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Quand tout va mal, le passé ressurgit

Kazehana Hime
 ~ Chuunin de Suna ~
Kazehana Hime ~ Chuunin de Suna ~
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MessageSujet: Quand tout va mal, le passé ressurgit Quand tout va mal, le passé ressurgit Icon_minitimeJeu 4 Oct 2012 - 18:20

.: QUAND TU NOUS TIENS… :.

Elle venait de terminer sa journée. Malheureusement, tout ne s’était pas passé correctement et elle avait besoin de se ressourcer. Marchant simplement mais sûrement vers les quartiers pauvres, elle se plonge dans ses propres souvenirs. Et dire que tout a commencé ici pour elle. Anciennement, fille de marchands, elle n’était pas riche contrairement à ce que tout le monde pouvait penser et elle connait la pauvreté pour l’avoir vécu suffisamment de temps à ses côtés. Laissant ses yeux bleus parcourir la zone, elle soupire de mélancolie. Finalement, c’est dans la pauvreté qu’on est le plus heureux. Manifestant un sourire, elle observe les gens et certains la saluent. Oh que oui, elle est assez connue dans ce quartier car ce n’est pas tout le monde qui parvient à devenir ninja alors qu’ils ont grandis ici. Très peu même mais dans le fond, elle ne regrette pas son choix. S’arrêtant quelque part, elle efface son sourire de son visage. Ce quelque part a une très grande importance pour elle. Il s’agit de son ancienne maison et elle se rappelle que les ninjas n’aimaient pas venir la chercher ici. Il est vrai qu’en grandissant, le village a su se redresser mais pendant un très long moment, il n’était pas aussi riche que maintenant. Et encore, tout dépend de la définition de la richesse. Suna reste néanmoins le village le plus pauvre des cinq nations mais grâce au Kazekage aujourd'hui disparu, le village tente de sortir la tête du sable. Cette pensée fait plaisir à la chuunin qui espère plus que tout que le village continue à survivre malgré les conditions qui règnent ici-bas. Restant là durant plusieurs minutes, elle se calle contre quelque chose et elle reste dans ses pensées durant un long moment. Mais après plusieurs dizaine de minutes, elle ressent qu’on tire sur quelque chose et elle tourne la tête. Au début surprise, elle montre un petit sourire en voyant un jeune enfant qui lui tirait la manche. Se mettant à genou, elle regarde le petit bonhomme avant de lui poser des questions. Où étaient ses parents ? Etait-il seul ? Où vivait-il ? L’enfant tout joyeux répondit alors à toutes ses questions et une longue conversation en découle. C’est en discutant avec lui qu’elle découvre qu’il est très débrouillard et qu’il s’occupe seul de ses frères et sœurs. En jetant un œil à ses vêtements, elle constante qu’ils sont sales et délabrés. Connaissant les conditions de ce quartier, elle glisse sa main dans une de ses poches et elle donne quelques pièces à l’enfant qui repart en chantant sous le regard avisé de la Chuunin qui avait le sourire aux lèvres. Fixant ses yeux sur l’enfant qui s’éloigne, elle attend simplement qu’il ne soit plus à portée de vu pour essayer de rentrer dans son ancienne demeure. Assez petite pour quatre mais suffisante surtout que son père l’avait construite de ses mains malades à l’époque.

Se tournant de nouveau vers la demeure abandonnée et en miette, elle met un pied devant l’autre pour pénétrer la maison. Elle est dangereuse mais elle ne peut pas oublier cet endroit. Cela n’est pas vraiment possible. Levant une jambe, elle passe à côté des morceaux de bois tombant sur le sol et elle tente de se rappeler de toutes les pièces qui se trouvant dans la maison. Par ailleurs, il n’y avait plus rien Comme c’est un quartier pauvre, la totalité de ce qu’il y avait dans cette maison a été volé mais elle ne peut pas leur en vouloir. De toute façon, avec son métier et rôle au sein du village, elle ne peut pas habiter en ce lieu. Elle dispose d’une petite chambre sans prétention où est regroupé de toutes petites choses qui ont un sens pour elle. Ar exemple, une photo d’elle et sa sœur lorsqu’elles étaient plus jeune. A cette époque, Hime était encore un Gennin et elle venait de rater son examen pour la première fois. Cela lui fait penser qu’elle devrait peut-être se décider à aller rendre visite à sa sœur qui vit dans le pays du vent mais loin du village du sable. Aussi loin que remonte ses derniers souvenirs, elle se rappelle que sa sœur était du côté de la citadelle du seigneur féodal. Peut-être qu’elle l’a reverra un jour, qui sait ? Passant les premières planches, elle se rappelle de l’entrée qui ressemblait à un couloir fin. Il était clair qu’on ne pouvait pas passer à deux là-dedans. Une pensée d’elle et sa sœur essayant de passer à deux lui revient à l’esprit et elle se met à rire discrètement. Les deux fillettes étaient restées bloquées. Enfin, bloquer. Disons que les deux voulaient absolument passées devant l’autre. Du coup, elles essayaient de passer au lieu de reculer. Cette scène avait fait beaucoup rire sa mère. Un sourire triste se manifeste sur son visage car sa mère est morte il y a un petit moment et elle se décide d’aller sur la tombe de ses parents dès qu’elle peut. C’est une promesse qu’elle se fait. Serrant le poing, elle ferme les yeux pour laisser tomber une larme sur son visage qui est presque toujours souriant et joyeux.



« - Vous me manquez… Papa, maman, ma sœur adorée… »


Elle reste debout et elle pense à eux. Pour une raison qui lui échappe encore, elle repense à son passé. Pourtant, elle s’était promis de rester forte pour elle et pour son village. Mais au fond d’elle, elle avait encore un cœur en or. Est-ce vraiment ça la vie de kunoichi dont elle a toujours rêvé ? Essuyant ses quelques larmes, elle regarde autour d’elle et elle reprend sa marche dans son ancienne maison. Après être arrivé dans ce qui servait d’entrée, elle continue à passer au-dessus et en dessous des morceaux de bois. Elle trouve même presque étonnant que le bois qui soutient la maison soit encore présent. Baissant la tête, elle décale un léger tissu qui est tout déchiré et tout décoloré. En gardant la main dessus, elle se rappelle que sa sœur et elle jouait ensemble avec en tirant dessus et qu’il n’avait jamais craqué. A chaque fois qu’elles le faisaient, sa mère venait les engueulée mais cela ne les avait jamais arrêtée. Remettant un sourire sur son visage, elle se dit que c’était une véritable chipie lorsqu’elle était plus jeune. Elle retire sa main et elle met ses mains sur ses hanches en arrivant dans la pièce. Soupirant, ce lieu lui rappelle de trop nombreux souvenirs. Agréable mais qui étaient enfoui au fond de sa mémoire. Tournant la tête sur la gauche, elle remarque ne petite porte qui donnait sur ce qui servait de cuisine. Elle était très modeste et cela leur permettait de manger à leur faim. Mais c’était peut-être le seul luxe qu’ils avaient. Imaginez la galère quand Hime est entré à l’académie et qu’il lui fallait du matériel… Oui, son père était un marchand mais son magasin marchait mal. Du coup, cela emphatisait beaucoup sur la petite famille. Vous savez, ce n’est pas parce qu’on est marchand qu’on vit forcement bien… Bien qu’aujourd’hui, elle a une bonne situation, elle n’oublie pas ses origines… Jamais elle ne pourra oublier qu’elle est née ici dans un village qui doit survivre et qui résiste aux conditions extrêmes que lui impose sa situation géographique. Tempête de sable, forte chaleur, canicules… La liste est encore longue. Il est d’ailleurs surprenant que tout ça n’est pas encore pris feu avec les multiples chaleurs qu’il fait au-dessus du pays du Vent. Restant au débris de porte, elle reste silencieuse et elle croise les bras tout en observant. Après plusieurs minutes, elle abandonne le rez-de-chaussée pour se rendre à l’étage. Au fond à gauche de la salle principale se trouve un escalier en collimation qu’elle emprunte avec hésitation et vigilance. C’est une vieille maison dont les surprises peuvent tomber m’importe quand aussi surtout dans une qui est aussi délabrée. Arrivant en haut, elle tombe sur le petit couloir où se trouvaient trois entrées : sa chambre, celle de sa sœur et celle de ses deux parents. Autant dire que cela fait longtemps, très longtemps. Marchant très lentement, elle entend le bois grincer et elle contrôle l’état de celui-ci. Hésitant à aller plus loin, elle redescend et elle soupire avant de tout regarder autour d’elle. Elle ne tient pas à provoquer un éboulement. Surtout qu’il est probable que des orphelins habitent les lieux.


« - Je crois que je vais y aller… »


Regardant une dernière fois, elle fait marche arrière pour quitter la vieille maison délabrée et ancienne qui fut la sienne durant de nombreuses années. S’éloignant, elle soupire avant de quitter le quartier pauvre afin de se rendre dans un autre endroit des quartiers où elle a grandi… Tant de souvenirs mais si peu de passé… Elle ignorait qu'une personne était dans le même secteur qu'elle...



InvitéInvité
MessageSujet: Re: Quand tout va mal, le passé ressurgit Quand tout va mal, le passé ressurgit Icon_minitimeDim 14 Oct 2012 - 16:50





.:I un échange coloré... I:.



"Comme les anges à œil fauve,
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit ; "


Quand tout va mal, le passé ressurgit 526867Sanstitre

J’avais quitté le kazekage avec un gout amer autant que sucré. Il m’avait surpris en flagrant délit en train de pratiquer des actes disons, illicites, et il m’avait pourtant donné aucune sanction alors que d’autres membres de la haute hiérarchie se seraient fait un plaisir de réprimander un ninja d’un village voisin pour une question de fierté. En fait, malgré la courte durée de notre entrevue, nous avions plutôt bien sympathisé et quand il dû partir pour s’occuper de ses affaires de kazekage, je ne vous cachai pas que j’éprouvai sur le coup une petite pointe de déception. Il est vrai qu’en général j’aime les rencontres éphémères, surtout depuis que Kaiza et Nori avaient disparu, mais je n’aurais pas été contre une petite prolongation de notre échange. Que voulez-vous ? La vie est ainsi et il faut savoir rebondir sur les désagréments pour continuer à vivre. Ce n’était pas pour rien si j’étais toujours aussi optimiste qu’à mon premier jour ! Se détacher de tout et poursuivre une voie quelconque, c’était ça : apprécier la vie. On tombait dans des impasses, on surmontait des dangers grâce à l’indifférence et on captait toutes sortes d’émotions pour ne garder que les plus belles… Ce fut donc pour cette raison que le visage de Thrys Kaosu commença à disparaitre de mon esprit dès le lendemain tandis que ses paroles et sa voix restaient bien ancrées dans ma mémoire.

Plusieurs journées s’étaient déroulées depuis mon arrivée à Suna et la rencontre avec son chef. Je ne savais pas vraiment où en était l’examen chuunin mais comme l’épreuve se déroulant dans l’arène n’arrivait pas, j’avais décidé de vérifier deux, trois rumeurs comme quoi il y avait des commerces noirs intéressants dans les quartiers les plus pauvres du village. Toutes les grandes nations possèdent une facette dite « moins reluisante » et j’adorais les découvrir. Kiri n’avait plus de secrets pour moi et je comptais prochainement me rendre à Jiyuu dont la réputation de trafics illégaux ravissait mon cœur si tendre. Vous vous rendez compte ? C’est le paradis pour moi de découvrir des lieux pareils ! Evidemment, peu de personnes comprenaient mon engouement et mes visites glauques se terminaient souvent en solitaire. C’était dommage, j’aurais bien aimé un jour aller dans un quartier sombre afin d’acheter de bons produits et de faire découvrir à la personne qui m’accompagne les joies de ma passion… Mais j’étais souvent mal vue quand j’abordais ce domaine et depuis, j’évitais de trop en dire. Bah quoi ? Ce n’était pas du mensonge, mais juste de l’omission…

Je dormis toute la matinée jusqu’au début de l’après-midi et quand je daignai enfin ouvrir un œil, ce fut pour fixer le plafond une bonne dizaine de minutes avant de poser enfin les pieds au sol. Je n’étais pas le genre de fille à me coucher à pas d’heure et à faire la bringue toute la soirée jusqu’au petit matin mais il fallait dire que hier soir, j’étais tombée sur un quartier lugubre à souhait et que j’y avais gouté de nouvelles saveurs en matière de plantations et ça ne m’avait pas déplu. Pourtant, tous ceux qui me connaissent un petit peu savent à quel point je suis du genre difficile…
Bref, j’étais rentrée tard, la tête dans les nuages et laissant derrière moi une odeur douceâtre qui déplut fortement à la femme de l’accueil de l’hôtel dans lequel je résidais, et je m’étais laissée tomber dans mon lit avant de m’endormir illico pour un sommeil sans rêve… La boucle étant bouclée, je reprends donc là où je m’étais arrêtée :
Quand je réussis enfin à me lever, je mis plusieurs secondes avant de me rendre compte que je tentais d’enfiler mon gant à la place de ma chaussette puis je trainais les pieds jusqu’aux douches communes au fond du couloir et m’étais débarbouillée jusqu’à ce qu’enfin, je puisse me sentir fraichement réveillée après une trempette glacée.

Ça fait du bien, hein ? On en redemanderait tous les jours …!

Adressant un sourire éclatant au jeune homme qui passait dans le couloir en sens inverse, je ne compris la connotation peu délicate que lorsque je rentrai à nouveau dans ma chambre. Achevant de sécher ma longue chevelure d’un bleu électrique, je terminai d’enfiler mes vêtements de couleur sombre, oscillant entre le noir et le violet foncé. Je n’avais jamais fait vraiment attention à mon apparence physique, mes cheveux battaient librement contre mon dos et je ne me maquillais jamais. J’étais évidemment toujours propre sur moi mais en ce qui concernait le choix des vêtements, mes parents qui étaient vendeurs d’étoffes s’en étaient toujours chargés. A quoi bon passer des heures à se pomponner quand on sait que l’on va passer la journée à flâner dans les rues glauques ou quand on va faire des missions qui risquent de nous salir plus qu’autre chose ?
Une fois que je fus enfin prête, je passai mes deux lames à la ceinture ceignant mon bassin puis sortis de l’hôtel, lâchant un soupir sous la chaleur torride qui remplaça la fraicheur du hall.

« Ca change de la brume, mais ça devient rapidement fatiguant… »

Je saluai divers commerçants, achetai un morceau à grignoter puis je n’attendis pas plus longtemps et je me rendis rapidement dans les quartiers les plus sombres où même la chaleur elle-même semblait s’atténuer sous l’ambiance mystérieuse et le silence glacial. Moi j’aimais ça, on s’y sentait en sécurité. Evidemment, parfois on tombait sur des personnes moins fréquentables que celles des grandes artères mais en général, il était toujours constructif de se faire des rencontres aussi étranges.

J’peux t’aider, p’t’être. La p’tite demoiselle semble s’être perdue…

Et voilà, il fallait forcément que ça arrive. Un homme, le contraire m’aurait étonné, se détacha du mur juste en face de moi et s’approcha de ma personne d’une démarche pataude. Grand, aussi gras que musclé, il dégageait une forte odeur de cuir mal tanné et portait une épée ébréchée à un ceinturé élimé. Bref, il était pauvre et semblait vivre du vol, du racket et d’autres activités aussi légales que celles-ci. Néanmoins, il ne semblait pas stupide car je vis ses petits yeux calculateurs examiner ma silhouette fine et gracile, s’attarder sur mes muscles fins et mon maintien tout en souplesse avant de se poser quelques secondes sur les deux épées qui pendaient à mon bassin. L’air suffisant sur son visage s’effaça alors légèrement et il se redressa, comme pour s’assurer de ne pas être pris par surprise. Faible, de toute évidence, il avait au moins la qualité d’être observateur et il comprit rapidement que je n’étais pas ici parce que je m’étais perdue.

Tu cherches quelque chose.

Même pas une question, une simple constatation.
Mon sourire s’agrandit alors et j’hochai légèrement la tête en signe de salut et d’acquiescement.

Oui, tu pourras peut-être m’aider… Si tu ne cherches pas à m’arnaquer, évidemment.

Ça, ça va être difficile, mais je t’écoute.

Quand je lui fis part de ce que je recherchais, je dus plusieurs fois quitter mon expression joviale pour lui faire comprendre que niveau prix, il n’arriverait pas à m’entuber. Enfin, quand il fut persuadé que malgré mon apparence gracile j’étais tout de même une connaisseuse hors pairs, il accepta de me mener à ses fournisseurs dans un quartier un peu plus loin et j’en appris un peu plus sur les trafics noirs de la ville. Ils n’étaient pas aussi développés que ceux de Kiri qui s’y étaient installés depuis fort longtemps, depuis l’aube sanglante à vrai dire, mais ils possédaient en revanche une qualité appréciable et des prix intéressants.
Nous arrivâmes à destination, j’eus le temps de faire la transaction sans souci puis nous nous séparâmes tous tandis que j’obliquai vers une nouvelle rue. Me roulant un petit cône de papier fin garni de l’un de mes petits plaisirs, j’allumai son extrémité et me figeai au moment de remettre mon briquet dans ma poche. Des bruits de pas résonnaient de l’autre côté de la rue mais s’ils m’intriguaient, c’était bien parce qu’on reconnaissait là une démarche plutôt fluide, tout en souplesse avec une force contrôlée. Un shinobi… Et j’allais encore me faire prendre en train de consommer des produits illicites.

« C’est ma veine, en ce moment ! »

L’odeur m’entourant, il était inutile que je jette mon mégot ou que je parte en courant. Je choisis donc de continuer d’avancer jusqu’à ce que je finisse par croiser une jeune femme, peut-être à peine plus âgée que moi, qui me regarda, étonnée. Je devais afficher la même expression car nous nous fixâmes quelques secondes sans rien dire puis je finis par reprendre contenance et un large sourire vint étirer mon visage. Elle avait l’air sympathique, après tout ! Et puis nous étions là pour coopérer entre les villages. Je portais le bandeau de Kiri accroché au bassin, elle avait le sien représentant le sablier de Suna et nous étions deux fidèles kunoishis à la couleur de cheveux étranges. J’aimais bien la couleur violine des siens, ça changeait. Quand j’étais petite on s’était moqués de moi plusieurs fois, mais maintenant, j’appréciais cette différence.

Salut ! Dis-je alors joyeusement. Je m’appelle Heiwa Shiroame, chuunin de Kiri…

« Depuis des années »

… Ravie de rencontrer quelqu’un de Suna dans un endroit aussi peu fréquenté !

La discussion était amorcée, entourée d’un petit nuage odorant qui avait la particularité de détendre les esprits les plus coriaces. On ne pouvait pas rêver mieux comme début d’amitié, non ? Enfin, je ne me projetais pas jusque-là, évidemment, mais si je pouvais avoir au moins un échange aussi constructif qu’agréable, je n’allais pas me plaindre…



Kazehana Hime
 ~ Chuunin de Suna ~
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MessageSujet: Re: Quand tout va mal, le passé ressurgit Quand tout va mal, le passé ressurgit Icon_minitimeDim 4 Nov 2012 - 15:58

DRÔLE DE RENCONTRE …


On peut faire de belle rencontres comme des plus comiques. Cependant, ce n’est pas toujours dans les meilleurs endroits qu’on trouve les meilleures compagnies. Malheureusement, depuis la mort de ses confrères, elle ne s’est jamais vraiment attachée à quique se soit pour son plus grand malheur. Sans parler du fait qu’en tant que maîtresse de son art, elle est aussi un peu mise à l’étroit. Tout le monde craint qu’elles ne deviennent comme Sasori et qu’elle ne tue un Kazekage… Pourtant, Hime n’a pas ce genre de projet dans la tête. Actuellement, elle donnera sa vie à Suna comme cela a failli lui arriver au cours de la Quatrième Grande Guerre. Que ce serait-il passé si Gaara-sama n’avait pas été là ? Elle émet un soupire en se rendant compte que cette question lui traverse encore l’esprit. Cela fait quand même des années que cette guerre est terminée et elle ne cesse d’y penser. Pourquoi ? Elle s’est promis de profiter de la vie depuis qu’elle sait qu’elle s’en est sorti vivante de cette satané guerre qui a coûté très cher à tout le monde. Elle inclut. Elle a perdu ses amis, ses compagnons et ses plus proches alliés. Dans le fond, elle se dit qu’elle serait mieux avec eux là-haut. C’est souvent qu’elle se demande comment elle a fait pour résister à cette guerre qui a tout scindée en plusieurs milliers de morceaux qui ne pourront jamais plus se recoller. Du moins, c’est l’impression qu’elle a. Peut-être va-t-elle se rendre sur leur tombes ? Il serait peut-être car depuis toutes ses années, elle n’ose pas… Honte peut-être ou alors en colère d’être encore debout… Cela dépend des points de vue après tout. Il faisait chaud et la marionnettiste lève la tête pour observer le ciel sans nuage se trouvant au-dessus de sa tête. Elle se permet même d’émettre un soupire car elle va encore devoir passé son temps aux portes. A force, cela en devient lassant. Vraiment lassant. Marchant dans les rues des quartiers pauvres, les voyous en tout genre préféraient se cacher plutôt que de lui montrer ce qu’il avait volé. Mais d’un côté, elle connaissait beaucoup de voleur puisqu’elle-même est native de ce quartier. Elle s’est fait de sacrés bons contacts ici et il était rare qu’elle se trouve ici pour engueuler ou réprimander. Observant autour d’elle, elle montre un simple petit sourire en se rappelant tous ses souvenirs. Il n’y avait pas à dire, c’est en étant dans ce quartier qu’elle était vraiment heureuse. Elle aurait pu devenir une de ses voleuses mais elle a avait choisi autre chose : celui de devenir un emblème pour ce village qui figure parmi les grandes Nations. Pourquoi emblème ? Simplement parce qu’elle maitrise l’art oublié par ce village. Pourquoi ? Parce que ce village maudit les marionnettistes que cela soit Kankûro ou elle. Mais elle ne fait pas attention à tout ça et elle continue sa route comme si de rien n’était. S’arrêtant à plusieurs reprise, elle sert la main à plusieurs personnes et elle rit avec eux avant de reprendre sa route.

La route était encore longue pour rejoindre les portes de son village où elle devait prendre son service. Mais c’est volontairement qu’elle prenait son temps. Pour une des rares fois où elle peut se ressourcer dans son quartier natal. Plusieurs personnes l’a reconnaissent et elle les salue avec le sourire et un signe de la main. Autant dire qu’elle n’a certainement pas honte de ses origines et pour beaucoup, elle montre que même les plus pauvres peuvent devenir des espoirs pour les autres. Cela explique sa célébrité du quartier. Ne pouvant pas passer tous les jours dans le coin, elle prenait véritablement plaisir à saluer ses anciens potes et ses alliés des lieux. Jamais elle n’a arrêté qui que ce soit dans ses lieux. Il faut bien qu’ils survivent mais le jour où l’un d’eux tuera alors son comportement changera et elle devra probablement intervenir et ceux très rapidement. Mais cela n’est jamais encore arrivé et elle espérait que cela n’arriverait jamais. Tout le monde savait qu’elle était de ce quartier et qu’elle le connaissait comme sa poche. Le jour où il y aura un meurtre, c’est à elle qu’on demandera d’enquêter et de trouver le coupable. Donnant quelques pièces à des enfants, elle montre un sourire en les voyant partir en courant en se chamaillant. Se redressant, elle les regarde partir au loin avant de reprendre sa route.

Mettant les mains le long de son corps, elle remet un pied devant l’autre afin de marcher vers la sortie du quartier. En chemin, elle salue d’autres personnes d’un signe de la main avant de croiser une jeune femme. S’arrêtant proche d’elle, elle conserve son air neutre. Serrant la main à ceux qui se trouvait là, elle reporte son attention sur celle qui portait un bandeau de Kiri. Mais que vient faire une kirijienne ici ? C’est après quelques secondes qu’elle rappelle qu’il y avait l’examen Chuunin d’organiser dans son village. Montrant un sourire, elle salut la kirijienne d’un signe de la tête avant de tendre sa main vers elle lorsqu’elle se présente.


    « - Bonjour Heiwa, soit la bienvenue à Suna ! Je suis Hime Kazehana, chuunin de ce village ! C’est plutôt moi qui devrait dire ça ! »


Elle montre un sourire amusée. Et c’est vrai en plus. Depuis qu’elle vient et vit ici, elle n’a jamais vu des personnes étrangères dans ce quartiers qui est la honte du village de Suna selon les dires des bourgeois etc… Même le Conseil le dit mais en attendant, ils ne font pas grand-chose pour les aider non plus et c’est une chose qu’elle constate avec beaucoup de regrets. Tous ses gens appartiennent à Suna et ils doivent recevoir la protection du Conseil et du Kazekage. Cependant, le seule Kazekage qu’elle a connu ayant fait quelque chose pour tous ses gens est morte. Elle a succédé à Gaara-sama mais elle a été vite oubli après avoir sauvé deux villages alors qu’Oto venait de frapper avec violence ce si petit village. Seulement, le Conseil avait décidé d’effacer son nom malgré que sa statue existe toujours dans la salle du Conseil. Elle ne l’a pas connu longtemps mais à cette époque, il n’y avait pas de riches et pas de pauvres. Tout le monde était équitable. Les gens n’avait pas d’argent, ce n’était pas grave, le troc était de mise. Ainsi ceux qui récoltait de la nourriture pouvait récupérer de la viande contre un peu de leu récoltes. C’était une époque florissante du village qui s’est perdu lorsqu’elle est morte. Paix à son âme. Gardant son sourire, elle libère la main de la kirijienne avant de sentir ce nuage apaisant. Ce n’était pas la première fois qu’elle sentait ça. Lorsqu’on côtoie ce quartier, on s’adapte à tout, y compris aux odeurs. Malgré le fait que cela soit des substances illicites, elle reste quelqu’un de très souple et tolérante. Pour le plus grand bonheur des gens de ces quartiers.

    « - Alors que pense-tu de ce village, toi qui vient de l’océan ? »


Kiri ? Elle n’y avait jamais mis les pieds mais elle connaissait le village de réputation. Trois ans après la quatrième Grande Guerre, il parait qu’un de leur chef était parvenu à mette la main sur le village caché de la feuille. Malheureusement des rumeurs disaient qu’elle avait abandonné le village et que le village du se décidé à nommer quelqu’un d’autre qui lui a littéralement fait l’inverse en libérant Konoha. Les pauvres Kirijiens, ils ne savent plus où poser leur tête avec toutes ses histoires et même si cela s’est calmé, rien ne dit que cela ne reprendra pas un jour. Néanmoins, c’est surtout la période mouvementée de la période sanglante qui reste la plus connue. Ce qui n’aide pas le village à s’ouvrir au monde. Il faudra du temps et de la discrétion pour attirer des touristes. Mais Suna a le même problème sauf que ce n’est pas l’histoire de ce village qui gêne mais plutôt les températures extrêmement chaudes.
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MessageSujet: Re: Quand tout va mal, le passé ressurgit Quand tout va mal, le passé ressurgit Icon_minitime


Quand tout va mal, le passé ressurgit

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