Je me nomme Kaleïs Maboroshi. Je fais partie de l’akatsuki depuis des années et j’ai vu passé de nombreux chefs ; mon préféré ayant été Saber Milena, il se trouve qu’actuellement nous n’en avions plus. Faisant parti des membres les plus anciens de cette organisation, je la connaissais par cœur et l’arrivée de nouvelles recrues causait toujours une drôle de sensation en moi. Seraient-ils plus puissants que moi ? Devrais-je laisser ma place à une nouvelle génération de nukenins de rang S ? Ce que je disais était ridicule. Je n’étais qu’une femme dans la vingtaine ; il existait des membres beaucoup plus âgés que moi. Aucune chance que je perde ma place ici… A moins que je me fasse tuer, les meurtres étaient monnaie courante dans ce genre de groupe.
Ce jour là, je revenais de Yuki no sato. Le voyage avait été long mais assez distrayant ; j’avais traversé Kusa No Sato et Taki No Sato, des villages pas très puissants mais à l’histoire passionnante. J’avoue que c’est assez étrange pour une criminelle comme moi de vous faire un compte rendu de ma sortie patrimoine mais saviez vous que c’était dans un de ces villages que le jinchuriky Naruto avait affronté Orochimaru, notre ancien membre de l’akatsuki ? Un combat vraiment épique ; je regrette d’avoir été envoyée ailleurs ce jour-là car j’aurai assisté volontiers à cette démonstration de pouvoir.
Je me trouvais à la frontière entre Kusa et Ame. Laissant derrière moi les grandes plaines herbeuses et l’ambiance conviviale de ses habitants, la pluie d’Ame no sato ne tarda pas à me tremper entièrement et les visages à l’air maussade des citoyens me firent soupirer. C’est fou comme une population pouvait se transformer selon le climat…

« Tu n’es pas particulièrement agréable non plus, quand il pleut.
Ben voyons, c’est toi qui va me faire un cours sur la convivialité, peut-être ?
Je ne crois pas, tu ne comprendrais pas… »

Fermant le long manteau de l’akatsuki, la chaleur me gagna peu à peu tandis que je me dirigeai vers le village. La raison pour laquelle je me dépêchais était qu’un nouvel arrivant avait été prévu et j’avais envie de voir la tête qu’il avait. Hors de question d’accueillir parmi nous des débutants ou des imbéciles… Déjà que nous n’étions pas vraiment tous clean dans nos têtes… Me concentrant, je savais qu’à cette période de l’année le repaire devait être bien vide. J’avais cru comprendre que Yuki Hazama était parti en mission il y a quelques temps. Il ne devrait sans doute pas tarder à revenir. Mais qu’est-ce que cela m’apportait ? Je n’avais noué aucun lien avec les akatsukiens depuis le départ de Milena Saber. J’avais refusé de me mettre en binôme mais je savais, hélas, que cela prendrait fin. Esquissant un sourire amusé, j’espérais fortement pour mon prochain camarade de combat qu’il n’empiéterait pas sur ma liberté, Viladra risquerait de s’énerver.
Sentant remuer l’intéressée en moi, je fermai mentalement mon esprit afin d’engager avec elle un combat psychique. C’était un peu comme une tradition… On s’aimait autant qu’on se détestait.
Les portes de la ville apparaissant, je n’y entrai pas et longeai plutôt les remparts jusqu’à m’enfoncer dans la forêt. Suivant le cour d’un ruisseau, je ramenai mes longs cheveux écarlates en arrière, essuyant les gouttes d’eau de mon visage. Je n’étais plus très loin.

Et si vous arrêtiez de me suivre, s’il vous plait ? Demandais-je alors poliment tout en continuant de marcher.

« Tu es super géniale, Kali-chan ! Je ne les avais même pas entendus, moi !
Ils sentent tellement mauvais qu’à trois kilomètres on les aurait repérés…
Oui mais ils ne faisaient pas de bruit et vous les avez remarqués !
Il faisait plus de bruit qu’une centaine de parchemins explosifs, oui !
Ouais mais… »

L’apparition de trois hommes sur mon chemin m’obligea à couper court à la discussion mentale que je faisais et je m’arrêtai, gardant un visage calme. Grands, musclés, couverts de fourrures qui empestaient la transpiration ; ils avaient adopté une pose qu’ils devaient certainement qualifier de virile. En temps normaux, je les aurais semé et aurais oublié leur venue aussi vite que je l’aurais quitté mais le repaire n’étant pas très loin et l’intégration d’un nouveau membre me forçaient à les éliminer. De un ils pouvaient très bien découvrir l’entrée, bien qu’ils ne pourraient pas la forcer, et de deux il était de mon devoir de faire un peu de ménage avant que les invités n’arrivent. Cela allait de soi. Croisant les bras, je les regardais rien dire et ils se mirent à sourire comme s’ils avaient touché le pactole. Je ne les comprenais que trop bien ; lorsque je faisais mes petits travaux de mercenaires j’étais toujours heureuse de dénicher une cible de luxe. Malheureusement il allait falloir que vous vous entrainiez encore un moment avant de pouvoir vous en prendre à l’akatsuki. Je ne pensais pas cela par vanité, mais je tenais cette organisation en très haute estime et le fait qu’un de ses éléments soit battu par des brigands de seconde zone était une grave atteinte à sa réputation.
Perdue dans mes pensées, je ne fis même pas attention à l’homme, si on peut le qualifier comme tel, qui s’approchait de moi. Sa grosse pogne se tendant vers moi, je retins une grimace de dégout et gardai un masque inexpressif. Effaçant les épaules, j’évitai ce contacte répugnant, gardant les bras croisés. Forcé de lever la tête pour regarder cet abruti dans les yeux, je plongeai mon regard glacé dans le siens.

Je crois que nous nous sommes mal compris, énonçais-je calmement, alors veuillez m’excuser. Je pensais que les gens comme vous savez qu’il ne fallait pas s’en prendre à la divine lune rouge.

La seule chose qu’est bien à l’akatsuki c’est le fric sur vos têtes ! Répliqua-t-il en tentant une nouvelle fois de m’attraper par le bras.

« Pauvre idiot… »

Dégainant mon arme d’un coup sec sans être ralenti par son poids, je lui tranchai la main d’un geste vif et rengainai dans le même mouvement. L’action n’ayant durée que quelques fractions de seconde et leur absence de réaction m’apporta l’information manquante : ils n’étaient même pas des ninjas confirmés. Cela me faisait limite mal de devoir leur prendre la vie…
Le frappant légèrement de mon pied dans sa poitrine, il s’effondra au sol et je n’eus qu’à l’achever d’un coup de talon dans la tempe. Enlevant délicatement le manteau noir orné de nuages rouges cerclés de blanc, je le posai sous un tronc afin que la pluie ne l’abime pas. Fin prête, je me mis en garde et leur fis signe d’approcher d’un petit mouvement de doigt.
Les hommes pouvaient se montrer si inconscient… Un animal est capable de reconnaître les prédateurs. Il sait à qui il faut s’en prendre et quand il faut fuir… Mais l’ego surdimensionné de l’être humain l’empêche d’utiliser toute prudence et le fait foncer droit dans la gueule du loup. Hors le loup, il se trouve que c’est moi…
Esquivant le premier qui essayait de m’atteindre maladroitement, je fis chuter son camarade et lui brisai la clavicule d’un jeu de jambe. Sans attendre, j’attrapai un kunai, glissai le long du bras armé du dernier homme et lui plantai dans le cœur jusqu’à ce que la pointe ressorte dans son dos et que ma main effleure ses cotes brisées.
Regardant les trois cadavres qui fumaient encor, je m’agenouillai devant le ruisseau qui longeait le chemin et me rinçai le visage. Enfin, j’adressai des excuses muettes aux âmes que je venais de prendre et remis mon manteau sans marquer la moindre émotion.

« Tu n’es pas si nul que je le pensais !
Ben voyons. Venant de toi, je prendrais presque ta remarque pour un compliment.
Tu devrais, je t’en fais rarement…
Ca ne me manque pas. »

La piste s’élargit au fur et à mesure que j’avançais et l’odeur du sang s’estompa peu à peu. Le courant d’eau que je suivais depuis le début plongea dans un petit étang et je levai la tête vers l’énorme pierre marquée d’un sceau. C’était là l’entrée de notre repaire et seuls ceux qui faisaient partis de notre organisation pouvaient entrer sans dommage. Marchant sur l’eau, je m’arrêtai en bas de l’édifice et regardai distraitement autour de moi. Je crois bien que je n’étais pas seule. Une présence inconnue se faisait ressentir, non loin de là. Levant ma main ornée d’une bague et aux ongles couverts d’un vernis violet, j’activai le mécanisme d’ouverture et le rocher se souleva dans un grondement sourd. Attendant que la poussière retombe pour pouvoir y voir clairement, je vis que la journée touchant à sa fin ne me permettait pas de contempler la salle principale dans sa globalité. Sortant par l’autre coté, je vis alors une silhouette qui me regardait. L’examinant rapidement, il s’agissait un garçon sorti de l’adolescence à l’air très sur de lui. Me remémorant ce que j’avais appris depuis la longue mission qui avait causé mon absence durant presque un an, je compris qu’il devait s’agir de Natsu Igneel, un membre qui avait intégré l’akatsuki quand je n’étais pas là.

Bonjour mademoiselle ! Vous cherchez quelque chose ? Un endroit, un lieu ? Ou juste un havre de paix ? Si c'est le cas vous vous êtes trompée d'adresse, derrière moi c'est l'Enfer.

« Encore un type bizarre !
L’enfer ? Il sort à peine du berceau et il parle de l’enfer ? Hin hin… !
Ferma la, vieille peau.
Kali, si jamais je sors tu vas prendre cher… »

Je ne crois pas m’être trompé d’adresse. Répliquais-je de ma politesse habituelle. Quand à l’enfer, cela fait bien longtemps que je le craint plus.

De toutes évidences, ce n’était pas lui la nouvelle recrue que j’attendais. Tournant alors la tête, je scrutai les alentours en me demandant par où elle allait bien pouvoir arriver. N’étant pas Zetsu, je n’avais pas des sens aussi aiguisées que lui mais il ne tarda pas à se faire ressentir une présence nouvelle qui arrivait vers ici. Le visage toujours aussi impassible, je m’appuyai sur la roche à deux-trois mètres de Natsu et croisai les bras. L’akatsuki était vraiment pleine de membres originaux… C’est pour ça que j’adorais cette organisation…

Le jeune homme, Natsu Igneel comme je pensais, sembla comprendre que ce n’était pas moi qui allais être impressionnée par l’akatsuki. Après tout, j’avais intégré cette organisation alors qu’il devait être en train d’apprendre ce que c’était de se battre… A première vue, on pouvait penser que ce rouquin devint avoir entre quatorze et seize ans, mais même s’il y avait des génies sur terre, je savais qu’on n’intégrait pas l’akatsuki à cet âge… J’en déduisis donc qu’il faisait plus jeune qu’il ne le paraissait et je me demandais si c’était un complexe pour lui. Vu la démonstration de pseudo confiance en soi qu’il venait de me faire, je pouvais croire que oui… Souriant légèrement à cette idée un peu inutile, je reportai mon attention sur celui qui venait d’arriver. Yuki Hazama était un membre assez ancien. Arrivé un an après moi seulement, je ne l’avais vu que de loin et je n’avais jamais cherché à l’approcher. De toutes les personnes présentes à la lune rouge, il était celui qui possédait le style vestimentaire le plus étrange et cette originalité me plaisait bien ; après tout, je ne souhaitais pas que les ninjas possèdent la tenue stéréotype de combattant. Son chapeau et son complet noir le faisait un peu ressembler à un homme d’affaire louche, mais s’il avait été accepté c’était qu’il possédait des talents précieux. Maintenant que j’y réfléchissais, je ne connaissais aucune des capacités des membres de l’akatsuki depuis que l’ancienne génération s’était faite la malle. A part Kisame et sa force Suiton, je ne connaissais pas grand-chose du reste. En contrepartie, ils ne connaissaient rien de moi non plus mais je trouvais cela un peu bête, cela empêchait les combinaisons ou les attaques combinées. J’appréciais ma solitude, mais le travail en binôme était plus efficace… Nous avions vraiment besoin que quelqu’un revienne prendre les rennes. Seuls, nous n’étions qu’une bande de gamins indisciplinés…

Ravi de rencontrer enfin les visages de la lune rouge…

Sa voix moqueuse me ramena à la réalité et j’inclinai la tête d’un geste poli dans sa direction. Entre Natsu Igneel et lui, je me demandais qui était le plus cynique. Quand le scruteur de konoha, puisque c’était le surnom qu’il s’était choisi, nous fit une petite présentation de ses pouvoirs, j’accordai un bref regard au sol qui se craquelait à ses pieds, me souciant plus de la propreté du repaire que de sa puissance. J’espérais fortement qu’il n’allait pas faire cette petite manie tous les jours car notre magnifique entrée finirait pleine de trous et cela me déplairait assez. Nous avions une image à entretenir, après tout…
Glissant un regard au jeune garçon, enfin au jeune homme à ma droite, je vis que la petite provocation du nouveau avait marché sur lui. S’échauffant brusquement, et dans tous les sens du terme, il nous montra donc qu’il était de l’affinité katon et doté d’un tempérament fougueux malgré sa voix calme. Répliquant longuement à Yuki, j’esquissai un mince sourire en voyant à quel point les hommes se mettaient en concurrence entre eux. Mon statut de femme faisait de moi une personne à l’aspect fragile et souvent peu intéressant visuellement au niveau des combats. Souvent sous-estimée, mes adversaires s’en mordaient généralement les doigts quand je leur montrais qu’une représentante de la gente féminine valait largement leurs kilos de muscles. Contrairement à Natsu, je répondais rarement aux provocations de façon aussi virulente. Je préférais largement mettre les choses au clair en utilisant le moins de mots possible et de clore les conversations qui tournaient mal. Oui, mon atout dans le domaine la sociabilité était sans aucun doute ma diplomatie. Chercher les ennuis quand on peut les éviter est une action aussi stupide qu’inutile… Quant à ceux qui aiment déclencher la colère chez les autres par simple divertissement, je leur souhaitais bien du courage avec moi.

« Moi je dis qu’il mériterait qu’on lui trou le…
Viladra !
… Nez avec une lame émoussée.
Mouais… Surveille ton langage.
Non mais c’est vrai, vous avez vu le poseur ?
Ce n’est qu’un test de sa part. Un test vraiment grossier…
Et pourtant, l’autre est tombé dedans.
La fierté masculine, Shaiya, la fierté masculine…
Elle fait des ravages ! »

Alors que je me demandais à quel moment le combat allait commencer, quelqu’un d’autre arriva à l’improviste. Cette fois si, ce n’était pas un membre de l’akatsuki… Grand, les cheveux longs et argenté, il avait un visage avenant aux traits fins et des yeux argenté comme viladra. Son manteau de cuir noir lui durcissant l’expression, j’admirai la longueur de son sabre en me demandant si c’était de la frime ou s’il savait réellement s’en servir.
Me tournant vers les deux autres, ils semblaient s’être calmés et regardaient eux aussi le nouvel arrivant. En fait, je trouvais la situation assez marrante dans le sens où l’on se fixait tous sans rien dire. Moi qui me tenais un peu en retrait du triangle que formaient les trois hommes, j’avais l’impression d’assister à une pièce de théâtre jouée par des comédiens amateurs. Lorsque le jeune homme, enfin il ne me semblait pas très vieux, nous demanda qui nous étions, je retins un soupir de soulagement en voyant qu’il ne sortait pas le grand jeu comme l’avaient fait Natsu et Yuki. Déjà que c’était assez exaspérant, s’il était rentré dans leur jeu j’aurais donné ma démission sans plus attendre…
Regardant mes compatriotes, Je laissai Natsu répondre en premier, avec sa fougue habituelle et attendis qu’il termine pour me prononcer à mon tour. Décroisant les bras, je m’écartai légèrement de la roche contre laquelle j’étais appuyée et me redressai un peu. Plongeant mes yeux mordorés dans celui de l’inconnu, j’analysai ses expressions en gardant mon visage impassible, notant le fait qu’il ne semblait pas être du type à perdre son sang froid, lui aussi.

Je me nomme Kaleïs Maboroshi. Répondis-je calmement. Je suis étonnée qu’un shinobi soit incapable de reconnaître l’uniforme que nous portons… En général, notre organisation n’a jamais cherché à passer inaperçue ; l’Akatsuki est plutôt du genre à se faire connaître.

« Avec des types comme Deidara et Kakuzu…
Oui mais ils ne sont plus là, maintenant.
C’est dommage, ils avaient une certaine classe !
Trop grande gueule, si tu veux mon avis. »

Voyant que personne n’avait prit la parole après moi, je ramenai d’un geste distrait ma chevelure rouge (et pas brune !! C’est mon avatar qui est trompeur ! ù.ù) en arrière et posai doucement mes doigts sur la garde de mon épée. Puisqu’il avait découvert le repaire, j’allais être obligée de le tuer. Avec l’aide de mes camarades temporaires si besoin était, évidemment… Néanmoins, comme je l’avais déjà cité plus haut, j’étais de nature pacifiste et je n’aimais pas prendre la vie inutilement alors je cherchais toujours une solution pour éviter ce genre d’action. Regardant la stature de cet étrange personnage, je notai son maintient, à la fois rigide et souple, sa façon de parler, décontracté mais pas inconsciente non plus, et vins à la conclusion que c’était un adversaire de talent. Quelqu’un dont l’énergie semblait bien plus noir que la normale… Je n’étais pas la chef de l’akatsuki, dieu merci quelle horreur, mais j’étais sufisemment ancienne pour savoir les critères que l’on recherchait pour les membres. A l’évidence, j’avais en face de moi une personne qui semblait les remplir… Pourquoi ne pas tenter ? Si jamais je me trompais, nous n’aurions qu’à l’éliminer plus tard et tout rentrerait dans l’ordre. Enfin, à peu de choses près, disons. Un meurtre de plus ou de moins ne faisant pas grande différence, mais cela laissait forcément des marques. Des empreintes que je n’appréciais pas forcement…
Affichant un sourire que j’espérai sincère en apparence, je me remis à parler du même ton sans marquer la moindre hésitation.

Maintenant que tu sais qui nous sommes, tu dois comprendre que nous nous retrouvons dans une situation difficile. M’adressais-je à lui poliment. Tu viens de découvrir l’entrée du repaire, et de plus tu viens de voir nos visages. Je ne sais pas pour mes camarades, mais pour ma part, personne ne m’a jamais vu en tant que membre de la lune rouge à part les autres membres, et je tiens à ce que ça reste ainsi…

« Puisque tu t’es montrée claire, il ne nous reste plus qu’à lui trancher la gorge.
Et perdre l’opportunité d’avoir un bon élément ?
Ouais, surtout que nous ne connaissons pas sa puissance.
Laisse moi sortir et j’irai récolter les info’ pour toi, si tu veux.
Sans façon, merci. »

… Donc tu n’as pas vraiment le choix, poursuivis-je sans m’être interrompue malgré ma conversation interne avec mes deux autres colocataires. Ou plutôt si, car la vie est une succession de choix. Le tiens est donc d’intégrer notre organisation et de lui prêter une loyauté éternelle… Ou de mourir. Terminais-je d’un ton serein qui contrastait étrangement avec mes paroles.

N’importe quel nukenin, et ça m’en semblait en être un, accepterait ma proposition sans réfléchir. Seulement, il ne semblait pas être comme ‘’n’importe quel nukenin’’ et d’un coté c’était plutôt une bonne chose. A l’akatsuki, nous n’acceptions pas n’importe qui, après tout.
Etant donné qu’il semblait aussi imprévisible que fort, j’étais restée dans une apparence décontractée mais j’étais prête à dégainer dans la fraction de seconde qui suivait s’il tentait de nous agresser ou de s’enfuir. Les personnes en dehors de notre organisation qui découvrait des éléments sur nous n’avaient aucune autre échappatoire que la mort. Je me demandais, si jamais le combat s’engageait, si Natsu et Yuki allaient être d’accord avec mes conditions. Après tout, peut-être qu’ils étaient pour le laisser repartir aussi vite qu’il était venu. Je m’étais montrée sans doute trop inflexible… Qui sait ?
Désormais, la suite des évènements dépendraient de sa décision. Moi, je me souvenais encore du jour où l’on m’avait recruté… C’était limite si je ne disais pas oui avec plus de ferveur que je l’aurai dit si jamais je m’étais mariée, tiens. Quoique, ne mélangeons pas sentiment personnel et travail. Cela n’a jamais fait bon ménage…

« S’il dit non, je t’en pris, laisse moi la place…
Je te le promets.
Merci. En récompense, je te montrerai la magnifique couleur rouge cerise de son sang… »

C’est dans ces moments là qu’on se dit que le destin ne tient qu’à peu de chose…

[hrp] Natsu ne répondant pas depuis 48h, je passe son tour.
[hrp] Ayant un peu la flemme, mon rp sera bref xD

Je me nomme Sephiroth.

Sa voix était assez grave et sans sonorité particulière. Impassible, calme ou glaciale, je ne savais pas quel adjectif je devais mettre sur celle-ci mais les trois me convenaient séparément. Un être bien mystérieux… Cela changeait des exubérants qui s’affichaient trop.

« Cela ne ressemble pas aux noms habituels de cette planète…
Parce que Kaleïs c’est mieux peut-être ?
C’est un pseudo…
Et bien, peut-être que lui aussi ?
Qu’est-ce qu’on s’en …
Vila’…
…fiche. »

Ma[b] principale activité au sein d’un groupe était de me taire et de faire oublier ma présence. Par politesse ? Non, je n’allais pas jusque là malgré ma courtoisie exemplaire… Disons qu’observer était un verbe clef dans la réussite d’une vie de combattant. C’est donc pour cela que dès que j’eus posé mes conditions, je me tus et fixai mon regard sur cet étrange inconnu. Gardant une attitude neutre, voire même un peu froide, je ne faisais qu’analyser ses gestes et le petit sourire qui étira ses lèvres une fraction de seconde éveilla mon attention. La majorité des ninjas ayant atteint un certain niveau développaient une confiance en eux parfois exagérée et je voyais que là, il la méritait car sans le voir à l’œuvre, on pouvait sentir son aura de ninja. La question était bien sur de savoir s’il était plus fort que nous, mais en attendant j’en avais déjà assez appris pour m’estimer satisfaite de ma proposition… Car c’en était une après tout. Le chantage n’avait pas sa place, et comme je l’ai dit précédemment : il a parfaitement le choix de refuser. Ne sachant pas réellement ce qu’il pensait à ce moment là, je décelais une certaine envie de tuer mais une autre sensation. De l’intérêt peut-être.
Lâchant un soupir, l’inconnu ne parla pas tout de suite et j’attendis ce que je savais être une grande réflexion. Il répondit alors à ma question par une autre, prenant une voix calme et assurée teintée d’amusement qui me tira un léger sourire dissimulé derrière mes cheveux. Ceci allait être un combat vocal entre deux personnages au sang froid impecable. L’ironie et les messages implicites allaient certainement fuser…

Et quel est exactement le but de votre organisation… ?

« Tout détruire !
Instaurer la paix dans le monde
Taisez-vous. »

[b]Le fixant sans ciller, je savais que son choix se ferait en fonction de ma réponse et je ne savais pas vraiment quoi dire. L’objectif principale de l’akatsuki était de traquer tous les bijuus, cela tout le monde le savait ; mais les membres étaient plus complexes que cela… Pour ma part, je me fichais pas mal de ces jinchuriky qui courraient les rues et je me fichais encore plus du but de Madara Uchiwa… Ce que je recherchais était évidemment la puissance pour pouvoir enfin atteindre mon but strictement personnel et j’avais compris que pour cela « l’union fait la force ». Bien que personne ne s’entraidait ici, et c’était bien dommage, nous étions néanmoins conscient qu’à plusieurs, notre pouvoir était décuplé. En revanche, allez faire avouer à un akatsukien qu’il est là pour la supériorité numérique, sa fierté l’empêchera de le dire… Véridique, je vous l’assure…
Détournant mon regard de mon visage, je jetai un coup d’œil aux deux autres qui n’avaient pas réagit. L’un continuait de bouillonner intérieurement et l’autre cramait tranquillement sa clope. Merci, les gars. Franchement, le soutient, je le retiens…
Poussant un soupir inaudible, je repris alors la parole.

Notre organisation cherche à ramasser les neuf bijuus. Des missions qui ne s’adressent pas à des incompétents… Ajoutais-je ne lui adressant un sourire ambigu. En parallèle, chaque binôme, car oui nous sommes en binôme, s’occupe de la façon dont ils le désirent. La puissance étant doublée, cela a permit à un grand nombre d’entres nous d’achever des tâches personnelles plus rapidement… A condition qu’il y ait une bonne entente entre les deux, évidemment.

« C’est un peu vague…
Je ne suis pas là pour faire du recrutement, c’est de la pure improvisation.
Dans ce cas, tu serais très mauvaise comédienne…
T’en es sur… ? »

Ma réponse n’était pas très claire, je le savais, mais c’était aussi à lui d’en apprendre plus sur notre groupe. Et puis, en laissant quelques domaines dans l’ombre, peut-être que ça lui donnerait envie d’en apprendre plus… Ou pas. Je n’étais pas faite pour les relations sociales. Cela se voyait, cela se sentait, alors qu’il agisse comme il le souhaite… Il n’y avait plus aucune question à poser désormais. Seule sa décision compterait.
Si jamais je devais me battre seule contre lui, je me demandais qu’elle genre de stratégie il utiliserait. Etait-il corps à corps ou bien combat à distance ? Dans un cas comme dans l’autre, cela me déplaisait assez. C’était le rôle de Viladra de se battre, pas le miens.
Reportant mon attention sur lui, nos regards se croisèrent et j’affichai dans le miens une détermination calme. Cela signifiait en gros, accepte car je n’aimerai pas à avoir à t’affronter… Il y a des choses plus importantes que cela.

Je vous laisse évidemment le temps d’y réfléchir ajoutais-je poliment en m’appuyant contre le mur derrière moi.

Sentant Viladra s’agitait en moi tellement son excitation était grande, j’espérai qu’il n’attendrait pas trop longtemps. Auquel cas, je risquerais de perdre le contrôle et ce serait la part la plus maléfique de mon âme qui sortirait en pleins jour. C’était fortement déconseillé pour le bon déroulement d’un recrutement improvisé… Je vous le garantis.

« A qui le dis-tu, poulette ?
Imagine c’est ton futur coéquipier ?
Bonjour la galère… »

Ordre de post : Natsu-Kaleïs-Rain-Grim’-Yuki-Sephiroth (Je saute le tour de Natsu)
HRPG : Grim, tout comme Sephiroth, tu n’es pas censé savoir que je possède en moi deux autres personnalités… Il faudra me trouver un autre surnom, chaton

Alors que je pensais clôturer ces arrivées rapidement, les choses ne se déroulèrent pas du temps comme je le pensais. Pour commencer, je m’attendais fortement à ce que Natsu igneel vienne mettre son grain de sel vu son caractère enflammé mais le silence qui suivit mes paroles me démontra le contraire. Ensuite, une nouvelle arrivante s’ajouta au groupe, remontant la balance du coté des représentantes du sexe fréminin… Rain Madoka était à l’akatsuki depuis un moment et tout le monde connaissait son envie de sang et de célébrité dans le monde du crime. Si je ne l’appréciais pas spécialement, je ne la détestais pas non plus et tant qu’elle se montrait efficace dans ce qu’elle faisait, il n’y avait aucune raison à ce que nous soyons en contact puisqu’elle était en binôme avec Envy et que moi j’étais seule. D’un air farouche, le regard narquois et la démarche langoureuse, c’était typiquement le genre de personnes qui plaisait à Viladra. Et le genre de personnes qui l’exaspérait tout autant.
Cette péripétie astucieusement et intelligemment commentée par cette dernière qui avait de plus en plus envie de sortir, je ne fis aucun commentaire à la remarque de la jeune femme, estimant que c’était inutile et déplace au vu de mon comportement naturellement poli. Extérieurement poli, disons. J’avais déjà bien à faire à exercer un contrôle mentale et permanent sur ma colocataire intérieure qui ne manquait pas de me compresser l’esprit pour me faire comprendre son envie de liberté… C’est assez difficile à expliquer, cette sensation quand on vous tord l’âme dans tous les sens, mais je vous assure que ce n’est pas agréable.

Bon, bande de merdeux, c'est quoi ce délire, toi la haut avec les cheveux verts, sérieux, c'est quoi ce carnaval de couleur de cheveux débiles ? Oui Toi là dans ton arbre, tu vas me répondre ? Bordel, mais c'est toujours le foutoir de cette foutue organisation. Il se passe quoi ? Et c'est qui ce mec avec l'autre fille là?

Esquissant un sourire amusé, je ne relevai pas son manque de maturité et préférai rester silencieuse. Parfois, il vaut mieux faire abstraction des éléments secondaires pour s’occuper uniquement de ce qui nous concerne… Et en ce moment, c’est le nouvel arrivant (à savoir Sephiroth) qui requérait mon entière attention… Après tout, je comptais bien me battre contre lui s’il réagissait d’une façon que je jugerai mauvaise pour la… bonne ambiance de notre groupe. Enfin, j’exagérais grandement… Je crois bien qu’aucun membre ne s’est jamais lié d’amitié pour qui que ce soit ici. En y réfléchissant bien, nous n’étions qu’une bande d’enfants qui ne pensaient qu’à se battre… Chez nous, les sentiments n’avaient pas leur place. C’était dommage dans un monde où la guerre avait élu domicile et où seule la souffrance et la mort cohabitaient.
Fixant sans réagir cette jeune femme brune et à la silhouette élancé, je ne fis aucun commentaire. J’avais beau philosopher sur les aspects ingrats de la vie, ce n’était pas cela qui allait changer notre planète. Encore moins les personnes qui la peuplaient…
Contrairement à Viladra qui ne mâchait pas ses mots, je préférai analysais la situation en silence. Après tout, j’avais beau considérer cette femme comme une image stéréotypé de la nana sadique à souhait, si elle en était arrivée jusque là, c’est qu’elle n’était pas inintéressante jusqu’au bout…

« Je me la taperai bien, la meuf là.
Il y a des jours où je ressens un sincère et profond dégout pour toi, Viladra… »

Enfin, passons… Alors que je pensais que c’était enfin terminé, ces allers et venues, un autre arrivant débarqua. Ressentant une légère exaspération, je me mis à pianoter légèrement sur la garde de mon épée. Si d’autres personnes souhaitaient venir, il serait temps qu’elles viennent maintenant… Les venues au compte goutte, cela avait le don de m’énerver quelque peu. Après tout, j’aimais l’ordre et la rigidité…
Faisant une entrée fracassante, Grimmjow Jagerjack était du genre exubérant qui parlait beaucoup pour ne rien dire. Passé maitre dans l’art de la provocation pure et simple, il n’était pas dur de le détester quand on rentrait dans son petit jeu. Heureusement, mon impassibilité me permettait de ne pas relever son sarcasme et je pouvais donc regardait son petit jeu d’un point de vue différent. Grand, bien battit pour un homme, il avait les cheveux bleus electrique et un masque dont une partie semblait avoir disparu. Il devait certainement trouver cela esthétique, moi je considérai cela comme de l’esbroufe. L’air hargneux, il dégageait l’envie de se battre et j’avais bien envie de laisser sortir Viladra, juste pour voir sa réaction. Les hommes étaient si prévisibles parfois… En venant à l’akatsuki, j’espérais qu’il y aurait une part de mystères chez ses étranges créatures et si je m’avérai satisfaite dans l’ensemble, il existait toujours quelqu’un ou quelque chose pour tout gâcher. A l’évidence, il s’agissait de Grimmjow, mais aussi de Natsu. Je ne sais pas si c’était une question d’hormones en ébullition, mais leur caractère était particulièrement irritant.

Je pense que tu devrais te calmer toi la trisomique aux trois visages, ensuite l’immigrée du pays des jouets retournes jouer aux pantins de bois ou si tu veux grandir fous toi à poil ! L’adepte de Jehova quand à toi tu es très bien mode tranquille, le corbeau en haut ? des n’autres alors bouclez la un peu.

« Lui par contre, il semble aussi bruyant qu’inexpérimenté dans le domaine du sexe…
Waou ! Ca veut dire qu’il n’y connait rien ?
Ta perspicacité m’étonnera toujours, Shaiya… »

Il avait certainement du mettre des nuits à trouver nos surnoms, vu son manque évident d’intelligence… Et le résultat n’était d’ailleurs pas fameux. Alors que j’aurai pu faire part de mes réflexions, je préférai incliner légèrement la tête pour saluer ces deux nouveaux personnages. Oui, me fondre dans un groupe, passer comme quelqu’un d’inintéressant… Limite faible. C’était comme une araignée qui tissait lentement mais surement sa toile. Petits insectes, osez vous aventurer sur mon territoire, et je ne ferai qu’une bouchée de vous. Mais je ne voudrais pas vous paraitre prétentieuse… Je tiens juste à conserver un minimum de liberté de mouvement. Chez les membres de la lune rouge, nous ne sommes jamais sur de ce qu’ils vont faire… Ils sont parfois si imprévisibles, il faut dire.
Reportant mon attention sur Sephiroth, bien qu’à ce moment là je ne connaissais pas son nom, il n’avait pas bougé et je lisais dans l’attitude de certains membres qu’ils auraient préféré sa mort. Certes, le tuer nous aurait prit peu de temps vu notre nombre, mais depuis la trahison des anciens membres de l’akatsuki, il fallait que nous créions un sang neuf. Des dix membres que nous devions être, nous n’étions que huit pour le moment… Dont un (Envy) qui courait on ne sait où, et un autre (Heiko) qui menait sa vie en solitaire. Autrement dit, la situation pour nous n’était pas des plus fameuses… Cette personne à l’aka, et il ne manquait plus qu’à combler la dernière place pour que nous nous retrouvions au complet. Dix. Un chiffre bien rond, symétrique à mes yeux. Dix, c’était pour moi le nombre idéal qui me serait utile à l’accomplissement de mon but. Oui, dix personnes qui bien qu’indépendamment liées, se trouvaient être comme les dix doigts de la main… Séparées… Et pourtant soudées.

Laisse Grimmjow, nous sommes ici pour savoir nos prochaines directives … Intervint alors le jeune homme aux cheveux verts. Nous avons des informations à chercher ne traînons pas. Mais c’est intéressant de rencontrer les membres imminents des hautes sphères de la Lune rouge. Laissez passer votre rancune envers mon coéquipier Grimmjow, il ne sait refréner son côté félin en groupe.

« Le qualifier de félin est une grave atteinte pour l’une de nos techniques…
J’avoue que je suis un peu vexée de le voir présenter son équipier comme étant de cette magnifique famille des animaux… »

L’intervention de Yuki nous permit néanmoins de faire baisser la tension pour les plus fougueux et de prendre sa place dans l’altercation qu’il y avait entre moi et l’inconnu. Prenant la parole, il commenta sommairement la situation mais à l’évocation du mot « tueur », l’homme aux longs cheveux argentés sembla enfin réagir. Il disait œuvrer pour une paix mondiale… C’était un discours qui ressemblait fortement à celui de Pein. Cette ressemblance me causa évidemment une légère suspicion mais après tout, tellement de personnes voulait changer le monde… Ce serait stupide de ma part de les classer dans la même catégorie que notre ancien chef.
Yuki proposa alors de présenter cette recrue potentielle à notre meneur. Avait-il conscience de ce qu’il faisait ? On ne dérangeait pas inutilement Madara-sama… Celui-ci était bien capable de le tuer s’il le jugeait inutile. J’avais horreur des morts sans raison…
Maintenant que je connaissais son prénom, il me semblait un peu moins mystérieux et du coup l’envie de me battre contre lui disparut aussi vite qu’elle était venue. Quelqu’un de puissant était une menace mais aussi un atout. Si Madara-sama était capable de le comprendre, alors tout se passerait bien… Et de toutes évidences j’aurai un coéquipier, puisque j’étais la seule membre sans binôme qui se trouvait au repaire. Le jaugeant du regard, je me dis que les missions n’allaient pas être très enthousiasmantes… Il ne semblait pas être très porté sur les paroles et moi, si je parlais beaucoup intérieurement, je ne disais pas grand-chose non plus. Silence, quand tu nous tiens…

Puisque Yuki semble savoir ce qu’il fait, je le laisse donc poursuivre cette conversation à ma place… Lachais-je doucement en reculant légèrement pour retourner m’adosser contre le mur.

« T’es sur que tu ne veux pas que le je test ?
Sans façon. Tu ne fais pas de différence entre un entrainement et un combat à mort!
Mais si… Et puis il est pas mal foutu, donc tu vois…
Ferme là »

Les crises de nymphomanie de Viladra s’ajoutant à celles, plus puissantes, de l’envie de meurtre, je commençais à être sérieusement dérangée dans ma tête. Shaiya, ma troisième locataire, tentait tant bien que mal d’atténuer les maux de têtes qui m’assaillaient sous la pression de sa sœur, mais je commençais bien à faiblir mentalement. Les regards chargés d’animosités ou de moquerie qui fusaient entre nous n’ajoutaient rien à tout cela… Ce qu’il me fallait, c’était un endroit calme, sans ondes nefastes. Ici, avec tout ce monde, c’était rété… S’il vous plait, dépêchons-nous à terminer cette réunion… Je sens que je vais craquer.