On considère couramment que la fierté est par définition un sentiment noble, voire une vertu. Cette opinion s’appuie premièrement sur le fait que le sentiment contraire, la honte, est évidemment négatif, et deuxièmement sur la distinction de la fierté et de l’orgueil, le second étant, contrairement à la première, injustifié. La fierté apparaît alors comme un “juste milieu” entre la honte et l’orgueil. Il n'y avait pas de honte à aller demander l'aide, mais même encore Kanon n'irait pas demander de l'aide mais plutôt un pacte. Il faisait plus chaud qu'au village de la brume, aussi Kanon but de nombreuse fois, mais laissant toujours une réserve d'eau dans son habit règlementaire. On ne savait jamais ce qui pourrait se passer et avoir de l'eau à porter de mains serait toujours utile. Il arriva rapidement à la tour difficile à rater puisqu'elle semblait être le bâtiment dominant du village. En arrivant devant la bâtisse du chef du village il demanda à ces accompagnateurs de rester à leurs place et il entra seul le visage couvert ne laissant paraître des yeux d'une couleurs incroyablement azur. Dès que le plus faible des hommes a compris qu'il peut garder son pouvoir de juger, tout pouvoir extérieur tombe devant celui-là. Car il faut que tout pouvoir persuade. Il a des gardes, c'est donc qu'il a persuadé ses gardes. Par un moyen ou par un autre, promesse ou menace; si les gardes refusent de croire, il n'y a plus de tyran. Mais les hommes croient aisément. Ils soumettent leur jugement aux promesses et aux menaces. Nous ne le voyons que trop. Ce n'est pas peu de dissoudre d'abord une force politique, qui se présente à l'esprit sous les apparences d'une force mécanique. Toute force politique agit par les esprits et sur les esprits. Les armées sont armées par l'opinion. Dès que les citoyens refusent d'approuver et de croire, les justus les plus puissants ne peuvent plus rien." . Le pouvoir du jugement est donc supérieur à toute force. Dans un second temps, il donne les raisons d’une telle affirmation ; il n’y a de pouvoir qui fonctionne que parce qu’il y a des gens qui abdiquent leur faculté de juger, qui acceptent de croire en ce pouvoir. Devant la porte il frappa légèrement plusieurs fois, puis après plusieurs seconde s'autorisa à entrer, la salle était décoré avec goût il n'y avait personne d'autre, à part un homme plus jeune et quelques parchemin qui traînait; un points commun avec Kanon. Il retira sa coiffe découvrant son visage, et s'approcha en tendant la main.

"Content de vous voir Cher Hokage. La raison de ma visite vous doit être déjà connu, il s'agit en effet de signer entre nos deux village un pacte de non agression sur une durée d'un an. "

Après la traditionnelle poigné de mains entre les deux dirigeants, le Mizukage s'installa sur le fauteuil à sa droite, une fois installé il posa le dossier du contrat puis il s'installa dans sa position favorite: il posa ces deux coudes sur la table joignit ces mains et appuya sa tête sur ces mains. Il écouta patiemment le chef du village de feu, en entendant sa requête il poussa l'intérieur de sa bouche avec sa langue, gardant cependant les yeux fermés. Il finit par baisser ces mains et acquiesça d'un signe de tête, cela pouvait être intéréssant de voir les habitudes des ninjas de Konoha et ainsi comparer avec ces propres ninjas. Il devrait cependant renoncer à ces entrainements barbares, même si il est vrai que tout ces élèves étaient devenus des hauts gradés dans la hiérarchie du village de la brume et avec un âge record. Il était juste que les deux villages échangent des renseignements lorsqu'ils tente de se rapprocher plus ou moins. Mais était-ce vraiment équitable envers le village de la brume; c'est tout de même une bouche de plus à nourrir... L'équitable, tout en étant juste, n'est pas le juste selon la loi, mais un correctif de la justice légale. La raison en est que la loi est toujours quelque chose de général, et qu'il y a des cas d'espèce pour lesquels il est impossible de poser un énoncé général qui s'y applique avec rectitude. Il rouvrit les yeux pour parler de sa voix conciliante, il avait une manie d'observer les détails, en voyant un verre de café froid et à peine goûter il conclut rapidement que le café dans le bureau des dirigeants est aussi dégoutant à Kiri qu'a Konoha. De plus le Hokage avait un accent différent, bien évidemment, sa voix semblait légèrement plus grave que celles des habitants de Kiri.

"Bien, je n'y vois pas d'inconvénient, cela me permettra aussi de comparer le niveau entre nos deux villages, quand bon vous semblera envoyer moi votre ninja. "

Il avait déjà signé le contrat avant son arrivé aussi il n'attendait plus que la signature de son collègue, il devait être de retour le lendemain, pour assister à la cérémonie dédié au pêcheur. Mais dans sa politesse habituelle il dissimula son envie de partir et se redressa, pour regarda à travers la large fenêtre derrière le Hokage. Il y avait une assez belle vue, quelques instant plus tard il reporta son attention sur le bureau.

Lorsqu'on a des responsabilités, la vie n'est pas toujours facile à vivre, surtout lorsque vos décisions doivent être mûrement réfléchis, une mauvaise action sur l'échiquier pourrait entrainer des morts des blessés, pourtant Kanon était en ce moment certains qu'il avait pris la bonne décisions, une guerre en ce moment était peu probable mais il préférait s'assurer de n'avoir aucun conflit avec le village qu'il considérait comme ayant la plus puissante force militaire. Il était content mais légèrement fatigué, il venait en éffet d'un long voyage ayant traversé plusieurs village et n'ayant eu que très peu de temps pour dormir, et d'ailleurs dès son arriver il c'était directement dirigé vers le bâtiment principale du village de la feuille, cependant il était heureux que tout ce soit passé comme prévu, il commençait aussi à faire chaud, lorsqu'il abaissa le regard il trouva le contrat signé et le visage amical d'un homme à la chevelure brune, une pensée lui vint à l'esprit, il sortirait bientôt du bureau et il devrait porté ce couvre chef qu'il détestait tant, il n'était bien évidemment pas obligé de le faire mais il pensait toujours, que temps qu'a faire une chose, il fallait le faire bien. Ils prolongèrent l'entretien ensuite devant le bureau échangeant de temps en temps quelques anecdotes, le Hokage l'accompagna lui même vers la sortie, aussi il fit avancer ces troupes qui l'accompagnait, heureux, il finit par sourir et répondit sur le même ton:
"Je suis heureux aussi d'avoir conclu ce traité, vous pouvez être sur que le village de la brume respectera ce traité. Je vous quitte, en espérant vous revoir bientôt."
Il remit sa coiffe, et se dirigea ainsi vers la sortie du village. Chacun a pu remarquer, au sujet des opinions communes, que chacun les subit et que personne ne les forme. Un citoyen, même avisé et énergique quand il n'a à conduire que son propre destin, en vient naturellement et par une espèce de sagesse à rechercher quelle est l'opinion dominante au sujet des affaires publiques.Car, se dit- il, comme je n'ai ni la prétention ni le pouvoir de gouverner a moi tout seul, il faut que je m'attende à être conduit, a faire ce qu'on fera, a penser ce qu'on pensera. Mais il fallait parfois prendre des risques, le Mizukage en ressortit intimement convaincu que cette liaison ne couteraient en aucun cas au village.