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Des phéromones face au miroir (PV Juka)

InvitéInvité
MessageSujet: Des phéromones face au miroir (PV Juka) Des phéromones face au miroir (PV Juka) Icon_minitimeSam 16 Juil 2011 - 14:23

La matinée était déjà bien avancée et les commerces avaient ouvert avec des éclats de rire et bonne humeur sur le village de Konoha. Le soleil réchauffait les longues ruelles, les enveloppant dans un manteau chaleureux et bienfaisant. La nuit s'écartait pour laisser place à son jumeau inversé. Le paysage nocturne s'était déformé jusqu'à ne plus rester de lui que des ombres dans les rues étroites, aux longs murs des bâtisses.

Les commerçants avaient retroussé leurs manches sous la chaleur qui s'annonçait pesante. Ils allaient encore avoir du travail pendant toute la journée, surtout les vendeurs de sucreries avec les enfants et les vendeurs de rafraîchissements. Les habitants matinaux arrivèrent rapidement, sourire sur le visage et éventail à la main. La journée s'annonçait vraiment vraiment chaude et cela ne semblait pas lur déplaire.

Mais malgré la ville en liesse pour une matinée aussi acceuillante, Kagami se sentait mal à l'aise et iI y avait plusieurs raisons à cela… Kagami se sentait mal à cause de la chaleur et cela n'était pas nouveau. Il avait donc passé toute la nuit à s'éventer et à regarder la lune. Ses cheveux noirs et sa peau laiteuse s'étaient teintés d'un bleu argenté sous l'astre nocturne. Il s'était finalement assoupi queques heures, mais s'était réveillé sous un éclat de soleil qui le fit se sentir mal tellement la chaleur était étouffante. Décidé à ne pas se laisser en cette journée qui s'annonçait joyeuse, il se leva, enfila son yukata aux motfis bleus azur incrustés de fleurs de cerisier blanches, saisit son éventail de même couleur que le yukata et sortit. Dès le premier pas dehors, le garçon avait mis sa main devant ses yeux couleur amethyste lorsqu'il avait relevé la tête, observant le ciel azur non souillé de tâches grises ou blanches. Il cligna à plusieurs reprises des ses yeux en amande et soupira. Il aurait préféré de la pluie, il se sentirait sans doute mieux… S'éventant, il prit son courage à deux mains et alla en ville, cherchant un endroit frais ou de quoi se désaltérer.

Une fois arrivé en ville, il fut encore une fois impresionné en voyant comment les gens exprimaient une joie de vivre tout à fait plaisante. Il aimait admirer les gens et voir comment ils agissaient dans la vie commune. Privé de tout cela lorsqu'il avait passé son enfance enfermé dans son clan, sans la moindre personne pour lui parler de la vie citadine, Kagami appréciait à présent chaque instant passé parmi des gens tous aussi différents les uns que les autres. Il adorait la petite échoppe de fleuriste non loin de l'entrée de la ville et la senteur des fleurs le rafraîchissait déjà. La taverne non loin lui procurait aussi des instants de bonheur uniques en voyant les différents hommes et femmes qui riaient de bon cœur face à la fortune de la vie. Le simple fait d'être en vie suffisait aux gens du peuple et cela transmettait une douce chaleur dans son cœur qui avait été dépourvu de ce genre de comportement étant jeune.

Sa grand-mère avait été assez stricte avec lui pour l'éduquer. Elle lui avait longuement parlé de la ville de Konoha et de tous ses habitants ; des êtres puérils qui ne savaient apprécié le sens de l'honneur et de la fierté. Un peuple qi vivait grâce à leur ancêtre, un peuple de naïfs et de gens communs qui ne valaient pas la peine d'être cités dans les livres d'histoire. Ces gens ne pouvaient rien lui apporter, alors elle lui interdisait de s'intéresser à ces minables insectes rampants qui se mettaient à l'abris lors de conflits. Il y avait une exception à cela : le Hokage. Kagami savait qu'il devait respecter le Hokage et que c'était le seul homme admis, s'il venait un jour, dans la demeure familiale. Ce Hokage, il l'avait rencontré une fois, lors de son examen chuunin. Il avait été ipressionné par la prestance et le charisme de ce dernier et s'était promis de le servir, jurant ainsi fidélité et passion au village et à celui qui le protège en premier lieu. C'était l'une des rares fois ou sa grand-mère avait été fière de lui…

Kagami hésita un instant. Il s'éventa en observant le village. Il ne savait pas précisément où aller. Il savait que s'il rentrait à cette heure dans la taverne, il serait sans doute accosté par les deriers alcooliques restés jusqu'au petit matin et il n'en avait pas vraiment envie… Déjà qu'il s'était vu attribuer un fiancé le lendemain d'une soirée de beuverie, il préférait à présent éviter les bars la nuit et le matin. Il savait qu'il ne saurait pas refuser un verre si on le lui proposait…

Il referma gracieusement son éventail et fit son choix de la direction à prendre. Il s'avança lentement vers un petit stand de glaces qui semblait sympathique. Une jolie vendeuse annonçait aux gens des glaces délicieuses et des saveurs rafraichissantes. C'était exactement ce qu'il lui fallait. Il s'arrêta en face de la jeune et charmante vendeuse qui lui lança un sourire charmeur.

- La jeune dame prendra bien une des meilleures glaces de toute la ville ? Vous ne pouvez pas rater cela, n'est-ce pas ?! Goûtez-en une et vous n'en voudrez pas d'autre !

Kagami soupira d'aise en voyant que la jeune commerçante le prenait pour une femme. C'était cet effet là qu'il voulait avoir tous les jours, chose réussie jusqu'à présent. Mais il était toujours inquiet à l'idée que quelqu'un puisse le percer à jour. Cela lui devenait de plus en plus difficile à vivre et commençait à le rendre paranoïaque sur les bords. L'idée que quelqu'un le découvre le faisait presque perdre connaisance des fois… La découverte de son secret signifiait la mort de son père et de sa mère ainsi que la chute d'un clan ancêstral… Cela était un lourd fardeau pour ses épaules et il commençait à le gérer de plus en plus mal…

- J'en prendrais bien volontiers une au thé vert, finit-il en penchant sa tête sur le côté, l'air agréable.

- Dans ces conditions, je te l'offre, ma jolie, ajouta une voix virile derrière lui !

L'héritier du clan Kamimura se retourna pour légèrement s'effrayer en voyant une foule d'hommes se presser vers le stand. Il n'avait pas remarqué que depuis qu'il était arrivé en ville, habillé en yukata féminin avec ses cheveux dégagés et son air féminin innocent, les hommes du village le dévisageaient comme des loups devant une magnifique brebis pure et innocente. A présent, il était coincé contre le stand de glaces, une vingtaine d'hommes autour de lui.

Il était habitué à ce genre de situations, bien que ces temps, son fiancé auto-proclamé le défende assez bien, mais ce dernier était parti en voyage pour régler quelques affaires plutôt douteuses… A présent, il ferma les yeux et jeta un sourire malicieux aux hommes présents. Il fallait se la jouer fine pour s'esquiver lentement du troupeau…

- Je vous remercie infiniment…

En voyant le sourire, certains hommes devienrent jaloux du premier venu dans la liste et tentèrent une autre sorte d'approche.

- Comment tu t'appelles ma jolie ??

- Tu sais que tu es le seul soleil qui amène de la chaleur sur nos cœurs ?


Kagami mit sa manche devant sa bouche et rit gentiment alors que les autres hommes s'interposèrent alors.

- Mais c'est moi qui l'ai vu le premier ! C'est moi qui la lui offre !!

- Que dis-tu, Kobayaro !! Elle est à moi, foutez le camp d'ici tous !

- On a les mêmes droit que toi nous ?! Tu te prends pour qui ou quoi exactement ?!

Kagami leva un sourcil et sourit en voyant l'aura électrique qui se créait entre les hommes. Ce serait beaucoup plus simple que prévu finalement… Quand soudain, tout son plan s'évapora alors que tous les hommes se retournaient, oubliant complètement l'existance de Kagami. Une autre actrice venait de faire son apparition sur cette pièce matinale…
Juka Kiyomizu
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Des phéromones face au miroir (PV Juka) Left_bar_bleue733/1000Des phéromones face au miroir (PV Juka) Empty_bar_bleue  (733/1000)
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MessageSujet: Re: Des phéromones face au miroir (PV Juka) Des phéromones face au miroir (PV Juka) Icon_minitimeSam 16 Juil 2011 - 17:06


Une journée des plus banales ... Pour une Kiyomizu.









La banalité, la routine. Quelque chose de très ennuyeux, faisant tourner en rond un humain, cherchant de la nouveauté, de l'excitation, de la palpitation ... N'importe quoi, tant que cela peut le distraire ! Rendant l'homme quelque peu faible, blasé, ennuyé, il n'est jamais satisfait, cherchant toujours à avoir plus, toujours plus. Des journées ressemblant les uns des autres, toujours la même chose, toujours les mêmes personnes, toujours le même quotidien ... Quelle tristesse, quelle torture pour un humain, être condamné à voir ses journées se ressembler les unes des autres.
Pour les plus chanceux, ils sont les plus enviés, ayant toujours de l'action, de la nouveauté, des choses à faire ... Mais ces derniers ne ressentent-ils pas la même chose au final ...? Car oui, l'humain n'est jamais satisfait de son quotidien, quoi qu'il fasse. C'est peut-être justement cette insatisfaction qui les permet d'aller toujours plus loin, essayant de repousser ses limites, pour pouvoir vivre quelque chose de nouveau, essayant de briser cette fichue routine.

Le soleil se mit à éclairer doucement la pièce, bien qu'il faisait bien comprendre que cette journée s'annonçait bien chaude. Ce qui est normal, pour un mois de juillet l'air de rien, mais cela déplaisait à la jeune Juka, grimaçant sur son lit, plissant les yeux en regardant par la fenêtre, allongée sur le dos. Cette nuit, comme toutes les nuits, elle n'a pas dormi, jusque là, rien d'anormal, vu que son sommeil fut complètement perdu onze ans auparavant, ayant été remplacé par l'angoisse qui rongeait petit à petit le coeur de la jeune femme, bien qu'elle ne le montrait pas. L'entraînement a été intensif la veille, comme à son habitude, elle se surpassa, voulant devenir toujours plus forte qu'elle ne l'était. Son corps fut fatigué, mais son esprit refusait, comme d'habitude de dormir. S'allonger dans le lit, détendre les muscles. Cela lui suffisait amplement, de reposer son corps. C'est ce dont elle avait besoin. Le sommeil était peut-être également important, mais pas aux yeux de la Kiyomizu, ayant toujours peur de se faire tuer pendant son seul moment de faiblesse. Et la personne qui tuera cette jeune femme ... N'est pas prête d'exister pour elle ! Que nenni, à ses yeux, et sûrement pour les autres également, elle paraissait immortelle, intouchable, tout comme son père ... Bien que ce dernier fut finalement tué d'une telle facilité, affaibli par les sentiments qui le dominèrent juste avant son exécution ...
Juka fit une grimace, elle n'aimait pas repenser à tout ceci, ce qui était évidemment compréhensible. Regardant faiblement par la fenêtre, elle décida d'aller se détendre pendant cette journée, elle le méritait bien l'air de rien, après un entraînement aussi éprouvant. D'un geste lent, elle porta sa main à son front, pour la poser un moment, avant de se lever un peu péniblement, pour se diriger immédiatement sous la douche, avant que sa motivation ne retombe. Une bonne douche fraîche pour se stimuler, afin d'avoir plus de motivation d'affronter cette journée qui s'annonçait chaude.
Retirant son haut, elle n'avait pas ses bandages, comme à chaque nuit qu'elle ne voyait personne, pour pouvoir un peu libérer sa poitrine. Car, l'air de rien, ce n'était pas évident de bander des seins pareils ! Une fois nue, elle se regarda dans le miroir, et Juka ne put s'empêcher un petit sourire en coin, se disant qu'elle était magnifique, même avec les cheveux en bataille, après avoir passé quelques heures sur son lit. Elle passa sa main pour s'ébouriffer d'avantage les cheveux, avant de détacher, à contre coeur, ses yeux de son reflet, afin de se diriger vers la douche, pour laisser couler de l'eau fraîche, et passer d'un coup tout son corps sous le pommeau. Un petit frisson parcourut le dos de la jeune femme, mais ce fut agréable, se sentant déjà plus active. Une fois habituée à la température, elle se mit à se laver tranquillement, se demandant que faire ... Qui voir ... Ses amis habituels, la bande d'amis lui courant après, la tirant de tous les côtés ? Peut-être Satoshi ? Ou encore Kaitaro ...? Juka rougit toute seule en repensant au dernier jeune homme, ne sachant pas vraiment pourquoi, et esquissa un sourire un peu bête. Elle avait trop de fierté pour faire le premier pas et inviter qui que ce soit, de plus elle était habituée à ce que ce soit ses amis qui l'invitent en premiers ... Et puis zut, tous ces garçons savaient très bien où elle habitait et disait toujours qu'ils pouvaient entrer chez elle comme bon leur semblait, comme dans un moulin à vent, cela ne la dérangeait point, bien au contraire. Sauf que ce jour-là, vu l'heure, elle allait partir plus tôt, donc si un visiteur viendra sonner à sa porte, il constatera uniquement l'absence de la Kiyomizu de son domicile. Elle était à présent motivée à sortir, elle croisera si jamais ses amis pendant le chemin, c'était une possibilité ...

De toutes façons elle finit sa douche, et sortit en prenant deux serviettes, une pour le corps, l'autre pour ses longs cheveux.
Sortant de la salle de bains, Juka s'approcha de la fenêtre pour contempler la vue, voyant le village qui commençait à s'animer, les magasins s'ouvrir, les personnes matinales se promener. Oui, c'était malgré tout une belle journée qui semblait commencer, la jeune femme le sentait bien ... Prenant une cigarette, elle l'alluma avant de s'asseoir sur le rebord de la fenêtre, afin de fumer et se sécher tranquillement. Comme à son habitude, dans sa petite tenue de plus, elle attira les regards des hommes, se mettant à la siffler bruyamment, certains formèrent s'assemblèrent même en face de la fenêtre pour essayer d'attirer leur attention. La konohajin, innocente comme elle est, et peu pudique, ne se rendit point compte qu'avec sa beauté, ainsi que la petite serviette qui cachait son corps, elle faisait comme à son habitude, des ravages. Elle le savait belle, entretenant la perfection des Kiyomizu, elle savait que son physique était des plus plaisants à voir, mais jamais elle ne pensa qu'ils pourraient avoir des pensées ... Perverses, ayant des fantasmes des plus fougueux à son égard. Juka fit un signe de main à ses jeunes hommes, leur souriant chaleureusement. De toutes façons, ils ne pouvaient point l'atteindre, elle se trouvait au deuxième étage ... Les concernés se mirent à glousser, complètement sous le charme de cette descendante de Narcisse.
Une fois la cigarette finie, elle jeta le reste par la fenêtre avant de retourner dans la pièce afin de se préparer. Elle était d'humeur à flâner vers les stands du centre ville ... Et à bien entretenir son physique. Juka retourna donc dans la salle de bains, pour mettre une bonne heure et demie à se préparer.
Un long moment, en effet, mais comme d'habitude, cela en valait la peine. Dieu qu'elle était magnifique, comme toujours ... Comme d'habitude, elle paraissait très androgyne. Pour ce jour-là, elle a opté pour une belle chemise blanche customisée, laissant le début de ton torse ouvert, faisant apparaître ses bandages. Un pantalon à jarretelles, exhibant ses cuisses fermes mais musclées, les cheveux crêpés et bien soignés, ainsi qu'un maquillage, concentré sur ses yeux, avec cet eye-liner qui appuyait son regard des plus magnifiques, et cet iris d'un vert pétillant. Des accessoires, des boucles d'oreilles, une chaîne pendant jusqu'à son torse avec une croix au bout, elle avait un air masculin, très androgyne, elle était si belle, comme à son habitude. Prête à partir, la Kiyomizu saisit son sac, rangea ses cigarettes ainsi que son briquet dans sa poche, avant de prendre appui sur le cadre de la fenêtre avec sa main, sauter par-dessus et atterrir deux étages plus bas. Evidemment, il fallait s'y attendre, les hommes qui l'admiraient depuis le début attendait qu'elle sorte, et se mirent à la suivre, comme de vulgaires chiens, complètement hypnotisés par la beauté de la jeune femme, et surtout affectés par les phéromones, perdant toute fierté. Qu'ils étaient faibles ... Mais Juka ne le prit pas mal, bien au contraire, elle sourit amicalement, contente que ces jeunes hommes soient aussi sympathiques avec elle. Dans le lot, il y avait des connaissances, proches ou lointaines. Non, rien ne lui fit ''tilt'', comme d'habitude, elle gardait son innocence, ne se renant pas compte qu'ils cherchaient probablement quelque chose de plus amical.
Elle les salua chaleureusement avant de continuer sa route, suivie par ces ''fidèles'', avec qui elle bavarda joyeusement.

Oui, c'était une journée plus que banale ... Pour un Kiyomizu. C'était normal de se faire suivre de partout, attirant les regards, voir l'attention complète des passants. Les femmes la regardaient avec un air méprisant, balançant parfois certaines insultes ouvertement à Juka, chose qu'elle ignora, habituée, surtout que ce genre de choses ne l'atteignaient pas, parce qu'elle savait ce qu'elle vaut. Elle savait qu'elle était magnifique, elle se disait même être une perfection, il était normal de se faire mépriser par les personnes n'ayant pas la chance d'avoir de tels attributs ... Les hommes étaient captivés par son physique, bavant presque sur son corps.
Arrivée rapidement au centre-ville, la place était encore plus animée, car des stands étaient dressés, proposant de la nourriture fraîche, des boissons rafraîchissantes ... Un vrai bonheur, tout était si beau, si coloré ... Et c'était que courant à Konoha.
La présence de Juka changea littéralement l'ambiance. Sa bonne humeur était présente, elle riait aux éclats, discutant gaiement avec les connaissances qui l'accompagnaient, les hommes tremblaient presque à chacun des gestes de la descendante de Narcisse, s'occupant d'elle telle une reine. D'autres concurrents arrivaient au fur et à mesure vers elle, ce qui provoquait de légères disputes entre les prétendants.
En marchant, elle remarqua un stand avec un homme vendant de la glace pilée. C'était parfait, pour un temps pareil, de déguster quelque chose d'aussi frais. Elle s'avança vers le vendeur, esquissant un sourire tendre. Ce dernier, la voyant, se figea en piquant un fard. La jeune femme pencha sa tête sur le côté, ne comprenant pas vraiment pourquoi il avait cette réaction, mais ne fit pas plus attention.

'' Bonjour ! J'aimerais vous acheter de la glace pilée ! '' Fit Juka d'une voix mélodieuse, ce qui charma le récepteur.

'' Oh ... B ... Bien sûr mademoiselle ! '' S'exclama au final l'interlocuteur, se mettant immédiatement au travail, reluquant de haut en bas la Kiyomizu, ayant du mal à croire qu'une telle beauté existerait dans ce monde. Une fois la glace pilée et mise dans un récipient en carton, il fit glisser du coulis de cerise dessus, manquant d'en renverser sur le côté, avant de le tendre à la jeune femme, esquissant un sourire qui voulait clairement dire qu'il voulait la charmer. '' Parce que vous êtes si belle, je vous offre cette glace comme récompense ! '' Il rajouta, après que la jeune femme prit la marchandise, avec un clin d'oeil. '' Ainsi qu'un rendez-vous pour aller boire un verre avec moi ... ''

La jeune femme lui sourit, pleine d'aisance. Non, elle ne comprit toujours pas que ce serait de la drague. Non, elle ne ressentit pas les regards noirs que son harem lança à ce vendeur. Elle s'inclina poliment avant de lui répondre.

'' Je vous remercie pour la glace, c'est fort aimable de votre part ... '' Répondit Juka, ignorant les chuchotements menaçants venant derrière elle. '' Mais je dois refuser cette invitation, désolée. ''

Sans attendre les protestations du vendeur, chez qui ce dernier eut une mine des plus tristes, elle s'éloigna, suivie de ses prétendants, comme à son habitude, gloussant entre eux, parce qu'ils se moquaient du vent que la jeune femme mit à ce vendeur, bien que ce n'était pas méchant.
Elle fit quelques pas avant de voir une horde masculine rassemblée à un endroit précis. Se demandant ce qui se passait, elle comptait une vingtaine d'hommes, qui avaient l'air agités. Que se passait-il ? Juka n'en avait pas la moindre idée. Elle ne s'apprêtait pas à s'y mêler, mais était tout de même curieuse.
Elle n'eut le temps de se poser plus de question que deux hommes de cette foule se tournèrent et ont vu la Kiyomizu, en s'exclamant qu'elle était là, ce qui attira toute l'attention du reste de la foule, se retournant. Un petit blanc s'installa, jusqu'à ce qu'ils se mirent à faire demi-tour afin de se diriger vers Juka, contents de la voir. Bien évidemment, ils la connaissaient, de près ou de loin, la jeune femme était très populaire dans le village, volant sans le vouloir le coeur des hommes.
Ni d'une ni de deux, elle fut complètement encerclée. Une bonne trentaine d'hommes la regardaient, mais les nouveaux arrivants se faisaient disputer par ceux qui étaient là depuis le début de la journée.

'' Juka ...Tu sais que tu es le seul soleil qui amène de la chaleur sur nos cœurs ? '' Fit un des hommes.

La concernée ne savait que dire, comment réagir. Bien évidemment, cela la flattait, mais à ce moment-là elle fut complètement encerclée, elle ne pouvait plus rien faire. Elle esquissa tout de même un sourire quelque peu hautain et plein d'assurance.

'' Yare yare ... '' Répondit simplement la Kiyomizu, pleine d'aisance.

'' Mais c'est moi qui l'ai vu le premier ! '' S'interposa un autre, fronçant les sourcils, essayant de venir plus près de sa proie, mais fut aussitôt arrêté par les autres hommes.

'' La ferme, Kobayaro !! Elle est à moi, foutez le camp ! Ne refaites pas le même cirque ! ''

La jeune femme ne put pouffer de rire, le camouflant derrière un toussotement. Cela l'amusait, en effet, de voir tous ces hommes se battre pour elle. Oui, c'était une journée des plus banales ... Pour une Kiyomizu, une simple routine.



InvitéInvité
MessageSujet: Re: Des phéromones face au miroir (PV Juka) Des phéromones face au miroir (PV Juka) Icon_minitimeDim 17 Juil 2011 - 18:45

Phéromones en panne ? Est-ce grave docteur ?


Kagami n'en croyait pas ses yeux… Il était libre ! Pour une fois, les hommes étaient partis de leur propre chef ! Sans même qu'il ait eu à lever le petit doigt ou à se servir de ses techniques de vitesse ! Oh ! Il voyait la route devant lui, celle qui la menait vers les hommes qui venaient de se former en une bande de gais lurons pas si loin que ça de lui ! Autour de la dénommée Juka, prénom qu'il avait entendu de la bouche des chauds lapins. Qu'allait-il se passer à présent ? Avec la jeune Juka et ces hommes ? Mais finalement, il s'en moquait de ce qu'ils faisaient ! Il était libre ! Libre de visiter la ville sans même se soucier si ses apparats n'allaient pas être arrachés dans la foule et son secret dévoilé ! Il pouvait passer une journée agréable à visiter la ville, ce qu'il n'allait pas hésiter à faire !

Il soupira de contentement et se retourna pour payer la vendeuse. Il remarqua alors la moue de dégoût affichée sur la jeune femme alors qu'elle fixait la bande d'hommes attroupés non loin. Elle semblait plus précisément observer la Kiyomizu sans que le garçon ne l'ait même aperçue. Il fut un peu interrogé par le changement de comportement de la jeune femme qui, l'observant soudain, lui jeta un regard complice et lui sourit.

- Ne vous en faites pas, c'est encore cette garce de Kiyomizu qui est venue en ville. Elle va attirer tous les hommes à elle et sans doute se faire prendre par tous les trous. Si vous voulez mon avis, ce n'est pas une personne reommandable ! Toujours avec cet air hautain et méprisant, je la déteste comme presque tout le monde ici !

Kagami leva un sourcil. Apparemment, la Kiyomizu n'était pas vraiment appréciée dans les parages. C'était donc elle qui avait éloigné tous ces hommes ? Comment avait-elle fait exactement ? De la magie ? Non, la magie n'existe pas… Quelle serait donc la technique de la jeune femme pour attirer tout le monde à elle en une fois ? Il ne comprenit pas vraiment… Kiyomizu avait dit la vendeuse ? Il avait déjà entendu ce nom quelque part… Oui, c'était sans doute la descendante de Narcisse Kiyomizu. Le clan qui se bat grâce à ses phéromones ! Sa grand-mère lui en avait parlé jadis. Intéressant ! Voilà pourquoi la jeune femme a réussi à éloigner tous ces hommes ! Et voilà pourquoi la vendeuse la déteste à présent ! Des phéromones qui provoquent de la haine de la part du même sexe et un désir fou de la part du sexe opposé ! C'est une technique redoutable !

… A présent, il fronça les sourcils et regarda sa main. Mais que se passait-il exactement dans son cas ? Il était un homme lui aussi et pourtant il n'avait pas vraiment envie d'aller vers la jeune femme… Etait-il devenu un femme à force de s'entraîner avec sa grand-mère et dû à son éducation ? Non, ce n'était pas possible ! Sinon il détesterait la Kiyomizu… Le pire c'est qu'il ne ressentait rien pour la jeune femme ! Juste peut-être envie de la rencontrer, par curiosité, mais sinon rien n'attirait plus son attention. Il sembla en proie à des craintes, se demandant même s'il était encore humain.

Pourquoi tous les cas étranges lui tombaient dessus ? Ne pouvait-il pas avoir une vie normale ? Déjà qu'il devait se faire passer pour une fille pendant le reste de son existence sans aucun doute – en apprenant le maquillage, la broderie, le tricot, les soins de la peau, le temps infini qu'il mettait à se préparer, donc bander sa poitrine et rajouter des coussinets pour rendre plus vraie sa poitrine, se raser tous les jours à la perfection et bien d'autres actions encore qu'il aimerait éviter à présent –, son père était également retenu en otage pour ne pas que son secret soit dévoilé, sinon il serait exécuté, il n'avait pas un seul ami et à présent il ne ressentait aucun phéromone ? Mais bon sang ! ce qu'il aimerait être normal !

Il fit la grimace et poussa un soupir ennuyé, vexé par lui-même et ce qu'il était. L'image de sa mère s'imposa soudain à son esprit et il se reprit. Il ne devait rien regretter. Sa mère lui avait tout accordé, il ne pouvait pas se plaindre, beaucoup d'autres garçons n'eurent pas cette chance… Il se devait d'être fort pour arriver à son but. Il devait tout changer, sinon, rien ne bougerait jamais. Il était la clé pour la stabilité de son clan… Il jeta à nouveau son regard sur la jeune vendeuse qui à présent était amère et ne cessait de jeter des coups d'œil furtifs au groupe d'hommes en chaleur non loin.

- Si c'est pas pitoyable de voir ça, rajouta-t-elle ! Cette chose détruit à elle toute seule la dignité de chaque femme ici présente !

- La jalousie, continua Kagami, un sourire charmeur aux lèvres et déposant l'arget pour la glace sur le comptoir… Est un très vilain défaut qui ne sied guère à votre teint déjà blafard… Je refuse que quelqu'un me paie ce que je dois… Bonne journée…

Il s'écarta, léchant sa glace malicieusement alors que la vendeuse restait interdite devant la réaction de Kagami. Ce dernier s'en moqua éperdument s'avança un peu vers les hommes. La jeune Kiyomizu était seule au milieu de cette foule, il ne pouvait décidément pas laisser une femme seule contre tous ces hommes en rut. Non ! Il n'était pas comme ça ! Au nom de son clan, il allait aider la jeune femme ! Dignité et fierté ! Voilà ce qu'était un Kamikura ! Mais il ne pouvait pas aller comme ça se jeter dans la gueule du loup… Il lui fallait un plan… Un bon plan !

Il réfléchit deux minutes… Puis il sourit, léchant de manière provoquante sa glace et s'approcha du groupe. Les hommes ne le voyaient même pas. Tant mieux ! Il se retourna, dos au dernier homme de la meute et, sortant son éventail, le posa devant ses lèvres. Il fallait qu'il se concentre. Il lui fallait une voix grave… Une voix grave et sa technique de vitesse…

- Même si je suis dernier, j'ai déjà embrassé Juka, alors laissez-moi la place !

Tous les hommes en écoutant ça se tournèrent vers l'homme, Kagami caché dans son dos. Tous pensèrent que l'homme avait parlé et ce dernier se reçut des ccoups d'œil noirs et vicieux envers lui. Rapidement, Kagami utilisa un sceau de vitesse et se réfugia derrière le dos d'un homme plus loin.

- Ah ouais ?! Et bien moi je l'ai tripotée !

- QUOI, hurlèrent d'autres hommes alors qu'ils se tournaient vers l'homme qui cachait sans le vouloir Kagami ?!


L'héritier du clan Kamikura s'écarta rapidement derrière un autre homme et attendit. En sentant l'ambiance devenir de plus en plus grave et sombre, puis certains hommes s'empoigner, il sourit derrière son éventail. Mais il se demanda si c'était sufisant. Il jeta un coup d'œil furtif en direction du centre du groupe et s'aperçut que la jeune Kiyomizu n'était pas très loin, mais que certains hommes ne lâchaient pas prise. Il hocha de la tête et, souriant, lâcha finalement un :

- De toute façon, Juka est à moi ! J'ai couché avec elle !

D'un coup l'homme devant le garçon se ramassa un coup de poing en plein nez et Kagami s'écarta de justesse, réussissant finalement ce qu'il voulait. D'un geste rapide et à la vitesse de l'éclair, il se traversa le rang des hommes et se mit à côté de Juka. Il vit les hommes s'empoigner et se battre furieusement. Finalement, il se dit que c'était chouette d'être une femme. Il s'éventa en souriant et en posa sa main sur l'épaule de Juka qui se tourna vers lui.

- Ah bah voilà, dit le garçon en riant et en reprenant sa voix féminine ! Je pense que tu n'as pas beaucoup de temps, alors profites-en pour sortir de la meute. Me remercie pas, je te dois bien ça de m'avoir secourue d'eux tout à l'heure. Allez, ciao bella !

Et Kagami lui fit un clin d'œil complice s'écarta rapidement de la troupe, s'éventant, ravi d'avoir pu d'être d'une quelconque aide à une personne aussi belle que Juka. Il avait trouvé la jeune femme assez belle en effet, il comprenait que des garçons l'entourent facilement, mais cela ne le touchait pas plus que ça. Il était définitivement bizarre de ne pas réagir aux phéromones de la Kiyomizu mais se dit qu'elle devait sûrement avoir une parfaite maîtrise de ses phéromones… Rien d'anormal en somme !
Juka Kiyomizu
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MessageSujet: Re: Des phéromones face au miroir (PV Juka) Des phéromones face au miroir (PV Juka) Icon_minitimeDim 17 Juil 2011 - 22:55


Une femme immunisée ? Pourquoi ?









Ne sachant plus où donner la tête, Juka cacha sa gêne derrière un regard plein d'assurance. Cela lui faisait plaisir de se sentir autant appréciée - évidemment, c'était plus que ça, mais elle ne se rendait, comme d'habitude, pas compte - , mais elle se demandait pourquoi ils l'ont complètement encerclé en un rien de temps ... Ce genre de situations arrivaient souvent à la jeune femme lorsqu'elle sortait, surtout à Konoha, car les hommes étaient moins gênés avec elle, vu qu'elle les connaissait, que ce soit de près ou de loin, ces bêtes en rut lui ont déjà adressé la parole, bien que, avec tous ces hommes à ses trousses, elle ne se souviendrait pas de chaque visage, vu sa mémoire que sélective ... Et c'est pour ça que Juka sentait ce malaise, beaucoup de visages étaient inconnus mais ils la regardaient comme si c'était de la viande, l'appelaient comme si ils se sont déjà parlés, la preuve ils prononçaient son prénom, bien que au final, ce n'est point étonnant, vu sa popularité à Konoha ... Ainsi que de son paternel dans le monde des ninjas en général.
Levant son bras, elle passa sa main dans sa crinière derrière sa tête - pour ne pas gâcher sa coiffure -, et saisit sa nuque, en restant ainsi un petit moment. Les compliments et invitations s'enchainèrent, elle n'avait même pas le temps de répondre quoi que ce soit, tant les hommes se coupaient la parole. Soupirant discrètement, elle souhaitait silencieusement qu'un de ses amis soient à ses côtés, elle se serait sentie plus à l'aise, sachant qui regarder à ces moments-là, d'autant plus qu'ils savent chasser ces mouches qui l'entouraient, alors qu'elle les envoyait ballader avec classe ... Sauf que là, ils étaient trop nombreux, par qui commencer ...?

'' Même si je suis dernier, j'ai déjà embrassé Juka, alors laissez-moi la place ! '' Fit soudainement une voix, au fond de la foule.

Juka fit de gros yeux, baissant lentement son bras, cherchant du regard qui aurait bien pu dire ça. A-t-elle bien entendu ...?! En voyant les hommes se retourner brutalement, sentant de mauvaises ondes, elle conclut que non, elle n'a pas subi une quelconque hallucination auditive. De quoi se mêlait-il ?! D'autant plus que c'est complètement faux, bien évidemment ! La seule personne qui a réussi à gagner ses lèvres jusqu'ici est un homme n'étant même pas de ce village ...

'' Ah ouais ?! Et bien moi je l'ai tripotée ! '' Fit un autre.

'' Pa ... Pardon ?! '' Ne put s'empêcher de lâcher Juka, manquant de s'étouffer, mais personne ne l'entendit, car les autres hommes lâchent un '' QUOI ?! '' très bruyant, recouvrant la voix, pourtant forte, de la Kiyomizu.

Quel manque de respect ... Jamais personne n'a osé dire une chose pareille ! Les hommes étaient généralement trop respectueux envers elle pour pouvoir sortir des mensonges pareils. Juka fronça les sourcils, mais ne montra pas son énervement, cependant elle se braqua, cherchant discrètement du regard les deux malheureux qui auraient osé dire des choses pareilles. Personne, jusqu'à ce jour-là, ne l'a tripoté ! Cette femme, malgré qu'elle était la tentation incarnée, était trop pure ... Du moins, pour l'instant.

'' De toute façon, Juka est à moi ! J'ai couché avec elle ! '' Fit une voix derrière elle.

La jeune femme se figea pour de bon, choquée. Elle qui n'a jamais offert son innocence à un quelconque homme, ce genre de propos étaient plus que déplacés. Mais Juka n'a pas pu en placer une, car un des hommes décrocha un poing dans la figure de l'homme se trouvant derrière elle. La voilà bien, une bagarre générale débuta, ils étaient en train de s'entretuer ... Pour quoi au fait ? Bah, la Kiyomizu se dit qu'elle ne devait pas s'en mêler, il n'y avait pas de raisons pour qu'elle le fasse, ces personnes ... L'indifféraient, malgré qu'ils la complimentaient. Mais elle pensa qu'ils ont sûrement bien mérité. Si la situation tournerait au vinaigre, là oui, en tant que ninja devant protéger le village, elle allait intervenir ...
La jeune femme sentit une main se poser sur son épaule, ce qui fit réagir Juka, se retournant. Elle vit une ... Jeune femme aux cheveux noirs, portant un beau kimono lui allant à ravir. Elle s'éventait en regardant la Kiyomizu. C'était, fallait l'avouer, une belle femme.
La descendante de Narcisse haussa un sourcil. Manquait plus que ça ... Une femme ! C'est ce qu'elle se dit. Que voulait-elle, l'insulter, la menacer, essayer de l'humilier ? C'était inutile, cela ne touchait pas la jeune femme, et encore heureux, elle fut habituée par les hostilités féminines, et surtout elle savait plus que n'importe qui ce qu'elle valait. S'apprêtant à croiser les bras, comme pour montrer à la personne en face d'elle que toute tentative blessante était inutile, elle n'eut pas le temps d'effectuer ce geste, que cette femme prit la parole en riant :

'' Ah bah voilà ! Je pense que tu n'as pas beaucoup de temps, alors profites-en pour sortir de la meute. Me remercie pas, je te dois bien ça de m'avoir secourue d'eux tout à l'heure. Allez, ciao bella ! ''

La jeune femme lui fit un clin d'oeil, un clin d'oeil complice, et partit en s'éventant, laissant Juka ... Un peu bête. En effet, elle fixa bêtement cette femme partir, plus que surprise. Elle bloqua un moment. Cette femme ... Lui a gentiment parlé ? Sans aucune hostilité, de façon douce, même amicale ? La Kiyomizu tourna la tête pour regarder les hommes se frapper les uns sur les autres, puis son interlocutrice. Quelque chose ne tournait pas rond ... La fille au kimono ... Lui a parlé gentiment ...? Impossible ! Les femmes méprisent Juka, en sentant ses phéromones ! Ne comprenant pas, elle fixait bêtement le vide, avant de se reprendre. Il fallait qu'elle ait le coeur net ! Comment cela se faisait-il ? Ses pieds se mirent à bouger, avant de se mettre soudainement à courir. Il fallait la rattraper, et vite ! Jusqu'à aujourd'hui, une seule fille a réussi à la supporter, et encore, c'est limite, vu qu'elle se forçait ! Pourtant, cette femme avait l'air de lui parler avec une telle aisance, non, elle n'avait pas l'air de se forcer. Jusqu'à ce jour, ses phéromones ont toujours agi avec perfection ... Tant de questions se bousculaient dans sa tête, ne se rendant pas compte de tout ce raffut autour d'elle, trop distraite. Elle les aurait presque oublié.
Sortant de la foule, elle regarda à gauche et à droite, en espérant que cette étrange femme ne s'est pas trop éloignée. Juka est restée un moment à se poser des questions l'air de rien ... Cette personne a eu le temps de s'éloigner entre deux. Courant devant, par pur hasard, elle eut la chance de la retrouver marcher au loin. Ni d'une ni de deux, la Kiyomizu accéléra sa course pour enfin arriver derrière cette personne, poser fermement sa main sur l'épaule de l'inconnue afin de la forcer à la regarder, à se tourner vers elle.
Sur le coup, Juka ne lui dit rien, préférant la fixer avec grande insistance, comme elle le faisait toujours. Scrutant chaque détail de son visage, elle remarqua que la femme au kimono possédait des traits très androgynes ... Les cheveux noirs, et de magnifiques yeux violets. Cependant, son cou était relativement large ... La Kiyomizu plissa les yeux, comme pour pouvoir mieux la scruter. Elle n'avait pas l'air d'être affectée pour autant ... Pourquoi ? Elle paraissait bien humaine pourtant ... Plusieurs minutes s'écoulèrent ainsi, tandis que Juka ne quittait pas la femme des yeux, ne comprenant pas, mais alors vraiment pas. En l'analysant dans les détails, elle remarqua tout de même ... Que cette inconnue n'avait pas la même aura que les autres femmes, elle avait une aura ... Cela lui faisait penser à quelque chose, mais quoi, elle ne saurait le dire, en tout cas ce n'était pas la même sensation qu'elle dégageait pour une personne faisant partie de la gente féminine ... Juka ne savait pas ce que cela pouvait être, mais elle ne sentait aucune menace, c'était ... Très étrange. Se rapprochant un peu plus, elle était à moins d'un mètre de cette jeune femme, la regardant, penchant sa tête, se baissant un peu ...
Non, cela la perturbait. Cette femme ne réagissait pas aux phéromones, ce n'était pas normal.




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MessageSujet: Pensées en vrac, Kagami panique ^^ Des phéromones face au miroir (PV Juka) Icon_minitimeJeu 21 Juil 2011 - 18:07

Kagami avait ouvert son éventail, l'agitant doucement tout en s'éloignant du groupe d'hommes qui continuait allègrement de se battre sans raison aucune. A présent, il se sentait d'humeur guillerette. Les importuns étaient occupés à se crêper le chignon, il savait donc ce qu'il allait faire ensuite et cela le ravissait : Il allait enfin pouvoir visiter la ville ! Traverser les ruelles sans se préoccuper des regards de pervers posés sur lui ! Se balader au bord du fleuve sans qu'un homme ivre ne vienne le déranger ! Une journée tranquille, voilà ce qui allait se passer ! Une journée chaude, lourde, mais tranquille !

Alors par quoi commencer ? Ah, quand on a trop de choix, on ne sait jamais où aller… C’est normal ! Les humains sont ainsi ; ils réclament sans arrêt une liberté, puisqu'ils se sentent souvent oppressés et maltraités, car ils sont souvent habités par un sentiment de mal être… Alors que des fois, leur liberté est juste devant eux et ne la voient pas tellement bornés qu'ils sont à se créer des chemins sinueux et tortueux, s'éloignant peu à peu de leur objectif principal... Et une fois cette dite liberté accordée, objet de toutes les convoitises, le Graal entre les mains de ses élus, les porteurs de liberté se voient obligés de se recréer des problèmes : privés de liberté pendant longtemps, la multitude de choix semble tellement imposante aux yeux de celui qui est à présent libre de ses décisions que son esprit s'embrume, s'épaissit et oublie de voir la solution la plus simple, se créant des problèmes alors qu'il n'y en a pas… En un mot, les prémices de la liberté amènent confusion et déstabilisation, c’est à cette concession qu’est parvenu Kagami quelques années auparavant.

Et c’est dans cet état d'âme que Kagami se trouve actuellement… Mais plus pour longtemps… Ses yeux couleur de ces fleurs nommées violette se posent alors sur une vieille enseigne accrochée au mur poussiéreux de la maison la plus proche. Il peut aisément y lire « tailleur », mais son esprit lui a imposé une autre solution. Son choix est fait : Le faiseur de Kimonos ! Oh se faire un nouveau kimono dans la petite échoppe à l'autre bout de la ville ! Il en rêvait depuis quelques temps ! Un magnifique nouveau kimono délicat en soie, de couleur bleu ciel, dégradant lentement vers le bas sur un blanc immaculé. Sur son épaule gauche, un boa blanc qui retombe délicatement vers sa poitrine, cachant un peu plus encore son épaule blessée lors de son enfance. Pour couronner le tout, un obi doré qui lui entoure suavement la taille, finissant sur une nœud fait à la perfection à l’arrière, avec une fine cordelette dorée qui l’aide à rester en place et dont les bouts retombent doucement sur le côté… Il en rêvait depuis un certains temps de ce dit Kimono… Et aujourd’hui… Il allait pas s’en passer ! Il le lui fallait ! Il ne pouvait pas rentrer bredouille aujourd’hui !

Les kimonos étaient sa raison d’exister ces temps. Il se souvenait la première fois qu’il en avait essayé un ; sa mère qui lui souriait tendrement alors que lui, petit enfant de 8 ans, se regardait dans un haut miroir. Un petit kimono blanc tout simple sur lequel sa mère avait rajouté des bijoux simples, mais très importuns et qui relevaient le teint de l’enfant. Sa mère avait fini par poser une broche dans ses cheveux et Kagami fut stupéfait du résultat. Et lui et sa mère qui restaient si complices, ce doux sentiment de bien-être ! A chaque fois qu’il mettait un kimono, il désirait le montrer à sa mère qui, disons-le, avait des goûts assez bizarres…

Le garçon aux cheveux noirs n’aimait pas se travestir. Il est vrai que pour bien paraître au sein du clan, il fallait de temps en temps porter des habits typiquement féminins, mais sa grand-mère lui en a fait tellement porter lors de son enfance, que Kagami ne se sent pas bien au fait de savoir qu’il va devoir s’habiller en femme encore une fois. Cela étant dit, l’exception sont les kimonos dont il raffole. Bien sûr, les kimonos masculins ne lui plaisent pas, sa mère lui a donc donné sa passion des kimonos et Kagami l’en remercie. Cependant, des fois, Nowa – sa mère – a tendance à vraiment lui indiquer des kimonos un peu trop osés et elle aurait aimé le voir en tenue correcte dans les bras d’un gentil, mais viril, garçon…

Non pas que cela déplaise au garçon, car il était philanthrope, appréciant la compagnie des garçons et des filles – un bisexuel comme le disaient les gens du peuple -, préférant même la compagnie des garçons aux vues de son cercle familial entouré uniquement de femmes qui des fois piaillent pour un rien, mais un peu de tenue ! Rien que le fait de montrer ses chevilles et sa nuque indisposaient le garçon ! Très pudique dans l’âme, Kagami cherchait à éviter pendant un temps les conseils de sa mère qui sombrait de plus en plus dans ses idéaux de « liberté d’exposition de son corps ». Sa mère lui avait même fait peur en lui disant une fois « Mais t’es bien foutu comme mec ! Alors choppe-toi un mignon garçon ! Comme ton fiancé ! Oh, lui ! Si je n’étais pas mariée… »… Faut se l’avouer, Kagami avait des fois peur des réactions sa mère ! Inutile de parler de l’instant où son auto-proclamé fiancé était venu le chercher à la demeure familiale…

Mais bref ! Cessant là ses pensées ! Kagami c’était décidé ! C'est une journée parfaite !! Il arrêta sa marche un moment, s'éventant toujours. Bon sang ce qu'il faisait chaud ! Il mit sa main devant ses yeux et pencha sa tête en arrière, observant le ciel. Non ! Il ne pouvait pas rester sous cette chaleur ! C’était déplaisant ! Décidant de prendre un raccourci jusqu'à la boutique de kimonos, il observa un peu les ruelles qui s’offraient à lui et en choisit une, la plus sombre. Il referma son éventail, souriant amicalement aux passants et commença à s'éloigner de plus en plus du centre-ville.

Alors qu’il ne s’y attendait pas – ne l’ayant même pas entendue courir derrière lui –, une main se posa violemment sur son épaule. Une douleur vive le lança alors sur l’endroit touché et il grimaça. Mais sans qu’il ait eu le temps de comprendre, il fut forcé de se retourner, face à la Kiyomizu essoufflée qui l’observait. Il mit sa main sur son épaule, un peu choqué par la douleur produite. Il ne s’attendait pas à ce que lorsqu’on touche son épaule, blessée par sa grand-mère alors qu’il venait de naître, réagisse douloureusement ainsi. Il observa alors la jeune femme qui venait de le retourner et s’apprêtait à lui demander le pourquoi de cette action quand soudain il fut un peu interloqué…

La dénommée Juka Kiyomizu ne lui disait pas un mot, au contraire, elle l’observait de haut en bas, le scrutant, comme si elle le passait aux rayons X pour détecter s’il n’avait pas d’objets métalliques sur lui. Sentant soudain une angoisse monter en lui, il se demanda quoi faire… Serait-ce que la jeune femme avait percé à jour son secret d’un coup d’œil ? Après tout, certains ont ce pouvoir… Il s’effraya cette idée mais tenta de ne rien laisser paraître. Lorsque Juka fixa longuement son cou, Kagami ouvrit de grands yeux et rougit. Quoi, elle voulait voir sa nuque ? Quel manque de pudeur ! Il commença à stresser sans le vouloir, des gouttes de sueur sur son front.

Que devait-il faire ? Il était en proie à des angoisses qui peut-être étaient vaines, mais si elles étaient vraies, comment allait-il faire pour garder le secret ? Devait-il tuer une inconnue ? Sa grand-mère avait pourtant été bien claire à ce sujet : si son secret venait à être percé par quelqu’un d’autre, que ce soit du clan ou pas, Kagami se devait de protéger l’honneur du clan ! Ce secret devait mourir avec lui. Ce serait un grand déshonneur pour un clan féminin ancestral de savoir qu’un garçon aurait pu être à la tête… La seule solution à faire, si ce genre de situations arrivait, c’était que Kagami s’occupe en personne de la personne qui a découvert ce secret. Il fallait donc l’éliminer au plus vite. Trouver des compromis, s’assurer que personne n’éparpille ce secret, était une chose très longue à faire. Shizuka – sa grand-mère – avait donc opté pour une technique beaucoup plus radicale : la mort. Toute personne connaissant le secret de Kagami devait mourir. Bien sûr, si le secret était éparpillé, le premier à mourir était Horan, son père. Gardé dans le pavillon des hommes, même s’il a choisi de lui-même d’y rester par amour pour Nowa, Shizuka y voyait une bonne opportunité de garder un œil sur lui et de l’éliminer dès que la situation se présenterait. Pour pallier au déshonneur, Nowa serait la suivante et Kagami suivrait…

Cela révoltait Kagami et le mettait en état de stress presque indescriptible. Il ne voulait pas provoquer la mort des personnes qu’il aimait par manque d’attention envers son secret. Depuis toujours, il a toujours été extrêmement prudent ! Et maintenant se trouvait devant lui qui peut-être avait percé son secret… Non ! Il ne fallait pas se fier aux apparences ! Peut-être la jeune femme l’observait simplement par curiosité ! … Curiosité… Ou bien… Non ce regard voulait en dire long… Ces longs cils soyeux qui vagabondaient lentement, suivant le regard qui descendait suavement le long de son corps… Ne sachant trop pourquoi, le regard de la jeune femme lui donna un frisson, mais il ne saurait dire si c’était un frisson agréable ou déplaisant… Cependant ce regard… Serait-elle de ce bord-là ? Oh non ! Cette femme s’intéressait-elle aux autres femmes ?! Comment faisait-il pour s’attirer ce genre de personnes ! Il devait être maudit !!

Dans son clan, il était habitué à voir ce genre d’attitudes. Il ne trouvait pas cela déplaisant ou dégoutant, comme le dirait sa grand-mère. Il trouvait que si deux personnes s’aimaient, qu’elles soient du même sexe importait peu, du moment que leur amour soit pur et sincère. Malgré cela, Kagami se demandait comment il allait faire si la jeune et belle Juka s’intéressait vraiment à lui ? Comment l’expliquer à Iori, son fiancé ? Bon il serait sans doute ravi ce dernier… Mais lui, comment allait-il s’en sortir de celle-là ? Il y avait un léger défaut dans son corps qui allait sans doute faire fuir la jeune femme si réellement elle était ce qu’il pensait… Mais bien sûr, pour ne pas compliquer les choses, il ne pouvait pas le lui dire…

Mais il devait se l’avouer que le fait que la jeune femme ne s’intéresse à lui le flattait, car, il faut se l’avouer, elle était bien jolie avec sa petite bouille d’amour. Mais il se demandait pourquoi tous les autres hommes lui avaient sauté dessus… Kagami ne comprenait pas vraiment pourquoi la jeune femme avait eu autant de succès mis à part le fait qu’elle est bien jolie. Mais attendez ! Si tous ces hommes lui ont sauté dessus, c’est qu’elle ne s’intéressait pas vraiment aux femmes alors ? Donc dans un sens, pour le moment, il était sauvé…

Mais alors pourquoi ?! Pourquoi la Kiyomizu le dévisageait ainsi ? Non ! Sans aucun doute, elle se méfiait de lui… Peut-être que le fait qu’il lui ait touché l’épaule l’a indisposée ? C’était sûrement cela ! La jeune femme était si pure qu’elle n’avait pas supporté le fait d’être touchée ! Oh non ! Il fallait qu’il s’excuse, mais pour avoir touché Juka, peut-être devait-il expier sa faute en se brûlant vif ou se flageler jusqu’à ce que mort s’en suive ?! Sûrement que la jeune femme ne pourrait plus se marier à présent ! Et tout cela à cause de lui !! Il méritait de mourir !! Et ce soleil qui commençait à lui taper violemment sur sa peau douce et sur les nerfs ! C’était sans doute pour le punir !


… Pas de conclusions hâtives ! Il devait rester calme… Des fois ses pensées le devançaient… Ou allaient trop loin, selon lui… Le mieux ne serait-il pas de demander directement à la jeune femme la raison de son comportement ? Oui, il fallait qu’il en ait le cœur net ! Sinon, il allait devenir fou à force de réfléchir ! Il inspira profondément, calmant un peu l’anxiété qui avait élu domicile en lui et prit son éventail qu’il ouvrit gracieusement d’une main. Il commença à s’éventer, essayant de rassembler calmement ses mots. Etrangement la jeune femme le mettait dans un drôle d’état… Elle le rendait nerveux, ne sachant comment se comporter avec elle… Entre curiosité et répulsion, sa tête commençait un peu à souffrir…

- Mmh… Euh, y aurait-il un problème, chère demoiselle ?

Il avait essayé de garder sa ferme voix féminine, voulant cacher les tremblements nerveux occasionnés… Finalement, la curiosité l’avait emporté sur son autre sentiment de répulsion et, honnêtement, il voulait savoir ce que la jeune femme lui voulait…
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Des phéromones face au miroir (PV Juka) Left_bar_bleue733/1000Des phéromones face au miroir (PV Juka) Empty_bar_bleue  (733/1000)
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MessageSujet: Re: Des phéromones face au miroir (PV Juka) Des phéromones face au miroir (PV Juka) Icon_minitimeMar 26 Juil 2011 - 9:26


Une amitié improbable ?







Comment ... Mais comment ?! Quelque chose clochait ... Mais quoi ? Les pensées de Juka ne savaient pas par où commencer, ni trouver un raisonnement logique. Ce n’était peut-être qu’un détail, peut-être ... Mais pour la jeune c’était quelque chose de très important ! Quand même, elle avait beau fixer la personne devant elle, limite comme pour la provoquer, elle ne réagissait pas comme une femme est censée réagir face aux phéromones de la descendante de Narcisse. Non, elle était neutre face à ces particules ! Ce n’est pas que cela déplaisait à la Kiyomizu, mais tout de même, quelque chose clochait ...

‘’ Mmh… Euh, y aurait-il un problème, chère demoiselle ? ‘’ Demanda son interlocutrice, visiblement gênée par les regards insistants de la jeune femme se trouvant devant elle.

Mais la jeune femme ignora complètement la question de cette dernière. Perdue dans ses pensées, elle fixait toujours autant la femme au kimono. Très songeuse. Un indice. Un signe. Il lui fallait quelque chose pour lui faire comprendre ce qui se passait ! Finalement, Juka baissa ses yeux et regarda ses mains. Et si ... Et si ses pouvoirs auraient disparu ?! Une certaine panique prenait le dessus. Mon Dieu, que ferait-elle si c’était le cas ?! Quelle horreur, quel déshonneur ! Elle ne serait plus digne de porter le nom des Kiyomizu ! Et pourquoi maintenant ? Pourquoi cela lui ferait ceci ? C’était illogique, les phéromones, ces particules naturelles ne peuvent s’en aller ainsi, ils font partie du corps de Juka ! Ils sont censés l’accompagner tant qu’elle était vivante !
La jeune femme releva ses yeux pour regarder la personne en face d’elle. C’était bizarre ... Très bizarre ! Tournant sa tête sur le côté, elle regarda les passants. Il fallait faire un test ... Cela perturbait du haut point notre protagoniste. Les hommes les regardaient avec des yeux lubriques, complètement sous le charme, mais la Kiyomizu ne fit pas à attention à des détails pareils. Mais elle ne pouvait pas tester l’Eclosion de Narcisse ainsi, mais ... Voyant un jeune homme – joli garçon qui de plus est - arriver gentiment à vélo, passant à côté d’elles, elle décida de se jeter à l’eau. Le fixant intensément, pour attirer son attention, le jeune citoyen a sûrement senti le regard insistant de la Kiyomizu, et tourna la tête vers les deux demoiselles. La chose faite, Juka plissa sensuellement les yeux et esquissa un petit sourire en coin des plus charmeurs ... Avant de lui adresser un clin d’oeil rempli de sous-entendus, se mordant légèrement la lèvre inférieure. C’était juste ... Pour tester, elle n’avait aucune autre idée derrière la tête, elle avait besoin de se rassurer, voir si ses phéromones agissaient toujours ... Pour augmenter ses chances au maximum, elle déboutonna un bouton du haut de sa chemise, l’air de rien, prenant l’excuse de la chaleur, et, pour augmenter ses chances au maximum, glissa sensuellement sa main jusqu’à son cou, afin de finalement caresser une mèche de ses cheveux se trouvant en dessous de cette magnifique crinière blanche. Elle savait que ce genre de gestes rendaient fous les hommes. Les cheveux ... Une arme redoutable, non seulement chez les femmes, mais également chez les hommes voyons ! Bien évidemment, Juka en faisait définitivement trop, un simple regard aurait suffi ...
Eh bien oui, pour ceux qui douteraient, en tant que Kiyomizu, descendante de Narcisse, venant d’un clan représentant la perfection physique, la tentation, le désir, elle a également appris l’art de séduction grâce à son père, un art également instruit, obligatoire, un art devant être maîtrisé, pour ne pas ruiner la réputation de grands séducteurs irrésistibles, un art qui se fait apprendre de façon stricte, dès le plus jeune âge, le prenant aussi sérieusement que la maîtrise des phéromones. Ce genre de choses n’a donc pas de secrets pour la Juka, sachant très bien comment faire tomber sous son charme les hommes, non seulement avec ses phéromones, mais d’un simple regard, d’un simple geste. C’est ainsi qu’elle a mis pour sa pauvre victime à vélo, comme les jeunes disent, ‘’la totale’’.
La réaction était, bien évidemment, des plus attendues. L’homme sur le vélo bloqua son regard sur Juka, rougissant violemment, entrouvrant la bouche. Il oublia tout le reste et ses yeux étaient rivés uniquement sur la jeune femme. Cette dernière ne le quitta pas des yeux, insistante, et pour donner le coup de grâce, passa le bout de sa langue rapidement sur ses lèvres, discrètement et sensuellement, mais qui traduisait un grand appétit sexuel – bien évidemment, ici, simulé -, destiné à l’homme en vélo. Ayant oublié son véhicule, la ‘’victime’’ fixait intensément Juka, n’en croyant pas ses yeux. La fameuse Juka Kiyomizu, ressentant une attirance envers son égard ... ? Il croyait rêver. C’était son jour de chance, un jour magnifique !! Il fallait absolument qu’il ... Tiens, la vue de son fantasme s’éloignait ... Comme sonné par ces phéromones, il ne comprenait pas vraiment ce qui se passait autour ...
Un bruit sourd se fit entendre derrière Juka qui, entre temps, ramena son regard vers la jeune femme au kimono, comme pour s’attendre au résultat. Un énorme brouhaha se fit entendre à une quinzaine de mètres des deux jeunes femmes. L’homme au vélo rentra dans un stand de légumes, s’écrasant complètement sur le comptoir, sans le faire exprès, car il fixait la Kiyomizu. Le vendeur s’énerva, lui hurlant ce qu’il était en train de faire, s’il n’aurait pas pu faire attention ... Juka fit comme si ne rien était, esquissant un petit sourire satisfait, afin de regarder de nouveau son interlocutrice, plissant les yeux. Alors non, ses phéromones étaient bien présents ... Alors qu’en était-il de celle-là ?! Comment cela se faisait-il ? Et pourquoi ? Scrutant de nouveau la jeune femme, il était bien évident qu’elle était humaine ...
Passant sa main dans ses cheveux, derrière son crâne, levant son coude, elle ne comprenait décidément pas. Finalement, après une longue hésitation, elle leva doucement son autre bras, pointant doucement son doigt vers la femme au kimono. Elle savait très bien que ce genre de choses ne se faisaient pas, mais là, à vrai dire, elle s’en fichait complètement. Sa question qui allait suivre était d’autant plus stupide et qui ne se demandait pas ... Soit parce que c’était une évidence, soit parce que cela pourrait vexer.

‘’ Tu ... Vous ... Enfin ... ‘’ Commença Juka, très hésitante, un peu mal à l’aise. Eh bien oui, elle adressait la parole à une femme qui était amicale envers elle ! Elle avait un peu peur ... Peur car même un bonjour était de travers pour les femmes, prenant même ses politesses comme une insulte. ‘’ Vous ... Etes une femme, n’est-ce pas ... ? ‘’

La confusion prenait le dessus. Quelle question idiote, non mais franchement ! Juka perdait gentiment ses moyens face à son interlocutrice, tout simplement car elle était non seulement perturbée, mais également très mal à l’aise, malgré qu’elle essayait, par pure fierté, la cacher un maximum. Ah que oui, Dieu qu’elle était mal à l’aise ! Ce qui est normal, car Juka n’avait vraiment pas l’habitude d’adresser la parole envers une femme, sauf pour répondre verbalement et de façon cassante aux provocations de ces dernières. Là ... Cette jeune femme se tenant de façon des plus neutres devant la Kiyomizu, était polie, agréable envers la femme aux phéromones. Quelque chose d’incroyable tout de même !
De plus, cette question, elle l’a posé car elle s’est rendue compte avec le temps que certaines personnes, comme un ami à elle de Suna – mais lui c’était un cas exceptionnel ... D’ailleurs lui non plus n’a pas résisté aux redoutables pouvoirs au final -, a réussi pendant un moment de garder son self control face à elle, et il n’a jamais été un homme qui se jetait sur Juka comme si c’était de la viande ... Pourtant cette femme au kimono paraissait ... Normale ? Oui, bel et bien normale, et déjà expressive !
Tout ceci était inconnu à la descendante de Narcisse, improbable, absurde ... A moins qu’elle se faisait des idées ? Son cerveau, ne voulant peut-être finalement pas le savoir au final, se refroidit gentiment, se disant que après tout, il n’y a pas mort d’hommes. Bien que, c’était plus que curieux, on vous l’accorde, et cela turlupinait Juka, il était évident. Mais au bout de quelques minutes, un autre sentiment prit le dessus en fait, c’est pour ça que finalement, voyant que ce n’était pas si grave – du moins elle le pensait - ... Non, elle ne le voulait pas le savoir car ... Elle était si heureuse !!
Oui, un sentiment soudain prit le dessus de ses inquiétudes, elle était heureuse, n’y croyait pas ce qui était en train de se passer, se disant que c’était le bon Dieu qui aurait envoyé cette femme au kimono sur sa route ... Une humaine, une femme, immunisée aux phéromones de Juka ! Bien que d’un côté, cela aurait bien pu faire mal à son ego, à sa fierté en tant que Kiyomizu, bizarrement, ce n’était point sa réaction, se disant surtout que cette femme, cette femme ... Elle pourrait se sympathiser avec elle bon sang ! Une femme en tant que amie, était-ce alors possible ?! La descendante de Narcisse était bien misogyne, mais bizarrement, elle n’éprouvait pas la moindre hostilité envers son interlocutrice ... Non, même une grande sympathie, comme à un homme ... Bizarre, mais le bonheur qui prit le dessus de notre protagoniste ne lui fit pas plus poser de question, se disant une seule chose ... Qu’elle avait une chance de se sympathiser avec cette femme !
Un peu stressée – n’étant pas habituée aux femmes -, elle esquissa un petit sourire des plus adorables, et pencha sa tête sur le côté. Malgré qu’elle semblait probablement à l’aise, en réalité elle était nerveuse. Malgré que la femme au kimono semblait immunisée, Juka avait si peur de la blesser tout de même ... Finalement elle fit une courbette des plus élégantes avant de se redresser et regarder son interlocutrice. Dieu qu’elle se retenait pour ne pas se jeter à son cou, voulant exprimer toute la sincérité de ses sentiments, c’est-à-dire du bonheur et une soudaine et violente sympathie envers elle !

‘’ P ... Puis-je savoir votre nom ? ‘’ Finit par dire Juka, souriante, essayant de garder son calme au maximum, se montrant toujours aussi fière, ne voulant pas montrer son stress. Mais son sourire était très adorable et très amical. ‘’ Permettez-moi de vous inviter à boire un verre, ou à manger quelque chose. Je vous invite ! ‘’

La Kiyomizu s’inclina de nouveau, pour lui présenter ainsi ses politesses et son respect face à sa proposition.

‘’ Je ... Enfin ... Je veux vous connaître d’avantage, si cela ne vous dérange pas ... ‘’ Rajouta-elle pendant son geste de politesse, un peu timide.

Juka n’était vraiment, mais alors vraiment pas habituée à faire le premier pas. Mais cette femme au kimono ... Elle ne voulait pas prendre le risque de ne pas la connaître ! Tant pis pour sa fièrté, elle avait une chance de nouer une amitié avec une femme, qui dégageait malgré tout la même aura que les hommes, une aura rassurante qu’elle aimait tant ... Mais la jeune femme ne se posa pas plus de questions ... Peut-êter qu’au final elle ne voulait pas vraiment le savoir ? Qui sait ! Cela paraissait peut-être stupide aux yeux de certains de vouloir absolument se sympathiser avec cette femme juste parce qu’elle ne semblait pas réagir aux phéromones, mais pour Juka, c’était un grand événement.





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MessageSujet: Bientôt une crise cardiaque ? Juka va me tuer un jour... Des phéromones face au miroir (PV Juka) Icon_minitimeVen 29 Juil 2011 - 18:20

Kagami observa un moment la jeune femme alors que celle-ci faisait pareil. Il commença à s’affoler en voyant que la Kiyomizu ne lui répondait pas, se contentant de le scruter, comme si elle voulait pénétrer en lui en encrant son regard vert émeraude sur chaque pore de sa peau. Elle semblait même humer le parfum qui émanait de lui et cela bien sûr, le mit encore plus mal à l’aise qu’il ne l’était déjà… Des questions toutes aussi invraisemblables les unes que les autres commencèrent à traverser son esprit, aussi rapides que l’éclair, pour finalement le laisser pantelant, dans un flou d’esprit total.

Avait-il mal fait de poser la question à la belle Kiyomizu ? Ou bien peut-être n’avait-elle pas bien entendus sa question… C’était sans doute cela… Alors qu’il allait essayer une nouvelle fois de réitérer sa question, la jeune femme se redressa devant lui et commença à jeter des coups d’œil furtifs aux environs. Elle fit cela quelques secondes avant que son regard ne se pose sur un jeune garçon à vélo.

Kagami trouva curieux la façon de se comporter de la jeune fille, mais instincitivement observa à son tour la personne qu’elle venait de fixer du regard et sembla le reconnaître. Mais oui ! Il s’agissait d’un jeune fleuriste qui avait tenté de lui faire la cour il y a quelques temps. Malgré le fait que c’était un passionné des fleurs - exposant sans arrêt la différence entre les fleurs sauvages et les fleurs saisonnières, que malgré que leur beauté demeure éphémère, les fleurs ne demeuraient pas moins l’essence de la beauté, avant qu’il n’enchaîne, bien sûr, avec la beauté de Kagami, le comparant avec des fleurs qui lui paraissaient inconnues (se demandant même si le jeune ne les inventait pas… -, Kagami l’appréciait bien. Il avait appris à reconnaître bon nombre de fleurs depuis qu’ils s’étaient liés d’amitié et le garçon n’oubliera jamais que le fleuriste avait failli mourir de la main d’Iori s’il n’avait pas été là… Bon, faut aussi dire, en premier lieu, que c’était de sa faute à lui, oui… Se lier d’amitié avec un garçon sans en avertir son fiancé jaloux, peut être assez mal interprété par le dit fiancé…

Quelle ne fut pas la surprise du garçon en observant le jeune horticulteur jeter soudain des regards effarés, comme pris d’un violent coup de foudre qui vous empêche de respirer. Un coup de foudre qui vous laisse pantois, ne laissant autour de vous que des nuages, des cœurs un peu pompeux et une envie soudaine de saisir la personne en face, celle qui venait de vous ravir le cœur dans un élan amoureux… Et là, Kagami devint à nouveau perplexe… Etais-ce vraiment pour Juka ces signes ? Sans doute que oui… Mais… Son regard… N’était-il pas destiné à lui ? Après tout, le garçon voyait bien les yeux bruns du fleuriste le fixer avec insistance, le déshabillant ! Et après tout, le garçon avait bien tenté de le séduire déjà avant… Non ! Ce n’était pas possible !! Juka était devant lui, c’était sans doute à elle que le sourire béat et un peu idiot, il faut le dire, était destiné ! Il n’y avait pas d’autre possibilité ! Mais et si c’était vraiment pour lui ? …

En même temps que l’horticulteur avait le coup de foudre, Kagami commença à avoir mal à la tête. Son regard se posa alors sur la jeune femme devant lui et son sourire éclatant le fit légèrement rougir avant qu’il ne sache pourquoi, le dégouta. Des sentiments tout aussi contradictoires n’arrêtaient pas depuis quelques instants, et Kagami allait commencer à se poser des questions, quand, tout de suite après cette réflexion, un malaise assez violent le prit. Tout son corps sembla se paralyser et des vomissements se firent plus intenses. Il sentit son sens de l’équilibre lui indiquer que la terre se rapprochait dangereusement alors qu’il savait qu’il était encore debout et tenta d’ignorer ces faux avertissements. Il plissa l’œil gauche sous la douleur, essayant de se stabiliser pour ne pas s’évanouir. La douleur était lancinante et le garçon ne savait même pas d’où elle pouvait provenir. Il s’étonna cependant du fait que ces douleurs ne venaient que par moments…

En y réfléchissant bien, la première fois qu’il avait ressenti ce genre de malaises, mais en plus léger, avait été quand la Kiyomizu avait utilisé, à dose modérée, son pouvoir des phéromones… La deuxième fois était quand Juka avait mis sa main sur son épaule. Son épaule l’avait alors lancé d’une violente douleur qui l’avait traversé de part en part et presque paralysé momentanément. Sa plaie avait littéralement hurlé toute sa douleur au contact de la main de la jeune femme alors que d’habitude, elle se tenait silencieuse, lui rappelant uniquement sa raison de vivre. Il se demandait si la jeune femme n’avait pas relâché son étreinte ce qui aurait pu se passer… Et maintenant, venait d’avoir lieu le dernier malaise, pour le moment, le plus violent… La douleur ne faisait qu’augmenter au fur et à mesure et, en y réfléchissant bien, la distance entre la jeune fille aux cheveux blancs et le garçon androgyne au kimono soyeux ne faisait que diminuer… Diagnostic docteur ? Il ne pouvait y avaoir qu’une seule raison à tous ses malaise. Tous provenaient d’une même et seule cause : les phéromones de Juka Kiyomizu. Du moins, il pensait que c’était la bonne conviction, ne voyant pas d’autre alternative. Mais le mal de tête, la vitesse à laquelle cette dernière tournait et l’envie de tomber l’empêchaient d’élaborer une autre idée…
Il observa à nouveau le garçon qui les avait devancées et se précipitait droit contre le stand pas très loin, son regard toujours encré soit en lui, soit en Juka, il ne saurait toujours pas le dire… Il aurait voulu crier « attention, retourne-toi banane ! », si ce n’était une douleur qui lancinante à la tête qui venait de lui parvenir. Sous le choc de cette dernière, il lutta désespérément de ne pas tomber au sol. Cela serait embêtant, car si on l’emmenait à l’hôpital, son subterfuge serait mis à jour… Ses mots se perdirent et son esprit sembla en parfaite contradiction, l’interdisant toute forme de réflexion. Ce qui l’empêcha également de voir son ami enfoncer son vélo dans le stand dans un grand bruit sourd et des cris, et passer, tête première, par-dessus ce dernier pour venir s’écraser lamentablement au sol, sous le fou-rire de certains badauds et l’énervement du commerçant.

La jeune Konohajin au pouvoir des phéromones, sans plus d’intérêt pour le pauvre horticulteur qui se relevait tant bien que mal, l’air un peu bêta, se mit à nouveau à observer Kagami sous tous les angles. A ce moment-là, Kagami plissa des yeux et commença à retrouver sa raison. Sa premiüre réflexion fut de se mettre rapidement en tête qu’il était debout et qu’il fallait qu’il le reste. Il ne fallait pas qu’il s’effondre. La Kiyomizu venait sans doute de stopper momentanément l’utilisation de ses phéromones et Kagami put soupirer d’aise et finaliser sa thèse : il était maladif face aux pouvoirs de la femme devant lui. Cependant, il ignorait la raison de ces malaises et la puissance que pouvaient atteindre les phéromones de Juka… Il fallait qu’il en parle à sa mère… Si un jour il se retrouvait dans un champ de bataille, avec ou contre elle, il n’était pas de taille à lutter, du moins pour le moment…

« Tu… Vous… Vous êtes bien une femme, n’est-ce pas ? »

Et là Kagami pâlit d’un coup, le cachant derrière son éventail. Ses épaules tremblèrent en une fois, comme parcourue de frissons et il essaya de ne pas ouvrir de grands yeux, sous le choc émotionnel occasionné. Oh bien sûr, il aurait pu lui répondre directement qu’effectivement oui, il était bien une femme, mais sur le coup, après le choc physique et maintenant émotionnel, il fut en proie à la panique… Il ne s’attendait pas à cette question aussi soudaine qu’imprévue… La jeune femme l’avait donc percé à jour ?… Bon, c’était sans doute inévitable… Elle est très forte l’intuition féminine ! Maintenant, pas de panique, il fallait rester zen… Il fallait qu’il réfléchisse rapidement et élaborer une stratégie. Ses yeux s’encrèrent sur les yeux de la jeune femme, mais il ne parvint à déchiffrer si elle était malicieuse ou bien plutôt banale… Il ne réussissait pas à voir ce que voulait la jeune femme… Mais si vraiment elle l’avait percé à jour… Il n’avait pas le choix… Le Technique du Clan Kamikura devait être appliquée… Il fallait donc qu’il trouve un prétexte pour l’éliminer discrètement… Discrètement et rapidement…

Pourquoi discrètement ? Si les autres hommes le voient l’éliminer, il serait vraiment, mais alors vraiment dans une position délicate… Il serait sans doute tué à son tour par les nombreux hommes affectés par les phéromones. Non pas que cela le dérange, il se battrait de son mieux… Mais vu le nombre d’hommes qui l’avaient entourée avant… Bon, il serait victime de l’amour, comme certains diraient… Triste fin… Et, il devait se l’admettre, il ne voulait pas partir dans l’autre monde tout de suite… Ahh, les bonnes gaufres de Konoha allaient lui manquer et surtout : les délicieux ramens ! Bon sang, ce qu’il en raffolait !! Non ! il ne devait pas mourir ! Au nom des ramens savoureux, il fallait qu’il reste en vie !

… Bon, alors que faire ? L’attirer dans une allée alors… Une allée sombre, peut-être réputée dangereuse… Et faire croire à l’accident ?… Bon, choix fait ; l’allée ténébreuse aux nombreux crimes… En existait-il une de la sorte à Konoha ? Sa ville rayonnante de joie et de bonheur qu’il appréciait, possédait des ruelles comme ça ?! C’était inadmissible !! Une fois ce problème régler, il fallait qu’il apporte du sel pour purifier l’endroit et éliminer tous les voyous et traîne savates qui maraudaient dans ladite ruelle !!

… Mais, bref, il avait d’autres soucis en tête pour le moment… A présent, il restait un point essentiel à régler : comment combattre Juka Kiyomizu ? Bien sûr, elle n’allait pas se laisser tuer sans rien faire ou dire… Si elle hurlait, tous les hommes rappliqueraient et si elle combattait cela ne ferait que du bruit, ameutant les badauds et les curieux… Par ailleurs, mmh… Etait-il de taille face à elle ? Bon, il avait la vitesse et la force physique du corps à corps à son avantage… Mais que possédait la jeune femme ? Il ne connaissait rien d’elle ; pas ses techniques, sa vitesse, sa force de frappe, ou encore ses ruses et ses manipulations… Quelles autres techniques pouvait-elle posséder ? Et surtout, si elle utilisait ses phéromones, c’était perdu d’avance… Il risquerait de perdre connaissance avant même le combat… Bon, il ne lui restait plus qu’une solution alors : il fallait la prendre par surprise.

Kagami sourit doucement derrière son éventail. Une fois le plan en tête, il était toujours bien mieux rassuré et plus calme… « Paranoïaque », entendit-il sa conscience lui dire avec sarcasme, mais il l’ignora. Enfin il l’ignora après lui avoir foutu un coup de pied lui avoir jeté à la figure un grand « TA GUEULE, j’essaie de réfléchir et tu m’aides jamais ! ». Mais Kagami constata que même malgré ce plan, il lui manquait un ingrédient essentiel pour sa réussite : Aurait-il le courage de poignarder la jeune femme dans le dos ? Pourrait—il tuer quelqu’un de sang-froid sans rien ressentir ? De toute sa vie, il n’avait jamais levé la main sur qui que ce soit. Lui par contre s’était ramassé de belles prunes de la part de sa grand-mère. Cette dernière avait par ailleurs beau lui dire et répéter, le garçon répugnait à tuer. Maintes fois il en a eu l’occasion, maintes fois il s’est défilé, préférant la voie de la sagesse et tentant de réconcilier ses ennemis avec des mots. Pourquoi devrait-il tuer une personne qui simplement avait découvert un secret ? Elle n’avait rien fait de mal ! N’était-il pas lui en tort ? C’est avec ce genre de sentiments qu’il a toujours réfuté le fait de répandre du sang sur ses mains… « Fille » sage, il préférait discuter et mettre les choses au clair au lieu de s’embêter à éliminer tout ce qui se met sur sa route. Chose qu’il faisait avec toutes les affaires du clan, ce que les autres membres, hors sa grand-mère, honoraient en cachette…

Sur ce point, sa grand-mère avait une tout autre opinion et avait toujours insisté pour l’exécution rapide et discrète en rajoutant avec sa voix monocorde qui Kagami arrivait à imiter sarcastiquement parfois « La discussion est futile face aux insectes qui rampent dans ce bas monde. Inutile d’élaborer des mots pour des gens qui ne comprennent même pas le sens de l’honneur ou de la mort au combat. Si quelqu’un apprend ton secret, avant que tu ne t’en rendes compte, les ailes de ces moustiques insignifiants, cafteurs et salement bavards se seront envolées jusqu’aux quatre coins de Konoha, divulgant tous les secrets d’alcôve et elles s’éparpilleront encore et encore, sans fin et sans relâche. Pour contrer ces insectes maléfiques, la « Technique du Silence » est le meilleur insecticide que je connaisse. Fais t’en à l’idée et ne m’importune plus avec tes discours miévreux et pitoyables. Tu n’es pas de l’espèce des larves, mais des seigneurs, ne l’oublie jamais. Tu peux disposer… »

Et finalement, au bout de 20 ans d’existence, il ne s’était jamais sali les mains… Enfin, pas directement en tout cas… A chaque fois, il avait essayé de protéger celles qui découvraient son secret, ou bien celles qui voulaient changer de vie, quitter le clan et vivre leur vie… Il était respecteux de la volonté de chacune et aurait aimé que sa grand-mère le comprenne également… Mais il savait qu’il avait souvent échoué, sa grand-mère, ou sa mère, faisaient souvent le ménage derrière lui. Quand il le découvrait, il rentrait dans une rage folle incontrôlable. Sa part masculine refaisant le dessus. Cela l’irritait au plus haut point… Quand on croit avoir fait une bonne action et que l’on se rend compte qu’on vient de mener ces personnes à l’abattoir… Il savait qu’il avait indirectement du sang sur les mains et cela le rendait malade ! Comment pourrait-il racheter ses erreurs ? Il ignorait la réponse de cette question, mais la cherchait avec désespoir.
Mais à présent, en ce qui concerne la Kiyomizu, il n’était pas dans le domaine familial. Personne ne ferait le ménage derrière lui, sa mère le lui avait pourtant répété, voulant le mettre en garde et le rassurer… Et il n’avait jamais condamné quelqu’un au trépas, encore moins exécuté de sang-froid une personne qu’il jugeait innocente de ses actions… Que devait-il faire exactement ? Et s’il n’osait pas la supprimer, est-ce que vraiment tout le monde serait au courant ? Peut-être pas… Il pourrait encore une fois essayer de raisonner la jeune femme… Lui interdire de révéler son secret. Lui expliquer la situation dans laquelle il se trouve ! Elle n’avait sans doute pas un cœur de pierre ! Elle comprendrait ! … Oui ! Cette idée était préférable et de loin ! Il reprenait donc son plan de l’allée, mais décida de lui parler avant d’improviser ce qu’il ferait si la jeune femme restait têtue et imbue d’elle-même. Voilà, là son cœur lui disait qu’il avait raison et un grand soulagement se fit sentir en lui…

A présent, il fallait convaincre la jeune femme d’aller dans la ruelle… Etais-ce vraiment nécessaire d’aller dans la ruelle ? Ce serait sans doute plus prudent face aux oreilles indiscrètes… Alors, comment faire ? Le coup du « j’ai perdu mon éventail dans cette allée, voulez-vous m’accompagner ? J’ai peur d’aller dans cette ruelle toute seule… »… Ouais ! Pas mal, des fois c’était un génie. Il eut soudain envie de balancer sa tête et de laisser le vent jouer avec ses cheveux en se disant « Je le vaux bien », mais se ravisa… Il ne fallait pas se laisser emporter par ses sentiments… Voilà, alors idée ne place et… Ah, non, l’idée tombait soudain à l’eau… Quel idiot, son éventail était dans sa main et cachait ses expressions à la jeune femme… Son idée de balancer sa tête au vent s’écroula violemment dans sa tête… Bon, alors que faire… Que lui dire… Ah ça y est, il a trouv…

« P… Puis-je savoir votre nom ? »

Kagami l’observa, ses pensées enfuies. Il remarqua le changement de comportement de jeune femme qui à présent lui souriait. Un sourire franc, doux et amical. Il fut stupéfait et rougit un peu. Mais son cœur lui dit de s’éloigner rapidement d’elle.

« K-K-Kagami… », murmura-t-il.

Il ne savait pas si la jeune femme avait entendu son nom quand il vit la jeune femme s’incliner respectueusement devant lui. Décidément, il ne comprenait pas la jeune Kiyomizu…

« Permettez-moi de vous inviter à boire un verre, ou à manger quelque chose. Je vous invite ! Je… Enfin… Je veux vous connaître d’avantage, si cela ne vous dérange pas… »

Kagami arrêta là ses pensées. Un vide venait de se créer dans sa tête, le vidant de toute expression… Cela dura quelques secondes, puis son esprit reprit la cadence. Il avait bien entendu ? La jeune femme voulait le connaître ? Elle voulait le connaître « lui » ? « Lui » ou « elle » ? Si elle avait percé son secret, ceala voulait dire quelle l’invitait en rendez-vou galant… Mais où va le monde ?! Comment cela se faisait-il que la jeune femme s’intéressait à lui ? Il n’a même pas utilisé ses phéromones sur elle, lui ! Il n’avait pas ce pouvoir… Qu’est-ce qui se passait là ? Le monde tournait à l’envers en ce moment dans sa tête… Noon ! Il venait d’avoir une idée pour une explication moyennement plausible…
Serait-ce qu’il avait également un pouvoir de phéromones inconnu ?? Cela se pouvait dans un univers alternatif… Enfin, non dans son monde aussi, mais bon… Il s’étonna quand même un peu… Comment aurait-il eu un pouvoir qui demeurait inconnu de lui pendant 20 ans ? Il fallait qu’il en parle à sa mère… Oh ! Peut-être un pouvoir héréditaire de son père ! … Ah non, pas possible ça…
Ou alors… Impossible ! Infaisable ! Incroyable !! Serais-ce que le mal de tête permettait une absorption de phéromones ? Noon ! Cela voulait dire qu’à présent ses phéromones fonctionnaient sur les femmes ?! Il allait devenir un Don Juan ! C’était pas mal ça… Soyons clairs, il était bisexuel, il se sentait attiré par les hommes et par les femmes… Alors avoir le sexe opposé à ses pieds, était tout à fait concevable dans sa tête… Il soupira d’aise en sachant que l’éventail cachait son sourire pervers et sa bave qui coulait lentement… Puis une idée, qui le fit arrêter de fantasmer, lui traversa l’esprit…

… Ah non, finalement c’était une mauvaise idée ça ! … Iori allait le tuer… Son pouvoir du vent ne serait rien à côté de la fureur du chef des yakusas… Ou alors, imaginons que son nouveau pouvoir attire aussi les hommes ? Il allait donc amplifier l’amour de Iori envers lui… Ce qui voulait dire que… Oh non ! Il aurait beaucoup plus mal aux fesses après ! Et puis les nuits de lentes tortures amoureuses allaient se prolonger et… Non pas question !! … Et de plus… Même si son pouvoir était réellement efficace sur les femmes… Il attirerait donc toutes les femmes à lui sur son passage en ville… Donc… Il serait… Aux yeux de tous… Une… Lesbiennes ?!! ………………………. Bon, comment arrêter ce pouvoir ? Non, décidément, sa vie était déjà trop compliquée pour que quelque chose comme ça lui arrive à lui… En d’autres teremes, il refusait de croire qu’il avait un quelconque pouvoir lié aux phéromones. « Dommage » finit sa conscience, se prenant un deuxième coup de pied.

Par conséquent, i devait y avoir une autre raison à ce comportement bizarre… Quoi ? QUOI ? Kagami observa avec attention le sourire de la jeune femme et cette dernière venait de se redresser, les joues rougies… Nooon ! La jeune femme était de ce bord ?? Ce n’était pas possible ! Mais alors pourquoi elle n’avait attirer que les mecs avant ? Et pas lui ?

Arg ! Il ne comprenait plus rien ! la panique se fit ressentir, puis il observa rapidement son éventail. Depuis combien de temps était-il silencieux face à la jeune femme ? Il devait se dépêcher de répondre sous peine de paraître un peu bizarre… Enfin bon, il devait déjà l’être aussi ! Un peu plu un peu moins, que’est ce que cela changerait de toute façon… « Froussard »… A ces mots, il ne donna pas de coups de pies à sa consicene et inspira profondément. Cette dernière avait raison, il se devait de se comporter en ho... Femme digne de ce nom !
Il inspira profondément. Courage ! Il pouvait, non, il devait le faire ! Il mit les mains sur ses hanches, puis commença à rire.

« Oh oh oh ! Mais bien sûr que je suis une femme, hahaha, quelle question ! Ca ne se voit pas ? »

« Pas vraiment avec cette posture… », murmura sa conscience fatiguée…


Il se rendit soudain compte qu’il s’exprimait à la façon d’un homme ; mains sur les hanches, jambes écartées, bas ventre vers l’avant et rire tonitruant avec une voix un peu plus grave à son avis… Posture que lui avait montré son père une fois… Profitant qu’il soit de l’élément du vent, à la vitesse de l’éclair, il changea de position ; adoptant une posture plus douce, voire timide. Il descendit lentement son éventail au-dessous de ses lèvres et pencha sa tête sur le côté.

« M’inviter à manger… Mmh, cela semble fort intéressant… Pourquoi pas… Ne vous inquiétez pas, je peux payer ma part, je ne veux pas vous embêter… Et puis, faut le dire c’est assez rare de manger en compagnie d’une jeune femme ces temps… Normalement je suis toujours invitée par des hommes, d’où ma surprise. Pardonnez-moi mon impolitesse. Je me présente. Je m’appelle Kagami. Kagami Kamikura. Yoroshiku. »

Il lui lança un sourire radieux, cachant son stress et lui tendit la main. Fallait bien commencer par quelque chose, donc si elles allaient manger des ramens – fallait en profiter aussi ! – il pourrait sûrement lui en toucher deux mots au sujet de son secret…
Juka Kiyomizu
 ღ San'Bou ஃ Descendante de Narcisse ღ
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Des phéromones face au miroir (PV Juka) Left_bar_bleue733/1000Des phéromones face au miroir (PV Juka) Empty_bar_bleue  (733/1000)
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MessageSujet: Re: Des phéromones face au miroir (PV Juka) Des phéromones face au miroir (PV Juka) Icon_minitimeDim 7 Aoû 2011 - 16:50


Un clan féministe ?!





Après que le visage se mit à pâlir, un visage des plus neutres apparût derrière l’éventail de la femme au kimono, après avoir entendu la question de son interlocutrice. Juka pencha sa tête sur le côté, tout en fixant la personne devant elle, sa bouille exprimant son attente de réponse, avec un petit sourire adorable en coin. Elle ne le montrait pas, mais le blanc qui s’installa après sa proposition fit stresser encore plus la Kiyomizu, se demandant si la femme aux cheveux noirs n’aurait pas mal pris son invitation … Mais pourquoi ? Pourquoi le prendrait-elle mal ? Etait-ce mal d’inviter une personne de sexe féminin de manger quelque part ? Honnêtement, la descendante de Narcisse n’en savait trop rien au final … Elle ne savait pas vraiment les principes des femmes en général, vu qu’elle a toujours passé sa vie avec des hommes, s’est liée d’amitié avec les hommes … Peut-être était-ce déplacé ce qu’elle a demandé ? Peut-être que c’était un manque de politesse pour une femme ? Mais non, pas possible, comment cela se pourrait que l’inviter à manger serait une insulte ? Etait-ce alors son ton qui pourrait être mal interprété … ? Pourtant il était des plus doux et amical, c’était impossible … Quoique … Et si elle se trompait sur le compte que la femme au kimono et qu’au final, elle ressentirait ne serait-ce qu’un peu d’hostilité envers Juka à cause des phéromones, sans vraiment le montrer ? Chose rare, mais possible … Les personnes réagissent tous différemment face à ces particules, certaines peuvent se renfermer directement sur elles … Non, impossible, elle lui ai amicalement parlé, lorsqu’elle était entourée d’hommes, très amicalement même … Mais, pourquoi ? La Kiyomizu secoua très légèrement sa tête de gauche à droite. Non, c’était sûrement elle qui a dû faire une erreur quelque part en lui adressant la parole. Le ton … Ou peut-être son sourire ? Il était pourtant si adorable, son sourire … C’est vrai quoi, elle était si heureuse de pouvoir discuter normalement avec une femme ! Mais combien de fois on lui a sorti des phrases types de genre ‘’ C’est quoi ce sourire narquois que tu me fais ? Tu te moques de moi ?! Tu me cherches ?! ‘’, alors qu’elle voulait être polie et agréable … Bah, les phéromones, elles sont si embêtantes pour le même sexe, c’était compliqué … Mais Juka savait très bien que de se turlupiner à cause de ceci était chose vaine, elle ne pouvait pas les changer, c’était comme ça, les phéromones féminines agissaient négativement sur les femmes, c’était une chose logique … Elle était condamnée à se faire haïr par la même gente qu’elle, c’était fort triste, mais au final, la jeune femme s’en fichait, elle était très bien sans elles ! Elle s’égara un peu dans ses pensées mais revint à elle, se demandant de nouveau ce qui pourrait bien clocher.
Sa position resta la même, la tête penchée, le petit sourire en coin, observant chaque trait de la femme au kimono. Tout de même, c’était assez … Troublant. Non seulement par son manque de réaction face aux phéromones, mais … Son aura, son visage … Quelque chose clochait, vraiment. L’aura de cette femme n’était vraiment pas la même que la gente féminine mais aussi rassurante et aisée que chez les hommes, quelque chose qui n’est point méprisant comparé à ce que Juka ressentait à l’égard des femmes, voulant juste se braquer et prouver sa supériorité, afin qu’elles puissent ‘’s’écraser’’. C’est à ces moments que la jeune femme devenait plus qu’hautaine, arrogante … Il ne faut pas lui en vouloir, elle avait tout simplement du mal avec la gente féminine, vu tout ce qu’elle a vécu avec elles, vu tout ce qu’elle a subi à l’école des kunoïchis. Mais ceci … Tout ce genre de sentiments négatifs, elle ne les ressentait pas à l’égard de cette femme au kimono. Bizarre, non ? Mais sa sympathie envers elle refroidissait de nouveau le cerveau de Juka, voulant qu’une seule chose : se sympathiser avec elle ! Elle espérait, elle espérait tant qu’elle lui répondra positivement à son invitation, sans mal le prendre ! Dieu que la Kiyomizu était stressée … Elle continuait tant bien que mal à sourire, se tripotant les doigts dans son dos, mais elle se retenait, voulant rester fière, voulant montrer son aisance malgré tout.
Soudain, la femme au kimono mit ses mains sur les hanches, écarta les jambes, avançant le bassin. Une position … Bizarre, pour une personne ayant l’air aussi distinguée qu’elle … Sa voix était soudainement plus grave et se mit à rire fortement.

« Oh oh oh ! Mais bien sûr que je suis une femme, hahaha, quelle question ! Ca ne se voit pas ? »

Juka leva le sourcil d’un air interrogatif. Oui, effectivement, elle ne l’aurait pas imaginé de faire une pose pareille … Une femme élégante, innocente et timide dans son kimono, cachant son visage derrière un éventail comme pour vouloir préserver son intimité au maximum, les gestes avaient une nuance beaucoup trop prononcé, ce qui surprit la Kiyomizu, la fixant, se demandant si au final, si elle ne se moquait pas d’elle … Quoique ? Pas étonnant, lorsqu’on pose une question aussi déplacée à une personne aussi … Ah, la voilà bien la Juka, elle avait l’ait si intelligente devant son interlocutrice, n’est-ce pas ? Quelle classe ! La descendante de Narcisse ne dit rien, n’osant pas prononcer un mot de peur de paraître d’avantage ridicule et se contenta de fixer toujours de façon aussi insistante, mais avec un regard interrogatif.
Finalement, la femme au kimono se remit en place, cachant de nouveau ses lèvres joliment dessinées derrière l’éventail. De nouveau, Juka avait l’impression de voir la première personne, de nouveau grâcieuse, penchant innocemment sa tête sur le côté, tout en descendant son éventail, pour pouvoir ainsi exhiber ses traits face à la Kiyomizu. Elle s’apprêtait à répondre, ce qui stressa Juka jusqu’au bout.

« M’inviter à manger… Mmh, cela semble fort intéressant… Pourquoi pas… Ne vous inquiétez pas, je peux payer ma part, je ne veux pas vous embêter… Et puis, faut le dire c’est assez rare de manger en compagnie d’une jeune femme ces temps… Normalement je suis toujours invitée par des hommes, d’où ma surprise. Pardonnez-moi mon impolitesse. Je me présente. Je m’appelle Kagami. Kagami Kamikura. Yoroshiku. »

Un sourire. Un sourire amical ? Et non un sourire sarcastique, moqueur, envers Juka ? Alors, la jeune femme ne rêvait pas … Cette Kagami était amicale envers elle ! Vraiment ! Son cœur se mit à battre un peu plus fort, n’y croyant pas, ressentant de plus en plus de sympathie à l’égard de cette dernière. Elle pouvait … Elle pouvait alors avoir une amie ! C’était une chance magnifique à saisir ! Même la Kiyomizu ne ressentait point de mépris pour elle !
Mais malgré tout, Juka bloqua un moment, analysant plusieurs fois dans sa tête la réponse de Kagami. Peut-être aurait-elle mal entendu … ? Mal interprété ? … Non, c’était évident, elle était sous le choc. Elle décroisa ses doigts qui se trouvait vers le bas de son dos pour les lever au niveau de sa poitrine, pliés, ne sachant pas quoi faire. Elle voulait la prendre dans ses bras, tant elle était heureuse, pour lui exprimer sa forte volonté de forger une amitié avec cette femme ! Non, non … Elle devait s’abstenir, elle pourrait mal le prendre, il fallait qu’elle soit délicate … Comment s’y prendre ? Devrait-elle se retenir ? Trop dur, pour une personne aussi tactile que Juka, envers les personnes qu’elle appréciait … Ses bras s’avancèrent de quelques centimètres envers la direction de Kagami, mais revenaient aussitôt contre elle, ses gestes étaient hésitants, elle entrouvrait ses lèvres pour dire quelque chose, mais les refermait aussitôt après, sans laisser sortir un bruit. Elle avait si peur de l’irriter avec ses phéromones, qu’elle prenne mal sa gentillesse …
Juka se mordit la lèvre nerveuse. Ce n’était pourtant pas un rendez-vous amoureux qu’elle lui a demandé à la fin ! C’était peut-être ridicule aux yeux de certain mais la Kiyomizu était si stressée et n’en revenait pas qu’elle était agréable ! Elle n’avait vraiment, mais alors vraiment pas l’habitude d’être sympathique envers les femmes.

‘’ Ce … C’est … Tu … ‘’

Elle referme aussitôt sa bouche, sentant qu’elle paraissait stupide. Aïe. Elle sentit comme une pichenette sur son ego. Il fallait qu’elle se ressaisisse ! C’est une Kiyomizu après tout, jamais impressionnée par les autres personnes … Finalement son regard s’illumina, joignant ses mains au niveau de ses lèvres pour tapoter dans les paumes de sa main, esquissant un sourire des plus radieux. Elle devait rester naturelle ! Elle-même ! Kagami l’acceptait ! Mais elle se retint tout de même pour la prendre dans ses bras, pour une fois … C’était un miracle, une miraculée de ses phéromones étant mise sur son chemin ! Elles pouvaient devenir amies, elle en était persuadée ! Toute question sortit de sa tête, pensant qu’à une seule chose : faire connaissance avec cette femme au kimono ! Juka finit par s’approcher d’elle, la fixer, avant de la prendre soudainement par le bras pour la tirer, tout en marchant droit devant elle d’un pas décidé, morte de stress. Malgré tout elle se retourna et s’arrêta au bout de quelques pas pour regarder Kagami en élargissant son sourire.

‘’ Kagami … Je retiendrais ce prénom, crois-moi ! ‘’ S’exclama Juka d’un ton exprimant de façon évidente le bonheur qu’elle ressentait. Oui, elle s’est soudainement mise à la tutoyer, sans s’en rendre compte. Ce n’était pas un manque de politesse ou de respect, non … C’était sa sympathie envers son égard qui la faisait agir ainsi ! Pourquoi la vouvoierait-elle ? De plus, elles avaient sûrement le même âge. ‘’ Je pense qu’un bol de râmen n’est pas propice pour cette chaleur, que j’ai du mal à supporter personnellement … Alors je ne te propose pas le traditionnel Ichiraku … Pour fêter ça, je t’invite dans le restau de sushis ! Si jamais tu manques de moyens, ne t’en fais pas, je t’avancerais ! ‘’

N’attendant pas la réponse, très nerveuse, ayant peur qu’elle prend quoi que ce soit de travers, elle se remit en route, tout en tirant le bras de Kagami, n’osant pas se retourner pour la regarder, n’osant sûrement pas d’affronter le peu de chances qu’elle pourrait avoir qu’elle l’irriterait au final.
Sortant de la ruelle, traversant le marché en largeur pour aller plus vite, elle savait parfaitement où l’emmener … Ce restaurant des plus chics qu’elle pouvait bien évidemment se le permettre, aisée grâce à ses missions, à ses admirateurs souvent secrets, à son charme mais surtout grâce aux richesses de son clan. Arrivée devant un grand bâtiment traditionnel un peu tape-à-l’œil mais très élégant, les murs étaient en bois soigneusement polis à chaque centimètre, les pagodas étaient d’un rouge intense. Elle arriva rapidement devant l’entrée, une petite pensée vint dans son esprit. Et si elle était quelque peu trop … Entreprenante ? Pour une femme en tout cas ? Elle n’en savait trop rien, mais Juka ne voulait pas, de tout son cœur, froisser Kagami. C’est pour cette raison que une fois devant l’entrée, elle ne l’entraîna pas à l’intérieur mais s’arrêta devant avant de lâcher le bras de la femme au kimono et se retourner vers elle afin de lui adresser une courbette, comme à son habitude, très élégante.

‘’ Hum … Je te dois peut-être des explications. ‘’ Prononça finalement Juka, se disant qu’elle devait lui en parler, sans forcément expliquer à propos de ses pouvoirs, bien que cela l’étonnerait fort qu’elle ne connaîtrait pas l’existence de ses pouvoirs héréditaires. ‘’ Tu es … La première femme à être aussi agréable envers moi, alors je m’excuse de ma réaction un peu précipitée, je n’ai pas l’habitude avec la gente féminine … C’est pour ça que je veux faire ta connaissance. ‘’ Un petit blanc s’installa avant qu’elle se mette à rire nerveusement, passant sa main dans ses cheveux, levant son coude au niveau de sa tête, très gênée. Décidément, elle ne savait pas s’y prendre pour parler aux femmes, vraiment pas … ‘’ Hahahah, j’aimerais qu’on se sympathise, vraiment ! ‘’

La regardant, une petite question apparut dans son esprit, se disant qu’en fait … ‘’ Kamikura ‘’ … ça lui disait quelque chose … N’était-ce point pas un clan féministe, quelque chose dans le genre ? Cela stressait d’avantage Juka. Un clan féministe, manquait plus que ça ! La voilà bien … Son pire cauchemar oui !! Des femmes typiquement … Typiquement ‘’ femmes ‘’ aux yeux de Juka ? Mais … C’est-à-dire … Des filles hystériques criant à qui veut l’entendre – et même à ceux qui ne le veulent pas – que les femmes dominent et que les hommes devaient se soumettre, critiquant le sexisme que les hommes portent à leur égard, tout en faisant la même bêtise inverse de leur côté ? Des femmes méprisables, un palais rempli d’horreur féminin, des idées des plus méprisables et irritables aux yeux de Juka … ? La pire espèce féminine pouvant tout sauf supporter les Kiyomizu, et surtout elle, qui est de sexe féminin ? Enfin, elle exagérait sûrement, mais elle avait tant du mal avec les femmes, alors ce genre d’images paraissait … Normales. La descendante de Narcisse déglutit, non pas de peur, mais le fait d’imaginer ce genre de femmes … L’énervait déjà. Pourtant, pourtant … Kagami avait l’air de l’apprécier ! Quelque chose clochait … Mais quoi ? Comment se faisait-il que la Kamikura fût sympathique envers elle … ?
Au final, Juka secoua légèrement la tête, se disant qu’elle voulait surtout profiter de cette journée pour connaître cette femme … Qui sait, peut-être qu’elle n’était pas comme les autres … ? Qui sait …



InvitéInvité
MessageSujet: Discussions entre conscience Des phéromones face au miroir (PV Juka) Icon_minitimeMer 31 Aoû 2011 - 19:15

Kagami s’éventa un moment, observant les réactions de la jeune femme… Etrange… Juka Kiyomizu était vraiment étrange… Il n’avait pas d’autres mots pour la définir plus précisément… A son contact, le garçon se sentait ni bien, ni mal… A vrai dire, il se sentait étrangement en plein débat avec ses pensées pour savoir quoi penser de la jeune femme… Et pourtant, il sentait en lui quelque chose qui lui disait de lui faire confiance… Pour la confiance, Kagami avait toujours eu de l’instinct, son esprit lui indiquant quoi faire et cela fonctionnait plutôt bien…

Ne sachant pas trop quoi dire, il se contenta de l’observer alors qu’elle dépliait ses doigts dans son dos et les amenait vers sa poitrine, l’air un peu gênée… En parlant, de cette dernière, la jeune femme ne semblait pas en posséder maintenant qu’il remarquait… Non ! Impossible ! Juka ne pouvait pas être un homme ?! Quoi que, l’hermaphrodisme existe, oui. Ce n’est pas une légende alors ! Ne nous précipitons pas… Juka a un joli visage féminin et des petites mains… Non, c’est bien une femme… Mais… Comment cela se faisait-il ? Elle était plate ? Il hésita à lui poser la question, puis son instinct pudique prit le dessus et il ne bougea pas, se contentant de se faire de l’air tout en souriant gentiment… que pouvait-il faire d’autre de toute façon…

Quand il vit les bras de la jeune femme s’avancer une première fois vers lui, il hésita un moment, prenant soin de masquer son envie de saisir ses kunaïs. Son bras qui tenait l’éventail avait agi par réflexe et avait cessé de bouger alors que l’autre mourrait de démangeaison de vouloir saisir ses armes. Il avait simplement eu peur que la jeune femme s’attaque à elle… C’était déjà arrivé dans son clan… Celles qui se jouaient de ses sentiments, prodiguant un poison sinueux qui s’infiltrait dans ses veines, un poison nommé « mensonge », puis attendant le moment propice, elles tentaient de le poignarder, voulant ainsi acquérir le titre de « héritière »… C’était ainsi dans sa famille. Peu importe les valeurs sentimentales, l’important est l’hérédité du clan et sa fortune… C’est sans doute pour cela que des guerres internes éclataient un peu partout des fois…

Mais pour en revenir à Juka, la jeune femme paraissait hésitante en faisant ces mouvements avec ses bras ; faisant des gestes simples comme ouvrir la bouche et la refermer, regarder ailleurs, mais lui jetant des coups d’œil furtifs, elle semblait trembler même doucement, des fois, et Kagami se demandait bien pourquoi… Non pas qu’il était naïf, mais le comportement de la Kyomizu devant lui le laissait un peu incompréhensif…

"Ce … C’est … Tu …"

Kagami se crispa au son de sa voix qui semblait un peu inquiète. Finalement, si elle était aussi hésitante… N’aurait-elle vu quelque chose qu’il e fallait pas ? Aurait-il mal mis les coussinets qui faisaient ressortir normalement sa poitrine ? Bon,, cette dernière était de toute façon cachée par le kimono…

« T’es Parano, c’est tout ! », finit sa conscience

« Je t’ai demandé quelque chose à toi ? Alors la ferme ! »

« Mais t’es parano, avoue-le ! Ca me fera du bien si tu me l’avoues ! »

« Je t’ai dit coince-là ! La situation est déjà assez tendue sans que ma conscience ne s’en mêle ! »

« … Je ne suis pas parano, mais schyzo alors… Je me parle à moi-même… »

Alors qu’il semblait enclin à se torturer l’esprit avec sa conscience, la jeune femme sourit soudain. C’était un sourire doux et illuminé, on aurait dit que toute crainte l’avait quittée. Kagami stoppa net ses pensées et continua de l’observer. Peu après, Juka le prenait par le bras pour l’entrainer il ne savait ou… Pris au dépourvu, il se vit suivre ses pas par des mouvements un peu gauches… Il était foutu, il allait mourir, sans aucun doute… Voilà la triste fin de Kagami Kamikura, tué par une fille qu’il venait à peine de rencontrer et dont il ne savait rien… Se faire tuer ? Non ! Il était un Kamikura quand même ! Il était à l’a tête d’un clan ancestral qui possédait plus de deux mille femmes guerrières ! De quoi faire saliver certains et jalouser d’autres ! Il devait être fort et…

« Et quoi ? T’as malade, voilà le mot ! Tu te sens toujours oppressé et attaqué alors qu’elle t’invite juste a manger ! » soupira sa conscience…

« Mouais tu as raison… je suis parano… »

« … Et schyzo aussi… »


Au bout d’un temps, quand la jeune femme s’arrêta finalement, Kagami la vit se retourner, l’air ravi. Il soupira alors calmement et tendrement, se décidant à agir normalement avec elle… Après tout, ce n’est pas tous les jours qu’il faisait une rencontre pareille !

" Kagami … Je retiendrais ce prénom, crois-moi !"

Cette simple phrase le fit rougir violemment alors qu’il se cachait derrière son éventail. Elle… Elle… E-E-E-Elle venait de le… Tutoyer ?? Elle venait de l’appeler par son prénom ! Il n’avait pas rêvé !! Lui qui était si pudique et en ce moment gêné, venait d’être tutoyé par une inconnue ! Etre tutoyé… N’étais-ce pas un signe… D’amour ?? Alors c’était vrai, la jeune femme l’aimait ? Non ! Pas de conclusions rapides ! Peut-être devrait-il l’épouser alors !

« Je viens de te dire, pas de conclusions hâtives ! », finit sa conscience.

D’accord, fallait rester calme… Se tutoyer… Cela se faisait-il entre ce qu’on appelle amis ? Parce que soyons clairs, l’héritière des Kamikura n’avait jamais eu de vrais amis ; il avait rencontré des lèche-bottes et malotrus qui voulaient profiter de sa fortune et de sa renommée - et de son corps aussi, des fois malheureusement, mais Kagami voulait oublier ces détails sordides -, mais vraiment, le garçon n’avait jamais rencontré quelqu’un qui s’intéresse réellement à lui et pas à ce qu’il représente… Un véritable ami, jusqu’à maintenant, il n’en avait jamais réellement eu ! Bon à l’exception d’Iori, son fiancé, mais lui, c’était un cas à part… Très à part… Nous y reviendrons plus tard…

Par rapport à l’amitié, d’après ce qu’il avait pu lire, les amis se tutoyaient… Peut-être se faisait-il des idées… La jeune femme n’était donc pas… Enfin elle aimait les… Enfin bon bref, elle n’était pas de ce bord ! … Enfin quoi que… Arg ! La jeune femme le mettait dans tous ses états ! Comment cela se pouvait-il ?

« Ben, t’es amoureux… » commença sa conscience en riant…

« … Conscience de merde, tais-toi ! »

« Mais c’est quoi ton problème pour me parler ainsi ! Tu ne sais jamais ce que tu veux, malade mental ! »

« … Non, je suis schyzo, nuance… »


Kagami eut un air blasé qu’il cacha derrière son éventail en ayant cette discussion avec lui-même. Oui il avait l’habitude de se parler. Quand on passe seul sa jeunesse à se morfondre qu’on a pas d’amis, il faut bien trouver un moyen de continuer à parler…

" Je pense qu’un bol de râmen n’est pas propice pour cette chaleur, que j’ai du mal à supporter personnellement … Alors je ne te propose pas le traditionnel Ichiraku … Pour fêter ça, je t’invite dans le restau de sushis ! Si jamais tu manques de moyens, ne t’en fais pas, je t’avancerais ! ", finit Juka.

Elle n’attendit pas la réponse et se remit en route, entrainant à nouveau le garçon qui essaya de prendre les bords de son kimono de peur de les abîmer.

"Dommage pour les ramens, murmura le garçon en souriant, refermant son éventail… J’en raffole et mange à toute heure, toute saison… Je te suis Juka-chan…"

Et il s’arrêta, interdit. Il venait de l’appeler… Juka… Chan ?! Mais il n’était pas bien dans sa tête, oui ! Qu’est ce qui lui avait pris de devenir aussi familier avec elle ?!

« T’es amou… »

« Non ! C’est faux et tu le sais ! Je ne sais pas ce que je ressens pour elle, mais ce n’est pas de l’amour pour sûr ! »

« N’importe quoi… »

« … va mourir ! »

« Je viens de m’envoyer mourir moi-même, murmura le garçon à voix haute sans le vouloir »


Il observa la jeune femme qui semblait l’observer, l’air pensif, et qui ne comprenait pas ce que le garçon insinuait. Puis sa conscience finit par lâcher :

« Je suis con… »

Mais comme la jeune femme le trainait derrière lui, il n’eut pas le temps de se demander autre chose et il se tut un moment. Ils traversèrent la ruelle qui semblait déserte, puis passèrent le marché ou les vendeurs leurs tendaient des bijoux, des poissons et d’autres matériaux abracadabrants, mais cela ne les arrêta pas. Ils débouchèrent soudain devant un magnifique bâtiment un peu ancien aux couleurs poignantes et brillantes sous le soleil. Kagami en fut impressionné. Il ne l’avait jamais remarqué celui-là avant…

D’après la bâtisse, le garçon en conclut que l’intérieur devait être d’un style adapté au mode de vie des clients, c’est-à-dire : cher… Très cher… Il connaissait sa fortune et savait qu’il avait les moyens – même de manger là tous les jours, s’il le voulait -, mais et pour la jeune femme ? D’après ses habits, il hésitait à la classifier dans une famille normale ou plutôt pauvre… Mais bon, si c’était elle qui invitait, ça devait aller… Du moins il l’espérait…

Kagami ressortit son éventail et le mit au-dessus de sa tête qui semblait brûlante. Décidément, la chaleur n’était pas faite pour lui… Il vit alors la jeune femme s’arrêter devant l’entrée et se retourner, s’inclinant élégamment devant lui.

" Hum … Je te dois peut-être des explications. Tu es … La première femme à être aussi agréable envers moi, alors je m’excuse de ma réaction un peu précipitée, je n’ai pas l’habitude avec la gente féminine … C’est pour ça que je veux faire ta connaissance. "

Kagami sentit alors un blanc s’installer entre elles avant qu’il ne soit coupé par la jeune femme qui rit soudain et se frottant les cheveux. ‘’ Hahahah, j’aimerais qu’on se sympathise, vraiment ! ‘’

Devant l’expression béate de Juka, Kagami pouffa de rire et laissa ce dernier s’échapper de façon agréable et douce. Il enleva les quelques larmes de ses yeux au bout d’un moment et lui sourit à son tour, tout doute écarté.

"Ne t’inquiète pas, je suis sure qu’on s’entendra bien. Mais c’est bien la première fois pour moi aussi que quelqu’un, que ce soit garçon ou fille, me parle si ouvertement ! Je n’ai… jamais eu de vrais amis avant…"

A ces mots, Kagami sembla se plonger dans ses pensées. Il se rappela alors un petit garçon au milieu d’une multitude de jeunes femmes, toutes plus belles, plus élégantes et surtout plus méprisantes et arrogantes les unes que les autres ! Elles n’étaient que facettes extérieures à ses yeux. Quand il essayait de se rapprocher d’elles, elles semblaient joyeuses et amicales… jusqu’à ce qu’il s’aperçoive que ce n’étaient que des couleuvres qui désiraient être à ses côtés pour la renommée que cela leur rapportait… Une seule jeune femme semblait avoir été à ses côtés… C’était sa mère. Toutes les autres n’avaient été qu’amitiés en illusions et espoir éphémère d’un enfant à qui on aurait arraché des larmes de frustration et colère en apprenant la vérité…

Puis, d’un sourire las et triste, il regarda à nouveau la jeune femme

" Mon clan… Est très féministe malheureusement… Même trop féministe ! Mais… Même si toutes les femmes qui sont là-bas me respectent… Me craignent même, aucune n’a osé m’approcher en voulant me connaitre moi… Elles ne s’intéressaient qu’à l’héritière en moi… Je suis contente de vous avoir rencontré, Juka-dono… "

Et il s’inclina poliment.

"Cela me réjouirait de partager ce repas avec vous afin de mieux vous connaitre…"

Et il lui fit signe d’entrer afin qu’elle passe d’abord, prêt à la suivre…
Hunk Moroshi
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MessageSujet: Re: Des phéromones face au miroir (PV Juka) Des phéromones face au miroir (PV Juka) Icon_minitimeLun 2 Jan 2012 - 11:18


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Des phéromones face au miroir (PV Juka)

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