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Retours de convalescence

Asaji Hisu
 ~ Juunin de Suna ~
Asaji Hisu ~ Juunin de Suna ~
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▌Messages : 21
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Feuille de Ninja
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Retours de convalescence Left_bar_bleue76/2000Retours de convalescence Empty_bar_bleue  (76/2000)
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MessageSujet: Retours de convalescence Retours de convalescence Icon_minitimeDim 28 Oct 2012 - 9:04

Spoiler:


Convalescence





Liens vers les chapitres :
Chapitre 1 : Réprimandes justifiées
Chapitre 2 : Surprise ! Devine qui c'est ?
Chapitre 3 : Self control
Chapitre 4 : Éclaircissements

Step 1 : Réprimandes justifiées

L
e blâme était passé. J'avais été mise de côté des activités ninja durant mon rétablissement. Ce fut prompt, mais lorsque je revins vers mon senseï, j'avais encore une vague trace voilette sous le coin de l’œil droit et une fine trace au coin de la lèvre, juste là où elle avait éclaté ... Traces de mon dernier combat.

Ce n'était pas mon Irou-senseï qui m'avait mise à l'écart, je n'étais pas certaine qu'une telle chose fut en son pouvoir. Cependant, mes supérieurs à l'Académie s'étaient chargés de la chose. Et puis, il aurait été stupide de revenir travailler à l'hôpital lors même que mon visage risquait d'effrayer la moitié des patients. Je n'aurais été utile en rien du tout. On m'aurait plainte à tors, on m'aurait demandé comment j'allais, on aurait voulu des explications ... Mais il n'y avait aucune explication à donner. J'avais lancé un défi à mon rival, un certain Namene avec que j'avais cultivé une aversion réciproque. Le combat avait été court, il m'avait sonnée, battue et le tout, avant même que j'aie eu le temps de faire quelque chose d'utile. Ah, ça, le Taijutsu était sa force ... Pas la mienne.

Finalement, une part d'égoïsme en moi me criait que la seule raison pour laquelle je n'étais pas venue à l'hôpital pour travailler durant mon blâme n'était autre que mon déplaisir à raconter aux autre un tel échec personnel. Il est venu, je l'ai provoqué, il m'a vaincue, fin de l'histoire.

Tandis que je passais les portes de l'établissement de soin, j'adressais des signes de tête polis à mes connaissances. La plupart étaient des civils, médecins ou infirmiers, ils m'avaient connue pour la première fois vers mes 12 ~ 14 ans, quand j'ai commencé à m'intéresser particulièrement à l'art de l'Irou-jutsu.

J'arrivais alors au bureau de mon Sensei. Enfin, il n'avait jamais eu ce rôle de manière officielle car j'avais été affectée aux équipes régulières, cependant, il m'avait enseigné la majorité de ce que je savais dans l'ensemble des démarches de soin et plus particulièrement dans l'utilisation des jutsu médicaux. Mon Sensei était penché sur ses papiers, il vérifiait, prescrivait et contrôlait à nouveau. Il ne leva pas la tête à mon entrée dans son bureau. Il avait seulement grogné un vague : « Entrez ... » lorsque j'avais frappé à la porte.

A force d'avoir travaillé avec lui, je savais que ce comportement était annonciateur de mauvaises nouvelles.

« Te voilà enfin ... Après ... Trois jours ? Lança-t-il sur un ton de dédain un peu théâtralisé.
- Oui, Sensei. Je suis à nouveau en service.
- Tu n'as jamais cessé de l'être. Avec trois jours d’absence à ton poste, je suis en mesure de re renvoyer pour faute professionnelle.
- Mais vous étiez au courant ... »

Il m'interrompit d'un claquement de langue réprobateur.

« Tu as été mise à l'écart des missions au sein desquelles tu représentes l'ordre et l'honneur, car tu t'es comportée comme une adolescente irresponsable. »

Clair et sec. Il était vraiment en colère. Dommage pour moi. Je me tus et attendis qu'il poursuive.

« En ton absence, l'équipe qui comptait sur toi a du prendre en charge ton travail, tes patients, et comme les ninjas sont peu nombreux dans l'hôpital, j'ai du effectuer tous tes soins. »

Silence. Je tâchais de minimiser mes fautes, sachant que je luttais pour une cause perdue :

« Sensei, je pensais que vous m'auriez congédié à cause de mon visage et du fait que vous n'ayez pas été certain de ma fiabilité à cause de mes blessures ...
[b]- Suffit ! Quand bien même j'aurais fait une telle chose, il aurait fallu que ce soit moi qui prenne cette décision, pas toi. De plus j'avais des plans complètement différents en ce qui concerne ta personne. T'offrir trois jours de vacances sont peut-être une forme de punition à l'Académie, mais en ce qui me concerne ce n'est pas le cas. Je peux te garantir que tu aurais eu du travail à faire ! Tu aurais trié des papiers, lavé les sols, sortis les poubelles, stérilisé les équipements médicaux, tu aurais fait un travail répétitif, mais terriblement utile. Tu aurais passé tes journées à faire ce que tu faisais quand tu avait quinze ans et que tu ne savais pas poser un simple bandage ! Mais jamais, je dis bien jamais tu n'aurais laissé tomber ton équipe ! »[/color]

J'attendis le verdict. Cette sentence de renvoi qui planait au dessus de ma tête aurait été la pire des choses pour moi. Ces travaux ici même constituaient tellement pour moi !

« Par conséquent, j'ai un travail particulier à te faire faire. Suivant la façon dont tu t'en sors, je déciderai s'il est nécessaire de te garder ou ... En tout cas, interdiction de quitter ce patient. »

Il me tendit un dossier, celui d'un patient admis ici et il me congédia d'un revers de main. Je sortis de la pièce tremblante et remplie de doutes et de stress. Quel était donc ce patient ? Qu'avait-il de particulier pour que son seul traitement puisse justifier du reste de ma carrière ?

J'ouvrir le dossier et lu les premières lignes.
Citation :
Nom : Aki
Prénom : Namene

Mon patient n'était autre que mon pire rival. J'allais devoir prendre soin de celui qui m'avait refait le portrait trois jours au par avant. Je serrais les dents. J'aurais du m'y attendre. Mon Irou-sensei avait toujours été juste. Quelle meilleure punition pouvais-je subir aujourd'hui ?

Step 2 : Surprise ! Devine qui c'est ?

« M
ais qu'est-ce que tu fous là ?
Avais-je lancé à peine la porte de la chambre d'hôpital fermée.
- J'ai un peu mal à la jambe. »

Le ton de Namene avait été tellement plein d'ironie que je jetais un coup d’œil à sa blessure, puis à son dossier de soins. Visiblement, il avait un des ligaments à l'arrière du genoux de déchiré à la suite d'un combat. Je ne pus m'empêcher de demander :

« Tu t'es battu avec qui ? » Et il me regarda comme si j'étais une imbécile finie. Je me souvins alors l'avoir taclé durant notre combat trois jours plus tôt, il était tombé sur le dos. Le seul coup que j'avais porté. « Genre c'est moi qui t'ai fait ça ? Mais le combat ...
- Oui, c'est toi. Pourquoi tu crois que je t'ai plaquée au sol juste à après ? Bah javais pas le choix. T'es venue pour te venger ? Bah profites-en parce que t'auras pas d'autre chance ! »

Je le rassurais alors :

« Non. T'inquiètes pas. Je vais te remettre sur pieds. Et devant son regard sceptique, je me sentis obligée d'ajouter : Mon job en dépend. Et pas que mon travail d'ailleurs. Alors tu serais prié de ne pas faire de sur-infection bidon et de suivre ton traitement. » Mon ton avait été dépourvu d'animosité. J'affichais un professionnalisme rigoureux, comme un masque posé sur mon visage. Je ne jugeais jamais mes patients, et je n'allais pas commencer.

Le premier commandement en médecine n'était il pas le fameux : « Primo non nocere » ? Je ne sus pas si j'avais été efficace, en tout cas Namene se détendit. Enfin, autant qu'il eut été donné de le faire face à quelqu'un qu'on avait tabassé plus que de raison moins d'une semaine plus tôt ...

« Vas-y, j'aime quand tu joues les infirmières ! Lança-t-il alors, de manière complètement incongrue.
- Rah, mais bon sang ! Je serrais les poings. Tu veux pas ravaler tes remarques et nous faciliter le travail à tous les deux ?
- Non. Je veux qu tu te casses et qu'un vrai toubib vienne faire le boulot. »

J'avais pris ça comme une claque en plein visage. Mon visage devait afficher une surprise non feinte car Namene sourit à sa propre remarque. Je commençais à me dire que la sanction que m'avais infligée Irou-Sensei allait être beaucoup plus difficile à supporter que prévu. Je compris aussi que j'avais fait une erreur en disant à Namene que mon avenir dépendait de la manière dont se termineraient les choses dans cette pièce. Je pensais le rassurer, mais je venais de lui donner la meilleure arme pour le pourrir l’existence. Il devait se dire qu'à présent, il pouvait tout se permettre. Tout. Jusqu'à ce que je craque. Jusqu'à ce que je préfère quitter la pièce – avec toutes les conséquences – que de rester ici une seconde de plus.

Comme le problème venait d'un ligament, ce n'était pas une blessure simple à traiter. Il faudrait veiller à la réparation de la blessure bien entendu, mais surtout ... Il y aurait la période de ré-éducation derrière dont la durée pouvait varier ... Ce serait un enfer.

Une part de moi me criait que je n'avais pas à supporter de telles choses, que je pouvais aussi bien quitter mon poste, demander à avoir un ou deux Genins à ma charge et effectuer des missions. Mais malheureusement, ce qui me retenait ici était un passé, un honneur et mon orgueil. Et ce dernier n'était pas une mince affaire.

Step 3 : Self control

I
l fallait pourtant que je me secoue. Que j'arrête de me faire mal mener par ce type. Qu'il me dépasse en Taijutsu passait encore, mais qu'il le soit aussi en relations humaines à l'intérieur de l'hôpital était insupportable. D'ailleurs, il fallait aussi que je me calme. Mes excès de colère des jours passés devaient me servir de leçon pour l'avenir.

« Tu te repasses aussi en boucle ce qui s'est passe hein ? Demanda-t-il au bout d'un moment, tandis que je vérifiais l'évolution de sa blessure.
- Oui. Et je me dis qu'il faudrait que ça cesse. »

Je laissais volontairement en suspens le sujet de ma phrase. Le fameux « ça ». Était-ce nos disputes ou ces réminiscences de ma défaite ? Je ne pouvais tout simplement pas encore envisager la première des deux options. Le pouvait-il ? Ou irait-il jusqu'au bout dans cette joute verbale et sociale ?

« Tu sais, commença-t-il, en fait, ce n'était pas possible pour toi de gagner. »

Quel enfoiré. Il remuait la couteau dans la plaie en plus ! Je fronçais les sourcils, mais ne dis rien. Achevant de replacer le bandage. Si je le laissais parler sans rien dire, peut-être se lasserait-il ? Dans tous les cas, je serai obligée de sortir de la pièce pour jeter les déchets à risques infectieux. De même, il faudrait que j'aille lui apporter son plateau repas, Irou-Sensei avait été clair, personne d'autre que moi ne s'occuperait de lui. Ce serait une excellente excuse pour faire une pause.

« Je dis ça, c'est pas parce que t'es nulle, tu sais ? En fait, Sarewa t'as fait avaler un poison une heure avant le combat.
- Quoi ? Qui? Je m'étranglais à moitié sous la susprise.
- Bah, tu sais ? Sarewa quoi. Un des mecs avec qui j'ai l'habitude de tuer le temps.
- Quand et comment aurait-il pu faire quelque chose comme ça?
- Ta bouteille d'eau. Facile, tu la laisse toujours traîner … Le poison ralentissait tes perceptions sensorielles. Il y avait un décalage entre les choses et le moment où tu les voyais, les entendais et tout.
- Tu te fous de moi là …
- Pas du tout. Pourquoi tu crois que je t'ai vaincue si facilement ?

C'était un comble. Il m'avait battue avant même que le combat n'ait pas commencé. Je ne savais pas si cela devait me rassurer parce que, du coup, comme il n'avait pas combattu à la loyale, je n'avais pas vraiment perdu notre duel, ou si cette histoire devait m'attrister car j'avais été bernée comme une bleue ! Même un Genin ne se serait pas fait prendre !

Alors là, cette histoire allait me servir de leçon.

« T'es douée quand même.
- Pardon?
- Bah oui, si la situation avait été inversée, je t'aurai déjà étranglée! » Et il riait.

De bon cœur qui plus est ! Sa pique le faisait vraiment rire. Alors qu'en face de lui, je devais être blanche de rage. Je serrais le bandage de manière un peu sèche et cela le fit un peu grimacer. Sans attendre d'avantage, j'empoignais la poubelle et me retournais pour sortir.

Il saisit mon poignet au vol et m'attira à lui. Ce geste était si déplacé que je ne compris pas sur le moment, mais quand il essaya (essaya seulement) de m'embrasser, je lui fendis la lèvre d'un coup de tête.

Trop, c'est trop.

« Alors écoute moi, maintenant, espèce de grand crétin. C'est moi le médecin ici, ok ? C'est moi qui décide, qui parle et qui pose les question. Compris ? Tu la boucles. Non ! Non! Je balayais ses protestions en élevant la voix et en le saisissant par le col. Tu la boucles ! Tu arrêtes ton petit jeu ! C'est terminé, ok ?

Je ne suis pas ici pour me faire mener la vie dure par un adolescent attardé. Je suis ici pour te remettre sur pied, et franchement, c'est pas l'envie qui me manque de te coller mon poing dans les dents. Le souci, c'est que j'ai pas le droit de la faire. Par contre, les antalgiques, tu sais ? Les médocs contre le douleur, et bien eux, ils ne servent à rien dans ton traitement.

Soi tu la fermes et tu décides de te comporter comme il se doit, soit c'est la douleur qui te clouera le bec. Petit con ! »


Sur ce, je quittais la pièce. Mes joues étaient rouges sous le coup de l'adrénaline. J'avais pourtant vu, dans son regard, que mon discours avait porté ses fruits. Certes, je n'avais pas non plus le droit de le faire souffrir, mais je basais tout mon bluff sur le fait qu'il ne le sache pas. Dans le pire des cas, tout ce que je pouvais faire, c'était faire remonter une plainte pour harcèlement auprès de mes supérieurs. Et ça, ça n'était pas près d'arriver.

Step 4 : Éclaircissements :

À
mon retours, je retrouvais un Namene complètement différent. Son visage habituellement narquois avait cédé la place à un espèce de masque de neutralité forcée. Avant de m'emporter en hypothèses sur les pensées et les comportements de mon patient, je lui posais son plateau-repas sur une table à roulette dont les pieds étaient spécialement conçus pour que le plan de travail passe par dessus le lit.

Je contrôlais réellement mes gestes. J'avais été agressive et vulgaire, ce n'étaient pas des choses convenables ni professionnelles. Il pourrait faire valoir auprès d'Irou-Sensei que mon comportement avait été déplacé envers lui. Comme j'étais sur la sellette, je ne voulais pas me faire remarquer. Cependant, si je présentais mes excuses à Namene, il risquait de reprendre son petit jeu infernal. Malheureusement, subir ça à nouveau n'était pas dans les options envisageables.

La matinée était finalement passée. Il n'y avait pas de doutes sur la bonne rémission de la jambe de mon rival. Midi passait, et mon patient devrait bientôt être conduit auprès d'un kinésithérapeute. Je préparais le matériel, mais je me sentis rapidement obligée de rompre le silence.

« Tu as besoin de quelque chose? Demandais-je en prenant appui sur un des accoudoirs du fauteuil roulant que je venais de sortir.
- Non. »

Silence.

« Laisse moi nettoyer correctement ta lèvre blessée. »

Et il se laissa faire sans broncher. Pas un mot de plus que nécessaire. Je n'arrivais plus du tout à cerner ce qu'il se passait dans sa tête … Et le pire dans l'histoire c'est que je n'avais jamais été fine psychologue.

On ouvrit la porte de la chambre alors que je venais de terminer avec la blessure légère du visage de Namene. C'était Irou-Sensei. Je ne savais pas pourquoi il venait comme ça, de manière si impromptue. Avait-il eu vent des événements ayant conduit à ma sortie de la pièce quelques minutes plus tôt ? Et si c'était le cas, cela ne signifiait rien de bon pour moi … Sans un mot, toujours aussi tendu que ce matin, il m'invita à quitter les lieux. Il referma la porte derrière nous et m'ouvrit la marche jusqu'à son bureau.

Arrivé à destination, il s'assit derrière son plan de travail et m'enjoint de m’asseoir face à lui, sur une des chaises libres à disposition. Il me dit alors :

« Tu t'en est très bien sortie. Toute la pression retomba d'un coup.
- Merci Sensei !
- Mais tu es libérée de tes obligations dès cet après midi. »

Le monde s'écroulait autour de moi. Je ne compris absolument pas ce qu'il venait de se passer. Un coup je suis un bon élément, un coup je suis renvoyée … Devant ma mimique d'incrédulité, Irou-Sensei sourit et s'expliqua :

« Ce n'est pas un renvoi. Ce n'est pas une sanction. Mais réfléchis, ça fait vraiment longtemps que tu es ici. Tant que tu étais Genin, ça m'allait très bien, mais maintenant que tu as progressé …

Regarde, moi par exemple. Avant j'étais un Juunin de terrain, c'est ce qui m'a principalement permis de progresser. J'avais un Sensei, mais les missions de longues durées … C'est vraiment autre chose ! Mais j'ai trouvé une femme, j'ai des enfants et j'ai fait le choix de pouvoir rentrer à la maison tous les soirs. Ça n'a pas été un choix facile vraiment.

Il faudrait être fou pour vouloir rester ici alors que les missions sont tellement … C'est un autre monde. Et j'ai pu voir que tu déclinais des missions longues pour faire tes gardes ici. Tu as été une élève assidue et j'ai pu voir que tu étais capable de soigner même ceux que tu détestes, ceux que tu crains ...

- Je ne le crains pas ! Irou-Sensei m'apaisa d'un geste de la main. Il sourit.

Nous discutâmes encore un long moment. Je lui promis de revenir. Je lui promis de transmettre ce qu'il m'avait appris. Je lui promis de toujours suivre ses enseignements, de devenir meilleure en tant que ninja, mais aussi en tant que personne.

« Merci, Irou-Sensei. »
C'était un nouveau départ.

Retours de convalescence

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