Le jour se lève, une nouvelle journée débute. Pourtant, je n’arrive pas à m’en réjouir. Je sors à l’extérieur mais je ne vois rien. Juste un ramassis d’individu totalement normaux erré les rues dans le seul but de donner un sens à la vie, d’aider leur semblable ou de nourrir leur famille. Non, cela ne peut se passer ainsi. L’humain ne peut être aussi altruiste, généreux et tellement plein de bonne volonté. C’est certainement la vision du monde que je m’étais inventé jusqu'à maintenant. Non, en vérité, je suis sorti de chez moi en pleine nuit. La lune étincelait le ciel et rendait le peu de lumière qui lui ai du à la terre. J’avance d’un pas léger mais j’ai l’impression que je fais encore plus de bruit que si je marchais normalement. Je continue de marcher, je vois un mendiant sur la route, il quémande mon aide mais je suis bien trop absorber par ce qui m’arrive en ce moment. Je me retrouve au centre du square, je ne vois nulle personne autour de moi mais en réalité, je ne cherche pas vraiment. Mes yeux ne peuvent plus se refermer. Je m’assois sur le banc près de la fontaine. Je regarde mes mains et tout me revient.

J’étais au milieu d’une ville en ruine dont je ne connaissais pas le nom. Il y a peu de verdure autour de moi mais néanmoins assez pour couvrir le sable sous mes pieds. Je suis sur une bâtisse détruite et je regarde face à moi, il y a un homme. Un shinobi si j’en crois l’arsenal qu’il portait sur lui. Il à un couteau à la main, pourquoi un couteau ? Je ne sais pas mais je sens que ce mystère ne va pas rester mystérieux longtemps. J’entrevois quelque chose au bout de se couteau. C’est pourpre, non rouge. Ce que l’on trouve logiquement sur la pointe d’un couteau mais là, il était bien frais. Du sang ! Au sol, git la jeune fille que j’avais déjà rencontrée deux fois au paravent. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi elle ne bougeait pas. C’est là que je vois la coupure, sur sa gorge. Je le vois bien mais je ne peux m’empêcher de me demander pourquoi ? Je regarde à nouveau devant moi et je sors mon tranchoir de son fourreau. Mon ennemi me regarde avec des yeux de porc. Mais c’était lui qui allait saigner.

Je fonce sur lui à toute vitesse mais il ne semble pas s’en rendre compte. Il continue de me regarder mais je vois ses deux mains se joindre. Il exécute quelques mudras mais j’arrive aisément à identifier la technique qu’il compte utiliser. Il s’agit du kage bushin alias le multi-clonage. Il crée deux clones sans le compter. J’ai donc trois ennemis à présent. La différence entre le multi-clonage et le clonage classique est que les clones ont une consistance réelle se qui corse légèrement les choses. Je découpe avec une vitesse gargantuesque le clone de droite et je découpe facilement celui du milieu en deux mais avant que je puisse me tourner vers le dernier, celui-ci me donne un coup dans le dos et je me retrouve contre un arbre. Mon torse avait subi des dégâts mais cela restait supportable. Je me levais, il était sur une tour en ruine à environ 8 mètres au dessus de moi. Je ne supportais pas cet acte symbolique ridicule. Je pris mon deuxième katana et je fonçai vers la tour. Ce dernier déroula un rouleau et en sortit une cinquantaine de shurikens qui lévitaient dans les aires. Quand je mis mon pied sur le mur de la tour et que je commençais à marcher à l’horizontale grâce à l’adhésion de chakra, il commença à me lancer les shurikens mais je réussis à les parer avec mes armes. Je fonçais comme un fou et quand je suis arrivé presque au bout, ma cible sauta et effectua des mudras dans les aires, un énorme golem de pierre jaillit de nulle part et écrasa la tour en tombant. Mais grâce à un timing excellent, je réussis à me hisser au dessus du golem et de sauter pour atteindre la hauteur de ma cible. Il avait pris un kunai dans chaque main. J’essayai de le toucher au bras avec mon katana mais il le fit voler dans les aires avec son kunai gauche. J’essayai aussi avec le deuxième katana mais celui-ci tomba des suites d’un coup qu’il m’avait porté au torse. N’ayant plus d’arme, j’essayais de le taper avec mes poings mais il esquivait toutes mes attaques. Une droite, une gauche, encore une droite, encore une gauche, un coup de pied. Il arrêtait tout ! Au dernier moment, il me donna un coup dans l’abdomen, je me pliai en deux et il me donna un coup de coude sur le dos se qui me fit foncer vers la terre et je m’écrasais. Je ne voyais plus très bien mais il semblerait qu’il m’a attaqué de nouveau en me lançant un golem de pierre sur les pieds qui au moment de l’impact, se cassa en morceaux. Mes pieds étaient infirmes et je ne pouvais pratiquement plus bouger. L’homme s’approcha de moi et me prit par le col. Il me donna un coup, et puis un autre et encore un autre. J’étais pratiquement en train de recracher mon sang par la bouche le nez et tous les ports de ma peau.

Tout les os de mon corps étaient cassés, brisés et déplacés. Je ne pouvais presque plus bouger. Je n’entrevoyais presque plus la lumière au bout du tunnel. Quand il en eut marre de me tabasser, il sortit son tranchoir de son fourreau et il se mit en position de trancher, il leva la main, je regardais mon reflet dans le fer de son épée. Je voyais ma fin approcher. Je n’aurais pas vécu si longtemps mais que voulez-vous, c’est ça la vie de shinobi. On risque sa vie à chaque instant et pourtant on ne récolte que des broutilles.

Non, cela ne pouvait être la fin, je le savais, je le sentais comme une grande vague de chaleur que j’identifiai plus tard comme une poussée d’adrénaline liée à mon instinct de survie. Je déversais mon chakra dans ma chaine et je la fis se redresser. Elle se redressait même très bien, avec une facilité déconcertante. Je la fis pointer dans le dos de mon agresseur, il ne la voyait pas. Il avait les yeux complètement ouvert et de la bave tombait de sa bouche. Il était comme un jeun porc excité par je ne sais quoi. Je regardais à présent ses yeux et son iris noir, tellement noire. Il fit un geste net et rapide en faisant tomber sa main et avec, son épée jusqu'à mon bras mais et là, ses yeux se figèrent, ils étaient remplis de sang, son sang. Ma chaine avait traversé son cœur d’une façon elle aussi net et précise. Il tomba en arrière juste avant que son sabre ne me tue et ne me découpe en petit morceaux.

Quand il fut à terre, je pris, non sans effort, une pilule dans mon sac, une pilule militaire. Je l’avalai et j’essayais de me lever mais je ne pus que m’appuyer sur ma jambe droite, l’autre étant hors service suite aux blessures que m’avait infligé l’homme que je venais de tuer. Tout mon chakra m’était certes revenu mais je n’arrivais plus très bien à bouger. Je récupérais mes deux katanas et je les rangeai dans leur fourreau respectif. Je vis ma jeune ami sur le sol, la gorge tranchée, je tâtais son pouls mais je ne sentis rien, je ne sentis vraiment rien. C’était horrible, je regardais mes mains, elles étaient couvertes de sang. Je lui fermai les yeux avec mes mains, reste en paix jeune Célia. Je ne l’avais vu que deux fois, mais elle était devenu quelqu’un d’’important pour moi. Je ne pouvais pas croire que l’on m’avait pris une des personnes qui m’était le plus cher. Pour la première fois de ma vie, je sentis la colère jaillir en moi, je la sentais déferler le long de mon corps. Mon chakra l’accompagnait ! Je ne ressentais plus la douleur, je ne voyais plus que les flammes de la vengeance. Sur ceux, j’entendis un ricanement derrière moi, un homme qui ricanait avec deux de ses confrères.

-Elle aurait mieux fait de rester à l’écart de la confrérie cette garce ! Ils ont bien fait de lui trancher la gorge, dit l’un d’une voie presque efféminée.

-Ouais, dans tout les cas vus les cries qu’elle à pousser je me demande si ils ne faisaient pas autre chose.
Mes yeux devinrent complètement rouges, je pris mon katana d’une main et ma chaine de l’autre, je sautais en faisant un salto arrière et je me retrouvais sur les crânes de deux d’entre eux, ceux de gauche et de droite. Je pris appui sur leur crâne pour percer le torse de celui qui se trouvait au milieu en prenant appuis sur les deux autres. Je me remis ensuite à terre avec une vitesse déconcertante. Les deux autres ninjas, or mis celui qui était à terre, dégainèrent leur arme et m’attaquèrent, l’un essaya de me découper à la diagonale mais je m’accroupissais vite et j’attrapai son antre jambes et j’y insufflai de l’électricité en grande quantité. Le second essaya de fuir et de prendre ses jambes à son cou, il jeta son arme et, ne regardant pas derrière lui, il ne vit pas la chaine qui lui transperçât le corps.

Après les avoir neutralisé, je les mis l’un à côté de l’autre et je préparais des croix en bois. Je mis les croix juste l’une à côté de l’autre et je pris des clous et un marteau en main. Je les regardais souffrir. J’en saisissais un mais il cria si fort que je faillis lui arracher la peau en lui serrant la nuque. Je mis l’un de ses bras sur la partie de la croix appropriée.

-Non, je vous en supplie, épargnez moi. Je ne voulais pas je vous en supplie… Pitié… Aaaaaaargh !

Après lui avoir accroché le premier bras avec le clou et le marteau, je fis de même avec le deuxième et puis, je crucifiais les deux autres. Ils étaient toujours vivants sinon il n’y avait pas d’intérêt. Je gravais un nuage sur leur torse avec une épine. A l’intérieur de ce nuage gisait la foudre, mon symbole pour qu’il sache qui je suis. Je me mis ensuite aux côté de celui du milieu et je lui dis d’un air froid car je mettais calmer :

- Où travaillez-vous ?

-Va te faire foutre !

Je pris mon katana et je le lui enfonçai dans la cuisse droite, il hurla de douleur. Il ne voulait rien savoir alors je lui ai transpercé la cuisse gauche et là, le ninja de la troisième croie me hurla :

-A l’est du pays de la foudre ! Nous y avons un camp, dans une grotte, notre chef s’appelle Mc Carra…

Il se prit un shuriken en pleine tête, je me suis tourné d’un seul coup et j’ai vu un homme sur un des bâtiments, il portait un long manteau brun et je ne pouvais pas voir son visage. Il me fit un non de la tête et il est parti. Je savais qu’il allait communiquer l’information et j’en étais heureux, bientôt, j’allais raser cette vermine.