Ce matin, je me réveillai avec une migraine monstre. Je crois que j’avais trop pensée à mes deux sœurs… et à mon père, bizarrement, car habituellement, je me fous de ce qu’il peut bien lui arriver… mais pourtant, la question qui me venait sans cesse dans la tête était que s’est-il passé après mon départ? Si seulement je pouvais sortir de ce maudit village, où on n’y voit que de la brume, pour aller à la recherche d’Hana… et de Lheylie… mais en priorité Hana, et ensuite Lheylie… enfin bon. Je me levais de mon lit, sans presser, car je n’avais rien de prévus dans mon horaire, je pris ma douche, mit mes vêtements, puis fit ma tresse. Je pris le bandeau de Kumo et le fixa.

‘’Selon la dernière fois que je l’ai vue, pensais-je, Hana doit être à Kiri… Le village allié à Kumo. Cependant, Lheylie, où peut-elle bien être? À Kiri, elle aussi? Non… vu son caractère, je dirais plus Konoha… ou Suna… enfin, Konoha serait le pays le plus approprié pour elle, malgré qu’elle adorait voyager… elle peut être n’importe où, appart Kumo, biensûre…’’

Sur ce, j’allai déjeuner dans la cuisine, me disant que la journée était pour être tout à fait normal. Donc je ne me préparai pas de dîner, question d’éviter d’apporter trop de matériel. Je mis tout de même mes Katanas sur mon dos, au cas où il se passerait je-ne-sais-quoi je-ne-sais-où. Je pris de l’argent, pour si j’aurais faim en soirée. Je retournai dans ma chambre et mis mon bandeau en guise de ceinture, puis mis sa camisole blanc cassé par-dessus. Enfin prête pour une autre journée!

Je sorti de ma petite maison en bois et barra la porte, comme à mon habitude. Je me retournai et sursautai à la vue de la vieille femme se tenant devant moi.

-ooooo ma chèèèèreee Okamiiiiiii, je suuuuis siiii contente de te vooooir!

-ma… madame, dis-je en reprenant mon souffle. Vous m’avez fait peur!

-ah. Oh. Désolé… je t’ai fait des gâteaux, en guise de remerciement pour les recherches que tu fais pour venger mon mari.

-ooh ce n’est rien, je ne peux pas accepter un tel cadeau!

Bon, c’est rare que je refuse des gâteaux, cependant, les siens son siiii mauvais que je ne peux que les refuser.

-ooooo prends-les avec toi, je te les offres. Dit-elle d’un ton joyeux. Emmène-les avec toi aujourd’hui! Tu es toute maigrichonne, tu as besoins d’être nourrie comme il se doit, surtout pour un ninja comme toi!

Elle commença alors à me pincer les joues. Je retirai ces mains de mon visage et pris le sac de gâteau. Elle trouve toujours le tour de me faire changer d’avis, cette femme…

-d’accord, d’accord, je le prends, votre sac! Désolé, je dois y aller, j’ai du travail à faire, aujourd’hui!

Je partis ensuite en direction de la rue principale de Kumo.

Rendue à l’endroit voulue, je vis une petite fille, de 14 ans, je dirais, aux yeux sans pupilles. Bien que je sois habituée de voir des trucs semblables, je ne pus m’empêcher de me demander qui c’était. Pendant un moment, la femme à côté d’elle, sûrement sa gardienne, partit, disant qu’elle allait chercher de la nourriture. La petite se balada donc seule dans Kumo. Je m’approchai d’elle, jusqu'à être à côté de la jeune Konohajin, selon le bandeau qu’elle portait au bras.

-Bonjour, dis-je d’un ton timide. J’ai remarqué vos yeux sans pupilles et une question m’est venu à la tête; d’où venez- vous, il faut dire qu’il est rare pour une Sheraishi de voir de tels yeux.

Je n’osais pas trop la regarder, question de ne pas la gêner, mais j’attendais tout de même sa réponse…

Je me tenais devant la jeune fille, attendant sa réponse. Cette dernière me regarda pendant quelques secondes avant de me répondre.

- avant de poser de telles questions il semble en général judicieux de se présenter au moins par politesse, mais qu'attendre d'autre d'une Kumojin ...

Je la fixa, quand un écureuil monta sur mon épaule pour me sentir.

"que fait-t-elle avec cet animal ici?" Pensais-je.

Elle se retourna enfin face à moi, avec son regard nacre qui me donnais un peu froid dans le dos. Je la regarda dans les yeux, comme elle le faisait.

"des yeux sans pupilles... D'où vient-elle, ces yeux me disent quelque chose que j'ai étudiée, étant à Shera... Mais quoi?"

- Je me nomme Hanabi Hyûga et comme l'indique mon bandeaux je viens de Konoha. En ce qui concerne mes yeux vous n'en verrez pas autre part qu'à Konoha .. même si le village de Kumo s'est échiner a tente de s'en emparer depuis longtemps. Dit la jeune ninja

"Hyûga! Je comprend maintenant, c'est une Hyûga, un des plus grands clans de Konoha! Que fait une Hyûga à Kumo? En tout cas, mieux vaudrait pour moi que j'évite de lui dire que j'habite ici, surtout que c'est le pays ennemi de Konoha..."

-Oooo je suis désolée, je m'appelle Okami Vitam, du village Shera, au pays des fleurs. Je suis désolée de vous avoir manquée de respect en Allant droit au sujet, je suis un peu ailleurs, ces temps-ci...

Je la regarda quelques instants, puis repris la parole.

-Pourrais-je savoir se que fait une Hyûga ici, à Kumo, si ce n'est pas trop indiscret?

Je continua à la regarder, attendant sa réponse...

Je venais de lui poser une des pires questions que l’on ne pouvait pas poser à une noble de ce genre… ou enfin… une snobe… Enfin bon… l’Hyûga me regardait sans
émotion, d’un regard plutôt vide, en fait... ces yeux créent une espèce de vide dans son regard, c’est presque intimidant, de voir un regard pareil te fixer.

-C’est indiscret.Dit-elle d’un ton bref.

Il n’y a pas plus bref, comme réponse. Elle continua de m’inspecter, de son regard Nacre et vide. Toujours sans émotions.

‘’ Pourquoi me regarde-t-elle de cette façon? C’est intimidant à la longue!’’ Pensais-je

Je ne fis pas paraitre mes émotions. Je restais droite, malgré moi et continuai à la fixer.

-Et pourrais-je savoir ce qu'une Kunoichi de Hana no kuni fait à Kumo ? Ajouta la jeune Hyûga.

Pourquoi j’étais sûre qu’elle était pour me la poser, celle-là? Je la regardais, et elle était parfaitement calme.

‘’Un Hyûga qui se respecte sait quand quelqu’un ment… j’ai intérêt à ne pas mentir, ou elle va le remarquer…’’

-j’ai posé la question avant… Dis-je d’un ton calme.

Je vis, en arrière de la jeune fille, trois hommes. Ce sont des arnaqueurs de première classe. Ils ‘’empruntes’’ des objets rares aux gens pour les vendre au marché noir. Ceux-ci courraient en notre direction. Ils étaient munis chacun d’un Saï. Les trois semblaient du même âge. Ils arrivèrent tous les trois, l’un me pris les bras, pour éviter que je tente une attaque quelconque et mis sa lame près de mon cou. Un autre homme fit de même avec Hanabi. Le dernier se plaça entre nous deux, l’arme prête à une éventuelle bataille. Ils nous emmenèrent dans une ruelle sombre.

-Une Hyûga à Kumo… dit une voix éraillée en arrière de nous. On a touchés le gros loooot les gars!

Les deux membres qui nous tenaient acquiesçaient en riant comme des fumeurs. Malgré que je sois prise entre le minimum d’espace de séparation du mur et de la main me tenant la tête, je parvins tout de même à sortir un léger grognement.

‘’ Merde, on est dans de beaux draps!’’

J’étais toujours prise entre le mur et la main sale de l’homme qui me tenait de façon à ce que je ne puisse pas bouger. J’étais face à Hanabi. Cette dernière envoya une décharge à l’homme qui la tenait. L’autre homme, qui ne tenais personne, lui mis un gros coup dans le ventre, ce qui l’a mise par terre. À ce moment, mes pupille ce dilatèrent, et je réussis à bouger ma tête sur le coup.

-HANABII!!!! Criais-je

Suite à ça, le gentil monsieur qui me tenait me serra encore plus fort au mur. Je rouvris mes yeux et vis le même homme qui avait frappé Hanabi ouvrir ces paupières.

‘’Que va-t-il faire? Lui crever un œil? Non, ça lui servira à rien… Que nous veulent-t-ils?’’

- Ceci, les gars, vas nous rendre riche ... très riche ... Dit-il.

Ils voulaient ces yeux pour les vendre au Marché noir… le gars qui me tenait me tira les cheveux et me poussa au sol, toujours en me tenant.

-Eh, Sora, que fait-on de celle-là? Elle ne vaut pas un sous, j’en suis sûr!

-assomme-la assez fort pour qu’elle perde la mémoire, on fuira suite à ça…

Il acquiesça par un hochement de tête, puis me tira une fois de plus les cheveux vers le bas puis se pencha de façon à être face à mon oreille.

-Tiens-tu vraiment à la vie, ou non? Me chuchota-t-il

Je le regardai, les pupilles toujours dilatées, les dents serrés tout comme mes poings.

-Ton haleine pue tout comme toi... pourriture...

Il me fit un sourire et me lâcha

-si c’est comme ça… dit-il en se levant.

Je me levai en me secouant un peu quand il arriva et me donna un coup de je-ne-me-souviens-plus-trop-quoi sur la tête. Je tombai sur le sol, sans aucun bruit, molle comme un chiffon. Puis, le noir. C’est fou à quel point être
sans connaissance peux faire du bien… au début, ça fait mal à la tête, mais après, c’est le vide total.

Durant mon temps de sommeil, je vis des images d’Hana, de Lheylie… et de ma mère… Puis, des images du village de Shera, de ma maison style japonaise brune et blanche… Je m’ennuis du Pays des fleurs, mais l’objectif que je me suis donnée m’empêche d’abandonner Kumo. Peut-être un jour, j’espère, en fait, qu’un jour, une fois cet assassin tué de ma main, je retournerais à mon village natal, pour voir enfin mon signe sur ma main droite briller, et retrouver mes souvenirs d’enfances, enfin, presque tous…

Je courrais, dans le pays des fleurs, allant rejoindre Hana. Je lui fis un câlin avant qu’elle ne parte pour ne plus jamais revenir… Lheylie pleurait… Mon père était enfermé dans sa chambre… Je pleurais… Ensuite, je fus seule, dans le noir, criant ‘’HANA?? HANA!!’’. J’avais peur, très peur. Je ne sais pas vraiment de quoi ni le pourquoi j’avais peur, mais c’était horrible comme sensation. Tout disparût soudainement. Tout était d’un silence de mort. J’entendis crier, puis ouvris les yeux. Je vis un petit écureuil me mâchouillant l’oreille. C’était celui de la petite Konohajin que j’avais croisée plus tôt. Tout ça n’était qu’un rêve, la vision de moi hurlant le nom de ma sœur, la peur me courant après, ce souvenir de Hana partant du village, et ce cri me glaçant le sang. L’écureuil semblait plutôt terrifié. Je levai la tête, puis remarqua l’absence de son maître. Je regardai de gauche à droite, secoua ma tête, puis me leva en me secouant un peu. L’écureuil monta sur mon épaule et me pointa, à l’aide de son museau, le fond de la ruelle. Ces hommes… ils ont pris la Hyûga… Je vérifiai dans mon dos et mes Katanas étaient toujours bien en place.



"Que vais-je faire… je ne peux pas la laisser seule avec ces hommes…’’



Je soupirai puis courus vers le fond de la ruelle sombre. Il y avait des déchets un peu partout, des robineux dormant au sol, dont certain demandait de l’argent aux Kumojins passants. Certains m’arrêtais même durant ma course pour me demander nourriture, argent, voir même logements… je ne traînerais plus jamais dans cette ruelle, ça, je peux vous le dire. Je continuais tout de même à avancer jusqu’à arriver à un cul-de-sac.



Il y avait deux portes vitrées, mais dont l’intérieur est caché par des planches de bois. Une des deux portes est barricadée, et l’autre, peux facilement s’ouvrir avec un coup de pied. Le tout était à côté d’un haut mur orné de crasse, avec pleins de poubelles, de vieux meubles, et de personne ivres au sol. J’inspectai un peu le tas de déchets, puis me tourna vers la porte barricadée. Je sorti mes deux Katanas, puis donna des coups de pieds à plusieurs reprises pour briser les planches qui bloquait la porte. Une fois fait, je me donnai un élan, puis fonça dans la porte. Celle-ci était rendue au sol, tout comme moi. Je me levai, puis remarqua que la salle était vide… ou enfin… il y avait des vieilles boîtes, de la poussière, mais aucun signe de vie. Je haussai les épaules, puis sorti de la grande pièce poussiéreuse. Je collai mon oreille sur la porte question d’entendre ce qu’il se passe.



-On lui enlève ces yeux! Elles valent tout l’or du monde!



Non mais?! Ça va pas la tête?! Tu as oublié le sceau?!

arrf, il ne doit pas être si dangereux que ça, on va trouver un moyen!



"Ils veulent ces yeux… quel bande de con!’’ Pensais-je.



Non loin de cette porte, je vis un petit chemin menant surement à l’extérieur de la ruelle. Je marchai dans cet étroit passage, puis vit une fenêtre brisée. Je regardai à l’intérieur, puis vis la jeune Hyûga attachée à une chaise en bois, avec une bande, dont le chef, Sora, autour d’elle. Je pris mon Katana non sale, puis le lança à travers la fenêtre. L’écureuil, qui était resté tout le long du trajet sur mon épaule, allat rejoindre sa maîtresse. Mon Katana transperça un des hommes se trouvant autour de la Konohajin. Les autre, bande de cons, allèrent voir leur collègue blessé, à moitié mort. J’entrai par la même fenêtre dans la pièce, puis allai délivrer Hanabi. Je pris mon vieux Katana, puis me prépara à attaquer la bande ne sachant toujours pas ma présence...

Je me trouvais maintenant dans la même pièce que trois adversaires regardant le cadavre de leur collègue transpercé plus tôt par mon Katana. Je regardais la petite Hanabi pendant un moment, puis donna un coup de pied à un des hommes penché, prenant les biens du mort, afin d'avoir assez d'espace pour récupérer l'arme. Une fois fait, l'homme que j'avais poussé se leva, sorti son arme, puis courut vers moi. Je courus alors vers lui, laissant traîner mon nouveau Katana en arrière et tenant mon vieux Katana en avant, pour bloquer son attaque. Une fois près de l'ennemi, je levai mon nouveau Katana au niveau de son cou, et trancha se dernier. Je sauta ensuite en arrière d'un autre ennemi qui se préparait à m'attaquer, puis mis mon Katana autour de son cou. J'attendis quelques secondes, pour qu'il réalise ma présence, puis trancha une fois de plus son cou. Je me prépara à attaquer le dernier ennemi, mais il mis sa lame autour de mon cou avant que j'ai eue le temps de faire un mouvement.

-c'est fini pour toi, très chère! murmura-t'il

"merde, c'est la fin...."

-Vas y ... Ose encore une fois posé un doigts sur elle.

Je tourna un peu la tête, et vis Hanabi debout devant l'homme me tenant par le cou.

-Okami, sort s'il te plait ...

Je ne sortis pas. Je restais admirer la scène de l'arrière de la pièce. Hanabi semblait être prise par un brin de folie. Elle avait enfoncer son doigt dans l'oeil gauche de l'homme, et sorti se premier, puis le fis exploser. Sur ces mouvements, je compris qu'il ne fallait pas la sous-estimer, ou alors, je serais à la place de cet homme souffrant le martire par la perte de son oeil. Je fus tout de même impressionée.

Suite à ça, la jeune Hyûga ouvrit la gorge de son adversaire à l'aide d'un Kunai. Le sang qui sortait de l'homme souffrant allait au sol et sur la jeune fille. Cette dernière fut prise d'un fou rire, puis tomba à genoux.

"wow, cette fille est vraiment impressionnante!"

Je m'approchai d'elle, tranquillement, pour éviter de l'énerver encore plus. Je me plaça à côté de cette dernière, regardant le cadavre ensanglanté.

-M...mais ... pourquoi ? Qu'est ce qui m'arrive ??

Sur ces mots, je me tourna vers elle sans dire aucun mot. Elle était traumatisée par ce qu'elle venait de faire... Je me levai, pris un Katana, puis verifiai que l'homme était bel et bien mort à l'aide du bout de l'arme. Je me pencha ensuite et regarda la tête du cadavre. Le trou de l'oeil manquant, plus précisément.

-... Elle lui as arraché l'oeil sans gêne... Quel puissance... Dis-je à voix basse.

Je regardais un peu aux alentours, puis retourna aux près de la petite.

-tu... Merci de ton aide...

Je ne savais pas trop quoi lui dire. C'était la première fois que je voyais une Hyûga agire ainsi. C'était la première fois que je voyais une Hyûga tout court, alors je ne savais pas trop quoi dire...