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Une Frontière, une rencontre

InvitéInvité
MessageSujet: Une Frontière, une rencontre Une Frontière, une rencontre Icon_minitimeJeu 21 Jan 2010 - 16:51

    La Nuit. La plus belle et la seule chose que pouvait voir Saru. Il vivait entièrement dans l'obscurité et, à chaque heure, à chaque minute, à chaque seconde, il s'efforçait de comprendre son environnement. Néanmoins, le singe se rappelait une nuit particulière qu'il ne revivra peut-être plus. Un mois à peine après cet évènement, il était Tsuchikage. Maintenant, il n'ira plus en mission, il ne rencontrera plus de telle personne.

    Il revenait d'une mission plutôt simple et rapidement accomplie. Le voyage allait durer quelques jours, il fallait dire que traverser tout le pays n'était pas tâche aisé. Les différents paysages que l'on pouvait apercevoir ralentissement vraiment la course vers Iwa. Enfin, un ninja comme Saru avait la possibilité d'aller plutôt vite grâce principalement à sa vitesse acquise en s'entraînant dur et régulièrement. Les normes disaient que les voyages dans les terres étaient plus rapides pour tous guerriers du village. Cependant, depuis quelques semaines, il ne voulait pas aller trop vite. Sa mission accomplie, il avait envie de dormir malgré son énergie bondissante. Comprendre le sol n'était pas gratuit, il fallait continuellement être attentif afin de savoir exactement la modification de son environnement. Le prix était de l'énergie, non pas le chakra, mais bien l'endurance qu'il met de réserve pour ses déplacements.
    Un vent frais passa sous ses oreilles. Le bruit de pierre accompagnait ce souffle et permit à Saru de comprendre qu'une haute falaise était là, juste devant lui. Il ne lui manquait plus qu'à poser sa paire de pied une trentaine de fois avant d'atteindre la masse colossale. Sorti de la forêt, il se rendit vite compte en posant sa main dessus que ce n'était pas une de ses grandes murailles, dont l'ascension donnait surement du fil à retorde à qui n'était pas préparé. C'était bien sûr très haut, mais en vérité il y avait une quinzaine de parois à altitudes différentes et dont l'espace entre chacune d'elle formait un plateau parfait, pour se reposer. Saru sauta sur plusieurs d'entre-elle afin de monter de plus en plus haut. Il n'allait pas tout en haut pour l'instant et préféra rester vers les deux-tiers du sol. A cette hauteur-ci, le singe avait repéré un petit arbre dont la maigre nourriture provenait de la paroi juste à côté de lui. Il posa tout son attirail sur une racine et mit son dos contre l'écorce même de l'être vivant. Il ne voyait rien, même pas la lune en demi-croissant qui apparaissait ce jour-là, ni les millions d'étoiles dont la faible luminosité n'apparaissait que lorsqu'un nuage masquait celle du globe blanc.

    Aujourd'hui, il n'ira surement plus dormir ainsi à la belle étoile. Il n'ira surement plus faire de tels ou tels missions pour le chef, étant donné qu'il l'est devenu. Maintenant, il restera cloîtré dans son bureau. Il restera allongé sur un tapis, ou bien le toit de la citadelle à fermer les yeux pour les rayonnés retrouvent leur chemin et ne ressentira plus le vent caresser la pierre, mais plutôt la fumée sortant des usines. Saru était Tsuchikage. De grands devoirs donnaient naissance à bien de désespoirs. Le simple fait d'être haut plus de la hiérarchie d'un village provoquait un changement craint du singe. Il allait devoir faire des sacrifices, souffrir au détriment des autres, prendre sur soit la responsabilité de leurs comportements et peut-être même en souffrir de mille maux. C'est d'ailleurs pour cela qu'il essaierait toute sa nouvelle vie de se souvenir de bons moments comme ses moments passés avec son père, ceux avec sa mère et qui passeront encore, ou bien toutes les rencontres qu'il a faites et qu'il fera.

    En outre, la rencontre avec cette personne, il s'en souvenait comme si c'était hier. Il voyait encore les branches frémisser à l'arrivée de la présence, les tympans qui avaient captés une branche qui craquait et son cœur qui le réveillait en sursaut. Ce n'était surement qu'une coïncidence, pourtant son âme s'en était contentée. Relevé, le singe renifla autour de lui et fini par localiser la personne. Où était-elle ? Dans l'absurdité du monde bien entendu, pareil à chaque être vivant. Et parce que la situation du monde était compliquée, la planète était devenue une société où le calumet de la paix n'existe plus, où les orateurs ne sont plus dignes de ce qu'ils représentent, où l'agriculture et l'écologie sont fanées par la fumée des forges, où la recherche scientifique, technologique n'est utilisée que pour les besoins personnels et où voyager tranquillement est exclu à cause du mal qui entoure chaque chemin. Alors, morale de ces quelques lignes était simple et comprise par Saru. Depuis sa nomination au rang de chef, il a décidé d'agir de lui-même, à son niveau plutôt que d'attendre que quelqu'un agisse pour tous.

    Sans ses nombreuses rencontres, il ne l'aurait peut-être jamais sut. Lui, le parfait petit singe ne comprenait pas toujours les réactions dans gens même s'il s'efforçait de le faire. Peut-être qu'avec cette rencontre, il pourrait s'entraîner. Ainsi, il se mit à chercher la présence en se levant soudainement, sans ses affaires. Il savait déjà qu'à la simple vue de cette personne, il se mettrait à sourire malgré une fatigué qu'il masque autant qu'il le pouvait.
InvitéInvité
MessageSujet: Re: Une Frontière, une rencontre Une Frontière, une rencontre Icon_minitimeJeu 21 Jan 2010 - 18:20

« en somme la beauté et partout, ce n’est pas elle qui manque à nos yeux, ce sont nos yeux qui manquant à l’apercevoir. »

Assise au bord du vide, mes jambes élancées pendant à plusieurs dizaines de mètres du sol, j’avais la tête légèrement rejetée en arrière et j’observai la clarté des étoiles qui illuminaient la terre tout autour de moi. Mes longs cheveux, éclatant de leur couleur sanglante, flottaient dans mon dos, me donnant l’apparence d’un fantôme. Ma peau d’une couleur nacrée par la lumière de la lune complétant cette comparaison, je me sentais si bien qu’intérieurement je me disais qu’il ne me faudrait pas grand-chose pour que j’accepte de ne plus bouger. Oui, un monde sans violence, un monde où je n’avais pas besoin de tuer et d’obéir, c’était cela que je souhaitais. Malheureusement, la vie avait décidé autre chose pour moi et c’était tout le contraire de ce que j’aurai voulu qui se réalisa. Membre de l’une des organisations les plus meurtrières, auteur de nombreux meurtres et Kunoichi formée pour tuer, ma destiné était de continuer à suivre les ordres de ma chef pour atteindre enfin la puissance que je désirai. Mes pas suivant le chemin de la vengeance, mon cœur obscurci par la haine, je me sentais abandonner ma nature humaine petit à petit et je ressentais la peur de ne plus pouvoir recommencer une vie normale ; mais avais-je déjà vécu normalement ? Dès mon plus jeune âge j’avais été formée, parfois involontairement, pour semer violence et désolation. Laissant échapper un rire sang joie, je ramenai mes jambes contre mon buste et les entourai de mes bras pour y poser ma joue. Fermant les yeux, laissant ma chevelure me masquer au monde extérieur, je poussai un long soupir qui se perdit dans la nuit en une volute de buée blanche. Au fond de moi restait cet espoir, celui de retrouver le total control de mes émotions, celui qui ferait ressurgir en moi la beauté des sentiments humains : l’amour, la joie, la confiance… Toutes ces choses que j’avais au fur et à mesure de ma vie oublié, maintenant je ne voulais qu’une chose, trouver la personne qui arriverait à les éveiller en moi.

Mon corps traçant une courbe épurée tandis que je me sentais tomber dans les airs, le vent sifflait à mes oreilles et ses doigts invisibles s’infiltraient dans mes cheveux tandis que la terrasse naturelle se rapprochait de moi rapidement. Se déployant dans mon dos dans une ondulation silencieuse, deux ailes de fuuton ralentir ma chute et me fit planer sans un bruit entre ciel et terre. La cime des arbres défilant sous mon corps, je me sentais frémir lorsque le froid de l’altitude me gagna peu à peu. Je ne portai pas mon manteau de l’akatsuki et il me manquait terriblement car les nuits à la frontière étaient fraiches. Néanmoins, habituée à aller dans des endroits déserts aux températures souvent extrêmes, je ne m’en formulai pas plus longtemps et cherchai des yeux un endroit propice à une séance de ressourcement interne. Comme toujours, après chaque combat ou chaque mission, je m’éloignais du repaire pour me reposer afin que mon surplus de rage n’explose pas dans des moments importants. Aujourd’hui était un jour comme celui-ci, j’avais décidé d’explorer pour la première fois les falaises en terrasses qui longeaient le frontière. Parsemées par des groupes de conifères, on pouvait prendre ce paysage pour une montagne et elle était parfaitement à mon gout. Me posant en plein milieu d’une petite forêt, je fis disparaitre mes ailes d’anges déchus et commençai à marcher droit devant moi, fermant les yeux pour éveiller mes quatre autres sens à l’extrême. Percevant alors beaucoup plus de choses que si j’avais été toute seule, j’ouvris mon esprit aux deux consciences qui partageaient mon esprit avec moi.

Kuroi, Hikari… murmurais-je d’une voix douce.

**Kali-chan, ton absence nous à manquer. Comment te sens-tu ?
Tout va bien, je crois que je me suis trouvée un endroit parfaitement adapté.
Tu devrais aller remplir tes obligations de membre de la lune rouge au lieu de te balader comme une idiote.
J’ai exécuté tout ce que l’on m’avait dit, je n’ai tué personne et pourtant je n’ai eu aucun problème à terminer ma mission sans problème.
Tu n’es pas assez cruelle pour être une criminelle, t’as du trouvé ton rang de nukenin rang S dans une pochette surprise…
Ça fait plaisir d’être soutenue, vraiment, Kuroi !**

Esquissant un sourire amusé par cette brève joute verbale, les arbres commençaient à s’espacer et je sorti enfin sur un espace libre. Posant une main sur ma hanche, les yeux toujours clos, je sentis soudainement une présence un peu plus loin de moi. Haussant un sourcil étonné, je me dirigeai vers la source de celle-ci, restant cachée dans l’ombre au cas où il s’agirait d’un ennemi. Je ne voyais pas vraiment mais je sentais les choses si bien que les sons et les odeurs charriaient ces images que je ne percevais pas dans mon esprit. Il y avait quelqu’un, assez loin de moi, qui escaladait avec une agilité et une facilité impressionnante, la paroi d’une des falaises. Je ne pouvais pas deviner si il était un homme ou une femme, mais vu la force qu’il devait employer pour cette escalade, je penchais plus pour le coté masculin. Enfin, lorsqu’elle atteint le sommet, elle disparut de mon « champ de perception » et je me retrouvai seule une nouvelle fois. Tentée par l’idée de l’oublier et de partir me chercher un endroit plus calme, la curiosité qui évoluait en moi et l’excitation de mes deux consciences me firent finalement opter pour le choix d’aller voir de plus près de qui il s’agissait. J’espérai que ce n’était pas quelqu’un qui chercherait à m’attaquer car je n’aurai pas d’autre choix que de le tuer, ou du moins d’essayer, ce qui voudrait dire : rompre mon moment de sérénité.

Je vais jeter un coup d’œil, adressai-je à voix haute à kuroi et Hikari

M’envolant prestement vers la direction où je l’avais senti pour la dernière fois, je me glissai au ras du sol afin de ne pas me faire repérer immédiatement. Lorsque je fus arrivée en haut, je m’étais placée à une vingtaine de mètre de là où l’inconnu était, et je me faufilai en souplesse entre les rochers pour m’approcher discrètement et ouvris les yeux, rompant la technique. Je le vis enfin, assis contre un arbre. Jeune, peut-être plus âgé que moins néanmoins, il avait le visage fin et des cheveux orangés encadré son visage aux yeux plongés dans l’ombre. Habillé comme un ninja, je devinais qu’il devait appartenir à un village et le bandeau portant l’insigne d’Iwa confirma mes suppositions. A première vu, il n’avait pas l’air agressif et je me sentis légèrement rassurée. Restant pendant plusieurs secondes à le regarder sans un bruit, je fis un seul pas et ce fut lui qui me trahit. Une brancha craqua sous mon pied, faisant relever la tête de l’inconnu et je marquai un temps d’arrêt : devais-je partir ou me dévoiler ? Je choisis finalement cette deuxième option et avançai d’un pas, écartant les branches de l’arbre sur mon passage. Ramenant une mèche écarlate derrière mon oreille, je lui adressai un sourire poli et m’excusai du regard de l’avoir dérangé. M’avançant un peu jusqu’à ce que je sois à trois mètres de lui, la lumière de la lune nous éclaira enfin lorsque le nuage qui la masquait disparu derrière elle. Enfin, je m’adressai à l’homme que je ne connaissais pas encore d’une voix calme :

Bonsoir, dis-je alors, désolée de vous déranger, ce n’était pas mon attention…
InvitéInvité
MessageSujet: Re: Une Frontière, une rencontre Une Frontière, une rencontre Icon_minitimeMer 27 Jan 2010 - 11:59

    Le pas se fit lentement, des branches furent écartées et le vent fit frémir les deux sens de Saru. Il ne fallait pas attendre beaucoup avant d'entendre la voix de la silhouette. S'excusant de tout dérangement, elle s'avança un peu plus près de lui. Les vibrations étaient rapides à arriver : la distance était plutôt courte, quatre mètres maximum. De cette façon, il était aisé pour le garçon de se déplacer rapidement derrière n'importe qui à chaque instant. Sa non-voyance l'empêchait de savoir à qui il parlait, le physique qu'il avait. C'est ainsi que sa manie était née : toucher le maximum une personne lui permettait de s'imaginer la forme de son interlocuteur, ses particularités. Au moins lui n'avait pas le problème de juger les gens par le physique, néanmoins cela ne l'empêchait pas d'être curieux sur leurs formes.
    Pour l'instant, il ne pouvait que renifler son parfum. Malheureusement ce coup-ci, il y avait quelque chose d'autre qui arrêtait toute perception. On aurait dit une odeur nauséabonde de telle sorte que tous les délicieux parfums du monde en était fait prisonnier. Non vraiment. Il ne savait pas de quoi cela pouvait bien provenir. Pour que la puissance soit aussi grande, l'effet ne devait être que tout près. Saru ne l'avait encore jamais ressenti aussi fort. Évidemment, partout il captait de mauvaises odeurs, mais à la différence qu'en cet instant-ci, l'horreur envahissait son corps. Pris d'un mal de tête, il fit plusieurs pas en avant et ne reprit possession de ces moyens qu'une fois l'odeur dissipée. Elle était partie aussi vite qu'elle n'était arrivée.

    Ne comprenant pas ce qui s'était passé, le singe d'Iwa redressa la tête et la distance entre lui et la demoiselle en était réduite de moitié. A une séparation comme celle-ci, tous étaient possibles et réalisable. En un quart de seconde, la situation pouvait changer du tout au tout. Un seul faux pas et son destin y serait modifié. Il tendit les bras devant lui et frôla le corps opposé. Le ninja secoua la tête, sourit et répondit à ce qu'on venait de lui dire sur un ton plutôt calme. Heureusement d'ailleurs, de toutes les manières qu'il puisse exister, si cela avait été dit d'un ton plutôt énervé ou dans ce genre, le shinobi ne l'aurait pas apprécié.

    "Konbanwa, souriait-il. Quel que soit vos attentions, sachez que jamais vous ne me dérangerez ! A part peut-être si celles-ci sont mauvaises et néfastes à ma détente dite...obligatoire."

    Il avait reprit sa posture habituelle, droite et virile, ainsi que son ton de voix, gentil et rieur. Ses phrases n'étaient pas courtes. Heureusement il ne manquait pas de souffle. Parler devant beaucoup de gens ne lui faisait pas peur. Du moins... en ce qui concernait la mise en forme du discours. Réciter, improviser un texte était si facile pour lui. Le seul Bémol : son stress. Saru était quelqu'un de prétention et sans gène, malgré cela, il lui fallait beaucoup de préparation pour énoncer quelque chose d'officiel. Plusieurs mois avant, il s'était bien mis à raconter une superbe histoire dans les mines d'Iwa, son tact naturel lui avait réellement servi. Ce fut la même chose lorsque la jolie fille apparut. Son parfum ne l'avait pas aidée à déconcentrer Saru qui, dans sa grande expérience, avait pu lui couler le bec. Raconter ses exploits était véritablement plus simple que par exemple prononcer un discours de Tsuchikage devant tout un village. L'espoir de ne jamais le faire était encore là, très présent.

    Mécontent de sa défaite face à l'horrible odeur, le singe décida de renouveler l'expérience. Les narines grandes ouvertes, il pris silencieusement sa respiration afin d'avoir le plus d'odeur possible, celle de l'ombre en particulier. Saru se mit à trier toutes les odeurs, évacuer les mauvaises et ne garder que les meilleures. Le Tri se fit très rapidement et son cerveau interpréta une des odeurs comme humaine. Il choisit de ne garder qu'elle afin de mieux la ressentir.
    Les yeux fermés, l'exhalaison ressemblait à celui d'une jeune femme. C'était d'une légèrement très intéressante presque sans arôme. Le côté rosé et pénétrant de l'odeur agréable n'avait rien de nauséabond. De surcroît, c'était la seule bonne odeur à l'horizon, en dehors de la sienne, puisqu'il y avait toujours cette charmante pestilence qui l'étreignait. En conclusion, le garçon avait découvert le sexe de l'ombre, de l'humain.

    "Que vient faire une charmante demoiselle comme vous en cette sorgue si fraiche, demanda le simple humain."
InvitéInvité
MessageSujet: Re: Une Frontière, une rencontre Une Frontière, une rencontre Icon_minitimeMer 27 Jan 2010 - 19:32

Il ne me fallut que peu de temps pour comprendre qu’il ne voyait pas. Non pas qu’il possédait une technique semblable à la mienne qui permettait une amélioration des sens en se privant de la vue, mais qu’il semblait ne pas avoir eu le choix. Son aisance dans ses mouvements et sa façon de bouger m’indiquaient que cela ne semblait le gêner en rien, si ce n’était justement, que de le renforcer. Après que j’eus prononcé mes mots, je me contentai de le fixer sans bouger, laissant le vent caresser nos visages jeunes et inexpressif. Le jeune homme avait bien choisi son emplacement ; nous nous trouvions en hauteur sur une plate forme naturelle où la vue était magnifique. Nos ombres s’étirant longuement sous la lumière blanche de la lune, ma peau avait pris une couleur nacré et semblait luire de milliers de paillettes argenté tandis que le rouge écarlate de mes cheveux avait quasi complètement fondu dans le noir. Le paysage, s’étendant à l’infini devant mon regard, je pivotai légèrement sur le coté pour en admirer le spectacle, oubliant momentanément là où je me trouvais et surtout, en compagnie de qui. Mes yeux se fermèrent d’eux même, mon souffle s’apaisa et j’enlevai ma main qui était posée sur la garde de Kuroi Hiryuu. Pas un bruit, pas un mot, seul nos solitudes respectives emplissait cet endroit d’une atmosphère magique. J’en venais à vouloir oublier tout ce qui n’allait pas dans ma vie, mes tueries, mes trahisons, ma fidélité à une organisation de meurtrier, mon grade de criminelle de rang S, et puis lui… lui, qui m’avait tout volé en un coup, lui qui m’avait trompé par deux fois sans que je ne m’en rende compte à temps… Cet homme, cet être perfide que je haïssais par-dessus tout, j’aurai tué encore mille autres personnes pour pouvoir planter mon arme dans sa chaire…

**Minou-chan… Ne t’égare pas, fais attention…
Je… quoi ?
Il s’approche, là.
Qui s’approche ? Excusez moi je n’ai pas trop suivi…
Le mec ! Il s’approche de toi ! Il… ! Je crois qu’il va t’attaquer !**

Reportant mon attention sur lui, j’ouvris les yeux et le vit alors se lever. Il s’approcha de moi, traversant la distance des quatre mètres rapidement et sans faire bouger le vent tellement sa façon de se déplacer était fluide. J’avais devant moi un ninja qualifié et je me demandai quelle tournure aurait prit le combat si nous nous étions alors affrontés…
Le regardant avancer, ses doigts se tendirent vers moi et je me sentis me raidir. Ne bougeant pas néanmoins, il effleura mon corps furtivement avant de reculer légèrement. Il secoua la tête puis m’adressa un sourire que je lui rendis d’un air gêné. Ce n’était pas tout à fait le genre de comportement dont j’avais l’habitude au repaire… Mes coéquipiers n’étaient pas des gens que l’on pouvait qualifier d’aimable, et d’ailleurs j’étais comme eux, et de toute évidence, il n’y avait aucun lien affectif entre chacun d’entre nous. C’est en voyant Migaru Saru pour la première fois que je me rappelai du temps où je vivais dans un village, un temps où, bien que insouciante, j’avais réussi à me faire des amis avant de les perdre définitivement. Un temps révolu désormais, mais je me disais que finalement, tout n’était pas perdu, j’avais encore une chance de garder une part humaine avant de sombrer dans la noirceur du monde du combat.

Konbawa…

Il ne se présenta pas mais m’affirma que je ne le dérangeais pas sauf si j’avais des intentions pas très net à son égard. Il ne comprenait sans doute pas que j’étais de l’akatsuki et d’ailleurs, je me gardai bien de le lui dire… Vu qu’il me souriait, cela voulait dire qu’il n’avait aucune animosité envers moi, je n’allais pas plomber l’ambiance d’un « salut ça va ? tu me reconnais pas ? J’ai mon visage dans le bingo book ! », Une chance d’ailleurs pour moi qu’il ne m’ait pas reconnu. Ou alors, si c’était le cas c’était qu’il était sacrément insouciant ou qu’il s’en foutait totalement. Je ne répondis pas de suite, trop réservée et trop méfiante pour m’y risquer. Le fixant sans me douter que c’était impoli, je le vis relever la tête comme pour capter le plus d’odeurs possible. Apparemment, quelque chose semblait le gêner car son air se fit soucieux pendant un temps et il sembla alors chercher autour de lui. Jetant un coup d’œil dans les alentours, je ne vis rien de particulier et haussai un sourcil d’un air dubitatif. Caressant le tronc parcheminé d’un arbre par le temps. Fermant doucement les paupières, je me laissai emparer par la douce euphorie qui précédait l’éveil de mon troisième œil, ou de mon sixième sens. Tout devint plus clair dans ma tête, je sentis le frôlement de l’air contre ma peau, les sons de la moindre feuille volant au vent, le gout de la brise contre mes lèvres… Tout aurait pu être parfait si une odeur désagréable ne flottait pas dans l’air. Fronçant les sourcils je me concentrai pour mieux percevoir ce que c’était mais je n’arrivais même pas à en trouver la source.

Qu’est-ce que…
murmurais-je à vois si basse qu’il ne pu m’entendre. On dirait de… non, ce n’est pas ça…

**c’est quoi cette odeur ? Waou ça fouette à mort ! Tu nous as fait quoi là, minoue !
Heu… un peu de respect, s’il te plait. Figure-toi que j’essaye d’identifier mais je ne reconnais pas.
Tu dois avoir la cervelle moisie… Il t’en reste plus que la moitié, obligé !
…Ca fait déjà une moitié de plus que toi, abruti.
Toi on t’a pas sonné, ferme la et retourne dormir, crétin de faux c** !
La ferme…
Heu, s’il te plait, on est pas tes…
LA FERME !**

Laissant échapper un sifflement frustré à l’intention de mes deux consciences, je repris mon analyse en silence, jusqu’à ce que plus un seul bruit hormis le vent ne se fasse entendre. Lorsque je fus enfin calme et que je fus sure que mes deux consciences ne me dérangeaient plus, je tournai mon visage en direction du jeune homme, dont je ne connaissais d’ailleurs toujours pas le nom, car il était en train de me parler. Je n’avais entendu que distraitement ses paroles, mais vu la tonalité il me posait une question qu’il n’était pas difficile de deviner.

…sorgue si fraiche ?

Rouvrant les yeux, je le fixai silencieusement sans rien dire, m’attardant sur la couleur de ses cheveux. Vif, agile et plutôt souriant, il était très spécial et nous ne nous ressemblions en rien. J’avais l’impression d’être lourde à coté de lui, de plomber l’ambiance rien qu’avec mon comportement d’associable… J’avais le sentiment d’appartenir à une autre planète si lointaine que le simple fait de pouvoir nous comprendre vocalement relevait du miracle. Souriant discrètement dans l’ombre, je ramenai une nouvelle fois une mèche de mes cheveux derrière mon oreille, geste habituel et inconscient que j’avais développé dès mon plus jeune âge. Enfin, je fis en sorte de paraitre plus à l’aise et je commençai à lui répondre d’une voix claire :

C’est un endroit magnifique. Dis-je tout d’abord, sans pour autant lui répondre. Il est calme, la vision du monde parait plus belle lorsque nous sommes en ces lieux et surtout, il n’y a personne aux alentours. Enfin, normalement… Ajoutais-je avec un ton calme teinté d’amusement. Et vous, un ninja de iwa tout seul, cela montre que vous êtes au minimum juunin, en dessous ils se déplacent en groupe. Que faites-vous ici, et comment vous appelez vous ?

**Tue le… Il est d’un village, si il apprend qui tu es il voudra ramener la prime et ta tête en même temps !
Il n’y a aucune raison qu’il le sache, si il avait lu le bingo book, son attitude ne serait pas comme elle est…
Il peut mentir, Minou-chan !
Et bien si il ment tant pis, ce n’est pas notre problème.
haha, ce n'est pas ton problème, à toi, de te faire agresser? moi ça en n'est un, figure toi!
Nous avons déjà été agréssés tellement de fois que maintenant plus rien ne nous surprend. S'il te plait, laisse moi réfléchie en paix!
Comme tu veux, on t'aura prévenu...**

Un nuage obscurcit alors la lumière de l’astre lunaire et nous nous retrouvions plongés dans le noir. Bien sur, vu que j’étais la seule à voir ce qu’il se passait, pour lui cela ne changeait rien, mais pour moi, je me sentais devenir plus confiante au fur et à mesure que la scène s’assombrissait. L’atmosphère devint plus menaçante à mes yeux et je me sentis enfin dans mon élément. Ce fut le cœur léger, que j’attendis la réponse du ninja d’Iwa…
InvitéInvité
MessageSujet: Re: Une Frontière, une rencontre Une Frontière, une rencontre Icon_minitimeJeu 28 Jan 2010 - 18:14

[HRPG : Désolé je ne suis pas très inspiré ce coup-ci, j'ai essayé de te donner le maximum d'inspiration hihihi]

    La question à peine posé, Migaru Saru, ninja d'Iwa de son état n'attendait pas encore de réponse immédiate. Le jeune avait une autre idée en tête. Il fit un simple et petit geste de la tête afin de voir si l'odeur nauséabonde, celle qui l'avait fait basculer un peu en avant n'était pas revenu. Après un court instant de recherche de tri, la réponse était négative. L'odeur était encore là, mais insignifiante. Elle semblait s'en aller, s'éloigner de leur position. Il n'allait jamais savoir ce que cela aurait pu être. Ce n'était pas de la déception, mais quand même, une odeur aussi mauvaise attisait sa curiosité.

    Le singe leva ensuite les yeux vers elle pour apercevoir un signe distinctif, un sentiment lui donnant une idée sur sa personnalité. Il réagissait de la même façon avec la plupart des humains, ce n'était qu'un prétexte qu'il se donnait pour entendre son cœur. Un vieux marchant qu'il a rencontré dans un autre pays avait toujours un livre sur lui. Ce même homme nommé Al-Gazal lui avait dit : "Le cœur perçoit ce que l'œil ne voit pas." Ce proverbe résonnait dans Saru à ce moment-là, chaque jour il écoutait dans le cœur des Hommes pour voir ce que ces rétines brûlées ne pouvaient plus faire. Ainsi, la moindre parcelle de sentiment pouvait être connu du garçon même s'il n'en abusait pas.
    A cet instant, elle semble loin de lui. son cœur se faisait tout petit. Une grande différence avec Saru était la joie de vivre qu'ils dégageaient. Il ne la connaissait pas encore, mais déjà il pouvait dire que ce ne devait pas être une personne très expressive. C'était surement à cause de la perfection du garçon qui devait rendre son âme si lourde. On ressentait bien sa négligeable assurance, ce colossal embarras masqué tant qu'elle le pouvait.

    C'était d'après la voix claire un endroit magnifique, calme ou la vision du monde paraissait plus belle lorsqu'ils étaient dans ce type de lieux. Et surtout, elle dit que personne n'était au alentour, ce qui devait être une joie. Saru préférait la population, les jours de marché par exemple. Là-bas vraiment il y avait du monde, un village actif et dynamique s'animait régulièrement. La solitude n'était faite que pour une seule personne. Dès l'instant où un second personnage arrivait sur le plateau, on changeait de scène, on passait à toute autre chose et les longs monologues face au public disparaissaient.
    "Enfin... normalement" avait-elle continué en s'amusant. Saru acquiesçait de la tête l'instant qui suivi. Aucun capteur n'avait déclenché l'alerte à la présence, il n'y avait rien au sol. Le singe laissa ses oreilles grandes ouvertes. Son interlocutrice c'était mise à faire des suppositions comme quoi il serait un Juunin d'Iwa ! Bon en l'occurrence elle avait raison, mais il se demandait bien comment elle aurait bien pu le savoir. Le Migaru était totalement habillé de noir, ses manches masquent ses bras. En vérité le seul moyen, et il l'avait oublié, était son emblème ninja installé à sa ceinture. Il posa sa main sur celui-ci : c'était bien lui. Saru n'avait rien montré à part ce geste et fini d'écouter ce qu'elle avait à dire :

    "_Que faites-vous ici, et comment vous appelez vous, finissa-t-elle par dire le cœur plus rapide, plus à l'aise.
    _Ho non, fit-il déçu, j'ai été découvert. Et moi qui comptait passer une nuit tranquille, je suis fichu. Il fit un petit pas en avant et posa, essaya du moins, sa manche gauche sur l'épaule de la demoiselle. Un villageois d'Iwa n'a-t-il pas le droit de se reposer dans un lieu magnifique ? Je pourrais vous posez la même question : Que faites-vous ici. Comment vous appelez vous ?"

    Il pris un air triste, cette bouille vraiment mal faite et si sincère qu'il ne savait pas encore la réaction que pouvait avoir l'autre. Avant d'avoir une réponse d'elle, il recula, mit les mains sur les hanches et ria ces quelques mots : "Watashi wa Migaru Saru desu. Je suis très connu dans mon village hahaha !"
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MessageSujet: Re: Une Frontière, une rencontre Une Frontière, une rencontre Icon_minitimeVen 29 Jan 2010 - 10:58

Hrp : tant pis si je me repete, ça fait longtemps que j’ai pas rp et je m’en souviens plus x’D yeah ça va pouncher Oo

Calme. Si calme… Le bonheur de me retrouver m’envahit comme une vague de désir brulant et j’oscillai l’instant d’une fraction de seconde. La tête légèrement relevée, je fermai les yeux et inspirai lentement pour permettre à mon être de se stabiliser. J’étais fragile, trop fragile… Il me suffisait d’un rien pour que je passe d’un état d’âme à un autre. C’était cette fragilité qui m’avait fait devenir ce que j’étais, c’était aussi cette fragilité qui causerait ma mort ; c’était inévitables.
Secouant légèrement la tête pour m’enlever les pensées parasites qui m’assaillaient, je reportai mon attention sur lui, mes prunelles prenant une teinte mordorée au fur et à mesure que nos ombres disparaissaient dans celle des nuages.

Ho non, laissa-t-il échapper,

Après que j’eus posé mes questions, il s’avança vers moi, les yeux toujours fermés. Posant une main sur mon épaule droite, il me répondit avec un air déçu totalement factice.

j'ai été découvert. Et moi qui comptais passer une nuit tranquille, je suis fichu. Un villageois d'Iwa n'a-t-il pas le droit de se reposer dans un lieu magnifique ? Je pourrais vous posez la même question : Que faites-vous ici. Comment vous appelez vous ?

J’avais déjà répondu à l’une de ses questions mais bon, je supposai que cela faisait parti des formalités à respecter dans le code de la civilité. Enfin poser la question deux fois… Je n’aimais pas parler pour rien. Me répéter… mon nom, mon âge, mon origine… Qu’est-ce que j’en savais de tout cela.

Je me nomme Minoue Maboroshi. Je suis ici pour les mêmes raisons que je vous ai dit précédemment. C’est magnifique, tout simplement.

**Tu lui as dit ton nom ? Si il est au courant pour le bingo book, t’es bonne pour un combat ma p’tite.
Dans ce cas on le tuera ?
Je ne crois pas non… Arrêtez un peu avec ces histoires de meurtre, j’en ai ma claque. Si il sait qui je suis, et bien tant mieux pour lui…**

Je ne savais plus quoi dire. L’akatsuki ne s’intéressait pas à Iwa. Saber milena Sama pouvait me faire demander n’importe quand, il ne fallait plus que je m’attarde autant.

En cour… x’D
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Une Frontière, une rencontre

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