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Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata)

InvitéInvité
MessageSujet: Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Icon_minitimeJeu 28 Avr 2011 - 15:19

Ce n’est pas par la satisfaction du désir que s’obtient la liberté, c’est par sa destruction .


Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Post110

Une main froide, une sensation sur une épaule, convaincu qu’elle est nôtre, mais tellement éloigner de toutes perspectives qui nous est familière. Une odeur de soufre, un froid mordant, glaçant chaque parcelle de son corps, de son âme. Les cris de tous ceux qui ont un jour foulé sur cette terre, jalousant avidement la vie que d’autre jouisse. Les cris de désespoir sont certainement les pires que l’on puisse entendre. La lune qui brille encore plus que le soleil, la clarté bleutée qu’elle dégage se reflétant dans une étendue d’eau. Une étendue d’eau ? N’était-ce pas un désert il y a quelques secondes ? Son corps qui bouge tout seul, se dirige vers l’étendue magnifique. Ce bleu, mêlé à la lueur blanchâtre de la lune, tout ceci est magnifique. Le peu de nuages présents se reflètent dans le miroir cristallin. De l’autre côté de l’étang, une ombre apparaît. Fier, impassible, l’ombre de son cœur, l’ombre de sa raison. Les yeux se fronçant, observant cet étrange individu qui le hante depuis tout petit. Qui était-il ? Pourquoi le suivait-il ? Trouverait-il un jour la réponse ? Il le comptait bien, c’était tout ce qui lui importait pour le moment, ça… Est comprendre quel était son histoire, quel était son lien avec lui. Se retournant doucement, Hisoka observa l’étendue de sable derrière lui, il était convaincu que quelques secondes au paravent l’ombre était derrière lui, touchant de sa main d’outre-tombe son épaule. Celui qui était de l’autre côté, se stoppa, lui faisant face, il leva sa main comme pour lui demander si il était prêt à avancer. Lui demandant de le rejoindre. Pourquoi se sentait-il si attirer par lui, pourquoi ne pouvait-il pas se réveiller ? Il devait certainement de nouveau cauchemarder comme toutes les nuits. Alors pourquoi cette nuit-là serait différente ? Une sensation douce lui toucha l’avant-bras, une main de femme, sa bouche s’entrouvrit, tournant son regard vers elle, il ne vit qu’une personne encapuchonner dans la même étrange robe que celui qui le hantait. De fines mèches brunes ressortaient de la capuche qui lui recouvrait le visage. Ces yeux se posèrent sur la main qui lui agrippait avec douceur son bras. Des doigts, long, effilés, parfaitement féminin, légèrement brun. Se retournant pour vérifier que l’autre était toujours là, il ne lui fallut que quelques secondes pour entrevoir sa silhouette à travers l’obscurité ambiante. Regardant dans l’eau à ces pieds, il y découvrit qu’un nuage venait de couvrir la principale source de lumière de cet endroit. Généralement ces rêves ne duraient pas si longtemps, le fait d’apercevoir l’inconnu le faisait immédiatement se réveiller. Pourquoi était-ce si diffèrent ?

" Car tu es prêt. Nous attendions."

La voix provint de la jeune femme, une douce mélopée, chantante a ces oreilles, chaque lettres semblaient dis avec tellement de tendresse, de mystère, de sensualité… Il imaginait très bien le visage de la nouvel arrivante, elle devait être d’une parfaite beauté, un corps magnifique, sa voix ne faisait que compléter ce qui était évident. La main gauche d’Hisoka se leva par elle-même, doucement, comme si il tentait d’approcher un animal craintif qu’il ne voulait pas effrayer. Il s’attendait à se réveiller, interagir avec ces délires ne lui étaient jamais arrivé, cependant alors que plus il s’approchait, moins il ne souhaitait s’éveiller. Il avait milles et une question, il voulait comprendre pourquoi cela faisait des semaines que chaque soir il se retrouvait dans cette endroit. Parfait paradis cerclé d’un enfer encore plus atroce que chaque légende. Ou était-il ? Qui étaient-ils ? Plus important, était-il fou ? Sa main arriva au niveau de la capuche de son interlocutrice, se stoppant légèrement comme pour voir si elle l’y autorisait, celle-ci ne broncha pas un seul moment, son étreinte sur son avant-bras se serrant même légèrement. Il passa alors sous le tissu qui lui recouvrait le visage, il posa délicatement sa main sur sa joue droite, tentant de deviner ces traits en la caressant. Au fur et à mesure de ces caresses, elle semblait éprouver le désir d’en avoir encore plus, son visage suivant avec tendresse les mouvements de sa main. Une fois qu’il eut finit, qu’il s’était fait une idée, il abandonna le visage de la jeune femme. Muette, il devina un signe de tristesse qu’il ne s’expliqua pas. Jetant un coup d’œil à celui qui les observait de loin, Hisoka se rapprocha d’elle, se plaçant face à elle. Il devina qu’elle venait de baisser le regard malgré que celui-ci soit caché par le tissu noir qui recouvrait tout son corps. Les mains de la femme étaient jointe l’une contre l’autre, comme si elle ne cessait de prier, ou qu’elle montrait une très grande déférence à celui qui lui faisait face. Il la surplombait d’une tête. Sa main droite vint à l’encontre de son menton, avec deux doigts, il lui pria de relever les yeux et de l’observer. Il ne rencontra aucune résistance, elle releva immédiatement sa tête. Rabaissant son bras le long de son corps, au vu de son comportement avec lui, certainement qu’il tirerait plus d’information d’elle que de l’homme. Elle lui avait répondu alors qu’il n’avait formulé aucune question, d’une manière clair, quoi que pourtant ambigu, mais au moins il savait bizarrement qu’il pouvait lui faire confiance. Cherchant ces mots pendant quelques secondes, il soupira avant de s’avancer d’un pas, comme pour que cette discussion reste dans leur cercle d’intimité.

" Pourquoi ? "

Pourquoi ? Une question qui englobe tout et rien, la réponse que l’on donne à une question tiens souvent à la personne qui la pose, il ne voulait pas entendre quelque chose qu’il désirait, il voulait comprendre, connaître ce qui se passe ici, ou là, peu importe où était cet endroit, il devrait trouver quel était sa place ici, si tenté qu’il en est une bien entendu. Il observa attentivement chaque geste qu’il pouvait deviner sur l’épaisse masse de tissu qui se trouvait devant lui, il reconnût simplement ces mains qui venaient de se serrer encore un peu dans leurs étreintes divine. Elle sembla se perdre dans ces pensées, puis revenir quasi- immédiatement, elle l’observa attentivement, avant de jeter un coup d’œil vers l’autre personne présente, plus loin, toujours au même endroit. Elle reporta son attention sur son interlocuteur, puis reprit la parole, sa voix ferait chavirer n’importe quel personnes à n’en pas douter.

" Tu te demandes si tu es fou. Tu te demandes pourquoi ta raison t’abandonne. Sommes-nous le fruit de ton esprit ? Sommes-nous réels ? Et si tel est le cas comment expliquer tout cela ? Beaucoup de questions, Shukumei. Qui ne sont pas forcément les bonnes. Me permets-tu de te poser une question ? "

Il l’écouta attentivement, sa voix était douce, mais elle imprégnait au plus profond de son âme ces paroles. Elle avait visée juste sur tous les points. Petit à petit l’esprit d’Hisoka se forçait à recoller les éléments les uns avec les autres. Sa réponse soulevait beaucoup de question, dont deux étaient plus importantes selon lui. Comment pouvait-elle tomber juste à chaque fois qu’elle parlait, que signifiait la manière dont elle l’avait nommé : Shikumei ?
L’esprit du Jounin se mit à ranger chaque information qu’il avait accumulé précieusement ici, plus le temps passait, plus il allait loin dans ces songes, plus c’était le cas et plus il avait l’impression qu’ici se trouvait sa réalité. Depuis la première fois où il avait été en contact avec le premier homme en noir, celui qui l’avait sauvé du désert, il avait ressenti quelque chose d’étrange, une croyance nouvelle. Une croyance qui avait germé a la mort de sa mère. Ces yeux se froncèrent, il n’y avait jamais repensé, mais il était vrai que cette sensation, cet espoir qui l’avait conduit à quitter sa maison avait été le fruit défendu d’une nouvelle croyance. Tout était partit de sa décision de ne pas se laisser engouffrer par l’ombre géante qu’il avait découvert sur le mur de la grotte où il s’était réveiller, cet ombre qui représentait la fatalité évidente de la mort. Tout avait été une chaîne, qui l’avait conduit inévitablement à son arrivé ici. Ressortant de ces pensées, des images de son passé qu’il pensait avoir oublié revenait sur le devant de la scène. Il plongea son regard sur la jeune femme, elle lui avait demandé une question, il lui fit un simple signe de tête, il était trop éprouver par sa réflexion pour formuler des mots. Elle s’approcha alors d’Hisoka, si proche qu’il pouvait sentir son odeur, une sentence qu’il n’avait jamais mais grand dieu jamais pu imaginer. Elle semblait si étrangère à tout ce qu’il connaissait. Si enivrante.


" Qui es-tu ? Car c’est de cela que dépendras le reste. "

Après avoir prononcé ces mots, elle posa ces deux mains sur son torse, approcha son visage du sien puis se plaça de sorte à pouvoir lui chuchoter quelques mots à son oreille. Finalement elle se recula, puis jugea son interlocuteur. Qui était-il ? La question fit s’écarquiller les yeux d’Hisoka, il voulut reculer d’un pas, comme s’il n’avait cessé de repousser au maximum cette question, alors qu’il allait faire l’effort qu’il fallait pour partir de là, il se ravisa. Était-il encore cet enfant qui s’enfuyait ? Il avait promis il y avait de cela des années que plus jamais il ne fuirait et qu’il respecterait ces idéaux, seulement la vie ici l’avait ramolli, elle lui avait fait changer d’avis, lui avait donné l’envie de laisser endormi ces véritables convictions. Ces yeux reprirent leur forme habituelle, jaugeant son interlocutrice comme si elle lui avait ouvert les yeux par une simple question. Bien sûr il était loin d’avoir toutes les réponses qu’il désirait, mais il avait pris conscience de sa fuite. Lorsqu’on lui avait dit que tout ce qu’il avait vu dans la grotte n’avait été qu’un mirage, il s’était raccrocher a tout cela, considérant que le délire l’avait sauvé, repousser l’évidence, avait été comme s’enchaîner a une déontologie qui n’était pas la sienne. Tirailler entre la foi, la croyance qu’il s’était inculquer lors de ces épreuves, il s’était ranger à l’avis commun. Est-ce que par prêt, elle avait voulu dire, qu’il avait réalisé inconsciemment qu’il était temps pour lui de reprendre la route qu’il avait commencé d’arpenter ? Avait-il fauté en fuyant ?

Il passa sa main sur son crâne, tout se bousculait dans sa tête, puis soudain, tout s’éclaircit. Comme si la réponse avait toujours été là. Il n’y avait ni bon, ni mauvais choix, juste des conséquences que l’on doit assumer. Se tournant vers l’homme qui l’attendait de l’autre côté de l’étendue aqueuse, il le jaugea quelques secondes, avant de porter son attention sur la femme. Qui venait de reculer de quelques pas, comme pour lui laisser le champ libre à son évolution. Elle s’inclina en signe de respect, puis se mit à genoux avant de lever ces mains au niveau de son buste. Tant de questions sans réponses, tout était si flou, mais Hisoka savait pertinemment à présent, que ces questions, n’en était pas et que si il y en avait réellement, il ne tenait qu’à lui d’y répondre. Il était l’acteur principal de son histoire. Alors que son pied se posait sur l’eau, qu’il élançait le suivant, il se demandait une seul et unique question : Qu’avait-il de spécial pour que cela tourne ainsi autour de lui ? Il ne provenait pas d’un village ou les membres étaient connus pour leur puissance. Ou bien peut être l’ignorait-il ? Tout cela était si loin à présent.

Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) 310

Alors qu’il s’avançait sur la surface du lac, quelque chose attira son regard sous l’eau, se stoppant, il ne jeta aucun coup d’œil à l’homme face à lui. Petit à petit il se sentait chez lui ici, il était maître des lieux, pour une raison qui lui était inconnue, il était conscient que tout ceci lui appartenait. Il posa un genou sur l’eau, puis approcha son visage de l’eau, tentant de percer l’obscurité pour voir au travers. Il s’immobilisa pendant plusieurs secondes. C’est alors que le nuage qui couvrait la lune finit par s’éloigner, laissant la douce lueur illuminer de nouveau la scène. Ce qu’il vu une fois qu’il put percer les ténèbres grâce à la source de lumière lui fit écarquiller les yeux. Sous l’eau, se trouvait des dizaines de corps d’enfant, sans vie, il semblait flotter dans des abîmes incommensurables. Il n’aurait jamais pu imaginer un tel spectacle, fronçant les sourcils, il se rapprocha un peu plus pour voir au travers, n’arrivant pas à comprendre ce qui le gênait dans cette image atroce, il se décida à passer sa main à travers l’eau, attrapant le pied d’un des cadavres il le tira vers lui. Sans le sortir du lac, il le rapprocha juste assez pour être en mesure de juger d’une chose. Le tournant, il vit apparaître sur son torse une marque, une sorte de trace fait par deux doigts tâché de sang. Relâchant sa prise, il ressortit sa main avant de la poser sur son genou. Il repensa immédiatement à ce que l’homme en noir lui avait dit il y avait de cela plusieurs années : l’Être en rouge.

Ces enfants avaient à peu près tous l’âge d’Hisoka lorsque son village était tombé sous le joug de la maladie. Petit à petit de nouveaux éléments se collaient les uns aux autres, commençait à donner quelque chose de nouveau, de complet. Il aurait dû mourir il y a huit ans, cela devenait une évidence, le fait qu’il ait survécu, que son village se soit éteint ensuite, puis l’apparition de cet homme. Tout ceci ne pouvait être une coïncidence, il ignorait une chose sur son village, sur son clan. Il arriva finalement sur la rive, l’homme le fixait, toujours recouvert de l’épais tissu, les bras croisé au niveau de son torse. Le Jounin s’avança vers lui, se mis à son niveau, puis l’observa avec un regard nouveau. Il dû s’en rendre compte car il prit une nouvelle posture, la même que la jeune femme, croisant ces mains l’une dans l’autre. Il se tourna vers le lac, le jeune homme fit de même, sachant que ce n’était pas à lui de prendre la parole, il attendit que son interlocuteur se décide. Le moment arriva quelques secondes après, dénouant ces mains, il désigna l’eau d’un mouvement de bras vaste, puis prit la parole de sa voix charismatique et mystérieuse.


" Ils sont morts, pour vous. Croyez-vous au destin ? "

Le destin, une illusion qui n’était utilisé que pour justifier le massacre de personnes se battant pour des causes perdues. Le destin est un mot avec une signification rare, une signification remplie d’espoir et d’illusion, peut être que ce mot serait toujours porteur de valeur s’il n’était pas utilisé aussi souvent. Il parait que rencontrer une personne lambda relève du destin, de même que sortir à tel endroit, ou dire tel chose. Des concours de circonstance, la peur de ne pas être quelqu’un. Voilà, le destin pour la majorité des gens n’étaient là que pour satisfaire leurs petites personnes, leurs exigences égoïstes, ainsi que leurs croyances stupides. Non Hisoka ne croyait pas au destin, il avait su le vaincre dans sa jeunesse ! Là était sa plus grande victoire, avoir déjoué la mort tellement de fois qu’il s’était pensé bénis des dieux.
C’est en repensant à cela que tout s’affola en lui, si au contraire il n’avait jamais vaincu le destin, mais qu’il n’avait que suivi le sien. Ce que venait de dire l’homme qui l’accompagnait venait seulement d’atteindre son cerveau. Ils sont morts pour vous… Qu’est-ce que cela voulait dire si ce n’était que quelque part son but était de vivre. Ici ces convictions étaient mise a rudes épreuves, cependant il avait réalisé que pendant plusieurs années, ils les avaient abandonné, il ne comptait plus faire la même erreur. S’approchant, il observa l’horizon, son regard semblait plonger dans un avenir que seul lui pouvait voir.


" Le destin n’est pas une question de croyance ou de chance. C’est une question de choix, il n’est pas quelque chose que l’on doit attendre, mais qu’on doit accomplir. "


" Et qu’allez-vous accomplir ? Pour quel raison allez-vous vous élevez ? Quel est ce sentiment qui vous dicte d’être en marge ? "

Des images, encore des images, de sa vie, de son enfance solitaire, de la perte de chacun de ces parents, de son désir de vivre, brûlant, transcendant ces sens, l’ayant poussé à partir de ce village, là où il aurait dû mourir, cette traverser longue, éprouvante qui l’avait amené à découvrir en lui une force de caractère qu’il ne soupçonnait pas. Puis son évanouissement, il se revoyait chuter sur la dune de sable, rouler en bas de celle-ci, puis se réveiller dans cette grotte. Découvrir les gravures prophétiques, puis sa fuite, avait-il peur de comprendre ce que tout ceci signifiait ? Il était jeune, il était temps de changer cela, croisant ces bras au niveau de son torse, il prit une posture assuré. Son regard se tourna vers son « ami ».

" La vérité, j’aimerais apporter la vérité. "

L’homme se retourna alors, passant sa main sur l’épaule d’Hisoka, il releva l’ombre de son visage vers lui, sembla lui faire un signe de tête satisfait. Puis fit plusieurs pas en direction de la foret, le Jounin ne se retourna pas, laissant disparaître petit à petit les bruits de pas, jusqu’à ce que le silence autour de lui reprenne le dessus sur toutes choses. Gardant la même posture pendants plusieurs minute, le Ninja ne cessait d’observer l’étrange lune, elle semblait le fixer avec tellement d’insistance. Il entendit alors un bruit de feuillage de l’autre côté de la rive, la jeune femme venait elle aussi de s’en aller. Il était à présent seul dans cet endroit. Le bruit de l’eau qui frappait lentement sur le bord, fut bientôt accompagner par plusieurs clapotis, levant son visage vers le ciel, celui-ci venait de s’armé de plusieurs nuages sombres, la pluie tomba rapidement, avant de devenir une puissante averse. Les différents visages d’enfants disparurent alors dans les ténèbres du lac, laissant retomber ces bras le long de son corps, Hisoka s’avança sur l’eau, il réfléchissait à tout ce qu’il venait de voir, tout ce qu’il venait d’entendre, les siens, les Satori, n’étaient peut-être pas si insignifiant que cela.

Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) 410

Il descendait d’une chose qu’il ne concevait que difficilement, mais une chose était sûr, ces décisions insufflerait quelques choses de nouveaux. Alors qu’il était au centre de l’averse, un sourire se dessina sur son visage, rien ne compterait plus pour lui à présent.

Vous savez cette étrange sensation d’avoir vécu un rêve, de revenir de loin, engourdi, endolorie, où chaque partie de votre corps vous fait souffrir, tout ceci, pendant plusieurs semaines, plusieurs mois, tout au long de sa vie, depuis son arrivée à Suna, Hisoka avait toujours ressentit cela lorsqu’il se réveillait, mais cette fois ci fut différente, il se réveilla apaiser. Ces yeux s’ouvrirent d’eux-mêmes, coucher sur le dos, il se redressa lentement de son lit, relevant un genou, il posa son bras dessus, prit un appui puis fixa l’obscurité ambiante, il était encore très tôt, si tôt que la nuit n’avait pas encore laissé place au jour. Il fixa un point imaginaire devant lui, puis il se bascula sur le côté, se levant d’un seul coup, il se dirigea vers la chaise ou il avait posé ces habits, passant son pantalon de Jounin, il enfila ensuite ces sandales, puis passa un sweat-shirt sans manche. Dehors, une tempête de sable faisait rage, il se dirigea vers sa porte, puis attrapa une cape qu’il passa par-dessus, tira la capuche sur son visage, puis sortit. Il traversa rapidement le village, très peu de monde était dehors, la nuit était plutôt avancer, ainsi que la tempête qui ne devait pas motiver les plus insomniaques de tous à profiter de la nuit plutôt chaude. Il arriva alors devant une maison, en tant que Jounin il avait eu accès au dossier des différents ninjas pour monter quelques équipes lors de mission. Une fiche l’avait particulièrement intéressé, une jeune femme qui provenait du désert profond, une nomade. Il se rappelait que le peu de marché qu’il y avait dans son village était ravitaillé par le passage d’un groupe de Nomade. Il était bien sur trop jeune pour assister à cela, il avait pu voir de temps à autre les caravanes venir, puis repartir immédiatement. Alors qu’il marchait, il repensait à tout ce qu’il prenait comme acquis, son clan, les Satori, ce désert.

Cette nuit il avait réalisé une chose, importante, il avait les clefs de quelques choses de plus grand, mais il devait d’abord prendre la pleine mesure de ce qu’il devait faire. Scrutant la bâtisse qui était devant lui, la tempête de sable faisait claquer sa cape avec force, le bruit du tissu et du cuir se relâchant d’un seul coup. La femme de son rêve lui avait chuchoté quelques choses, ces derniers mots n’étaient pas pour lui, ils étaient pour une autre personne, Moeko Takata. S’avançant, il gravit rapidement les quelques marches qui le menait vers la porte, puis toqua. Restant immobile, sa cape recouvrait une grande partie de son corps, son visage était facilement reconnaissable cependant.


Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Post710

Pendant ce temps. A la Grotte.

Sombre et humide, comme toujours dans ce renfoncement de roche, depuis qu’Hisoka en était sorti il y avait de cela huit ans, presque personnes n’avaient foulé le sol. Mis à part l’équipe ninja venu répertorier les lieux lors de son arrivée. On pouvait entendre l’humidité au fond qui tombait sur le sol sous forme de goutte. L’espace entier était vide, à l’entrée, sur la gauche, une paroi d’une blancheur stupéfiante, sur celle-ci était gravé une multitude d’événements, beaucoup d’entre eux étaient raconter dans les livres d’histoires des Shinobis, les grandes guerres, les conflits, certains grands hommes qui avaient changés la face du monde. Sur le bord, un peu plus à droite se trouvait un dessin presque effacés comme une majorité de ces gravures d’ailleurs, on pouvait cependant distinguer un enfant peint d’un rouge éclatant. Sur la gauche, un endroit où il n’y avait que très peu de dessin, un léger craquèlement, un peu de poussière tomba au sol, avant qu’une fissure ne parte du haut jusqu'à la moitié de la façade. Ceci sépara en deux une représentation de personnes brûlants dans d’intenses flammes qui recouvrait une sorte de lac dans laquelle semblait s’être noyé plusieurs personnes. Des enfants pour la plupart. Au niveau de la fin de la fissure, un nouveau craquèlement en partit et sembla dessiner une nouvelle scène, on pouvait aisément reconnaître des traits discontinus représentant un vent puissant, le tout semblait être représenter dans un désert. Au centre de l’acte, deux silhouettes se gravèrent, une semblait plus imposantes, l’autre plus chétive, plus gracieuse. L’une d’elle se tinta de rouge.


Dernière édition par Hisoka Satori le Dim 17 Juil 2011 - 19:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Icon_minitimeJeu 9 Juin 2011 - 17:23

Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) 093




A l’extérieur, une tempête faisait rage, des tonnes et des tonnes de sables se trouvaient soulevé du sol pour envahir le moindre interstice. Pour une majeure partie du monde, les grains de sable étaient une plaie qui demandait une bonne étanchéité des structures et une corvée de nettoyage une fois le vent apaiser. Je ne faisais pas vraiment parti de la majorité des personnes, j’étais une nomade, une Zenchist et par se fait j’étais né et j’avais grandi au milieu des grains de sable, au milieu des tempête incessante. La tempête était une amie, une amie dangereuse qui pouvait m’engloutir, mais une amie. J’aimais à l’entendre souffler, à l’entendre faire frémir les toiles de notre tente, à l’entendre balayer les moindre trace du passé. J’étais une Zenchist, une fille du vent.

A l’intérieur du studio que l’on avait mis a ma disposition, je me sentais a l’étroit, prise au piège. L’espace de la pièce unique, qui n’était pourtant pas bien grand, contenait plus d’espace que la majeure partie des tentes nomades, mais les murs de pierre m’oppressaient. J’avais besoin de sentir le vent proche, j’avais envie d’entendre le sable voltiger dans l’air, je n’aimais pas les endroits clos et même si cela faisait quelque année qu’on m’imposait la vie de sédentaire, je ne m’y sentais toujours pas a l’aise. J’avais besoin de cette liberté que tant de sédentaire on oublier ou échanger contre une sécurité bien illusoire. J’étais enfermé au milieu de ses quatre mures, j’avais nourriture en réserve, eau a volonté, chaleur et tranquillité, tant de petit luxe qui peut à peut pouvait éroder ma volonté, mon instinct de survie, qui pouvait me rendre oisive et faible. Je devais rester forte et gardé une volonté de fer pour ne pas me laisser tenter par la volupté d’une vie facile me poussant au stupre et de désœuvrement.

Ma croyance était la meilleure arme contre les tentations de ma vie à Suna. Le Zenchisme ne conçoit aucun dieu, il n’y a donc aucune ne forme de prière, mais la méditation est l’un des arts que l’on nous enseigne, art que j’avais bien appris. Ne pouvant dormir dans cette espace oppressant alors que la tempête hurlait derrière mes fenêtres, je pris la décision de méditer un moment, pour apaiser mon esprit des troubles qui l’occupait. Fouillant donc une seconde dans l’un de mes sac, j’en ressorti une petite poche d’herbe et un encensoir. Je remplie le petit contenant de petite feuille brunâtre et l’allumai. Très vite une fumée blanche sorti de l’ustensile. Je fis d’abord trois tour de mon studio pour laisser la fumée remplir un peu l’espace, puis le déposa au centre de la parti séjour de la pièce. Je m’assis alors en face, en tailleur et me concentrai. Je pris trois grande inspiration laissant la drogue me pénétré pour m’aider a libéré mon esprit de mon corps, me permettant une méditation plus profonde.

Très vite, je sentie mes sens s’altéré et mon esprit s’étendre. La méditation est bien plus que l’art de soigner son esprit, elle permet aussi un parfait contrôle du corps. En méditation, j’avais une maitrise de mon corps bien plus élevé et c’était même dans un état méditatif que j’avais pour la première fois réussie à ouvrir la septième porte céleste, libérant ainsi toutes les capacités de mon corps. Mon corps fut bien vite un élément immobile et sans importance, mon esprit dominait maintenant et s’étendait autour de moi. Il me fallut encore quelque respiration pour que la drogue s’infiltre dans mon cerveau et active se flot d’images, de pensées et de sensation. Mais je n’étais pas esclave de la drogue, je ne la prenais pas pour en être esclave, je chassais alors non sans peine, se bien être illusoire que me procurait la drogue. Je repoussai la tentation et me concentrait sur une réalité plus solide, mon esprit.

Boom, boom…

Les battements de mon cœur fut comme une percé dans les voile d’illusion de la drogue, je me sentais en fin libre de mes pensés, libre de mes sensation. Les illusions se dissipait, je ne sentais aucune douleur, c’était une chose trop physique pour que mon esprit en garde des traces, je ne ressentais nul plaisir non plus, car cela était aussi une sensation du corps. Il n’y avait plus que moi dans un vide physique.

Boom, boom…

Un vide physique, mais un plein spirituel, mon esprit baignait dans un océan sans fin d’existence entre croisé et relié, mon esprit se purifiait des corruptions du corps et de l’individualité pour se rapprocher de la vie sous sa forme la plus pur. Voilà en quoi croyaient les Zenchist, ils croyaient à la vie elle-même, à la vie sous sa forme la plus grande, à la vie dénudée de toute obscurité.

Boom, boom…

Illusion d’une drogue trop forte, réalité alternative conçu par mon esprit ou par une pensé collective, et tant d’autre explications pouvait dénaturer se que je vivais dans mon état de profonde méditation. N’importe qui pouvait interpréter différemment se que je ressentais et par se fait ne pas croire que j’atteignais un état d’existence plus élevé ou du moins l’effleurais, mais nul ne pouvait faire vaciller mes certitude.

Toc, toc…



Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) 15asj




Le son d’une personne frappant a ma porte me sorti brutalement de ma méditation. J’avais beau être sous l’effet de drogue et en état de méditation, je ne restais pas moins une Kunoichi et mon corps réagissait aux moindres stimuli qui pourraient devenir une menace. Je pouvais donc reprendre conscience en une fraction de seconde. Mais même si je reprenais conscience, j’étais tout de même affaiblie par les effets de la drogue. Je restais alors quelque seconde en tailleur concentrant mon corps et activant mon chakra pour éliminer la drogue de mon organisme. Alors que je reprenais contrôle de moi-même, je vis que j’avais médité près d’une heure, l’encensoir s’était éteint et la fumée avait quasiment disparut de la pièce. Je me redressai alors et allai allumer deux trois bougie qui dissiperait rapidement les dernières odeurs de drogue.

Une fois mon esprit bien encré a mon corps, je me demandai qui pouvait bien venir me voir à une heure si tardive si matinale. Curieuse je m’approchai de la porte, vérifiant autour de moi que tout était en ordre, surtout la position de mon épée et d’autres armes placées de manière précise en cas ou je subissais une attaque dans ma propre demeure. Ce n’était pas que j’étais paranoïaque, mais en tant que Kunoichi je devais toujours être prête a l’impensable. Une fois mon espace maîtriser, je m’approchai de la porte d’entré et l’ouvrir assez largue pour voir qui se trouvait sur le pas de ma porte.

Le jeune homme qui avait frappé chez moi était vraisemblablement un shinobi, cela se voyait a son allure a sa posture, il était jeune, sans doute le même âge que moi, de taille moyenne doté d’une chevelure sombre. Je n’avais pas souvenir de l’avoir déjà croisé dans le village, ou du moins je ne m’y étais pas intéresser. Il n’était pas un Genin, cela se lisait sur lui, et pas non plus un chuunin, je connaissais, ou moins de vu, tout les chuunin officiel du village. Il était donc juunin ou plus haut. Je tentais de calculer de manière instinctive la force de la personne, dans le désert tout comme dans la vie d’un shinobi, tout inconnu est un potentiel de menace qu’il faut étudier. Mais mon visiteur ne semblait pas être venu pour de sombre dessin.



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- Bon… euh… soir. Vous désirez ?

Je sentais encore la drogue dans mon organisme, mais je ne me laissais pas aller aux sensations illusoires qu’elle me faisait ressentir. Je concentrai mon regard sur l’inconnu à ma porte. A pars le fait que je plissais légèrement les yeux pour mieux pouvoir voir et le fait que mes pupille était dilaté de manière excessive, je n’avais aucune trace physique de la drogue qui m’avait permis de méditer un peu plus tôt. Je préférais garder se genre de chose cacher. Peut de société sédentaire n’apprécie les drogues et je savais en possédé des illégale dans mes affaires, alors je préférais faire profil bas sur ma consommation.



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MessageSujet: Re: Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Icon_minitimeJeu 9 Juin 2011 - 19:24

Certaine rencontre peuvent paraître anodine, sans conséquence, en réalité le fondement même du changement, du mieux, se base sur des choses anodines. Rien ne l’est, tout a une conséquence qui se répercutera inlassablement sur une chose plus grande, plus importante. Dans certaines cultures du désert, tout du moins celle qui avait fondé le village du Satori, on pensait que l’évolution résultait de la pleine conscience de notre potentiel, qu’en acceptant ce qui fait de nous des personnes différentes nous pouvions entamer une nouvelle route, pas si éloigner que cela que celle qu’empruntait le reste de l’humanité, l’avoisinant, la touchant presque, mais était complétement dissociable. Hisoka bien que non croyant est n’ayant pas eu le temps d’apprendre les fondements même des croyances de son peuple avait retenu quelques petites choses de ce que ses parents lui avaient inculqués.

Avec le temps, il en avait pour la plupart sortit de son style de vie, cependant certaine restait encrée au fond de son esprit, tel une ancre qui le maintenait sur un chemin qu’il était capable d’arpenter. Parmi celle-ci, il y en avait une qui l’avait toujours intéressé, qui le troublait au plus haut point tout en l’attirant inexorablement vers une immensité faites d’un grand rien. Une ancienne légende devenu croyance, racontait qu’un jour tout reviendrait à son point de départ, sauvant l’humanité d’elle-même, une entité supérieur permettrait au monde de reprendre un nouveau mode de vie, hors des sentiers que l’homme s’était tracer dans le sang. Bien qu’ayant l’aspect d’un mythe, il avait déjà vu plusieurs membres de son village prier devant des immenses stèles racontant le passage vers l’évolution. Il ne se souvenait guère de comment ils nommaient l’entité, il savait simplement que son village croyait en cela, comme si leurs vies n’avait guère d’importance, comme si tout ce qu’ils avaient vécu jusqu’ici ne représentait qu’une chose que l’on pouvait effacer si vite. Quelque part cela représentait la tristesse, l’émois, mais d’un autre l’espoir, simple vision que chacun s’en fait dessinait devant les yeux de toute êtres susceptible de comprendre ce discours, un tout nouveau monde, qui enfin répondrait aux attentes de tous.

Toutes ces anciennes croyances, en y repensant le Satori se rendit compte de l’héritage qui s’était éteint avec son clan, il ne serait a jamais incapable de transmettre aux autres les croyances de son peuple. C’était devant la porte de cette femme qu’il réalisait combien le monde avait perdu avec cette maladie qui avait fauché sans coup fait rire un grand clan. Ce rêve qu’il avait fait, il commençait à s’en souvenir, peut être que tout n’était pas perdu, il avait au fond de lui ce qui était important, il pouvait refaçonner ses croyances, leurs permettre de prendre un nouveau départ. Peut-être était cela le but de l’être en rouge ? Mais alors pourquoi avait-il rêver d’une femme lui dictant d’aller dire quelques choses a une stricte inconnue ? Les questions semblaient revenir par dizaine, cependant cette fois ci il les tut avec une simplicité déconcertante. Il était lui, l’être capable de transcender ses sens, il était lui l’homme capable de ramener des choses oubliés, il était lui, son propre Dieu.

Cette réponse lui suffisait, peu importe ses rêves peu importes les divagations de son esprits, il savait qu’il devait faire quelque chose ici, pour le futur, pour ce qu’il voulait mettre en place. Cette femme, Moeko Takata, une nomade, peut être l’une des seuls dans ce village à connaître véritablement son nom est sa signification, elle qui avait les enseignements du désert profond, oui elle avait un rôle à jouer dans cette histoire. Cette conviction profonde, aussi forte que sa détermination, c’était comme si chaque jour de sa vie avait été fait pour qu’il en arrive là, devant cette porte. Un sourire s’installa sur son visage, le monde dont il rêvait, les souvenirs qu’il avait oublié, peut-être qu’elle serait capable de lui redonner des fragments de sa mémoire capricieuse, peut être que côtoyer une personne venant d’un endroit similaire au sien ferait surgir en lui ce qu’il lui manquait. Il tentait tant bien que mal de s’extirper de cette situation, de son enveloppe, il tentait de franchir un stade qui lui semblait impossible dans l’état actuel des choses.

Son poing frappa frénétiquement une seconde contre la porte, puis il entendit faiblement des bruits de pas derrière la planche de bois.
La poignée se tourna lentement, une silhouette apparut alors dans la lumière vacillante qui provenait de la pièce derrière elle, la tempête de sable devenait de plus en plus forte, frappant le visage du Jounin, ses cheveux valdinguaient au gré du vent alors que sa capuche ne mis que très peu de temps à retomber en bas de son dos. Ce qui lui permit d’observer mieux la jeune femme qui venait d’apparaître devant lui. A présent la porte était grande ouverte, ses yeux se froncèrent, il plongea son regard sombre dans celui de l’habitante. Elle le fixa pendant quelques secondes, puis prit la parole, hésitante sur le bonsoir, elle lui demanda ce qu’il désirait. Attrapant au même moment un coin de sa cape pour la rabattre sur son corps de sorte à l’englober complétement, il reporta son attention sur elle. Des cheveux sombres, des traits délicats, elle devait avoir à peu près son âge, sa silhouette était fine, quoi que semblait plutôt musclé, il se rappela mieux de son dossier, elle semblait être une spécialiste de l’art du Taijutsu. Ce qui expliquerait son incroyable forme physique. D’une voie forte, il répondit a Moeko en ayant laissé passer quelques secondes entre la question est la réponse.


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" Bonsoir, je m’appelle Hisoka Satori, j’aimerais vous parlez d’une chose importante. Puis je entrer ? "

A vrai dire, Hisoka n’attendit guère une autre réponse que oui, il n’en accepterait pas une autre non plus. La jeune femme semblait légèrement abasourdie, de la vitesse des événements, sans vraiment qu’elle sache quand, le jeune homme se trouvait à l’intérieur de son studio, frottant sa cape, une fois à l’abri il se tourna vers Moeko qui était en train de fermer la porte, sans doute en train de se demander quel était le taré qui venait d’arriver chez elle en plein milieu de la nuit est qui entrait ainsi sans permission. Passant sa main droite dans ses cheveux, le jeune homme remis ceux-ci en place, puis sans laisser le temps de parler à la Kunoichi, il reprit la parole posant une question des sommes toutes plus étranges.

" Aimez-vous écrire Moeko ? "

Sans vraiment lui laisser le temps de comprendre ce qu’il se passait, l’homme observa rapidement l’intérieur de l’appartement, il remarqua une lame imposante près de la porte, il comprit l’emplacement, au cas d’une agression elle n’avait qu’à tendre la main, légèrement paranoïaque ? Non il comprenait, après une vie dans un désert il est assez difficile de revenir dans une vision sédentaire, on garde quelques réflexes, Hisoka lui dormait toujours une arme près de lui, il avait même planqué dans son appartement à divers endroits des armes au cas où. La férocité du désert rend les personnes qui en viennent plus forte physiquement est moralement, la souffrance permet de passer un stade, de devenir d’une manière plus complet, retourner dans le désert était une sorte de ressourcement, cela lui était nécessaire. Il se sentait mourir à petit feu sans cela, cependant il devait également avouer qu’il détestait ce désert, du plus profond de son cœur, il l’avait vaincu par le passé, la faiblesse de cette étendue sableuse que tout le monde craignait lui sautait aux yeux à présent.

Repoussant le dégoût qu’il avait, il se recentra sur l’action présente, il sentit dès lors une odeur bizarre, reniflant une fois de plus, il comprit rapidement de quoi il s’agissait. En observant la jeune femme, il put valider son hypothèse. Cependant il ne releva pas, elle pouvait bien se droguer pour toutes les raisons qu’elle voulait, peu lui importait. Il ne put s’empêcher de comparer les deux femmes, celle qu’il avait vu un peu plus tôt dans son rêve est celle qui se tenait devant lui, bien que l’une d’entre elle était encapuchonnées, il retrouvait plusieurs concordance dans leur physique. Ce qui lui prêta une interrogation. Avait-il rêvé d’elle ? Bien qu’il ne pouvait en être sûr, la réponse lui sautait aux yeux, il n’avait nul besoin de plus de preuves, il avait foi en ses convictions, en ce qu’il voyait, aucun doute là-dessus.

Croisant ses bras au niveau de son torse, il baissa les yeux, il se rappelait de la scène ou la jeune femme avant qu’il ne s’avance sur le lac ou reposait tous ces enfants l’avait attrapée par le bras et lui avait susurré quelques paroles, il revoyait la scène, comme si elle se passait devant ses yeux. A l’intérieur de son âme, il pouvait encore sentir la chaleur ou la froideur extrême de leurs contacts. Ces paroles qu’il devait délivré à cette femme, relevant son visage, il passa du froid morne du lac a la chaleur de cette habitacle, tournant légèrement sur lui-même, il fit quelques pas, puis se stoppa, se tournant de moitié, de sorte à ce qu’elle le voit de profil, il la scruta alors qu’il récitait les mots qu’il avait tourné dans sa tête des centaines de fois depuis qu’il était éveillés.


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" L’inconnu est autour de nous à chaque instant. C’est là qu’il faut trouver la connaissance. "

Il observa la réaction de la jeune femme durant une petite seconde puis se retourna, pour qu’elle ne voit que son dos, il trouvait en cette phrase une étrange impression de paix, de sagesse, mais également de paradoxe qui le menait indubitablement vers l’envie d’en savoir plus sur cette culture. De ce qu’elle lui avait appris, cela provenait d’une religion dont il ignorait le nom, une croyance, certainement celle de Moeko. C’était certainement cette citation qui représentait le mieux Hisoka. Toute cette rencontre, se passait d’une manière étrange, il n’avait guère pour habitude de se trouver aussi mystérieux, cependant comme il l’avait pensé un peu plus tôt, un changement s’opérait en lui, il devait parvenir à le maîtriser, à en comprendre sa nature. La compréhension pousse à l’exaltation, depuis qu’il était tout petit il n’avait eu de cesse de comprendre milles et une chose, il avait bien plus de connaissance que la majorité des gens de son âge.

Cela l’avait desservit durant son enfance au village des Satori, peu lui importait à présent. Ses croyances, son mode de vie, tout ceci l’amenait au-devant d’un changement brutal, petit à petit il se sentait devenir tel l’homme qui l’avait recueilli, le sauvant des griffes du désert, il se souvenait sans cesse de ces dessins sur les parois, elle n’avait cessé de le hanter pendant bien des années, puis finalement il avait appris à les accepter, il apprendrait un jour leur signification, il sentait ce moment approcher, mais il sentait également que cette femme devait être son alliée. Pour une raison ou pour une autre, il devait attendre d’en savoir plus sur elle, pour savoir comment se positionner. Il finit par se retourner vers la jeune femme, prêt à écouter ce qu’elle avait à dire.

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MessageSujet: Re: Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Icon_minitimeDim 19 Juin 2011 - 12:22



Hisoka Satori, voilà bien un nom des plus intéressant et se fut ainsi que l'inconnue se présenta. Hisoka pouvait avoir plusieurs traductions, mais cela signifiait « secret » ou « cacher ». Alors que Satori et bien ce mot se suffisait à lui-même. Le satori est l'évolution sur un plan supérieur ou une forme de vie supérieure. On parle de Satori par exemple quand un enfant qui rampe au sol apprend à marcher et qu'il découvre qu'il peut maintenant se déplacer de ses propres moyens plus ou moins où il le désire, le satori. L'union donc de ses deux mots dans un nom était donc des plus intéressants. D'ailleurs était ce son vrai nom ou un surnom, je l'ignorais. La rencontre promettait d'être intéressante, voilà un homme qui piquait ma curiosité à vif par la simple mention de son nom. Mais j'ignorais toujours ce qu'il faisait ici durant en pleine tempête et en pleine nuit.



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Quand il me demanda l'autorisation d'entrer, je compris bien qu'il ne le fit que pars pure politesse, un refus n'aurait pas été toléré. De toute manière, en tant que nomade, je ne pouvais décemment laisser un homme au pas de ma prote en pleine tempête, cela n'aurait pas été convenable. J'eus à peine le temps de m'écarter pour le laisser rentrer qu'il se trouvait déjà à l'intérieur. Dans une autre situation, j'aurais sans doute pris son intrusion forcée pour une agression et l'aurait sans doute rapidement remis à sa place, mais la tempête extérieure pouvait belle et bien être la cause de son empressement. Je ne fis donc aucun commentaire et refermai la porte derrière moi, étouffant le grondement du vent qui balayait Suna.

L'intérieur de mon studio était des plus spartiates, comme pu-le constaté mon invité surprise. La pièce n'était pas très grande et contenait à la fois séjour, chambre, salle à manger et cuisine. Seule une petite salle de bain se trouvait derrière une porte. La cuisine était équipée un minimum, quelque buffet en hauteur un frigo un évier, une place de travail, un four et un emplacement pour un micro-onde qui était inexistant. La zone pour les repas était une simple table basse en bois avec deux coussins pour permettre à deux personnes de s'agenouiller pour manger, sans rien d'autre. Le séjour était lui absent, il y avait bien deux piles de quatre coussins aligné soigneusement contre l'un des murs qui devaient sans doute être utilisé pour s'asseoir au sol avec un peu de confort, mais sans plus. Pour ce qui était de la chambre, il y avait dans l'un des coins du studio un fin matelas posé au sol avec une couverture et un coussin soigneusement plié en son centre. Le reste de l'appartement était vide de décoration et de meuble. Ce qui semblait servir comme commode était quatre sacs aligné contre un mur qui semblait contenir toutes mes positions. Seul autre objet de la pièce était une pile de parchemin méticuleusement ranger dans un autre espace vide, il y en avait de toute taille de petit jusqu'à de très grand appuyé contre le mur, leur papier couverture rouge, bleu, vert, jaune était la seule touche de couleur dans le studio. Autre point intéressant était le ménage, il n'y avait pas un grain de poussière dans aucun des coins du studio, ni même un grain de sable, ce qui était plutôt étonnant pour un studio à Suna. Les seules salissures se trouvant à l'intérieur était les quelque grain de sable qui était entré quand j'avais laissé entré mon invité.



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A peine fut-il à l'intérieur, que l'inconnu me posa une question, que je qualifiai sur le moment d'étrange. Il me demandait si j'aimais écrire. Fatalement, je pensai tout de suite à mes rapports de mission. Etait-il possible que cet homme fasse parti de la bureaucratie et qu'il fût là pour se plaindre de mes rapports de mission pour le moins bâclé ? J'avais déjà eu une remarque à ce sujet, mais sans plus. Puis l'idée me sembla tordue. D'un, l'homme n'avait pas l'allure d'un bureaucrate et de deux, pourquoi débarquerait il en pleine nuit pour me parler de ça. Cela n'avait donc, sans doute, aucun rapport. Je lui répondis alors sincèrement.

- Non, l’écriture n’est en rien une passion pour moi. J’y ai des difficultés.

Cela était on ne peut plus vrai, en arrivant du désert profond, je ne savais ni lire, ni écrire. C'est une forme de communication qui n'existe pas parmi les nomades. En arrivant à Suna, j'avais donc du apprendre à lire et à écrire, ce que j'avais trouvé plutôt déplaisant. Au niveau de la lecture, je m'en sortais bien et même très bien, j'avais vite découvert que la majorité du savoir des nations sédentaire se trouvait coucher sur le papier, je m'étais donc mise à la lecture avec un certain entrain. Mais l'écriture je n'aimais pas cela et a pars mes rapports de mission, je n'écrivais rien, ou presque, des exercices juste pour garder le niveau. De plus la culture Zenchist déconseillait fortement tout savoir sous forme écrite, je n'utilisais donc cette compétence qu'au strict minimum.

Je n'étais pas sûr qu'il ait vraiment écouté ma réponse, il semblait avoir autre chose en tête que le simple savoir si j'aimais écrire ou non. Il ne fallut pas long pour qu'il se tourne à demi vers moi pour reprendre la parole. Cette fois-ci, ce ne fut pas une question, mais deux phrases que je connaissais très bien. Il me récitait l'un des Sutra Zenchist sur la connaissance. En l'entendant réciter le sutra, je ne pus m'empêcher de sourire, était il possible que ce soit un Zenchist lui aussi. Puis mon sourire s'effaça. C'était peu probable, j'avais déjà fouillé tout Suna pour trouver un confrère et je savais de mon père, que j'étais la seule Zenchist du désert profond en formation ici. Mais alors d'où connaissait-il se sutra, j'étais curieuse. Il existait bien sûr d'autre branche dériver du Zenchist qui avait du fleurir ou se modifier dans d'autres pays ou même d'autre région que le désert profond. Peut être venait-il d'un endroit ou leur croyance était d'un dériver du Zenchist ou le Zenchist un dériver de leur croyance qui sait.



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- Il nous faut expérimenter la vie, c’est là notre plus grande force et notre plus grande faiblesse.

Nous allions bien voir comment Hisoka Satori allait réagir à ma « réponse ». Ce n'était pas un Sutra Zenchist, plus un précepte, une évolution de la pensée Zenchist, S'il faisait partie du désert profond, il la connaitrait, pour un dériver de notre culture, il y avait moins de chance. Mais cette phrase était une extension de la pensée humaine et non Zenchist, n'importe quel homme de n'importe quelle culture aurait pu la formuler. Mais je laissais le jeune homme réfléchir de lui-même à cela, j'ignorais encore s'il connaissait véritablement le Sutra ou s'il avait seulement récité.

Sans un autre mot, je présentai la table basse l'invitant à s'y agenouiller. Mon devoir en tant qu'hôtesse était d'offrir l'hospitalité à celui qui se présentait à ma tente, ou plutôt qui frappait à ma porte dans ce cas-là. Même si se précepte de politesse et de générosité faisait partie de la grande majorité des cultures sédentaires ou pas, il n'y avait que peu de monde qui offrait l'hospitalité a de parfaits inconnus. Mais dans ce cas-là, Hisoka Satori n'était pas un parfait inconnu, s'il était dans ce village c'est qu'il y avait de grandes chances que ce soit un frère d'arme. Mais je ne m'appuyais pas sur des suppositions fumeuses. La tempête grondait à ma porte, je l'avais laissé entré chez moi, je me devais donc de m'en occuper. Je me tournai alors vers la cuisine pour préparer un peu de thé, j'aurais voulu aussi lui offrir quelque douceur, mais je savais que je n'avais rien de ce genre en réserve. Il se contenterait alors du thé.

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MessageSujet: Re: Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Icon_minitimeLun 27 Juin 2011 - 11:21

Ainsi elle n’aimait guère écrire. Surprenant, en toute honnêteté Hisoka pensait qu’en arrivant ici il trouverait quelqu’un d’entièrement diffèrent. Comme tous ses semblables de Suna, bien que diffèrent chaque personne du village avait plusieurs points communs, c’en était devenu lassant pour le jeune homme. Croisant ses bras, il contemplait l’habitacle dans lequel il se trouvait. Moeko l’avait laissé facilement passer, il avait pourtant jugé nécessaire de forcer l’entrée, d’une car il était impatient de s’entretenir avec elle, de deux car il voulait voir comment elle réagirait. En y repensant c’était guère surprenant, les peuples du désert profond, respectait autant les tempêtes qu’ils ne les craignaient. Il avait appris bien tôt que pour son clan, une tempête se voulait être une offrande des Dieux pour les mortels, une sorte de signe dont nous devrions nous inspirer. Puissante, gigantesque, mais qui sait épargner ceux qui la respectent. Ne jamais aller contre elle, se laisser guider à l’intérieur de son étreinte. Son regard se posa sur une fenêtre qui donnait sur l’extérieur, ses yeux se froncèrent légèrement, le sable dansant à une vitesse vertigineuse dehors, le bruit du vent bien que peu présent du fait de l’isolation de la maison était cependant bien présent.

Les Satori avaient toujours pensé que chaque tempête signifiait une chose bien plus profonde. Savoir décrypter quel signes elle symbolisait était réservé aux plus anciens. Bizarrement, penser à cela, le renvoya plusieurs années en arrière, il se revoyait a côté de ses parents, ceux-ci étaient agglutiner ainsi qu’un bon nombre de villageois autour d’un seul homme. Tous se trouvaient sous une tente, ce qui était relativement étrange du fait qu’ils vivaient tous dans des maisons construites en terre. Il réalisa alors seulement après toutes ces années, qu’il y avait toujours eu une seul tente, faite d’une peau d’un animal qu’il n’avait jamais vu. D’une couleur crème surprenante, elle se fondait parfaitement dans le désert. A l’intérieur vivait le plus vieux membre du clan. Une sorte d’oracle, ou d’érudit. C’était ainsi que ses parents lui avaient brièvement expliqué ou plutôt définis qui il était. Ce jour-là, tout le village s’était réunis autour de lui, il était assis sur ces genoux, ces mains le long de son corps, touchant le sol du bout de ces doigts. Ces yeux était fermés, son visage était parsemés de rides, une barbe blanche imposante semblait présente pour prouver sa sagesse. Ces cheveux grisonnant tombaient en bas de son cou. Il était habillé d’une robe rouge sombre. Quelques inscriptions ou symbole qu’Hisoka n’avait jamais su déchiffré était inscrite dessus. Ces doigts squelettiques se levèrent doucement, désignant une personne dans l’assistance.

Il se souvenait parfaitement, sa main tremblait comme une feuille sous un vent puissant. Il lui fallut plusieurs secondes pour réussir à stabiliser son doigts est désigné une personne. Un grand silence s’était installé sous la tente, comme si le temps s’était arrêté. Le jeune Hisoka se trouvait pointé du doigt, à l’époque, il avait pensé qu’il avait certainement fait quelque chose de mal est qu’il devait recevoir une correction. Mais la réaction de ses parents l’avait vite mis sur une toute autre voix. Son père avait fait un signe de tête au vieillard qui venait de rouvrir les yeux est qui contemplait le visage jeune de celui qu’il avait désigné. Sa mère quant à elle, avait posé sa main sur son épaule, en la regardant il avait vu une fierté, une chaleur qu’il n’avait jamais vu dans ces yeux. Elle qui d’habitude ne montrait rarement ce qu’elle ressentait. Il avait pu jeter un rapide coup d’œil sur les visages des autres personnes présentes, certaines chuchotèrent, d’autres semblaient déçus, mais pour la plupart ce fut une sorte de soupir de soulagement. Le vieil homme demanda alors à ce qu’Hisoka sorte, ce fut sa mère, qui lui attrapa le bras pour le forcer à sortir. Sans réellement comprendre, quand, ni comment, le jeune homme se retrouvait dans l’allée du village. Le sable se frottant contre la plante de ses pieds le firent sortirent de sa léthargie. Il prit quelques secondes pour se remettre de ce moment qu’il n’avait jamais compris mais qui était chargé d’une émotion palpable, qui avait pénétrer sa chair, qui semblait avoir réduit ses os en bouillie. Lorsqu’il releva la tête, sa mère est lui était d’or est déjà en train d’arpentés les rues ensablés, se rendant à leurs maison. Il voulait demander ce que tout ceci signifiait à sa mère, cependant il savait qu’il n’aurait eu droit qu’à un regard qui lui aurait renvoyé la propre stupidité de sa question. Il s’était tu, puis finalement sa mère avait pris la parole. Elle lui fit simplement remarquée qu’il n’avait pas encore fini le livre sur le désert qu’elle lui avait conseillée de lire. Elle lui fit promettre de le finir le plus rapidement possible, ce qu’il accepta sans sourciller.

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Ce soir-là, une tempête avait éclaté, plus puissante que toute celle qu’il avait jamais vu, le lendemain, la première personne sombrait dans la maladie. Un bruit de pas derrière lui le fit sortir de ses pensées, il avait oublié tant de chose, en observant une vulgaire tempête de sable il s’était souvenu d’un jour qui avait semblé si important pour son clan. A moins que ce ne soit pas la tempête, mais cette maison, ou la présence de cette femme ? Fronçant les sourcils, alors qu’il était encore dos à elle, son esprit cherchait ce qui avait pu provoquer une telle remonté, le songe en lui-même était d’une importance capitale, avec ses yeux d’enfants il n’avait su lire ce qu’il s’était passé ce jour, mais à présent, si il était capable d’analyser avec plus de précision, avec plus de sagesse… Le fait qu’il soit désigné, qu’une tempête qui dans les croyances de son peuple éclate le soir même, puis que le jour d’après la maladie fasse sa première victime, ce n’était pas une coïncidence, c’était trop. Fermant ses yeux avant de se retourner, il inspira longuement, puis en se retournant de moitié, ses yeux se rouvrirent scrutant la jeune femme, ses yeux sombres se plongèrent dans les siens, il lui fit complétement face, son regard semblait cherché quelque chose en elle, dans ces yeux. Il soutint son regard pendant plusieurs secondes, son visage ne paraissait nullement troublé, le jeune homme semblait être d’un calme olympien, cependant, la complexité de l’échange qu’il venait d’y avoir entre les deux jeunes gens le perturbait intérieurement. Rompant le moment qui avait semblé avoir fait cesser le temps, Hisoka passa sa main dans ses cheveux, puis il écouta ce qu’elle venait de lui dire. Un léger sourire s’afficha dans le coin de ses lèvres.

Elle ne lui avait nullement répondu, elle cherchait, elle tâtait qui il était, pourquoi il venait lui dire ces phrases, qui au moment où ils les avaient prononcés l’avait vivement piqué. En décryptant ces réactions, il pouvait dire avec certitude, qu’elle connaissait ces quelques mots, qu’ils avaient une certaine importance pour elle. Il ne saurait dire à quel point, mais au vu de la manière de sa réponse, il pouvait presque être sûr qu’il s’agissait d’une sorte de croyance religieuse, ou humaine. Des préceptes, des dogmes, des versets, peu importe, c’était pour la jeune femme une manière de vivre. Il ne pouvait mettre le nom de cette croyance, il ne la connaissait nullement, bien qu’il soit du désert profond, la religion lui avait été interdite. Cela lui avait toujours paru étrange, il avait vu nombres de fois les habitants agenouillés devant des idoles est pour des gens vénérant les tempêtes, le fait de réfuter toute religion était pour le moins étrange. Sa mère elle-même avait un petit manuscrit sur lequel elle posait son front tous les soirs avant d’aller se coucher. Les yeux d’Hisoka s’écarquillèrent, c’était un nouveau souvenir qu’il avait occulté de sa mémoire. Sa bouche s’entrouvrit légèrement, surpris par cette avalanche d’information. Il sembla dérouté pendant quelques petites secondes puis reprit un masque de calme. Ses yeux se reposèrent sur le visage de Moeko. Il se souvenait de quelques phrases qu’il avait déjà entendu dans son enfance. Ce n’était pas non plus une coïncidence, cela faisait quelques minutes qu’il était ici est déjà sa mémoire se ravivait, lui qui pendant dix ans avait voulu mettre derrière lui son héritage, il lui sautait finalement aux yeux dans un tel endroit. Après un tel rêve. Il reprit la parole.


" J’ai envoyé mon âme à travers l’invisible, pour déchiffrer les mystères de l’éternité. Et une nuit elle m’est revenue, en me chuchotant que je suis moi-même, le ciel et l’enfer. "

Il avait prononcé ces phrases en murmurant de manière à ce que seul Moeko puisse entendre. Cependant il ne semblait pas l’avoir fait pour que personnes d’autre ne puisse entendre, mais simplement car il semblait se souvenir tout en parlant. Lorsqu’il eut fini de parler, ses yeux semblèrent revenir à la scène qui se déroulait actuellement, il attendit la réaction de Moeko. Celle-ci l’invita alors à s’asseoir à la table basse un peu plus loin derrière lui. Se retournant, il observa rapidement, puis s’approcha, se cambrant, il posa sa main droite au sol, puis s’agenouilla devant. Son hôtesse, disparue alors, se dirigeant vers ce qui semblait être la cuisine. Il voulut lui signaler que ce n’était pas la peine de se donner tant de mal, mais à peine avait-il ouvert la bouche que la silhouette de la jeune femme avait disparue. Profitant de ce moment de solitude bref, il écouta le vent qui frappait les murs de la maison, en fermant les yeux il respira lentement, laissant l’air envahir ses poumons. Il revoyait exactement la scène de tout à l’heure, dans ces moindres détails. Cela le rassura de voir qu’il était capable d’y revenir, il pourrait mieux l’analyser plus tard. Il chassa rapidement ses idées, cependant la couleur de la robe de l’ancien le turlupinais, d’un rouge profond. Il devait en savoir plus. Lorsqu’il entendit la jeune femme revenir, il redressa son visage, balayant tout ce qui le troublait pour laisser un visage calme, il lança un simple sourire à la nomade pour la remercier de son accueil. Elle ne mit que quelques secondes pour le servir, puis se mettre face à lui. Il prit la tasse délicatement puis l’apporta à ses lèvres, humant le mélange pour en reconnaître l’odeur, il porta le liquide chaud à ses lèvres. Puis après avoir pris une gorgée, il reposa la tasse, laissant le liquide légèrement refroidir. Il observa du coin de l’œil la jeune femme, puis finalement se décida à reparler.

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" J’imagine que vous cherchez les raisons de ma venue ici, en pleine nuit. Suis-je un ninja ? Un bureaucrate ? Un civil ? Vous devez avoir plusieurs questions à me poser, je ne m’opposerai pas à cela, bien au contraire, cependant avant que je ne vous laisse la parole, j’aimerais vous posez une question si vous me le permettez. Une fois fait, vous aurez tout le loisir de me faire part de toutes vos interrogations. "

Le jeune homme avait une élocution parfaite, il parlait avec respect, tact, il laissait le champ libre à la jeune femme de refuser. Cependant il savait est le laissait voir qu’elle allait lui en profiter pour en savoir plus. Si il était un Ninja, c’était un Shinobi diffèrent de la majorité des autres. Si c’était un villageois, il semblait bien plus apte au combat que les autres, si c’était un bureaucrate, il le cachait très bien. Au pis, on aurait pu dire qu’il était un peu des trois actuellement. Une chose était sûr, il venait du désert profond, dans son attitude, dans son regard on pouvait lire la dureté de la vie qui façonne l’homme par-delà les désert hospitalier. Il n’avait cependant pas l’allure d’un nomade. Il n’était pas vraiment facile à cerner, cependant son regard montrait qu’il s’intéressait énormément a la jeune femme, elle ne savait certainement pas pourquoi, mais quelque part dans les yeux de son interlocutrice il pouvait lire une curiosité équivalente. Après quelques secondes, il se décida à poser sa question, enlaçant sa tasse avec sa main droite, il caressa le bord de celle-ci, tout en plongeant de nouveaux ses grands puits sans fond qui lui servait d’œil dans ceux de l’héritière des Takata.

" Vous semblez avoir une croyance bien à part, je n’en ai vu aucune semblable à Suna, pas plus que là où je vivais avant. Comment cela se nomme-t-il ? "

Hisoka semblait piquer à vif par cette curieuse croyance dont semblait investie Moeko, tout en elle dégageait une chose stupéfiante. Il ne pouvait le distinguer de ses yeux, cependant son esprit entrevoyait des possibilités immenses. Il se surprit à penser d’une manière dont il ne l’avait encore jamais faite. Le changement perpétuelle, était une nécessité au monde, plus sa vie avançait, plus le jeune héritier se rendait compte qu’il avait un héritage à soutenir, quelque chose qu’il devait faire, ou dire, une sorte d’acte rituel à faire. Au-delà du simple destin, ou du simple bon vouloir, sa conscience, son corps, son âme, son esprit, tous le mettaient sur le chemin. Il avait perdu du temps, ces dix dernières années il s’était concentré sur l’art du Ninja, aujourd’hui, il se sentait inexorablement attirer vers quelque chose de plus grand. Une évolution, dont Moeko faisait partie, plus il observait les traits de son interlocutrice, plus il voyait en elle un avenir diffèrent. Ni radieux, ni sombre, simplement, diffèrent.

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MessageSujet: Re: Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Icon_minitimeLun 4 Juil 2011 - 17:49



Après avoir préparé une infusion d'herbe de la région, je déposai le récipient sur la table basse avant de me lancer à la recherche d'une seconde tasse à thé. Je n'avais pas l'habitude d'avoir des invités et je n'avais que le strict minimum pour moi. Mais je finis par mettre la main sur une seconde tasse en rien ressemblante à l'autre, mais ce n'était pas important. Je déposais donc les tasse sur la table, m'agenouillai et servie Satori avant de remplir ma tasse. J'espérais qu'il ne prenne ni sucre ni crème dans son thé, car je n'en avais pas. Après m'être occupé de mon devoir d'hôtesse, j'observai mon invité qui semblait songeur, perdu dans ses pensées, mais il sembla vite se reprendre pour m'observer à son tour.



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Il reprit alors la parole, supposant de ma curiosité envers sa personne. Si je compris bien ce qu'il me racontait, il m'autorisait à le questionné si je répondais encore à une question de sa part. Je le trouvais quelque peu gonflé, il débarquait chez moi en pleine nuit, je lui offrais l'hospitalité et voilà qu'il accepte que je l'interroge sur les raisons de sa présence ici et sur son identité, alors qu'il aurait dû me les présenter de son propre chef. J'avais bien du mal avec le sens de la politesse des sédentaire et ne savais pas vraiment comment prendre la chose, mais je ne refusai tout de même pas d'écouter sa question, sans doute la raison de sa présence. Je restai donc silencieuse laissant les choses suivre leur cours, j'allais vite pouvoir cibler ses véritables intentions.

Je ne fus pas vraiment surprise de sa question, j'avais bien compris, par nos premières paroles, que sa présence était liée à ma croyance. Je fus plus étonné par le fait qu'il ne connaisse pas le nom de celle-ci, ou peut être le connaissait-il et que sa question touchait un sens plus profond, mais je n'en étais pas sûr. Il était encore l'un de ses types des archives qui désirait coucher sur papier la croyance Zenchist, pour eux, la meilleure manière de garder, protéger et partager une connaissance et j'en avais déjà chassé quelque un de chez moi. Je ne pouvais enseigner le Zenchist a qui que ce soit et encore moins le résumé pour le mettre sous forme écrite, cela serait dénaturé se en quoi je croyais, ainsi que tous les autres Zenchist. Mais même avec sa question, je n'étais toujours pas sur de qui il était, je ne pouvais être sûr qu'il soit bien des archives ou d'un truc comme ça. Je réfléchie donc une seconde à la réponse que j'allais pouvoir lui donner.



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Après une brève hésitation, je décidai de répondre à sa question de manière plus profonde et peut-être plus approprié, je sentais que cet homme était plus qu'un simple ignorant venu quérir un enseignement qu'il ne pouvait comprendre. Il cherchait autre chose que de simples paroles réconfortante d'une croyance qui donne envie de s'y adonné. Je me redressai alors sans un mot et me détournai un moment de mon invité pour aller fouiller dans l'un des sacs soigneusement ranger. Je ne fis pas long pour en sortir une petite bourse que je pris dans ma main avant de retourner à la table et m'agenouiller. J'ouvris ensuite la bourse et la vidai dans ma main. Trois petites pierres géométriquement sculpté firent alors leur apparition et je les déposai sur la table. Je remis par contre une petite trousse de cuire, tombé avec les trois pierres, dans la bourse. Sur la table se trouvait alors les trois pierres, une parfaitement ronde, une carrée et la dernière pyramidale. Je les alignai alors dans un ordre aléatoire devant mon invité.

- Je pourrais te donné le nom de ma croyance, mais un nom reste un mot qui n’a pas de signification si on ne le connait pas. Le mot n’a donc pas d’importance c’est se qui se trouve derrière qui en a. Relie un mot a chacune des pierres et aligne les dans l’ordre. Si tu trouve, tu sauras en quoi je crois.

L’archiviste de notre clan, m’avait fait passé plus ou moins le même genre de teste quand j’étais gamine. C’était là, la source du Zenchist, le fondement. On ne pouvait apprendre les sutras sans avoir passé le teste. Le teste complet devait prouver que celui qu’il le réussissait n’était pas un animal, car d’après nos croyance, ce n’était pas que quelqu’un avait apparence humain qu’il l’était par défaut. Les gens dominé par leur instinct était des animaux a qui on ne pouvait se fié véritablement. Pour ceux qui échouait le teste, c’était la mort, car le clan ne pouvait se permettre d’avoir un homme-animal parmi oubliant la raison pour obéir a ses instinct. Bien entendu je ne faisais pas le teste complet a Satori, il était un profane et je ne pouvais me permettre de l’éliminer ici, j’allais avoir des problèmes. Mais j’étais tout de même curieuse de voir s’il allait parvenir à comprendre le sens de tout cela.



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Je doutais qu’il y parvienne, il était trop vieux et avait déjà été gavé d’autre croyance. Notre clan donnait se teste au enfant, car ils sont encore pur et vont pouvoir apprendre par eux même. Dans le cas de Satori, je craignais qu’une croyance contradictoire soit déjà implanté en lui qui le ferait prendre mauvaise route. Cela ne signifiait pas qu’il était un animal s’il échouait, juste qu’il n’a pas la même conscience de la réalité que moi. Mais si il venait vraiment du désert et que sa croyance était un dérivé du Zenchist il trouverait, tous comme moi bien des années plutôt, j’avais trouvé.

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MessageSujet: Re: Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Icon_minitimeMar 5 Juil 2011 - 13:13

Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Ppp10

Hisoka était absorbé dans ses pensées alors que la jeune femme qui avait la bonté de l’accueillir était en train de lui servir une tasse de thé. Elle fit exactement la même chose de son côté, ce n’était guère difficile d’entrevoir qu’elle recevait rarement de visites. Les yeux d’Hisoka se froncèrent, cela n’avait rien d’étonnant, le peuple venant du désert profond était totalement diffèrent de celui qui était au abord de la ville du Sable. Ils n’avaient absolument rien à voir, tant par leurs croyances, leurs devoirs, où le sens qu’ils donnaient aux choses de leurs vies. En repensant à cela, le jounin ne pus s’empêcher de se demander ce qu’il était à présent. Il venait du désert profond, mais son clan était l’un des rares à rester en place, ayant abandonné leurs statut de nomades bien avant sa naissance. Cependant on lui avait inculqué est par on il voulait bien entendu parler de sa génitrice, les différentes façons de survivre dans le désert, les animaux, les dangers, les endroits où s’abriter, une fois elle lui avait même demandé de rejoindre un groupe de nomade qui avaient oubliés une de leurs précieuses gourdes chez eux. Alors que son père avait voulu y aller, sa femme avait prétendu que se diriger seul dans le désert ne pourrait lui faire de mal. C’était la première fois qu’il quittait son village, la seul et unique fois, mis à part sa fuite quelques années plus tard. Il lui avait fallu quelques jours pour les rejoindre, le retour avait été plus facile, cependant il gardait de cette traversée du désert un excellent souvenir, il ne s’était jamais sentit aussi libre. Une sensation qu’il n’avait plus jamais ressentit malgré ses nombreuses aventures dans le désert. Il avait par la suite vécu à Suna, il aimait ce village, mais il manquait quelque chose dans sa vie, cette sensation de liberté, elle lui manquait cruellement à présent. De par son statut il n’était qu’un sédentaire, mais son esprit lui dictait son envie de reprendre ce que ses ancêtres avaient oubliés est mis de côtés durant si longtemps. Alors que Moeko était en train de boire un peu de thé, le regard profond du jeune homme se porta sur elle, il la jaugea rapidement, elle possédait une odeur particulière, tel un fruit à la sentence divine, mais toxique, car rendant dépendant. C’était étrange, elle possédait ce que lui n’avait pas, ce qu’il désirait au fond de lui. Non il ne la jalousait pas, il l’enviait seulement, d’avoir eu la chance de découvrir tout ceci.

Il était vrai que le culot d’Hisoka était plutôt énorme dans cette situation, il n’avait pas hésité à s’introduire sans lui laisser le choix à cette femme est à présent il lui faisait miroité la raison de sa présence par une question qui portait sur elle. Il se rendit compte de son attitude bien trop tard, lorsqu’il vit les traits de la jeune femme tressaillir, sa mâchoire se serrée, il devina quel était en train de prendre sur elle pour ne pas le mettre dehors. Elle reconnût en elle ce qu’il avait déjà vu chez certains nomades de passage dans son ancien village, leurs forces de caractère l’avait toujours impressionné, cela faisait longtemps qu’il n’avait pu se régaler de ce spectacle, ce qui lui provoqua un léger sourire mélancolique. Il tenta de l’effacer immédiatement, ne voulant pas en plus laisser penser à Moeko qu’il se moquait d’elle. Elle l’observa pendant plusieurs secondes, il devinait son regard sur lui, elle cherchait qui il pouvait bien être, chose étrange, lui-même l’ignorait totalement. Qui était-il ? Il entra alors dans une réflexion profonde qui semblait s’éterniser dans son esprit mais qui dans le cours du temps réel ne prenait guère plus de temps qu’une respiration. Il profita du moment où son hôte allait réfléchir à quoi lui répondre pour s’aventurer dans le sillage ombreux de sa pensée.

Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Azq10

Qui suis-je ? Est-ce vrai que je n’ai jamais consentit a un quelconque changement interne de mon être ? J’ai toujours pensé que mes diversités avec l’ensemble de la population qui m’entourait me rendaient tel que j’étais, un être venant du désert, précieux, fier, puissant. Mais face à un véritable écoulement de cette philosophie je me rends compte que je suis bien loin d’avoir la même odeur que cette femme. Mes parents m’ont rendu tel qu’ils voulaient que je sois, une enveloppe vide, vierge de toutes croyances, de toutes malédictions ou de tout espoir. Serais-je Shukumei tel l’a prononcé l’ombre dans ce fichu rêve ? La fatalité, mais par rapport à quoi ? Ma propre condition vis-à-vis d’une instabilité naissante qui me mènera a ma propre perte ? La fatalité ne découle pas que de l’acharnement, est-ce réellement négatif ? J’aimerais voir au travers de ma propre vision, l’omniscience totale, je devrais avoir un moyen de me voir tel que je suis de cette manière. Hisoka, Satori… C’est ainsi que l’on me nomme, mais comme vient de le dire Moeko, des noms ne sont que des mots vide de sens lorsque l’on ignore leurs signification. Mais l’ignorance, mène à l’apprentissage, l’apprentissage à la connaissance, la connaissance à l’épanouissement.

A peine quelques secondes après le début de son débat avec lui-même, le jeune homme revint dans le cours de la discussion, la jeune femme venait de terminer de parler, elle avait sorti un petit sac avec à l’intérieur trois objets, des pierres. L’un était pyramidales, l’autre sphérique, l’autre carrée. Elle les déposa sur la table basse, par réflexe la main du jeune homme décala sa tasse de thé sur sa droite pour pouvoir observer la scène sans aucun objet pouvant interférer dans son champ de vision. Il observa longuement les trois pierres, puis reporta son attention sur le visage de la jeune femme qui était en train de terminer ses explications. Le visage du jeune homme était calme, c’était certainement une sorte de test que cette religion faisait pratiquer a ses néophytes, il avait lu plusieurs livres sur le déroulement de tel rituel. Mais jamais il n’avait vu pareil description. Il devait lier un mot à chaque pierre, puis les rangées dans l’ordre. C’était une épreuve simple, du moins en apparence, seulement avec le peu d’information dont disposait le jeune homme il se retrouvait limité très vite. Comment faire pour classer de tels objets en ignorant tout d’une religion ? C’était d’un paradoxe infini, il ne pouvait prendre de bonne décision, quel qu’elle fut, il ignorait tout de la pertinence de ses propos face à la religion de Moeko. En la paraphrasant il aurait pu dire qu’en ignorant le sens d’un mot on ne pouvait connaître son sens profond. Cela pouvait parfaitement s’établir sur les pierres. Les yeux d’Hisoka tentèrent de trouver ceux de son interlocutrice, cependant celle-ci semblait éviter un échange avec lui. Un léger sourire s’afficha sur son visage, alors que sa main droite se levait vers l’une des pierres, il les prit une par une avec deux de ses doigts en les faisant glisser par la suite dans la paume de sa main. Puis il ramena celle-ci vers lui, ouvrant sa paume en dessous de ses yeux, il observa pendant plusieurs secondes les pierres qu’il tenait. C’était de si petit objet, qui semblait cependant important pour la nomade. Le sourire était toujours affiché dans le coin de ses lèvres, il tendit alors son autre main au-dessus de la table basse, puis demandant à la jeune femme de lui tendre sa main. Il devina sa surprise, bien que caché. Lorsqu’elle amena sa main vers lui, il l’attrapa doucement avec la sienne qui était vide, puis la guida pour se placer au centre de la table. Avec un mouvement de son pouce, il lui fit signe de l’ouvrir. Une fois fait, il observa la jeune femme, sa main droite tenant les pierres étant toujours au niveau de son torse. Elle l’avait tutoyé, il se résolu donc à en faire de même.

" Test intéressant, quelqu’un étranger à ta religion te dévoile ses croyances selon les mots qu’il choisit est son mode de rangement. J’imagine que pour un néophyte de ta croyance cela a un but bien précis. C’est vraiment, très intéressant. "

Hisoka laissa planer un silence durant quelques secondes, il était évident qu’il faisait partit de la première catégorie, selon la méthode qu’il utiliserait pour ranger ainsi que les mots qui définirait les pierres, Moeko pourrait se faire une idée de ses croyances. Cependant il était aussi vrai qu’il était tout à fait capable, non pas de comprendre la religion de cette dernière, mais d’entrevoir un peu mieux à quoi elle correspondait. Son esprit analysa toute la scène depuis qu’il avait fait ses premiers pas dans la maison de la nomade. Les paroles échangées, ce test, du moins la demande qu’elle lui faisait ne collait pas avec les précédentes informations données. Sa main droite s’approcha de celle de Moeko, toujours ouverte paume vers le haut, l’autre main du Jounin la maintenant. Il laissa alors tomber un à un les pierres dans la paume de la jeune femme. Plongeant ses yeux dans les siens, alors qu’il relâchait sa seconde prise, puis sa troisième. Puis finalement, il recouvrit la main de Moeko qui tenait à présent ses trois objets dans sa paume, par son autre main. Il prit la parole l’espace d’une seconde, cependant il était impossible de dire si il parlait pour la jeune femme, ou pour lui-même.

" Mon ignorance m’est un don, car de la connaissance découle l’impossibilité d’apprendre. "

Les yeux d’Hisoka qui jusque-là observait ceux de la jeune femme, se fermèrent, au contact de sa peau il pouvait voir le désert profond, cette endroit si lointain, mais si proche à la fois. Il sentait le souffle du désert, chaud la journée, glacial la nuit, le sable se glissant dans tous les interstices possibles, les visions du lointain flouté par la chaleur s’échappant du sable. Cette odeur caractéristique qui régnait là-bas, il se vit alors, ses pas embrassant les dunes, il releva les yeux vers son ancien village qui se tenait devant lui, fier, fort, comme dans ses souvenirs. Puis des bruits de pas derrière lui le firent se retourner, il aperçut alors la silhouette d’une jeune femme, emmitoufler dans une épaisse cape tout comme lui, seul leurs yeux étaient visibles. Il n’eut aucun mal à deviner de qui il s’agissait, trônant en haut de la montagne de sable, Hisoka semblait se stopper, désignant son village d’un mouvement de la tête. Derrière le binôme, les traces de leurs pas s’effaçaient déjà. Ils semblèrent parler pendant quelques secondes, puis reprirent leurs routes, s’avançant vers une chose qui devrait normalement ne plus exister… Les odeurs changèrent, la sensation de chaleur également, il faisait plus frais, il n’y avait plus de vent, si ce n’était un souffle lointain frappant dans les carreaux de la maison de Moeko, une odeur de sureté, s’échappait de cette endroit, il n’y avait plus de sensation de sable sous ses vêtements. Les yeux du Jounin se rouvrirent alors lentement, devant lui se trouvait la partenaire de son rêve, l’une des mains de la jeune femme était encerclés par les deux de son invité. Il respira longuement, calmant son esprit qui s’affolait devant ce qu’il venait de voir. Il ignorait combien de temps il était resté absorbé par cette vision, car s’était bel et bien de cela qu’il s’agissait. Lorsqu’il eut finit de ce réciter intérieurement des phrases que sa mère lui avait apprise pour l’aider à ce calmer lorsqu’il était jeune, il reprit la parole. Sa voix était calme, apaisante, comme si un profond changement venait de se produire à l’intérieur de lui.

" Je pourrai lier des mots à ces pierres, mais tu as dit toi-même que les mots n’avaient aucune importance, que c’était ce qu’il y avait derrière qui comptait. Quand à les classer, qui suis-je pour dire où est la place d’une chose dans notre univers, ait-je l’arrogance de prétendre pouvoir décider d’une tel chose ? Ces pierres, sont ce qu’elles sont, je n’ai nul besoin de les ranger, ou de les définir, elles sont, c’est suffisant. "

Lorsqu’il eut fini de parler, Hisoka laissa trainer son regard dans les yeux de son interlocutrice pendant quelques secondes encore, puis il rompit le contact, baissant son regard, il relâcha sa main, ramenant les siennes, le long de son corps. Il les posa sur ses genoux, son regard observant ce que contenait la main de la jeune femme. Les enseignements sont richesse, ils nous mènent vers une nouvelle soif de compréhension, plus sophistiquer, plus aiguiser. Il ignorait comment Moeko allait définir ce qui allait se passer, mais il repensa l’espace d’un instant à cette image qui lui était apparue aussi clairement qu’il la regardait a l’instant. L’espace d’une seconde il s’était sentit ailleurs, avec la même personne, mais dans un cadre totalement diffèrent. Tout ceci devenait intéressant, au lieu de s’effrayer de ce qui se passait, il sentait en lui un profond changement, un trouble qui était en train de résulter de toutes ses actions, passé, présentes, à venir. Il comprenait un peu mieux ce que avait voulu dire l’homme qui l’avait sauvé du désert est qui depuis n’avait eu de cesse de le hanter durant ses nuits. Il crut entendre sa voix par-dessus son épaule. Cet être ne lui semblait plus aussi terrifiant, bien au contraire, il sentait qu’au fond de lui il savait pertinemment qui il était. Était-il réel ou pas ? A peine se posa-t-il la question qu’en observant Moeko, il ne put s’empêcher de la réprimer en pensant qu’au final peu importe, réel ou non, il n’avait pas la nécessité de choisir si il n’était qu’une hallucination ou pas, tel les pierres, il était là. A la place qui était la sienne. C’était tout ce qui comptait. Il quitta finalement le cours de ses pensées, pour porter la tasse de thé encore fumante a sa bouche, il avala une gorgée, puis cette fois ci laissa libre cours à Moeko de lui poser toutes les questions qu’elle désirait. Il lui lança un simple sourire, l'invitant a parler.

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MessageSujet: Re: Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Icon_minitimeJeu 7 Juil 2011 - 17:47

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En déposant les trois petites sculptures sur la table, je me riais de mon invité. Je savais qu’il n’avait pas grande chance de trouver la réponse, de toute manière il n’y en avait pas de réel. Tout classement des pierres, ou absence de classement pouvait être accepté, c’est le pourquoi de cela qui importait vraiment. En le laissant s’essayé au teste, je le devançais pour en apprendre plus sur lui que n’importe qu’elle question que je pouvais lui poser. Par un teste aussi simple que celui-ci, c’est l’essence de cette homme que je pouvais entre voir et c’est tout se qui m’intéressait. J’avais son nom, je savais pourquoi il était venu chez moi et bientôt je saurais sa manière de pensé. Tout autre question restait futile et sans intérêt pour moi. Les mots n’ont pas d’importance, seul la signification qu’on leur donne en a, comme je le lui avais fait remarquer et après se teste mes questions n’en auront plus.

Tout ne laissant Satori réfléchir, je pris ma tasse de thé que je portai à mes lèvres pour gouter le liquide encore bouillant. J’avais le souvenir très claire du moment où notre archiviste m’avait fait le teste. Les circonstances était différente et le teste quelque peu modifier aussi, avec surtout un risque de mort imminente en cas d’échec. D’ailleurs ne dit on pas que c’est au bord du gouffre que l’on apprend le mieux a s’envolé. J’aurais peut être du mettre une lame sous la gorge de mon invité, il serait alors plus créatif sans doute. La première chose a la qu’elle j’avais pensé est que se teste est tordu. Je n’avais encore reçu aucun enseignement sur la culture Zenchist et je n’avais pas encore l’âge pour en voire l’essence a travers la vie des gens du clan. Je n’étais pas préparé a cela, je n’avais pas assez d’information pour pouvoir réussir. Un minimum d’explication devait m’être donné avant de me faire passé se teste. J’étais resté un long moment assise en tailleur la mort dans mon dos et les trois formes devant moi.

Mon invité finit par prendre les trois petites pièces dans la main et je crue qu’il allait faire une tentative, a la place de quoi il les porta a son regard pour les observer de plus près. De ma place, avec le recule, je voyais bien qu’il donnait trop d’importance a l’ensemble alors que chaque sculptures auraient dû être observé individuellement. Il me surprit ensuite en me demandant de tendre ma main, se que je fis sans discuter, j’ignorais encore qu’elle trame avait pris son esprit, mais il y réfléchissait avec une certaine intensité. Il me prit alors la main de la sienne qui était encore libre et je ne sus pas trop comment réagir. Durant mes cours d’étiquette a mon arrivé du désert profond, on m’avait enseigné que les contacts physique était des gestes très intime chez les sédentaire, alors que pour les nomades, ils étaient parfaitement naturelle et même important. Le contact de sa main ne me dérangeait donc pas du tout, mais j’ignorais si du point de vu d’une sédentaire cella été déplacer ou non. Mais je le laissais faire.



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Quand il parla, je fus plutôt déconcerté, je crue qu’il abandonnait le teste, soit pour justement que je ne puisse pas le comprendre, se qui était inquiétant, soit car il n’arrivait pas a formulé de réponse, se qui était triste pour lui. J’espérais que se soit le second choix car le premier me rendait mal à l’aise. Il c’était invité chez moi, m’avait questionné et voilà que non seulement il mettait a jour mon stratagème mais en plus le contrait. Si c’était le cas, cet homme était une menace et j’allais devoir le faire sortir en espérant ne pas avoir besoin d’utiliser la force. Je n’avais aucun désir d’apprendre plus sur un esprit malsain. Tout en m’observant, il me rendit une à une les pierres sculpté.

Les paroles qui suivirent me troublèrent plus que tout le reste. De par sa connaissance il devenait incapable d’apprendre, l’ignorance était donc un don. Cette phrase m’était familière, je l’avais prononcé lors de ma dernière rencontre avec Shaïtant. Il m’avait craché au visage mon ignorance et je lui avais répliqué que c’était par mon ignorance que j’avais la capacité d’apprendre. L’écho de cette dernière rencontre me revenait clairement a l’esprit et je sentie que sa résonnance aujourd’hui n’était pas un hasard. Etait-il possible que je me sois laissé aller au plaisir de la drogue et que j’étais toujours entrain de médité et que totu cela n’était qu’une illusion de Shaïtant. Pour une Kunoichi désirant se spécialiser dans les Genjutsu se faire prendre dans une illusion n’était pas des plus glorieux. Satori semblait perdu dans ses pensé et je fis de même cherchant un élément solide pour m’accrocher, un élément qui me prouverait que tout cela n’était pas une illusion.



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Je me concentrai alors sur les petites formes que j’avais dans la main, les trois pierres qu’Hisoka m’avait rendues. Malgré que ma main soit toujours prisonnière des siennes, je ressentais parfaitement les trois formes. La carrée, net, définit, massif, il représentait pour moi la douleur, la souffrance et se qui en écoulait. Je me revoyais enfant le déposé devant moi en première position. Puis la petite pyramide, avec sa forme dirigé vers le haut, vers l’élévation, elle représentait pour moi le plaisir et le bien être, enfant je l’avais positionné en seconde position. Enfin arrivait la petite sphère, la forme lisse et sans défaut, gracieuse et douce au touché, le bille qui symbolisait pour moi l’éternité et que j’avais mis en troisième position. La douleur de la naissance, le plaisir de la vie, l’éternité de la mort. C’était une pensé solide, a la qu’elle je pouvais m’accrocher pour me sortir de l’illusion. Shaïtant ne pouvait avoir d’emprise sur mon esprit car je ne doutais pas.

Satori sembla sortir de ses pensé au moment ou je fus assuré de la réalité du moment et je lui rendis un regard sur espérant qu’il n’ait rien vu de mon petit moment de doute. Mais quand il rouvrit les yeux, se fut un autre regard que je croisais, il n’était plus le même, l’homme qui était entré chez moi n’avait pas ses yeux là, les yeux de l’Ibad, les yeux des marcheurs du désert. J’en fus secoué une second mais la vision se dissipa aussi vite qu’elle était apparut. Je n’avais pourtant pas rêvé, se regard ne pouvait être confondu ou imité. Peut être un relent de la drogue que j’avais consommé plutôt, mais cela disparut et je n’en fis pas cas.

Satori repris alors la parole, s’essayant tout de même au teste des pierres, se qui me rassura et me calma de surcroit. Ces paroles ne me surprirent guère, pour dire vrai je m’attendais à quelque chose de la sorte. Non que je me vantais d’avoir appris de mon invité par sa simple présence, mais il avait laissé des indices et un gros en plus. Un peu plutôt il avait parlé de l’âme et du fait qu’il était le paradis et l’enfer réuni. Je ne croyais ni en l’âme, ni en l’enfer, ni au paradis, mais je savais bien se que totu cela signifiait. Si mon invité avait déjà une confession, il devait prier un dieu ou plusieurs, il ne pouvait donc pas être Zenchist et je doute qu’il puisse exister un dérivé ou apparaitrait des dieux. Par son essence le Zenchisme ne peut concevoir d’être supérieur, de dieu.

Il me libéra alors la main et j’en profitai pour ranger les trois pierres dans leur bourse. Hisoka semblait satisfait de la réponse, comme si lui aussi avait pu entre voir l’essence de ma croyance a travers se petit teste. J’en doutais fortement, soit il avait imaginé la chose, soit le Zenchisme avait moins de secret pour lui qu’il voulait le faire croire. Mais ce n’était pas important, je ne pouvais enseigner ma croyance, non que je n’en avais pas envie mais j’en étais incapable, si je mis essayais, il y avait de forte chance que je lui apprenne non pas le Zenchisme mais mon interprétation du zenchisme se qui est fondamentalement différent. S’il avait découvert des choses par lui-même alors il pouvait les gardé, il en avait le droit. Il me sourit alors m’autorisant à lui poser mes questions se qui m’agaça quelque peu. Mais j’avais espoir de le décevoir sur se point.



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- Comme tu l’as dit toit même, j’ai plus appris de toi par le teste que je t’ai posé que toi de ma croyance en essayant de le résoudre. Mes question se sont donc vraiment réduite, je pourrais bien en posé quelque une, mais elles seraient futiles et ne m’intéresserait pas de surcroit. Mais il en reste tout de même une qui garde sont importance et qui sera la seule que je poserais. Le thé est-il à ton goût ?

Je manquais de beaucoup de chose pour être une hôtesse idéal et je n’avais même rien a donné a manger a mon invité. Le thé était la seule chose que je pouvais partager, j’en avais en abondance et aux multiples saveurs. Il serait alors dommage que celui que j’avais servi ne lui convienne pas. C’était ma seul véritable inquiétude pour mon invité, tout le reste était superflu et je n’en avais pas besoin. J’étais persuadé que par là, j’avais appris bien plus sur Satori qu’il avait appris de moi, alors que c’était lui qui était venu pour apprendre. Le fait m’amusait et c’était une manière comme une autre de punir son manque de politesse a mon égare depuis son arrivé.

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MessageSujet: Re: Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Icon_minitimeVen 8 Juil 2011 - 12:57

Extrait des mémoires d’Hisoka Satori : Ma Troisième naissance

Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Aze10

Tout le début de ma vie ne fut qu’une succession d’événement qui me prépara à ce que je devais devenir, certains, avec de tels mots verraient une évolution vers une déité quelconque, ne vous y trompez pas. Ce que je devais devenir était simple, intuitif, comme écrit depuis des décennies à l’intérieur de mes veines, ma place, n’était pas dans une ville, dans une institution, je me devais de retrouver l’état de nomade. A l’époque j’ignorais pour quels raisons mon clan avait cessé bien avant ma naissance de migrer chaque jour qui passait vers un autre endroit. Bien sûr, avec le temps, les recherches est l’aide de personnes chère à mon cœur, aujourd’hui toutes ces histoires n’ont plus de secret pour moi. A l’époque, je ne voyais en moi qu’un être sédentaire, vivant, marchant dans l’effet de masse, participant à la vie collective, donnant, recevant, mentant, protestant, tout ceci, étaient devenus des sortes de réflexes pour mon corps. Il m’amuse avec le recul de me rendre compte à quel point mon conditionnement fut rapide, j’étais une toile vierge, qui ne demandait qu’à être modeler, mes géniteurs avaient sabotés tout ce qu’il m’était possible de croire dans mes jeunes années. Ainsi en arrivant au village du sable, le petit garçon effrayé que j’étais ne pus que se raccrocher, encore est encore a des idées préconçues, m’éloignant chaque jour un peu plus du désert. Qui peut savoir ce que je serais devenu si je n’avais pas rencontré cette femme ? Je serai certainement été un bon ninja, un excellent sédentaire, un être lambda, au lieu de cela, celle qui m’ouvrit les yeux la première fois de toute ma vie, me permit de voir au-delà de tout ce que j’avais pu entrevoir. J’avais crus détester le désert, je l’aimais plus que tout, je croyais aimés la vie en société ? Elle me faisait horreur, Cette année fut pleine de bouleversement, je devais avoir dans les dix-huit ans est ce fût, je peux vous l’affirmer, l’année la plus importante de toute, car celle où je décidai enfin d’endosser ce que j’étais, à l’extérieur, à l’intérieur, mon esprit, mon âme, mon cœur, tout appartenait au désert, j’étais un nomade. Il m’amuse de dire que durant tout ce temps, mon corps était sédentaire, mais mon esprit lui, ne cessant de chercher qui il était, n’eut de cesse de se mouvoir encore est encore, était un nomade. Mais je ne puis continuer mon histoire, sans évoquer cette personne, qui m’accompagna toute ma vie durant, je pus apprendre beaucoup à son contact, la réciprocité était vrai également, elle n’en parlait jamais, mais nous savions ce qu’il en était. Cette femme, dans le désert on la nommait Moeko Takata, j’en fis de même au début de nos échanges, puis petit à petit, au fur et à mesure que nos liens se resserraient, je lui donnai un tout autre nom, pour moi Moeko Takata était également Saki-Sue. Un nom étrange vous en conviendrez, qui appartenait cependant à mon clan. J’y reviendrai plus tard.

Comme je le détaillais plus haut, mon existence connu plusieurs tournures, la plus importante fut ma rencontre avec Saki-Sue. Elle m’offrait ma troisième vie, la plus importante, car ce fut dans celle-ci que je découvris le potentiel que nous avions en nous, nomades. Nous étions vus tels des monstres, des animaux ne cessants de courir le désert, sans cesse en quête de notre âme, c’était ainsi que les gens de la ville nous décrivaient. Je n’avais jamais fait le rapprochement jusqu’au jour où Moeko m’en parla. Avais-je tenu de tel propos dans ma vie ? Je n’en avais pas le souvenir, mais je me sentis mal pour l’espèce humaine entière, car incapable de concevoir ce qu’elle ne pouvait s’expliquer. Cette rencontre, découla de plusieurs facteurs que l’on pourrait qualifier hasardeux, cependant nous savons tous que cela n’existe pas. Le destin alors ? Je n’irais pas jusqu’à à utiliser un terme aussi surfait que celui-ci. Nous parlerons ici simplement de ligne conductrice, tout comme le test qu’elle me fit passer lors de notre rencontre, je ne cherche pas à m’expliquer notre rencontre, elle fut, nous étions, tout est suffisant ainsi. Je pourrai également paraphraser mon clan natal, je découvris bien plus tard ses tradition, ses croyances, un proverbe me parut immédiatement parfait pour décrire cette rencontre de deux êtres, j’ignorais à l’époque pour Saki-Sue, pour mon cas, j’étais perdu au plus profond de mon être, emprisonner par mon corps, par ma société.


C’est dans l’heure la plus noir de la nuit, la plus désolée, que l’aube apparaît et repousse les ténèbres.

Lorsque je la vis pour la première fois, j’étais troublé, non pas par le rêve que j’avais fait d’elle, mais plus par ce qu’elle dégageait. Je n’avais croisé cela chez aucune femme du village, elle possédait un caractère qui me semblait sacré. Ses yeux étaient ceux de l’Ibad, fort, fier, rien que ses yeux prouvaient la vie qu’elle avait vécu dans le désert. A l’époque, mes yeux s’étaient endormis, j’étais cependant ignorant quant au fait qu’ils allaient bientôt se rouvrir. Son physique était élancer, elle ressemblait à une amazone, a l’instar de ses yeux, tout son être dégageait des vérités choquantes pour mon regard clos. Lorsqu’enfin je m’éveillai à ma condition, lorsque moi aussi je devins, ou redevins, un nomade, je pus la voir tel qu’elle était réellement. Un prédateur, une ombre guettant ses proies, les laissant s’approcher, les traquant, pour mieux les prendre au piège. Ne vous méprenez pas, la description que je tire de cette personne peut paraître choquante d’un point de vue sédentaire, pour les nomades, tout était bien diffèrent. Voilà ce qu’elle était, une entité, provenant du désert, un cristal, magnifique, incassable, elle était Saki-Sue…Est plus important, elle m’apprit à regarder avec mes vrais yeux, l’Ibad.

............................................

Moeko pensait avoir décrypté son visiteur, lorsqu’elle lui demanda si le thé lui convenait, il fut légèrement désorienté. Il fallait croire que l’arrogance allait de paires avec les nomades. Un léger sourire lui étira les lèvres, elle était vraiment intéressante. Cependant il analysa aussi, qu’elle semblait lui en vouloir de son manque de manière, c’était plutôt évident, de toute manière elle ne s’en cachait pas. Observant son visage, il détailla ses traits, fin, elle portait sur elle des traces physiques de son évolution dans le désert profond, tout d’un coup, le Jounin se demanda si jamais il en aurait été de même pour lui si il n’en était pas partit sous la contrainte. Un soupire s’installa en lui qu’il réussit plutôt bien à réprimer. Il attrapa avec deux doigts la tasse encore un peu fumant devant lui, puis la porta à sa bouche, il savait que l’entrevue allait bientôt se finir, il n’était pas encore totalement satisfait de son déroulement a vrai dire. Si cette femme était réellement celle de son rêve, ce dont il ne doutait plus vraiment suite à leurs discussions, alors tout ceci devait se finir autrement. En terminant de déguster son thé, il laissa quelques gouttes dans la tasse pour plus tard, puis posa ses mains sur ses genoux. La jeune femme venait de ranger les pierres dans la bourse d’où elles les avaient sortis un peu plus tôt, il observa son dos, il n’avait jamais confié à qui que ce soit l’étendu que ses rêves avaient sur sa vie, peut être devait-il commencer à se confier, elle lui avait prouvé qu’elle était digne de confiance, qui plus est les nomades n’aimaient guère se mêler aux gens de la ville. Il réprima son envie, observant en silence, lorsqu’elle se retourna, il la fixait avec un regard étrange. Son trouble était évident, mais il ne s’agissait nullement d’une attente particulière, elle pouvait voir parfaitement que le jeune homme était de nouveau perdu dans ses pensées.

Hisoka entendit alors la voix d’un jeune garçon, celui-ci marchait à ses côtés, il était plus petit que lui, le visage du futur Jounin était plus sphérique, ses traits moins creusés, il portait la jeunesse en lui. Il était enveloppés dans une cape plutôt épaisse, en dessous, il portait des habits fait d’un cuir souple, ainsi que de tissu qui absorbait l’humidité du corps, la transpiration pour la filtrer dans une poche dissimulé au niveau du bas du dos, de cette poche sortait un petit tuyau qui remontait jusqu'au niveau du visage, sortant par-dessous le cuir qui protégeait le buste, pour se renforcer dans le masque qui protégeait la bouche. Ainsi il était aisé de boire sans devoir se stopper. Ces habits avaient été conçus et vendu par des nomades de passages pour les traversées du désert. Sa mère en avait achetés quelques un au dernier passage des marchands, protestant que cela pourrait toujours servir. En repensant à elle, le jeune enfant ne fut pas pris par la nostalgie, cela faisait déjà plusieurs jours que le groupe fuyard parcouraient le désert, mais déjà tout cela semblait si loin, il avait pris avec lui ces deux autres enfants avec lui, il avait sur lui la responsabilité de leurs vies. Bien que plus jeune que les deux autres, l’autre mâle ne cessait de parler, ce qui était d’une, dangereux, car c’était une perte d’eau, de deux complétement agaçant pour Hisoka qui tentait tant bien que mal de se souvenir des leçons de sa mère est de ce qu’il avait lu. La cousine du garçon était plus réservée, elle prenait soin d’Hisoka lors des minutes de repos, ce qui lui valait d’être apprécier par ce dernier. Ils étaient en train d’escalader une imposante dune, très abrupte, leurs pieds s’enfonçaient dans le sable, pour deux pas fait, un en moins était nécessaire pour ne pas reculer.


Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) 28805_10

A Travers le tissu qui lui recouvrait la moitié inférieur de son visage, la voix d’Hisoka légèrement plus aigu est déformés, expliquait a ses deux compères qu’ils ne devaient pas gravir ainsi, mais sur le côté, cela leurs permettraient de perdre moins de temps. Après une heure d’ascension, les trois enfants se trouvaient au-dessus du monticule de sable, il gouvernait le désert qui était derrière eux de par sa taille, cependant ce qui se trouvait devant eux étaient encore plus immenses, des dunes a pertes de vues, toutes plus grandes les unes que les autres, l’immensité même de ce moment, malgré l’urgence de la situation frappa Hisoka, qui resta plusieurs secondes à observer cette scène. Ils quittaient une partie du désert profonde, celle qu’on nommait la mer blanche, pour rentrer dans une toute autre affaire, d’après ses souvenirs, ces imposantes dunes étaient renommés par le désert profond, elles étaient connus comme les « faiseuses de morts ». En observant ses compagnons, il se rendit compte qu’ils étaient effrayés, attrapant leurs mains, il s’élança le long de la dune, le soleil allait bientôt atteindre le moment où il serait le plus chaud, ils devaient trouvés un endroit où s’abriter.

De nouveau le Jounin se sentit transporter dans la maison de Moeko, cependant, cette fois ci la rupture fut moins net, il se sentit bien moins déboussolés en revenant à la réalité, cette fois, il n’avait nullement cru voir l’avenir, il avait simplement vu son passé, le jour qui précédait la morts de ses deux anciens compagnons. Un sourire de dépit s’installa sur son visage, il détestait le désert non pas car il l’avait battu en y survivant, mais car ce dernier avait été le véritable vainqueur de leur affrontement. Mais il ne pouvait cesser de croire qu’au fond de lui ces étendues ensablés lui procuraient la plus rassurante des sensations, il n’était en vie que là-bas. Il répondit avec une voix étrange a Moeko que son thé était très bon est qu’elle ne devait pas s’en faire. Il termina d’ailleurs les quelques gouttes qui restaient à l’intérieur du récipient, puis reporta son attention sur la jeune femme.


" Excuse-moi de mes manières déplacées. Je n’ai guère l’habitude de rendre visite à des gens ici. Ils sont diffèrent de moi, de toi. Je viens du désert profond, je voulais voir à quoi j’aurai pu ressembler si je n’avais pas dû fuir mon peuple. Cela fait quelques années que je vis ici est plus le temps passe, plus je sens quelque chose s’éteindre en moi. "

Le jeune homme se releva, il avait eu les réponses qu’il était venu chercher, il devait mettre un terme à cette entrevue, dehors la tempête faisait toujours rage, cependant il ne devait plus penser tel un sédentaire. Il savait, qu’il y aurait encore quelques mots de Moeko, il ne savait guère lesquels, cependant il l’avait suffisamment importunée. Il se dirigea vers la porte, remettant convenablement sa cape sur ses épaules, s’emmitouflant à l’intérieur, il observa la jeune femme qui venait de se redresser, il la jaugea pendants plusieurs secondes, il savait qu’il devait attendre encore quelques secondes avant de prendre la parole, le temps que son interlocutrice ne range les informations qu’il lui avait donné, lorsqu’il jugea suffisant son temps de réflexion, il reprit la parole.

" Cette nuit, j’ai rêvé de toi, j’ai éprouvé le besoin inextricable de venir voir celle qui semblait lié à moi. Je me demande parfois si je ne suis pas pris de folie, tels les ninjas de Suna me l’ont déjà dit. J’ai abusé de ta patience, au revoir Moeko Takata."

Le jeune homme se retourna, au même moment il put sentir les effluves restantes de drogues qui était contenus dans la pièce, cette senteur lui déclencha une image dans son esprit, elle lui imposa avec toute sa force, avait-il vu ce qui allait se passer ? Le pas qu’il allait faire vers la porte d’entrée se stoppa machinalement, il se retourna de moitié, au même moment ou la jeune femme reprenait la parole. Il venait de la voir parler avant que cela ne se produise… Était-ce la drogue qui lui avait permis de se libéré ? Les yeux froncés, il se concentra immédiatement sur la nomade qui reparlait. C’était cette fois ci les dernières minutes que les deux jeunes gens partageaient ce soir, mais il avait vu que tout ceci ne serait pas sans suite. Il se demanda simplement comment allait réagir la jeune femme, peut-être qu’elle en savait plus que lui sur ce qui lui arrivait ? Il avait parlé de bien des histoires sur le désert, peut être que la drogue l’aidait à libérer son mental, cette pensée le foudroya, ses yeux fixaient ceux de Moeko, cette femme est lui était liés, il ignorait de quel manière, mais c’était d’or est déjà inscrit dans toutes les lignes du temps. Ce qu’elle allait dire l’éclairerait peut être sur le futur déroulement des choses.

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Suite de l’extrait.

Comment pourrais-je savoir ce qu’il serait advenu ce jour-là si je n’avais pas rencontré cette femme ? J’aurai erré seul, dans un monde qui ne me connaissait pas, un monde si stupide, idiot, où chaque guerre n’est utilisée que pour le profit. Dans les livres que je lisais en étant jeune, je rêvais de noblesse, d’ouverture d’esprit, non pas d’une vision étriquer de ce monde. Cependant pendant mes deux premières vies je n’ai fait que perpétuer avec force l’héritage que m’avais laissé les sédentaires. Je pense que je me suis sentit redevable a la communauté nomade de me faire découvrir ceux qu’ils étaient. Mes options, bien que nombreuses, étaient toutes cousues entres elles par un simple élément déclencheur, observons une partition, chaque notes doit être à sa place exact, pour que la mélodie transmette le charme que son compositeur voulait lui donner. La vie n’est pas si éloigner d’une partition, chacun devaient être là où il l’avait décidés, a chacun une place unique, exigüe, qui nous parait si limité que nous en perdons le sens commun, cependant, si nous décisions d’agrandir notre espace, ou de simplement bouger, nous agissons sur la partition complète, la rendant stérile a toutes émotions. Est-ce là le malheur de l'Homme ? Être sans cesse assujettit a sa propre condition ? Certains se plaignent de l’ordre incessant que nécessite ce monde, certains tentent de le bouger à leurs convenances, sans voir les dégâts irrépétibles qu’ils créent. Cependant, en sortant de cet ordre commun à chaque créature, en l’observant avec les yeux de l’Ibad, une nouvelle situation se créer, ordre est chaos, les immuables, sont ainsi car ils sont ce qui traverse le pont de la vie. Nous ne pouvons imposer notre ordre, nous devons simplement nous harmoniser avec celui-ci. En cela, je pense qu’après maintes réflexions, nos politiques nous encerclent, nous retire toute humilité face à notre véritable nature. Est-ce effrayant ? Pour vous oui, pour nous, nomades, nullement. Je finirai par dire que à ceux qui lisent ces quelques lignes que notre monde n’est ni utopique, ni chaotique, il est la preuve intangible du mouvement perpétuel, certains redoute le changement. Pourquoi ? Car il représente ce dont nous ignorons tout, je pense en revanche que le futur découle tout autant du passé que du présent, bien que la valeur de ce dernier soit pour le moins fortuite. Notre monde, la somme de tous nos choix, en un sens ne sommes-nous pas à l’origine d’évolution que vous prétextez être l’œuvre de Dieu ? Vous qui le croyez, n’êtes-vous pas dans ce cas vous-même les Dieux qui vous accablent est vous fascine ?
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MessageSujet: Re: Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Icon_minitimeLun 11 Juil 2011 - 17:38

Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) 093a




Je crus, de premier abord, que j’avais blessé mon invité par ma question peut spirituel. Je doutais qu’il s’était attendu a cela, mais il avait se qu’il méritait. Je n’avais pas à entretenir une discussion avec un homme a l’éducation laissant à désirer, s’invitant chez moi ne pleine nuit pour me questionné sur mes croyances. Je ne faisais que lui rendre la monnaie de sa pièce. Il réfléchirait peut être un peu plus la prochaine fois qu’il m’aborderait, car il allait avoir une prochaine fois, j’en étais persuadé. Hisoka était venu ici pour bien plus que de simple question de croyance, il n’était pas la pour la culture Zenchist, mais pour lui, pour lui bien plus que pour moi. Car à la vérité c’est lui-même qu’il cherchait. Ces yeux me l’avaient montré durant une fraction de seconde, mais je l’avais vu. Hisoka était né dans le bled et y avait vécu quelque années, assez pour que le désert laisse une trace profonde en lui. C’était ses origines qu’il était venu quérir à ma porte, voilà pourquoi je savais que nous allions nous revoir après cette entrevue.

Mais Hisoka ne semblait pas blessé, plutôt absent, comme il l’avait été déjà plusieurs fois durant notre entretien. Je me demandais si la drogue que j’avais fait brûler n’était pas en cause dans cella. L’aillant inhaler depuis quelque heures et y étant habituer, elle avait moins d’effet que sur une tierce personne. Avais-je, sans le vouloir, drogué un supérieur hiérarchique ? C’était possible et j’avais espoir qu’il ne le remarque pas, ou ne fasse pas le lien. Je ne voulais pas être confronté a des problèmes sur se sujet. Mes habitudes du désert faisaient parti de ma vie privée et je préférais que mes supérieurs ne s’ne mêlent pas. De toute manière, j’avais fais brulé les herbes depuis un moment déjà, leur effet n’était donc pas dangereux. Au pire il se réveillerait avec une légère gueule de bois sans plus.



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Mais mon invité finit par sortir de ses pensées répondant a ma question de manière poli et je ne pue m’empêcher de sourire devant sa déclaration, satisfaite de le voir quelque peu dépité devant ma question. Il Termina après cela sa tasse et je sentie que notre discussion touchait a sa fin. Il s’excusa ensuite de son comportement, comprenant bien le message qu’il y avait derrière ma question et fit ensuite écho a mes pensé sur ses raison de sa venu. Il était belle et bien du désert et avait finit a Suna, par des chemins mystérieux et qui ne me regardait pas. Il m’avoua aussi qu’il sentait en lui quelque chose s’éteindre et je fus profondément touché par cela, car je me trouvais dans la même situation que lui.

Il n’est pas facile de quitté la vie de nomade du désert, une vie dur cruelle mais une vie intense. Tout imbécile abordant un nomade en lui posant la question de sa manière de vivre, ne saura jamais voir le désert comme le voie un nomade, il ne saura jamais se que c’est d’être toujours en mouvement, de ne pas être enfermé dans quatre murs, d’être partout chez soit et tout le temps chez les autres. Le partage de la vie de communauté, la survie reposant sur soit même tout comme sur les autres. Ce n’est pas une vie que l’on peu expliquer, c’est une vie dont on doit faire l’expérience.

Je me redressai alors, suivant le mouvement d’Hisoka qui s’apprêtait à partir. Je l’accompagnai donc discrètement à la porte, le laissant par lui-même partir de chez moi. Je ne le jetai pas dehors et c’était son choix de partir alors que la tempête soufflait toujours. Mais lui comme moi, nous savions que cette entrevu était terminé pour le moment et que de rallongé le moment était inutile. Il me parla alors brièvement de son rêve, comme quoi il l’avait poussé à venir me voir. Cela ne manquait pas d’intérêt, les rêves étaient souvent le meilleur moyen au subconscient de communiquer avec le conscient. Sa venu n’était pas un hasard, tout comme se rêve dont il me parlait. Nous allions nous revoir, cela ne faisait aucun doute. Il fit alors mine de sortir, mais se tourna vers moi au moment ou j’allais parler.



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- Il y a des choses qui ne peuvent être expliqué par des mots, il faut les absorber sans l’aide de mot, c’est ainsi. Au revoir Hisoka Satori, que ton pas soit sûr.

Sur ses dernières paroles, qui pouvaient être destiné à plusieurs niveaux de la discussion que nous avions eue, je laissai partir le jeune homme. La tempête soufflait encore fort, mais je savais que c’était inutile que de proposé a se dernier de rester, il refuserait sans doute poliment pour rentré chez lui. Une tempête était de toute manière qu’une gêne au milieu de Suna et non pas mortel comme au milieu du désert. Il ne prenait donc que peut de risque a entré de ses propre moyen. J’observai alors le shinobi, cari l l’était j’en étais persuadé, s’éloigner dans la tempête. Je penchai tout de même la tête par ma porte d’entré pour jeté un coup d’œil a son postérieur, nos prochaine rencontre pourrait être intéressante. Je refermai ensuite la porte pour m’isoler du vent.

Vijay Jagdish
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Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Left_bar_bleue203/1000Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. (Privé Moeko Takata) Empty_bar_bleue  (203/1000)
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Hisoka :
- 30 pts Nnr.
- 30 pts Nnr.
- 30 pts Nnr.
- 30 pts Nnr.
- 30 pts Nnr.
Total => 150 pts Nnr.

Moe :
- 22 pts Nnr.
- 27 pts Nnr.
- 20 pts Nnr.
- 27 pts Nnr.
- 22 pts Nnr..
Total => 120 pts Nnr.
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