Qui suis-je vraiment ? Une espèce de clone raté , un esprit tordu et créé pour régner sur un monde pitoyablement dirigé . Il n'y a pas si longtemps j'ai détruit quelques fenêtres à Konoha , l'homme qui s'occupait de ce village de bisounours n'eut qu'une seule idée en tête : me tuer , ou m'emprisonner dans une de ses prisons lugubres ! On m'avait souvent reproché le fait que je fasse tout et n'importe quoi , des gens dans le village me traitaient de monstruosité , oui , ça faisait longtemps que l'on me voyait comme une espèce de créature ; Depuis une petite semaine j'étais devenu plus sérieux , moins loufoque , mais mon envie de sang ne s'estompait en aucun cas ! J'avais intensifié mon entrainement pour devenir une espèce de machine de combat . Alors que le village de Kiri était une nouvelle fois sous les coups de la brume , je pus enfin essayer mon nouveau costume , ce costume signifiant la fin de toutes ses conneries que j'avais pu faire auparavant ; et dire qu'il n'y a même pas quelques semaines je m'étais infiltré à Konoha pour détruire une vitre et me faire passer pour l'Hokage... Haha j'ai quand même fait une belle connerie ! Mais tout ça c'est fini , à présent je dois me concentrer sur ma carrière , sur mes élèves , sur mon groupe , sur la guerre et enfin sur le sang de mes adversaires . Aujourd'hui c 'est vraiment une journée de merde, il pleut , il ne fait plus trop chaud dehors et pourtant je suis à moitié nue en dessous de la couverture , je lève un petit regard par la fenêtre et commence à me lever , balançant tout par terre , comme si j'en avais marre de la vie , alors que ça n'en est absolument pas le cas . Comme d'habitude je pris mon petit - déjeuné , comme d'habitude je m'assurai bien de fermer la porte derrière moi , tous ces petits réflexes que j'accumulais au cours de ma grande carrière de Ninja :




Comme on le dit souvent , on ne change pas un Zèbre en girafe ... euh attendez ,je crois que je me suis trompé , on ne change pas un âne en chevale de course non ? Enfin bref , je voulais dire que même après m'être fait énormément grondé , je n'avais pas oublié d'où je venais : d'une cuve remplit d'une eau bizarre ... Euhh je m'embrouille un peu la . Il ne me fallut pas plus d'une heure pour sortir du village et sauter d'arbre en arbre , je devais aller dans une direction qui m'était quasiment inconnu et un marchand m'attendait là-bas : comme un gentil petit garçon qui attendait sa sucette . Arrivé à ma destination , le vieux marchand me dit d'une voix Rock : «Alors apparemment c'est toi le fameux ninja qui doit m'escorter , j'ai visité ton village et nombreux sont tes collègues qui mon déconseillé tes talents !» Je ne comprenais pas trop son raisonnement , l'homme qui était en face de moi m'assurer que je n'étais qu'en fait un incapable , mais pourtant il avait accepté mon aide , ou alors , peut être qu'il n'avait tout simplement pas le choix . Je le regardais de mes yeux presque haineux et je lui répondis d'un ton assez provocateur : «Écoute la vioc' , si t'es pas content je peux toujours te laisser crever par tes prédateurs ! » ; alors que j'avais anéantit un à un ses arguments il me jeta un rire surement vrais , comme si je lui avais fait une blague dés plus marrante . Je n'arrivais toujours pas à le comprendre, il était si calme , il était même trop calme pour un homme qui avait sa vie entre mes mains sanglantes ; nous commencions la marche et au fil du chemin , le vieux marchand m'expliqua ma brève mission : «Bon , je ne t'ai pas engagé pour te tourner les pouces , non , je suis un marchand très célèbre dans le monde , tu devrais savoir que plus on est connu et plus on est détesté : Ton job est de me protéger lors du voyage !»




Je buvais ses nombreuses paroles , comme si un sage d'un autre village m'adressait la parole , cela faisait longtemps que je n'avais pas engagé une mission , je suis plutôt le genre de mec à avoir la flemme de m'activer, je marchais à coté du marchand tout en faisant bien gaffe à ce qu'aucun ninja fasse une bêtise . Je me sentais mal : comme à chaque fois que je quittais mon village adoré et malgré ma fâcheuse manie de toujours faire les choses d'une manière sadique et non émotionnel, j'avais toujours un pincement au cœur avant de quitter ma patrie . Nous arrivâmes enfin au bateau qui allait nous amener dans le pays de la pluie , je n'y étais jamais allé , mais quelqu'un m'avait dit que c'était un endroit magnifique... Si l'on aimait la pluie , l'homme qui me payait pour effectuer la mission me regarda , il me lança aussitôt un sourire , comme si tout allait bien se passer ... mais bien sûr : je savais que ça n'allais pas être le cas .