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Tu pourras ainsi rentrer dans la famille NNr' et découvrir la folie des membres sur le forum ! ^^

A bientôt.

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Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami)

InvitéInvité
MessageSujet: Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Icon_minitimeVen 4 Nov 2011 - 21:47



Pour une raison qui échappe à bien des logiques,‭ ‬une histoire commence le plus souvent au lever du jour.‭ ‬Dans le cas présent,‭ ‬c'est une livraison qui allait être à l'origine de ce qui suivrait.‭ ‬Un bonhomme aux airs bienheureux circulait de résidence en résidence,‭ ‬une besace sous le bras.‭ ‬Il s'arrêtait aux différents domicile et accomplissait son travail quotidien :‭ ‬Distribuer le courrier aux habitants du village de Kiri.‭ ‬Une tâche que ce facteur exécutait avec entrain,‭ ‬plutôt fier de jouer ce rôle d'intermédiaire dans les communications de monsieur tout-le-monde.‭ ‬Au cours de sa tournée,‭ ‬il eut l'occasion de mettre la main sur trois enveloppes rédigées par la même personne.‭ ‬Chaque adresse avait été écrite d'une main vif et un peu brouillonne qui avait tendance à étirer ses lignes d'écriture.‭ ‬Les enveloppes contenait toute un petit mot,‭ ‬rédigé sur le même modèle de texte.

Citation :
Rendez-vous à‭ ‬18h sur les toits de la librairie,‭ ‬je vous attendrai.

Votre Chef d'équipe.

Et effectivement,‭ ‬bien des heures plus tard après s'être minutieusement préparé.‭ ‬L'expéditeur des enveloppes attendait sur les toits,‭ ‬emmitouflé dans son grand manteau noir.‭ ‬Il était assis,‭ ‬les mains sur les genoux et la tignasse volante au gré des fines brise qui venait la caresser.‭ ‬Cela faisait un bon quart d'heure qu'elle attendait,‭ ‬tapant nerveusement du pied.‭ ‬C'était un jour important pour cette personne qui était désormais amenées à de grandes responsabilité :‭ ‬La gestion d'un équipe de ninja.‭ ‬Si le fait d'avoir été choisie l'avait flatté,‭ ‬Nori ne pouvait s'empêchait d'angoisser à l'idée de devoir assurer un tel rôle.‭ ‬Car effectivement,‭ ‬elle n'avait pas vraiment la carrure d'un chef lambda.‭ ‬Elle était jeune,‭ ‬menue,‭ ‬et encore en période de croissance.‭ ‬Peu de personnes pouvaient prétendre avoir les épaules nécessaires pour supporter des compagnons éventuellement plus âgés,‭ ‬cela promettait d'être un challenge aussi stimulant qu'oppressant.‭

Il ne restait plus beaucoup de temps avant que les semblables de Nori ne se manifeste,‭ ‬peu à peu,‭ ‬son angoisse se fondit davantage en excitation fiévreuse.‭ ‬Si bien qu'elle ne put s'empêche de se relever et de faire les cent pas au sommet de la vaste librairie de Kiri.‭ ‬Ayant le monopole de la vente des livres dans toute la zone,‭ ‬le dirigeant n'avait pas tardé à développer son commerce qui était devenue une belle infrastructure.‭ ‬Nori ne s'était d'ailleurs pas gêné pour organiser sa réunion en un endroit aussi singulier,‭ ‬le but étant de discuter en paix en plein cœur de Kiri.‭ ‬Elle aurait pu aussi bien réserver une salle de l'académie,‭ ‬mais elle préférait faire ça dans le genre d'endroit où tout ninja doit paraître :‭ ‬Là où on ne l'attend pas.

Les minutes s'allongèrent au gré de l'impatience de Nori,‭ ‬scrutant de ses petits yeux brillants la brume opaque qui l'entourait,‭ ‬à l'affût du moindre mouvement.‭ ‬Puis enfin,‭ ‬des sons ‭! ‬Des sons qui rappelaient que la vie existait par delà le brouillard ‭! ‬Malheureusement,‭ ‬Nori comprit vite que les sons provenaient de l'entrée du magasin où venait probablement d'entrer ou de sortir un important groupe de personnes.‭ ‬Après tout,‭ ‬c'était une heure et un temps propice à ce genre d'occupation :‭ ‬Quand l'ennui et le mauvais temps vous guettent,‭ ‬plongez vous dans un livre ‭! ‬Tel était le slogan du magasin sous-jacent qui s'animait de plus en plus.‭

Puis,‭ ‬enfin,‭ ‬une dizaine de minutes plus tard,‭ ‬une présence se manifesta enfin ‭! ‬Une silhouette féminine,‭ ‬répondant bel et bien au courrier que Nori avait envoyé.‭ ‬Cette dernière se redressa de toute sa maigre hauteur,‭ ‬scrutant avec un sourire madré les détails de sa première équipière,‭ ‬se dessinant peu à peu tandis qu'elle approchait.

C'était une jeune fille élancée aux cheveux roux. Nori fut dans un premier temps soulagée de voir que la première personne à laquelle elle avait affaire était une fille qui, en apparence, semblait avoir plus ou moins le même âge qu'elle. Cependant, deux détails particuliers retinrent son attention : La présence d'attributs animales chez cette étrangère, soit en l'occurrence, des oreilles et une queue de chat.

    * Quelle drôle de personne. *

La petite aux cheveux indomptables lui fit signe de prendre place. Elle regarda autour d'elle et ne vit pas d'endroit apparemment plus confortable que d'autre, elle abandonna donc l'idée de désigner précis et laissa à sa première équipière le choix de s'installer où bon lui semble. Nori se contenta de lui adresser brièvement la parole.

    - Nous commencerons les présentations une fois tout le monde présent. Prends tes aises en attendant.

Sur ses mots, Nori se tut de nouveau. Scrutant de temps à autre la première arrivante en attendant que les autres membres de leur équipe ne se pointent.



Rappel de l'ordre de post : Nori, Yang, Heiwa, Tsutsu.


Dernière édition par Nori Hokashi le Lun 7 Nov 2011 - 17:18, édité 2 fois
Kyoshiro Yang
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Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Left_bar_bleue517/2000Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Empty_bar_bleue  (517/2000)
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MessageSujet: Re: Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Icon_minitimeLun 7 Nov 2011 - 11:38

« Le jour se lève partout , sauf dans mon cœur . Et c'est de ta faute , si les ténèbres y son seuls maîtres désormais . »

9H00

Les chants des oiseaux se répandent doucement, comme une senteur parfumées et douce, dans le petit appartement situé près du cœur de Kiri. Il est chaleureux et semble fort sympathique mais il est désert , son occupante ne se trouve nul part. La chambre, composée d'un mobilier très simple, assez bien entretenu, montrant les goûts simple de son occupante et son amour pour l'ordre le rangement et la propreté est vide, seul y demeure un chat. Cet étrange animal semble comme chez lui seul dans ce petit appartement, il ne semble pas se sentir de trop et connaît visiblement bien les lieux. Il se met soudain à remuer, il baille et se met debout, as t-il senti quelque chose? On dirait qu'il guette ardemment quelque chose, quelqu'un ou qu'il attend l'arrivé d'un quelconque événement. Une fois debout il jettent de nombreux regard aux quatre coins de la chambre, une fois la pièce bien inspectée par ses soins il se met à avancer dans l'appartement. Il s'arrête dans la pièce suivante, sans doute le salon au vue des meubles, et s'avança, humant toute matière passant à hauteur de son museau, comme si il cherchait à se réconforter avec le fumet singulier de l'occupante de ce lieu où il semblait chez lui.

10H00

Cela faisait bien une bonne heure que le chat se baladait dans tout l'appartement, il en avait visité tout les moins recoins mais ne semblait toujours pas avoir trouvé ce qu'il cherchait . La pendule, blanche aux reflet bleue visiblement accrochée ici depuis un petit moment, sonnait désormais 10 heures du matin. Lorsque le dernier coup retenti dans l'appartement un bruit se fit entendre, un son qui ne résonnait que rarement dans le petit studio et qui annonce clairement l'arrivée de quelqu'un. Le chat tressaillit puis bondit en direction de la porte, l'unique occupante des lieu eu à peine le temps de pousser la porte de son appartement que le chat lui sauta dans les bras! La ninja du se débattre pour réussir à ne pas tomber , éjectée en arrière par le poids du matou et la surprise qu'il lui procura. Une fois la jeune femme stabiliser le chat noir pris ses aises : il alla tranquillement se percher son épaule et y demeura assit, fier, un lueur étrange brûlait das ses pupilles vert émeraudes lorsqu'il regardait les yeux de cette femmes, enfin l'unique œil de cette femme plutôt. Tous deux entrèrent dans l'appartement, la ninja enleva l'écharpe qu'elle avait mis pour sortir, si dehors le temps annonçait l'arrivé de l'hiver dans le studio où ils venaient de rentrer l'air était assez chaud et moite. Le chat ouvrit la bouche, mais pas pour miauler, pour dire :

« -Et bien! Ça fait un moment que je ne suis pas venu te voir, et toi, tu te fais désirer pendant une heure! Tu te rends compte que j'étais la à 9 heures, assit au milieu de ta chambre, et que toi tu ne débarque qu'a 10 heures? A moins que je ne me sois trompé d'appartement, vous êtes pourtant bien la seule personne que je considère comme mon maître, Kyo-san? »

Kyo sourit, elle n'avait, pour ainsi dire, que peu d'amis au sein de Kiri, son seul vrai compagnon, celui qui la suivait depuis sa plus tendre enfance, était ce chat. La ninja ôta également son gilet de laine avant de répondre à son vieil ami :

« -Non ne t'inquiète pas c'est bien moi! C'est vrai que ça fait un moment que je ne t'ai vu dans les environs du village Kuro! Tu es un informateur, ne joue pas au plus fin avec moi, que viens tu m'annoncer et qu'attends tu de moi? »

Le grand chat ne répondit pas, il semblât un instant redevenir sérieux. Son air devint grave et il se raidit. Il alla prendre place sur le canapé et fit signe à Kyo de s’asseoir à côté de lui. Une fois que la shinobi se fut installé il parla d'un voix grave et lourde de reproche :

« -Tu es toujours aussi suspicieuse Kyo, je suis venu car un ami à moi m'a avertie : visiblement tu n'es pas réellement la bienvenue dans ce village non plus. Je suis venu t'avertir de ce que tu sais sans doute déjà : depuis que tu t'es battue en duel contre ta sœur cette dernière te cherceh sans relâche. Et elle ta trouvée. Sache que désormais elle va te traquer comme un chasseur traque sa proie, de toute façon tu es bien plus forte qu'elle, je ne me fais pas de soucis. Mais gare à ne pas t'égarer, une fois la soif de ténèbres assouvie il est difficile de retrouver la lumière.
-Mais Kuro, qu'entends tu par. . . »

La jeune femme n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'on sonna à sa porte, il était onze heures passées et elle n'attendait personne. Qui cela pouvait-il être? Mais à peine Kyo eut-elle détourner son regard du matou que ce dernier disparut sans laisser de trace. Le doux son de sa voix flottait encore dans l'air moite de l'appartement, comme le son lugubre de l'écho d'un grand château. Kyo se leva et alla de ce pas ouvrir la porte, elle découvrit avec indifférence que son mystérieux invité n'était autre qu'un simple postier ayant une lettre pour elle. Kyo prit la lettre, remercia le facteur, et referma sa porte, elle reconnu alors l'écriture gauche et maladroite de son chef d'équipe : Nori Hokashi. Elle ouvrit l'enveloppe dans laquelle un petit cachet prenait place, dessus était simplement marqué :

Citation :
Rendez-vous à‭ ‬18h sur les toits de la librairie,‭ ‬je vous attendrai.

Votre Chef d'équipe.

12H00

Kyo sourit à la vue de ce cachet, elle ne pensait pas le recevoir si vite ni que le rendez vous se tiendrais le soir en plein centre de Kiri. Elle regarda rapidement l'horloge, elle avait parlée avec Kuro jusqu'à midi, elle commençait à avoir faim. Mais que manger? Elle rentra alors dans la cuisine et se décida à se préparer un bon bol de ramens fait maison!

13H00

Une fois son déjeuné finis Kyo se posa la fameuse question : « Que vais-je faire pendant les cinq heures restantes? » A cette question une idée vint répondre : à la sorti du village une petit forêt prenait place, en haut du deuxième arbre de cette forte la jeune femme avait construit une cabane, pas très habitable mais charmante. Elle possédait deux étages, l'un étant vivable pour une personne et l'autre une sorte de grenier dans lequel Kyo entassait tout ce qu'elle ne pouvait garder chez elle. Elle se mit dons en route après avoir débarrassée et nettoyé la cuisine Kyo remis son gilet et son écharpe.

14H00

« - Ça fait super longtemps que je ne suis pas venue ici! C'est poussiéreux, il faudrait que je fasse le ménage un de ces quatre. »
Kyo venait de rentrer dans la petite cabane, à sa gauche un lit, simple, qui semble assez douillet malgré sa simplicité, et à sa droite une cuisine. Pas de mur entre la chambre et la cuisine, une petite table à manger est disposé dans le fond de la petite pièce, elle comporte deux chaises. La ninja ne s'arrête pas à cette pièce qu'elle connaît par cœur pour l'avoir construite lors de ses 15~16 ans, elle monte directement à l'étage pour y chercher quelque chose de particulier. Une fois à l'étage un long grincement plaintif retenti quand la propriétaire de la cabane ouvre la porte, une fois le seuil franchi la poussière soulevé par l'entre de la jeune femme la fait légèrement tousser. Une fois remise de sa quinte de tous elle se met à chercher, elle cherche quelque chose en particulier lorsque son regard est attiré par autre chose, un meuble ancien, vestige d'un passé heureux, presque irréel tellement il paraît ancien. Kyo s'avance et effleure une à une les touche de ce magnifique meuble en bois de chêne polie, aux touche encore blanche de nacre bien qu'il n'ai pas servit pendant plus de 10 ans. Kyo murmure alors :

« -Mon bon vieux piano, tu paraît encore neuf, ça fait si longtemps que je n'ai pas joué, en suis-je encore capable? Tu ne dois pas être accorder. . . Permet moi tout de même d'essayer. »
Et elle s'assit sur le siège, soulevant ainsi une quantité considérable de poussière qui la fit tousser de nouveau. Une fois calmée elle laissa son regard se balader à sa guise sur le clavier, cet instrument la suivant depuis qu'elle était capable de parler, elle avait tout de suite été attiré par le son et la sensation que lui procurait le toucher des notes froides de l'instrument. Elle prit une grand inspiration et commença à jouer. Son morceau était magnifique : doux par moment, fort à d'autre il ne semblait pas agressif, on eut dit toute la vie de Kyo, parfois triste, parfois joyeux, il y eut un long passage où le son de l'instrument et l'expression de Yang aurait pu mettre les spectateur mal à l'aise, c'était le passage sombre de l’existence de Kyo. Le moment où elle avait acceptée tout naturellement les ténèbres qui lui promettaient une vie sans souffrance en échange de son bonheur.

14H30

Le morceau de Kyo dura longtemps, elle se sentait si bien lorsqu'elle faisait corps avec son instrument, elle avait l'impression qu'un instant durait une éternité, que jamais cette douce et agréable symbiose ne prendrait fin. Mais toute bonne chose à une fin, seul le malheur dure éternellement, vous colle à la peau telle une souillure récalcitrante, comme une maladie qui vous ronge peu à peu. S'y abandonner réduit la douleur, mais la sorti n'en demeure que plus dure et douloureuse. Une fois le morceau son morceau finit Kyo regarda la vielle pendule accroché à l'entrée de la pièce, elle était encore à l'heure ce qui surprit Kyo, elle avait l'impression que cela faisait une heure qu'elle jouait le morceau qu'elle avait crée de toute pièce. Elle n'avait pas mal au doigts, pas à la tête non plus, il n'était que deux heures et demi, il lui restait à peu près trois heures et demi avant le rendez vous fixé par son chef d'équipe. Elle se décida à jouer encore une heure avant de retourner chercher ce qu'elle avait en tête dès son entrée ici.

15H30

L'horloge sonna quatre heures et demi, Kyo venait de finir le dernière morceau qu'elle avait composée . Elle se leva avec tristesse, caressa une dernière fois les touches froides et attirante du clavier de son piano en bois, et se dirigea avec lassitude vers le fond de la pièce, encore derrière le piano qui se trouvait plutôt en avant plan sur le côté droit. Elle se remis à chercher, elle mis une bonne demie heure à trouver l'objet qu'elle recherchait, ce n'était pas un « objet » a proprement parler mais un ensemble de matériel. La jeune femme trouva d'abord la toile, puis le support, ensuite une trousse contenant des pinceaux et sa palette, pour finir sur tout les tubes de couleurs. Elle emporta tout ce matériel et monta sur le toit de la petite cabane, elle se mit alors à contempler le village de Kiri depuis cet observatoire improvisé, et commença à peindre.

17H30

Cela faisait deux heures que Kyo peignait, elle venait de finir son tableau, n'importe que lui aurait dit que c'était magnifique, les œuvres de la jeune femme ressemblait toute à des photos prise avec un bel appareil de qualité, mais Kyo n'aimait pas ce qu'elle peignait, elle trouvait ça trop simple, trop terne, sans vie. La ninja descendit pour ranger ses accessoires, elle emballa sa toile et l'emporta avec elle.

17H50

Kyo était rapidement repassé chez elle pour y déposer sa toile et prendre son équipement, son horloge affichait alors 17h50 il devait être, maintenant qu'elle courait dans les rue de Kiri pour ne pas être en retard à son rendez vous, 17h55. Elle accéléra le pas et finit enfin par apercevoir à travers l'épais brouillard tombé en fin de journée, la bibliothèque. Grand monument au centre de Kiri, il était imposant et il était quasiment impossible de le rater. La jeune femme sauta sur le toit où l'attendait déjà sa sensei, elle la regarda avec soulagement et lui dit :

« -- Nous commencerons les présentations une fois tout le monde présent. Prends tes aises en attendant. »
Kyo opina légèrement de la tête avant de répondre :

« -Bien sensei, je vais de ce pas m'installer. »

18H00
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MessageSujet: Re: Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Icon_minitimeVen 11 Nov 2011 - 16:53



Délaissons la tranquilité...
...et mettons nous au travail!


Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) 860904Sanstsitre



On dirait ton regard d'une vapeur couvert ;
Ton oeil mystérieux est-il bleu, gris ou vert ?
Alternativement tendre, rêveur, cruel,
Réfléchit l'indolence et la pâleur du ciel.

Tu rappelles ces jours blancs, tièdes et voilés,
Qui font se fondre en pleurs les cœurs ensorcelés,
Quand, agités d'un mal inconnu qui les tord,
Les nerfs trop éveillés raillent l'esprit qui dort.

Profondément endormie en travers de mon lit bien que je ne m’étais ni déshabillée ni glissée sous les couvertures, ma respiration se faisait régulière tandis qu’un cendrier manquait de dégringoler du matelas à chaque mouvement que mon sommeil agité déclenchait. Les rayons du soleil venant frapper mon visage de leur douce lumière tamisée, rien ne parvenait à me tirer de ma torpeur enfantine jusqu’à ce qu’une ombre devant ma porte d’entrée accompagnée d’un bruit de pas me fit entrouvrir fiévreusement un œil. Redressant la tête en étouffant un bâillement de ma main, je vis une lettre se glisser entre ma porte et le sol. Fichu facteur… Pourquoi fallait-il qu’il me réveille l’un des rares jours où je disposais de tout mon temps libre pour dormir.
Me redressant en position assise, je tâtonnai du bout des doigts la table de chevet, poussant une bouteille de saké pour attraper mon petit pochon de plante. Le glissant à ma ceinture, je papillonnai quelques temps des cils pour percer la fumer qui s’était entassée dans ma chambre et pris mon courage à deux mains pour me lever. M’étirant fortement, j’entrouvris la fenêtre afin d’aérer la pièce et fis jaillir d’entre mes doigts une jolie lueur verte que je plaquai contre mon crane afin de m’ôter le fichu mal de tête qui me tenaillait l’esprit.
Effectuant un brin de toilette, ce ne fut qu’une heure plus tard que je me décidai à ramasser la lettre puis de l’ouvrir. Ne contenant qu’un unique mot, j’haussai un léger sourcil en reconnaissant l’écriture de Nori, l’un de mes plus anciens camarades.

Ca alors….

Hé oui. Mon très cher Nori était devenu chef d’équipe… Et je me trouvais dans celle-ci. Là était d’ailleurs le problème, j’avais pensé qu’au bout d’un moment les chuunins n’étaient plus obligés de se retrouver dans des formations comme cela mais l’esprit de village, à savoir l’espèce de dictature cachée derrière de belles paroles, me plaçait dans un groupe sans même me demander mon avis. Si ça n’avait pas été Nori, je n’aurais même pas pris la peine de m’y interesser d’avantage… Mais bon, la vie est faite ainsi. Alors remercie-moi ! Enfin non, je te connais top pour savoir que tu ne verras pas cela comme une faveur, mais je vais faire un effort et venir à l’heure exacte du rendez-vous. Du moins, l’heure presque exacte, j’ai des choses à faire avant tout ça…

« Entre flirter avec mon meilleur ami et être sous le commandement de l’autre, le destin fait bien les choses ! Enfin, le destin… Le hasard, disons. »

Sortant de chez moi, je fermai la porte distraitement et gagnai les quartiers commerçants où je fis quelques emplettes pour remplir mon frigo (on a un frigo dans Naruto ?) avant de gagner les coins plus sombres et plus mal fréquentés pour terminer mes derniers achats personnels. Saluant des veilles connaissances avec qui je ne trainais plus depuis que ma vie avait enfin reprit un sens, je m’accordai quand même le luxe de me poser quelques instants avec eux afin de nous remémorer le temps où nous n’étions que de simples gamins désespérants. Un passé révolu, certes, mais un passé quand même. Puis enfin était arrivé les jours les plus doux de ma vie, peut-être pas les plus heureux mais les plus intéressants… Rencontrant tout d’abord Kaiza à l’académie qui était dans la classe inférieure à la mienne, nous forgeâmes une amitié réelle et solide. Par la suite, deux ans après alors que j’étais déjà promue chuunin dans une équipe et que Kaiza y travaillait pour, on rencontra un jeune étudiant du nom de Nori Hokashi. Aujourd’hui… Je suis toujours chuunin, Kaiza est bras droit du village de Kiri et Nori se retrouve à la tête d’une équipe. A vue de nez, vous arrivez à savoir qui sont les volontaires et qui ne le sont pas ? Et bien je faisais partie de la seconde catégorie… Pourtant je ne m’en plaignais absolument pas.

Les bons beignets de crevettes ! Pas cher, pas cher !

Quittant ses drôles de pensées lorsque les paroles alléchantes du personnel du restaurant du coin attirèrent mon attention, je passai rapidement la pointe de ma langue sur ma lèvre inférieure et me dirigeai vers ce lieu paradisiaque avec un air gourmand.
Petit saut dans le temps…
Le ventre désormais plein et les papilles rassasiées, je me dirigeai à nouveau vers chez moi afin d’y déposer les diverses courses que j’avais effectué durant la mâtiné de cette journée. Il me restait désormais quatre bonnes heures à compléter avant de rejoindre tout le petit groupe. Moi qui ne connaissais personne puisque je me baladais constamment en civil, je ne savais absolument pas qui allait faire parti de mon équipe hormis Nori, bien sur. Espérons qu’il ne s’agisse pas de personnes capricieuses ou prises de tête… J’avais besoin de calme et de détente lorsque je devais me concentrer, après tout…

Bonne journée, Hei-chan ! Il fait beau pour une fois, où vous rendez-vous donc ?

J’attends six heures pour rejoindre Nori.

Ha ! Votre ami si précieux ?

Mon chef d’équipe, désormais.

Les formalités ayant été échangées avec mon voisin, je le quittai sur un signe de tête poli et déambulai dans les rues, accompagnée de mon fidèle nuage de fumée qui me permettait de me créer une bulle virtuelle dans laquelle je me sentais bien.
Lorsque les six coups de six heures (au cas où vous n’aurez pas fait le lien) résonnèrent, je sortis le bandeau de ninja et l’accrochai distraitement à ma ceinture avant de sauter sur le premier toit. Prenant mon temps puisqu’après tout les autres se feraient un plaisir d’arriver les premiers, histoire de bien se faire voir, je vis enfin deux silhouettes dont l’une était indubitablement féminine. M’approchant d’elle, une main dans la poche et l’autre tenant un petit cône de papier fourré à la recette maison, j’attendis qu’ils me remarquent avant de leur adresser un sourire éclatant de… de… de politesse.

Oy Nori-kun ! M’exclamais-je plus sincèrement, cette fois. Ca fait plaisir de te voir !

Déposant un bisou sur le haut de son crâne je saluai d’un joyeux signe de main la deuxième fille qui devait à peu près avoir le même âge que Nori. J’étais donc la plus âgée ? Ca m’apprendra à avoir la fleme de passer l’examen pour être juunin…

« Un jour peut-être que j’aurais la motivation… »

Quelle surprise de t’voir chef d’équipe ! M’enfin, on va bien s’amuser !... Même si ce n’est pas le but premier, ajoutais-je afin de ne pas trop montrer mon incompétence au travail bien fait.

Lâchant vers le ciel un dernier nuage de fumée qui se perdit dans le vent, j’eus l’impression de laisser partir parmi les torsades argentés une nouvelle part de ma jeunesse. Peut-être était-ce le temps pour moi de devenir une femme à part entière… Quel dommage, c’était si beau l’insouciance juvénile.




Tsuki Ôkami
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Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Left_bar_bleue696/1000Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Empty_bar_bleue  (696/1000)
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MessageSujet: Re: Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Icon_minitimeDim 13 Nov 2011 - 13:33

Je dormais profondément. Lovée sur mon lit en position fœtale telle une enfant épuisée . Mon esprit se laisser aller à des divagations dans des rêves utopiques lorsque une sensation humide sur ma joue me tira du sommeil . Je clignais plusieurs fois des yeux en mettant une main sur ceux-ci, aveuglée par l’éclatante lumière du soleil sur mon visage tandis que je sortais de ma torpeur. Puis la lumière disparu et face à moi je vis une langue baveuse et de grands yeux me fixer intensément alors que je devinais la queue du loup battant l’air dans ma vision périphérique encore floue. Saleté de bête. Je grommelais et le poussais d’une main avant de m’écrouler la tête dans mon oreiller. Décidément comme si les insomnies n’étaient pas suffisantes il fallait que cette créature noirâtre vienne me réveiller d’un sommeil paisible sans aucune raison. Cela me fit tiquer. Aucune raison. Je me redressais alors en remettant mes cheveux emmêlés et Kuro me jappa en pleine face. Je fermais les yeux de surprise, les oreilles sifflantes de ce soudain raffut. Cette fois-ci se fut mon pied qui poussa le loup d’un coup de pied amical le faisant tomber du lit. Poussant alors un long soupir je m’étirais longuement avant de me lever quelque peu titubante tandis que Kuro se dirigea à toute vitesse dans le couloir descendant les marches quatre à quatre, je le suivis en traînant les pieds, me réveillant doucement. La maison était toujours aussi vaste et vide de vie, seuls les tableaux apportant une touche de couleur et de gaieté à celle-ci. Je m’assis tranquillement à table et grignotais un biscuit restant du paquet que j’avais ouvert le matin même. C’est alors que le biscuit en bouche je vis Kuro gratter furieusement le bas de la porte d’entrée, ses griffes crissant sur le parquet. Je fronçais les sourcils . Qu’avait-il donc de si important à me montrer … Sans surprise je me levai donc et ramasser un bout de papier dépassant du pas de la porte, une lettre. Je n’avais pas couvent de courrier je dois dire. Je souris d’abord en espérant une chose mais fut vite déçue de ne pas reconnaitre une écriture familière, puis intriguée me demandant de qui elle pouvait provenir, c’est alors que soudainement une odeur vint me chatouiller les narines, j’approchais la lettre de mon nez et la sentis. Aussitôt un grand sourire naquit sur mon visage. Nori Hokashi, il n’y avait aucun doute, cette petite note sucrée sur la lettre en était la preuve. Je ne lui dirais pas comment je l’avais reconnu pour ne pas la vexer une nouvelle fois sur ce sujet. Par la suite je vins poser la lettre sur le buffet dans l’entrée et regardai l’horloge : 17h30.


J’écarquillai les yeux avant de passer avec dépit une main sur mon visage en prononçant un juron. J’avais dormi une grande partie de l’après-midi en dépit de ne pas l’avoir fait la nuit. De plus j’habitais quelque peu en recul des autres habitations, cela ne me laissais pas une grande marge de temps. Je me précipitais alors à l’étage pour me coiffer et me changer. Enfilant une robe ample par-dessus mes collants noirs cachant partiellement une chose que je ne désirais montrer. Même si désormais cela ne marchais guère. Puis descendis les escaliers en sautant par-dessus la rampe de bois, ouvris la porte et la fermais brusquement dans un claquement sonore en laissant Kuro assis au milieu du salon, seul, l’air dépité. Je marchais rapidement dans la ruelle et ne prêtais guère attention aux passants me regardant souvent avec un large sourire. Il ne suffisait de pas grand-chose pour que l’on vous remarque alors qu’avant l’on vous ignorait. Je ne prenais la peine de répondre à ces salutations ou sourire. J’étais suffisamment en retard pour cela. Bien qu’il soit faux d’employer ce terme, disons que je n’étais pas en avance. En chemin en passant devant une mère sermonnant son enfant je me rendis compte, je ne sais pas trop pourquoi ,cela me fit un déclic. Nori était le chef de mon équipe désormais. Je grimaçais légèrement, lors de notre rencontre je ne lui avais pas fait le meilleur effet et je craignais qu’elle ne m’apprécie point, de mon côté je l’appréciais mais du sien il me semblait qu’elle ne me portait pas très haut dans son cœur. A moi de faire changer cela. Je soupirais et accélérais le pas, la librairie… Je tournais la tête et bifurquais à un angle de rue, sautant alors habilement sur une caisse de bois contenant sans doute une marchandise épicière je me servis de cet appui pour monter sur le toit . Mieux. Beaucoup mieux. J’aurais même dû faire cela dès le départ. Je n’avais pas le droit aux efforts mais la sédentarité ne me convenait absolument pas et ce n’est pas le peu que je venais de faire qui me faisait risquer quelque chose. Du moins je pense. Prenant une grande inspiration sur le toit de cette bâtisse je fermais un instant les yeux profitant de la légère brise marine qui se faisait présente à cette hauteur et repris ma route, le son de mes pas claquant sur les tuiles sombres.


Bientôt j’aperçus le toit de la librairie ou se dessinait des silhouettes et d’où me parvenait une étrange odeur… De la fumée certes mais avec une odeur plus que particulière. Prenant appui sur la pointe du toit précédent je sautais pour atteindre notre point de rendez-vous et passais une main dans mes cheveux avant de replacer ma robe et me diriger vers ces personnes. Me trouvant alors face à elle je me courbais légèrement en avant pour les saluer.


« Enchantée. Je vois que je suis la dernière, j’espère ne pas trop vous avoir fait attendre. » dis-je en les regardant avant qu’une esquisse de sourire se dessine sur mon visage.


Je ne devais pas être en retard et si je l’étais cela ne devait être que de cinq minutes tout au plus. Je l’espérais franchement. En me redressant je passais alors un regard furtif sur chacune d’entre elles pour apprécier cette nouvelle équipe. La première chose qui me frappa fut que nous étions toutes des femmes, d’âge à peu près semblable. Nous n’allons pas chipoter pour peut être au maximum cinq années de différence. Et également une équipe totalement féminine, voilà qui s’annonçait intéressant. Nori , notre chef d’équipe bien sûr n’avait pas changé depuis notre rencontre quelques mois plus tôt, toujours cet air sauvage et puissant dans le regard, ainsi que la même coupe de cheveux si saisissante. Elle avait peut-être grandi me semblait-il depuis notre rencontre, ou alors cela était ses cheveux qui avaient poussé. Je dois dire que je n’étais pas mécontente qu’elle soit mon sensei, voire même le contraire. La deuxième personne quant à elle me frappa réellement, une longue chevelure rousse et des yeux d’un vert profond. Un nœud se forma au creux de mon ventre, cette teinte de cheveux et la couleur de son regard ne me rappelait que trop bien une personne que je chérissais plus que tout au monde. Cependant de fines oreilles se dégageaient de ses cheveux roux, des oreilles… félines ? Surprenant. J’aurais voulu m’approcher pour les observer mais cela n’aurait pas été correct, ce n’était pas le moment de saboter dès le premier rendez-vous ma relation avec une de mes équipières. La troisième quant à elle avait une chevelure bleutée, un ton que je n’avais que rarement vu, une couleur subtile qui l’a rendait attirante. De fines volutes de fumée sortaient de sa bouche lorsqu’elle portait cette pseudo cigarette à ses lèvres. L’odeur que j’avais senti auparavant sur le toit, je souris intérieurement, c’était absolument tout sauf une cigarette ordinaire. Cela ne me gênait nullement, je ne feindrais pas d’avoir déjà touchée à ces choses-là. Pour le moment j’étais satisfaite, je ne les connaissais pas encore mais j’en avais l’envie.


C’est alors qu’un mouvement au creux de mon ventre me fit sortir de ma petite observation discrète et brève. Je posais alors une main sur ce dernier, cette chose envahissante qui ne cessait de grandir d’une part me faisait un peu peur et de l’autre me rendait heureuse. Je me sentais inutile et gênée de devoir les rencontrer dans cet état. Les conditions n’étaient pas idéales pour moi pour rencontrer mon équipe. Si seulement cela avait eu lieu quelques mois après, juste quelques mois. La malchance me poursuivait. L’on ne pouvait dire que je pouvais accomplir une mission avec elles pour le moment. Il faudrait qu’elles se passent de moi un certain temps si une offre de mission se présentait, bien que le terme soit proche. Deux mois. Plus que deux moi à tenir, et je pourrais reprendre une vie « normale » même si celle-ci serait sans doute un peu chamboulée au début.
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MessageSujet: Re: Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Icon_minitimeDim 13 Nov 2011 - 21:47



Les secondes suivantes s'écoulèrent tranquillement tel le sable fin d'un sablier. Même dans le silence, le temps semblait moins long aux yeux de Nori, pour peu que ceux-ci puissent entrevoir l'ombre d'une présence rassurante. La première kunoichi à s'être manifestée n'avait jamais croisé la route de Nori auparavant. Pour sûr, même en l'ayant vu qu'au détour d'un couloir, la jeune juunin aurait sans mal gardé en mémoire ce physique hybride, mi-humain, mi-félin. Ses pupilles ambrés lorgnèrent la femme-chat de temps à autre, laissant clairement transparaître une pointe fiévreuse de curiosité. Mais Nori comprit vite que cette attitude risquait de mettre mal à l'aise cette femme pour qui elle n'était encore qu'une inconnue. Aussi, elle préféra retourner à son immobilité première. Droite comme un I, les bras croisés, et le regard pensivement porté vers les nappes brumeuses qui l'entouraient.

Les cloches du beffroi du village sonnèrent, rappelant aux citadins que leur journée en état au troisième quart, et par ailleurs, que l'heure exacte du rendez-vous était passée. Un instant plus tard, Nori distingua une nouvelle forme qui émergeait du brouillard, une personne élégante... mais aux airs profondément las. Une bribe de sourire parcourut le visage de Nori, cette vieille connaissance n'avait pas beaucoup changé en quelques mois. Heiwa Shiroame était toujours cette femme belle qui, bien que détachée du monde, attirait toujours plus des regards. Il émanait d'elle une élégance presque impérieuse, mais cette allure strict contrastait avec la teinte abyssale de ses cheveux. À l'image de la carapace d'une huître, rigide, mais laissant promettre un joyeux nacré à quiconque parvenant à passer outre. Nori n'ignorait pas le pouvoir attractif de sa consoeur, et quelque part, elle le jalousait. Si elle avait possédé naturellement un tel charisme, elle n'aurait jamais eu à vivre dans l'ombre d'un autre.

Mais aujourd'hui, les choses sont différentes pour elle. Car si Nori n'éprouvait pas un attachement profond aux principes hiérarchiques et toutes les obligations hypocrites qu'elles entraînent, elle se complaisait dans sa position susjacente à Heiwa. Cette fois-ci, elle incarnait le visage d'une équipe. Elle ne sera plus celle qui le troisième membre, la figurante, celle dont on ne retient jamais le nom. Pour sa part, Heiwa ne s'embarrassait des considérations qui hantait sa « petite soeur » et vint l'embrasser au front sans complexe. Ça ne manqua pas d'embarrasser Nori dont les joues virèrent au rouge. Le sérieux n'était pas leur marque de fabrique, à elle comme à Heiwa, mais elle devait éviter de se discréditer au premier rendez-vous. Aussi attrapa Heiwa par les épaules et la repoussa doucement. S'imprégnant d'une bonne bouffée d'air comme pour s'inspirer les mots qu'elle prononça ensuite. Tâchant de les choisir judicieusement.

    - Heiwa s'il te plait. Comme tu le dis si bien, c'est une sacrée surprise que je sois passée chef d'équipe.

Ses yeux croisèrent alors ceux d'Heiwa, on y lisait une volonté hésitante. Tel un enfant tergiversant entre son besoin de confesser sa bêtise et sa peur du châtiment qui pourrait s'en suivre.

    - Je dois faire bonne figure. Je ne peux pas me permettre d'être prise par un clown par vous tous. Il en va de la survie de notre cohésion... et aussi, de ma fierté.

Elle fit une tape amicale dans le dos de sa vieille amie, le visage terni par cette attitude ampoulée qu'elle adoptait envers Heiwa. Sa relation paradoxale avec Heiwa continuait de l'affectait, entre affectation prononcée et jalousie malsaine. Nori n'aimait pas beaucoup l'attitude ambiguë qui résultait de ses sentiments contradictoires. Elle recula de trois pas en arrière, accordant un regard penaud sur sa « grande soeur » avant de clore ses pupilles. Réfléchissant à son attitude d'il y a un instant. Son repentir silencieux fut de courte durée, car la dernière membre de son équipe venait de les rejoindre. Tsuki Okami était loin d'être une personne aussi importante qu'Heiwa aux yeux de Nori, en bonne partie parce que les deux kunoichis ne s'étaient rencontrées qu'à une seule occasion. Pourtant, la juunin à la coiffure improbable aimait bien cette femme un peu sauvage qui, quelque part, lui ressemblait un peu. Caché sous ses frasques d'adolescentes, la nature introvertie de Nori n'était pas sans rappeler celle de la femme-loup. La peur de déplaire, de perdre toute crédibilité, d'être perçue comme un être faible. Tant de démons qui se terrent en des cœurs refusant de s'ouvrir.

Tsuki semblait avoir laissé filé l'heure, ses cheveux avaient été désordonnés dans la précipitation de ses derniers déplacements. Nori arqua un sourcil en remarquant que cette femme avait un ventre plus volumineux. C'était inattendu de la part de quelqu'un d'aussi, et ne pouvait donc se justifier que d'une seule manière... mais la juunin préféra ne pas faire de remarque. Ce genre de sujet pouvait être sensible, elle préféra rassurer la nouvelle arrivante.

    - Ne t'inquiète pas Tsuki. Ce n'est pas une situation de crise, un retard infime n'a pas d'importance. S'il y avait eu urgence, j'aurais été défoncé la porte de vos domiciles pour aller vous chercher !

Sur cette vague plaisanterie, Nori intima à ses trois semblables de se tenir en rang devant elle. C'était un peu cliché mais ça avait le mérite de les forcer à bouger, ce qui réveillerait leur attention. Nori tandis une main en avant et fit naître une petite boule de feu qu'elle fit planer entre elle et ses trois cooéquipières, elle préférait leur éviter d'attraper un coup de froid. L'obscurité commençait déjà à réclamer sa suprématie en ce jour hivernal, apportant avec lui des courant d'air à la frigidité mordante. Elle prit ensuite la parole, tâchant de parler d'une voix forte, pleine de conviction.

    - Je vous remercie d'avoir répondu à cet appel. Je me doute bien que je n'ai pas vraiment la carrure typique d'un chef de groupe et que vous devez être dubitatif à l'idée de devoir agir selon mes instructions.

Elle marqua une petite pause avant de rependre, en commençant à les cent pas devant sa boule de feu flottante. Expirant des volutes d'air condensé à chacune de ses paroles.

    - Et à vrai dire, je n'aime pas instaurer des distances entre moi et les autres. Je pense qu'à partir du moment où nous nous porterons confiance, et respect mutuels, nous saurons être une équipe effective.

Nori arrêta de se mouvoir et désigner ses pieds, ou plus exactement le toit sur lequel elles circulaient.

    - Nous marchons sur une librairie, ce n'est certes pas une bibliothèque mais on y trouve le même genre de choses : Un rassemblement de pensées humaines posées sur le papier. Parfois, des points de vue divergent. Mais de leur entrecroisement que naît la sagesse.

La jeune juunin prit une nouvelle inspiration avant de reprendre.

    - Vous voyez, je ne veux pas vous imposer une soumission. Je veux que nous formions une unité, que nous nous comprenions pour mieux agir conjointement.

Nori se mit alors dos à ses consoeurs et désigna... ce qui semblait être le brouillard. Une brusque frustration s'empara alors de l'adolescente, ce n'était pas une bonne idée de multiplier les images en rapport avec les bâtiments de Kiri dans une atmosphère aussi nébuleuse.

    - Hum... normalement là, on est sensé voir le palais de notre Mizukage. Cela symbolise notre devoir, cet un idéal que nous devons essayer de respecter.

Elle se retourna et désigna de ses bras tout ce qui était dos à ses interlocutrices.

    - Mais notre priorité, c'est tout le reste ! Ce qui représente le cœur du village. Bien sûr, notre survie et le respect du protocole établi par nos supérieurs a son importance. Mais cela ne doit jamais aller outre notre objectif premier : Veiller à la défense de nos frères et sœurs.

Sur ces mots, Nori croisa les bras, le visage d'abord grave... avant que ne s'y dessine un large sourire un brin avide.

    - Aussi, du coté de nos frères et sœurs. Il y a un sympathique restau' qui fait des réductions sur ses plats. Plutôt que de nous présenter avec une... froide solennité...

Elle fit disparaître la flamme entre elle et le trio de chuunins.

    - Je propose de le faire au chaud, nos papilles en émoi ! Quoi de mieux pour délier nos langues ?

Nori appuya ses mains sur ses hanches et leva les yeux tantôt vers Heiwa, puis Tsuki, et Kyoshiro. Comme pour leur intimer une réponse positive, par l'intermédiaire de ses petits yeux pétillants.

Kyoshiro Yang
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Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Left_bar_bleue517/2000Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Empty_bar_bleue  (517/2000)
| Âge du personnage | : 27 ans
MessageSujet: Re: Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Icon_minitimeMar 15 Nov 2011 - 17:09

Kyo observait celle qui venait juste de les rejoindre, les six coups avaient déjà retentis, elle était donc en retard. Elle était belle, plus grande que la chef d'équipe. Mais elle faisait sans doute la même taille que Kyo, elle avait les cheveux de la magnifique couleur du ciel. Ses yeux avaient la même couleur que ceux de Kyo, un très beau vert. Mais ils n'étaient pas sensiblement identique à ceux de la shinobi aux cheveux roux flammes, ses yeux à elle n'était autre que des pupille de chat. D'ailleurs la femme-chat savait bien que ses équipières la fixait étrangement de part son apparence physique. Mais elle n'y pouvait rien, si ces femmes connaissait la raison de cette étrange apparence plus jamais elles n'oseraient la regarder en face. Finalement la dénommée « Heiwa » s'installa à son tour. Elle étaient désormais trois. Dans une équipe de ce genre le nombre conventionnel était quatre, il n'en manquait donc plus qu'une. Elle arriva quelques minutes plus tard, elle était belle elle aussi, les cheveux d'un magnifique marron foncé, presque noir. Elle avait les yeux blanc, enfin plutôt blanc cassé. Quand nous fument toutes en place Nori commença à parler d'abord à Heiwa, puis à celle qui semblait s'appeler « Tsuki ». Mais Kyo n'écoutait pas ce que disait leur chef d'équipe, après tout elle ne lui parlait pas à elle. Nori fit quelques plaisanteries puis intima au trois chuunins de se lever. Kyo s’exécuta, puis toutes trois allèrent se mettre en rang devant leur chef, c'était une méthode plutôt ancienne mais pourquoi pas après tout? Elle commença alors à leur parler, immobile au début. Kyo semblait parfaitement attentive à regarder sa chef comme ça mais en fait elle pensait à autre chose. Elle rêvait, ce que disait sa chef ne l'intéressait pas tant que ça. Mais dans le discours assez ennuyant de la jeune femme un mot, ou plutôt une expression ramena Kyo à la réalité. Cette expression n'était autre que « Veiller à la défense de nos frères et sœurs. ». Un long et douloureux frisson parcourut le corps de la jeune fille sans qu'elle ne put réagir ou le faire cesser. Elle ne devait pas se montrer faible au point de tressaillir à la mention d'une simple expression! Néanmoins la jeune femme-chat ne put retenir un deuxième frisson à la deuxième mention de cette expression, pour le moins effrayante pour Kyo. Derrière ses phrases simple et joyeuse Nori-chan venait de les inviter à continuer la réunion dans un bon restaurant de sa connaissance. Kyo haussa les épaule, pourquoi pas? Elle regarda une à une ses camarade et fit un geste de la queue pour bien montrer qu'elle prenait la parole :

« -Moi ça ne me dérange pas de continuer cet entretien dans un bon restaurant, je n'ai pas encore dîner. De plus le froid commence à se faire sentir, nous seront plus à l'aise pour faire plus ample connaissance bien au chaud autour d'un bon dîné. »

L'air devenait en effet froid et humide, Kyo était habillée assez légèrement car le froid mordant ne la dérangeait pas. Elle avait l'habitude d'évoluer dans un environnement froid et dur, un environnement parfois étrange également. Mais elle avait peur des questions indiscrètes auxquelles elle allait sans doute devoir répondre. Et si on lui demandait pourquoi elle était hybride? Qu'allait-elle bien pouvoir inventer comme prétexte pour ne pas raconter la vérité?? Et aussi allait-elle devoir raconter son passé? Son frisson était-il passé inaperçu? Elle ne le savait pas. La brume devenait de plus en plus présente et épaisse plus l'heure avançait. Tout devenait flou autour de Kyo, elle avait l'impression d'un coup de se retrouver dans la forêt de sa jeunesse, à l'heure la plus matinale possible. C'est alors qu'un corbeau apparut, fendant la brume épaisse et presque poisseuse. Il se posa doucement sur l'épaule de Kyo et lui murmura à l'oreille :

« -Le jeu continue? »

Kyo ne répondit pas toute de suite. Elle ferma les yeux et sorti de son sac en bandoulière une plume et un parchemin. Elle écrivit rapidement un message, Kyo avait un très belle écriture, assurée et au style assez...noble. Une fois la lettre finit la shinobi roula le parchemin qu'elle accrocha à la patte droite du corbeau, puis elle lui caressa doucement la tête en lui murmurant, comme seule réponse :

« -Oui le jeu continue. Il prend d'ailleurs beaucoup plus d'importance maintenant, tu ne trouves pas? Vas porter à Toki, et viens tout de suite me rapporter sa réaction. »

Le corbeau hocha la tête et disparut dans la brume ambiante.
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MessageSujet: Re: Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Icon_minitimeDim 20 Nov 2011 - 18:52



.:I Parfois on ne pense plus que par son estomac... I:.

Le Démon, dans ma chambre haute,-------------Parmi toutes les belles choses
-----Ce matin est venu me voir,-------------------------Dont est fait son enchantement,
Et, tâchant à me prendre en faute,----------------Parmi les objets noirs ou roses
------Me dit : "Je voudrais bien savoir-----------------Qui composent son corps charmant,

Quel est le plus doux."-O, mon âme!



Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) 962613Sanstitre


Hrpg : pardonnez moi de mes réponses assez brèves et plutôt maladroites qui sentent la non-relecture (haha) mais je suis un peu prise en ce moment (et j’avoue avoir la fleme de rp.)

Après que Nori m’eut fortement insinué qu’il était désormais temps que j’arrête les familiarités, je me retins de lancer une dernière pique mais comprenant qu’elle m’en voudrait farouchement si je mettais à sac sa première journée en tant que chef d’équipe, je me contentai de lever les mains de chaque coté de mon visage, secouant légèrement la tête comme si je m’en remettais à elle. Reculant d’un pas, je rallumai ma, disons, cigarette qui venait de s’éteindre, sans doute à cause du vent qu’avait déclenché mon amie en ma direction (admirez le jeu de mots) et m’apprêtai à lancer la discussion avec ma coéquipière qui semblait bien discrète. Voyons, voyons… Encore quelqu’un qui avait vécu je ne sais quel drame dans sa vie et qui se voyait obligé de se refermer sur soi-même, renvoyant impitoyablement dans les roses tous les effrontés qui oseraient les approcher de trop près. Cette fille m’avait l’air bien sympathique, je ne disais pas le contraire, mais j’espérai fortement qu’elle ne fasse pas partie de ces pseudo-dépressif qui plombent les ambiances joviales que je me force à instaurer. Après tout, entre filles, c’était assez bête de tirer une gueule d’enterrement pour une fois que les hommes ne venaient pas nous déranger avec leur bavardage sans intérêt, non… ?
Prenant mon courage, ou bien mon insouciance, à deux mains, j’ouvris la bouche pour une éventuelle phrase dotée d’une très grande philosophie de la vie, comme à mon humble habitude, mais une nouvelle silhouette se déssina un peu plus loin et je la refermai comme si de rien n’était l’air de dire : moi je voulais parler ? Noooon voyons, je prône l’impassibilité qui est nettement plus classe ! Se montrer froid c’est plus cool que parler à tord et à travers !

« Arrête de penser n’importe quoi, fille stupide ! »

Enchantée…

La voix de la nouvelle venue me ramenant à la réalité, je relevai mes yeux sombres vers celle-ci et lui adressai un sourire amical. Plus réservée, elle ne semblait pas non plus être du genre à bouder pour un oui ou pour un non mais il était dommage qu’un plus grand sourire ne vienne pas orner son visage ; elle serait tellement plus radieuse.
Je vis son regard glisser sur nous d’un air nonchalant mais je voyais bien qu’elle analysait la situation aussi surement que si elle s’était trouvée sur une aire de combat. Fixant les oreilles de notre collègue, je vis en même temps qu’elle sa drôle de nature puis vint mon tour où ses yeux effleurèrent mon joint… pardon, ma cigarette, mais compris qu’elle ne faisait pas partie de l’affreuse secte prônant le 100% tabac-et-rien-d’autre.
Ce petit examen rapide étant terminé, je me contentai de coincer le cône au coin de mes lèvres afin de croiser mes doigts et d’étirer fortement mes bras vers le haut jusqu’à ce que ma colonne vertébrale craque un bon coup. Ceci étant fait, je reportai mon attention sur notre petit groupe de femmes ; oui parce que j’ai parlé de Nori comme d’un garçon mais prenez ça comme une boutade, avant de me demander ce que nous allions bien pouvoir faire.

« Un petit discours peut-être… ? »

En écho à mes pensées, ma camarade commença à parler, nous expliquant qu’elle ne souhaitait qu’une simple cohésion de bonne entente entre nous etc…etc... Le genre de paroles assez communes mais qui étaient néanmoins indispensables à toutes constructions d’équipe qui se respectent. Faisant flotter au milieu une petite boule de feu qui nous réchauffait, j’y rallumai mon instrument de prédilection avant qu’elle ne la fasse disparaitre et acquiesçai joyeusement lorsqu’elle proposa de parler plus calmement dans un endroit où nos papilles pourraient se régaler. Un restaurant à bas prix ? Chic ! Parce que même si je faisais deux ou trois missions histoire de gagner un peu de sous, je n’étais pas du genre à crouler sous le poids de l’or…
Inspirant longuement une bouffée euphorisante, la fumée se perdit au dessus de nos têtes comme un serpent marquant la conclusion d’une chose et le commencement d’un autre. Serpentin argenté, il était à mes yeux ce qui allait devenir non plus le seul camarade de mes journées, mais un partage quotidien… Pourvu qu’il plaise.

Un restau ? M’exclamais-je, enjouée. Moi je ne dis pas non.’M’étonnerait que je dise non, un jour, d’ailleurs…

La deuxième jeune fille aux yeux vairons répondant plus froidement, je me posai des questions quant à elle. Je vous en prie, je ferai ce que vous voudrez… Mais ne placez pas une tueuse de moral au sein du groupe ! Je ne le permettrai pas. Moi vivante, les effusions de mélancolie ne m’atteindront plus… Jamais, jamais !

Bon et bien… Allons-y ! Suggérais-je, plus calmement.

Fourrant une main dans ma poche puisque l’autre était prise, je ramenai d’un mouvement de tête distrait ma chevelure bleuté en arrière et avançai d’un pas avant de me retourner vers les autres, affichant un léger sourire.




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MessageSujet: Re: Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Icon_minitimeMer 30 Nov 2011 - 16:34



Le sourire qui se dessina sur le visage de Nori ne laissait planer aucun doute quant à sa satisfaction, la bonne civilité de ses équipières la ravissait amplement. Toutes avaient accepté son invitation, avec plus ou moins de retenu et de motivation certes, mais cela l'importait peu. Au final, elle était ravie ! La jeune juunin s'apprêta à ajouter quelque chose, lorsqu'un petit rapace vint solliciter l'attention de Kyoshiro en se perchant sur son épaule. Il s'agissait d'un corbeau qui, à force de chuchotis, semblait essayer de transmettre un message la borgne. Et à en croire la réaction de cette dernière, il avait réussi ! Les lèvres de Kyoshiro se mouvèrent doucement, donnant une réponse silencieuse au volatile tandis qu'elle écrivait à la va-vite un message qu'elle accrocha à l'une de ses pattes. Le corbeau baissa légèrement la tête comme pour lui présenter ses hommages, et reprit son envol sans même porter la moindre attention aux autres humains présents.
.


Les sourcils de Nori s'arquèrent devant cette scène qui la laissa interdite. Mais peu à peu, un sourire madré vint gagner son visage. Si la relation particulière qui semblait exister entre Kyoshiro et les oiseaux venait à se vérifier, cela risquait d'être un atout considérable pour leur équipe. La chef d'équipe laissa échapper un rire léger alors qu'elle pivota la tête pour avoir Tsuki au centre de son champ de vision. Cette équipe avait rempli son quota en amis des bêtes, quoi de mieux pour un leader aussi sauvage ?! Une fois son amusement dissipé, Nori reprit la parole, toujours de sa voix chantante.

    - Mais avant de faire connaissance dans la joie et la bonne humeur, on va... jouer un peu.

Nori adressa un vague sourire entendu à sa vieille amie Heiwa en se demandant si elle n'avait pas pressenti ce genre de choses en parlant d'amusement quelques minutes plus tôt.

    - Vous n'avez rien de bien compliqué à faire, vous devez juste... ME retrouver.

Nori, ou plutôt ce qui semblait être Nori, afficha un sourire un brin railleur tandis que la forme de son corps se modifia pour revêtir tour à tour l'apparence de chacune des membres de la nouvelle équipe féminine de Kiri avant de revenir à sa forme initiale.

    - Vous voyez ? Je suis là sans être vraiment là ! Et je vous attends déjà dans le restaurant que j'ai choisi pour nous ! Je sais que c'est n'est pas très gentil de vous en imposer un en particulier... mais je tenais trop à faire ce petit jeu avec vous !

La réplique de Nori laissa échapper un rire chaleureux avant de reprendre ses instructions.

    - Le but du jeu est simple : À partir de ce que vous savez et en utilisant vos capacités personnelles. Vous devez me rejoindre au plus vite à la table que j'ai réservée pour nous quatre. Je paierai un plat à la première arrivée, alors ne traînez pas !

Sur un dernier sourire, le clone fondit en une flaque gluante en prononçant ces derniers mots :

    - Que la partie commence !

Pendant ce temps, Nori se prélassait sur la banquette carminée d'un petit restaurant bon marché du centre ville de Kiri. Elle savourait un plat de beignets aux crevettes, non pas se sentir coupable à l'idée d'avoir berné ses nouvelles équipières dès leur première réunion. Mais cette gentille malice était un bon moyen de rappeler à chacune que tout peut être tromperie dans le monde shinobi. Telle était l'excuse toute prête qu'elle avait bidouillée en les attendant, au cas où ses consoeurs venaient à se plaindre de son attitude. Par ailleurs, ce jeu n'était pas qu'un caprice de sa part. Nori tenait vraiment à tester ses nouvelles alliées. Qui dans cette équipe aurait l'esprit et les sens assez vifs pour la retrouver rapidement ? La jeune juunin engouffra le dernier beignet de son assiette en jetant un coup d'oeil intrigué aux deux portes battantes qui tenait lieu d'entrée, qui donc allait les franchir en premier et goûter à la douce chaleur de cette salle haute en couleurs ? Nori avait déjà sa petite idée sur la question, restait plus qu'à voir si ses hypothèses allaient se confirmer.


HS : Alors, comme vous pouvez le voir. C'est une tournure assez inattendue que j'ai donné à ce RP ! L'idée de Nono est simple : Au travers de son jeu, elle veut vérifier deux choses. Si les membres de son équipe vont coopérer ou non pour trouver le restaurant malgré l'enjeu (aussi ridicule soit-il), et voir qui va entrer en premier (car cette personne sera à priori celle qui aura les meilleurs capacités pour guider, ou se guider).

Comme l'ordre initial des posts ne correspondra peut être pas au résultat final, vous allez devoir déterminer entre vous votre ordre d'arrivée (Les MPs sont là pour ça !). De toute façon, ça n'aura aucune influence majeure sur nos futurs RP !
Kyoshiro Yang
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Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Left_bar_bleue517/2000Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Empty_bar_bleue  (517/2000)
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MessageSujet: Re: Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Icon_minitimeLun 5 Déc 2011 - 19:50

La chef d'équipe de Kyo semblait ravie de la réponse de ses jeunes subordonnées. Elle affichait un grand sourire. Mais ce qu'avait dit le corbeau tournait encore dans la tête de la jeune femme à la chevelure écarlate: sa sœur était belle et bien de retour. Mais elle e perturberais pas ses plans! La kunoichi était allée jusqu'à changer de village pour avoir la paix, elle avait réinstaller la cabane qu'elle avait avec ses frères, déménagé son piano, tout! Ce n'était pas le moment que tout tombe à l'eau. Enfin, pour le moment ce n'était pas sa toute première préoccupation, en effet l'étrange sourire qui se dessinait sur les lèvres de leur chef d'équipe inquiétait grandement la kunoichi... Que pouvait-elle bien préparer? Kyo se sentait tout de même un peu désemparée dans cette équipe. Ses deux coéquipières connaissaient déjà leur sensei et semblait l'apprécier. La kunoichi au cheveux écarlate, elle, ne connaissait personne dans cette équipe. Elle se sentait, certes, proche de la dénommée Tsuki. Mais ce qui l'énervait plus que tout au monde c'était le premier regard qu'on lui avait porté. Elle était un hybride, oui et alors? Pourquoi son apparence physique choquait-elle toujours à ce point?! D'accord ce n'est pas vraiment courant de croiser une femme avec des oreilles et une queue de chat mais tout de même, ce n'est pas une raison pour la dévisager ainsi! Quand elle pensait que même son père refusait de l'approcher peu après qu'elle ai été affublée de cette paire d'oreilles et de cette queue. Enfin, elle se concentra sur la première parole de leur sensei, cette dernière prit la parole après avoir finit de rire. Un rire léger mais tout de même un peu déroutant:

- Mais avant de faire connaissance dans la joie et la bonne humeur, on va... jouer un peu.

Jouer? Qu'entendait donc cette jeune femme à la singulière chevelure par la? Il n'empêche que Kyo ne put retenir sa queue de frétiller. Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres, jouer? Les chats aimaient tous ça bien sur et la jeune femme jouissait parfois d'une mentalité, et de réflexes, assez similaire à ces charmant être à quatre pattes. La borgne finit par reprendre, la quasi totalité de sa conscience humaine et arrêta le frétillement de sa queue. Il ne fallait pas qu'elle montre à ses camarades que ses oreilles et sa queue n'était pas ses seules qualités féline. Déjà que toutes trois semblait avoir du mal à l'accepter avec ces atouts la mais si certains traits de caractère s'ajoutait au tableau... Enfin, la jeune femme espérait que l'entente ne serait pas trop dure, elle savait que son caractère n'était pas facile. Elle se promis en son fort intérieur qu'elle ferait tout pour corriger les aspect froid et négatif de son tempérament. D'où le soupir qu'elle ne put retenir. On oreille tressaillit, son chef d'équipe reprenait la parole:

-Vous n'avez rien de bien compliqué à faire, vous devez juste... ME retrouver.

La retrouver? Si c'était une blague elle n'était pas drôle. Kyo ne put retenir un claquement de langue sec en signe de son agacement. Mais soudain l'image de Nori se déforma. La jeune femme au cheveux rouge sang agita les oreilles, perplexe. Elle s'était donc laissée entraîner dans une illusion? C'était sans doute l'explication la plus logique car ce qui ressemblait tant à leur sensei prit la forme de chacune des membres de l'équipe. Visiblement ce n'était pas une farce. La projection poursuivit donc:

- Vous voyez ? Je suis là sans être vraiment là ! Et je vous attends déjà dans le restaurant que j'ai choisi pour nous ! Je sais que c'est n'est pas très gentil de vous en imposer un en particulier... mais je tenais trop à faire ce petit jeu avec vous !

Il fallait utiliser ses capacités personnelles? Dommage, Kyo aurait bien demander à ses comparses de chercher leur sensei ensemble, elle la connaissait mieux qu'elle même. Enfin, après tout elle pouvait compter sur l'aide de ses amis à plumes et à quatre pattes. Mais tout de même, organiser ce genre de jeu alors qu'aucune présentation n'a été faite.. Décidément cette femme à la tête de l'équipe plaisait de plus en plus à Kyo. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas rencontrée une femme aussi intéressante! Et aux réactions pour le moins... Singulières. Puis le double de Nori fondit en une flaque gluante, un clone aqueux! Pensa immédiatement la neko-kunoichi. La dernière phrase du clone lança définitivement le jeu:

- Que la partie commence !

Bon! Le jeu était bel et bien lancé. Le but était de trouver leur sensei. Visiblement ce ne devait d'ailleurs pas être un travail d'équipe. Kyo haussa les épaule et regarda une à une ses camarades. La course ce n'était vraiment pas son truc, elle préférait y aller tranquillement et observer. Mais là pas question d'arriver bonne dernière! Elle adressa un salut très amical à ses coéquipières et disparut. Il était temps de commencer la chasse... A la seule mention de ce mot les sang de Kyo se mettait à bouillir dans ses veines! La chasse était sans doute le moment qu'elle préférait dans certaine de ses mission. Traquer quelqu'un comme si il devait à tout pris mourir, c'était si excitant! Enfin, cette fois son odorat et son ouïe seule ne pourrait pas lui permettre de retrouver son extravagante chef d'équipe.

Kyo se trouvait désormais sur le toit d'une maison tout ce qu'il y à de plus ordinaire. Elle soupira, il fallait retourner la ville pour trouver sans doute un petit restaurant tout ce qu'il y à de plus simple avec une sensei à la coupe afro dedans! Elle sorti un carnet et un crayon de son sac en bandoulière, c'était son fameux carnet de croquis qui ne la quittait jamais. Elle commença alors à dessiner quelque chose. Ses traits était sur, rapide mais malgré tout léger. En quelques minutes à peine le portait exact de Nori trônait sur la feuille de papier de Kyo. Elle sourit, c'était très ressemblant, une fois rentrée chez elle elle peindrait sa sensei! Une peinture donne toujours plus d'effet qu'une simple esquisse. Elle siffla et c'est alors qu'un corbeau arriva, fendant la brume omniprésente. Il croassa de sa voix cassé et grave, comme si il attendait les ordres de sa maîtresse. Cette dernière l'invita à se poser sur son épaule, ce qu'il fit sans se faire prier! Une fois le volatile installer Kyo prit la parole:

«-Tu vois cette femme? Celle que j'ai dessiné? Je veux que toi et les tiens parcouriez la ville à sa recherche. Faites tout de même attention à ne pas vous faire repérer. Je ne voudrait pas que vous provoquiez des problèmes vu?
-Bien sur maîtresse, je viendrais vous voir lorsque nous l'aurons trouvés.
-Okay c'est parfait. Tu peux y aller.
Et sur cette dernière phrase le corbeau prit gracieusement son envol et disparut dans la brume épaisse. Kyo sourit, les corbeau n'avaient pas de flair mais était nombreux, rapide et assidue. Elle descendit du toit et se dirigea d'un pas pressé vers chez elle. Une fois arriver devant la grande bâtisse elle ouvrit la porte et passa simplement la tête. L'appartement était bien rangé, pas de problème apparent au rez-de-chaussez. Elle dit alors d'un voix forte:
«-Tsutsuyo sort de ta cachette! J'ai besoin de toi maintenant. Pas besoin de te cacher je te sent te balader dans la maison.
-Ça va ça va pas besoin de crier! Je suis juste là, dans le salon. Un élégant matou émergea alors de la première pièce sur la gauche. Il n'était pas très très grand mais déjà suffisamment musclé. Son poil roux semblait s'embraser dans les dernière lueur du jour qui daignait encore éclairer l'appartement. Il bailla. Ce qui eut le don d'énerver au plus haut point sa maîtresse. Elle grogna, le félin dégluti mais reprit d'un ton qui se voulait assuré, et donc, que puis-je pour toi?

-Rassemble tous les félins de la ville, si en plus tu arrive à trouver Kuro je te récompenserait généreusement. Elle sorti encore une fois son carnet de croquis et montra le dessin de sa sensei au matou arrogant qui l'examina avec soin. Il ronronna, sans doute se moquait-il de la coiffure étrange qu'avait cette jeune femme. Kyo leva les yeux au ciel, bon tu vois cette femme? C'est elle que tu as pour mission de retrouver. Elle sorti de sa poche le billet que leur avait écrit Nori et le tendis au félin, il y avait sans doute un petite reste de l'odeur de la jeune femme. Après tout, elle avait écrit ce mot à la main. Après l'avoir bien reniflé le chat remua les moustaches.

-De toute façon tu sais bien que je ne peux rien te refuser! Je me met en route dès maintenant. A plus tard Kyo!»

Et le matou disparut entre les jambes de la jeune femme qui ne put retenir un grognement outré. Une fois le chenapan évanouie dans la brume la jeune femme soupira. Tout était en place, à elle de se mettre au travail maintenant. Elle connaissait très bien Kiri mais Nori par contre elle connaissait à peine son odeur et son allure. Elle agita la queue, se n'était en se morfondant ainsi qu'elle allait retrouver sa chef! Elle rentra rapidement dans la maison pour jeter un coup d’œil à l'horloge, ça faisait déjà 15 minutes que le jeu avait commencé. Il était temps qu'elle se mette sérieusement au travail! Elle referma rapidement la porte de la maison et se percha sur le toit d'un autre bâtiment. Le nez au vent, les oreilles à l’affût du moindre bruit et la queue frétillante Kyo guettait son sensei. Elle parcourait ainsi la ville en sautant de toit en toit, le nez au vent. C'est alors qu'un corbeau vint la trouver, un petit matou entièrement gris aux yeux vert se trouvait sur un toit, derrière ce même volatile. L'un croassa trois fois de suite et l'autre lui fit signe de les suivre. Ils la guidèrent ainsi jusqu'à un quartier commerçant dans le centre ville, pas trop trop loin de la grande bibliothèque. Kyo remercia son ami à plume d'un signe de queue et son ami à quatre patte e agitant les oreilles. Elle se mit alors à fouiller de quartier de fond en comble, un fois l'odeur de son sensei captée il suffisait de la suivre.

Au bout d'un quart d'heure l'odeur s'évanouissait devant un grand bâtiment. Un restaurant justement. Kyo n'hésita pas une seconde à entrer, mais elle comprit dès son entrée qu'elle n'était pas la première. Les odeurs de Nori et de Tsuki s'entremêlait. Elle ne les repéra pas tout de suite, elles se trouvaient sur une table dans le côté gauche de la bâtisse. Kyo étant borgne du côté gauche elle ne pouvait que les sentir le moment. Une fois les deux jeunes femmes repérées la kunoichi se rapprocha d'elles et lança d'un ton qui se voulait amical:

«-Et bien visiblement je ne vous arrive pas à la cheville Tsuki-san! Je reconnais ne pas être la plus forte, mais au moins je ne suis pas la dernière! Un corbeau vint se percher sur son épaule tandis que le félin gris se frottait à ses jambes en ronronnant. J'ai tout de même était bien aidée...
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MessageSujet: Re: Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Icon_minitimeDim 11 Déc 2011 - 18:52



.:I Etourderie, quand tu nous me tient ...! I:.

Mille pensers dormaient, chrysalides funèbres,
Frémissant doucement dans les lourdes ténèbres,
Qui dégagent leur aile et prennent leur essor,
Teintés d'azur, glacés de rose, lamés d'or.



Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) 962613Sanstitre


L’idée d’aller manger dans un restaurait était vraiment alléchante, si je peux me permettre l’expression. M’étant tournée vers mes camarades, prête à partir déguster les mets les plus appétissants, les mots de Nori qui suivirent me firent l’effet d’une douche froide après un après-midi à la neige. Nous proposant un jeu, j’haussai un sourcil car connaissant mon amie, je savais qu’elle avait toujours eu des idées un peu farfelues malgré sa discrétion. Nous annonçant qu’il allait falloir qu’on la retrouver en essayant d’arriver le premier, je retins un soupir et tirai une latte sur mon petit cône aromatisé afin de me donner du courage. Décidemment, tout ce qui arrivait n’était pas pour me plaire… Certes, j’appréciais de revoir Nori que je ne fréquentais plus trop depuis que notre trio avait été dissout par toutes ces missions qui s’empilaient les unes sur les autres, je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir un peu de rancœur envers Kaiza. Il savait très bien que j’avais horreur des missions en solo, que je prônais la liberté par-dessus tout et que la vie de village me pesait déjà bien assez sur le ciboulot. En tant que bras droit, il aurait pu faire l’effort de me laisser tranquille plutôt que de me mettre dans une équipe ! Enfin au moins il m’avait mise avec Nori, c’était tout de même beaucoup mieux que l’horreur à laquelle je m’attendais.
Deuxième chose, il fallait d’emblé commencer par une compétition. Etait-ce vraiment le meilleur moyen pour nous ? Nous monter les unes contre les autres d’une certaine manière ? La chose la plus judicieuse aurait été de nous entraider et d’arriver toutes en même temps mais lorsque j’écartai mon pétard de mes lèvres pour leur proposer cette idée de solidarité, la plus silencieuse d’entre nous nous adressait déjà un petit salut avant de disparaitre tandis que la deuxième s’apprêtait à faire de même. Me retrouvant seule sur ce toit, je pris un air blasé et secouai la tête.

Décidemment, à quoi sert une équipe si c’est pour ne pas travailler ensemble ! Bougonnais-je.

Evitant les effusions de techniques inutiles, je descendis du toit en m’accrochant aux gouttières. Me laissant souplement tomber au sol, je voulais utiliser ma technique de repérage lorsqu’un appel me prit au dépourvu et je me retournai pour en découvrir la source. Un jeune homme au crane à moitié rasé, mais de façon ordonnée quand même, me faisait signe et mon sourire s’agrandit. Ca alors ! C’était l’individu qui m’avait fait découvrir les joies de la drogue alors que je n’avais que onze ans. Ou douze. Ou dix. Je ne sais plus… D’apparence un peu bizarre, il ne faisait pas négligé comme on pouvait le penser des toxicomans et semblait plutôt à un artiste incompris. Habillé d’habits disparates, il avait plus de piercings que je pouvais en rêver et si physiquement il n’était pas le plus beau qu’il existe, son sourire avait toujours eu un effet ravageur sur moi.

« Heiwa, bécasse ! Pense à Kaiza ! »

M’approchant d’un pas sautillant vers lui, je ne me souviens plus vraiment de son prénom, nous nous donnâmes l’accolade avec force tandis que son rire se mêlait au mien. Plus âgé que moi, jadis ça donnait une impression malsaine lorsque l’on voyait la gamine que j’étais trainer avec un type qui avait dix-huit ans ou plus. Aujourd’hui, on ne voyait plus vraiment de différences et nous commençâmes à marcher dans les ruelles, l’idée de restaurant et d’équipe envolée.

Qu’est-ce que tu deviens depuis le temps ! Me demanda-t-il alors, effectuant un roulage bien plus rapidement que je ne le faisais malgré mon expérience.

Tassant, roulant et collant à une main tandis que l’autre grattait nonchalamment son oreille gauche, je comptais cinq secondes de préparation avant de répondre.

Bah tu vas pas y croire ! M’exclamais-je. Je suis toujours chuunin mais bon… Ca on s’en fout, seulement tu vois je suis devenue expert médicale ! Enfin… Disons que j’ai acquis les bases de l’irou jutsu en plus de ce que tu m’as inspiré.

Nous dirigeant tout de suite vers un sujet plutôt habituel pour nous, les gens se retournaient sur notre passage d’un air choqué pour certains, et amusé pour d’autre. Le temps passait… passait… passait…
Un nuage de fumée de plus en plus consistant entourant nos deux personnes, je vis bientôt des citoyens rentrer chez eux. Il était quelle heure déjà ? Demandant à un passant, celui-ci me répondit qu’il était bientôt sept heures et quart et l’idée d’avoir oublié quelque chose titilla mon esprit. Me séparant de mon ami qui allait bientôt devoir ouvrir son petit commerce illégal maintenant que le soleil déclinait lentement, je commençais à flâner dans les rues, frustrée de ne plus me rappeler pourquoi j’étais sortie. Me remémorant le début de ma journée, je me vis sortir de chez moi, faire mes courses, rentrer… Et trouver une lettre. Que disait-elle, déjà ?
L’esprit embrumé par les produits naturels que dégageait l’énième petit cône entre mes doigts, je fis un effort de concentration extrême et soudainement, la vérité se plaça dans ma tête tandis que mon teint blêmissait déjà plus qu’il ne l’était.

Ho merde...Merde,merde ! MERDE !

Joignant deux doigts à mes lèvres je malaxai maladroitement mon chakra et me mis à courir tandis que des sens invisibles balayaient un rayon autour de moi. Heureusement que je connaissais Nori ainsi que son aura et son chakra ! Sinon je n’aurais pas été dans la …

Merde ! Mais quelle gourde !

Il était rare que je jure. En général j’étais cool en toutes circonstances mais là… C’était la première réunion d’équipe et Nori assurait son rôle de chef pour la première fois de sa vie. Ce n’était vraiment pas sympa de ma part d’avoir oublié tout ça et d’arriver autant en retard… Une amie aurait tout fait pour arriver à l’heure. Et moi qui parlais de solidarité ! La solidarité dépendait de ceux qui s’aimaient et non de parfaits inconnus… J’aurais du privilégier Nori plutôt que de penser à ma petite personne. Décidemment, il fallait croire que je n’étais vraiment pas douée dans les relations humaines !
Ma recherche étant focalisée dans les quartiers commerçants où se trouvaient tous les restaurants, cela me fit gagner du temps et je ne tardai pas à repérer la source de chakra. Un coup de chance, il faut dire… Comme il y a beaucoup de shinobis dans les rues, j’avais failli la rater quand le bruit d’un verre qui se brise avait attiré mon attention. Freinant brutalement de ma course, je repris ma respiration et époussetai mes habits avant de m’afficher une mine dans le genre : ‘’j’ai couru, moi ? Noooon ! Vous devez avoir une poussière dans l’œil !’’. Entrant dans la pièce où m’accueillirent des saluts aussi chaleureux que commerciaux du personnel de l’établissement, je les repérai toutes à une table. Une heure de retard. C’était vraiment grave ? Disons que niveau prestige, je devais paraitre plus bas que terre pour elles… Mais bon, après tout, qu’est-ce que cela me faisait ? Adressant un sourire gêné à Nori qui me fixait, je me passai nerveusement une main dans mes cheveux bleus, mâchouillant mon piercing.

Re-bonsoir ! Pardon pour le retard je…

« Que vas-tu dire ? J’ai trainé avec un toxicomane dealer et peu fréquentable ? »

…j’ai, disons, perdu la notion du temps.

Nori allait comprendre très vite ce que cela signifiait. Elle savait très bien que déjà, niveau ponctualité je n’étais pas au top mais que le seul domaine qui pouvait me ralentir était bien les stupéfiants. Néanmoins, rien ne disait que les autres comprendraient, je préférais encore qu’elles me voient comme une kunoishi de bas étage… Les consommateurs étaient trop vite jugés.
Ecrasant mon mégot dans un pot de fleur après avoir vu le regard outré du cuisinier, il s’abstint de tout commentaire, sans doute parce que j’affichais le bandeau des ninjas de Kiri, mais n’en pensait pas moins. Reine des gaffes, bonsoir ! Il fallait que tu te réincarnes en moi, saleté !





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Tsuki Ôkami
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Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Left_bar_bleue696/1000Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Empty_bar_bleue  (696/1000)
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MessageSujet: Re: Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Icon_minitimeLun 12 Déc 2011 - 19:52

Pitance. Voilà le programme de notre rencontre. Cela me fit sourire. Je n’avais je dois dire jamais pris de repas en seule compagnie féminine. Cela n’était pas assez intéressant pour moi auparavant. Je ne voyais aucun intérêt d’aller au restaurant sans un présence masculine... Mais après tout pourquoi pas cela pouvait être une bonne idée pour délier les langues et faciliter la conversation. Seulement. Oui il y a toujours un élément perturbateur et cela, je dois dire, ne m’étonna pas du tout venant de Nori. Bien que je ne la connaisse pas plus amplement que cela, sa personnalité pétillante et pleine de vie ne pouvait me laisser penser que la rencontre de notre équipe serait aussi banale que les autres. Et il ne fallut pas attendre bien longtemps pour que ma pensée se réalise. Le petit sourire qu’arbora son visage en regardant la jeune femme aux cheveux azurs quelques instants après fut contagieux car je souris à mon tour. Je reconnus ce petit sourire coquin qui montre que l’on a une idée derrière la tête et que l’on cache quelque chose. Un jeu. Voilà donc la petite touché Noriesque de notre rencontre. A la simple évocation de ce mot je vis les extrémités félines de ma deuxième compère se mettre en émoi et frétiller. Elle sourit. L’autre sembla moins ravie de la nouvelle et tira longuement sur son cornet aromatisé. Pour ma part je souriais de leurs réactions si contrastées. Au moins chacune avait sa personnalité. Mais mon sourire ne fit pas long feu à l’évocation du mot " Trouver " . Un jeu de piste ou de traque selon comment on l’envisage. Je ne pus contenir un soupir. La traque était l’une de mes spécialités et cela me faisait rire étant enfant mais maintenant j’aimais les jeux plus … piquants je dirais. Je dois dire que j’avais envisagé quelque chose de plus original ou drôle venant de Nori. Quoique cela fut peut être drôle pour les autres je ne sais pas. Alors que je finissais à peine d’expirer le corps de notre chef d’équipe changea de forme pour prendre celle de chacune d’entre nous. Je fis une moue dubitative en voyant mon "reflet " . Vivement dans quelque mois quand je ne ressemblerais plus à une baleine sur patte.


Aussitôt après les derniers mot de notre pseudo chef d’équipe qui finit en une flaque la rouquine se tourna vers nous en haussant les épaules et disparut du toit . Dommage. J’aurais bien voulu que l’on arrive toutes les trois en même temps histoire d’en mettre un coup au portefeuille de Nori. Hé qu’on se le dise c’était censé être un jeu alors tant qu’à faire autant le pousser jusqu’au bout . Mais si il fallait la jouer perso alors je le ferais. Je me retournais vers mon autre coéquipière en la regardant un instant et décidais de descendre à mon tour. Bon. Cela allait être chacun pour soi. Pas forcément une bonne idée comme première approche mais soit. Maintenant il s’agissait de retrouver Nori. Sautant souplement du toit je replaçais alors délicatement ma robe en me dirigeant dans la direction que Nori avait emprunté avant de nous tendre ce traquenard. Je suivais son odeur sucrée à la trace, parfois j’avais même l’impression de voir un petit filet de fumée d’une couleur miel flotter dans l’air avant que je ne le respire. Une esquisse de sourire se forma sur mon visage. Heureusement que je connaissais son odeur cela aurait plus embêtant sinon parmi tous les habitants. La fraicheur commençait à se faire sentir ainsi que l’humidité de notre cher pays. Marchant d’un pas décontracté dans la ruelle je regardais du coin de l’œil les boutiques des marchands, observant leurs vitrines ainsi que leurs marchandises. M’autorisant même à m’arrêter parfois quelques instants devant une boutique pour regarder plus précisément certains articles qui auraient pu m’intéresser sans pour autant perdre le temps de rentrer pour en acheter. Bien que la tentation titilla plusieurs fois assez fortement mon porte-monnaie. D’autres fois ce fut des mères ou des marchandes qui ralentirent ma progression en m’adressant de larges sourires en me félicitant, voulant parfois toucher mon ventre. Je ne comprenais pas cela. Comment pouvait-on me féliciter de ressembler à un cétacé ? Mon corps autrefois plutôt désirable se retrouver envahit par un ventre proéminant qui m’empêchait de me mouvoir comme je l’aurais souhaité. Heureusement pour moi je n’avais pas non plus pris des rondeurs de partout, de dos l’on n’aurait pas cru que j’étais enceinte mais de profil…Et cette manie de vouloir toucher mon ventre avant de me regarder avec un sourire extasié en disant qu’il bouge. Heureusement qu’il bouge ! Non mais des fois les gens sont bêtes. Les prémonitions aussi. Ce sera un garçon votre ventre est bien rond . Ce sera une fille vous le portez haut. Mais . Mais qu’est -ce que c’est que ces inepties ? Laissez -moi donc retrouver la trace de ma chef d’équipe en paix ! Au départ je souriais et répondais poliment à ces remarques mais à la longue cela devient redondant et je déteste la routine. Aussi après un petit quart d’heure . Bien que si je n’avais pas été retenu par ma curiosité et celle d’autrui j’aurais pu y arriver en une dizaine de minutes . J’arrivais devant le dit restaurant .Lorsque j’ouvris la porte une petite clochette suspendue à celle-ci tinta pour marquer mon arrivée. Je tendis quelque peu le cou en regardant à droite puis à gauche en cherchant Nori . Les effluves de nourriture ne masquant pas son odeur mais titillant mon estomac à cette heure de la soirée. Ma recherche ne dura pas très longtemps car je remarquais bien vite cette coiffure qui m’avait surprise la première fois. Je m’avançai donc en pointant du doigt Nori ,adressant un grand sourire au serveur qui s’apprêtait à me bondir dessus pour me demander des informations sur ma visite, celui-ci se ravisa alors en souriant à son tour. Je m’approchais alors de ma chef d’équipe par derrière et me penchais à son oreille :


« Bouh.» Je vins ensuite m’asseoir face à elle avec un large sourire. Puis placer mes mains sur la table en tapotant mes doigts sur cette dernière. « Je vois que je suis la première arrivée … Alors ,alors comment vais-je pouvoir te ruiner …» Dis-je en prenant la carte avec un petit rire. Puis reprenant mon sérieux je lui souris « Je plaisante. Tu n’as pas attendu trop longtemps au moins ? » poursuivais-je en regardant l’horloge se situant au-dessus du bar.


A en juger l’heure. Elle n’avait pas dû attendre trop longtemps. A moins qu’elle fût ici avant l’heure du rendez-vous initial. Nous commençâmes à discuter en attendant les autres. Il ne s’agissait pas non plus d’attendre solennellement sans un mot au garde à vous. Du moins je n’aurais pas voulu cela je déteste ne rien faire de toute façon. Un quart d’heure environ après mon arrivée la cloche tinta à nouveau et je souris lorsque l’effluve de l’air apporté par le battement de la porte me parvint aux narines. Il s’agissait de la rouquine. Je ne connaissais pas son nom. Elle s’approcha de nous, je repérai immédiatement l’odeur des animaux qui l’accompagnait et je me penchai pour regarder le matou qui se frottait contre ses jambes et lui sourire. J’aimais bien les chats. En général eux non … Mais sachant que je portais sur moi l’odeur d’un loup cela pouvait se comprendre. Je regardais également le corbeau perché sur son épaule qui me regarda un instant de son œil totalement noir et luisant. Avant de répondre à la remarque de la jeune femme :


« Oh cela ne veut rien dire tu sais. J’avais disons un certains avantage pour cette fois-ci. » dis-je en souriant avant de passer mon index délicatement sur la tête de l’oiseau pour y déposer une caresse « Oui je vois que tu es bien accompagnée. Si j’avais su j’aurais emmené mon compagnon aussi quoique... » Je regardais un instant le chat en souriant « Je ne sais pas si ton ami aurait apprécié sa présence. De plus il ne m’accompagne jamais pour les missions donc je n’ai pas jugé cela nécessaire. »


La jeune femme vint alors s’asseoir en notre compagnie. Et nous attendîmes. Attendîmes. Je regardais l’aiguille trotter avec allégresse sur l’horloge, tournant en rond insatiablement. Puis la grande aiguille la suivant doucement, à sa propre allure . Après s’être déplacée de trente crans sur la gauche depuis l’arrivée de la rouquine la petite cloche vint tinter à nouveau et l’odeur qui pénétra dans le restaurant ne me laissait aucun doute sur la personne. Ma deuxième coéquipière s’approcha de nous et s’excusa platement pour son retard.Je clignais plusieurs fois des yeux en la regardant. Son odeur avait changé depuis tout à l’heure elle était entremêlé avec celle d’un homme même si je sentais plus l’odeur de plantes que celle d’une personne masculine. Je souris. Ce dernier avait du la retarder quelque peu je suppose .Voilà une équipe qui s’ annonçait plus qu’intéressante. Une amie des animaux . Une chef peu ordinaire . Une … amie des plantes dirons-nous. Et moi. Cela offrait de belle perspective.


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MessageSujet: Re: Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Icon_minitimeMar 13 Déc 2011 - 23:29



Installée seule à sa table pour quatre, Nori poussa un long soupir tandis que les minutes s'écoulaient au compte-goutte. Le regard vif de la kunoichi oscillait entre l'horloge du restaurant et les nouveaux beignets de crevettes servis à sa table qu'elle enchaînait avec lassitude. Cet endroit avait beau être joyeux et douillet, y demeurer seul n'était pas des plus enthousiasmant. Attendre pour consommer, c'est contraire à la nature impatiente de l'Homme ! Fort heureusement, Nori esquissa un sourire en sentant l'arrivée d'une nouvelle personne à l'intérieur du restaurant, elle n'avait pas besoin de la clochette présente à l'entrée pour le savoir. Mais le fait que la personne soit seule amena vite son air rieur à s'étioler. Si c'était bien une de ses trois protégés, elle s'attendait à mieux. Nori suivit mentalement le déplacement furtif de l'arrivant, jusqu'à ce ce qu'il fut à sa portée, lançant un « Bouh » candide à son oreille. Nori croisa les bras sans sursauter comme pour se donner un de ces airs pseudo-classes de chef taciturne. Elle tourna ensuite la tête vers Tsuki qu'elle gratifia d'un petit sourire tandis qu'elle prenait ses aises, impatiente à l'idée de se délecter de sa récompense promise. Mais Nori resta coite un moment, la fixant de ses pétillantes pupilles ambrés. Finalement, tandis que la future mère feuilletait le menu, la jeune chef d'équipe finit par lâcher :
.


    - Tu ne m'as pas faite attendre, rassure toi. Cependant... je vois que tu es seule, c'est dommage.

Nori secoua brièvement la tête et était vraisemblablement déçue, elle espérait voir ses trois camarades arrivées ensemble triomphalement en un temps record en réclamant une triple-récompense, cela resterait de l'ordre de l'idéal. Mais chose promise, chose dûe. Nori offrit le plat de son choix à Tsuki qui jeta, bien évidemment, son dévolu sur un plat assez onéreux qui fit grimacer sa chef d'équipe. Heureusement pour cette dernière, ce restaurant était relativement bon marché, elle ne l'avait pas choisi par hasard. Un bon quart d'heure plus tard, le second membre apparut sur le pas de la porte. L'étrange Kyoshiro était deuxième, ce qui surprit légèrement Nori qui s'attendait à ce que sa vieille amie Heiwa soit la suivante. À en croire ses mots, cette kunoichi s'était faite aidée. Et la tournure de la phrase laissait entendre que les deux animaux qui l'accompagnait y était pour quelque chose. Nori était bien prête à admettre que cette jeune fille était en mesure, d'une façon ou d'une autre, de communiquer avec les animaux. Après tout, son interlude avec un corbeau survenu ne demie heure plus tôt, sur le toit, semblait confirmer cette hypothèse. Mais Nori, constatait sans grand étonnement que Kyoshiro était également accompagnée d'un chat. Donc à priori, le don de Kyoshiro ne se limitait pas aux volatiles. Bizarrement, ce n'est pas une vague tentative de compréhension qui traversa l'esprit de Nori quand elle fixa un à un les deux bêtes, mais plutôt une interrogation. À savoir : Est ce que ce genre de bestioles étaient admises dans le restaurant ?! Probablement pas, et elle s'empressa de le faire remarquer à Kyoshiro.
.


    - Hum... je ne veux pas paraître rude mais je ne crois pas que tu puisses garder tes compagnons à table. On risque de mal nous voir et de réclamer notre départ.

Nori jeta un regard étonné à Tsuki quand elle enfonça le clou en affirmant qu'elle aurait bien amené son propre familier. Elle finit par sourire, prenant ça pour de l'humour. En bonne joueuse, Nori offrit une boisson à Kyoshiro en guise de consolation. Les trois kunoichis parlèrent de choses et d'autres sans entrer dans le détail de leur vie. Cela se passait plutôt bien, mais pourtant on pouvait constater que l'humeur joyeuse de Nori s'effritait peu à peu à mesure que le temps passait et que la dernière membre de l'équipe ne se manifestait pas. Si bien qu'à partir d'un certain moment, son expression sembla figé en un visage irritée qui était loin du coté mignon des airs boudeurs qu'elle arborait parfois. Ici, sa contrariété était évidente et semblait prête à détonner en un accès de colère, telle une cocotte minute commençant à siffler avant même qu'elle ne laisse échapper de la vapeur.

Finalement, une autre personne solitaire passa le seuil de la porte pour goûter à la douce chaleur du restaurant. Mais l'atmosphère accommodante de l'établissement n'aurait su suffire à la conforter pleinement. Heiwa s'avança avec un embarras léger vers la table réservée pour l'équipe. Nori la fixa avec une amertume peu dissimulée tandis que sa consoeur présentait ses excuses, sans pour autant s'épargner un geste irrévérencieux envers le personnel du restaurant. Nori se redressa alors brusquement, gardant les deux mains crispées sur la table.

    - Perdu la notion du temps ?!

Répéta t-elle d'une voix manifestement altérée, partagée entre la consternation et l'exaspération. Ses yeux projetait le sentiment incendiaire de la colère qui déferlait sur Heiwa en un regard chargé de reproche. Nori estimait s'être toujours montrée conciliante auprès de sa sœur d'armes et de Kaiza, à l'époque où ils étaient encore tous trois en apprentissage. Et après avoir versait sueur larmes et sang pour gagner le respect de ses pairs, une de ses plus vieilles amies la ridiculisait en temps que chef d'équipe. L'idée de la frapper avec rage lui traversa l'esprit tel un éclair vif et pernitieux, mais des bribes de raison et de magnanimité la retinrent de peu. Pendant ce bref instant, Nori s'était totalement redressée, se trouvant ainsi approximativement à la hauteur des yeux d'Heiwa.

    - Alors comme ça, tu me félicites pour ma promotion mais ne prend même pas la peine d'écouter les maigres instructions que je te donne ? Et tu avoues sans détour qu'entre moi et tes... tes activités, tu choisis ces dernières ?

Le brasier qui dansait dans les yeux de Nori en disait long sur les émotions qui tempêtaient au fond d'elle même. Elle sembla se faire violence quand elle finit par expirer un soupir profondément affligé en indiquant à Heiwa de prendre place. Elle attendit qu'elle eut finit de s'asseoir, sans lui accorder plus d'attention avant de s'adresser à l'ensemble de l'équipe.

    - Donc, je vois que vous êtes arrivées à des heures bien disparates. C'est dommage, j'aurais préféré que vous arriviez ensemble.

Elle dressa son index droit en continuant son explication.

    - J'ai parlé d'unité tout à l'heure, sur le toit. Et dans unité il y a « un », c'est qui résulte de la fusion de vos facultés individuelles.

Les yeux de Nori fixèrent alors un bref instant Heiwa, tâchant de ne pas faire trop montre d'animosité à son égard.

    - Il n'y aura pas de « Je » dans cette équipe, compris ?

Nori ferma les yeux et croisa de nouveau les bras, en esquissant un vague sourire amusé.

    - Vous auriez pu avoir chacun un plat gratuit. Au final, vous avez eu des éloges différentes, et vous vous sentez peut être plus ou moins lésés.

Elle ouvrit de nouveau les yeux, rivés droits sur Heiwa, une fois encore.

    - J'espère que le jour où les enjeux seront autrement plus importants, vous saurez composer ensemble. Et vous soucier de ce que peuvent ressentir vos compagnons. Car sans eux, vous perdrez votre unité.

Sur ces mots, Nori indiqua à ses consoeurs d'un signe du menton que la parole était désormais leur. Si elle avait des questions, il était temps de les poser. Autrement, elle passerait le reste de la soirée à faire connaissance en festoyant. Tout un programme bien alléchant !

HS : Dark Nono for the win ! xD
Kyoshiro Yang
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Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Left_bar_bleue517/2000Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Empty_bar_bleue  (517/2000)
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MessageSujet: Re: Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami) Icon_minitimeDim 25 Déc 2011 - 23:19

Et voilà Kyo fac à face avec sa chef d'équipe et sa camarade Tsuki. Alors qu'elle arbore un sourire, étrangement assez amicale malgré la nature froide de la kunoichi rousse, le chat gris se frotte à ses jambes et le corbeau semble bailler. Le directeur du restaurant lui lança un regard noir. Elle hocha la tête et soupira, oui elle allait faire sortir ses charmants informateurs pas besoin de monter sur ses grands chevaux et de faire une tête pareille. Franchement elle savait la population de Kiri hostile à son égard lais y'a des limites! Elle fut néanmoins surprise de la réaction de Tsuki, au lieu de la prendre de haut comme la plupart de ses congénères ninjas elle lui adressa un sourire sympathique. Allant même jusqu'à prétendre qu'elle n'avait qu'un tout petit avantage cette fois ci... Étrange...No pas que la jeune femme rousse soit masochiste et qu'elle désire être traitée comme une moins que rien mais c'était tout de même pas banal qu'elle soit traité ainsi par une ninja de son village. Elle avait plutôt l'habitude des regards dédaigneux, des insinuations douteuses, des moqueries. Et pas de toute cette gentillesse. Elle eut presque un mouvement de recul quand la jeune femme approcha sa main d'elle. Mais non, sa coéquipière à l'odeur canine. Sans doute côtoyait-elle... Les loups? Tsuki passa son doigt sur la tête de l'informateur ailé de Kyo. Cette dernière ne protesta pas même si en ce moment même elle se sentait retomber en enfance. Au moment où ses frères étaient encore en vie et qu'il la félicitaient de savoir si bien se servir des corbeaux. C'était le bon temps. Un temps heureux, et sans réels problèmes. Mais son regard reprit sa froideur habituelle. Tout ça s'était finit. Et ça ne se déroulerait plus jamais. Elle ne devait pas se laisser attendrir par une membre de son équipe. Ou du moins pas maintenant. Elle voulait sa vengeance avant toutes choses. Le corbeaux se laissa faire, jetant tout de même un regard à sa maîtresse qui hocha la tête en signe d'approbation. Elle fut néanmoins surprise par la phrase de la jeune femme, elle avait un animal de compagnie elle aussi? Que le chat gris qui se frottait à ses pieds n'apprécierait pas? Un chien? Un loup? Bof après tout quelle importance? Nori fit à son tour remarqué que les serviteur à quatre pattes ou à ailes de Kyo ne devaient pas être les bienvenue dans l'enceinte de l'établissement. La jeune femme rousse ne put retenir un soupir. Pourquoi tout le monde s'acharnait contre elle? Elle savait bien qu'ils n'étaient pas admis, ses amis, pas besoin d'en faire un fromage! Elle se dirigea rapidement vers la porte et demanda à ses camarades animaux de partir. Ces derniers s'exécutèrent et la ninja alla s'asseoir à la table réservée pour son équipe. Kyo se vit offrir une boisson en guise de consolation, elle remercia sa sensei d'un signe de tête et commença à boire tranquillement.

Cela faisait un bon moment que les trois kunoichi parlait, de tout, de rien, de choses futiles. Kyo souriais assez régulièrement, un fait pourtant si rare! Elle se prit même à rigoler suite à un échange entre Tsuki et Nori. Elle prenait également la parole, elle se sentait bien dans cette atmosphère tiède et chaleureuse. Cette même atmosphère qui régnait chez elle avant la mort de ses frères, de ses sœurs et de ses parents. Mais également avant qu'elle ne perde son œil gauche. Pourtant l'heure tournait et elles n'étaient toujours que trois. Il manquait la jeune femme au cheveux bleu azur. Celle au petit cône à l'odeur que Kyo connaissait quelque peu dans la bouche. Mais alors que la femme-chat pensait à sa coéquipière cette dernière déboula. Entrant sans crier garde mais faisant mine de ne pas avoir courut. Histoire de ne pas perdre encore plus la face. Elle prétendit avoir «perdu la notion du temps». Kyo fronça le nez de dégoût, la jeune femme sentait la drogue et pas qu'un peu. Il y avait également une odeur d'homme qui flottait autour d'elle. Un ami toxico? Sans doute. Après tout cela ne la regardait pas elle haussa simplement les épaule alors que Nori commençait à lui passer un sacré savon! Heiwa écrasa son.. Cône dans un pot de fleur, le directeur du restaurant ne manqua pas de la fusiller du regard elle aussi. A croire que c'était juste un vieux grognon qui n'aimait pas les ninjas. Kyo soupira, même si elle était relativement froide et insensible faut savoir rester zen dans la vie! Visiblement Nori était bien remontée. Elle en voulait à Heiwa de, malgré ses félicitations, elle ne daigne même pas être à l'heure.

Nori aurait apparemment préférée que les trois kunoichi arrive ensemble et non pas avec autant d'écart. Quoique Kyo n'était pas arrivée tellement après Tsuki. Mais la kunoichi hocha la tête, elle aurait bien voulut demander à ses comparses de chercher Nori avec elle mais elle n'avait pas oser. Elle ne connaissait pas assez ses congénères pour se le permettre. Kyo était, comme les apparences pouvaient le faire croire, très polie et soucieuse des autres. Elle écouta son chef d'équipe, non sans un certaine inattention mais l'écouta tout de même. Elle rêvait un peu. Ce discours lui faisait penser à celui de son frère quand il lui enseignait les arts ninjas. Le «Je» était à proscrire lorsqu'on était en groupe, en équipe, ou même juste à plusieurs. Elle soupira, presque heureuse que quelqu'un d'autre ait le même discours qu'Hirashi. Mais elle secoua la tête. Elle n'avait pas le droit d'être heureuse, enfin pas maintenant. Mais elle ne voulais pas non plus plomber l'ambiance de l'équipe. Elle fit la moue, quel dilemme. Nori finit par la tirade type:

-J'espère que le jour où les enjeux seront autrement plus importants, vous saurez composer ensemble. Et vous soucier de ce que peuvent ressentir vos compagnons. Car sans eux, vous perdrez votre unité.

Elle fit par la suite un signe aux trois femmes comme quoi la parole leur appartenait. Qui prendrait la parole en premier? Maintenant les présentations commençait. Mais comment faire? Kyo ne s'était jamais présentée à d'autre ninja avec qui elle allait travailler puisqu'elle faisait tout en solo. Elle attendit que sa partenaire s'assoit et fit un signe de la queue comme quoi elle voulait prendre la parole la première. Elle toussota et commença donc ainsi:

«-Et bien j'imagine qu'il faut bien commencer quelque part non? Donc maintenant c'est le moment où l'on se présente? Permettez moi d'ouvrir la danse, je me nomme Kyoshiro Yang et comme vous avez pu le remarquer je suis mi-femme mi-chat. Je suis née à Konoha et ai fait mes première études de l'art ninja là bas. Je communique facilement avec tous les animaux sans distinction. Chat, chien, oiseau divers... J'aime les arts et la pluie et je n'aime pas souffrir. Bien! Pour avoir prit la parole j'aimerais choisir la prochaine à se présenter. Alors.. Toi c'est Heiwa c'est ça? Me ferais-tu le plaisir de prendre ma suite?»

Elle attendit, le regard plein d'espoir, la réponse de sa camarade.
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Quadrilogie. (Nori Hokashi / Kyoshiro Yang / Heiwa Shiroame / Tsuki Okami)

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