Princesse des Papillons ~
Anti-plagiat by Moon__Light@live.fr
Prénom : Haruna
Age :25 ans.
Sa description Morale : Haruna fait preuve d’égoïsme depuis son adolescence. N’ayant eu aucun ami à l’école, elle s’est renfermée sur elle-même alors elle ne connaît pas la générosité. Pourquoi donner quelque chose aux gens alors qu’ils ne vous ont pas aidé ? Elle garde tout pour elle. C’est la même chose pour la puissance. Il est inutile de vouloir protéger sa famille qui est si faible. Les faibles ne peuvent bénéficier de la force d’un homme fort. C’est ce qu’elle pense. Toutefois, pour de l’argent, elle ferait une exception à cet égoïsme. Comme la plupart des membres de l’Akatsuki, elle aime l’argent. Elle ferait beaucoup de choses pour gagner une forte somme d’argent excepté lorsque cela devient exagéré. Si elle n’aime pas donner, au contraire, un cadeau ou autre offre serait la bienvenue chez elle. Ce défaut est du au fait qu’elle en veut toujours plus et qu’elle n’est pas satisfaite de ce qu’elle possède déjà. Et elle ne se contente pas des choses simples puisqu’elle est perfectionniste. Il faut que tout soit parfait sinon rien ne marche et Haruna risquerait de s’énerver bien rapidement. Comme beaucoup de femmes, elle est maniaque, voire très. Elle sentirait du dégoût si elle devait s’aventurer dans un vieux manoir poussiéreux et lugubre. La belle aime énormément la propreté que soit pour l’environnement ou pour son propre corps. Prenant soin d’elle, il est bien rare de la voir décoiffée ou mal maquillée. Même durant un combat, il lui arrive de prendre deux petites secondes pour bien remettre son chignon qui est parti légèrement en travers.
La prétention est un caractère qu’elle montre assez souvent. Qui ne l’ait pas à l’Akatsuki ? Pour se mettre en valeur, il vaut mieux se montrer narcissique envers les gens. Ils comprennent alors que nous ne sommes pas des gens banals. Jamais Haruna ne se laisserait abattre au niveau de la beauté. Elle s’aime tellement beaucoup qu’elle ne supporterait pas que quelqu’un d’autre ne se croit mieux qu’elle, psychologiquement comme physiquement. Néanmoins, il y a des personnes de l’organisation de la lune rouge qu’elle respecte énormément pour leur état d’esprit. Le sens de la hiérarchie, elle l’a. C'est-à-dire qu’elle comprend parfaitement qu’elle ne puisse être plus puissante que le chef de l’Akatsuki. Elle respecte ses supérieurs et leur est dévouée. En tant que subordonné, c’est un très bon soldat qui fait tout pour contenter son chef. La loyauté envers les alliés est quelque chose d’importante pour elle. Par contre, il n’est pas certain qu’elle se batte à la loyale. Elle est capable de tout pour gagner comme tricher ou bien se comporter de façon lâche (un combat d’un contre deux par exemple). Elle apprécie les combats seulement pour se servir de ses belles capacités et pour montrer à tous que la beauté de ses papillons surpasse largement celle de l’art de Deidara.
N’ayant aucune connaissance de ce qu’est vraiment l’art, elle juge simplement par la beauté. Un tableau original mais dont les traits partent dans tous les sens sera considéré comme un travail bâclé pour cette demoiselle. Si elle est particulièrement nulle en arts, la musique peut être un point fort pour elle. Elle est le genre de femme attentive à tout ce qu’elle entend et a un petit don pour reconnaître les instruments d’un morceau. Elle possède l’oreille musicale. Il lui arrive de fredonner des airs que sa grand-mère lui avait apprit juste avant qu’elle n’entre à l’Académie des Shinobis. Cela remontait à si longtemps, du temps où elle était vraiment jeune, insouciante et trop gentille. Cette gentillesse n’aurait jamais du existé puisqu’elle avait mené la fillette aux moqueries de son école. Aujourd’hui, elle est devenue froide et méchante. Elle peut rester une heure sans parler tout comme elle peut être très bavarde. Cela dépend des jours. Il lui arrive d'être très désagréable envers les gens, qu'ils soient ses alliés ou ennemis. Pourtant, elle a gardé son côté pure et calme de son enfance. Elle avait été bien éduquée, c’est tout. Il reste des traces de caractère de sa grand-mère en elle et qui ne sont pas prêtes de s’échapper. C’est à cause de sa mort qu’elle avait tant changée et qu’elle s’était endurcie. Dans un monde pareil, il est inutile de montrer ses faiblesses ou une quelconque gentillesse car cela conduit à l’humiliation. Et puis, étant une des seules femmes membres de l’Akatsuki, elle était obligée de se montrer aussi dure que ces pitoyables hommes qui considéraient la plupart du temps les femmes comme inférieures. Mais Haruna est bien heureuse de ce qu’elle est devenue puisqu’elle surpassait beaucoup d’hommes de rangs plus bas. Au moins, lorsqu’elle se mettait en colère, elle pouvait se défouler sur eux. Elle sait ce qu’est la vie, elle est si difficile surtout qu’il n’y avait pas de paix. Est-ce pour cela qu’elle a intégré l’organisation en plus de se trouver un but dans la vie ? Pour montrer aux gens que la vie n’est pas aussi rose que certains pouvaient le penser, elle s’amusait à les torturer par n’importe quel moyen. Le plus souvent, elle emploie cette substance dangereuse qui était très corrosif pour la peau, les voies respiratoires et les yeux ; l’acide chlorhydrique. La belle adore cette méthode de torture et elle est excitée de voir la peau de ses victimes se brûler ou bien en verser dans leurs yeux pour les entendre crier de douleur et pour les rendre aveugle. Handicaper les gens fait partie de ses passe-temps favoris que ce soit écarteler, démembrer ou bien leur brûler la peau si vraiment ils se montrent rebelles. Elle use de ces méthodes seulement pour punir quelqu’un ou lui arracher des informations. En ce qui concerne les tortures psychologiques, elle n’est pas vraiment douée pour cela car elle peut perdre très vite patience.
Question nourriture, Haruna a tendance à vouloir manger un peu trop de friandises comme des bonbons ou des sucettes. Ce genre de confiseries lui donne un air de gamine mais elle se fiche complètement de ce qu’on peut en penser. Faisant beaucoup d’entraînements à l’extérieur et buvant beaucoup d’eau, cela lui permet de garder sa ligne. Quand elle était petite, elle ne mangeait que peu de choses toutefois, la gourmandise a fait son apparition à l’âge adulte. Elle n’aime pas les bols de ramen contrairement à Naruto mais a un petit faible pour les beignets de crevettes ou les nems. La brune n’a jamais été une très bonne cuisinière. Cette dernière a beau suivre les livres de recettes, elle n’arrive pas à faire des repas délicieux. C’est pour cela qu’elle mange dans les restaurants. Durant les missions, il lui arrive de devoir se débrouiller mais elle ne supporterait pas que son binôme ne critique ses capacités culinaires. Aucune critique n’est tolérée pour cette chère membre de la lune rouge. Si on doit lui donner un avis, il doit être favorable. Interdiction de la dévaloriser et si l’on veut lui mentir, il faut que ce soit de façon crédible car elle voit assez bien lorsque quelqu’un ment ou pas. Pour arracher la vérité aux gens, elle n’a pas besoin de se servir de ses atouts physique comme sa poitrine ; non, elle est bien trop fière pour se rabaisser à cela. La torture suffit. Par contre, elle ne pourrait se dispenser de faire cela face à un beau jeune homme en qui elle a confiance. Quand elle le veut, son côté froid se dissipe pour mettre en valeur son charisme. Elle a tellement confiance en soi qu’elle croit que tout ce qu’elle fait sera une réussite. Mais cette sur confiance pourra peut être un jour lui jouer des tours car il ne faut pas toujours se fier à des impressions ou intuitions qui ne sont pas toujours exactes. Cependant même en sachant cela, elle ne changera pas. Si d’autres préfèrent passer leurs vacances chez eux, enfermés dans une maison sans que le moindre courant d’air frais ne pénètrent dans leur chambre ou dans leur salon, ce n’est pas du tout le cas pour Haruna. Depuis toute petite elle se promenait beaucoup dans les rues et même en étant sans réels amis, elle trouvait toujours une occupation. En général, elle allait se réfugier dans les forêts pour aller attraper des papillons. Aujourd’hui, elle est toujours une femme proche de la nature simplement à cause de ces papillons. Le reste, elle s’en fiche. Que des arbres ou plantes soient brûlés ou pas, du moment que ses insectes volants ne sont pas touchés tout va pour le mieux. Elle prétend même savoir un peu communiquer avec eux. Ces lépidoptères sont précieux à ses yeux tout comme l’argile l’est pour Deidara. Elle a même développé quelques techniques en rapport avec ces créatures merveilleuses. La jeune femme est certaine que ses attaques sont les plus jolies et elle ne fait que très rarement preuve de jalousie. Comment peut-on être jaloux de nature si l'on est vaniteux et prétentieux ? C'était presque impossible.
Je termine cette description morale en évoquant sa façon de faire lors des missions. Les rapports qu’elle fait sont très précis puisqu’elle aime préciser les tout petits détails. En revanche, il est plausible qu’elle ne dise pas les choses les plus gênantes comme décrire les échecs. Elle en aurait tellement honte de le faire savoir à tout le monde.
Sa description Physique : Haruna a de longs cheveux bruns retenus en un chignon. Quand ils sont lâchés, ils retombent jusqu’à sa poitrine. Ses deux grosses mèches de devant sont toujours séparées du reste de la chevelure de la jeune femme. Ils sont rarement détachés comme cela elle n’est pas gênée lors d’un combat ou pour lire un livre. Lisses et soyeux, ils prouvent à quel point elle prend soin d’eux. Ses cheveux mettent en valeur son visage dont la couleur rouge de ses iris est la première chose qui frappe à l’œil. Ce genre de personnes aux yeux rouges n’est pas fréquent et généralement, on les trouve ces gens anormaux. Ces mêmes yeux ont été une raison pour laquelle la jeune n’eut aucun ami lorsqu’elle fut jeune. Toutefois ce manque d’amitié lui a permit de savoir se débrouiller seule dans la vie. Au-dessus, de fins sourcils noirs permettant de donner de l’expression à son visage, lorsqu’elle est triste, en colère ou bien joyeuse. Renons au reste du visage dont la peau est douce. Nous pouvons constater qu’elle possède un petit nez légèrement en trompette et de fines lèvres roses et charnues. Tout ceci lui forme un visage charmeur en parfaite harmonie avec les touches de maquillage qu’elle se met habituellement ; Du doré en accord avec la teinte de ses iris ainsi que du rose pour ajouter de la couleur à sa peau qui est si pâle. Bien qu’étant souvent dehors, le soleil a du mal à colorer sa peau ce qui fait qu’elle est toute blanche. Ne voulant pas ressembler à une sorcière blanchâtre, elle est obligée d’utiliser les moyens du fard à joue.
A proximité de son cou qui soutient sa tête, un tatouage doré en forme de papillon est inscrit. Il est positionné tout au centre, entre sa poitrine et son cou. Lorsque l’on baisse la tête vers cette partie du corps, on ne voit que ce papillon qui est la source d’une grande partie des pouvoirs d’Haruna. Il a été fait par un tatoueur professionnel et qui a découvert des jutsus capables d’attribuer des dons aux tatouages qu’il fait. La bête dessinée est de la même couleur dorée que le fard à paupière de la jeune femme. Les couleurs principales qu’elle utilise pour son « look » sont le rouge, le doré et le blanc. Un peu plus bas de l’insecte inscrit, une poitrine généreuse est présente et fait parti des atouts de la Kunoichi et qui ressort très bien grâce à sa morphologie. Elle pourrait être gênante lors des missions qui contiennent beaucoup d’actions mais avec l’habitude, cela ne devient plus un inconvénient. Des deux côtés, de longs et minces bras se terminent par des mains qui sont en permanence glaciale. Haruna a rarement les mains moites ou chaudes et on ne peut savoir pourquoi. Cela doit être la nature de son propre corps. Même en se frottant les mains, la chaleur ne reste pas plus de cinq secondes avant de s’éclipser. Au bout de ses fins doigts, ses dix ongles sont vernis de la couleur rouge pivoine qui devient encore plus éclatant au contact du sang.
La brunette ne possède pas seulement des formes au niveau de la poitrine : il y en également en bas comme dans les hanches et en bas du dos. Il lui est déjà arrivé de prendre quelques kilos en trop et ils vont en particulier dans ses hanches. En bas de ses grandes jambes, ses pieds reposent sur des sandales bien confortables. Ses chevilles et sa tête sont les seules parties bien visibles lorsqu’elle porte sa tenue quotidienne de l’Akatsuki. Il s’agit d’une sorte de long manteau noir dont l’intérieur est rouge. Ces couleurs donne à la demoiselle un effet plus démoniaque et l’on voit bien qu’elle n’est pas du côté des gentils. Trois nuages rouges sont dessinés sur ce vêtement et sont contournés de fins traits blancs qui paraissent être engloutis par le noir et le rouge. Quand elle ne porte pas ce manteau, elle adopte un style vestimentaire classe et joli, en général, une petite robe ou un pantalon court qui laisse ses genoux visibles.
Son Histoire : Elle s’appelait Haruna ; un prénom bien commun et assez gamin mais qui plaisait à sa mère qui avait toujours pensé que la vie était un conte de fée. D’ailleurs, cette mère elle-même n’était qu’une pauvre idiote qui avait prit la décision d’avoir son premier enfant à dix-huit ans. Elle avait été manipulée par un homme ayant dix ans de plus qu’elle. Il jouait avec elle sans sa permission et pourtant, elle ne disait rien et se contenter de suivre, de subir. Ce n’était qu’une faiblarde incapable de s’imposer et qui vivait en temps que soumise. Son cœur si sensible en souffrait mais elle tentait de ne rien montrer extérieurement. De nos jours, les vieux voisins encore vivants et qui ont connu celle-ci disent qu’elle voyait la vie en rose et qu’elle aimait la vie. Son mari l’a trompait en permanence et elle le savait. Elle n’avait pas besoin de lui demander s’il lui était fidèle car elle l’avait déjà vu dans les bras d’une autre. Seulement, elle n’osait rien dire parce qu’elle avait peur de la réaction de son compagnon. Alors elle laissait passer en lui trouvant une excuse comme quoi les hommes avaient besoin de changer d’environnement pour ne pas tomber dans la dépression. Les gens se demandaient bien comment elle pouvait vivre ainsi, avec le même grand sourire sincère aux lèvres. Elle était si gentille que beaucoup des villageois profitaient d’elle jusqu’à lui demander de l’argent. Bien sur, ceux-ci n’étaient que des fausses promesses car jamais l’argent prêté n’avait été rendu. Sa vie aurait été un calvaire si elle n’avait pas eu d’enfant. C’est peut être pour cela qu’elle en féconda un ; pour combler les tristesses de sa vie. Son mari étant si souvent absent, elle se retrouvait tout le temps seule d’autant plus que personne ne lui adressait la parole sauf pour lui demander un service. Evidemment, cette imbécile acceptait tout ce qu’on lui quémandait dans le simple but de donner une excellente image d’elle et afin que l’on reste sympathique avec elle. Elle se donnait un mal fou pour répondre aux besoins de ces impitoyables villageois. Mais parlons maintenant de son enfant. Celui-ci était de sexe féminin au plus grand bonheur de sa mère qui rêvait depuis toujours de maquiller et d’habiller les petites fillettes comme des poupées.
Son père, en revanche, lorsqu’il apprit la nouvelle, fracassa une vitre de l’hôpital avant de partir fumer une cigarette. Il voulait tant avoir un garçon qui porterait son nom, qui serait fort, qui inspirerait la peur à la population et qui deviendrait un Ninja très célèbre. Ses rêves et ambitions furent terminés à cause de l’arrivée d’une fille. Selon lui, les femmes étaient inférieures aux hommes et jamais elles ne seront aussi puissantes qu’eux. Sa colère fut si intense qu’il avait quitté la maison pendant une semaine et s’était amusé avec d’autres. Il ne voulait plus voir sa famille. Sa femme, pour la première fois de sa vie, avait été heureuse de ne plus le voir et l’entendre se plaindre de tout. C’est ainsi qu’elle donna le prénom d’Haruna à sa fille car elle la trouvait si mignonne. Celle-ci n’avait pas beaucoup de traits venant de son père excepté la couleur de ses cheveux qui étaient châtains. Par contre, les yeux de la petite inquiétaient beaucoup la femme parce que dans sa famille, personne n’avait les iris rouges. Après tout, ils ne possédaient pas le Sharingan et même s’ils l’avaient, un nouveau né n’aurait pas pu en faire usage. Cela demeurait un mystère dans cette famille mais la mère se fichait de la teinte que pouvait bien prendre les yeux de son trésor. Elle l’aimait et c’est tout ce qui importait. On la voyait souvent se promener dans le village avec ce nourrisson dans les bras. La vie était plus que rose pour elle même si les gens continuaient de profiter d’elle. Elle prenait grand soin de sa fille en lui achetant tous les vêtements et accessoires de dernières sorties. Il fallait que sa petite soit bien habillée pour montrer aux gens qu’elles vivaient dans un milieu aisé bien que ce ne soit pas forcément le cas. A force de donner aux gens, cette famille se ruinait à petit feu.
Deux mois plus tard, le père était revenu en s’excusant auprès de sa femme de l’avoir délaissé. Il s’était mis à genou, lui avait tenu les mains et l’avait imploré de le laisser vivre avec elles. Mais en fait, lui aussi était ruiné, il n’avait plus un sou à force de payer des parépatéticiennes qui venaient chez lui chaque soir. C’est pour cela qu’il avait quitté son appartement pour venir ici. Il n’était plus amoureux de sa femme cependant, pour ne pas mourir de faim, il était forcé de revenir dans ses bras. Naïve, cette dernière le crut et lui pardonna après l’avoir embrassé. Cela faisait si longtemps qu’elle manquait d’amour…voilà que tout retournait à zéro. Elle se croyait la plus heureuse des femmes et chercha un petit boulot pour avoir plus d’argent. Durant son absence, le père partait s’amuser avec des amis laissant Haruna toute seule avec sa grand-mère. Celle-ci trouvait le comportement de l’homme incroyable et impardonnable et tentait tout le temps de dissuader sa fille de rester avec lui. Malheureusement, les douces et sages paroles de la personne âgée ne firent aucun effet sur la jeune fille qui restait aveuglée par l’amour qu’elle portait pour son mari. La vieille savait qu’un jour sa fille le regrettait. En attendant, elle s’occupait de sa petite fille qui grandissait rapidement. Ses premières dents de lait avaient poussé et on le voyait car elle souriait et riait beaucoup avec sa grand-mère. Ses cheveux châtains étaient mi-longs et souvent attachés par deux couettes qui lui donnèrent un air beaucoup plus mignon.
A dix mois, elle apprit à dire les premiers mots. Ce n’était pas bien compliqué, de plus, elle comprenait certaines paroles des autres gens à force de les écouter. Lorsque l’on haussait la voix, elle se mettait à pleurer et lorsque lui chuchotait des mots, elle rigolait. A partir de là, elle passait toutes ses matinées et ses après-midi en compagnie de la vieille. Cette dernière était devenue bien meilleure qu’une simple nounou et elle faisait en sorte que sa petite fillette ne pleure plus les absences permanentes de la mère et de son mari. Elle s’était habituée à sa grand-mère et s’habituait à sa présence. Toutefois, cela inquiétait la personne âgée qui se demandait si un jour, le père cesserait ses occupations inutiles et si la mère trouverait le moyen de prendre des jours de congé. Malheureusement, la jeune était bien trop timide et peureuse pour oser affronter son patron. Quelques années plus tard, alors que notre héroïne n’avait que cinq ans, nous la retrouvons assise sur un petit sofa entrain de feuilleter un album photo. Sur ces photographies, aucune trace de ses parents…ils étaient tellement occupés qu’ils n’avaient jamais eu le temps de s’occuper d’elle. En tournant les pages, elle se rendait compte à quel point elle était si proche de sa mamie. Elle se sentait si à l’aise avec elle et ne désirait plus vivre avec ses parents. Non, ils ne jouaient jamais avec elle sauf sa mère qui tentait désespérément de trouver du temps libre pour elle. Seulement, son patron profitait de sa naïveté pour la faire travailler tous les jours de la semaine, sans repos. Haruna demanda à sa grand-mère si elle pouvait quitter la maison. Celle-ci, tricotant un petit pull, souriait tristement avant de lui répondre que ce ne serait pas possible sans l’accord des deux adultes. La petite lâcha l’album par terre ce qui produisit un fort bruit avant de bouder dans son coin. Elle bredouillait qu’elle voulait s’enfuir loin d’ici et qu’un jour, elle le ferait. L’âgée soupirait avant d’ordonner à la mignonne d’aller jouer dans sa chambre. Chaque fois qu’elle abordait le sujet, on changeait de sujet pour lui demander de faire quelque chose. Décidément, elle ne pourrait pas s’évader si facilement. De plus, elle était bien trop jeune. Elle avait une peur bleue des bêtes sauvages et n’avait pas de force à cet âge là.
Une matinée, lorsque son père bricolait à la cave, elle sortit dehors afin d’admirer le travail de son géniteur. Il fabriquait une petite cabane de brique. Les briques étaient bien jolies et leur couleur rouge était bien vive. S’ennuyant à en mourir, la petite s’était avancée vers le tas de brique et en avait prit un dans les bras qu’elle tenait très difficilement. C’était si dur…elle sentait que ses mains allaient être arrachées de son corps et pourtant elle ne lâchait pas. Jusqu’à ce que la brique ne lui glisse des bras et alla écraser ses deux pieds. C’est avec des larmes qu’elle hurla de douleur, appelant sa grand-mère qui faisait sécher le linge. Ses périodes de bêtises ne s’arrêtaient pas là ; elle avait déjà cassé une balançoire. Oui, c’était en allant chez la voisine, un après midi. Avec la fille de celle-ci, Haruna s’amusait sur ces balançoires jusqu’à ce qu’elle n’oscille de trop et ne casse les cordes qui n’étaient pas très solides. En tombant par terre, elle aurait pu se faire très mal si le sol était constitué que de béton. Mais la voisine ne s’était pas inquiétée de son état ; elle craignait plus celui de la balançoire qu’avait difficilement mis en place son mari. Et elle se fit enguirlander comme toujours. Elle ne passait pas une seule semaine sans se faire gronder par les gens ou bien sa famille. Cela en devenait même insupportable pour elle. Alors, elle pleurait en espérant faire pitié à sa mère pour que celle-ci lui fasse un câlin ou un bisou lorsqu’elle revenait à la maison. Lorsqu’elle ne voulait pas dormir, elle pleurait et on la laissait éveillée toute la soirée pour lui faire plaisir.
Six ans déjà…et la petite ne parlait plus beaucoup avec sa mère et encore moins avec son père. Ils n’étaient que des inconnus qui ne prenaient pas soin d’elle. Elle s’était même demandée si elle n’avait pas été adoptée. Elle avait entendu parler de gens qui n’ont jamais connu leurs vrais parents et qui vivaient avec des faux qui les aiment comme des vrais enfants. Mais notre brunette n’en était pas sûre ; elle croyait vraiment que les enfants adoptés vivaient de façon malheureuse, comme elle. Malheureuse parce que peu de gens ne jouaient avec elle à part sa grand-mère qui vieillissait progressivement et qui attrapait toutes sorte de maladies musculaires. Elle n’était plus en si bonne forme comme avant même si elle tentait de ne pas le montrer à sa petite fille. Cependant, un évènement surprit ces deux là ; un soir, le père avait demandé à parler à sa fille en privé. C’était quelque chose qu’il n’avait jamais fait dans sa vie. Haruna avait d’abord cru qu’il allait s’excuser et s’amuser avec elle mais ce ne fut pas le cas. Non, il était simplement venu lui dire qu’il l’avait inscrite à l’Académie des Shinobis et qu’elle était obligée de suivre des cours là-bas. Au cas où elle refuserait, il lui raconta qu’elle se ferait mangée par des monstres et qu’elle souffrirait jusqu’à la fin de ses jours. Il avait dit cela avec un ton sévère et froid. Il ne lui avait pas laissé le temps de répondre qu’il lui avait demandé d’aller se coucher. Il était strict à son égard car il pensait que sa fille ne serait pas aussi forte qu’un homme quand elle sera grande. Il n’avait pas confiance en elle, c’est tout. Deux semaines précédaient la rentrée. Durant ce petit temps, l’enfant se posait un tas de question à propos de la future classe dans laquelle elle serait. Elle craignait que l’on ne soit pas gentil avec elle. Tout d’abord à cause de ses yeux rouges dont la couleur n’est pas très fréquent. C’était une raison pour laquelle, lorsqu’elle était petite, que peu de gamins ne voulaient d’elle. Ils avaient peur qu’elle n’ait une capacité dangereuse qu’elle pouvait utiliser à tout moment. En restant à la maison, sa grand-mère la détendait en lui préparant de bons petits plats et en lui apprenant des chants.
Le jour de la rentrée, c’est en murmurant les paroles d’une chanson qu’Haruna fit son apparition aux portes de l’Académie. Elle ne connaissait pas grand monde à part les fils et filles des voisins. Ils aidèrent la petite brune à s’intégrer en lui expliquant comment une école fonctionnait car elle n’avait aucune idée de ce qui allait se passer. Une fois les élèves de même classe réunie, ils pénétrèrent dans l’établissement avec un professeur pour guide. Celui-ci leur expliquait des tas de choses sur cette école et rassurait les petits qui étaient inquiets. Le premier cours n’en était pas vraiment un puisqu’il consistait à faire connaissance avec tout le monde. Chacun devait faire une liste de ce qu’il aime et n’aime pas, se présenter soi-même et sa famille. Quand Haruna passa au tableau pour parler, des chuchotements se firent entendre dans la classe ; elle avait redouté ce moment. Elle était sûre qu’ils parlaient de sa mystérieuse couleur de yeux. Pourtant, elle continuait de parler d’un ton déterminé en se fichant de ce que les autres pouvaient penser d’elle. Le professeur avait puni les gamins qui n’avaient pas été gentils. Les semaines passaient très rapidement et les mois aussi. Les cours se faisaient de plus en plus intéressants puisqu’il y avait un peu de pratique. Bien sur, la théorie était plus importante durant la première année en plus de la morale que l’on faisait aux élèves presque chaque matin suivi d’un débat sur la vie des Ninjas. Cela était efficace pour rapprocher les enfants entre eux néanmoins, pas assez pour permettre à notre héroïne de se faire des amis. Elle n’en avait aucun et elle en pleurait en revenant à la maison. Les enfants du voisinage lui parlaient juste un peu pour la saluer mais ne restaient pas avec elle. Les autres années d’étude n’étaient pas bien différentes de la première ; il n’y avait rien de bien spécial pour Haruna. Toujours sans amis mais tentant de bien travailler pour compenser ce manque d’amitié. En dehors des cours, son père l’emmenait dans les bois. Depuis son entrée à l’académie, il s’occupait d’elle pour lui apprendre des tas de choses un peu plus avancées par rapport à son niveau. Si elle était une fille, alors il se sentait obligé de la former pour qu’elle devienne aussi forte que les hommes. Elle se perfectionna aux lancés de Shuriken et de kunaï et autres armes bizarres fabriqués par son père qui s’en servait pour tuer les animaux. Pour finir, il lui apprenait quelques techniques bien pratiques comme celle du clonage qui l’aiderait lors de l’examen final. Celui-ci se passa lorsqu’elle n’eut pas loin de ses treize ans. Il s’était passé un vendredi matin et tout le monde avait été tendu. Ce stress n’avait servi à rien car tout le monde l’avait brillamment réussi après s’être durement entraîné. Peu après, les équipes furent formées. Elles n’étaient pas fameuses car notre héroïne était tombée sur un groupe composé de deux garçons totalement prétentieux et qui se surestimaient trop. Faire connaissance et sympathiser n’avaient pas été choses faciles. La brunette ne les aimait pas du tout et aurait préféré rester seule. Néanmoins, elle n’aurait pas pu effectuer de grandes missions en solo en étant seulement Genin. Elle dut accepter ces deux gamins et s’habituer à leur tempérament opposé au sien. Leur Sensei était là pour les aider ; il s’agissait d’une femme donc elle pouvait comprendre le caractère de la jeune fille qui prenait vite la mouche. Inutile de vous décrire chaque mission ; pendant un an l’équipe accumula beaucoup de succès particulièrement pour les missions de rang C. Entre temps, ils devaient tous s’entraîner au lac de Kiri là où ils perfectionnaient leurs techniques de Suiton. Quelques fois, ils leur arrivaient de devoir travailler ensemble ce qui les força à se rapprocher de plus en plus.
Vint ensuite l’examen Chuunin qui se passait à Konoha. L’équipe fut inscrite à l’épreuve et s’exerçaient encore plus qu’avant. Ils devaient à tout prix le réussir pour pouvoir se venter auprès des autres teams. Après tant de temps resté avec eux, Haruna avait hérité du côté frimeur des deux autres garçons. Ils s’entendaient très bien et se glorifiaient soi-même. Un samedi, deux semaines plus tard, ils se rendirent au pays du feu pour passer cet examen. Il dura plus d’une semaine en raison d’épreuves bien spéciales prévues par des Kage pour évaluer le niveau des ninjas de toutes les contrées. Il y avait une centaine de Genin participants et ils étaient tous déterminés. Il fut difficile de trancher pour décider de ceux qui passeraient à l’étape suivante ou pas. Leurs capacités étaient au-delà des espérances des Sensei. Chacun faisait tout son possible pour vaincre leurs adversaires dans la forêt de la mort. Il y eut même un décès ; une petite fille qui s’était faite empoisonnée par une plante venimeuse. N’ayant aucun ninja médical dans son équipe, elle a finit par périr sous les grosses larmes de ses camarades. Peu de Genin parvinrent à décrocher le rang supérieur. Seulement six. Parmi eux il y avait Haruna qui l’avait eu de justesse. Elle avait perdu son combat mais ses mouvements avaient beaucoup plus aux juges ce qui avait tout compensé. Ne voulant plus rester avec les deux garçons qui avaient échoué, elle changea de groupe pour aller vers une équipe composée de personnes au même niveau qu’elle. Elle vivait de façon heureuse jusqu’à ce drame qui l’avait beaucoup bouleversée ; la mort de sa grand-mère. Comment une personne aussi sage et attentionnée pouvait-elle quitter sa petite fille ? Elle n’avait pas eu le droit de faire ça. Qui allait s’occuper de la jeune fille maintenant qu’elle avait rejoint l’au-delà ? Ses fichus parents avaient quitté le village il y a quelques mois de cela sous prétexte qu’ils avaient trouvé un travail plus offrant. Mais depuis, ils n’étaient pas revenus. Elle en conclut qu’ils l’avaient abandonné avec sa grand-mère en croyant qu’elle vivrait encore longtemps. Le jour de la mort de la personne âgée, il avait invité le cousin d’Haruna à manger chez elle. Cela était assez suspect qu’il ait annoncé que sa mort était due à une crise cardiaque.
A seize ans, Haruna eut une envie encore plus forte de s’améliorer encore plus, de devenir une Kunoichi douée et puissante. Cette envie, beaucoup de personnes la possédaient et comme tout le monde, la jeune demoiselle se sentait différente des autres. Elle n’avait plus de famille excepté son petit cousin qu’elle aimait de moins en moins parce qu’elle le croyait responsable de la mort de sa grand-mère. Elle était sûre que l’histoire de cette mort naturelle était fausse. Certaine que la cause de la crise cardiaque avait été inventée, elle avait décidé de se venger de ce frère quand elle serait beaucoup plus puissante. En tant que Chuunin, elle pouvait le tuer puisqu’il était plus jeune qu’elle et beaucoup moins expérimenté. Mais cela n’aurait pas été excitant pour elle de mettre fin à sa vie sans participer à un beau combat. C’est pour cela qu’elle s’était promis de patienter quelques années avant de passer à l’attaque. Elle lui laisserait le temps nécessaire pour devenir un bon Shinobi capable d’être à la hauteur d’un duel contre la grande Haruna. Cette dernière, avant de se faire un autre projet, eut l’idée d’en finir avec son petit grade de Chuunin. Il n’était pas assez glorieux pour elle et pas assez différent de celui de Genin. Ces deux rangs étaient très proches, selon elle. Cette idée était de passer l’examen Juunin. Beaucoup plus complexe mais qui avait l’air amusant.
Ainsi, durant une matinée ensoleillée, elle courut s’inscrire à ces épreuves et une fois ceci fait, elle passait ses journées aux entraînements en solo. Elle n’avait besoin de personne pour perfectionner ses mouvements et ses techniques. De toute façon, elle n’avait jamais eu d’amis alors qui aurait eu la gentillesse et le courage de pratiquer avec elle ? Personne. Peu de gens l’appréciaient excepté les inconnus qui ne la connaissaient pas. Mais cela lui plaisait d’être isolée sans être embêtée ; elle s’était même entraînée à parler toute seule. Pas devant un miroir comme les autres mais dans des lieux où l’on pouvait se détendre sur l’herbe en respirant l’air pur. Particulièrement douée en Suiton qui était son affinité principale, la belle s’amusait à jouer avec l’eau. Cette capacité s’avéra très efficace lors de son examen qui se passait dans son village. La veille, elle était partie chez un tatoueur professionnel de Kiri. Elle voulait se démarquer des autres alors il lui fallait un symbole propre à elle. L'homme lui expliqua qu'il ne faisait pas des tatouages normaux et que le tatouage qu'elle aurait pourrait lui attribuer de grands pouvoirs si elle trouverait la façon dont il fallait se servir. Tandis qu’il lui montrait un catalogue jonché de dessins qu’elle pouvait choisir, elle réfléchissait à un animal dont elle se sentait le plus proche. Les félins et les canins, non. Elle les aimait bien mais sans plus. Peut être les insectes. Alors, elle choisit un tatouage en forme de papillon doré. Déboutonnant un peu son haut, elle sentit le tatoueur se crisper sur place. Il espérait peut être qu’elle en dévoile un peu plus mais ce ne fut pas le cas. Déçu, il se contenta de prendre son matériel nécessaire pour lui tatouer ce petit papillon au-dessus de sa poitrine. En le caressant tout doucement, elle se forgea un surnom. Celui de la ‘princesse des papillons’.
Le jour J, elle était prête et s’était rendu au lieu où se déroulait l’examen, non loin de son habitation. Cela avait commencé par une épreuve intellectuelle où il fallait résoudre tout un tas de problèmes. Il demandait des choses bien ardues et qui nécessitaient de la connaissance très poussée. A cette épreuve, le tiers des candidats s’étaient retrouvés en échec. Haruna l’avait bien réussi par un petit coup de chance car elle n’aimait pas les énigmes…cela lui faisait mal à la tête de réfléchir de trop. La seconde épreuve, en revanche, était la plus appréciée de tous. Elle était semblable à celle des Chuunin, c'est-à-dire que les shinobis étaient mis en situation dangereuse avec des tas d’Anbu à leurs poursuites et qui cherchaient le combat. Il fallait survivre pour réussir sinon, tout était fini. En compagnie des deux autres de son équipe, la belle échappait aux pièges et établissait des stratégies contre les Anbus qui les poursuivaient. Ce n’était pas du tout facile de les éviter mais ils firent de leur mieux pour manquer les combats les plus terribles. Au final, ils n’avaient pas pu tuer un de leurs adversaires mais ils réussirent à les affaiblir suffisamment pour crier victoire. Haruna s’était peut être tordu la cheville et blessé gravement au bras droit mais ses efforts furent récompensés par le titre de Juunin qui leur fut attribué.
Les autres, ceux qui avaient foncé dans le tas sans réfléchir, étaient restés au niveau de Chuunin. Ils avaient été déçus et avaient envié beaucoup ceux qui avaient réussi sans trop se battre. Quelques temps après, elle savourait sa réussite dans un grand pré bien tranquille. Obtenir le rang supérieur l’avait rendu si heureuse que son désir de vengeance s’intensifia encore plus. Elle ne pensait qu’à son petit cousin…elle le voyait mort dans une grande mare de sang. Quelle serait sa mort ? Elle choisissait parmi les plus lentes et les plus douloureuses. Peut être que le couper en morceaux pourrait être intéressant. Lui couper d’abord les jambes, puis les bras, avant de le décapiter. Elle se reposa sur l’herbe, le blé lui chatouillant le visage. Un papillon blanc se posa sur un coquelicot avant de prendre son envol pour aller frôler la peau de la demoiselle. Une semaine plus tard, le village fut informé du meurtre du jeune cousin d’Haruna. La police de Kiri l’avait retrouvé dans le jardin de ses parents, des kunaïs dans le cœur et dans le front. Il avait tué durant la nuit, vers deux heures du matin par un Ninja professionnel, selon les enquêteurs. Même après avoir interrogés les membres de la famille du garçon, jamais ils ne purent savoir qui était à l’origine de ce crime. Notre Juunin avait bien joué la comédie lors de l’interrogatoire qu’elle disparut aussitôt de la liste des suspects. Néanmoins, une femme de Kiri avait quelques doutes. Elle surveilla la brunette de près, l’épiant même dans sa chambre. Heureusement, cette dernière sentit immédiatement qu’on l’espionnait et pensa que s’ils pénétraient chez elle, ils découvriraient des preuves. Elle n’avait pas d’autre choix que de déserter. Cependant, elle savait que si elle quittait son village sans prévenir, elle serait pourchassée. Alors elle mit au point un bon plan qu’elle trouvait convenable ; elle avait demandé une mission en compagnie d’un membre de son équipe. Au cours de cette mission, elle s’était éclipsée pour laisser croire à une disparition. Son compagnon était donc revenu au village en racontant qu’elle avait disparu, qu’elle était sûrement morte en combat et que ses ennemis avaient caché son corps. L’affaire fut close seulement, la femme qui surveillait Haruna ne s’était pas gênée. Elle s’était introduite dans sa chambre et avait rassemblé toutes les preuves sur la mort du cousin. Bien que Kiri fût été au courant de l’assassin du garçon, cela ne servait à rien puisqu’elle était soi-disant morte.
Étant une Déserteuse du village de l’eau, elle devait se débrouiller toute seule dans la nature. Elle était parvenue à s’acheter des vêtements grâce à ses économies emportés dans un porte-monnaie. Hélas, ce n’était pas toujours facile quand notre réserve d’argent s’épuisait peu à peu. Ce qui fait que la belle dut trouver un emploi pas très dur vu sa nature un peu paresseuse. En cours de chemin, alors qu’elle faisait un petit tour à un petit village, elle tomba sur un groupe d’hommes qui faisaient du trafic de drogues. Après l’avoir interrogé sur sa situation, ces derniers proposèrent un travail pour la demoiselle ; elle devait devenir dealeur et vendre des produits illicites en échange d’un salaire élevé. Cette proposition plut à la brune même si c’était assez risqué. En tant que déserteuse, elle prenait déjà des risques de toute façon. Elle n’avait aucun but dans la vie. Son pseudo-nindo était banal puisqu’elle n’avait rien trouvé d’autres : Devenir plus puissante. Elle ne comprenait pas que les autres Shinobis voulaient protéger leurs proches et leurs amis. A quoi sert de prêter de la puissance à son entourage si celui-ci est faible ? Haruna s’était toujours dite qu’elle prêterait sa force à des personnes de son niveau. Durant quatre ans elle vendait de la drogue aux gens et n’avait pas eu de problèmes avec la police. Celle-ci était si incompétente à l’époque qu’aucun dealer ne craignait de les rencontrer. En dehors de son boulot, elle s’entraînait toujours afin de gagner en force et pour apprendre de nouvelles techniques. Elle pensait bien trouver un but dans la vie avec le temps. Peu de temps après, elle entendit parler d’une organisation de criminel de haut rang qui recrutait quelques déserteurs d’un bon niveau. Le patron du trafic de drogues en avait lui aussi entendu parlé et conseilla à Haruna de quitter ce petit village pour aller rejoindre l’Akatsuki, l’organisation de la lune rouge. Il lui expliqua qu’elle pourrait trouver un objectif dans sa vie en faisant parti de ce groupe de Nukenins et qu’elle obtiendrait certainement la puissance dont elle recherchait. Cette proposition était si tentante et unique…
Organisation désirée : Akatsuki.
Code Secret qui prouve que vous avez lu le règlement : Validé
Comment avez-vous connu ce forum : Même façon qu'avec Masako. (Ceci est un double-compte)
Connaissez-vous les RPG : Oui.
Connaissez-vous Naruto : Oui.
Accueil
Dernières images
Sujet: Présentation : Haruna. 
Ven 23 Avr 2010 - 11:21