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Mission Rang B : Prise d'otage.

InvitéInvité
MessageSujet: Mission Rang B : Prise d'otage. Mission Rang B : Prise d'otage. Icon_minitimeMer 15 Juin 2011 - 11:08

Quelque part dans le désert.

Irritante, cette sensation de ne plus avoir pied sur quelque chose, pourtant simple, définie par l’instant présent. Je ne saurais dire dans quel autre moment mes sensations s’accentuent. L’envie de survivre, cette instinct basique, propre à l’homme qui a conditionner son évolution jusqu’au plus profond de son être, laissant une marque indélébile dans son âme. Bien qu’incroyablement présente dans notre vie, il n’y a que très peu de moment ou enfin elle éclate, laissant l’envie de vivre, de garder cette enveloppe corporel, c’est ainsi que je vois mon chaos, mon ordre, ma vie. Un simple désir, pour qu’enfin mon espoir se réalise, mon fantasme… Tout ce qui me raccroche a ces si stupides est égoïstes envies, un jour, je réalise parfaitement que je devrais m’en détacher, m’élever, pour voir au-delà des simples illusions que la société à créer autour de moi. Oui je le sais parfaitement, pour le moment, je sais que je ne suis guère prêt, mon esprit, grandissant, de manière exponentielle à l’intérieur de mon corps, m’accable, me pèse, mais un jour, tout ceci ne sera plus est ce qui as été n’aura plus aucune importance. C’est en cet instant, voyant la lame arriver au niveau de la gorge de l’élève que je me rendis compte de combien le temps avait une signification propre. Selon le moment, nous pouvons le voir défilés rapidement, ou lentement, mais le plus souvent quel que soit la manière, nous sommes victimes de ce flux qui nous renvois a notre propre faiblesse, à nos propres tourments. Mes yeux s’écarquillèrent, mon corps engourdis ne semblant guère vouloir m’obéir, mon enveloppe charnel, cette chose si faible, je ne pus qu’à ce moment haïr ma propre faiblesse. Lacérant mon âme, hurlant dans mes oreilles, je sentis une goutte de sueur perler le long de ma tempe, à quoi bon ? Vaincre le temps est impossible, vaincre le présent tout autant, esclave de ma condition je ne pouvais empêcher ce qui devait se produire.

Mission Rang B : Prise d'otage. Iui10

A moins que le présent ne soit qu’une notion, une envie, une signification rapide, incomplète de ce que représente le changement perpétuelle. Nous ne pouvons agir sur l’écoulement du temps, mais nous pouvons influencer les changements, les évolutions du monde que nous peuplons. Depuis que la terre est terre, ce sont les Hommes qui n’ont cessé de créer un nouveau visage, recouvrant l’ancien, ainsi de suite jusqu’à ce que tous oublies a quoi ressemblait la première facette de notre monde. En pensant cela, je sentis mon corps se redresser, l’impuissance n’est elle aussi qu’une vulgaire notion, blafarde, pour que l’impuissance est une réel signification, la puissance devrait exister, ce qui n’est pas le cas. Puissance, impuissance, tout cela découle de notre propre manière de voir le monde, un monde qui n’est guère plus réel que l’intensité avec laquelle nous nous définissons. Réalisant que tout ce qu’y m’effrayait n’était en fait que ce qui avait toujours effrayés les consciences populaires. Mon monde, le nôtre, en voyant au-delà de cette notion d’appartenance, nous pouvions certainement découvrir quelque chose qui nous permettrait de nous considérer autrement. Encourager par ma réflexion interne, je me rendis compte que lorsque je revins dans cette espace, dans ce moment que je voyais comme présent, presque aucune secondes ne s’étaient écoulés. Bien que perplexe, je compris que je venais de découvrir une facette importante de mon esprit, cependant je ne devais pas me laisser aller.

Mon corps se tendit, comme par réflexe, je détournai mon instinct de survie, pour le faire passer dans un profond sentiment de protection. Mon corps se mouvait seul, je voyais la scène d’une manière externe, comme si j’étais omniscient sur ce champs de bataille, bien que complétement perdu par cette sensation nouvelle, je me décidai de mettre toutes les chances de mon côtés. Je sentis mon esprit se faire aspirer par mon corps, me retrouver de nouveau compresser dans ce corps, le mien. Celui qui me paraissait si faible il n’y avait que quelques secondes, me parut cette fois ci bien diffèrent du moment où je l’avais quitté. Le corps est une entrave, nécessaire à l’épanouissement de l’esprit, l’âme conduisant efficacement les informations des deux parties de l’être. Un tout qui permettait une évolution, une élévation plutôt. Je me retrouvai envahis par une sensation étrange, je m’était vu me déplacer sans pour autant en donner l’ordre, en regagnant mon enveloppe, je m’attendais à hésiter, tout du moins être déroutés par tout ceci, pourtant ce ne fut pas le cas. Mes mouvements furent rapides, précis, ma main droite se porta rapidement sur les bandes qui enroulaient mon poignet gauche, de sa base a la moitié de l’avant-bras. Une forme noire se dessina dessus au contact de deux de mes doigts.

Mission Rang B : Prise d'otage. Rt10

Une légère fumée en sortit au moment où l’arme apparue dans mon autre main, il s’agissait d’un kunai, l’arme préféré des ninjas. La faisant virevolté rapidement entre mes doigts, je finis par l’empoigné, ce qui me paraissait impossible ne l’était plus, en effet un bruit de métal s’entrechoquant me tira de ma transe. La fluidité du moment me paraissait irréaliste, pourtant tout ceci s’était produit, mes sourcils se froncèrent, observant la silhouette qui se trouvait devant moi. La lame que tenais l’homme ne faisait guère plus de trente à quarante centimètre, le bras de ce dernier forçait pour parer ma garde, mais ma force m’était revenue, je me sentais vivant, présent, à l’intérieur de moi mais également à l’extérieur, je ne pouvais décrire cette sensation. J’étais serein, la plénitude, m’avait permis de réaliser qu’au final l’important était ce que l’on décidait de devoir faire. Derrière moi, un cri se dressa, l’élève réalisait seulement qu’elle était sauvée, sans doute voyait-elle déjà sa mort arriver. C’était une enfant, douze, treize ans, ces cheveux se tordaient en une tignasse brune tendu vers l’arrière par un élastique, elle portait un short, des sandales bleues, son haut était un bout de tissu blanc qui recouvrait son buste, laissant simplement apparaître le bas de son ventre. Ces bras étaient nus, seul des gants de ninjas en cuirs terminaient la tenue vestimentaire de la Genin. Ces yeux observaient le Jounin qui avait plongé devant elle pour la tirer de là. Incrédule, elle observa l’endroit où le ninja se trouvait quelques secondes auparavant. Elle recula, fit quelques pas, puis trébucha en arrière sur une racine qui sortait du sol, mon adversaire en profita pour cesser d’un seul coup la poussée qu’il exerçait sur moi, stoppant la mienne pour ne pas être déstabilisé, au bon moment, je pus voir son corps se fondre sur ma droite, fonçant arme en avant vers la jeune fille qui se mit à hurlée.

Ma main attrapa rapidement le col de l’homme qui se débâtit, mais d’un mouvement rapide je l’élançai vers un mur à moitié détruit, une gerbe de sang sortit de sa bouche se fichant au sol devant moi. Mes yeux observèrent ce sang, puis presque automatiquement se stoppèrent sur deux silhouettes, recouvertes de sang, atrocement mutilés. Elles étaient placées près d’un renfoncement, un mur remontant dans une sorte de dôme. Où avait poussés tant bien que mal une sorte de racine qui avait percé le mur en diffèrent endroit, pour en ressortir au-dessus et se liés dans une spirale étourdissante. En observant les deux jeunes, je me rendis compte qu’ils n’étaient presque plus reconnaissable, je pus entendre les gémissements de leurs coéquipière encore en vie derrière moi, les larmes montaient, elle voyait sa mort arriver, repartir, puis revenir, ces nerfs ne tiendraient plus très longtemps. L’homme, ou du moins ce substitut quelconque sans honneur, se releva lentement en riant. Son profond mépris vis-à-vis de ceux à qui il avait pris la vie me dégoutait, ce genre de comportement n’était pas digne des idées qu’il était censé défendre. Devant moi, je ne voyais pas un homme, mais un monstre, hideux, antipathique, ayant pris les traits de mon espèce. Mon cœur s’accéléra, je pus sentir mon sang parcourir mes veines plus rapidement, l’adrénaline arrivait dans mon corps, il entama une charge sur moi, alors que ces pieds s’enfonçaient dans le sol sableux des ruines environnantes, je me préparai à le recevoir.

Je me sentis de nouveau aspirer, dans ce confins, tout autour de moi se troubla, ne devint qu’une simple distorsion. Je fus obligé de fermer les yeux, je voulu crier mais aucun son ne pouvait sortir, je me retrouvai comme dans une sorte d’apnée, une profond immersion sans avoir pu prendre la moindre réserve d’air. Mes paupières ne voulaient se rouvrir, ma tête était dans un étau, la douleur était insupportable, puis finalement elle s’estompa. J’étais dans une salle sombre, sans air, un léger bip me tira de mon inertie. Bien qu’intrigué je ne pouvais m’éveiller. Encore un bip. Puis un autre. Bon sang, encore un. Je sentis ma main droite se lever toute seul, puis s’écraser sur une surface dur, mes yeux s’ouvrir, les bips n’en finissaient plus. Je tâtai rapidement ce qui était sur ma droite, puis mes doigts entourèrent une sorte de boite, qui tapèrent dessus comme par réflexe. Mes jambes retrouvèrent leurs capacités de mouvements, me balançant immédiatement sur ma droite, je pus sentir une autre surface sous la plante de mes pieds, mes mains se dirigèrent vers mon visage, le recouvrant, je finis par me redresser pour me retrouver assis. Mes yeux se rouvrirent, se froncèrent, happé par une lumière vive, c’était déjà le matin.


Village de Suna, habitat d’Hisoka.

Les yeux du Jounin étaient engourdis par ce réveil brutal, il les frottas pour les forcés à se réveiller pendant plusieurs minutes, parcourant de long en large la pièce dans laquelle il vivait, il pouvait s’y orienter les yeux fermés à présent. Baillant à n’ en plus finir, il arriva vers le frigidaire d’où il en tira une bouteille pleine d’un liquide blanc, la vidant de moitié, il la rangea puis se dirigea vers sa fenêtre. Observant par celle-ci, il pouvait voir en contre-bas la scène de la vie se jouer devant ses yeux, la rue était pleine de passant, des cris se faisaient entendre au loin, les marchands tentaient de vendre leurs marchandises, les enfants s’amusaient dehors, les adultes parlaient plus ou moins fort. Le théâtre de la ville, un vacarme insupportable au début, lorsque le jeune homme était arrivé ici il y avait plusieurs années de cela il avait eu énormément de mal à s’acclimater a tout ce bruit. Il se souvenait avoir eu plusieurs fois des maux de tête implacable. Mais avec le temps tout ceci s’était amenuiser, ce brouhaha devint pour lui commun, presque nécessaire à son réveil, a ses journées. Après tout, les journées étaient certes très agités ici, mais les nuits étaient d’un calme, c’est en savourant un silence désirés toute la journée que celui-ci devient un véritable silence. Sa main droite se leva pour se poser sur son front, tirant ses cheveux en arrières, il recula de la fenêtre, puis se dirigea vers le monticule de vêtement qui se trouvait posé sur une chaise. Les habits cachant presque totalement la surface sur laquelle ils étaient posés. Empoignant, un t-shirt blanc, rembourrer de lanière de cuir pour protéger le buste des coups, il mit ensuite son pantalon, ses sandales, sa sacoche en bas de son dos, au niveau de son fessier, puis enfilas ses mitaines recouvert d’une légère plaque de métal sur le dessus. Une fois prêt, il se retourna, observa son appartement, puis sortit de là.

L’odeur qui enrobait Suna a cette heure-ci était sucrée, chose plutôt rare, les narines d’Hisoka reniflèrent deux fois, tentant de reconnaître l’odeur, une fois fait, un sourire s’accentua sur son visage. Le jeune homme descendit en petite foulée les escaliers qui menaient chez lui, puis sauta les deux dernières marches. Se tournant sur sa droite, il aperçus, un peu plus loin, dans le croisement de la rue, un petit chariot, rouge, avec un marchand qui contrairement aux autres ne criaient nullement. Les clients afférant tout de même autour de son échoppe mobile. Il n’y avait aucune surprise à cela, cet homme faisait les meilleures gourmandises du pays, il parcourait le désert, une fois par mois venait se ravitailler ici est faire son pain en vendant aux habitants du village ces délicieuses sucreries. Il se targuait de posséder plus de cent recettes qu’il pouvait réaliser en quelques minutes à peine. La queue devant lui était assez impressionnante, les yeux du Jounin regardèrent sur la droite, puis sur la gauche, il pouvait bien s’accorder ce petit plaisir. Sa main passa dans sa sacoche, puis en tira un portefeuille, il observa combien d’argent il disposait, puis en tira deux billets avec un air satisfait tout en s’avançant vers la foule. Se plaçant à la fin de la queue, il se mit à patienter, passant le temps en tentant de voir pour combien de minutes il en aurait avant d’être servit. Dix minutes, quinze tous au plus, mais l’attente en valait le coup. Passant sa langue sur ses lèvres, il ne put s’empêcher de se dire que cette journée commençait très bien.

Non loin de là, dans le désert.

Un petit groupe s’avançait, courant à travers le désert, il était composé de quatre personnes, un homme plus âgé que les autres, portant la veste caractéristique des Jounin, ces yeux sombres observaient tout autour de lui, comme un animal paniqué. Derrière lui se trouvait trois jeunes personnes, deux garçons, une fille. Cette dernière, la petite brune était légèrement en retrait, comme plongée dans ces pensées. Les deux autres étaient devant elle, rigolant a hautes voix, ils se charriaient, mais leurs boutades prouvaient une complicité entre les deux jeunes gens. Le petit groupe revenait d’une mission de routine qu’ils avaient parfaitement réussis, cela faisait quelques heures qu’ils étaient partit du village, leur retour ne devait pas se passer avant le début de la soirée, visiblement la mission avait été plus rapide et facile que prévue. Cependant contre toute attente, alors que le village se profilait devants leurs yeux, le Jounin leur fit signe de les suivre, prétextant une autre mission importante lié avec leurs dernières. Les deux garçons semblèrent très enjoués de pouvoir de nouveau partir en mission, clamant haut est fort qu’ils allaient se donner à fond. La jeune fille quand a elle était plus réservée, observant la scène, tout en lorgnant du coin de l’œil sur le village du Sable devant lequel ils passaient. Elle soupira, semblant impatiente de retrouvée son village. Ne semblant guère à l’aise avec les trois autres personnes de son équipe. Elle soupira, puis accéléra le pas en se rendant compte qu’elle avait ralentie sans le savoir devant le village. Lorsqu’elle arriva au niveau de ses deux autres compagnons, elle put entendre une bribe de conversation entre eux, leurs Sensei était bien plus loin, plusieurs mètres, en parlant à voix basse ils étaient sur qu’il ne pouvait les entendre. Bien qu’elle ne s’intéresse guère à ce que les deux autres disaient en général, cette fois ci elle fut attirée par leurs échanges. Ils parlaient visiblement de leurs Maître. Parlants à voix basses, presque dans un murmure, les deux enfants cachaient leurs bouches avec leurs mains pour parler
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Mission Rang B : Prise d'otage. Rtrr10

" Tu ne trouves pas que Kenshi-Sensei est bizarre ces derniers temps ? Il ne parle presque plus avec nous. "

" Ouais j’ai vu ça, la dernière fois je lui ais posés une question, c’est tout juste si il ne m’a pas botté l’arrière train ! "

" Ahah, rien de surprenant, j’aurais fait pareil que lui ! "

Après un bref échange, les deux enfants reprirent leurs boutades, celui qui venait de se faire charrier lança un coup de poing dans l’épaule de son ami qui sous l’impact du coup ralentit arrivant au niveau de la jeune fille, se tenant l’épaule sous la douleur, il regarda son compagnon en criant qu’il y avait été fort sur ce coup-là. Ne répondant pas, l’autre se contenta de pousser un rire accentué montrant à quel point il s’en moquait. Le bras nu du jeune garçon était rouge, recouvrant la marque de sa main, il grimaçait sous la douleur. Bien qu’elle ne semblait pas très proche d’eux, la fille du groupe s’inquiéta de son état. Surpris son coéquipier, la regarda en lui souriant, tentant de la rassurée, il semblait tenter de la séduire. Elle le comprit bien vite lorsqu’il fit allusion au fait qu’elle pourrait venir le soigné en rentrant de mission, le visage de la jeune femme s’empourpra laissant tout le loisir au jeune homme de rire de sa timidité. En une seul impulsion, le garçon arriva de nouveau au niveau de son homologue, lui racontant ce qui venait de se passer les deux enfants se mirent a rirent en lorgnant sur la fille. Fronçant les sourcils, elle accéléra le pas, pour arriver à portée, puis remis le sujet que les deux autres avaient entamés tout à l’heure sur le tapis. Elle soupira, puis elle demanda, bien que connaissant la réponse, si ils trouvaient leurs maître bizarre, feintant de n’avoir guère entendu leurs discussions. Les deux garçons lui répondirent que oui bien qu’ignorant pourquoi. Faisant un signe de visage en soupirant, elle observa les deux autres tours à tours. Elle semblait en savoir un peu plus qu’eux sur leur maître, ce qui éveilla la curiosité des deux enfants qui se tournèrent vers elle.

" Alors vous ne savez pas pour Sensei ? "

Village de Suna.

" Est voici pour toi Hisoka ! "

" Merci bien Kitsu, c’est toujours un plaisir, j’espère te revoir bientôt mon ami. "

Un léger échange entre les deux hommes qui semblaient se connaître, en effet le ninja allait, à chaque passage du marchand lui acheter quelque chose, ce depuis qu’il était arrivé ici, depuis le temps, il était devenu une sorte de client privilégié. Il prit la baguette sur laquelle étaient plantées plusieurs sortes de boulettes de différentes couleurs, une légère fumée s’échappait de ses sucreries. Satisfait, il arpenta les rues en prenant son temps, dégustant son met lentement. Bouchée par bouchée, il prit tout de même la peine de demander à un passant l’heure qu’il était, ce dernier lui répondit qu’il se faisait bientôt dans les huit heures. Les yeux d’Hisoka s’ouvrirent en grand, il était en retard, normalement il devait arriver une heure plus tôt à la tour. Du coin de l’œil il observa la tour au loin, puis sa friandise, haussant les épaules, il entama une marche légèrement plus rapide vers le lieu de rendez-vous tout en profitant de son délicieux petit déjeuner.

Au bout de quelques minutes, il arriva devant la tour, il en était à la dernière boulette, il la goba, puis jeta le pic dans une poubelle, se tapant les mains l’une contre l’autre, il s’avança finalement. Terminant de mâcher ce qu’il avait dans la bouche, il se présenta devant la secrétaire, elle le regarda d’un air dépité. Puis elle lui tendit un dossier rouge, observant le tas de feuilles entouré d’une pochette cartonné, le ninja prit un air surpris tout en avalant. Il demanda ce que c’était, la femme ne prit pas la peine de lui répondre, désignant simplement une personne derrière Hisoka. Ce dernier se retourna, jaugea l’homme, c’était un petit vieux, assez rabougris, il l’avait déjà vu, c’était un ninja, cependant il ne combattait plus, il était simplement chargé de surveillés les jeunes, tout du moins c’était ce qu’on disait, il était simplement là car il n’avait rien d’autre à faire. S’avançant vers lui en tenant le dossier dans sa main gauche, Hisoka le salua respectueusement, le vieil homme en fit de même puis se présenta. Il se nommait Kinra Soutetsu, il était chargé de garder un œil ouvert sur les éléments à risques du village. Faisant un signe de sa main squelettique vers le dossier que tenais son jeune interlocuteur, le jounin porta son attention sur les feuilles, d’un air calme. Feuilletant rapidement, cela concernait un Jounin lambda. Aucun fait d’arme exceptionnel, promus chuunin à quinze ans, jounin a vingt-cinq, il stagna pendant quelques années à l’académie en tant que professeur, puis finalement après tout ceci, il devint Sensei de sa propre équipe. Depuis il avait déjà formé quatre équipes, celle qui se trouvait sous sa charge actuellement était la cinquième. Il était à présent âge de la quarantaine passé. Une sorte de cercle représentait ces forces est faiblesses. Il estima rapidement qu’il n’était guère un génie, de basiques compétences en ninjutsu, aucune en genjutsu, un taijutsu plus que normal. Il n’était guère le ninja parfait. Fermant le dossier après avoir lu les éléments importants, le jeune homme reporta son attention sur son Sempaï, qui lui demanda de rouvrir à la dernière page.

Légèrement agacé par ce jeu, Hisoka rouvrit de nouveau ce qu’il tenait dans ses mains, se reporta à la dernière page, puis lu attentivement ce qui attirait tellement le vieil homme. Les yeux du Jounin s’écarquillèrent alors qu’il lisait quelques lignes, terminant rapidement de lire le rapport qu’il avait sous les yeux, il referma finalement une fois pour toutes ce fichu dossier, puis resta quelques secondes plongés dans ses pensées. Rangeant ce qu’il venait d’apprendre sur ce ninja. Il comprenait mieux en quoi son cas attirait l’attention toute particulière des hauts gradés du village. Frottant son menton avec sa main droite, une fois qu’il eut finit de ranger correctement le flot d’information, il observa Kinra, qui venait de faire quelques pas sur sa droite, sa canne l’aidant à marcher, très lentement, pour une foulée d’Hisoka, le vieil homme devait en faire plus de cinq. En voyant cela le jeune homme ralentit, déposa le dossier à la secrétaire qui lui avait donné un peu plus tôt, puis retrouva le vieillard qui était en dehors de la tour du Kazekage. Il se stoppa sous le portillon, ces mains tremblantes tout en tenant le morceau de bois qui lui permettait de tenir debout. Il soupira, puis se tourna vers le jeune homme qui venait de s’arrêter juste à côté de lui.


" Les gardes des portes, ont vu son équipe passer devant le village, se dirigeant vers l’ouest. Malheureusement, la mission qu’ils avaient reçue se trouvait à l’est, qui plus est au vu de l’heure à laquelle ils sont passés, nous pouvons supposer qu’ils l’ont déjà terminé. "

" Les informations sont ce quels sont, cependant tout ceci est hypothétique, Kinra-Sempaï. Pouvons-nous vraiment envoyés une escouade d’Anbu juste pour cela ? "

" Non, bien sûr que non. Cependant nous pouvons vous envoyés pour enquêter vous. Nous n’avons aucune idée de ce qu’ils ont bien pus allez faire dans cette direction. Peut-être est-ce juste un entraînement quelconque. Quoi qu’il en soit, la peur m’assaille mon petit. Vous m'accorderiez une grande faveur en vous acquittant de cette mission. "

Soupirant, Hisoka observa le vieil homme, il semblait véritablement inquiet pour la sécurité de ces petits, pourtant tout ceci n’était que des hypothèses sur un comportement qui ne se produirait peut être jamais. Cependant il était vrai que le risque, même hypothétique était à prendre en compte, le vieil homme revint a la charge, lui demandant d’aller enquêter sur lui, allez parler à ces proches, se renseigner est si vraiment le jounin trouvait quelque chose alors partir à sa recherche le plus vite possible. Sinon, si tout ceci n’était que des fabulations d’un vieillard en manque d’action, il lui demanda de l’excuser d’avance. La mine d’Hisoka se détendit un peu, il ne pouvait en vouloir à un homme qui pensait à la sécurité de la jeunesse du sable. Il fit un signe de tête qui sembla soulager milles fois Kinra. Joignant ces mains l’une contre l’autre, le vieil homme sembla prier pour tous les acteurs de cette pièce. Croisant ses bras au niveau de son torse, le jeune homme fit quelques pas, descendant les escaliers, puis se retourna, demandant, où habitait cet homme, où il pourrait trouver ces amis, ces connaissances. Il reçut une réponse, net, précise. Dans le quartier sud, il y habitait depuis tout petit, tout le monde le connaissait là-bas. Acquiesçant, Hisoka s’apprêta à partir, mais avant de prendre son impulsion se retourna une dernière fois. Ses yeux sombres croisèrent ceux du vieil homme qui semblait attendre la question qui allait suivre, la peur au ventre.

" Si il s’avère qu’il est en effet dangereux, quels sont les ordres ? "

Le vieil homme avala sa salive bruyamment, visiblement il n’avait plus l’habitude de donner de tel ordres, un long silence s’installa, les bruits autour des deux protagonistes semblèrent s’estomper, laissant la gravité de la situation prendre la pleine ampleur de ce qui devait l’être. Les yeux du vieil homme fuirent ceux de son cadet pendant quelques secondes, sur la gauche de ce dernier, un groupe d’enfant jouant au ninja sortit d’une rue, avant de s’engouffrer dans une autre. Cette vision sembla lui redonner de la force, replongeant ces yeux dans ceux d’Hisoka, il fit un signe de tête avec un air grave, puis articula quelques mots.

Mission Rang B : Prise d'otage. Rtr10

" Tuez-le. "

Acquiesçant, le jeune homme, se retourna, puis prit une impulsion sur le sol, la seconde d’après, du sable lévitant à l’endroit où il se trouvait le remplaçait. Un peu plus loin on pouvait entendre des bruits de pas sur les toits des maisons de Suna. Les yeux du Jounin observaient autour de lui, se remémorant son entrevue avec Kinra, il soupira, encore un se dit-il. Alors que ses pas l’emmenaient vers le quartier Sud de Suna.

A suivre...


Dernière édition par Hisoka Satori le Dim 17 Juil 2011 - 19:19, édité 1 fois
InvitéInvité
MessageSujet: Re: Mission Rang B : Prise d'otage. Mission Rang B : Prise d'otage. Icon_minitimeJeu 30 Juin 2011 - 14:37

Tout en se dirigeant vers le quartier Sud, Hisoka ne pouvait s’empêcher de penser à tout ce qu’il avait lu dans ce fichu dossier, il ne savait pas vraiment à quoi s’attendre pour cette mission, il devait enquêter sur un homme, cependant si il projetait de kidnapper ces élèves, voire pire, il ne l’aurait certainement pas crié sur tous les toits. Dans la même optique, demander à ces voisins si ils l’avaient trouvés bizarre ces derniers temps ne l’aiderait pas du tout. Après ce qu’il avait vécu, il n’y avait aucune chance qu’il soit resté le même. Il savait d’or est déjà en sautant de toit en toit, qu’il n’aurait rien de véritablement pertinent, cependant le risque était bien réel. Ne préférant juger de ce qu’il était capable ou non de faire, le ninja resta sur une position neutre, il était tout autant possible qu’il ne fasse rien de mal, comme qu’il fasse une chose atroce. Le doute cependant était bien présent, rien que celui-ci justifiait pleinement ce qu’Hisoka s’apprêtait à faire. Il devait enquêter ? Très bien, aucun problème il le ferait ! Arrivant au niveau du quartier, il se stoppa sur un toit, regardant de là où il était s’il ne trouvait pas une meilleure position pour observer. Il remarqua un édifice fait de roche sombre, s’élevant plusieurs mètres au-dessus des plus imposants bâtiments du quartier. Il semblait s’agir d’un bâtiment administratif quelconque, cela ferait l’affaire. D’un bond précis, le ninja arriva sur la façade, concentrant son chakra dans ses pieds, il n’eut aucun mal à escalader en quelques secondes a peines la muraille de terre, se redressant, il stoppa l’afflux de chakra, puis s’approcha du bord, fléchissant ses jambes pour avoir une meilleur vue.

Mission Rang B : Prise d'otage. Yy11

A présent accroupis, il observait chaque personnes de ce quartier, il ne mettait pas souvent les pieds ici, il n’y avait que très peu de choses intéressante, aucun marchand, où sinon aucun qui proposait des marchandises que d’autres ne vendaient. Les rues étaient étroites, les habitants, du moins les quelques âmes qui se mouvaient en contre bas étaient tous normaux. Il remarqua cependant bon nombre de ninjas, cela n’était pas si étonnant que cela a vrai dire. C’était un quartier reculé, ici aucun cris de marchand, aucun brouhaha le matin, juste des habitations, pour ceux voulant un peu de calme c’était un véritable paradis de mutisme. Les shinobis, généralement, en revenant de mission pensent tous à se reposer, dormir, se changer les idées, le fait que beaucoup aient élus domiciles ici était normal. Presque anodin. Fronçant les sourcils, il aperçut la maison de sa cible un peu plus loin en contre bas, un avant toit sommaire protégeait la porte des rayons de soleil. Il vit une silhouette s’avancer vers cet endroit, de là où il était-il n’avait pas la capacité de se rendre compte de qui il s’agissait. Les reflets dansant autour de lui produisaient une couleur ocre significative, au loin, il pouvait voir l’immensité des mers de sables qui s’étendaient à perte de vue. Un spectacle impressionnant, qu’il n’avait jamais réalisé, n’aimant guère fixer le désert, cela lui rappelant beaucoup trop de choses qu’il avait tenté d’oublier. Ses yeux se fermèrent légèrement, il inspira longuement, remplissant son être des odeurs caractéristiques de cette ville, l’odeur du sable, le soleil frappant sa peau, tout ceci était des sensations qu’il semblait avoir occulté avec le temps. Rouvrant les yeux, sa main se posa sur son genou, puis tout en se redressant, il ne pus réprimer un soupire, cette chose qui l’envahissait, puissante, tenace, ce rite ancestral qu’il tentait de refouler était en train d’avoir raison du reste.

Il désirait plus que tout le comprendre, mais la compréhension menait a bien des chemins, diffèrent de celui que l’on arpente dans le présent qui devient immédiatement passé. Sensation étrange, paradoxale de se sentir tiraillé entre l’avenir, le passé, le présent qui n’existe pas, tout en sachant que chaque décision prise changera radicalement l’éventail immense de possibilités futur. Un jeu de cartes, où le simple mouvement, la simple inspiration dans la ligne du temps pouvait parfaitement la rompre, puis relancer une toute nouvelle continuité qui sera elle-même bouleversé par un geste mineur d’une toute autre personne. Une gigantesque toile, en mouvement continuelle, tournant sur elle-même, dans un sens puis dans l’autre, où ceux qui sont accrochés dessus ne peuvent qu’être balayé par ces différents changement. Peut-être que celui capable de prédire les diverses vacillation, de se placer convenablement pour ne pas tomber, était celui qui aurait une chance de créer une ligne tel qu’il l’avait décidé. Mais maîtriser les changements, les possibilités relevait du divin, de l’essence qui ne composait nullement notre monde, une sorte d’insulte prophétique immonde est abjecte qui ternissait elle-même la grandeur de toutes croyances. Et quand bien même un tel être existait vraiment, comment pourrait-il savoir que la ligne du temps qu’il aurait créé découlait bel est bien de sa volonté et non pas des répercussions d’une toute autre personne ? La seul manière de maîtriser tout ceci, serait d’être un tout, d’être la création elle-même, une unité infernal, car tyrannique, ne laissant aucun libre arbitre a l’humanité. Qui sait, peut-être était-ce le prix à payer pour un chemin diffèrent ? Les paroles de Moeko surgirent dans son esprit, « Il nous faut expérimenter la vie, c’est là notre plus grande force est notre plus grande faiblesse. ». L’intensité de ce dogme pouvait parfaitement convenir à cette situation espace-temps oblique. Bien que tellement vrai, cette citation était un paradoxe, en expérimentant, nous ne pouvons que créer d’autres chemins, intenable, découlant de nos erreurs, de nos choix judicieux, ou des conséquences adjacentes à notre vie elle-même. L’expérimentation laisse penser au multiples courants ascendant, qui créer indépendamment une volonté nouvelle, indélébile de faire mieux, une évolution en somme. Une seul vie ne serait ainsi guère suffisante pour arriver au résultat voulu, l’évolution, devrait se porter sur plusieurs lignées, où l’investigateur de cette envie devrait maîtriser les croyances, les désirs de tous ces descendants, de tous ces fidèles, ce même après sa mort. Une complexité d’une rareté incommensurable, car jamais dans l’histoire un seul être n’a eu l’incroyable désir, de monter un projet d’une tel envergure…

Changer la face du monde, sans satisfaire notre égoïsme, n’être qu’une pierre d’un édifice beaucoup plus grand, la première, celle qui sera par-là suite recouverte d’un nombre incalculable d’autre, jusqu’à tomber dans l’oubli le plus total, n’être que les fondations, là où aucune gloire, aucune décoration ne saurait se trouver. Etait-ce trop pour l’Homme ? Les yeux du Jounin se reportèrent sur la silhouette qui venait d’entrer dans l’appartement de sa cible. Il était temps de retomber dessus, sa réflexion n’avait duré que quelques secondes, pourtant elle semblait avoir duré une éternité pour lui, il était sorti en dehors du temps est de l’espace, là où aucune mesure n’était possible. Il devait agir, pourtant la vision de ce désert l’avait lancé sur un monologue intérieur impressionnant, qu’il trouvait d’un intérêt certain. Il se promit d’y revenir, comme si en accordant du temps a ses pensées, peut-être pourrait-il trouver une solution tangible, qu’il serait capable de concevoir, d’expliquer avec des mots, puis d’en faire partager le résultat avec d’autres. Un investigateur… Pourquoi pas. Puis ensuite, devenir la première pierre. Un sourire mélancolique se dessina sur son visage, les lignes qui se profilaient devant lui, étaient toutes sauf réjouissante, le prix à payer pour ce que l’humanité n’avait cessé de faire depuis la nuit de temps. Bientôt nous devrions tous le comprendre, la souffrance était à notre porte est beaucoup ne le voyaient nullement. Un beau gâchis.

La silhouette du Jounin se laissant tomber du toit, puis a quelques mètres du sol, pris une impulsion sur le mur du bâtiment qu’il dévalait, puis arriva dans un incroyable saut sur la façade de la maison qu’il guettait. Le chakra affluait dans ses pieds qui le maintenaient collé. Il s’approcha lentement en direction d’une fenêtre qui semblait entrouverte. Il passa un œil pour y voir, cependant il ne rencontra que plusieurs morceaux de tissu collés les uns aux autres qui servaient de rideaux. Un ingénieux système, un tissu, recouvert d’une sorte de tamis qui filtrait les grains de sable, eux même recouvert deux ou trois fois par la même répétition, ce qui permettait de laisser les fenêtres ouvertes, tout en empêchant le sable de se glisser dans l’appartement. Bien qu’il ne pouvait rien voir, il entendait parfaitement le bruit des pas dans la maison, au vue du rythme, de la consonance, il s’agissait certainement d’une femme, ou bien d’un enfant. Peut-être les deux à la fois dans une moindre mesure. Il entendit des bruits de tiroirs se tirer, puis se refermer, visiblement cette personne cherchait quelques choses de précis est quel qu’elle soit, elle savait que le Jounin ne serait pas chez lui à cette heure-ci. Plutôt étonnant, étant donné que sa balade avec ces élèves avaient été une surprise pour Suna tout entier, à moins que cette personne n’en sache plus… Lentement, il glissa sa main tirant le tissu qui l’empêchait de voir, sans bruit, il découvrit l’intérieur de la main par un léger orifice qu’il venait de créer. Le tout était sommaire, quelques meubles, une paillasse, même pas de lit, sur les murs on pouvait voir des endroits plus clair que d’autres, très certainement dû au fait qu’il y avait eu ici des tableaux d’accrochés. Il put enfin voir la personne à l’intérieur, Malgré la cape qui recouvrait tout son corps, on pouvait distinguer, des cheveux roux, descendant jusqu’en bas de son dos, la silhouette paraissait très féminine, une dague était pendue dans le bas de son dos dans un étui en cuir, elle était de profil, il put distinguer la blancheur éclatante de sa peau ainsi qu’une partie de son visage. Elle devait avoir trente, trente-cinq ans peut être, pas plus. Elle était occupée a fouillés dans les affaires de l’homme, silencieusement, le Jounin déploya tout son savoir-faire en furtivité, pour rentrer sans faire aucun bruit. En quelques secondes, il se retrouvait dans le dos de la jeune femme, à quelques mètres, il observa autour de lui, remarqua des armes posés sur une table basse, il s’approcha de celle-ci en fléchissant légèrement ses jambes, puis attrapa une dague, dont le manche était sculpté dans un bois d’une blancheur éclatante.

Il pesa l’arme dans sa main, puis s’approcha, en quelques secondes il se retrouvait derrière la femme, qui ne semblait s’être rendu compte de rien. Puis d’un geste brusque, son bras gauche l’attrapa par le cou, bloquant au passage le bras gauche de la femme, sa main droite, celle armée par la dague attrapa l’arme qui était en évidence dans le dos de sa cible, puis la jeta un peu plus loin, avant de placer la pointe de l’arme dans son dos, suffisamment fort pour qu’elle sente le danger de perdre la vie selon le bon vouloir de son attaquant, mais pas assez pour entailler sa peau. Refermant un peu plus l’étreinte qu’il avait sur elle, la femme ne put s’empêcher comme par réflexe de tenter de donner un peu d’espace entre le bras qui l’étranglais avec sa main droite, ce qui était peine perdue. D’un geste sec, il referma encore un peu plus, de sorte à ce qu’elle comprenne que c’était inutile, qu’elle devait se tenir tranquille, il maintint sa proie de cette manière quelques secondes, le temps qu’elle ne laisse tomber sa main droite le long de son corps. Signe qu’elle acceptait sa captivité. Elle tenta de parler, le son étouffé de sa voix ne permettant pas à Hisoka de comprendre quoi que ce soit, il décida de la relâcher légèrement. Elle reprit par la suite une profonde inspiration, consciente qu’au moindre geste elle serait nouveau soumise à cette étranglement. Elle put sentir le visage de l’homme se placer dans le creux de son visage, entre son épaule. Il lui murmura de ne rien tenter, qu’au premier mouvement il la tuerait sans hésiter. Ce qui était vrai, elle pouvait le sentir dans son intonation. Ces yeux étaient paniqués, cherchant une issue de secours, puis finalement elle accepta sa défaite, demandant à l’homme de la relâcher. Il lui rétorqua qu’il voulait savoir ce qu’elle faisait ici. Elle tenta un mensonge mal avisé en disant qu’elle vivait ici, ce qui produit une nouvelle étreinte du bras de l’homme sur le cou de la femme, elle tapota plusieurs fois avec sa main libre sur le bras d’Hisoka pour lui faire signe qu’elle était prête a coopéré. Il relâcha une seconde fois sa proie, la prévenant cependant qu’au prochain mensonge, il ne serait plus aussi tendre. Avec la proximité, il put entendre la femme avaler sa salive lentement, comprenant ce qu’elle risquait, alors que son corps ne ressentait plus que deux choses, le bras autour de son cou, ainsi que la lame dans son dos. Sa vie ne tenait qu’à un fil, elle en avait conscience est au-delà de la menace physique, l’homme avait instauré un climat qui la terrorisait en si peu de temps. Il était doué…


" Que voulez-vous ? "

" Comprendre, que faites-vous ici ? Ne me mentez pas, cette maison appartient à un Jounin de Suna. "

" Je…Je… "

" Ne feintez pas la peur avec moi. Quelqu’un qui pénètre ici, aujourd’hui même ne doit guère être étrangère au problème actuel de Kenshi-San. "

Les yeux de la femme s’écarquillèrent, ainsi il était au courant, il était donc inutile de continuer de tenter à s’en sortir en gardant le secret. Visiblement Kenshi était passé à l’acte, ce qui terrorisait la rouquine, le jounin pus le sentir, les muscles de cette dernière avait tremblés lorsqu’il avait fait mention au « problème ». Après une seconde, elle se laissa cette fois ci complétement aller, relâchant toute résistance, il comprit qu’elle ne serait plus un problème. Il jaugea encore pendant quelques secondes de la scène, puis après avoir analyser les divers gestes de la jeune femme depuis qu’il l’avait attraper, il relâcha son étreinte, ce qui sembla la surprendre, il décolla la pointe de sa dague de son dos, puis recula d’un pas, continuant tout de même de garder en joug avec son arme l’intruse qui était devant lui. Elle mit plusieurs secondes avant de se retourner, ces yeux encore écarquillés par le fait d’être libre, elle put alors observer son agresseur. Elle sembla surprise au début de voir un homme aussi jeune ayant réussi à la prendre par surprise, cependant elle devina aisément qu’il était un haut gradé de Suna pour s’occuper de cette affaire. Elle passa ces deux mains sur son buste, les croisant comme pour prier. Ce qui fit hausser un sourcil a son interlocuteur. Elle le remarqua, puis laissa tomber ces bras le long de son corps, elle observa encore un peu l’homme, puis voyant qu’il avait fini d’en faire de même, se retourna de moitié, attrapant une pile de document, les tendant avec sa main droite a Hisoka. Il jugea l’approche rapidement, puis cessa de pointé son arme vers la jeune femme, la glissant dans la ceinture qui entourait sa taille. Il approcha puis pris le dossier que lui tendait la femme. Tout en le parcourant, il observa avec surprise la femme parler ouvertement.

" Je me nomme Museshi, je suis la sœur de Kenshi. Depuis la mort de sa femme je n’ai presque plus eu de nouvelles, à chaque fois que je venais le voir il me paraissait se renfermer encore un peu plus, cela m’a inquiéter de plus en plus, jusqu’à devenir un poison pour moi. Je crains qu’il ne tente quelque chose d’horrible. "

Hisoka releva un œil vers elle, le dossier qu’elle venait de lui donner, contenait d’avantage d’indication sur ce qu’il s’était passé il y avait plusieurs mois que celui qu’il avait eu en début de mission. Il était tellement complet, mais plutôt rudimentaire, il devinait aisément que c’était Kenshi lui-même qui avait rassemblé les données. Malgré les nouveaux détails qu’il releva rapidement parmi les feuilles, il n’apprit rien de pertinent qui lui aurait permis de croire que l’homme était capable de passer à l’acte. Soudain, ses yeux s’écarquillèrent, il avait eu une idée, revenant au début du dossier, alors que la sœur de l’homme restait immobile, observant le Jounin en silence. Elle semblait plutôt impressionner par le calme de cette homme, elle se demandait en plus pourquoi l’avait-il relâché, elle aurait très bien pu être dangereuse, il semblait prudent est réfléchit, pourquoi avoir pris un tel danger ? Il arriva au début du dossier, ses yeux observaient la première page, c’était un papier journal, découper, à la main, coller sur une autre feuille blanche, il lut rapidement les détails qu’il avait déjà mémorisé, cherchant quelque chose de bien précis. Une chose à laquelle il s’en voulait de ne pas y avoir pensé plus tôt. Lorsqu’il la trouva, il soupira, observant l’intégralité de la feuille pendant quelques secondes encore, puis le referma en le rendant à la rouquine qui cessa de l’observer, son visage s’empourprant lorsqu’elle se rendit compte qu’elle le fixait depuis trop longtemps.

" C’était il y a un an jour pour jour, c’est pour cela que vous pensez qu’il serait capable de tuer ces élèves. "


Mission Rang B : Prise d'otage. Y10

La jeune femme, surprise du raisonnement plus que juste de l’homme, ne prit guère la peine de répondre, hochant simplement la tête, cela faisait un an jour pour jour que la femme de son frère, avait trouvé la mort lors d’une mission. Elle est son équipe devait parcourir un territoire ennemi, en quête d’information, la mission s’était parfaitement déroulé, cependant sur le retour, les élèves de la femme avait relâché leur attention, se croyant en sécurité ils avaient chahutés comme tout jeune Genin revenant de mission, ce qui avait attiré l’attention des patrouilles qui étaient tombés sur le groupe de Suna. La femme de Kenshi avait ordonné à ces élèves de s’enfuir, en prenant les informations avec eux, prétextant que le plus important était que la jeunesse survive, ainsi que les informations recueillie. Elle croisa le fer, permettant à ces élèves de retourner à Suna. Cependant les patrouilles d’anbu envoyés plus tard sur les lieux n’avaient trouvé qu’un cadavre de femme. Rapatrier, honorée comme un véritable héros, son époux après la tristesse de la perte de sa bien aimé, avait relus les différents rapports, puis avait fait des élèves les responsables. Pendant un an, il avait laissé la haine monté en lui, aujourd’hui, il allait certainement la laisser exploser. Elle pouvait comprendre son désir de vengeance, bien qu’elle ne partageait pas son avis sur la question, cependant elle connaissait son frère, jamais, même dévoré par la colère il ne lèverait la main sur des personnes innocentes. Elle partagea alors ces craintes avec le Jounin qui s’avançait vers le centre de la pièce d’une démarche lente. Ces pas résonnant sur le parquet de l’habitacle. Il se retourna après l’avoir entendu, puis croisa ces bras au niveau de son torse. Ses yeux sombres se posèrent dans ceux de la jeune femme, elle se sentit immédiatement sondés, c’était déroutant de voir un tel regard. Finalement il soupira, puis observa par la fenêtre.

" Il semblerait que vous soyez convaincue de ce que vous avancez. Si votre frère n’est pas ce genre d’homme, pensez-vous qu’il serait le genre à demander un échange ? Qu’on lui livre les anciens élèves de sa femme contre ceux qu’il maintiendrait prisonniers ? "

L’idée de l’homme fit écarquillés les yeux de la femme, c’était habilement trouvés, elle n’y avait même pas songé, une sorte de rançons humaine, des élèves contre des élèves. C’était tout bonnement affreux, Suna ne traiterait jamais une tel offre, il enverrait sa troupe d’anbu tuer son frère, mais les répercussions pourrait être dangereuse pour les élèves. Une tel idée l’effraya, elle trembla de tous ces membres, les larmes apparurent a ces yeux. Elle fixait le dos du Jounin, il semblait persuader que c’était ce qui allait se passer, tout comme elle, il savait comment une telle chose se terminerait. Un bain de sang, pour les deux parties. Museshi commença à sangloter, elle sentit ses jambes vacillé, tombant au sol, elle ne pouvait soutenir un tel poids, c’était bien trop. Le Jounin se retourna, observant la scène, que pouvait-il bien y faire ? Kenshi avait pensé à se venger, obnubiler par ces propres désirs, il n’avait su faire la part des choses, en voyant la souffrance que cela causerait également. Le cycle conséquence, haine, acte allait se répéter encore une fois. Si Suna tuait son frère, la jeune femme nourrirait les mêmes desseins que son frère, si Kenshi tuais les enfants, ce serait leurs parents qui seraient submerger par la haine. Quel que soit la manière dont cela se finira, les deux camps avaient d’or est déjà perdu. C’était une bataille sans gloire, sans vainqueur, où les conséquences du manque de discernement d’un seul allaient causer des torts à tous.

Mission Rang B : Prise d'otage. Yy10

L’espace d’un instant, Hisoka se surprit à éprouver une profonde colère envers cet homme, qui n’avait été guère capable d’accepter la souffrance. Il agissait tel un enfant, penser que quelqu’un comme cela avait pu devenir Jounin était risible. Le jeune homme s’avança, puis tendit sa main droite a Museshi pour l’aider à se relevée, elle observa la main avec ces yeux embués, reniflant, elle essuya ces larmes avec la manche de sa robe, puis attrapa la main du jeune homme. Elle demanda avec plein d’espoir ce qu’Hisoka comptait faire. Il soutint son regard pendant quelques instants, puis lui répondit, qu’il allait l’amener à la tour du Kazekage, expliquer toute l’affaire ainsi que ces craintes au conseil. Celui-ci déciderait quoi faire. Elle hocha la tête résignée, sachant pertinemment ce que cela donnerait. Il se dirigea en la compagnie de la jeune femme vers la porte, puis une fois franchie, l’encouragea à courir. Les deux silhouettes sautèrent sur le toit le plus proche, puis se dirigèrent vers le quartier central du village du sable.

Après quelques minutes de courses effrénées, ils arrivèrent aux abords de la tour du Kazekage, se stoppant sur le toit d’une habitation la jeune femme cessa de courir, ce qui attira l’attention du jeune homme. Se stoppant, il fit quelques pas en arrière, Museshi observait la tour du Kazekage comme si la potence était toute proche. Il pouvait comprendre ce qu’elle ressentait, savoir que ces aveux allaient certainement conduire à l’exécution de son frère devait être comme une sorte de sacrifice personnel. Il l’observa pendant quelques secondes, il pouvait lire en elle comme un livre ouvert, toutes ces défenses étaient baissées. La main droite du jeune homme attrapa celle de la sœur de sa cible. Ce qui sembla la tirer de sa léthargie. Elle porta son regard sur lui, elle vit alors pour la première fois, le visage froid du ténébreux sourire, non pas un sourire forcé, mais un sourire d’encouragement. Elle fut surprise de voir cela, elle devina alors que lui aussi avait dû subir une chose équivalente, comme si il savait ce qu’elle ressentait. Ce sentiment l’encouragea dans sa démarche, elle ignorait si elle allait pouvoir supporter cela, mais elle priait pour que ce village soit celui qu’elle avait toujours idéalisé, que le conseil n’agisse pas simplement comme des bouchers. C’était tout ce qui lui restait, absolument tout. Elle fit un signe de tête au jeune homme, puis reprirent leurs courses. Quelques secondes après, ils arrivaient enfin devant la tour, où un rassemblement était en train de s’agglutiner devant les portes. Interloqué, Hisoka s’avança.

Il put alors reconnaître au centre de l’attention Kinra, qui avait dans sa main un parchemin, tout autour de lui, se trouvait quelques ninjas, des Chuunin pour la plupart qui tentaient de maintenir la foule. Bien que peu nombreux, il y avait une bonne quinzaine de personnes autour du groupe de Shinobi. Les yeux du Jounin se froncèrent alors qu’il était en train de s’approcher, il pouvait entendre les blâmes des habitants. Les hommes semblaient furieux, les femmes pleuraient, les plus jeunes eux imitaient au moins les plus grands. Il ne fut pas longtemps à l’héritier des Satori pour comprendre de quoi il s’agissait. Ce qu’il redoutait… Bien entendu. Kinra fut comme soulager de voir se discerner au milieu des visages furieux celui du jeune homme, son visage ridé se plissa sous son sourire, bien que ses yeux reflétaient de la tristesse. Museshi suivait Hisoka, légèrement en retrait, elle observait la scène avec beaucoup de peur, elle avait la crainte de comprendre ce qu’il se passait. Elle préféra rester près d’Hisoka, lui attrapant le bras alors que celui-ci se fondait dans la masse, pour finalement arriver dans l’espace que les Chuunin tentaient tant bien que mal de garder vide pour le vieil homme. Ce dernier observa la jeune femme légèrement, puis s’avança, s’aidant avec sa canne vers le Jounin. Sans rien dire, avec un air grave, il lui tendit le parchemin, qu’il saisit sans rien dire. Il l’ouvrit rapidement, la jeune femme derrière lui lisant par-dessus son épaule, ses yeux parcouraient le papier, lisant les éléments les plus importants, une fois fait, il ferma les yeux, puis referma le tout en le rendant au vieil homme. Tout autour de lui, il entendait les cris des parents furieux, hurlant que l'homme devait être tué avant qu’il ne fasse du mal à leurs enfants. Toutes ces personnes étaient donc les familles des élèves de Kenshi. Tout s’expliquait. Le vieil homme parut désemparé. Il ne semblait s’attendre à cela, mais ses craintes se lisaient sur son visage fatigué. Comme il l’avait prévu, Kenshi demandait comme rançon, un échange, ses élèves, contre ceux de sa défunte épouse. Un nouveau groupe de personnes étaient en train d’arriver, cette fois accompagnées de trois plus jeunes. Des Genin très certainement. Il observa le vieil homme qui d’un signe de tête lui répondit sans rien dire que c’était bien eux. La foule hurlait de plus en plus, les diverses familles, des otages est des monnaies d’échanges commençaient à s’échauffer entre elle. Les Chuunin semblait désemparés, la sœur de Kenshi elle plongée dans ses pensées, en voyant les conséquences des actes de son frère.

Hisoka tapota sur l’épaule du Chuunin qui était le plus en avant, celui-ci avait le visage plein de sueur, il respirait la peur des événements à venir, il craignait la cohue général, que les familles n’en viennent aux mains, en voyant comment tout ceci tournait, cela semblait une suite logique. Il lui fit un signe que tout allait bien, qu’il lui laisse sa place. Ce qu’il fit sans discuter, puis le jeune homme hurla, pour attirer l’attention des hommes est des femmes qui étaient autour de lui. En un seul cri, tous se turent, se tournant vers le nouvel arrivant. Le vieil homme, ainsi que ses protecteurs observaient la scène, semblant savourés le silence qui venait de s’installer. Hisoka jaugea tour à tour chaque personne présente, comme si elle lui faisait pitié. Ce qui était en un sens le cas. Finalement, une fois qu’il eut installé le climat qu’il désirait, il prit la parole, sa voix se voulait autoritaire, mais pleine de tact.

" Ce qui arrive est malheureux, les événements récents, ont plongés un homme dans la tourmente, dans le désir de vengeance. Vous avez le droit de vouloir protéger la chair de votre chair, cependant, n’oubliez pas que vous êtes tous des citoyens de Suna ! Au lieu de vous empoignez comme des charognards, vous devriez vous soutenir comme des frères ! Est-ce que c’est cela que vous voulez montrez aux plus jeunes d’entre nous ? Est-ce là, la grande est majestueuse Suna ?! "

Mission Rang B : Prise d'otage. Yyyy10

" Ne laissez pas votre peur prendre le dessus, le danger est certes réel, cependant nous ne resterons pas les bras croisés. Kenshi nous as laissés une heure pour nous rendre au lieu où il tient ses élèves en otages avec ceux qu’il désire. Une heure est extrêmement courte, au lieu de réfléchir au problème, vos querelles ne font que nous font perdre un peu plus de temps. Est-ce cela ? Vous voulez portez un peu de la mort de vos enfants sur vos épaules, par votre manque de discernement ? "

Les cris d’Hisoka retentirent devant la tour du Kazekage, des ninjas, des civils qui n’avaient rien à voir dans l’histoire, s’étaient approchés suite au discours du Jounin, qui avait eu au moins pour effet de calmer la foule. Tous se taisaient à présent, n’osant soutenir le regard du jeune homme. Il avait réussi à les rendre honteux en quelques paroles, c’était finement jouer, le vieil homme retint alors un sourire de satisfaction, c’était un très bon meneur. Il fit alors signe a ses protecteurs de partir, après un léger moment d’hésitation, ils acceptèrent, en voyant Hisoka leur faire un signe de tête. Le conseiller s’approcha du jeune homme, ses mains osseuses serraient le parchemin avec force, il lui demanda alors, suffisamment fort pour que toute la foule puisse entendre leurs discussions, ce qu’il choisissait de faire. Cette demande étonna Hisoka, il pensait que sa mission allait prendre fin, que les Anbu seraient envoyés, cependant il comprit en observant le vieillard est la foule, que cette initiative ne ferait qu’accentuer le climat tendu de la situation. Si les gens voyaient cet homme partir régler cette affaire, alors ils sauraient patientés. C’était un lourd fardeau que posait Kinra sur ses épaules. Cependant il devait être fort, la vie de jeunes était en jeu. Acquiesçant, il répondit ouvertement, de manière forte, qu’il allait lui-même sur le lieu de l’échange pour tenter de régler le problème. Une fois la nouvelle tombé, les personnes présentes semblèrent souffler, comme soulagés, dans leurs esprits, si il avait été capable de les calmés, avec de simple paroles, peut-être aurait-il le talent pour régler cela de manière diplomatique. Il demanda alors, où se trouvait le lieu de l’échange, le vieil homme rouvrit le parchemin, puis le tourna, un carte était dessiner dans un coin. Il montra du pied l’endroit.

Les ruines d’un ancien village, qui avait disparu lors de la seconde guerre, à une bonne demi-heure de marche de Suna. Le village était posé en haut d’une dune de sable qui dominait de par sa hauteur le désert. Ce qui permettrait à Kenshi de voir arriver le groupe. Il précisa que c’était un endroit ou bizarrement la végétation reprenais un peu de son droit, on disait que c’était les pleures des anciens habitants avant leurs morts qui avait permis à quelques racines de poussés. Les yeux d’Hisoka s’écarquillèrent. Il reprit son calme, puis désigna au vieil homme la sœur de Kenshi. Puis il sortit de la foule qui le laissa passer, en l’encourageant en murmurant. Tout en s’éloignant vers les portes de Suna, le Jounin repensait à la description de ce lieu. Alors que ses souvenirs assaillaient son esprit, il prit conscience de l’urgence de la situation, il n’avait plus beaucoup de temps. Sa silhouette disparue, les bruits de ses pas résonnant sur les toits de Suna disparurent très vite, il était déjà partit.

Des ruines ou plusieurs racines avaient poussés… Une image de son rêve de ce matin lui revenait en mémoire, le combat contre cet homme, lui qui protégeait une jeune fille, ces deux cadavres d’enfants mutilés au pied d’un mur en ruine traversé par d’épaisse racine s’élevant vers le ciel. Était-ce possible ?


Dernière édition par Hisoka Satori le Dim 17 Juil 2011 - 19:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mission Rang B : Prise d'otage. Mission Rang B : Prise d'otage. Icon_minitimeJeu 14 Juil 2011 - 18:07

Extrait d’un passage des mémoires d’Hisoka

Ce moment fût pour moi capital, une sorte de lien invisible qui menait mon ancienne vie à la nouvelle, avec le recul je pense que tous les événements m’avaient préparés à ce jour. Certains me parlaient d’œuvre du destin, je n’ai vu ici qu’une facétie étrange, incommensurablement triste. Je savais à l’avance ce qui m’attendait pour l’avoir vu dans ce rêve/vision, cependant pour une raison que j’ignorais je savais que rien n’était figer, le simple fait de connaître le déroulement des choses les changeaient. Je pouvais dès lors remettre entièrement en question ma vue sur le fait de connaître les quelques heures qui allaient venir. J’ai appris, avec le temps à écouter les hommes, pour eux, le pouvoir de prescience, ou plus simplement les visions de l’avenir constitue une sorte de don extraordinaire. J’ai partagé leurs avis jusqu'à en faire l’expérience, cependant comme je le citais plus haut, le fait de connaître un moment précis, définis, change entièrement sa composition, son déroulement, je changeais le court du temps d’une manière dangereuse sans le vouloir. Mettons ce fait sur le poids de mes jeunes années. J’aimerais mettre l’accent sur une autre position bien connue de l’homme, si ce dernier voit en la connaissance simpliste du futur une sorte de don, il en relève encore plus la rareté, ce qui est, je le confirme, complétement faux. Il n’existe aucune sorte de miracle lorsqu’un homme voit l’avenir, c’est inscrit dans son patrimoine génétique, une sorte de plus qui rentre en contact avec le moins, une fois de temps en temps déclenchant une décharge d’énergie qui coupe le pont de l’espace-temps. C’était, une explication pour le moins simpliste de la chose, mais je ne m’étendrai pas plus sur ces lignes. J’aimerais revenir rapidement sur le « don », ou plus simplement éveil commun à tout homme, nommé prescience. Parfois nous voyons quelque chose qui nous est simplement inconnu, de ce fait nous ne pouvons le classer dans une catégorie qui nous permettrait de le rationaliser, je pense que c’est là que l’homme à surestimer la faculté de voyage temporel omniscient. L’exemple le plus flagrant, le plus simple permettant d’exposer brièvement mon savoir, serait de parler de l’effet de « déjà vu », parfois nommé paramnésie, ou bien encore sentiment de préexistence, parmi les plus populaires. Cette faculté extra-sensorielle, pouvait être expliquée scientifiquement aujourd’hui, cependant, nous ne pouvons démystifier toute cette mécanique de notre cerveau qui nous place dans une sensation de malaise face à un événement qui nous semble extrêmement familier. J’émets plus de réserve sur ce phénomène que je classe de commun à tous, pour moi il entre dans la prescience pure, bien qu’il puisse également rentrer dans la réminiscence d’un fantasme, ou d’une rêverie inconsciente. La complexité même de comprendre ce qu’il nous est inconcevable nous force à bien des actes de détresses, celle-ci n’échappe pas à la règle. Cependant, j’aimerais souligner le fait que, pour moi, si quelqu’un ouvre son esprit, si il franchit les barrières du concevables comme il m’a été donné de le faire grâce à ma Omoi, toutes personnes serait en mesure de franchir les limites du processus psychiques non accessibles de notre propre état, en obtenant la synthèse complète de notre subconscient. Imaginer : une liberté tel qu’elle deviendrait plus contraignante est assujettissante que tout ce qui est possible d’exister. Un paradoxe ? Certainement, c’est ainsi que la condition qui nous a été offerte est devenue notre labeur, pour finir je ne nous qualifierai que d’une seul manière, nous sommes devenus nos propres geôliers, notre être est devenu tel un empire, dont nous serions devenus les despotes. Ainsi est la seul manière pour nous de ne pas sombrer dans les méandres de notre psyché.

_______________________________

Les pas d’Hisoka retombaient lourdement sur le sol, il parcourait à vive allure la distance qui le séparait de l’endroit où devait être donné la rançon. Il sentait sur lui un poids nouveau, qu’il n’avait jamais ressenti auparavant, il était prisonnier de sa propre conscience, elle le lacérait tel une lame plongeant dans ses entrailles, que pouvait-il faire ? Dans cette situation précise, il était seul, la solitude ne l’avait jamais gêné, cependant aujourd’hui elle l’effrayait de tout son cœur. Il savait qu’il devrait passer un cap, qu’il devrait voir au-delà de sa vision étriquer que la société avait formé devant ses yeux. Il devait distinguer sa réalité, la valeur qu’il désirait lui consacré, ce qui rendait tout le reste sacré pour lui. Mais à quel prix ? Quel serait le coût de son nouveau regard ? Il avait une boule au ventre qui naissait, il savait pertinemment ce qu’il devrait donner en échange, mais le fait de le savoir ne lui permettait pas de le croire, il devrait voir par ses propres yeux la scène tragique qui se jouait devant ses yeux, si tel était comme il le pensait, alors il avait une chance de se perdre dans des méandres. L’obscurité… Il l’avait évité durant tout ce temps, elle courait après lui, elle était son ombre, depuis qu’il n’était qu’un enfant il avait inlassablement voulu vivre comme les autres. Mais force est de constaté qu’il n’avait absolument rien à voir avec les autres personnes de son village. Son cœur résonnait a des forces bien différentes, le désert l’appelait, il ne pouvait s’enfermer dans des consciences en lesquels il ne pouvait croire. Il s’était fourvoyé pendant trop longtemps, aujourd’hui il devait reprendre la place qui était la sienne au milieu d’une étendue ensablé. La mer de sable, tout autour de lui ne se trouvait que du sable, toujours du sable, un peu derrière lui, une image légèrement flouté à ses yeux lui montrait les plus grands bâtiments de la cité de Suna. Il stoppa sa course, ses pieds s’enfoncèrent dans le sol, alors qu’il observait lascivement le village duquel il venait. Il se retourna pour observer devant lui, tout n’était que vide, désolation, c’était ce que beaucoup observeraient si ils regardaient le désert d’un œil de sédentaire. Réfutant cette pensée, Hisoka posa sa main sur sa tête puis la secoua, il devait se forcer de penser tel un nomade, c’était ce qu’il était, il devait en finir avec ce stupide jeu, il devait mettre dès à présent sa force au service du désert, il ne devait pas le renier, il devait l’accepter, vivre avec lui. Accepté tout ce qu’il avait à lui offrir, devant lui se forma une silhouette, encapuchonné dans une longue robe de couleur brune, a ses poignets trônaient des bracelets de métal, autour de son cou on pouvait voir plusieurs anneaux remontant jusqu'à la moitié du tronc de son visage. Sa peau était légèrement brunie, un bronzage montrant son appartenance au désert.

Mission Rang B : Prise d'otage. Azq11

Les yeux d’Hisoka se froncèrent, il ne tenta cependant pas de refouler ce qu’il voyait. Se redressant légèrement, il laissa tomber sa main le long de son corps. Du visage recouvert d’un bout de tissu lié à la robe, on ne pouvait voir qu’un menton fin, des lèvres pulpeuses d’un rose contrastant avec le reste de la couleur de peau de la jeune femme. Le début de son nez, fin, magnifique. Son visage était sphérique, des mèches d’ébène retombait tout autour de son visage, certains ressortant pour tomber jusqu’au niveau de ses seins. Mis à part ces quelques détails, il ne pouvait voir que des yeux, dans le contraste de l’obscurité qui régnait sous le capuchon. Des yeux d’une couleur noir fascinant, ils étaient dur, plein d’une cruauté non dissimulé, le regard d’un prédateur qui observe sa proie avant de la fauché, mais tout à la fois, on pouvait sentir une profonde compassion, le respect, l’envie, une flamme de désir corporel terminait la palette d’émotion que ce regard contenait. Laissant son corps agir par lui-même, Hisoka s’avança vers la jeune femme, l’espace d’un instant, une pensée de sédentaire s’empara de lui, était-ce un mirage ? Mais il se souvint presque immédiatement de ce que sa mère lui avait dit un jour il y avait de cela tant d’année. « Dans le désert, aucun mirage n’existe, il est tel un miroir, il reflète tes pensées profondes, si un jour tu es prêt, peut être te les communiqueras-t-il ? Soit digne de l’enseignement de notre ancêtre à tous. »

De notre ancêtre, le désert était l’ancêtre de tout homme, il représentait ce que nous sommes sans exister, communiquer en nous donnant la force de continuer à vivre tout du long, puis lorsque nous nous éteignons, nous revenons à lui. Un cycle, éternel, immuable, une conscience propre, indépendante de toute idée de Dieu, il n’y avait pas besoin de vénérer le désert, il était chaque personnes qui avaient foulés cette terre, il était toute personnes à venir, croire en lui, c’était croire en une route indéfinissable qui échappait à chacun d’entre nous. Car le changement si il n’est pas explosif, s’étale sur plusieurs années, se laissent aller au ballotement, ne cherchant pas à aller contre la volonté de l’homme, ce changement si, celui qui dur dans les années passe inaperçus de tous. Pourquoi une telle pensée secouait l’esprit du Jounin ? Car il prenait conscience tout au fond de lui, que cette étendue brunâtre tout autour de lui, était à la fois, le passé, le futur, l’évolution. Il lui parlait n’est-ce pas ? Il se surprit à avoir une pensée envers sa mère, chose qu’il n’avait plus fait depuis près de dix ans, mais il la sentait autour de lui, dans chaque grain de sable qui voltigeait autour des deux silhouettes, il sentait son père, sa mère, ses ancêtres, celles qu’il aurait aimés, celles qu’il aurait touchés, désirés, ceux qui l’auraient suivis, ceux qu’il aurait tués… Étrange sensation d’une complexité rare, la main de la jeune femme se leva alors pour se poser contre sa joue. Il tenta de voir un peu mieux son visage, mais n’y parvint pas, il dut se résoudre à rester un simple spectateur. Elle s’agenouilla devant lui, posant d’abord son genou droit, puis le gauche, une fois soumise, ses deux mains enlacèrent la taille d’Hisoka, son visage se colla contre son entrejambe. Elle resta immobile durant plusieurs secondes, il ne comprenait guère cette sorte de rituel, il chercha dans tout ce qu’il connaissait, pour interprété ce que le désert lui communiquait, mais se stoppa presque aussitôt. Ses connaissances ne pourraient lui être d’aucun secours, elles étaient formatés, par sa société, il devait s’en libéré. Sa main droite se leva machinalement pour se poser sur la tête de la jeune femme, la gauche attrapa l’une des mains qui entouraient sa taille, puis noua ses doigts au siens. Il sentit comme un gloussement, reporta son attention sur la femme, elle avait légèrement relevé son visage, sur sa bouche il devinait un sourire. Puis elle articula quelques mots.


" Souffre milles tourments, soit effrayé, jalouse la vie tout comme les morts. Laisse toi envahir, puis une fois le calme revenu, tourne toi, observe. Que verras-tu ? Il n’y aura rien d’autre que toi. "


Mission Rang B : Prise d'otage. Yu10

La jeune femme après avoir prononcé ses mots, se releva lentement, laissant passer sa main non tenue par celle d’Hisoka en une lente caresse au niveau de son entrejambe, elle se releva de sortie à n’être qu’à quelques centimètres de son visage, pourtant malgré ce peu de distance qui les séparaient il était toujours incapable de voir son visage, de toute manière il ne s’en souciait guère à présent. Il resta immobile, imprégnant ce moment dans sa mémoire, sa communion, tout était si calme autour de lui. Il ne ressentait qu’une brise légère contre la peau découverte de son visage, le sable qui tournait autour d’eux semblait danser, comme pour les isoler du reste du monde. Il pouvait entendre la respiration lente, calme, de cette créature magnifique, sauvage. Elle sentait la chaleur du désert, une légère note de transpiration émanait d’elle, couverte par un goût de cannelle prononcé. Elle toucha le bras du jeune homme, puis approcha son visage du sien, elle lia ses lèvres au siennes, l’espace d’un instant, puis en reculant elle lui dit quelques mots.

" Que ton pas, soit sûr, Let’nar. "

Finalement, elle recula de plusieurs pas, puis une brise de vent plus forte força le jounin à fermer ses yeux. Lorsqu’il les rouvrit, il n’y avait devant lui qu’une immensité désertique. Un sourire naquît sur ses lèvres, ses yeux se froncèrent, prirent une nouvelle envergure, il passa deux de ses doigts sur ses lèvres comme pour sentir la marquer du baiser qu’elle avait laissé sur lui. Il resta immobile durant plusieurs secondes, respirant lentement, laissant son esprit divaguer, ne cherchant nullement à donner un cours a ses pensées. Elles allaient de son enfance, à l’académie, à ce qu’il pensait de certains courent politique actuel, il s’imaginait également entrain de coucher avec certaines personnes, tout en tuant d’autre. Tout arrivait en un bloc énorme d’information, qu’il ne cherchait nullement à trier, se contentant de prendre, sans analyser, les laissant le submerger, l’image de son rêve du matin arriva finalement dans sa tête. Il releva la tête lentement, stoppant d’un seul coup l’afflux qui était en train de se déverser en lui pour revivre parfaitement son songe. Ses jambes reprirent la route d’elles même, avançant lentement, puis augmentant la vitesse. Il ne se retourna pas, il se contenta simplement de murmurer quelques mots.

" Ima trava okolo ! I korenka okolo ! "
Abord du lien d’échange.

Hisoka parcourut le reste du chemin avec une facilité déconcertante, son arrêt ne l’avait guère mis en retard, sa course s’était voulu rapide est précis, il avait en moins de temps que d’habitude traverser les gorges qui séparait Suna du commencement des ruines brisés, endroit où se trouvait ces ruines qu’avait choisis l’homme. En arrivant près, il ne ralentissait pas, devant lui se profilait des bâtisses abandonnés, des maisons, des murs, quelques anciennes échoppes certainement, de certains murs, d’imposantes racines noirs sortaient du sol. S’élevant vers le ciel. Il prit une impulsion sur le rocher qui avait certainement été bien avant les fondations d’une maison, pour bondir vers le reste d’un mur qui surplombait l’intégralité du village, il put alors voir un homme un peu plus loin au centre de ce qui fût la rue principal. Il se tenait droit, fièrement, les bras croisés, observait autour de lui de manière frénétique. A côté de lui se trouvait une jeune femme, plus petite, de là où il était-il ne pouvait guère la distinguer, mais il savait parfaitement que c’était celle dont il avait rêvé. Un frisson parcouru son échine, il ne voyait aucune autre personnes présentes, qui plus est, juste à la droite de leurs positions se trouvait un grand muret, dont des racines ressortaient du sol pour s’élever bien plus haut que toute les autres, se formant ensemble tel un grand arbre. Il ne pouvait voir à son pied, mais l’effroi de savoir ce qui s’y trouvait secoua tout son être. Un genou au sol, sa main posé à côté de lui, le regard du Jounin observait, il devait agir maintenant. D’un seul geste il disparut de là où il se trouvait, puis se retrouva-en contre bas, sautant près du reste d’une maison, il se maintint à couvert.

Passant la tête, il observa rapidement la manière d’on l’homme se comportait. Il n’y avait aucune logique dans ses mouvements, il était effrayé, il devait en profiter immédiatement. Cependant Hisoka était inquiet pour ce qu’il pensait s’être produit. Partant sur sa gauche, il contourna plusieurs maisons, s’avançant lentement, silencieusement, il arriva derrière le muret dont ressortaient les racines. S’agenouillant, il chercha un interstice où il aurait pu observer de l’autre côté, cependant il n’en trouva nullement. Il s’approcha du bord, puis observa discrètement pour voir vers ou Kenshi regardait. Celui-ci s’était tourner vers l’entrée du village, d’un geste rapide le Jounin sauta vers la jeune femme qui était agenouillé a côté de lui. Au même moment, il posa sa main sur le bandage qui entourait son poignet gauche, un Kunai apparut dans sa main droite. Alerter par cette attaque, son ennemi ne pus que lancer un cri de surprise, tout en reculant en voyant que le ninja était déjà entre lui est son élève. Cette dernière regardait Hisoka avec surprise. Un regain d’espoir semblait naître dans ses yeux. Retombant plus loin, Kenshi, ne cacha pas sa rage, il se mordit la lèvre inférieure, puis hurla sur le jeune homme, qui était en train d’observer derrière lui.


" T’arrive trop tard enfoiré ! J’en ai déjà buté deux, je renverrai à Suna quatre têtes !!! "

Ses mots ne firent que confirmer ses craintes, devant le regard d’Hisoka, un spectacle horrible prenait vie, deux corps, mutilés, en lambeaux, à peine reconnaissable, quelques charognards étaient déjà en train de se repaitre de leurs cadavres. Le sang semblait les avoir attirés, tout comme une multitude de petits insectes. Le soleil frappant sur eux faisait dégager des corps une odeur pestilentielle. Ils étaient morts depuis un bon moment déjà. Le regard sombre du Jounin quitta l’atrocité présente, pour se porter sur la dernière en vie du groupe. Elle semblait bouleversée, mais prise par l’envie de survie, se raccrocha au dernier espoir qui lui restait. Elle vit que son sauveur était en train de l’analyser, elle déglutit, puis hocha la tête pour lui communiquer qu’elle allait bien. L’homme visiblement à présent complétement fou, changé par le meurtre de ses deux élèves, reprit son discours, rempli d’insultes à l’encontre de Suna est de l’homme qui venait d’apparaître devant lui. Il semblait parler à sa femme, parfois observait sur sa droite en prononçant le mot chérie. Était-ce le fruit du désert ? Où bien était-il ravagé par la souffrance ? Le Jounin fit tourner son arme dans sa main, demandant à la jeune fille de se mettre à l’abri. Cette demande exacerba le professeur qui lui hurla de ne pas aller trop loin, qu’il n’avait pas envie de la chercher partout. Hisoka jeta un coup d’œil rapide sur sa droite, voyant la Genin se cacher derrière le reste d’un mur. Elle observa une dernière fois ses compagnons, sembla vouloir vomir, mais se repris au dernier moment, en faisant un signe de tête au Jounin. Son adversaire après avoir vu où s’était mise à l’abri la jeune fille, lui fit un petit mouvement de la main pour la saluer, en lui disant qu’il n’allait pas tarder. Les yeux d’Hisoka ne purent s’empêcher de dédaigner cet homme, il avait tué des enfants, la jeunesse, le chair de la chair d’autre personnes. Leur eau avait été gâchée par cet abruti. Une moue pleine de reproche apparut sur son visage.

" Je vais prendre du plaisir à t’ôter la vie. "

" Tu penses pouvoir faire ça tout seul gamin ? Ahaha "

Alors qu’il n’avait pas encore fini son pic à l’adresse de son interlocuteur, ce dernier était déjà en train d’apparaître d’un mouvement vif devant lui, il avait parcouru la distance qui les séparait avec une vitesse mêlé à sa haine. Elle semblait accentuer ses capacités, qui plus est, il se sentait porter par une nouvelle force, cette sensation l’élevait au rang de simple ninja. Il voyait bien avant les mouvements de l’homme, sa rage de combattre, cette eau gâché, ces vies prises, la boule qu’il avait au ventre s’évapora, il ne laisserait pas cette homme s’en tirer. Ce dernier, devant la puissance de son ennemi, dut reculer, perdant quelques secondes à chercher de bons appuis, il attrapa une sorte d’épée plus courte que la moyenne qui vint rencontrer l’arme d’Hisoka. La parade fut brève, il lançait déjà une nouvelle attaque sur sa gauche, Hisoka la prévit sans mal, se cambrant légèrement, il prit appuis sur le sol avec sa main vide, la lame passa devant lui, sa jambe droite vint frapper celle-ci pour briser son point d’appui, l’effet voulu eu l’effet escompter, l’homme tituba sur sa droite emporter par la force du coup, la lame du kunai vint frapper alors le tendon du pied droit de l’homme, alors que dans la suite de son saut, le Jounin de Suna, retomba au sol un peu derrière lui, attrapant la pointe de son arme il la jeta sans plus attendre sur l’homme qui se tenait le pied. Kenshi eu besoin de plusieurs secondes pour comprendre qu’il ne pourrait plus marcher, la douleur lui faisait pousser des hurlements dantesques, qui s’accentuèrent lorsque l’arme vint se planté dans le torse de la victime.

Mission Rang B : Prise d'otage. Rrr10

Son autre main lâcha le sabre, qui tomba au sol, pour venir entourer l’arme. Il cracha une gerbe de sang qui se rependit au sol, alors qu’il allait plier sa jambe sanguinolente au sol pour effacer de la douleur, son adversaire composait des mudra avec une dextérité incroyable. Il joignit ses mains l’une contre l’autre, un bruit de vent souffla entre elles, puis le sable autour fut projeter sur chaque côté, une brèche se créa dans le sol, la pulsion de vent partie à une vitesse inimaginable, dans un vacarme de tous les dieux, frappant de plein fouet Kenshi qui fut projeter contre le reste d’une maison derrière lui. Son corps était déchiqueter, mutiler, le Kunai qui était dans son torse sous la force du choc s’était enfoncé un peu plus, alors qu’il allait retomber au sol, pour agoniser, Hisoka se jeta sur lui. Au passage attrapant l’arme de l’homme, avant qu’il n’entame sa descente vers le sol, le sabre s’enfonça dans le bassin de l’homme qui observa de ces orbites remplis de souffrance son bourreau. La main gauche du Jounin attrapa son Kunai, le retira sans ménagement, puis le posa contre la gorge de sa victime. Un tel déchainement de colère était bien entendu inutile, les blessures infligés seraient mortels, cependant Hisoka voulait en finir de lui-même avec cette homme. Ce dernier prononça quelques mots à l’encontre du Jounin, voyant sa dernière heure arriver.

" Pan…tin. "

La lame trancha profondément le cou de sa victime, une gerbe de sang jaillit devant lui, retombant sur le visage du Jounin, qui ne détourna pas les yeux. Retirant finalement sa prise, le corps sans vie tomba au sol, quelques soubresaut étaient encore présent et secouait le corps. Conscient de son déchainement, Hisoka lâcha ses armes au sol, puis essuya le sang qui était sur son visage avec un bout de sa cape. Il resta pendant plusieurs secondes impassible devant le cadavre qui se vidait des dernières gouttes de son sang. La Genin avait tout vu, elle semblait s’attendre à un combat beaucoup plus long, impressionner, elle s’approcha du Jounin, puis lui prit la main pour le sortir de ses pensées. Les yeux du Jounin se posèrent sur la jeune fille, il s’efforça de lui sourire. Lui demandant de rester calme, qu’il avait encore quelques choses à faire. L’heure qui suivit, il avait mis les trois corps présent dans le village les uns à côtés des autres. La Genin observait avec attention ce qui se passait devant ses yeux. Hisoka avait tiré sa capuche sur son visage, le recouvrant intégralement. Puis avait observé les corps durant plusieurs minutes, comme si il semblait vouloir se souvenir d’une chose précise. Puis finalement il s’était approcher d’eux, avait pris un kunai, puis avait fait une entaille dans son avant-bras gauche. Un filet de sang s’écoula de la plaie, plaçant son avant-bras au-dessus de chaque corps, de sorte à ce que chacun reçoives des gouttes de son sang. Puis finalement, il avait pris la parole, laissant retomber son bras le long de son corps. Il semblait visiblement que tout ceci était une sorte de rituel. C’était ainsi que dans son ancien village, les morts étaient célébrés, par le sang du vivant, le sang qui vivait dans le désert, les morts pouvaient parvenir à retrouver le lieu de leur naissances. Pour devenir le sable qui perpétueraient la vie. Un ancien rite, que le plus ancien membre du village avait le devoir de faire. Il s’en était souvenu, à présent, il prononçait des paroles censées protéger leurs esprits durant leurs voyages vers le désert.

" Puisse tu, Shai-Hulud, ne pouvoir ignorer mes amis, eux qui ont partagés ma vie, offre leurs de retourner dans le cycle éternel, offre leurs une mort par le sable, pour le sable. Que mon sang, mon eau, mon esprit les guides, pour qu’enfin, ils trouvent la paix en ton sein. "

Fermant les yeux après avoir prononcé ses paroles, le Jounin se retourna vers la jeune fille, elle l’observait curieuse de cette religion, ou de ce qui s’apparentait à une religion. Il s’enquit rapidement de son état, elle était blessé, la marche vers Suna lui serait certainement douloureuse, soupirant le jeune homme la prit dans ses bras, puis la posa dans son dos, elle passa ses jambes autour du corps athlétique du jeune homme qui les maintins avec ses bras. Elle demanda si il allait laisser les corps ici, il resta silencieux tout en s’éloignant. Oui laisser des corps tels qu’elle dans le désert pouvait paraître un manque total de respect pour eux, cependant il ne pouvait les enterrer ici, ni les transporter tous vers le village. Une équipe serait dépêcher ici au plus vite, pour les récupérés. Elle comprit sa réponse, puis resta silencieuse. S’éloignant du village, Hisoka sentit la jeune fille se cambrer dans son dos, elle murmura des mots incompréhensibles. Il reconnût la douleur de la mort. Il sentit alors dans son dos de l’humidité, beaucoup d’humidité, puis des reniflements se firent entendre. Elle pleurait, elle donnait son eau au mort. C’était ce qu’il y avait de plus sacré pour les nomades, il s’en souvenait, un jour dans son village les nomades qui les approvisionnaient étaient morts, le rituel s’était fait dans le village, l’un de ses amis l’avait pleurés, tous l’avait observé, en prononçant les même mots qui sortirent de la bouche d’Hisoka à ce moment précis.

" Tu donnes ton eau au mort. Elle sera sacrée. "

Soudain, alors qu’ils s’avançaient dans le désert, la silhouette de la jeune femme qu’il avait vu tout à l’heure apparue sur sa droite, puis disparu immédiatement. Un silence s’imposa, il se souvint alors des paroles qu’elle avait tenues. Souffres milles tourments, soit effrayés, jalouse les vivants comme les morts. Puis retourne-toi, qu’y vois-tu ? Il n’y avait plus que lui… Il comprenait, oui… Des larmes coulèrent de ses yeux, lui aussi donnait son humidité au morts.

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Vijay Jagdish
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