Prénom et Nom : Envy
Âge : Inconnu, dit avoir la fleur de l'âge.
Village / organisation désirée : Akatsuki

Description physique :

Jeunesse… Qu’est-ce donc exactement ? C’est là ce qu’on dit être le plus bel âge du monde, lorsque le corps atteint le paroxysme de sa force et de ses capacités, se jouant des notions mêmes du temps et de la nature pour corrompre la valeur suprême des lois du monde, et que sa splendeur semble alors inégalée, sans le moindre pli, ou la moindre meurtrissure du temps même. Le corps mortel est censé être éphémère, ne point durer, tel un grain de sable se perdant au cœur d’un immense désert aride et enflammé, brillant d’un éclat d’or et de diamant. Depuis trop longtemps, depuis toujours même, on dit que l’homme cherche à braver 3 des plus grands interdits de ce monde… Immortalité, jeunesse et vaincre la mort. Oui, il s’agit bien des 3 tabous même de la vie, celle de dépasser le temps lui-même et de ne jamais en atteindre le fin but, celle de ne point être affecté pour le glissement serpentin du temps qui trace des sillons meurtriers dans la peau blafarde des corps mortels, et celle enfin de terrasser la mort en s’échappant de ses griffes afin de revenir au monde après la mort. Ces hommes si arrogants, si stupides se croient aptes à déchirer le voile divin pour s’affranchir des limites de leur espèce faible et ignorante… Etre supérieur, Envy ne se voit pas embarrassé de cela, car forme évolué de l’espèce humaine, il se sait intouchable par des choses aussi bassement humaine…

En effet, Envy ne pourrait être appelé ce qu’on dit être un humain… En effet, il est assez rare de pouvoir affirmer connaître le vrai Envy, celui-ci se cachant toujours sous divers apparences qui ne sont jamais les siennes… Même la forme humaine qu’il adopte en permanence ou presque n’est pas du tout se forme dite originelle… Être abominable, monstruosité sans nom issue d’une odieuse expérience, le véritable corps de ce monstre n’est rien de plus qu’une créature ayant l’apparence d’un croisement grotesque entre un embryon et une larve… Créature minuscule au corps long et verdâtre se terminant par une queue de ver… Doté de 4 paires de pattes de petites tailles, il ne peut ainsi se déplacer très rapidement sous cette forme grotesque et vulgaire… Deux énormes yeux aux pupilles d’un bleu souverain ornent la tête aussi grosse que le reste du corps au bout de cette apparence des plus ridicules. Sous le corps au niveau de la tête, se dessin une large bouche entourée de crocs d’un blanc luisant et pointus… Cette apparence est l’apparence sous laquelle Envy naquit… Abomination crée par un fou furieux de Konoha en quête d’immortalité et de jeunesse éternelle. Forme de base, sous ce corps-ci, Envy n’est rien de plus qu’une larve d’une faiblesse affligeante, incapable de se battre réellement, tout juste de survivre… Mais, le temps s’écoulant de façon cruelle et inhumaine, se gorgeant d’énergie et de puissance grâce aux expériences contres nature de son sombre créateur, ce corps inutile et faible se mua en une créature d’autant plus grotesque qu’elle était même effrayante et monstrueuse. Forme véritable, Envy ne la montre presque jamais, honteux de cette nature honteuse et hideuse, lui qui vénère la jeunesse. Cette forme larvaire se voit exacerbée au maximum, les frêles petites pattes devenant plus longues et puissante, la tête ridicule se transformant en une gueule d’un démon entre le dragon et l’humain, couvert d’une chevelure d’un vert profond, sombre. Corps immense et puissance, cela en devient une facette vivante des enfers même, incarnation vivante d’une horreur sans nom… les flancs de la créature se voient couvert de semi corps, ou de visages humains gémissant et hurlant, tels la mort les emportant dans son royaume de ténèbres. Mais ce qui s’en trouve probablement devenir le plus redoutable dans cette apparence, c’est bel et bien les yeux de la créature, plongeant directement le cœur de ceux qui les regardent dans une terreur sans nom… Si l’œil droit semble à priori normal, bien que noir avec une pupille verdâtre, l’œil gauche n’est qu’une multitude d’yeux en un seul… A noter que sa langue est semblable à ses flancs…

Oui, on est en droit de se demander en quoi tout ceci peut se rapprocher de l’immortalité, de la jeunesse éternelle, ou de la mort vaincue… Cela ne répond en effet qu’a la mort vaincue, ou à l’immortalité sous une semi forme, car en effet, le temps n’a apparemment pas la moindre emprise sur Envy, celui-ci étant de part sa nature étrange non soumis au temps, et ne pouvant mourir définitivement qu’au combat. Mais par-dessus tout, ce qu’Envy semble avoir vaincu, la vieillesse elle-même, sa nature étrange lui permettant de garder un corps jeune… En effet, après avoir scellé cette hideuse apparence pour en obtenir une humaine… Accro de beauté et de jeunesse, le monstre a ainsi pu adopter une apparence qu’il juge la plus proche de la jeunesse, de la beauté, de la perfection même… Affichant souvent une posture d’une extrême nonchalance, semblant se détacher de tout, il dégage pourtant de son corps une aura néfaste, inhumaine, semblant inonder l’air autour de lui d’une malsaine folie… Cette impression est alors directement soulignée, renforcée, validée par les yeux de ce démon artificiel, un regard glaçant d’effroi, des yeux semblant neutre, effacée, mais dont la lueur semble irradier de flammes noires incestueuses, ombres de folie douce, folle malfaisance qui émane de cet être si étrange… Ces yeux glace d’autant plus qu’il en émane une aura d’un bleu froid et dur, soulignée par un halo d’un rouge invisible, mais pourtant perceptible, halo maléfique. Mais plus que tous ces yeux néfastes dégagent une profonde tristesse, douleur inhumaine… D’apparence première faible physiquement, il faut mettre de côté ses à priori pour le détailler de plus près, voyant alors une forme de musculature rendant son corps assez résistant par rapport à sa corpulence apparente, frêle et légère… Il s’agit d’une apparence des plus androgynes.

En passant au visage, le constat global est tout aussi identique… Visage délicat et pâle, il est beau mais à la fois terrifiant… Dégageant une froide pâleur, il semblerait que de la glace forme la peau même… Sensation froide vite remplacée par la chaude diablerie de son expression coutumière… En effet, sur ce visage froid et tendre s’hérissent des lèvres minces et froides qui se tordent très souvent en un rictus déplaisant, effrayant même, sourire enflammé plein de folie et de diablerie néfaste. Des lèvres qui s’articulent bien souvent pour déverser maintes moqueries et insultes, paroles fatals claquant tel un fouet enflammé, menaces jubilatoire, et propos cruels ou déplacés. Le sommet de cette tête est couronnée par une toison de cheveux verdâtres virant vers le noir, longs et renforçant l’aspect de folie pure se dégageant de lui … Dressés en pics descendant, ils offrent une coiffure peu naturelle. Sur son front apparaît un bandana noir avec un motif au centre du front, représentant un triangle inversé dont les coins sont tracés par des cercles rouges.

Au niveau vestimentaire, sa tenue première est en somme toute assez basique et correspond parfaitement au physique du démon de l’envie. Il est en effet simplement vêtu d’un haut moulant recouvrant seulement son torse et ses épaules, ainsi que d’un bas moulant couvrant la moitié des cuisses… Le tout noir bien évidemment. Généralement pied nus, il se peut qu’il porte de temps à autres des sandales ou des bottes de cuirs.

Description morale :

Humains, humains ! Ces êtres sans importance, amas de chair bouillonnant de folie douce ou de sentiments erronés par une situation mental si faible et fausse qu’elle semble n’être qu’esquisse grotesque ! Ils rient, ils pleurent, ils hurlent de terreur ou de joie, créatures écœurantes dont les pages de leurs expressions semblent n’être qu’une infinité de faux semblants. Ils sont si divers, si différents qu’ils semblent pulluler tels des fourmis malfaisantes sur la peau fissurée et pourrissante d’une terre trop vieille pour continuer à accepter son redoutable destin et continuer à porter les parasites qui la gangrènent. Ils semblent respirer la joie et le bonheur d’exister, bravant tout les interdits et luttant dans les mers de sang de leurs échecs et désillusion pour se relever avant d’autant plus de forces qu’ils en viennent même à édifier l’inéluctable vérité et le destin qui plane sur leurs tête. Ternes, inutiles et inintéressants, ils sont sans cesse en train de braver l’interdit pour contempler le ciel avec un visage satisfait de bafouer les règles divines afin d’assurer leur propre existence et la satisfaction de prouver qu’ils existent, traçant ainsi avec des lettres d’or le nom de la vie qui leur est dévolue dans le grand livre de l’éternité même. Désireux de prouver au ciel même qu’ils existent, ils se battent sans cesse contre l’inévitable, prêt à endurer les pires souffrances qui soient pour prouver aux autres de leur espèce et aux dieux eux-mêmes qu’ils ne sont pas vains ni si éphémères qu’on le dit, mais qu’ils sont éternels et capable des plus grandes prouesses… Preuve nouvelle d’un égoïsme et d’une arrogance sans borne, symbole de folie et de stupidité terrifiante.
Ainsi l’homme ne cesse sans cesse de se battre contre sa destinée et la faiblesse inhérente à son ignoble espèce, remuant tels des vers sortant d’une terre humide afin de remuer leurs long corps gras et dégoutant pour se sortir d’une boue malfaisante représentant leurs défauts et faiblesses, la lutte de leur vie contre les maux de l’existence même. Mais certaines créatures qui semblant pourtant être humaine ne le sont pourtant point du tout, peuvent alors se dire supérieur en genre, force, esprit… en tout en somme, même si dans une moindre mesure, ils sont eux aussi subit aux affres de la destinée et de la lutte pour l’existence dans un monde guerrier où les hurlements de l’âme ne semblent être entendus que par la bouche sanglante du terrible et immense Léviathan, démon gardant la porte de l’innommable enfer de flammes des royaumes souterrains de la mort interdite. C’est dans ce genre de catégories d’êtres que dit se situer Envy, semblant être humain, mais issu d’une espèce qu’il décrit comme largement supérieur à l’humanité elle-même, peut être même comme il le dit souvent aux hommes, le prochain maillon de l’évolution apparu en avance.
Doté d’une vision très stricte du monde, le monstre classe toutes formes de vies dans 3 catégories différentes, lui, les déchets, le reste. Sa propre existence occupe ainsi une place proéminente dans ce sois disant classement tant il voit son existence comme supérieur et qu’il se situe comme évolution suprême du genre humain. Les humains en général se voient classés dans la catégorie des déchets, tant à ses yeux se sont des insectes nuisibles, des créatures stupides et trop imbues d’elles mêmes pour comprendre quand elles doivent s’occuper de leur propre personne plutôt que celles des autres, ou bien se replier pour ne point attiser la colère d’un être supérieur à eux, ou bien encore leur arrogance et la certitude qu’ils sont supérieurs en tout points. Ces démons de stupidité représentent à ces yeux la déchéance et l’inutilité, faiblesse absurde face à un destin immoral et ancré de faux semblants assourdissants. Tout en eux dégoute le démon de l’envie, leur façon grotesque de se débattre contre le destin et face à l’adversité, cette attitude qu’ils ont à se protéger les uns les autres, et surtout, l’amour qu’ils se vouent.

En effet, l’amour est quelque chose d’inconnu eux yeux d’Envy, quelque chose qu’il classe comme étant un élément imaginaire, une chose qu’il ne peut imaginer et tolérer car sa nature ne peut lui permettre de pouvoir la ressentir, lui créature évoluée qui depuis toujours ne connaît que les ténèbres. De plus, comment aimer quand les yeux du mal ne voient que les ténèbres autour d’eux, ne ressentant que le mépris manifeste qui lui est dévoué, méprisant à son tour ceux qu’il croit voir le mépriser lui. C’est bien évidemment un cercle vicieux, mais cette haine du genre humain qu’éprouve Envy n’est rien d’autre qu’une profonde frustration, se sentant parfois lui-même trop mépriser pour accepter la vue des autres, se plongeant lui-même dans un mépris total. On dit que c’est pour cette raison ci que jamais la créature ne révéla sa véritable apparence au monde entier, cachant sa propre colère derrière une enveloppe d’apparence humaine. Cette nature méprisante, cette frustration, cette colère sauvage se manifeste alors par une forme de cruauté qui ne semble n’avoir nul égal en ce monde. Sadisme, folie, cruauté, perversion, ce sont les maîtres mots de l’attitude néfaste d’Envy, affichant très souvent sur son visage un sourire malsain plongeant directement le cœur de son interlocuteur ou de sa cible dans une angoisse innée. Tuer, oui, mais jamais sans voir le visage de son ennemi se tordre d’un rictus de terreur ou de tristesse inégalable… En effet, le monstre aime se parer de l’apparence d’une personne proche, connue, ou aimée de sa victime pour la tuer, la tétanisant de surprise ou d’effroi, et plus que tout, lui donnant l’occasion de voir transparaître dans les yeux de sa victime l’ombre de la peur et de la souffrance. Déclencher des guerres, rompre des alliances ou des amours, oui aussi ! Tuer un simple enfant pour déclencher une guerre ? Quelle joie, quelle jubilation ! Tout ce qui lui permet de se jouer des sentiments humains et de les voir danser sur le théâtre du désespoir et de la souffrance permet à ce démon d’Envy de ressentir une joie, une jouissance sans nom.

Mais un autre trait du caractère d’Envy est surtout son extravagance. Complètement déjanté, fou à lier, taré comme certains le disent, il semble être un clown maléfique se jouant de tout dans un concert de bravades et d’ironisme. Mais il ne faut jamais s’arrêter aux premières apparences… On dit souvent qu’un bouclier de colère, de haine, de suffisance, de folie et d’arrogance camoufle une profonde souffrance… C’est aussi le cas d’Envy ? De part sa nature, il se sait à jamais seul, esseulé par sa condition évoluée. Cette haine et ce mépris qu’il affiche ne serait-il ainsi pas une simple jalousie vis-à-vis de ces hommes capable d’aimer et de ressentir, de souffrir et de lutter pour les idéaux ?

Son histoire :

Projet 545.
Jour 1 :

Je suis le professeur Alferd Hikyage. Ex ninja du village caché de la terre. Mon grade était celui d’un Anbu spécialisé dans la recherche sur le corps humain jusqu’au jour où Maître Orochimaru vint à moi et réussit à me convaincre à le suivre dans sa quête de l’étude de l’homme et de l’univers même. Dans son immense générosité et sa sagesse incroyable, l’homme qui fut autrefois un des sannin du village caché de la feuille me permit de le suivre sur ce chemin qui est le sien, me permettant ainsi de combler mes désirs de connaissances sur le type humain… Ses besoins étaient d’ailleurs bien spécifiques, il avait besoin d’étudier la nature même du genre humain… Vouloir créer l’être humain même à partir de rien… Un rêve insensé que nombre de mes pairs ainsi que moi-même nourrissions pourtant, c’étai là le meilleur moyen de créer de véritables armées à partir du néant même… Ainsi, des heures durant après notre fuite d’Iwa, je pus l’entendre discourir sur le but de la recherche réelle, ce pourquoi la science se devait d’exister… Elle se devait de percer les mystères même de l’humanité, de l’univers tout entier, et la recherche dite humaine faisait partie de ce cercle de recherche, car elle permettrait selon Orochimaru de percer à jour le mythe de l’existence et du moi.
Oui, depuis toujours nous autres humains rêvons de percer à jour le mystère qui entoure notre existence, le pourquoi et le comment de notre naissance, de notre formation, de notre si grande faiblesse face à la vie et aux tourments du destin, notre vie si éphémère… Ce sont des questions qui restent encore à mes yeux sans réponses. Nous semblons si ridicules, si petits face à l’immensité de l’univers que nous souhaitons ardemment en connaître la réelle nature, quitte à nous damner à jamais après avoir braver les interdits les plus élémentaires des lois universelles de la nature même… Mais qu’importait cela, j’étais un homme de science, prêt à tout pour connaître le but de mon existence et celui de ce monde même… Je savais que cet homme terrifiant ne désirait que devenir immortel en comprenant le sens même de l’existence humaine. Même si ce but était atroce quand on connaissant la nature réelle de cet être démoniaque, je ne pouvais m’empêcher de me laisser dévorer par la curiosité qui animait mon cœur et mon être…
Ainsi mon destin était scellé, j’allais accompagner ce monstre afin d’éluder les mystères qu’il m’imposerait de résoudre, et ce sans ces maudites contraintes d’éthiques… J’étais fasciné, et enjoué à l’idée de voir ce qu’il allait produire.


Jour 2 :


Après des journées entières de voyage au côté de cet être de nature étrange et serpentine, nous arrivâmes finalement à notre destination finale… Endroit étrange, sinistre et grotesque logé dans le creux d’une immense caverne non loin des frontières du pays de la terre… Je me sentais mal à l’aise à l’idée de rester dans le pays de la terre en sachant pertinemment que des troupes de ninjas étaient probablement à mes trousses pour récupérer ce que j’avais volé au village, à savoir la source de connaissances et d’intelligences que j’étais, ainsi que les secrets expérimentaux des sections scientifiques du village… Cet endroit ne m’inspirait gère confiance, oui… Ce dédale sombre aux multiples embranchements… J’avais l’impression de m’enfoncer dans l’antre d’un démon dont je ne pourrais probablement jamais m’échapper… Et, quels étaient ces hurlements qui semblaient s’échapper de toute part ? Je voyais de nombreuses portes closes, et le simple fait d’entendre gratter derrière ou supplier me donnait la nausée… Qu’avais-je fais en acceptant de venir ici ?


Jour 6 :


4 jours que je suis arrivé en ces lieux, et rien, rien du tout… Je ne fais qu’attendre cloîtré dans une minuscule chambre me donnant plutôt l’impression d’être enfermé dans une cellule de prison. Chaque jour j’entends passer des choses étranges, bruits écœurants, hurlements terrifiants… Je ne sais pas si je survivrai bien longtemps face à cette ambiance atroce qui règne ici.


Jour 8 :


Enfin, je sors d’ici et je vois ce qui m’attend… Je suis enfermé avec maître Orochimaru dans la salle la plus profonde de cette planque malfaisante… Tout autour de moi me donne l’impression d’être plongé dans un cauchemar à yeux ouverts, mais pourtant, je sens aussi la flamme de la passion, de l’envie et de la curiosité brûler en moi, et ce malgré les pleurs déchirants s’élevant des cages disposés dans un coin de la salle. Sous mes yeux sont disposés des plans… Le projet intitulé ‘Projet 545’ est aussi nommé par Orochimaru la science humaine, les 7 incarnations. Selon le projet, il s’agirait d’une étude basée sur le fonctionnement de la procréation, de la naissance même de l’homme, et des vices les animant…
D’après les feuillets de recherche, la première étape de l’opération allait se révéler bien étrange, cruelle et fascinante à la fois. La première phase était l’étude même d’embryons humains… 7 en l’occurrence… Je me devais ainsi de les étudier directement dans le ventre de leurs mère porteuses sans causer ni la mort de la mère, ni de l’embryon... Je devais même mettre à jour l’embryon avec opération sur la mère, sans causer la destruction de l’échantillon afin d’y greffer diverses cellules souches… Quelle horreur allons donc nous créer en faisant cela ? C’était tout bonnement répugnant, mais fascinant. En ce jour, je n’avais pour obligation que d’étudier les textes de l’expérience, la véritable expérimentation commençant le lendemain. J’avais peur, mais j’étais en même temps excité au point que cela en était probablement insultant. Mais une chose attira particulièrement mon attention… Un cercle bien étrange que le document appeler : ‘cercle de transmutation énergétique’… Il s’agissait à l’évidence d’un fuinjutsu, mais de quel genre ? Je commençais à ressentir pointer en moi une profonde terreur à l’idée de ce qui allait naître ici.


Jour 9 :


L’expérience commence enfin, et je vois enfin ce que les ninjas engagés par mon nouveau patron ont emmenés dans ces cages… J’aurai du m’en douter, mais je me voilais la face… Lorsque je dus soulever le voile qui couvrait ces cages, je sentis mon cœur faire un bond dans ma poitrine, mais très rapidement, l’idée de pouvoir créer un hybride parfait comme indiqué dans les plans de maître Orochimaru eurent vite raison de mes scrupules… Mais malgré tout, je me sentais devenir un véritable meurtrier lorsque dans un concert de hurlement, j’ordonnais à un de mes assistants, plus un gorille armée qu’un véritable assistant, de sortir la première des femmes récemment fécondés présente dans les cages… Après l’avoir déshabillée et attachée à une table d’opérations, je dus ordonner à un laborantin de m’amener les échantillons de cellules et d’éléments minéraux à greffer à l’embryon… Du fait de la nature malsaine de cette expérience et des 7 embryons qui allaient être modifiés, j’eus l’idée de les nommer chacun par un des 7 pêchés capitaux.
- Lust, la luxure
- Glutonny, la gourmandise
- Greed, l’avarice
- Envy, l’envie
- Pride, l’orgueil
- Sloth, la paresse
- Wrath la colère
Ce premier embryon serait nommé Envy, ainsi je l’avais décidé, lui qui était le premier modifié, et qui présentait la figure de proue de mon ardente envie de tout connaître… Mon envie. Grâce aux instruments que m’avait fourni maître Orochimaru, il fut possible, bien que difficile, d’accéder à une observation de l’embryon récemment fécondé par voie génital, et de la manipuler de façon délicate. Je choisis ainsi de lui greffer un échantillon cellulaire du maître, ainsi que celle de plusieurs reptiles, et en particulier, du caméléon. Les autres reçurent des échantillons de divers types. Lust recus comme greffes les cellules d’un animal connus pour avoir de redoutables griffes dont j’ignorais le nom. Glutonny un échantillon d’un animal reconnu pour sa voracité et son flair exemplaire. Greed des échantillons minéraux furent injectés dans une des cellules souches de l’embryon, à savoir du carbone pur. Pride reçu comme greffe un échantillon de gênes d’une famille appelée Nara, un des clans de Konoha qui avait pour capacités de contrôler les ombres, et une autre souche dont j’ignorais la provenance. Sloth des cellules de guépards et de gorille ainsi que du paresseux. Et pour finir, Wrath eut des cellules d’œil de faucon. Une fois les 7 greffes réalisés, la journée était terminée, et les 7 sujets furent isolés dans des cellules de confinement crées pour observer l’évolution des choses et des expérimentations.


Jour 15 :


On devait s’y attendre bon sang ! Quelle horreur… Un des fœtus a produit un rejet avec les cellules greffées, ainsi le sujet 4, Glutonny, est mort avec sa propre mère. Aujourd’hui eut lieu la dissection de la mère porteuse afin d’analyser l’état du fœtus, et je fus frappé d’effroi… Je n’ai jamais rien vu de pareil. D’après mes calculs, ce fœtus devait être défoncé depuis seulement 3 semaines, voir 1 mois lorsque je l’eut modifié, mais après avoir arraché cette chose du ventre du cadavre de sa mère, le constat était frappant, le fœtus avait atteint une taille qui semblait montrer qui le stade de développement avait atteint celui des 3 mois… en seulement 6 jours, 2 mois d’évolution avait passé, cette évolution forcée n’ayant eut aucune répercutions grâce a nos traitements médicamenteux, du moins jusqu’à aujourd’hui… Je ne pouvais expliquer ce qui s’était passé pour qu’une telle croissance ait lieu, mais c’était passionnant, tout en étant terrifiant. Un des sbires de cet homme, Kabuto, était venu récupérer le fœtus pour l’emporter ailleurs, profitant de sa présence en ce lieu pour prendre des nouvelles de l’expérience, il disait que conserver cet échec pourrait être utile… Mais en quoi ?


Jour 28 :


Enfin, le jour J ! Mes hommes aident les femmes porteuses à accoucher des embryons modifiés, 3 sont déjà sortis du ventre de leurs mère qui sont quant à elles mortes après la couche. Un de ces 3 là était mort née, hélas, il s’agissait du sujet Lust… Toutefois, nous pourrons observer le bébé de près de part le fait qu’elle était complètement formée. Elle n’était en rien différente des autres enfants de l’espèce humaine, mais je pus d’emblée constater que si sa peau était d’un blanc pâle, ses mains elles étaient complètements noirs. Le sujet Sloth lui aussi est née, vigoureux bébé que nous avons là ! Aucune différence notable avec les enfants humains. Toutefois, le sujet Envy, celui que j’attendais le plus, est doté d’une apparence inhumaine… Son corps semble avoir gardé la physionomie d’un fœtus, gardant des attributs humains mineurs, et ayant grossit de façon à adopter la forme d’une larve, croisement de multiples espèces, ou de je ne sais quelle horreur. De plus, il semble posséder une prédisposition à la violence, à peine fut elle arrachée au ventre de sa mère, qu’il tenta de mordre celui qui l’avait sortit du ventre de sa mère par césarienne, et il y parvint, emportant avec lui son majeur. Nous l’avons directement enfermé dans une cellule à murs pleins afin de l’observer plus tard, car contrairement à un bébé dit humain, il semble déjà prédisposé à évoluer selon sa propre volonté, rampant et se déplacant en grognant sauvagement… Quelle était cette chose que j’avais crée ? Je ne le savais pas, mais j’étais interloqué et passioné.


Jour 29 :


Ca y est, tous sont nés, Sloth, Pride, Envy, Wrath et Greed semblent en pleine formes, bien que le sujet Greed commencent à montrer des signes de faiblesse inquiétant après seulement quelques heures d’existence… Son corps est si étrange, il serait dommage de le perdre bon sang ! Sa peau est noire bleutée, et il est assez lourd à porter… aurait-il assimilé le minéral que lui fut greffé ? Pride et Wrath ont l’apparence de bébés communs.


Jour 45 :


Nous avons suivis l’évolution des bébés avec intérêt. Sloth est mort au bout de 4 jours, Ce fut une perte considérable, car contrairement à ce que son nom indiquait, il se révélait très actif, et semblait développer une forte intelligence, étant très en avance sur le développement physique et intellectuel des autres. Une étude approfondie du cadavre de l’enfant révéla qu’une hémorragie cérébrale était à l’origine de la mort de l’enfant… Pauvre petite créature. Greed aussi est mort, il réussit à tenir plus longtemps que nous l’avions crue, mais hier matin, nous l’avons trouvé complètement calcifié, son corps ayant transformé en calcaire et en carbone, il était mort en étant devenu un minéral complet. Les 2, ainsi que Lust, furent envoyés par un ninja au seigneur Orichimaru. Wrath et Pride poursuivent leur développement, et grandissent presque à vue d’œil. Pride possède déjà un caractère très prononcé, et est très capricieux, tandis que Wrath semble posséder un tempérament silencieux, froid même j’oserai dire, si ce terme n’était pas aussi déplacé pour qualifier un bébé. Mais celui qui attire toute notre attention, est Envy. La minuscule créature grandit à vue d’œil, et est devenue aussi grosse qu’un poing humain. Plus calme qu’à la naissance, elle ne m’inspire toutefois guère confiance, son regard et son comportement me glace sur place, d’un effroi sans nom.


Jour 60 :


La croissance des enfants à repris un cours ordinaire. Les deux d’apparence humaine semblent se dévelloper de façon ordinaire, et l’évolution d’Envy semble s’être complètement arrêtée… Cette expérience semble être un échec retentissant, mais la seconde phase de l’expérimentation débute. Les ninjas de maître Orochimaru ont détruit plusieurs petits villages et capturés la totalité des habitants des dits villages, avant de me les apporter. Selon le guide du projet, ce sont les ‘sacrifices humains’, destinés à fournir une source d’énergie pour le développement de nos expérimentations.
Disposés aux 5 coins du pentagrammes dessinés à l’intérieur du cercle de fuinjutsu, ils sont ligotés à des poteaux afin de les maintenir immobiles. Puis nous avons disposés Wrath au centre du cercle. Les deux spécialistes du fuinjutsu qui ont été mis à ma disposition ont alors activés le sceau, déchirant la vie des 5 sacrifices pour la sceller dans le corps de Wrath. Que ce soit Wrath, ou Pride, aucun des deux n’y a survécut. Je fus d’abord réticent à l’idée d’exposer notre dernier sujet à l’expérimentation, mais mes scrupules s’envolèrent très vite en me rappelant ce que cela pourrait nous apporter. Et heureusement, il survécut ! Grande fut ma surprise quand je pus constater que la larve qu’était Envy avait survécue au fuinjutsu qui avait scellé en lui l’énergie de ces malheureux sacrifices. Ainsi, A lui tout, seul engloutit la totalité de l’énergie des 2 villages que ces mercenaires avaient rasés, soit près de 300 personnes… A la fin nous assistâmes médusés à l’évolution de notre petit Envy, son corps mutants rapidement pour prendre une taille égale à celle d’un bras humain, sa tête plate grossissant un peu pour prendre une forme plus claire, ses 4nombreuses ‘pattes’ prenant une forme plus longue… Ce furent les premiers changements que nous observâmes chez le projet désormais rebaptisés, projet Envy.


Jour 70 :


Bon sang, nous ne tiendrons plus très longtemps, le sujet Envy a grossit de façon monstrueuse, il est devenu tout bonnement gigantesque et son apparence est des plus terrifiantes ! Il nous inspire à tous effroi et terreur, et son comportement est des plus singuliers… Il semble éprouver un plaisir malsain à voir la terreur qu’il nous inspire. Il a déjà tué un de mes assistants et semblait se délecter de sa souffrance. Nous avons peur oui, mais nous devons continuer à l’étudier… Un progrès est à noter, nous avons pus constater qu’il avait adopté une forme humaine d’apparence androgyne… Nous pensons pourvoir dorénavant l’approcher plus facilement.


Jour 73 :


C’est l’hécatombe ! Le sujet Envy est devenu incontrôlable, il a massacré tout le personnel et la totalité de nos cobayes, nous ne sommes plus que trois à nous êtres isolés dans une pièce renforcée de la planque… Je ne sais même pas pourquoi je continus d’écrire ce journal…


Jour 75 :


C’est la fin… Un homme vêtu d’une robe noire à nuage rouge à investit le domaine et a fini de nous achever après avoir calmé le monstre qu’est devenu Envy, il semble l’emmener avec lui… Je sens la vie me quitter, j’aurai jusqu’au bout vécu pour la science…

Alferd Hikyage