Ce promené dans le village semblait avoir manqué au bras-droit de Fujita. Il prenait plaisir à respirer toutes les odeurs de nourriture et d'épices présentes, ainsi que le délicat parfum de chaque fleur. Il se sentait retomber en enfance ou il passait quasiment toutes ses soirées ici avec ses parents. Il se rappelait que tout le monde le regardais et disais "Oh comme il est chou". En fait il venait de se rendre compte que depuis qu'il avait eu dix ans on ne lui avait plus fait le moindre compliment. Mais bon ce n'était pas bien grave car ce que les gens pouvait penser de lui des fois il s'en fichait très clairement. C'était surement pour cette raison qu'il était devenu un peu moins proche des gens. Mais maintenant qu'il était guéris de sa "maladie" qui l'avait éloigner des contact physique et sociaux. Ce n'était pas pour autant qu'il n'avait plus le moindre ami au village, il était rester proches de certaines personnes mais on pouvait les compter sur les deux mains c’est fameuse personnes. Il s’était même rapprocher de quelques unes a un moment et il les voyait de temps en temps.

Kaitaro avait retrouvé ce que l’on pouvais appelé la joie de vivre. Avant il voulait se lever pour devenir fort et rien d’autre. A présent a son prochain réveil il aurait pour objectif de devenir une meilleur personne socialement parlant. Il avait regagner une partie de son charisme et son franc parler. Il était de nouveau lui-même, bien dans sa peau avec un humour un peu bizarre et surtout plein d’énergie même si il semblait un peu crever. Il savait qu’il n’allait peut-être plus tarder a rentrer chez lui après tout il avait quand-même bosser d’arrachepied pied durant une longue semaine donc c’était bien compréhensible qu’il soit un petit peu fatigué. Mais ce n'était qu'un état car en fait lui il sentait qu'il avait une forme du feu de dieu. C'était peut-être de revenir ici mais en lui était en train de monter l'euphorie pour quelle raison tout le monde l'ignorais et ce n'était peut-être pas ça mais toutes ses rire étaient très communicatifs et donc je ne put me retenir plus longtemps.

Durant deux ou trois minutes j'étais un peu comme un idiot a rire tou seul et de nombreuses personnes me regardais. Je devais surement passé pour un fou qui rigole pour rien. J'avais entendu quelque " C'est le bras-droit ?? Mais c'est un fou! " ou encore "Quel idiot celui-là" Mais je m'en foutait royalement car tout le monde devait décompresser et peut importait la manière ce qui comptait c'était le résultat. Mais il fallait vraiment que'il se calme parce qu' il commençait a avoir un point a force. C'est alors qu'une jeune fille s'approcha de lui et lui de dit qu'elle s'appelait Kitamaru et qu'elle était enchanté de faire sa conaissance. Il la regarda de haut en bas, pris un air grave et dit:

Je suis pas un seigneur, donc ce n'est pas la peine de me vouvoyez, je suis pas le mec le plus important du village. Je veux qu'on soit égaux alors appel moi Kaitaro. Et tout le plaisir est pour moi.

Il était en fait super souriant et voulais juste lui faire un peu peur.

Kitamaru hein ?! Ce nom ne me disait vraiment rien. Je me rendais compte que je ne connaissais pas grand monde a Konoha. Il fallait dire que ma vie sociale avait été très instable et la plupart de mes amis et moi avions coupé les ponts pour des histoires assez débiles mais bon c’était la preuve que je devais passer a autre chose si je voulais avancer et continuer a progresser. Et surtout si je voulais me recréer un cercle d’amis fidèles et toujours prêt. Elle m’avait l’air quelque peu timide et impressionner. Moi qui avait toujours fais en sorte de rester quelqu’un de discret au village il fallait croire que j’avais un peu rater mon cou vu que de nombreuses personnes s’étaient retourner sur mon passage en chuchotant certaines choses que j’avais cru comprendre mais qui m’était passer par-dessus la tête.

Mais revenons donc a Kitamaru. Elle me semblait être un peu plus jeune que moi ce qui expliquait surement pourquoi je ne l’avais jamais aperçus quand j’étais a l’académie. Même si je n’étais pas rester bien longtemps vu le niveau que j’avais en commençant ma vie de ninja de Konoha. Je ne l’avais pas non plus vu dans les restaurants du village même si je passais une bonne partie de mon temps a rendre service a tout nos marchands. Bien sur je n’avais jamais fait un journée de travail entière mais j’avais tenus des petits remplacement quand ils étaient un peu débordée et que les commandes s’accumulaient. Elle me regardait longuement a croire que ce n’était plus moi qu’elle regardait mais le ciel et ses étoiles. Je lui fis un signe pour lui proposer de continuer a marcher car rester debout a ne rien dire c’était un peu embêtant surtout que tout le monde m’observait du coin de l’œil. Pourquoi ? Je ne savais pas mais c’était juste une réalité avec laquelle je devais vivre, ce qui ne me gênait pas le moins du monde.

Je fis le premier pas et elle me suivit. Nous marchions vraiment en « slow motion » au point que tout le monde regardait. Ils étaient tous curieux au point de voir avec qui le « pretty » bras-droit avançait aussi lentement. Je sentais monter en moi la suite de mon fou rire toujours pour une raison inconnue. Je me devais de me maitriser car elle pourrait mal le prendre et croire que je me moquais d’elle. Ce qui était bien le contraire. A chaque fois que je la regardais je me sentais comme quand ma famille était la. Serein et toujours prêt a rire. Techniquement tout le village de Konoha était une seule et grande famille où tout le monde apportait une pierre à l’édifice qu’était le village. C’est alors qu’au bout de quelques instant mon accompagnatrice me dit qu’elle avait soif et qu’elle voulais s’asseoir. C’était tout a fait compréhensible alors pourquoi ne pas se laisser tenter et manger un morceau par la même occasion. Alors je m’assis en face d’elle avec un sourire amical.
« Alors qu’est-ce qui t’amène dans le centre-ville ce soir ?? »

Cela faisait bien trop longtemps que je ne m’étais pas amuse comme tout jeune en me promenant ou en allant faire la fête avec des amis. J’avais l’impression d’avoir commencé à vieillir un peu trop tôt et qu’une partie de ma jeunesse avait été perdu car je m’étais un peu trop focaliser sur le boulot. Avouons le j’avais surement du passer plus de temps a l’hôpital car une mission avait été dangereuse que dans les rues de Konoha a parler de tout et n’importe quoi avec tout le monde. C’était assez flippant de ce rendre compte de ce genre de choses. Je me sentais vraiment comme un crétin. Mais ce style de vie n’avait pas eu que des inconvénients car maintenant j’étais plus mur que certains, et j’avais une grande connaissance du monde alentour du fait que souvent mes missions m’envoyait a l’autre bout du pays, mais ces grandes découvertes personnelles avait beau m’émerveiller je rentrais souvent dans un état assez triste souvent obliger d’aller faire un petit séjour a l’hôpital. Sans ne jamais voir personne à part les infirmières et les médecins qui s’occupait de mon cas. En tout cas j’avais beaucoup d’ami maintenant dans notre service d’urgence.

Enfin c’était le Kaitaro accros à l’action qui ne prenait jamais le temps de se reposer et qui cherchait toujours le moindre prétexte pour pouvoir s’évader. C’était surement ça qui m’avait poussé à bouger autant, une envie d’évasion. Non pas que je me sente prisonnier a Konoha mais quelque fois l’oiseau doit pouvoir s’envoler pour continuer à avancer. Ce n’était surement pas la meilleur excuse pour expliquer pourquoi j’avais délaissé la jeunesse de Konoha alors que j’étais en plein dedans, surtout que vu notre âge, ce sera surement plus compliquer, eux ont tous vécus des tonnes de choses ensemble alors que moi je venais et je repartais sans même les capter ce qui faisait que je ne connaissais personne alors que tout le monde me connais. Mais revenons à ma soirée et plus précisément à la personne qui m’accompagnait. Elle paraissait être beaucoup plus jeune que moi ce qui était assez étrange car d’après ce que j’avais remarqué la plupart des habitants se regroupait par tranches d’âges et moi qui était presque majeur je ne voyais jamais personne de moins de seize ans s’approcher de moi. Enfin ce n’était pas dérangeant pour moi vu que j’aimais bien avoir de la compagnie et que se promener seul est vite monotone et chiant.

Nous nous étions arrêtés dans un petit restaurant tranquille en plein milieu du village. Je sentais que tous les regards étaient braqués sur nous. Pourquoi ?? Je n’en avais pas la moindre idée, mais bon attirer l’attention c’était assez amusant surtout quand on ne faisait rien d’anormal. Quoi que manger au restaurant avec quelqu’un qu’on a connu il y a moins d’une heure peut paraitre un peu étrange pour certains. De toute façon personne ne le sait appart nous alors ce n’est pas un problème tant qu’ils ne colportent aucune rumeur qui pourrait nous faire du tord a l’un et a l’autre, car la je pourrais être un tantinet énervé. Rien de bien méchant mais bon je n’aimais pas les ragots et encore moins quand il s’agissait de fausses histoire ou de propos déformer ou sortis de leur contexte. C’était pile ce qu’il fallait pour que je ne puisse pas vous supporter et que je ne veuille plus jamais entendre parler de vous, mais je vous aiderais quand-même en cas de soucis, en vous faisant comprendre que je ne vous aime pas mais je le ferais.

Cette différence se voyait a peine car elle me parlait comme si elle me connaissait du moins comme si elle en avait l’habitude. Il fallait dire que pour moi aussi c’était assez facile de discuter avec elle. Elle avait beau être jeune elle savait comment mettre quelqu’un a l’aise. Elle semblait bien sympathique et d’une compagnie agréable. Elle avait l’air d’être quelqu’un de simple, qui flânait un peu dans le village de temps en temps histoire de casser la routine. Je faisais un peu pareil sauf que moi c’était parce qu’on m’avait envoyé me distraire pour que je ne m’écroule pas sous la fatigue et le stress. Assez étrange hein ? Enfin bref concentrons nous sur cette magnifique soirée, ou la lune nous donnait l’impression d’être sous un projecteur et ou nous étions les seuls éclairer par cette douce lumière. Je souriais un peu comme a une petite sœur ou une bonne amie. C’était un sacré changement, j’avais toujours essayé de sourire de manière neutre a quelqu’un mais elle me faisait un peu penser a la petite sœur que je n’ai jamais eu.

Si je suis ici, c'est parce que depuis que je suis arrivée au village il y a quatre ans, j'ai pris l'habitude de venir me promener un soir par semaine dans ce coin de Konoha. Ici, j'ai l'impression de revenir dans mon village natal. L'ambiance qui y régnait était similaire à celle-ci. C'est la raison pour laquelle je suis ici ce soir.

Ah j’étais hyper fier de moi j’avais eu raison, pas sur toute la ligne mais j’avais au moins eu raisons quand a ses visites. Elle était donc arrivé a Konoha il y a quatre ans. On aurait pourtant dis qu’elle avait vu le jour ici pourtant. Moi qui avais toujours pensé que tous les habitants du village avaient vu le jour a Konoha même. Enfin ce n’était pas un souci car pour moi une fois qu’on porte le bandeau frontal de Konoha, nous sommes de Konoha et ça peut importe leurs origines, mais je fut vite sortie de mes pensées par un serveur qui venait m’apporté ma commande. Hmm ça avait l’air appétissant tout sa. Je sentais que j’allais me régaler. Je fis un grand sourire a Kitamaru qui allait surement continuer a me raconter son histoire qui m’intéressais au plus au point. Je mangeais en souriant et en la regardant. Elle ajouta ensuite après avoir manger un peu dans son plan qui dégageait une super bonne odeur.

Et toi ? Qu'es ce qui t'as poussé à venir ici ?"

Je me demandais bien si il fallait que je lui donne la vrai raison qui était en fait assez drole ou si je devais lui donner une raison a peu près vrai. Autant commencer une relation amical sur de bonne base et donc autant ne rien dire qui ne soit pas en accord avec ce qui c’est vraiment passé. Je pris un peu de temps a répondre. Le temps de finir mon plat et de sourire durant deux ou trois secondes. J’aimais bien faire un peu patienter avant de répondre a ce genre de question en mélodramatisant un maximum avant de donner une réponse super débile comparé a la mise en scène. Soudain mon sourire s’effaça d’un coup et je pris un air triste vraiment convaincant.

« Ce qui m’attire ici ce soir et bien….. en fait c’est que ….. comment dire ? Ben en fait ce sont les conseiller du village qui m’ont expulsé du bureau du maître Hokage histoire d’éviter le surmenage. »

Ne pouvant m’empêcher de contenir ce rire d’avantage je le laissai sortir.