Description physique :

Phantasos : « Moi ? Je ne suis qu’illusion ».


Alors ; Homme ou Femme ? Celui(ou celle) qu’on appelle Phantasos aujourd’hui est passé maître dans l’art de se dissimuler grâce aux illusions. Ainsi chaque fois qu’on l’a vu, il avait une apparence différente, cependant certains guerrier qui l’ont vu combattre jusqu'à ces derniers retranchements affirment, qu’il avait finalement une forme humaine, mais là encor, il y a beaucoup de mésentente entre les protagonistes. Certains affirment que c’est un homme, d’autre aux contraire que c’est une femme. On raconte que le corps des dieux n’ont aucuns défauts, tout du moins c’est ce que l’on racontent. Il est vrai cependant qu’un corps divin ne peut point être imparfait en comparaison de son homologue mortel qui ne comporte que des imperfections.

Phantasos est l’un des maîtres en genjutsu, il détient plusieurs pouvoir, comme celui de lire dans les pensées des gens et ainsi de pouvoir les abusés, les surprendre, les déconcentrés, il transporte souvent ces ennemis dans des rêves bienveillants, pour mieux l’attaquer ensuites. Il maîtrise parfaitement les apparences, c’est aussi pour cela qu’il utilise un corps de femme ou d’homme celons ces envies.
Quand on regarde de plus près le physique de Phantasos on ne peut tirer qu’un mot de celui-ci, que ce soit son apparence féminine ou masculine, « pureté », ce qui pourtant contraste complètement avec sa mentalité. Mais il faut avouer qu’ il n’y a rien de plus parfait et pur, ce corps ne semble donc pas biologique, on peut alors imaginer que cet apparence n’est qu’une autre illusion de notre personnage.

Phantasos arbore donc souvent le corps d’une jeune femme d’une vingtaine d’année tout au plus, une apparence extrêmement gracieuse et jeune pour tromper ces adversaires, qu’il est mais une apparence qui nous donne une impression de naïveté d’innocence ou encore d’insouciance de la part du personnage ; il faut aussi savoir qu’il est très probable, que Phantasos joue la comédie lorsqu’il est dans cette forme, ainsi en changeant de physique il change souvent de mentalité. D’à peu près 1m70 la taille de son corps féminin est moindre par rapport à son corps masculin qui lui est d’1m80, ce qui est tout à fait normal. Il possède une longue chevelure à l’allure raffinée, blonde par moment, ou d’un rose fushia lorsqu’il (elle) se sent particulièrement bien. Héritier des attributs de sa mère ; sa peau est aussi douce qu’une peau de nouveau née et ne comporte aucune, ou que de très légère. Néanmoins son regard vifs et malsain lui ne rassure nullement, au contraire, il fait douter et déconcentrer, insistant parfois sur l’aspect innocent que lui procure ce corps féminin.


Son habillement est tout aussi mystérieux et changeant que sa personnalité, il reprend les couleurs caractéristiques de la nuit, un noir scintillant accompagné de teintes grisâtres qui donne à sa tenue une apparence de noirceur et de profondeur. Toutefois, de temps en temps, souvent lorsqu’il est joyeux, il porte des teintes légèrement plus clair, avec un violet sombre virant presque au bleu par endroit. Cependant elle porte toujours une sorte de casque sur le visage, sans doute pour mieux se concentrer, ou par effet esthétique ? Pour ce qui est de l’aspect de la tenue on peut souligner que de l’apparence féminine ou masculine du personnage le plastron change (normal étant donné que les attributs du corps également), la présence d’ailes inversées plus semblable à une robe fixée à la ceinture donne toute son élégance à notre jeune énergumène.


Malgré tout ceci, quand est-il de son corps masculin ? Ce corps est le plus discret, ainsi beaucoup pense que c’est son corps originel, il ne se révèle pas si différent de son aspect féminin car celui-ci n’est autre que le reflet de son apparence masculine, en d’autres terme les deux corps sont tout simplement jumeaux.




Description morale : La mentalité d’une personne est sans doute l’élément essentiel pour désigner, reconnaître, aimer ou détester un homme. D’ailleurs bien souvent, lorsqu’on désigne une personne autrement que par son nom, on utilise des adjectifs qui désignent son attitude, ces capacités ; son mode de vie. Ainsi pour affirmer connaître une personne ; déterminer ou s’approcher le plus possible de sa mentalité est essentiel. L'homme ne crée que lorsque il aime, quand il baigne dans l'illusion de l'amour, c'est à dire, quand il croit de façon inconditionnelle à quelque chose de juste et de parfait. Si on force quelqu'un à ne plus aimer de manière inconditionnelle, on tranche les racines de sa force. out être vivant a besoin d'être enveloppé dans une atmosphère, dans un voile de mystère ; si on enlève cette enveloppe, si on condamne une religion, un art, un génie à graviter comme des astres privés d'atmosphère, on ne doit pas s'étonner de les voir se dessécher , devenir durs et stériles. Il en est ainsi de toutes les grandes choses qui ne réussissent jamais sans quelques illusions. Pour parvenir à maturation, chaque peuple, chaque homme même, a besoin d'un tel voile d'illusion, d'une telle enveloppe protectrice afin de préserver libre arbitre qui n’est qu’illusion. La causa sui est la plus belle contradiction interne qui ait jamais été inventée, une sorte de viol et d'attentat à la logique. Mais l'orgueil extravagant de l'homme l'a conduit à s'empêtrer de plus en plus dans les profondeurs redoutables de cette absurdité. Le désir du "libre-arbitre", entendu au sens superlatif et métaphysique qui règne encore, malheureusement, dans les cerveaux à demi cultivés, le besoin de porter l'entière et ultime responsabilité de ses actes et d'en décharger Dieu, le monde, l'hérédité, le hasard, la société, n'est en effet rien de moins que le besoin d'être soi-même cette causa sui. Plus hardi que les anciens empereurs, on tente de se saisir soi-même aux cheveux pour se tirer du marécage du néant et se hisser enfin dans l'existence. Et si quelqu'un venait à éventer la niaise rusticité de ce fameux concept du "libre-arbitre", au point de le rayer de son esprit, je le prierais de faire un pas de plus dans la voie des illusionnistes et d'effacer aussi de son cerveau le contraire de ce pseudo-concept, je veux dire le "serf-arbitre" qui aboutit à un même abus des notions de cause et d'effet. D’ailleurs c’est de là que viens la particularité des hommes : ils sont tous différents, cette différence viens de leurs personnalités, ainsi chaque être en ce monde possède sa part de mystère, d’insouciance, d’envie. Mais surtout, nous avons tous en nous ce petit quelque chose qui nous pousse à avancer, à toujours suivre ce sentier fermé qu’est le destin, la fatalité. Mais qu’est-ce que le destin ? Est-ce simplement une suite d’événements incontrôlables dont l’enchaînement fut décidé avant même toute chose ? Avant la naissance même de cet univers impitoyable ne laissant aucune place aux remords, et à l’interrogation sur ce dit destin ? Il est difficile de pénétrer dans l’esprit d’une créature ; dans la plupart des cas ces individus ne se connaissent pas eux même, faisant preuve d’hypocrisie envers eux-mêmes. Puisque aucune créature sur cette terre n’est parfaite, tentons d’observer les vices de notre charmant(e) personnage.




Ce qu’il(elle) considère comme un sang-froid et un professionnalisme supérieur à l’entente humaine, d’autre le vois comme du sadisme, de la froideur. Il(elle) est tout simplement incapable de ressentir du remord pour ces actes, bien que sachant avoir fait du mal, ou avoir fait quelque chose qu’elle ne devait pas, elle n’arrive pas à regretter, et finalement elle ne cherche même pas à le faire, toute puissant comme il se tient, il sait qu’il est incapable de revenir en arrière, en effet pourquoi le regretter ? La culpabilité, le remord ? A quoi cela sert-il ? Pourquoi une telle chose existe ? Qu’es-ce que c’est ? A part une perte de temps ? Le sentiment de culpabilité est l'émotion la plus destructrice que nous puissions trouver. Il est naturel de se sentir mal quand nous avons lésé autrui ou bafoué notre propre vérité. Mais être envahi par le remord est une maladie. Nous finissons par nous perdre dans un brouillard de doutes et de sentiments de non-valeur, au point de ne plus apercevoir la beauté et la joie que la vie nous offre. Nous aspirons tous à être positifs, aimants, conscients, plus francs vis-à-vis de nous mêmes. Mais quand nous nous punissons pour nos erreurs en cultivant le remords, nous entrons dans un cercle vicieux de désespoir et d'auto-destruction qui nous prive de toute lucidité face à nous-même et aux situations que nous vivons.Chacun de nous est très bien comme il est et il est naturel de s'égarer de temps à autre. Les erreurs doivent simplement nous servir de leçon et nous aider à poursuivre notre route sans plus tomber dans les mêmes pièges. Le moment présent, ici et maintenent, est perdu de vue quand vous vous mettez à penser au futur, et à aspirer à obtenir autre chose que ce qui est. Quand le mental ambitieux se met à fonctionner, vous perdez tout contact avec le paradisdans lequel vous vous trouvez déja. Voici une des approches les plus libératrices, ses effets sont immédiats: évacuez toute idée de péché et de vertu, les deux sont stupides, ensembles, elles ont sapé le goût de vivre de l'humanité. Le pécheur se sent coupable et sa joie en est détruite. Comment allez-vous apprécier la vie si vous vous sentez condamnés en permanence, si vous cherchez sans arrêt à soulager votre coeur dans l'un ou l'autre confessionnal ? A en croire les prêtres et les moralistes, notre vie est un enchaînement de crimes. Dans de telles conditions, savourer la vie est exclu. le remord vous écrase la poitrine comme un bloc de béton, vous êtes trop lourds pour pouvoir encore danser. Le remord peut-il aller de pair avec le rire, la musique, l'amour, la vie ? L'homme qui se sent coupable expire avant d'entrer dans sa tombe. Nous sommes actuellement incapable de déterminé plus profondément les défauts de cette personne ; actuellement c’est la seul chose que nous savons, et encore, cette information nous vient de ragots.

Terminons donc sur une simple citation, qui risque de vous troubler plus qu’autre chose !

« De tout ceci je reconnais que ni la puissance de vouloir, laquelle j'ai reçue de Dieu, n'est point d'elle-même la cause de mes erreurs, car elle est très ample et très parfaite en son espèce ; ni aussi la puissance d'entendre ou de concevoir : car ne concevant rien que par le moyen de cette puissance que Dieu m'a donnée pour concevoir, sans doute que tout ce que je conçois, je le conçois comme il faut, et il n'est pas possible qu'en cela je me trompe. D'où est-ce donc que naissent mes erreurs ? C'est à savoir, de cela seul que, la volonté étant beaucoup plus ample et plus étendue que l'entendement, je ne la contiens pas dans les mêmes limites, mais que je l'étends aussi aux choses que je n'entends pas ; auxquelles étant de soi indifférente, elle s'égare fort aisément, et choisit le mal pour le bien, ou le faux pour le vrai. Ce qui fait que je me trompe et que je pèche. » Termina notre singulier personnage avec un sourire d’une ironie évidente !



Son histoire : La naissance d’une illusion

... Une illusion ne née point, elle s'éveille ...


J’ouvris les yeux lentement, cependant je n’eus nullement l’impression de les ouvrirent et je vins même à me questionner si je l’avais réellement fait. Je laissai cette pensée de côté lorsque je pus observer ma main que je dressai devant moi calmement et qui m'indiquait clairement la réponse. Ce qui se trouvait autour de moi n’était pas descriptible, car il n’y avait rien pour en faire une quelconque description, le néant. Un espace vide de choses matérielles, un espace sombre et ténébreux. On ne distinguait rien du tout à l’horizon, du noir, toujours du noir. Il n’y avait que mon corps nu qui luisait, arborant un scintillement presque irréel à coté de cet endroit dans lequel je me trouvais. Ne sachant où se trouvait le sol ni où se trouvait les cieux je me laissais emporter parce que semblait m’attirer, quelque part. C’était quelques choses que je ne pouvais déceler dans ce monde. Que pouvais-je donc bien faire ? Et par commencer, qui étais-je ? Je restais un moment à me questionner tout en me laissant voguer. D’abord cette question, puis en vint d’autres très rapidement. Pourquoi étais-je ici ? Mes souvenirs, je n’en avais aucuns, rien pour me lier à quelque chose d’extérieur que ce monde. N’y avait-il que lui ? N’existait-il rien d’autre que cette noirceur infinie ? Je tentai de prononcer quelques mots, mais aucuns sons ne vint sortir de ma bouche, il semblait que dans cette endroit même le son ait était abolit. Je poussais un léger soupire et refermai les yeux doucement, laissant ma main retomber le long de mon corps.
Je ne sais pas combien de temps passai, peut-être quelques heures, une semaine, peut-être une année. La notion du temps dans cet univers ne semblait point exister et était de toutes les manières possibles, incalculable. Mais plus j’errais et plus je sentais que je me rongeais de l’intérieur, toutes ses questions, réflexions. Tout ce tumulte de questionnement me perturbait de plus en plus. Pourquoi devais-je subir ceci ?
Soudain, un écho. Ce n’était qu’un petit bruit, à peine perceptible mais il y en avait bien eu un. Je souriais légèrement, je devais devenir fou. Cependant, quelque chose me poussait à croire que ce que j’avais entendu était belle est bien réel. Malgré tout il avait déjà disparu avant que je ne pu me rappeler de ce que c’était, j’attendis à nouveau, le temps qu’il fallait, dans l’espoir de l’entendre une nouvelle fois tel l'attente de la venue d'une pointe de lumière dans cette pénombre suffocante. Un certain temps passai et le son retentit à nouveau, toute mon attention avait été focalisé dessus et je pu l’entendre nettement, ou alors c'était que le son avait été plus clair que la première fois. C’était le bruit provoqué par une goutte d’eau lorsqu’elle atteint une surface liquide. Mais comment pouvais-je connaitre un tel son ? Tout n’était que mystère. Je restais les yeux clos, tentant de me rappeler où j’avais déjà entendu ceci.


*** Une gouttelette, une flaque, une rivière, un lac, un océan … de l’eau ***


A la fin de ces paroles quelques choses avait semblait changer dans ce monde, il y avait eu comme un vent et je ne cessais d’entendre ce bruit, mêler à d’autres dorénavant. J’ouvris lentement les yeux et lorsque je vu ce qui se trouvait devant moi je m’empressai de les ouvrir plus rapidement. Tout ceci était-il bien réel ?


*** Mais je rêve !! ***


Je passais ma main au-dessus de ce qui venait d’apparaitre, aucuns doutes la dessus, c’était bien de l’eau, beaucoup d’eau. Dans cet univers sombre c’était formé un océan dont je ne parvenais à voir la surface que parce que je pouvais voir le reflet luisant de ma personne au travers. Je plongeai ma main dans l’eau, elle était gelée. Je la ressortis aussitôt et observai les alentours. Je n’arrivais pas à distinguer jusqu’où allait cet océan, tout ceci était tellement irréel. Restant penché au-dessus de l’eau, à flotté comme je l’avais fait jusqu'à maintenant je contemplai le reflet de mon regard. C’était donc à cela que je ressemblais. Relevant la main que j’avais trempée dans l’eau je l’observai à son tour, une sensation étrange me parcouru. Froid … elle était froide. Une sorte de sensation qui semble pouvoir vous paralyser les membres. Je m'empressai de la plonger dans l’eau à nouveau et parallèlement mon regard dans les ténèbres, persuadé de pouvoir découvrir quelque chose d’autre.


*** Froideur, gèle… glace ***


Une sensation de froid apparu subitement dans tout mon corps et vint me glacer l'échine, j’ouvris les yeux a nouveau. L’immensité de l’océan venait de disparaitre pour laisser place à une véritable banquise. La surface de l’eau avait complètement gelée en un instant. Je me posai sur ce sol gelé et sentis pour la première fois le poids de mon corps sur mes talons. Je commençais à comprendre doucement. Tout ceci n’était qu’un rêve et ce qui s’y trouvait n’était qu’une interprétation de mes pensées les plus fortes. Je souriais légèrement me concentrant à nouveau, et lorsque j’eus ouvert à nouveau mes yeux, un tout autre spectacle s’offrit à mon regard.





A mes pieds de la verdure et des fleurs de toutes les couleurs, aux cieux un ciel bleuté accompagné de quelques nuages. Je dus fermé les yeux un long moment tellement j’étais aveuglé par tant de luminosité et de couleurs que je n’avais encore jamais vu mais que pourtant… je connaissais. Je ne comprenais pas ce fait mais cela ne m’étais maintenant guère important étant donné l’intensité de la chose que je venais de découvrir. Lorsque mes yeux furent habitués à cette lumière je pu enfin distinguer correctement ce qui m’entourait. Je me trouvais dans un jardin fleurit qui semblait s’étendre à perte de vue, mais il n’y avait pas que cela. Des bâtisses en pierre étaient présentes, quelques palais dont les pierres d’un blanc presque irréel se dressaient devant mon regard à l’horizon. Quel était ce monde ? Rien à voir avec celui d’avant. Et cette chaleur que je ressentais. Je ne l’avais d’ailleurs remarqué que maintenant bien que mon corps l’avais fait beaucoup plus tôt. Serait-ce l'extérieur ? ...

""" Ce doit être le moment """

Une voix, une voix résonnait en ces lieux. Encore le fruit de mon imagination et de ses rêves ? Bizarrement je n’avais nullement pensé à l’apparition d’une quelconque personne ni même à une simple voix. Cela ne pouvait pas provenir de moi.

""" Il est grand temps """

Soudain, noir complet, le monde de lumière disparu aussi vite qu'il était apparut. Je fermai les yeux par réflexes.

""" Te voilà éveillé, enfin … """

La voix ne semblait plus résonner à présent, le son semblait être émis de devant moi simplement. Je rouvris les yeux et constatai qu’un homme se dressait devant moi. Je ne dis pas un mot et poursuivis en regardant les alentours. J’étais revenu exactement à l’endroit que je venais de quitter il y a quelques secondes. Je ne comprenais pas. L'homme qui se tenait devant moi était imposant et muni d’une longue toges aux magnifiques reflets dorées qui se mêlaient parfaitement avec la teinte de sa chevelure hérissée ainsi qu’à ses iris dorées. On aurait dit un paon amenant le soleil avec lui.. Mes yeux s’écarquillèrent soudainement. J’eus subitement un choc, une quantité incommensurable d’informations vinrent me parcourir l’esprit en l'espace de quelques secondes.

""" Tu es à … """

""" Ta no Kuni""", répondis-je machinalement.

""" Et je suis… """

""" … mon père. """

Je mis un genou à terre et m’abaissai. La présence de cet homme, l’énergie qu’il dégageait avait suffi à ce que je reconnaisse qui il était envers moi. Une sensation de familiarité, comme si nous partagions des choses en communes. Il n’y avait nul doute que tout émanait de lui, y compris mon existence. Je ne rêvais plus et j’étais belle et bien en train de vivre. Se tenait en face de moi le Seigneur du pays du riz.

""" Ton nom est désormais Phantasos, ninja jqui se battira sur l’art de l’irréell. Tu apprendras le pouvoir de lire dans les âmes et de modifier les rêves. Ton réveil a été plus long que prévu malgré tout ce n’est pas grave, nous nous sommes inquiétés ; enfin va rejoindre tes frères dans le palais, je dois m'en aller. """

""" …Entendu… """

Sur mes mots celui ci disparu soudainement sans laisser de traces.

*** Phantasos … ninja de l’irréel…***

Instinctivement tous les mots qu’il avait prononcés eurent un sens logique dans ma tête. Ce fut la même sensation que la dernière fois, le fait d’entendre pour la première fois des mots mais de les entendre de la même façon que si l’on me les auraient déjà prononcés des centaines de fois. Un sentiment inexplicable mais qui me semblait pourtant si familier. Poussant un long soupir je me mis en route.
J’observais avec stupeur que je me dirigeai droit vers le palais du seigneur Hypnos alors que c’était la toute première fois que je m’y rendais. Comme si je n'avais besoin de réfléchir, comme si tout était déjà dans ma tête. Y étant arrivé j'y entrai.

"""Tu en auras mis du temps Phantasos """

Je me décalai vers l’origine de la voix, elle provenait d’un homme adossé au mur de l’entrée du palais. Il portait une armure tout aussi bestiale que son visage. Sa voix m’avait semblé si familière l’espace d’un instant, encore ce sentiment.

""" Qui es-tu ? """

""" La même chose que toi ..."""

Je ne comprenais pas tout à fait ce qu'il voulait entendre par là.

""" Tu ne changeras pas, toujours aussi commode """

Je me retournais lentement, un autre homme avait fait son apparition à l’entrée du palais. Celui-ci semblait beaucoup plus serein que le précédent qui avait l’air de vouloir se jeter sur quelque chose à tout prix. D’une apparente beauté et jeunesse il s’approcha d’encore quelques pas. Je n’eus aucuns réflexes mise à part de le laisser avancer tranquillement. Il possédait le même type d'armure que l'autre homme. Même si ces deux personnes étaient peut-être les premières que je voyais de ma vie elles me semblaient m’être connues depuis des siècles tout comme tant d’autres choses en ce domaine.

""" Pardonne-le, Je me nomme Oneiros, ninja des rêves. """

Il regarda l’autre personne qui s’ôta du mur lentement .

""" Icelos, ninja de la Phobie et des illusions """

""" Ne t’inquiète pas pour toutes ses impressions qui te submerge, c’est normal """

""" … Nous venons du même monde pas vrai ? """

""" C’est exact nous sommes frères """

"""Nous sommes les fils de l’union entre le Seigneur notre père et les rêves. Pour la plupart d’entre nous notre éveil a été rapide après l’apposition du sceau, mais le tiens à prit un temps anormalement long """

"""Je vois … """

Je fis volte-face, passai devant Oneiros et allai contempler le ciel aux pieds du temple.

""" Il en manque un pas vrai ? je le sens """

""" Morpheus le modeleur, tu le rencontreras bien assez tôt """

""" J’ai déjà l’impression de le connaitre… """

""" C’est tout à fait normal, nos corps et âmes divines ont été créés à partir de celle du seigneur notre père, nous partageons tous les quatre une partie de ses connaissances ainsi qu’une partie de ses ambitions. C’est comme si nous allions toujours coexistés ensemble. """

""" Cependant aujourd’hui il a besoin de nous """

""" Oui… je le ressens aussi, notre devoir… """
























Sublimation

…A l’aube de mon éveil, les souvenirs ne sont plus et il faut que je traverse le chemin qui m’a déjà été dessiné. Mais alors que j’avance d’un pas méfiant tout semble pourtant déjà me revenir en mémoire…








""" Tu as dit que mon éveil c’était fait plus long que prévu, cela aurait dû se passer autrement ?""" Demandais-je en me retournant vers Oneiros

""" Tu n’étais pas sensé rester aussi longtemps endormi"""

"""Endormi…"""

""" Oui, après l’opération qu’on a subit pour augmenter nos capacités à déformer la réalité, nous avons tous perdus la plupart de nos capacités physique et nous sommes tombés dans un songe. Cependant tu as mis beaucoup trop de temps à te réveiller ce qui a inquiété père. """

"""Je vois… """

"""Oui, mais ça ne signifie pas pour autant que l’on vient a subit la même opération ; elle était spécifique à chacun d’entre nous. """

Je m’assis sur l’une des marches du temple en poussant un long soupire. Oneiros vint me rejoindre en restant cependant debout.

"""Nous quatre âmes ont été élévé ici à partir des origines de notre père, sans que personne ne le sache, les illusions ne naissent pas, elles s’éveillent. Aussi pour savoir que l’opération a été réussi, on a été mis dans une sorte d’illusion, et nous devions en sortir par nos propres moyens, en général l’utilisation des pouvoirs qui nous a été accordés par père en est la clef. """

""" Lire dans les âmes… """ , murmurais-je doucement en observant le creux de main. """Cela ne m’a pas vraiment été utile dans ce monde où il n’y avait que la mienne. """

Icelos arriva à son tour.

""" C’est ce que nous avions pensés, cependant tu es aussi capable de modifier les rêves à partir des pensées et envies. Malheureusement vu que pour ce processus tu as besoin normalement des pensées d’autrui, le faire par tes propres pensées a été beaucoup plus dur à faire. En comparaison ça a été très facile pour Morpheus qui n’a besoin que de sa pensée pour créer des rêves. """

""" Créer et modifier, il y a une énorme différence."""

""""… Quand-t-est ce que Morpheus est sorti de l’Abysse ?"""

"""Il a été le premier, il est sorti il y a plus d’un an. """

*** une année … ***

""" Et pour vous ?"""

"""' L’un de mes pouvoirs est la distorsion de l’espace-temps, seulement sur un point de vue visuel, en clair le changement de dimension quand que je le décide. Je n’ai eus juste à attendre que ce pouvoir soit assez grand pour être manipulable et sortir de l’illusion . """

""" Pour ma part crée une brèche avec une concentration de Chakra suffisamment élevé m’a permis dans sortir. """

Plus je regardais Oneiros et plus je trouvais qu’il se démarquait du lot, comme s’il était un peu comme un chef de groupe. Celui sur lequel on peut placer toute notre confiance. Oui c’était cela, son visage, sa carrure donnait à cet homme une apparence angélique. Il possédait un regard perçant. On ne peut point contredire d’homme avec de tel regard.

""" Suis-nous maintenant."""

Icelos partit le premier dans le palais, Oneiros attendit que je vins enfin me lever et me fit signe d’entrer. Je supposai que je n’étais ici que pour rencontrer mes frères mais il y avait surement une autre raison. Peut-être allais-je voir le dernier. Comme à l’extérieur le temple dévoilait toute l’étendue de sa magnificence. Les pierres avec lequel il avait été monté brillaient d’une blancheur étincelante, presque irréel. Tel était dont l’apparence du palais du Seigneur H comme à son image. Il était grand, massif, radieux. Je remarquais les nombreuses décorations sur le chemin, de nombreuses toiles et statues. Je souriais légèrement à la vue de certaines qui me paraissais d’une beauté infinie. D’un luxe inébranlable. Il était inéluctable que le Seigneur avait de très bons gouts. Nous arrivâmes enfin dans ce qui semblait être le cœur du temple, une salle isolée des autres, taillée de sorte à ce qu’elle soit ronde. Les deux frères s’écartèrent devant moi et me laissèrent contempler ce qui était posée au milieu de la salle, baigné dans la lumière qu’apportait l’ouverture vers l’extérieur située au sommet de la salle. Une tenue y été déposée, je dirais même bien plus qu’une tenue. Elle était d’une noirceur étincelante, non non pas de pléonasme, c’était bien le cas... On aurait pu mélanger néant et lumière dans les sensations que l’on pouvait ressentir en observant cette armure. Mon regard se perdit un instant dans ces éclats, comme plonger de force. Je ressentais exactement la même chose que lorsque je m’étais retrouvé devant le Seigneur. Cette tenue ne m’était pas étrangère. Je m’y approchai d’un pas lent, comme absorbé par une certaine aura qui émanait de la tenue. Elle m’appelait, elle m’avait toujours attendue. Durant tout ce temps passé dans les rêves elle avait attendue sagement ma venue.
Je tendis la main devant moi, en direction de la tenue tout en esquissant un sourire narquois. Il y eu soudain un flash de lumière important, le chakra qui émanait de mon doigt vint s’échapper brutalement. Icelos se protégea les yeux de la lumière tandis qu’Oneiros les fronça à peine. Lorsque la lumière vint devenir moins importante j’en sortis tout simplement, le sourire aux lèvres, revêtu de l’armure

*** Mon aprobation ***

""" Celle de devenir Phantasos, le ninja de l’iréel."""

Je bougeai mes mains en vitesse, ainsi que d’autres parties de mon corps comme les épaules, cette armure ne faisait pas son poids et demeurait comme une simple peau. Mais avec elle tout été différent, je pouvais le sentir.

""" Bien, allons-y maintenant """

""" Où allons-nous ? """ Rétorquais-je.

Mon sourire disparu pour laisser place à un regard interrogatif, plutôt songeur

""" Nous devons allez rejoindre Morpheus pour aider père""" , lança Icelos qui s’empressa de quitter la pièce

Fermant les yeux je les suivis d’un pas assuré
Quelques minutes plus tard nous étions passées à un tout autre décor. De l’espace ensoleillé et fleurit du palais nous en venions à observer un espace désertique et gelé. La porte se ferma dernière nous, nous laissant seul. Il n’y avait qu’un paysage remplit de glace à perte de vue, du moins de ce que l’on pouvait parvenir à voir, à croire qu’Oneiros c’était trompé de destination. De plus la brume et le blizzard qui était fortement présent n’arrangeait en rien la visibilité. Le blizzard c’était levé depuis déjà un moment mais étrangement ne nous affectaient pas. Le vent ne faisait point virevolter nos chevelures et Les poussières de glace ne martelaient pas notre peau. Peut-être étions-nous encore dans un genjutsu. Malgré tout nous continuâmes notre route en marchant encore quelques instants avant d’apercevoir en bas de la falaise où nous étions un petit village en ruine. Des vestiges en pierres piégés pour la plupart dans la glace.

""" Vous voilà """

Nous nous retournions ensemble, une personne se tenait dernière nous. Je la reconnu toute de suite, cela ne pouvait être que lui. Ce chakra, cette aura charismatique ainsi que cette armure.

""" Morpheus """

""" Nous devons récupérer un artefact dans ses ruines pour Père. Il se pourrait qu’il soit gardé, l’objectif et de ne pas éveiller de soupçons. Les grandes nations ninja ne doit pas savoir qui nous sommes. Nous n’avons pas de temps à perdre, allons-y. """

Il s’avança et s’arrêta devant moi un instant.

""" Heureux que tu sois enfin parmi nous """

Puis il continua son chemin descendant la falaise de glace suivit par Oneiros et Icelos. Je restais quant à moi quelques secondes en hauteur les regardant s’éloigner avant de me décider à y aller également. Morpheus était le plus imposant parmi nous, on aurait dit que son corps était divin et possédait quelques années de plus que le nôtre. Il dégageait une certaine impression de sagesse. C’était indéniablement le plus vieux d’entre nous. Quelques secondes plus tard j’entrais dans les ruines du village. Les trois autres ninjas m’attendirent avant reprendre leur chemin, ce dirigeant vers le cœur de ses ruines. Une fois parvenu non loin d’une ancienne place ils s’arrêtèrent devant un temple à moitié abattu dont on pouvait encore discerner une entrée. J’esquissai un sourire et m’y aventurai en premier. Il fallait encore descendre plus bas, le temple ne donnait que sur des étages inférieurs. Avec les murs qui étaient gelés cela ressemblait plus à l’entrée d’une grotte qu’autre chose. Quelques marches et salles plus tard nous arrivions à un derrière de sac. Je sentais que malgré celui-ci notre objectif était tout de même tout près. Je me retournais vers Oneiros qui fit un signe de tête à Icelos. Celui s’avança, tendit la main devant lui et sembla passait à travers un miroir invisible, un miroir luisant, sans pour autant nous quitter. Je commençais à comprendre tout doucement l’ensemble des phénomènes qui se déroulaient devant mes yeux. Icelos détruisit d’un coup sec le mur devant nous. La glace ce fendit libérant bon nombre de blocs de pierres aussi ancien que le temple. Alors qu’un mur de poussière se soulevait les trois dieux s’avancèrent en direction du mur dorénavant anéantit. J’y entrai à mon tour, la destruction du derrière sac avait donné sur une nouvelle pièce où je pu constater après que le nuage de poussière fut un minimum dissipé qu’il y avait une petite pierre brillante posée sur un socle. Je compris qu’il était question de l’artefact. Allant me gratter le cou je fis demi-tour et commençai à remonter les marches du temple en solitaire tandis qu’Icelos prit l’artefact. Mais alors que j’arrivais à la sortie du temps des voix retentirent

""" L’artefact ! Il a disparu ! …surveillez-les sorties ! """

Il semblait ne pas être seul à en juger par tout ce remue-ménage. Je continuai de m’avancer et sortis du temple pour apercevoir qui étaient ces personnes. Ils étaient revêtu d’armures également, semblable à du cristal pour l’un d’entre eux. Ils étaient au nombre de quatre. Je m’avançais vers eux d’un air interrogatif et curieux. C’était ça alors des guerriers ? Déjà si bruyant …et si ennuyant L’un d’eux passa à côté de moi pour rentrer dans le temple tout en m’ignorant, je restais perplexe un instant et compris tout aussi vite ce qu’il venait passer.

""" Des ninjas de Yuki no Kuni """

Morpheus apparu à mes côtés soudainement

""" Ils ne peuvent nous voir, nous nous sommes dans un genjutsu qui nous rend invisible. Tout cela est à l’origine d’Icelos, comme tu le sais il est capable de déformer la réalité. """


C’était donc ça, mon raisonnement était bon. C’était aussi pour cette raison qu’Icelos avait semblé franchir un mur invisible Impossible de détruire quoi que ce soit dans notre position . Je poussais un léger soupire et observai quelques secondes les trois humains qui étaient resté à l’extérieur.

""" Il ne faut pas éveiller les soupçons""" , lança Oneiros qui apparut nous loin de la scène. """ Finissons-en."""

Un sourire non dissimulé apparu au coin de mes lèvres alors que je tendais la main pour réaliser un mudra. Juste au niveau du dos du plus éloigné des ninjas. Oneiros s’occupa des deux autres tandis que Morpheus restait là à regarder. Redevenant peu à peu visible je posais délicatement ma main sur l’une des épaules du chevalier qui s’affaissa immédiatement avant de s’écrouler complètement au sol. Pendant ce laps de temps, ma vision elle changea du tout au tout.
Lorsque j’ouvris les yeux que j’avais délibérément fermés, je ne me trouvais plus aux portes du temple mais dans une contrée qui m’étais totalement inconnue. Il s’agissait d’un bois enneigé remplis de conifères. Je ne savais pas pourquoi j’étais là mais je me décidai tout de même à ne pas rester sur place et à avancer. Un rugissement retentit soudainement, accompagné de quelques cris. Je me retournais doucement, le son provenait de la direction opposé. Emplis de curiosité je me rapprochai de l’origine de tout ce vacarme et trouvai finalement la scène. Un jeune garçon et une fille jeune était en train de se faire attaquer par une grande bête brune, un ours. J’observai un peu mieux la scène et remarquai avec stupeur que le jeune garçon que j’entrevoyais, peut-être même pas encore âgé de quinze ans ressemblait très portrait au ninja que j’avais fait s’écrouler il y a peu.


""" Je vois... """


Un nouveau sourire, de satisfaction cette fois ci ce dessinai sur mon visage


Manipulation et Soumission

… Un souvenir ne dure qu’un temps alors qu’un rêve lui est éternel…


…


L’ours rugit à nouveau dans un grondement de tonnerre, la bête féroce semblait ne pas vouloir ce contenir face aux deux enfants qui se présentaient face à elle. Celle-ci se dressai sur ses pattes arrière dans un élan de colère, montrant pleinement les monstrueuses griffes qu’elle possédait à ses pattes. Les deux enfants reculèrent mais la jeune fille tomba en avant dans la neige, surement sous le coup de la peur. Elle se retourna presque instantanément mais ne se releva pas, figée de peur devant l’énorme masse brune devant elle. On pouvait lire sur son visage apeuré, une par une toutes les émotions qui la traversait, frisson, angoisse, peur. Je trouvais cela tellement délicieux que je me mis a sourire doucement. J’étais quasi certain qu’à ce moment précis elle aurait voulu crier quelque chose, peut-être appeler son amis qui ne l’avait même pas encore remarqué. Je pourrais les rejoindre et les aider ? Cette idée ne m’avait même pas effleurée l’esprit. L’essor d’affaire de quelques mortels ne me préoccupais guère. De plus, si je me trouvais bien là où je pensais être, la question ne pouvait même pas se poser. Mais revenons là où j’avais laissé ma petite scène tragique. La petite était toujours cloitrée à terre retournée face à l’ours qui se mit soudainement au galop. L’autre enfant était déjà parvenu une quinzaine de mètres plus loin sans s’apercevoir des graves problèmes qu’avait la jeune fille qu’il avait laissé derrière. Eh bien soit.


""" Grand frèèère !!!!! """


Un cri pouvant déchirer n’importe quoi s’émana de la petite fille en détresse, un son insupportable et strident. La bête sauvage arriva à sa hauteur et d’un éclair la fit taire d’un coup de patte. A croire que lui non plus ne supportait pas ce cris. Ce n’est qu’à ce moment que le jeune homme un peu plus loin se retourna enfin. D’après l’expression de son visage il avait semblé avoir prit compte de son erreur. Il venait de comprendre quel frère indigne il avait été pour laisser sa sœur derrière lui. Cependant il était dorénavant trop tard vu la scène. Sa sœur était allongée sur un sol dont la neigé avait été nappée de sang. Le jeune homme tomba sur ces genoux en voyant ce spectacle atroce pendant que la stupide bête se redressait sur ses pattes arrière pour rugir à nouveau. Je m’asseyais dans la neige et attendis le dénouement de la scène. Le garçon ne semblait pas être en état de bouger, cependant, étant donné qui il demeurait par rapport à cet endroit je supposais qu’il n’allait pas rendre l’âme. L’ours s’approcha de lui, le garçon ne bougeait toujours pas, comme pétrifié. La bête leva la patte pour lui asséner le coup final mais elle dû s’abstenir rapidement. Une flèche vint traverser les bois, percutant la poitrine de l’ours qui se recula dans un puissant réflexe tout en hurlant aussi fort qu’il le pouvait. Des bruits de galops se firent entendre au loin, certes étouffés par la neige mais l’on pouvait très bien distinguer l’arrivée de chevaux. Quelques autres flèches fusèrent en direction de l’ours sauvage, le touchant à plusieurs reprises. Celui-ci tenta tout de même d’avancer, évitant la douleur et n’écoutant que sa rage. Mais soudainement un cavalier apparu, cabrant son cheval juste devant l’ours, il brandit son épée. La bête sauvage impressionnée recula tandis que le cavalier attrapait le jeune garçon pour le hisser sur le cheval. Puis couvert par d’autres flèches dont l’on pouvait dorénavant voir les archers qui c’étaient rapprochés, le cavalier fit demi-tour et repartit. Abandonnant le corps de la petite fille et en sauvant celui du petit garçon les yeux encore grand ouvert, le regard livide.
Tout s’éteignit d’un coup, un grand noir ce fit l’espace d’une seconde et lorsque la lumière revint enfin je pu constater que tout était redevenu comme au début. J’étais exactement à la place où je me trouvais auparavant, dans le même décor. Mon regard se fixai sur l’endroit où la scène c’était passée, elle était vide dorénavant. Je me décidai tout de même à attendre quelque instant. Chose faite, ce que j’avais pensé ce produisit. Des cris jaillirent et les deux enfants apparurent non loin de là. L’ours ne mit pas longtemps à faire entendre son rugissement et les deux s’enfuirent. La fille tomba… J’assistais exactement à la même scène qu’avant. Soupirant je me levai et secouai légèrement ma tenue. Le jeune garçon tourna son regard vers moi à ma grande stupeur


""" Hey vous ! Aidez-nous ! """


Je n’avais pas prévu cela. L’espace autour de nous devint soudainement très flou et de légers tremblements de terre apparurent. Des fissures se créèrent dans le ciel, laissant entrevoir un autre monde au travers leurs passages. Fermant les yeux je fis demi-tour et m’éclipsai derrière quelques arbres, l’histoire de cacher ma présence, puis j’en intégrai un pour observer la scène depuis l’intérieur. Les tremblements de terre s’arrêtèrent peu à peu et les fissures se résorbèrent doucement. L’environnement devint beaucoup moins flou, tout semblait revenir à la normal, y compris le garçon. Celui-ci reprit ses actions comme ci rien ne c'était passé et la scène ce poursuivit exactement comme avant.
Nous étions en faite dans le rêve du ninja des neiges que j’avais fait s’écrouler. Je l’avais fait entrer dans le monde des rêves(un genjutsu) volontairement. Cependant je n’avais pas prévu qu’il ressasse un de ses mauvais souvenirs en permanence. Ce chevalier devait être rongé par le remord d’avoir laissé sa petite sœur mourir alors qu’il était tout jeune. Cette journée ci devait le hanter chaque nuits comme une plaie qui ne cicatrice jamais. Malgré tout, je n’avais pas prévu qu’il puisse me voir dans mon illusion. C’était pour le moins inattendu et c’était la raison pour laquelle il avait fallut me cacher. En tant que ninja de l’irréel j’avais le pouvoir de me glisser dans toutes les choses mortes des rêves. Des structures sans vies comme un rocher, de la neige ou encore des arbres. Il n’était pas bon d’apparaitre dans les rêves des autres, je venais de l’apprendre à mes dépends. Votre présence perturbe le rêve, celui-ci cherche à vous rejeter car vous y êtes étranger. Tout devient flou et le décor se met à changer, d’où les tremblements de terre. Dans le pire des cas le rêve se serais brisé et je supposai que ce retrouver dans un rêve au moment où celui-ci s’écroule n’était pas vraiment bon. Je retournai a la scène, la sœur venait de mourir a nouveau. Il était temps de passer à autre chose.


Le rêve se stoppa littéralement, tout le monde étaient figés. L’ours, le cavalier qui venait d’arriver, les flèches en plein vol, ainsi que le gamin. Puis tout s’effaça ensuite progressivement, tout sauf le jeune homme, auteur du rêve. Il garda exactement la même position, à genoux par terre. Le décor changea littéralement passants d’une forêt de conifères à un champ fleurit accompagné d’un ciel bleuté. Là le rêve reprit son cours et tout se défigea. Les fleurs se mirent à chanceler et le pollen à virevolter, les oiseaux à chanter ainsi que les nuages à tournoyer lentement dans le ciel. L’enfant lui semblait se poser des questions sur l’endroit où il était cependant une voix ne tarda pas à retentir derrière lui. C’était sa sœur qui l’appelait. Il se retourna l’air hébété, celle-ci souriait. Je me déplaçais au cœur d’une orchis araignée pour ne pas perturber ce nouveau rêve qui débutait, souriant une nouvelle fois. La sœur ce mit à courir vers son frère à travers le champ, celui-ci se releva doucement, encore sous le choc et finit par sourire également avant d’aller la rejoindre. Dès lors qu’il eut ce sourire j’eus gagné la partie. Une personne qui acceptait son rêve était condamnée à le vivre pour l’éternité. Je fermis les yeux lentement et lorsque je les ouvris à nouveau je retrouvais la scène que j’avais quitté auparavant. Le chevalier des neiges allongé par terre, Oneiros et Morpheus à mes côtés. Je tendis la main devant moi et une sphère y apparue. Celle-ci contenait l’image du rêve que j’avais projeté dans l’esprit du chevalier, la projection de celui ci. Il était maintenant condamné à continuer se rêve jusqu'à ce qu’il meurt, un rêve où il était heureux. Enfin j'observai Oneiros qui était en train de me dévisager.


""" Tu as pris conscience de tes pouvoirs n’est-ce pas ?""" me dit-il

""" En partie""", lui répondis-je.

""" Phantasos qu’est-ce que c’est que cette …apparence ? """ Me lança Icelos qui avait semblé attendre mon retour.

""" N’est-ce pas donc plus agréable de se faire envoyer dans le monde de ses rêves par une créature aussi sublime que moi ? """

""" Sans doute"""

""" Allez, allons rejoindre mon père, mes frères """


Mais voilà ; père était mort, au lieu d’être tué comme moi et mes frères, les chef ninjas soucieux, de garder des « armes » avec un tel potentiel nous gardèrent en vie, on se fit oublier, et finalement on finit par être de "simple" ninja.