Me voilà enfin de retour, ma première pensée est de me rendre sur la tombe de ma compagne. Il me faut pour cela passer chez le fleuriste du village récupérer une fleur de vanille. Cette dernière qu’Isani admirait tant. Me dirigeant vers le fleuriste, je traverse le grand parc. C’est alors que je surprends deux jeunes enfants de quatre ou cinq ans qui s’amusent. Ils mettent, en place, un petit jeu d’acteur représentant chacun un Kage. D’un côté, un garçon blond mesurant moins d’un mètre représente le hokage, ’’Fujita Kodo’’ et de l’autre, une jeune fille rousse, à peine plus grande, évoque ’’Akari Hasgeawa’’, la Kazekage. Je décide de faire une halte afin de les observer. Peut-être, apprendrai-je quelque chose ?

« Je suis désolé, mon ami. Moi, Akari Hasgeawa qui a redoré le blason du Village caché de la Brume Sanglante. Je viens prendre possession de konoha »

« Et l’alliance, tu en fais, quoi ? Traîtresse ! »

La jeune fille pouffe de rire...
Quel jeu d’acteur, pensais-je, un petit rictus sur mon visage.
La jeune demoiselle s’élance, en direction, du fictif Hokage. Elle plonge en avant, pose une main au sol, bascule son corps afin d’asséner un coup de pied à son adversaire. Celui-ci le pare et réplique par un violent coup de poing. Celle-ci l’esquive.

« ’’Katon’’, boule de feu, géante ! »

« ’’Suiton’’ mur d’eau ! », rétorque la jeune fille.

Je retiens mon souffle, surpris par cette mis en scène de très bonne qualité. Bien que les techniques soient fictives.

Le jeune garçon s’élance et reprend le corps a corps. Leurs motivations, durant ce combat étais plus que surprenante. Soudain, la jeune fille recule et sort un véritable Shuriken de sa poche. Mon cœur se met à battre très vite. Une vision d’horreur me traverse l’esprit lorsque je la vis, lancer son arme, en direction du petit garçon.
Je réagis très vite, tout en dégainant mon Katana, repoussant, In extremis l’attaque du Shuriken.
« Comment ces enfants de Konoha ont pu se procurer de telles armes à leur âge ? »
Je pose un genou au sol, lançant un regard aux enfants et dis :
« Vous êtes fou ! Vous n’avez pas le droit d’utiliser d’armes à votre âge. Et en plus sans aucune formation… Un accident est vite arrivé…»
Reprenant mon souffle, je peux voir la peur dans leurs yeux.
Calmement :
«Pouvez-vous me raconter l’histoire que vous interprétiez, en commençant par le début ? »

Ils acquiescent. Les battements de mon cœur ralentissant, je leur fais signe de s’assoire face à moi.
Après quelques minutes, je comprends enfin la situation du village. Mon intention de voir le Hokage est devenue plus forte encore.
Cependant, ma chère Isani demeure ma priorité.
Les remerciant, je reprends ma route vers le fleuriste