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L’armure parfaite… [Acquisition d’arme – Solo]

Hunk Moroshi
~ Chef Anbu de Kumo ~
Hunk Moroshi~ Chef Anbu de Kumo ~
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Feuille de Ninja
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L’armure parfaite… [Acquisition d’arme – Solo] Left_bar_bleue1377/2000L’armure parfaite… [Acquisition d’arme – Solo] Empty_bar_bleue  (1377/2000)
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MessageSujet: L’armure parfaite… [Acquisition d’arme – Solo] L’armure parfaite… [Acquisition d’arme – Solo] Icon_minitimeDim 6 Fév 2011 - 21:35





[Il y a dix ans…]


Une armure. Magnifique. Splendide. La beauté à l’état pur. Aussi pur que du cristal blanc. Ses divines couleurs violacées. Ses runes tellement et parfaitement inscrite en cette cuirasse de fer. La défense qu’elle offrait été parfaite. Nulle arme ne pouvait la perforer de sa ligne de métal. Chaque armement se brisait à son impact dans un giclement de métal brut. Ses lignes affinées et tendres mettra en valeur le corps de son heureux possesseur. L’orfèvre de défense imparable est d’une parfaite composition, sculpté par les Dieux eux-mêmes. Aucune imperfection. Tout est que métal poli et parfaitement brossé. Une armure attachée directement à la perversion. Chaque rune dansant dans une mélodie enchanteresse et envoutante. N’importe quel ennemi se voit alors scanné dans les moindres recoins. Nullement de point sont oublié et qu’importe les vices néfastes de mes adversaires, ils réapparaitront dans une lumière scintillante. Un halo de soleil aux teintes violettes surplombées d’un blanc marbre, semblable à la pureté d’un ange venant du ciel azur où ces êtres supérieurs habitent avec repos et tranquillité. La mort ne pourra atteindre le porteur de l’armure abyssale. Les âmes récoltées par le guerrier emporteront le pâle squelette ainsi que sa grande soif, alors étanchée par le slot d’ectoplasme. Prison d’éternité, l’armure aux finitions d’or sera la cage du combattant jusqu’à sa mort… Qu’importe le nombre d’années qui s’écoulera du sablier du temps, elle ne changera pas de propriétaire avant l’éteinte du soldat. Perversion, dépravation, délectation, péchés et bien d’autres actes ou bien pensée que ce parfait spadassin que sera l’armurier devrait être. La cuirasse n’est pas seulement une simple armure de métal poli. Non, cela est une manière de combattre, de vivre, d’être. La voie de la tendre luxure passe par cet acte. Porter cet ensemble de plaques métalliques. Ce bastion n’est que défense et magnificence.


Une beauté fanée… Par le temps et par le désert. Un cadavre sur cette étendu de gravier beige. Une dépouille déjà rongé par les nombreux charognards qui survolent le firmament bleuâtre qui habite les nombreux sièges de chérubins aux ailes de velours. Qui était cette dépravation morte ? Qu’importe. Seulement un piètre passant qui traversé d’un pas heureux le désert. Sa quête ne sera nullement accomplie. Pauvre inconnu tellement misérable. Un maigre oiseau noir vint, posant ses griffes contre la boite crânienne disloquée du déchu. La bouché cornée du volatile subtilisa le globe visqueux du défunt. D’un geste vif, il engloutie la vue de la personne. Puis, dans un battement d’aile, repartit comme si rien n’était. Une esquisse de sourire jailli d’un visage. Ce même visage observait depuis plusieurs heures l’être au repos éternel. Le vent du désert frappait avec violence cette face dotée de deux paires de pierres précieuses d’une couleur lilas. Les grains de sable, transporté par la brise de l’erg s’infiltraient dans les cheveux d’une pâle blancheur. D’un geste ample et rapide, une main gantée par un tissu noirâtre enlevaient ces intrus. Une statue de marbre dans un vaste espace vide. Un grondement se fit entendre, la sculpture marbré s’était mise à bouger d’un pas gracieux. Après une marche de quelques secondes, l’être mort rencontra l’être vivant. L’un, d’une disgracieuse beauté et l’autre d’une majesté absolue. La grandeur harmonieuse se baissa sur la décomposition puante. Dans une éclaboussure sanglante, la peau en mauvaise état se fit perforer en un seul point. Progressant avec une facilité déconcertante. Le cuir brun se leva sous l’effet de l’infime lame. Le liquide rougeâtre perla sur l’expression morte du décédé. Voilà… Un masque de chair putride et infâme. L’arme souillée disparu dans une poche arrière, alors que la protection récemment crée ce posa avec facilité contre le visage de la magnificence toute-puissante. Un fil ainsi qu’une aiguille vint closier le tout.

Une légende. Un conte rapporté par les humains pour se donner un peu d’espoir dans ce bas monde. Des histoires de mauvaise augurent, dans la mesure où de simples humains rencontrent des divinités dotées d’une puissance colossales et inimaginable. Leur messie les guident vers la voie de la liberté et de la légitimé. Priant la majeure partie du temps un pâle ectoplasme naquit d’esprits tordus ou bien, de simple jubilation d’être inférieure. Pauvre espoir vint. Effleurant du bout des doigts la médiocrité de leur acte tellement puérile. Seulement le savoir est le pouvoir. La culture de la personne ouvre des horizons exceptionnels vers des terres encore inconnues pour l’homme. Dépensant de loin les rêves idiots de ces pauvres jouets des Dieux. Leur fait d’attendre leur être suprême dans un bien-être dont l’étendue est extrêmement importante n’est que blafarde et fausse perception de l’esprit. Le Créateur de toute chose ne peut regarder que ses élus avec concupisce. L’argile imparfaite qu’est l’homme doit connaitre le puzzle des évènements avant que ces dernières ne se réalisent dans une sanglante épopée de rage et de ténèbres saturées des rêves brisés des hommes. Le seul être suprême qui peut seulement être présent sur cette pauvre planète n’est qu’une Déesse. Rien que le parlement de son prénom provoque une jouissance à son apothéose, libérant un cri de plaisir à ses décibels les plus aigu. Cette magnificence vivante n’est la création même du monde. Nous créant seulement pour son plaisir indéfinissable. Mais, sur ce pâle bout de l’univers certaines personnes sont nées pour servir la walkyrie luisante de beauté basée sur un trône parfait et magnifique.

La soif… La perversion… Deux exquis sentiments qui peuvent s’unir pour former un magnifique et indomptable besoin d’une perversité affolante. Je regardais l’un des murs crasseux de la cellule sans dire un mot, sans aucune pensée. Juste un regard. Un simple regard. Une odeur répugnante était en moi. Peut-être dû à la peau du piètre cafard qu’est sur ma face. Une lumière vive aveugla alors mes prunelles d’une couleur prune. Une ombre, un contact physique, une douleur et puis plus rien. Plus aucune douleur, mais surtout, plus aucune ombre. Le temps passa, une heure puis deux et enfin trois. Un nouveau halo arriva et l’ombre ce transforma en une matière physique. Du haut de mes vingt ans, j’observais la Grande Ennemie. Un sourire radieux s’infiltra en ma bouche, je me leva et l’enlaça avec tendresse. Mordillant avec délicatesse le lobe de l’oreille de cette merveilleuse créature, mes mains parcoururent ses hanches, puis nous nous séparâmes. Sans un mot. Et, je me posa à nouveau contre le sol sale de la cage. Chaque rencontre était comme cela, avec le temps c’était une habitude, comme un bonjour ou bien une poignée de main. Le reste n’est pas tout public… Mon envie, ma raison de vivre, ma parfaite, ma divinité… Cette Déesse créée artificiellement m’annonça une chose qui me fit hausser un sourcil. Une armure dont la défense était imparable, tellement parfaite qu’un humain normal ne pouvait la porter. Je saurais ce porteur… La seule est unique matière vivante à pouvoir enfin porter cette fameuse armure… Je devais partir à sa recherche ! Au diable les scientifiques et les batteries de tests insignifiants ! Qu’importe les différents obstacles qui s’interposeront entre cette orfèvre et moi !

Une rose parmi le désert, le vent l’emporte, à son gré. Ses douces pédales effleurant le sable dans une douceur sans limite. Certaines se détachant pour venir monter plus haut dans l’étendu bleuâtre qui contraste avec l’étendu orange de la Terre. Une tendre flaque rouge balayant les grains de sable avec délesté. Une main attrapa cette perle rosâtre. Les maigres épines se plantèrent telles des couteaux dans la peau gantée. La marche commença d’un pas gracieux, toujours cette fleur dans sa main gauche. Elle allait être en sa possession. Bientôt. Elle sera sa nouvelle cage. La protection qui sera implacable. Le métal vivant avide d’âmes fraiches et délicieuses. Oui, elle sera ma cage ! Ma protection implacable ! Mon métal vivant avide d’âmes fraiches et délicieuses ! La mort incarnée. Ma présence les mettra tous à terre d’un simple regard. Tous éblouis par ma beauté extraordinaire. Maintenant, je suis en route… Et je ne reviendrais pas avant d’avoir en ma possession l’armure qui m’est destiné ! Je braverais n’importe quelle montagne, je tuerais n’importe qui !



" C’est l’heure…Du jugement…. "


[-Suite prochain post-]




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