- Les rayons du soleil tapaient sur le village de Konoha, depuis un moment déjà. Malgré tous ses arbres, cette cachète, ses buissons, le soleil arrivait à éclaircir le pays du feu. Le soldat rayonnant de lumière, réussi à se trousser du lit. Après s'être réveillé, il regarda avec son sourire mesquin à travers la fenêtre, s'étirant et se réveillant petit à petit grâce aux rayons de l'astre qui produit de la lumière pendant le jour. Encore une fois, comme tous les jours, une journée ennuyante se déclara. Enfin, peut-être qu'une rencontre allait avoir lieu ou un petit événement tragique faisant éclater une minuscule guerre allait se produire, histoire de ne pas lasser plus les ninjas qui protègent ce pays. Toujours est-il que ce ne serait pas une tragédie aussi amusante que cela en a l'air, puisque ça ne serait que l'effet d'amuser une petite heure le Juunin de Konoha, mais au moins il n'aurait pas perdu son temps à partir en mission, quoi que ça pourrait être une bonne idée, m'en fin. Contrairement à ses compères il n'avait pas beaucoup de mission à accomplir, c'est vrai quoi, les missions sont tellement nases ses temps-ci qu'il préfère largement laisser allez un de ses égos par exemple, Moroshi Hunk. Oui, cet homme est l'un des hommes qui fait sa part de boulot avec une ferveur si religieuse qu'il en était presque pathétique. Amusante petite chose. Bref, ce petit fou romantique n'est qu'un simple passe-temps, quand l'ambiance est d'un ennui total, aller le taquiner est d'une joie incroyable, je me répète, mais c'est un très amusant petit bonhomme. Sinon il y avait les gennins et chunnins. Des petits enfants croyant encore aux comptes de fée et ne voyant le mal nulle part, donnant un respect immense à ses supérieurs. Il était intéressant de voir à quel point l'admiration et le respect pouvait nous rendre si vulnérables et faibles, en même temps qu'incroyablement forts et coriaces. Mais ses petits là sont très utiles, car après tout, s'entourer de personne qui pense ne pas mourir et se croyant fort qu'ils peuvent tout protéger, ben c'est marrant. Imaginez un pauvre Gennin qui vient en aide à Yamiyo, ben celui-ci ne fait rien du tout, le gennin meurt et pendant que le méchant est en train de tuer, Yamiyo en profite et le tue. Ben ouais c'est comme ça.
Une petite bise vient faire danser le cuir chevelu bleu de notre cher Juunin. Son sourire sur sa face, les yeux fermés, les lueurs du jour naissant dansant sur sa peau d'albâtre, il était enfin temps de commencer une nouvelle journée à Konoha, dans ce quotidien morne et inintéressant. La vie dans ce petit village était toujours la même, irrémédiablement monotone et répétitif : il se levait, allait prendre des nouvelles chez l'hokage voir s'il y a de la paperasse ou quelque chose d'important qui doit se faire ou qui c'est fait, ensuite il allait se balader dans les ruelles observer un peu comment cela avance, traquer et martyriser les quelques passants qu'il croisait. De temps à autres il croisait des compagnons tels que Hunk-san ou Heiko-san. Il engageait une conversation sommaire pour prendre des nouvelles -convention qu'il se devait de remplir rien que pour ennuyer ses interlocuteurs de sa présence- puis repartait dans sa promenade longue et chiante. Ben aujourd'hui ce n'était pas différent, il déambulait par là avec un déhanchement calculé, oui, quand Yamiyo marche on a l'impression que chaque pas sont calculés et que chaque pas font la même distance. Bref, il était là devant la porte regardant à l'horizon quand soudain l'idée de sortir un peu de cette atmosphère lui venu en tête. À vrai dire sa vie manquait de piquant et dire que ça fait presque 5ans qu'il fait la même chose, c'était effrayant. Cependant, il gardait son sourire, attendant le bon moment attaquer sa proie, le minuscule interstice où sa volonté manipulatrice et vicieuse pourrait s'engouffrer pour rompre cette vie sans saveurs.Il fit un dernier pas et voilà qu'il était dehors, un dernier coup d'oeil et c'est repartit. Où il allait ? Il ne le sait pas, mais il allait quelque part. Il suivait cette route tapissé par des petits cailloux et des feuilles mortes. C'était une longue, très longue, mais il n'en avait rien à faire. Le sourire aux lèvres, les mains derrières le dos il observait un peu partout. Les oiseaux chantaient, de quoi devenir fou et de vouloir plomber un à un chacune de ses bestioles. Le vent soufflait un peu, histoire de venir rafraîchir ce temps chaud et lourd. D'ailleurs le soleil éclatait de mille feux, éblouissant des vilains personnages voulant se faire le défi de regarder le soleil le plus longtemps possible. Le ciel quant à lui, il était magnifique, magique, les nuages avaient des formes toutes plus bizarres, mais c'était beau à voir ce ciel azur et profond.
Il s'arrêta net dans un endroit, après deux heures et quart de marche, il en avait marre. Ses jambes n'en pouvaient plus, chaque pas qu'il faisait, elles semblaient dire de plus en plus d'arrête, stop. Il c'était arrêté à cet endroit, un endroit très beau. C'était plus, à proprement parler : un pont. Mais pas n'importe quel pont, ce pont était un fabuleux pont. C'était là où Yamiyo allait souvent puisqu'il dit que c'est à cet endroit où on peut le mieux observer le ciel. Malheureusement, il y a très peu de personnes, personne ne vient, donc il n'y a personne qu'il peut taquiner. Bon, c'est bien beau tout ça, mais que faire. C'est d'un ennui mortel, ce n'est pas possible ça. C'était presque si on se faisait moins chier à Konoha. Le vent se leva d'un coup et Yamiyo ressentit une présence non loin, il regarda vers la droite, là où la présence arrivait. Qu'était-ce ? Un déserteur, un paysan, un ninja en mission, un de ses gars de l'akatsuki ou tout simplement un humain passant par là ? Il semblerait tout de même que c'est quelqu'un de relativement puissant, ce n'est pas n'importe qui. Mais maintenant qui c'était on en savait rien, regardons et attendons. Puis qui sait peut-être que c'est la futur proie de Yamiyo, ben voilà quelqu'un qu'il pourra emmerder. Le sourire aux lèvres il fit entendre sa voix mielleuse et douce... hum. J'aurai dû dire, sa voix froide, une voix que quand on entend on a l'impression de se faire étouffer par une multitude d'animaux sauvages et dangereux, tel un serpent.
« Ohayô, michi-kun… Vous êtes ? Qu’es-ce qui vous amène ici ? »
L'heure est à la rigolade ! Malheureusement pour l'individu, il ne sait pas qui c'est Yamiyo, mais s'il reste avec lui. Il va devoir supporter cette moquerie 'polie' qu'il pratique depuis la nuit des temps. Mais pour l'instant attendons sa réponse et on verra quel est son caractère. Doux, gentil, attentionné, fou, agressif, impatient, on verra bien, on verra bien. Puis et puis, peut-être qu'il est comme Yamiyo, bien que j'en doute. Parce qu'un hypocrite comme ça, on en trouve pas deux quoi que... Bref ! Regardons comment il va réagir et observons si c'est une proie facile ou non.
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