« Voyage voyage»

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o4h3o… La nuit est encore en plein travail, lorsque je sens une main sur mon épaule droite, qui me secoue doucement pour me faire quitter le royaume de Morphée. Je grogne doucement, puis affiche un visage surpris, lorsque je m’aperçois, que ce n’est pas ma sœur, qui pour la énième fois, viens me réveiller, dans le but unique de m’embêter. Non, ce n’est pas elle, mais, chose étonnante, il s’agit de mon père. Je le suis en bas, pour qu’il m’explique le pourquoi de la situation. Je suis encore à moitié endormi, mais je tente de lui prêter le maximum d’attention. J’avale rapidement un verre de lait, alors que pour la seconde fois en peu de temps, mon père me surprend. Ce n’est pas sans mauvaise raison que je suis là, nous devons partit dans deux heures, pour une mission de rang B. Comme quoi, ce n’est pas ma sœur, qui un jour, pourra me faire ce genre de réveil.

Bon, maintenant les explications sur le but de notre mission. Déjà, il m’annonce, avec un air légèrement anxieux, qu’elle s’effectue avec un second chuunin, en plus de moi. C’est bien la première fois que je le vois autant sérieux, mais avec un fond d’hésitation. Je me triture les méninges pour en savoir la raison. Ce n’est qu’en entendant la porte de derrière s’ouvrir, puis en me tournant vers le nouvel arrivant, je comprends alors l’attitude de mon paternel. Le second chuunin qui nous rejoins, est en l’occurrence une jeune femme, pas n’importe laquelle, malheureusement d’ailleurs. A choisir, j’aurai encore préférer faire la mission en duo avec mon père, plutôt qu’avec elle en troisième membre de l’équipe. Je ne le montre sans doute pas souvent, mais je tiens beaucoup à ma jeune sœur. Bien qu’elle soit pleine de talents, ce qui est sans doute la raison de sa présence pour cette mission, je tiens à protéger Ayame. Enfin, nous verrons bien comment va se déroulé notre opération d’assassinat et de recherche.

Enfin, nous ne devons pas nous arrêter sur ce détail, mais chacun va se préparer. Je remonte avec vitesse dans ma chambre. Je mets ma tenue pour le combat, bien qu’il nous faille quelques jours pour arriver au but. A vrais dire, ce n’est pas totalement exact, car pour rejoindre le pays de la foudre, ce n’est pas deux ou trois jours, mais une bonne dizaine. Si ce n’est davantage, bien pour cela que nous partons tôt. Notre devoir est d’arriver vite fait aux montagnes de Kumo, tout en priant que nos amis soit toujours en vie. Heureusement que la rapidité est une de nos spécialité. Voilà de quoi est composé notre trio. Pour le moment je finis ma préparation, je reviendrai dans mes pensées un peu plus tard. J’enfile les gants, le soleil encore invisible à travers ma fenêtre. Mon étui à outils ninjas bien attaché au niveau des hanches, je rejoins le hall d’entrée de notre maison. Ma sœur semble déjà prête. Notre père nous rejoint de suite.

Nous quittons notre domicile, non sans avoir laissé un mot pour mère et sans un dernier regard. Au mieux, nous serons de retour dans environ, vingt-cinq jours, voir un mois. Les portes du village, nous les atteignons, nous les dépassons sans que le moindre mot, même simple, ne vienne rompre le pesant silence troublant. Le port n’est pas très loin du village, c’est un des trucs pratique quand on vit sur un archipel. Le village caché de la Brume, parfois dite Sanglante, est situé sur l’ile du centre. La sombre nuit étoilée, cède doucement à la chaude et tendre lumière de l’astre solaire. Qu’il est doux de sentir les rayons matinaux sur ma peau, quelques instants j’oublie la raison qui nous éloigne de Kiri. Le temps semble filé à toute à l’heure, sans pour autant, que l’on s’en rend compte.

Nous arrivons au port. Notre père s’occupe d’aller voir le capitaine, tandis qu’Ayame, ma chère petite sœur et moi, nous montons sur le bateau, qui va nous conduire au plus proche du pays de la foudre. Je prends place dans ma cabine. Je m’allonge sur ce qui va me servir de lit. Non pas pour retourner dans je ne sais quel rêve, mais pour reprendre des pensées mise de côté un peu plus tôt. Nous n’avons que peu d’informations sur les nukenins de Kumo. Le village caché des nuages n’est pas connu pour laisser des nukenins longtemps en vie. Ce qui explique sans doute le manque de donné sur nos cibles. Mais bon, on devrait pouvoir s’en sortir vivant, du moins je l’espère. Avec un peu de chance, nos camarades Kirijins seront encore en vie. Pour le moment, je dois compter sur la coordination avec mon père et ma sœur.

Ce n’est pas comme si, tous les trois, nous sommes de mauvais ninjas. Nous ne sommes pas non plus de l’élite de Kiri, bon, je rectifie, ma sœur et moi ne faisons pas partit de l’élite du village, mais notre père, en tant que jonin spécial, si. Un des plus forts ninjas de Kiri. Oh que je le respecte et pas qu’un peu. Il possède tellement de talents dans l’art ninja. Il maitrise parfaitement deux éléments, à savoir le Katon et le suiton. Autant dire, qu’à la base, le feu et l’eau ne font pas vraiment bon ménage, mais mon père sait les utiliser, sans le moindre souci. Ce n’est pas tout, en plus de son contrôle du ninjutsu, il sait également utiliser différentes techniques de sceaux. Un ninja des plus complets qui soit en somme. Pour ce qui est de ma sœur, bah elle est pour son âge, une kunoichi pleines de talents et dont l’avenir est lumineux. Elle est des génies qui viennent rarement au monde, avec une certaine force et de grande connaissance sur l’art du combat. Elle maitrise déjà son élément raiton de grande façon, qui plus est, elle a su apprendre, tout à son honneur seul, à combattre en combinant taijutsu et technique de foudre.

« Le sang pour le sang »

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Le voyage en mer fut assez long, bien que j’en ai l’habitude, il n’y a pas vraiment beaucoup d’activité à faire en bateau. C’est pourquoi j’ai passé quasiment tout le séjour dans ma cabine, du moins en journée. Car oui, j’aime, lorsque la nuit prends le pouvoir et nous illumine de la charmante lumière des étoiles. Mes yeux plongé dans la pleine lune, je vaque à différentes réflexions. D’ici quelques jours, nous serons dans les montagnes qui bordent Kumo. Le village de nos alliés. Selon des informations obtenus avec quelques un des marins, dont un originaire du pays des Nuages, qui nous a appris une chose sur nos cibles. Quelque part dans les montagnes, dans un coin peu difficile à trouver, une large étendue plate, devant une grotte. Peu de description du lieu, mais c’est là que nous trouverons nos ennemis. En tout cas, il nous faudra encore quelque jour. Finalement, je jette une dernière vision sur la pleine lune…

Le lendemain, alors que je me réveil et que je rejoins le pont et donc par la même occasion, mes deux camarade d’équipe et membre de famille, je peux voir que nous sommes enfin arrivé à bon port. Ensemble, l’un après l’autre, nous quittons l’embarcation pour rejoindre enfin la terre ferme tant attendu. Nous sommes maintenant dans les rues de la petite ville portuaire. On ne compte pas y rester, c’est bien pour cela, que sans perdre plus de temps que nécessaire, une fois des ravitaillements pris, nous quittons l’endroit, direction les fameuses montagnes, que l’on peut voir de très loin, bien que leur forme soit assez trouble et flou, ce qui est normal avec les kilomètres qui nous en sépare. Le chemin ici semble plutôt du genre calme, au moins, ça nous change de la brume constante au village caché de Kiri et ses environs. Je m’en plain pas non plus, j’aime pouvoir avancer à une rapide allure, avec le soleil dans notre dos.

Les journées dans le coin passent et se ressemblent toutes. Pas grand choses de bien plaisant à raconter sur notre trajet. Peu de discussion vraiment sérieuse. Tous les trois, concentré sur notre objectif. A savoir réussir à sauver nos amis et camarade, retenu plus très loin. Mon père, je le connais bien, nous n’avons que rarement l’occasion d’être en mission ensemble, mais il est déjà en train de réfléchir à notre plan, pour ça aussi que le silence s’impose, ainsi, plus rapidement nous saurons comment agir, plus rapidement nous serons prêt à agir. Pour ce qui est de ma petite sœur, le jour où elle ne sera pas excité comme une puce, je serai Mizukage, autant dire que chaque jour de sa vie, Ayame sera toujours en train de bouger et de bonne humeur, qu’importe ce qu’elle fait et pourquoi elle le fait. Au fond d’elle, je sais qu’elle n’est pas aussi joyeuse que veut le dire son sourire. Cependant, en tant que frère, je ne suis pas celui vers qui, elle viendra en confidence.

Nous y voilà, après toutes les longues heures de courses, de marche, le peu de temps accordé au repos, nous somme en position. L’attaque ne pas plus tardez. Les consignes sont claires et net. Ayame reste en arrière pour le moment, elle doit utiliser ses capacités de ninja sensoriel, pour nous avertir en cas de pépin. Nous pouvons les voir, les trois renégats sont en ligne de vue. Une question de seconde, avant que la tempête ne se lève et que le sang rougisse le sol. Mon père est à ma gauche, nos regards se croisent. L’excitation du combat nous gagne tous les deux. Ce n’est pas plus mauvais, au moins, le doute n’est pas présent et de toute façon interdit de séjour à l’heure actuelle. Selon Ayame, l’équipe de Kiri est encore vivante, mais il ne faut pas perdre de temps. Un signe de main, aucun mot, mais une seul phrase en tête, que le sang ennemi coule rapidement.

Nous nous élançons sans un bruit, surprenant les deux chuunins ennemi par notre rapidité. En composant les signes avec vitesse, je lance mon Dosu Kiri, recouvrant une partit de la zone avec mon poison. Je ne me fais pas de soucis pour mon père et ma sœur, tous les deux on reçut un antidote qui les immunise contre les effets de mon attaque. L’ennemi réagit, l’un deux nous lance un Goukakyuu no jutsu, mais peu efficace, car mon père au aguet, à tôt fait de la contrer avec une barrière suiton. Défense efficace et rapide à mettre en œuvre, what else ? L’autre chuunin est au sol, ayant reçu une dose de poison plus importante que son collègue, ce qui n’est pas plus mal d’ailleurs, car ainsi, nous n’avons que deux nukenins à affronter. Le jonin ennemi ayant fait son apparition, nous sommes de nouveau à deux contre deux. Le but de cette mission est de les tuer, aussi, sans la moindre pitié, rassemblant instantanément mon chakra dans mon poing gauche, je frappe le sol devant moi, créant une sorte d’onde de choc qui brise la zone où sont les rebelles. Les deux en état esquivent tant bien que mal, mais celui inconscient, est tout simplement, sans la moindre forme de procès, transpercer de part en part par le sol rocailleux brisé. Pour lui la vie est finit, mais qu’il s’estime chanceux, au moins le voilà déjà sous terre. Bon je sais, l’humour ici, n’a pas sa place au combat.

Pour l’instant, nous avons encore deux adversaires à éliminer. Ayame nous rejoins, se plaçant à ma droite. A l’œil je peux voir son chakra qui crépite autour de ses mains et pieds, elle est déjà prête à employer sa façon bien personnelle de combattre. Elle se met à courir vers le plus faible renégat. Ce dernier fait de même, alors que mon père et l’autre jonin se font face, plusieurs mètres plus loin. Je cours alors vers a sœur, jugeant que mon père va sans doute, s’en sortir plus facilement.

« Duel de Katon et retour maison »

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Oh bien sûr, ce n’est pas en comptant sur la fierté de ma sœur, qui viens de repousser l’ennemi d’un coup bien placé à l’estomac. Pauvre de lui, je connais assez bien Ayame pour ne pas avoir besoin de regarder la suite, pour savoir ce qui va arriver. Les coups qu’elle porte en premier, ne sont pas fait pour tuer, du moins pas tout le temps, mais bien souvent pour paralysé la cible, grâce au raiton qui entouré les poings de ma sœur et qui perturbe le système nerveux de la victime. Une fois cette dernière, avec une capacité de mouvement, si ce n’est complétement nul, au moins bien déranger, elle s’élance vers sa cible et lui assène une série de coup de poing. C’est ce qu’elle fait et le bandit se retrouve quasiment mort, plusieurs mètres devant Ayame souriante. Elle va en finir, intérieurement, je plain son ennemi et avec un petit sourire, le jour où elle en aura un, son petit ami. Elle compose des mudras et utilise alors sa plus puissante attaque raiton, le Rairyuu no Tatsumaki. Un dragon de foudre s’élève, puis va s’écraser de toute sa puissance, qui plus est à bout portant sur le pauvre ninja au sol. Besoin de vous décrire ? Disons simplement qu’il vient d’avoir son plus intense coup de foudre et dernier de sa vie. Il est bien mort et pas moi qui ira le pleurer. Maintenant, plus que le costaud de la bande. Celui qui s’oppose à mon père et qui semble d’un niveau identique à celui de père.

Ils sont tous les deux séparer par environ quinze mètres l’un de l’autre, à une distance de trente mètres de ma sœur et moi-même. Un duel de Katon… Les deux jonins confrontent leurs capacités respectives dans le maniement des flammes, de bien des façons. Un véritable spectacle de chaleur et de lumière. Par moment, mon père utilise son suiton, histoire d’affaiblir l’ennemi. Toujours un peu éloigner, je soigne les blessures, plutôt légère de ma sœur, en utilisant une technique de base médecine, à savoir Chyuute no jutsu. La voilà complétement sur pieds. Nos regards se posent ensemble, une fois de plus sur le duel de feu. Un instant de répit, les deux jonins se jaugent, plante leur regard dans celui de l’autre. Une seconde après, mon père déroule un parchemin, sur lequel est écris le pictogramme du mot Fin. L’ennemi s’élance, mais bien vite, semble comme incapable des moindres mouvements. Pour lui, c’est la Fin. Mon père a connu plusieurs guerres, plusieurs grande batailles, pour lui, hotté la vie n’est plus un souci, n’est plus sensible à l’hésitation. Le corps du jonin ennemi devient peu à peu noir, comme envahit par une ombre. Puis, c’est le moment que choisit mon paternel, pour dérouler un second parchemin, sur lequel cette fois, est écris le mot Combustion. Il colle les deux sceaux l’un à l’autre, puis utilise un kunai, dans le but de faire saigner son pouce droit, afin de déposer quelques gouttes de son sang sur les deux parchemins. L’effet est immédiat, le corps paralysé du dernier nukenin s’embrase d’un coup, ce dernier hurlant à la mort, sous l’horreur de la scène, je vois ma sœur détourné le regard et partir vers la grotte, pour s’occuper de nos amis. C’est fini, le combat est bien terminer. Père réduis en cendre les deux autres cadavres, pour faire disparaitre toutes traces de l’existence des renégats de Kumo, ainsi est la vie pour tout ninja, disparaitre complétement à la mort, lorsqu’elle vient nous prendre.

Nous sommes maintenant plusieurs jours après le combat. Tous un peu fatigué par le voyage, c’est avec un bonheur non dissimulé, que nous passons les portes de Kiri. Direction l’hôpital, pour que les genins puissent recevoir de bien meilleurs soins, que je n’ai pu leur donner. Mon père semble aller mieux. Le soir après son duel, avec tout le chakra utilisé, il était assez fatigué, mais il récupérer et est en forme maintenant. Ce qui est en soi, une assez bonne chose, car après l’hôpital, il y a bien pire à affronter qu’une bande de nukenins. Quoi ? C’est bien simple, une mère qui attend le retour de son mari, de ses deux enfants partit loin d’elle, au combat. Le soulagement qu’elle va avoir, quand dans peu de temps, nous allons franchirent la porte de notre maison, pour la rejoindre dans la cuisine ou le salon. Je ne vais pas le montré, mais je sais qu’au fond de moi, je vais être tout autant heureux et soulager de la revoir.

L’équipe que nous avons secourue, est maintenant entre les mains des médecins du village. La mission est dans la forme terminée, mais une dernière chose est à faire. Nous prenons la direction du palais de la Mizukage, pour lui faire un rapport détaillé sur le déroulement de la mission, mais également par rapport aux nukenins tués. Après tout, ce n’est peut-être sans importance, mais avertir le village caché qu’est Kumo, pour les avertir de la mort de trois nukenins, ici du dit village, peut sans doute, être une bonne chose à faire. Au moins, leurs chasseurs de déserteur pourront faire autre chose. Nous y sommes, nous entrons dans le bureau et entamons un long dialogue. Akari-sama est heureuse d’apprendre la réussite complète de notre mission, mais aussi et surtout, que les trois ninjas de Kiri, sont en vie et en entier. Elle nous félicite et nous accorde quelques jours de repos.

Nous prenons congé de sa compagnie et rentrons à la maison. Enfin j’ai envie de dire. La chaleur de nôtre domicile, le calme et la sécurité que l’on y ressent, deux choses qui m’ont tant manqué, mais par-dessus tout, la présence toujours réconfortante de mère. Elle est là, devant nous, sur le devant de la porte. Les bras grand ouvert, alors qu’elle large sourire s’affiche sur son visage. Ma sœur est rapidement contre elle et je la rejoins. Il n’y a rien de plus important que nos chères mères…