Prénom et Nom : Saruwatari Inuzuka
Âge : 23
Village / organisation désirée : Akatsuki

Description physique : Saruwatari Inuzuka est un carnivore. Il possède deux longues canines qui apparaissent lorsqu'il sourit. Elles sont souvent... Tâchées de sang. (Il aime bien manger la viande crue.)
Saruwatari possède des cheveux violets, en bataille, qui font penser à une sorte de crinière lupique. Beaucoup ont tentés de la coiffer, peu ont réussit. D'autres sont morts.
Comme tous les membres du clan Inuzuka, Saruwatari possède deux crocs rouges, un sur chaque joue. Elles encadrent un sourire moqueur et souvent rictus cruel. Plus haut, ses yeux. Profonds, beaucoup de femmes s'y sont perdus. Plus violets que ses cheveux, mystérieux, Saruwatari en a fait un atout. Ils sont souvent impassible, ce qui fait de leur propriétaire un assez bon joueur de cartes.
Yoshikuni, le chien de Saruwatari, possède un pelage noir de nuit. Seul son ventre est blanc. Plutôt grand, il dépasse la taille de son compagnon de plusieurs bons centimètres. Sa truffe est humide, ses pattes vigoureuses, ses crocs affreusement tranchant : c'est un tueur en bonne santé.
Description morale : Certains collectionnent des timbres. D'autres peignent des petites figurines. Saruwatari, lui, tue. Il tue tout et n'importe quoi. Des oiseaux, des insectes, des humains... Et quand ça possède assez de viande, il mange ses proies avec son chien (Sauf les humains, ça, il les laisse à son chien). Autant dire que c'est un grand sadique. Avec un humour noir violent. Assez violent pour trouver drôle d'arracher les boyaux d'une femme devant son mari et de pendre ce dernier avec.
Saruwatari est aussi asocial. Terriblement asocial. Pas qu'il se renferme sur lui-même... Non, plutôt qu'il insulte violemment les autres, qu'il les sous-estime, qu'il les frappe, qu'il les tue. En vérité, Saruwatari se déclare asocial par dépit : il se considère en effet comme trop puissant pour pouvoir parler avec des moins-que-rien. Quand on sait que, pour lui, tous les autres hommes sont des moins-que-rien...
Cependant, Saruwatari est extrêmement intelligent. Il sait reconnaître un véritable adversaire quand il en voit un, et fera alors véritablement appel à sa ruse pour mettre au point des plans et des tactiques extravagants, étonnants, et dont le but est souvent incompréhensible... En effet, ce fou à lier adore se battre. Et il adore faire souffrir. Tuer son adversaire rapidement ? Aucun intérêt. Il faut faire perdurer le plaisir... Le blesser, puis lui trancher les bras...
Malgré tout cela, Saruwatari a un ami : son chien. Il serait prêt à se trancher la gorge pour lui sauver la vie. Et, bien sûr, le contraire est vrai. Même parmi les Inuzuka, le lien qui unit ces deux-là est extrêmement fort. Chacun considère l'autre comme la meilleur chose qui puisse exister sur Terre, de telle façon que dès que l'un des deux court un véritable danger, son compagnon sera là pour le sortir de là. Si Saruwatari fuit, c'est uniquement pour cette raison...
Son histoire : Saruwatari naquit Inuzuka dans le paisible village de Konoha-no-Kuni. Il eut une enfance heureuse et paisible. Très rapidement, il se lia d'amitié avec son chien. Ensemble, ils parcoururent Konoha et ses alentours des jours durant. Ils partaient le matin très tôt, revenaient le soir très tard. Les parents du jeune Saruwatari ne manquaient jamais de s'inquiéter. Puis ils s'habituèrent peu à peu.
Saruwatari et Yoshikuni étant nés le même jour, ils se considéraient comme des frères de nichée. Ainsi, lors de leurs longues balades, ils ne manquaient jamais de se battre, de se poursuivre, de jouer. Un jour, Saruwatari qui grimpait à un arbre pour tenter d'attraper un oiseau se rendit compte que son chien ne l'attendait pas en bas, comme il avait été convenu. Faire redescendre un jeune chiot du haut d'un arbre était encore plus compliqué que de l'y faire monter. Chacun des deux compagnons se cassa quelque chose.
En âge de rentrer à l'école des ninjas, Saruwatari assista tant bien que mal à bon nombres de cours ennuyeux. Cependant, il s'enfuyait de nombreuses fois, accompagné de Yoshikuni, pour aller gambader dans la ville ou à la campagne. Ainsi, malgré eux, les deux compagnons développèrent leur discrétion, leur rapidité et leur maîtrise de l'escalade, des compétences nécessaires pour éviter de se faire repérer par les profs.
Mais, dans la béatitude générale, le jeune Inuzuka réussit son test pour passer Genin, comme bon nombre d'autres apprentis. Chacun fit la fête ce jour-là, et les parents de Saruwatari l'emmenèrent en pique-nique dans la forêt.
Le tout nouveau shinobi n'avait certainement jamais vu autant de bonne chère réunit en un seul et même endroit. Sur la nappe à motifs de fleurs qu'avait délicatement posé sa mère sur le sol, Saruwatari pouvait contempler du poulet, du boeuf, du canard. Des bols de nouilles de toutes sortes trônaient dans une organisation particulière, et plusieurs bacs étaient emplis à ras-bord de légumes. Les chiens n'étaient pas laissés pour compte : chacun d'eux possédait au moins une assiette sur laquelle croulait quantité de viande bien saignante.
Plus heureux que jamais, Saruwatari s'empara d'une baguette avec délice. Et constata qu'elle était tâchée de sang. Il tourna vivement la tête. Sa mère, souriante. Elle avait un trou au niveau du front.
Une autre baguette jaillit. Elle se planta violemment sur le sol. Le père hurla. Il plaça une main sur son épaule gauche. Ses yeux fixèrent son fils. "Fuit". Tout d'un coup, il bondit en sifflant. Ses deux chiens l'entourèrent. La rage et la haine brillait dans leurs yeux.
Saruwatari était paralysé. Ses jambes tremblaient. Il ne pouvait pas bouger. Il vit le sang gicler. Il vit la tête de son père rouler. Il vit des yeux. Avides de meurtre. Il vit un bandeau en métal. Il vit une feuille.
Puis le ciel bleu, vide de nuages, les arbres tranquilles. Il sentit un doux balancement, et constata la présence apaisante de Yoshikuni qui courait. Peu à peu, la nuit tomba, accompagné du sifflement aigu des cigales. Saruwatari alla chercher du bois et fit un feu, tandis que son chien ramenait des lapins. Ils les firent cuire puis se collèrent l'un à l'autre, et basculèrent dans le reposant monde des rêves.
Le lendemain, ils furent obligés de constater qu'ils étaient perdus. Peut-être avaient-ils même quittés le Pays du Feu. Saruwatari savait à peu près s'orienter avec les étoiles et le soleil, cependant il n'était absolument pas sûr de l'endroit où se trouvait le village de Konoha. Pensif, il vit une feuille tombait d'un arbre. Lentement, très lentement, glissant sur le vent, tournoyant sur elle-même, remontant, descendant, comme mue par une volonté propre, comme si elle s'amusait. Puis, tout d'un coup, elle toucha le sol. Ce fut un flash. Meurtre. Vengeance. Feuille. Konoha. Destruction.
La zone alentour brûla.
Saruwatari voulut enquêter sur les meurtriers de ses parents. Il fit le tour des villages, posant des questions. Personne ne savait rien, tout le monde ignorait tout. Une nuit, le jeune Inuzuka, qui était maintenant un adolescent dans la force de l'âge, fit la rencontre d'une fille aux cheveux blonds. Elle était jolie. Elle était sympathique. Elle était belle. Elle était gentille. Elle était un ange.
Saruwatari n'avait jamais connu ce sentiment. Mais il sut qu'il voulut ne plus jamais quitter cette fille. Il passa des journées entières avec elle. Puis, il l'embrassa. Ce fut un instant magique. Bonheur, joie, fusion. C'était un tel enchevêtrement de sentiments que le pauvre ninja ne savait plus où donnait de la tête. Et il décida que cette fille était, avec Yoshikuni, la meilleure chose qui lui soit jamais arrivé.
Saruwatari découvrit ce que signifiait aimer quelqu'un et être aimé. Son esprit était constamment tourné vers elle. Il la retrouvait partout, faisant parfois des liens étranges et incompréhensibles. Chaque seconde de chaque minute de chaque heure de sa journée, il pensait à elle.
Puis... Ce fut magnifique. Magique. Une telle abstraction de sa propre personne, pour se tourner entièrement vers l'être aimé... C'était plus que du bonheur, plus qu'une passion fusionnel. C'était comme s'il avait était habité par le feu.
Kaori se retourna.
"Au... Au fait, j'ai toujours voulu te le dire, mais je ne savais pas comment... Je suis vraiment désolé de te l'avouer seulement maintenant, mais je pense qu'il n'y aura pas de meilleurs moments... Écoute, je sais que ça va être dur à entendre... Mais je suis une ninja de Konoha."
Silence.
"Est-ce que tu m'aimes ?"
"Oui mon chéri, je t'aime. Plus que je n'ai jamais aimé un homme. Tu es tout pour moi... Je t'aime"
"Tu es vraiment très fatigué... Dors. Dors comme si ton sommeil était éternel."
Il serra son cou.
Le soir, dans la nuit, il découvrit à quel point la viande crue était bonne.