiers. Je libère un petit rire amusé à ses questions. Le regardant, je me mets au fond de mon siège avant de lui répondre avec le sourire sur le visage.

« - Nerveux ? Mon avis là-dessus ? J'estime que si le bon peuple de Kiri t'ont élu, c'est qu'à leur yeux tu es le plus compétent pour devenir mon plus proche conseiller. Cependant, ce qui me gène un peu, c'est le fait que tu sois l'hôte de Sanbi... En effet, ta nomination en tant que bras droit risque de te causer des problèmes plus importants.. jusqu'à maintenant, j'ai pu te protéger et assurer la discrétion mais tu entres dans un espace trop grand pour que je puisse t'aider... Ab toi de te prendre en main désormais... Il y a encore peu tu étais l'un de mes élèves, aujourd'hui, je n'ai plus rien à t'apprendre et te voilà un shinobi accompli... Tu es mon bras-droit et je ne m'opposerais pas à la décision du peuple. Rappelle-toi que tu es leur plus proche représentant. Pourquoi ? Tout simplement, parce qu'ils t'ont élu alors que le Conseil a imposé au peuple ma nomination... »

Je suis amusée par la situation. Il n'est désormais plus mon élève et sa famille pouvait être fier de compter parmi eux, le plus proche conseiller du Mizukage. De plus, je n'ai rien à craindre de ce clan qui m'a déjà montrer son allègement depuis bien longtemps et je n'ai pas à douter de Kaiza. Jusqu'à maintenant, il s'est montré à la hauteur de mes espèrences. J'espère que cela va durer. Mais je n'avais pas encore fini avec lui. En effet, il m'avait demandé des conseils. Je montre un grand sourire. Je me lève avant de dire simplement en observant la vitre et le brouillard qui s'est abattu sur le village encore silencieux. Mais d'ici quelques heures, lorsque le village sera que Kaiza a été nommé, il est clair que l'esprit de fête sera présente. Malheureusement, je ne reste pas . Maintenant que mon bras droit est élu, je vais pouvoir m'occuper d'une chose que je n'ai pas plus m'occuper depuis la disparition de mon précédent bras. Par ailleurs, le Conseil pense que c'est moi qui l'ai tué... Sauf que je m'entendais bien avec lui et que j'avais autre chose à faire à ce moment là... la guerre n'est pas un jeu et il y a des morts dans ce cas là. J'en suis pleinement consciente et je leur avais rendue hommage lorsque je suis rentrée à Kiri et que j'étais en état de reprendre mon activité.

« - Les seuls conseils que je peux te donner, c'est de rester toi-même ainsi que laisse ton cœur te guider. Te cacher derrière un masque ne tromperait pas le peuple du village et n'oublie jamais que le peuple a toutes les pouvoirs en réalité. Tant que le peuple ne se lève pas, c'est qu'il est d'accord avec nos décisions mais dès la première vague, nous devons justifier nos choix auprès d'eux. Et dernière chose, j'espère que tu aimes la paperasse... Tu risques d'en avoir pendant un petit moment. Maintenant que le village a un dirigeant en mon absence, je vais partir pour Kumo où j'ai appris que le dirigeant a changé. »

J'avais dis ça d'une manière tout à fait humoristique. Seulement, mes paroles étaient vraies. Je compte réellement partir pour Kumo. Je dois en avoir le cœur net et la meilleure façon de le savoir c'est de se déplacer. Et bien, c'est ce que je fais. Avec le dernier avertissement qu'à reçu le monde ninja, je sais que le village ne risque absolument rien.

« Ainsi est ven le temps du devoir»

...

Nous y voilà. Après mes responsabilités sur le corps médical en tant que capitaine, ce n'est plus une simple unité médicale que j'ai sous ma charge, mais bien le village au complet de Kiri. Oh bien entendu pas seul, car je ne suis simplement son second. Il n’empêche que ça conduit à un tas de responsabilités bien plus importante et lourdes de conséquences. Enfin, je dois être à la hauteur pour tous les braves qui ont, du fait d'avoir en mon nom voté, placer leurs espoirs, leurs rêves et leurs confiances en moi. Je ne suis plus un simple genin, d'il y à quelques années. En ce jour, en cette heure, même si ça n'a pas toujours était mon but, me voilà dans les hautes sphères de mon village. Une fois de plus, comme à chacune de mes promotions, je ne peux m’empêcher de penser à feu sensei. Quel regarde Ookii aurai eu sur moi, en me voyant devenir le proche conseiller d'Akari-sama. La fierté. Est-ce donc ce sentiment qui m'anime en cet instant ? Ou qu'il soit, je sais qu'il me sourit et ça me remplis d'une chaleur certaine. Je ne vais pas faillir à mon nouveau devoir. Je compte bien devenir celui que tout Kiri souhaite avoir pour bras-droit. Tous serons fiers de moi et je serai présent pour eux qu'importe l'heure et qu'importe leurs rangs. J'écoute alors doucement, une première réponse de ma Mizukage.

Pas nerveux senpai. Je me demande simplement ce que pense de là-haut feu mon sensei Ookii. Encore plus que vous, lui m’a formé à la base ninja, pour devenir un élément clé de notre grand village. Alors s’il me sais bas-droit, je n’ose imaginé l’honneur que je lui procure ainsi, en devenant quelqu’un d’important pour Kiri. Oui je le pense sans retour, c’est en plus de notre peuple, grâce à son enseignement si je suis ici. Pour ce qui est du Sanbi, pas de soucis senpai. Je ne maitrise pas encore assez pour me permettre le manteau du bijuu, mais il n’est pas du genre à prendre le contrôle de son jinchuriki. Ce n’est pas Kyuubi après tout. Pour ce qui est du conseil... Je suis bien heureux qu’ils ne savent rien à mon sujet top secret. Sinon je n’ose imaginé ceux que me demanderons les...sages.

Oui. Je ne porte pas dans mon cœur les vieillards du conseil de Kiri no kuni. Après l'ere Yagura, le fait d'apprendre qu'un ninja de Kiri, est de nouveau jinchuriki de Sanbi, pourrai soulever des vagues parmi eux, alors autant éviter le plus possible que cette information arrive à leurs oreilles. Enfin bref, changeons de sujet pour revenir au plus important. Que vais-je devoir faire en premier ? Je ne cache pas l'envie de retrouver les miens, ou encore mieux, retrouver Heiwa me tente, mais je suis bien conscient, que maintenant, en plus du fait d’être un réceptacle de bijuu, je suis un des dirigeants de Kiri. Aussi je ne peux pas me permettre tout ce que je souhaite, chose normal cela va s'en dire. Le futur ne sera pas tout le temps plaisant, mais comme le roseau, même si je plie sous le devoir, jamais je ne rompt. Ainsi je dois être, ainsi je vais être. Akari prend alors une seconde fois la parole et toujours aussi attentivement, je l'écoute. Les mots qu'elle m'adresse, sa façon de me parler. Oui, à ses yeux j'ai vraiment évolué, pour enfin devenir quelqu'un. Je n'ai donc pas à rougir de ma promotion, même si je ne me vois, que comme un simple médecin, ce n'est plus le cas non. Toute surprise, tout doute me quitte alors et c'est un sentiment de légèreté, mêlé à du sérieux et une joie non caché, que je réponds.

Vous avez ma confiance maitre Akari. Vous savez, depuis quelques heures maintenant, il y a quelque chose, ou plutôt quelqu'un de nouveau dans mon cœur, du moins différent d'autres fois. Je ne sais pas si je fais bien de vous le dire, désolé senpai je ne recommence plus promis. Pour ce qui est de la paperasse, je vais voir ça comme un baptême du feu ou un cadeau de votre part et ça passera tout seul ou presque. Nouveau Raikage hein ? Je me demande ce qui est arrivé à Setsuri-dono, mais bon. Je suppose qu'il n'est guère besoin de vous recommander la plus grande prudence durant votre trajet, mais aussi une fois au village de la foudre. Enfin, je suppose que vous avez déjà prévu quelqu'un de confiance pour votre escorte. Durant votre absence je vais, avec votre permission sensei, établir la liste de nos nouvelles équipes de genin.

Ainsi je termine ma phrase. Je suis fin prêt à endosser mon rôle et elle le sait. Maintenant je pense que notre entretien touche doucement à son terme. Surtout si Akari dois encore mettre au point sa préparation. N’empêche, je me demande qui a pu vaincre un Raikage aussi puissant que Setsuri. Est-il seulement vraiment mort ou bien ? Enfin, ça ne me regarde pas moi, j'ai d'autres choses à faire et à penser maintenant. Je suis pourtant toujours assis, observant les gestes de ma supérieure, mais néamoins amie. Oui en effet, je voit aussi Akari d'un point de vue amicale, est-ce un mal ? Je ne vois pas pourquoi on pourrait répondre oui, mais chacun se fera son opinion à ce sujet.

« Le renouveau du ninja, Kiri je vais être à ta hauteur»

...

Je soupire doucement. Non pas que je m'ennuie, ou que je stress, ou je ne sais quoi encore. Absolument pas. Comment puis-je vous décrire mon état d'esprit actuel ? Bah ce n'est rien après tout. Je suis simplement un peu surpris que senpai, après m'avoir annoncer ma nomination à ce post, si important au passage. C'est surtout le fait qu'elle va partir sous peu, en mission au village caché des nuages, qui me surprends. Enfin, je vais bien réussir à ne pas mettre le village en feu, pendants quelques jours. Oui, je vous rassure, c'est la de l'humour, une façon de parler. Je sais bien, du moins j'espère, qu'il ne va rien se passer de grave. Par contre, ce dont je suis certains, c'est que je vais devoir faire un rapport des plus complet, quand Mizukage-sama sera de retour au village. Je suis moi-même déjà aller à Kumo, rien que le chemin qui y mène sera long, mais je doute en plus, que les parlotes entre Mizukage et Raikage, sois courte. Tout comme je doute qu'Akari va arriver à Kumo, voir le nouveau maitre des lieux et repartir aussi sec. Je pense qu'elle va en avoir pour une vingtaine de jours. Donc pendant quasiment trois semaines, je vais être à la tête d'un des quatre grands villages cachés. Qui a dit pression ? J'affiche un petit sourire, quand je l'entends rire, puis je lui réponds.

Je vous en remercie Mizukage-sama. Je compte bien La protéger, ainsi que tout ceux qui me sont proches... Vous compris, cela va de soit. J'aurais d'ailleurs bien aimé vous servir de garde, mais au vue de la nouvelle situation, je crois bien que ça ne va pas être possible. Je suis certains que vous avez choisit la bonne personne de toute façon. J'espère que votre message, sera de bonne augure pour nos relations avec Kumo. Je me demande quand même, quel ninja de ce village, à peu succéder à Setsuri-sama. Vous le saurez avant moi.

C'est alors que je le dernier mot quitte ma bouche, qu'Akari a une réaction qui me surprend. Je ne comprends que lorsque je tourne la tête. C'est à ce moment que je le voit. Cette personne je la connais très bien. En plus de cela, je reconnais aussi sa voix. Oui il n'y a pas de doute, c'est bien le jonin Tatsuya. Je ne me trompe pas. Je me suis occupé de lui il y a peu de temps à l’hôpital. Après tout, pourquoi pas. Si c'est bel et bien lui qu'a choisit Shishidame, ce n'est pas forcément un mauvais choix, bien au contraire. Cela signifie aussi qu'elle a confiance en lui, donc de ce fait, je lui fait aussi tout autant confiance. Je suis conscient de son potentiel et je connais son talent au combat, du moins je le devine facilement. J'espère simplement ne pas me tromper à son sujet. Je n'ai que peu d'hésitations en fait. Akari confirmant rapidement ma pensée, en posant une question au dit Tatsuya. Lorsque je vois notre dirigeante avancer, je me lève et nous voilà tous les trois debout. Maintenant, senpai me donne un peu plus d'infos sur le jeune homme. Je cache un sourire, suite à la fin de sa phrase, puis me tourne vers le jonin.

Tatsuya-san hein ? Bon et bien, au moins ce n'est pas n'importe qui que nous avons là. Je vous fais confiance, vous devez être à la hauteur pour notre Mizukage. Faite bien attention, certains nukenins vont sans doute vouloir s'en prendre à Akari-sama, si jamais ils découvrent qu'elle est en voyage vers Kumo. Votre but est de la protéger, je pense que vous vous en doutez Tatsuya.Je lui tends alors un paquet que je sors de ma sacoche.Prenez ceci, c'est un kit médical de ma conception, au cas ou, on ne sais jamais.

Je ne vois pas quoi dire de plus. Je pense que maintenant, sauf si quelque chose, ou bien quelqu'un arrive comme par magie, ils ne vont plus tardez à partir. Ce qui signifie, que je ne vais plus tarder à commencer mon nouveau job. Si tant est, que l'on peut qualifié de job, le fait d’être bras droit. Enfin, oui ça en est un, ça c'est sur, mais pas au même niveau que boulanger, ou encore professeur à l’académie. Quoi que, d'un certains point de vue, à l'instar de maitre Akari, je suis également un peu le sensei de tous le monde, ou presque. En tout cas de tous les jeunes ninjas en formations, pour ce qui est de l'art de l'irou ninjutsu. Je tire une certaine fierté d'ailleurs, quand je tombe sur des cas de jeunes génies dans ce domaine.

« Nous y voila»

...

Je suis content d'avoir eu le réflexe, de prendre sur moi un kit médical en plus. Au moins, vu que les deux vont partir aussi tôt et donc, pas le temps d'aller à l’Hôpital se fournir, ils vont avoir au moins le minimum. Vous voulez savoir ce qu'est le contenu de mon kit ? Bon et bien voila un petit résumé. Des baumes de soin, pour s'occuper des blessures minimes. Des pilules de combat faite maison, pour récupérer un peu de force et de chakra. Le reste ? De quoi stopper des saignements, prélever du poison, le grand classique en somme, mais au moins, de quoi pouvoir prévenir de la majorité des cas que l'on rencontre, au cours d'un voyage. Pour être franc, j'espère qu'ils n'aurons pas la nécessite de faire recours à mon petit cadeau. S'ils peuvent revenir et me le rendre, je vais être plutôt content. Enfin, nous verrons bien d'ici là. Pour l'heure, Akari-sama et Tatsuya-san, ne sont pas encore partit, même si ça ne va plus tarder, j'en suis bien conscient. Mon regard passe de l'un à l'autre, gardant intact le silence qui est présent. J'affiche un petit sourire, lorsque senpai avoue, qu'elle a penser à moi pour son escorte, mais qu'avec ma nouvelle condition, ce n'est plus possible. Je m'en doute un peu en même temps, donc je n'ai pas grand chose à redire pour ce sujet. Je retiens un rire, quand j'entends de quel façon, Akari-sama répond au jonin.

Je ne porte pas non plus le conseil dans mon coeur, au moins ça nous fait à tous trois, un point en commun.

Oui je prononce une simple phrase. Juste pour dire, ne pas fondre dans le décors, à la manière des caméléons. Maintenant, je prend de nouveau le silence pour parole, observant la scène qui se joue devant moi. Oh pas qu'elle ai quoi que ce soit de particulier, mais bon. Comme Tatsuya le dit, il ne va pas pouvoir se battre à fond, mais je ne m'inquiète pas plus que ça. Après tout, même s'il n'utilise pas sa technique bien particulière, le jonin reste quelqu'un à ne pas sous-estimer. Allez savoir comment je le sais, nous avons qu'à dire, que c'est mon intuition, la fameuse intuition masculine. Si, si elle existe ce n'est pas une mauvaise blague. D'ailleurs, Akari lui confirme assez rapidement, qu'il n'aura pas besoin de se battre. J'espère au fond de moi qu'elle a raison. Au final, après une préparation de Mizukage, les voilà partit du bureau. Je me retrouve donc bien en place, près à débuter mon nouveau rôle. Le dernier compliment que m'a fait Akari me touchant. Une fois la porte fermée, je prends place derrière le bureau.

FIN DU RP