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Le médecin, la triste et les gamins [pvYang]

InvitéInvité
MessageSujet: Le médecin, la triste et les gamins [pvYang] Le médecin, la triste et les gamins [pvYang] Icon_minitimeVen 14 Oct 2011 - 5:41

«Tiens, depuis le temps l'ami»



Une journée calme. Voilà comment je résume pour le moment, les quelques heures qui sont déjà passés. Rien à signaler à l’horizon. Un peu ennuyante comme matinée, surtout quand c’est jour de repos comme là. Remarque, pas que je m’en plaigne, ça me change de mes habitudes de courir à droite à gauche, bien plus vite qu’un konohajin qui mange des ramens chez Ichiraku. En somme sans prendre la moindre pause. C’est sans doute pour cette raison, que je suis bien content en ce jour. Une petite promenade matinale, dans les rues de Kiri, voilà qui est bon, à la fois pour la santés, mais aussi pour le morale, ça fait du bien de pouvoir décompresser ainsi à l’air pur. Je m’amuse à observé les gens autour de moi. Je croise de tout sur ma route, que ce soit les petits enfants qui ensemble, joue aux ninjas, ou par exemple mères de familles qui font les courses, il y a tant de diversités. Oh et il ne faut pas oublié bien sur, les ninjas du village caché de la Brume. J’en croise même plusieurs que je connais, ce qui me fait sourire.

Enfin, faire une promenade en solitaire a ses avantages,je ne compte pas le nié, mais je n’ai pas spécialement l’envie qu’elle s’étende sur toute la journée non plus hein. Dans ce cas, quoi faire et ou ? Allez voir des amis chez eux ? Mais s’ils ne sont pas là ? S’ils sont en mission, ou bien même, comme moi à erré dans le village en quête d’un peu de repos ? Si c’est le cas je vais peut-être en croisés quelques uns. Nous verrons bien ce que la suite de la matinée compte me réserver comme surprise. Je passe sans m’en rendre compte devant ma boutique de friandise préféré et lorsque je le comprend, je fais marche arrière, direction le remplissage de poche. Je salut la jeune vendeuse que je commence à bien connaitre, puis fais mes achats comme toujours. A force, j’ai pris l’habitude d’aller vite fait bien fait, comme on dit. Une fois que j’ai tout en main, ou plutôt en sachet, je paye et s’ensuit une petite discussion avec la demoiselle, puis je quitte finalement la boutique. Ou aller ? Je sais. Direction l’académie.

Pourquoi ? C’est simple, au moins là bas je sais plusieurs choses. D’une je ne serai pas seul. De deux, je vais pouvoir qui sais, prendre une classe de jeunes étudiants, pour m’occupé un peu d’eux, de trois, ça restera au calme et en plus au chaud. Que vouloir de plus mes amis ? Qui plus est, il est toujours bon de partager son expérience avec la génération futur. C’est eux qui plus tard, serons présent pour défendre notre village. En tant que senpai, je me dois de faire de mon mieux pour leur rendre service. Me voilà devant l’immense bâtisse qu’est le bâtiment tristement connu sous le nom de l’Académie Sanglante de Kiri. Heureusement, ce n’est plus ainsi maintenant. Je pousse les portes et va voir la personne qui est à l’accueil, lui demandant s’il est possible que je prenne en charge une classe. Elle me donne un petit sourire en coin et m’indique une salle de cours, ou justement, il faut quelqu’un. Je la remercie et m’y dirige. Je fais irruption, façon de parler devant les élèves. Je leur explique la raison de ma présence ici.

Bonjour les jeunes. Moi c’est Kaiza Yashiro et bien que je sois le bras droit de maitre Mizukage, je suis celui qui va passer la journée avec vous. Des questions
? A ce moment, un élève m’en demande plus sur moi. Alors, je suis un ninja de type médecin. Je suis d’ailleurs le capitaine de l’unité médicale de notre village et...A cet instant précis, la porte s’ouvre et quelqu’un entra...



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Dernière édition par Kaiza Yashiro le Jeu 3 Nov 2011 - 18:31, édité 2 fois
Kyoshiro Yang
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MessageSujet: Re: Le médecin, la triste et les gamins [pvYang] Le médecin, la triste et les gamins [pvYang] Icon_minitimeMer 19 Oct 2011 - 19:38

« J'ai décider de prendre la voie la plus obscure pour pouvoir continuer à avancer sans jamais reculer . M'en tiendras-tu rigueur ? »


Un silence pesant s'est répandu dans tout le petit appartement , un domicile simple , fait de quatre pièce ou plus , impeccable question propreté et rangement . Lorsqu'on se déplace tout doucement dans les pièces , sans faire un seul bruits on finit par entendre un son , infime , régulier , berçant et stressant à la fois . Un enchaînement de deux sont régulier , qui vient d'une pièce entièrement blanche , les murs , le plafond , les meubles , une blancheur propre de nacre . Ce bruit régulier se concrétise alors , on entend maintenant distinctement

« Tic . . . Tac . . . Tic . . . Tac . . . »

Ce bruit semble provenir de cette horloge , toute blanche elle aussi , avec quelques reflets bleus clairs , la nuit à été vaincue , les minces rayons du soleil commencent à rentrer un par un dans les pièces de l'appartement . Chacun éveillant un reflet , pur ou sombre en touchant du bout de sa luminescence un meuble , un mur , un appareil . Lorsque l'on quitte la pièce toute blanche on en traverse une autre , au tons plus foncés , noir , rouge et beige . Une fois cette dernière passée on arrive encore dans une autre pièce , une chambre cette fois d'après les meubles . Dans le lit , coincé dans le coin de la chambre , est emmitouflé une silhouette , une jeune femme d'après sa position et la façon dont se soulèvent régulièrement ses hanche . Un rayon , très vif et d'un lumière à réveiller un aveugle , vint alors chatouiller le visage de la jeune femme . Cette dernière changea de position puis repris une respiration trop régulière pour quelqu'un d'éveillé , mais le rayon ne semblait pas accepter la défaite et vint encore se balader sur le visage fin et clair de la demoiselle . Cette dernière finit par s'avouer vaincue et ouvrit lentement les yeux , éblouie par la lumière de son réveille naturel . Elle se redressa , s'étira et bailla , sans doute essayait – elle de se persuader à se lever ? Elle resta une dizaines de minutes le regard perdu dans le vague , à fixer un point qu'elle était la seule à voir et qui était le seul à l'attirer . Au bout d'un moment elle se leva , brisant le silence présent dans l'appartement par le grincement du parquet de sa chambre . Elle fit la grimace , le sol était dur et froid pour ses pieds fins et nus , avant d'entamer quelques actions que ce soit elle se mit en quête de chaussettes bien chaudes et de chaussons moelleux pour ne pas souffrir de la fraîcheur matinale . Une fois ces derniers trouvé elle s’emmitoufla dans un gilet bien moelleux et douillet de couleur noire . Elle portait une chemise de nuit fine et légère , trop pour la matinée qui annonçait une journée assez fraîche , bleu très clair qu'on aurais pu confondre avec du blanc si les reflet de la lumière ne révélaient pas les minces reflets bleus de cette robe fine et douce . Elle se dirigea alors vers la pièce toute blanche , sans doute la cuisine , et commença à préparer son petit déjeuné , café et pain grillé au menu du jour . Elle alla ouvrir les fenêtre , elle frissonna lorsque l'air froid du dehors s'infiltra dans le petit appartement à l'air moite et lourd après la nuit qu'avait passé son unique occupante . Elle alla chercher son café chaud dans la cafetière et se dirigea vers la fenêtre ouverte , l'air frai du matin l'avait surprise au début mais maintenant il était plus agréable qu'autre chose . Elle ouvrit un placard présent en hauteur sur le mur gauche de la pièce clair et en tira un petit paquet , une boite blanche et rouge sur laquelle était marqué « Lucky » . La ninja fixa la boite pendant un long moment , comme si elle laissait doucement défiler sa vie toute entière sous ses yeux . Elle finit par tirer une cigarette du paquet blanc et rouge qu'elle porta à ses lèvres . Elle alla prendre sur la table de la pièce qui semble être la cuisine un petit appareil , rouge lui aussi , sans doute un briquet .

Après avoir terminé la cigarette la jeune femme referma la fenêtre et , le pas lourd et encore endormi , elle se dirigea vers la salle de bain pour se préparer , elle n'avais rien de spécial à faire aujourd'hui alors elle avait décidée d'aller se promener . Elle aperçut soudain une silhouette blanche , comme un fantôme , assise dans son canapé . D'un coup le sans de la jeune femme se glaça dans ses veine et elle murmura des mots que même ce fantôme ne sembla pas comprendre :
« Tu es encore la ? En fait tu viens juste me rappeler que je ne devrais plus être de ce monde . En fait , je le sais bien , j'aurais du mourir , en même temps que vous , ne pas continuer à m'accrocher ainsi à la vie de malheur qui m'était désignée depuis ma naissance . Oui . . . Tu n'es la que pour me dire qu'en fait ma vie s'est achevée le jour ou j'ai décider de renoncer à la lumière que m'apportait votre douloureux souvenir . Et oui je vous aient renier : j'ai renier ma sœur également , mes grandes sœurs et vous trois , ma mère , mon père . J'ai renier ma famille pour me laisser happer plus facilement par les ténèbres . Mon nom lui même me destinait au ténèbres et au mal . »

Après ce monologue de notre jeune femme cette dernière se dirigea vers une pièce entièrement bleue , carrelée tout comme la cuisine . Mais la présence de nombreux tapis ainsi que d'une douche , d'une baignoire et de miroirs nous laisse aisément penser qu'il s'agit de la salle de bain . Elle entra et ferma la porte , pas violemment mais assez énergiquement pour que son mouvement paraisse sec et irrité . Le bruit de l'eau se mit alors à raisonner dans le petit appartement dans lequel habite la jeune femme , il résonnait , entre les murs épais et rêches qui constituait l'enclot des différentes pièces .

La jeune femme ressortie assez rapidement de la salle de bain , habillée pas réellement parfumée mais une senteur étrange et douce se dégageait des cheveux court , fin et soyeux de la ninja . Elle avait changé de tenue , sa robe bleue azure laissée de côté , bien pliée dans un coin de la salle de bain , elle portait désormais une tenue qui ressemblait à celle d'une femme pratiquant le karaté ou le kendo ou un autre sport de combat de ce genre . Elle se sentait plus à l'aise dans ce genre de tenue , les vêtements tels que les robes n'étaient agréable que lors des jours de repos car il n'étaient vraiment pas pratique le reste du temps : ils entravent facilement l'avancée et diminuent considérablement la vitesse de leur porteur . Elle se dirigea vers sa chambre et ouvrit un tiroir , en bas de sa commode , d'où elle tira un cache- œil noir avec l'emblème de son village : Kiri . Elle n'était pas d'humeur à s'attacher les cheveux alors elle décida de porter cette marque sur son cache – œil . Elle enfila ses ballerines noires , se couvrit d'un léger gilet de laine gris légèrement trop grand pour elle , elle aimait beaucoup le côté ample et souple de la matière du vêtement . Une fois totalement prête elle se donna un dernière coup de peigne avant de sortir du petit appartement , dehors la fraîcheur de la matinée commençait à s'adoucir , on sentait tranquillement venir le soleil chaud de la journée . Une fois la porte fermée à clef la ninja ressorti son paquet de cigarettes en contemplant d'un air songeur l'inscription « Lucky » présente sur le paquet . Un sourire ironique se dessina sur ses lèvres , fumer pareil marque pour elle qui avait vécut jusqu'ici une vie de malheur était un bien amusant tour que se plaisait à lui jouer le destin .

La jeune femme marchait maintenant depuis un petit moment , une cigarette pendue à ses lèvres dont elle tirait régulièrement une longue bouffée , elle inspirait , avide de la fumée noirâtre et âcre qui se glissait doucement , petit à petit , dans son corps robuste et grand . Des pensées se battaient sans relâche dans son esprit : qu'allait-elle donc bien pouvoir faire de son jour de repos ? Elle n'avait pas l'habitude d'une journée calme et simple dont se réjouisse les gens normaux . Elle avait un constant besoin d'action , un besoin de courses trépidante dans la forêt ou dans une plaine , de face à face avec des ennemis où la tension devenait telle que tous ses muscles se raidissaient , prêt à parer un quelconque assaut . La vue de l'académie sanglante de Kiri la tira de ses douces rêveries , cela faisait longtemps qu'elle n'y était plus pour prendre des cours , mais se plaisait à passer au moins une fois par semaine pour y instruire les jeunes ninja en herbe . Elle s'était prise d'affection pour une classe en particulier où les élèves étaient doux et sages , la dévorant de leur yeux , la brûlant d'un regard où brûle une curiosité sans limite . Elle se décida finalement à entrer dans l'académie , de toute façon je n'aurais rien trouvé de mieux à faire aujourd'hui , pensa t-elle en tirant une dernière bouffé avant de s'avancer dans le hall du grand édifice . Elle se dirigea instinctivement vers la classe où elle enseignait dès qu'elle avait du temps libre , la personne de l'accueil ne pensa même pas à l'arrêter , elle commençait à bien la connaître .

La ninja resta quelque peu troublé lorsqu'elle s'aperçut qu'elle était rentrée dans la salle de classe sans s'assurer au préalable que nul autre ninja n'y enseigna déjà . Elle se retrouva face à un ninja médecin d'après ce qu'elle avait entendue vivement , avant de franchir le seuil de la petite pièce , du nom de Kaiza Yashiro . Elle l’observa de haut en bas , elle n'avait que rarement l'occasion de croiser des ninjas spécialisé dans la médecine , elle même pratiquait beaucoup cette science mais de son côté , sans en informer ne serait-ce que son meilleur ami . Elle lança à son interlocuteur après avoir regarder tous les enfants d'un air doux mais qui reflétait tout de même l'immense froideur dont elle était capable :

« -Bonjour mon cher Kaiza Yashiro , ninja de type médecin , une pointe d'ironie et d'humour vibrait dans sa voix , sans doute cherchait-elle à voir la réaction de son interlocuteur face à son arrivée et à ses réplique . Je me nomme Kyoshiro Yang , je suis un chuunin tout simple comme n'importe quel autre , je n'ai peut être de spécial que la blessure qui attire tout les regards à mon visage . Le votre s'y dirige aussi , je le voit . »

Elle allait continuer à s'amuser avec son nouveau jouet lorsqu'elle s'aperçut que ce dernier allait lui répondre , je veux m'amuser encore un peu , mais ses réactions peuvent être divertissantes , pensa la ninja , elle laissa donc le jeune homme prendre la parole à son tour .

[Désolé pour le retard , j'ai été très occupée ces derniers temps T-T]
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MessageSujet: Re: Le médecin, la triste et les gamins [pvYang] Le médecin, la triste et les gamins [pvYang] Icon_minitimeVen 11 Nov 2011 - 21:51

Sur mes propres traces, menant à des rencontres inattendues...


Mon cher village natal de Kiri Gakure No Satô me manquait. Je n’y avais guère remis les pieds depuis le commencement de ma vie itinérante, il y a cinq ans de cela. Aujourd’hui, alors que ma situation se stabilisait enfin, il m’apparaissait capital de refouler les lieux importants de mon passé, afin d’en faire table rase. Ainsi, mon pèlerinage s’imposait tout naturellement.
Je n’y demeurerai que peu de temps, et rentrerai demain à la tombée de la nuit au pays de la foudre.


J’apercevais le village caché de la brume à l’horizon alors que l’aube se levait. Nouvelle journée, nouvelle étiquette. Ma main plongea machinalement dans ma précieuse sacoche noire, et en ressorti un petit bout de papier. « Indiscrète ». Je soupirais longuement en fixant cette étiquette. Quelle ironie du sort que de devoir jouer sur la gamme d’une curiosité déplacée, au regard de la réserve polie que m’avait inculquée une éducation élitiste…

Il n’était guère question de rendre visite à mes parents. A l’instar de l’heure matinale, l’aube de ma nouvelle vie ne me permettait pas encore de me présenter devant eux. Papa, maman, nous nous reverrons lorsqu’à mon zénith, je rayonnerai ; aujourd’hui, ma réussite n’est que trop pâle, nos retrouvailles sont prématurées.
J’évitais donc soigneusement les environs de la demeure familiale, et me dirigeais vers la résidence de Naoko. Toutefois, à ma grande infortune, ses parents m’apprirent qu’elle était partie la veille pour une mission de plusieurs jours. Désappointée, je déclinais poliment leur invitation.

Me voilà donc, vagabondant dans les rues, mon allure traînante accompagnant mes pensées errantes. Chaque détail ravivait la flamme de mes tendres souvenirs. Je n’avais rien oublié. Mon regard balayait les alentours avec curiosité à chacun de mes pas, scrutant avidement toutes les scènes les plus banales qui se déroulaient sous mes yeux, au rythme de ma démarche lente suivant une destination hasardeuse.

« Vous semblez perdue. Puis-je vous être d’une quelconque aide ? »
Une voix masculine me tira de mes errances nostalgiques. J’avisai mon interlocuteur. Il semblait avoir vingt-cinq ans environ, plutôt grand, avec un visage taillé au couteau. Cet homme n’était pas beau à proprement parler, mais son charisme et la virilité qu’il dégageait le rendait terriblement attirant. « Très certainement un bon amant» pensais-je, amusée.
Arborant un sourire charmeur, je lui répondis que la personne incarnant la raison de ma venue à Kiri était partie, et que je flânais donc sans destination préétablie. J’omis volontairement de lui préciser que j’en étais originaire.
« Je dois intervenir dans un cours à l’académie sur demande d’un de mes amis. Je serais ravi que vous acceptiez de m’y accompagner, auquel cas nous ferions quelques détours afin que je vous fasse visiter les lieux notoires ».

Ma journée commençait à devenir intéressante. Force est d’admettre que la prétendue visite des lieux notoires du village n’eut guère lieu, mais qu’elle fut agréablement remplacée.

L’ayant finalement accompagné jusqu’à l’académie, il m’invita à le retrouver au soir afin de dîner ensemble. Sachant pertinemment que je ne l’y rejoindrai pas, j’acceptai quand même sa proposition. Je préférais le simple au revoir aux adieux, lesquels me mettaient systématiquement mal à l'aise. « A tout à l’heure », me lança-t-il en souriant avant de pénétrer dans l’établissement ; je lui répondis à l’identique sans trop de scrupules.

J’en revenais donc à mon point de départ, sans but précis, dans un village qui n’était plus le mien. Je m’assis sur un banc adossé à l’école, jouant distraitement avec mes longs cheveux en observant les passants, ce qui constituait une de mes activités de prédilection.
Une femme retint tout particulièrement mon attention. Son physique marqué, son expression tourmentée… Tout son être semblait indiquer un passé rude et douloureux. Quelle personne intéressante…

Alors que j’émettais diverses hypothèses sur l’histoire de cette inconnue, l’intitulé de mon étiquette rejaillit dans mon esprit. « Indiscrète ». Le moment de jouer mon rôle était arrivé.

J’emboitais donc le pas à la cible de ma curiosité afin de l’interroger sur l’origine de ses cicatrices, ce qui me conduisit à l’intérieur de l’académie. Un fin bracelet en argent trainait sur les marches ; je le ramassai.

Lorsque je la rejoignis, elle se tenait face à un jeune homme qui semblait être chargé de l’enseignement des enfants présents dans la salle de classe. Je ne pus saisir que la fin de sa phrase :
« Je n'ai peut-être de spécial que la blessure qui attire tous les regards à mon visage. Le vôtre s'y dirige aussi, je le vois ».

Je brûlais d’envie d’en savoir davantage, toutefois l’interroger sur un domaine aussi personnel devant une classe entière et son professeur serait bien trop déplacé…
Je bénis alors la personne qui avait égaré son bijou en montant l’escalier.

« Je vous prie d’excuser mon intervention, mais j’ai ramassé ceci sur les marches à l’instant, aussi je me demandais si cela vous appartenait », lançais-je à l’énigmatique femme en présentant le bracelet d’argent au creux de ma main droite.
« Je me nomme Rina Atsuro, ninja du village de Kumo ».



Dernière édition par Rina Atsuro le Dim 27 Nov 2011 - 15:42, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le médecin, la triste et les gamins [pvYang] Le médecin, la triste et les gamins [pvYang] Icon_minitimeDim 13 Nov 2011 - 13:23

«Trois est égale à deux villages»





Qui va bien pouvoir être cette personne, qui entre ainsi dans une salle de cours, sans faire entendre son arrivée par le classique toc toc. Rien que par le poste qui est le mien au sein de Kiri, il y a une tonne de possibilités, toutes aussi diverses et variées. Bon après, rien ne dit que c'est spécialement pour moi, que viens la personne qui entre ainsi. Après tout, nous sommes à l'académie d'un village caché, il n'est donc pas rare d'y voir beaucoup de ninjas, en particulier les genins, mais aussi certains chuunins, voir dans des cas plus rares, des jonins. Enfin bref, je fais sans doute erreur. Je regarde avec une attention toute particulière la femme qui viens de faire son entrée. Son visage me dit quelque chose. Oui, je suis presque certains de la connaitre, ne serait-ce qu'un minimum. Je sais qui elle est. C'est l'une de nos chuunins. Son prénom est Yang. Je n'ai pas l'ombre d'un doute à ce sujet, car je reconnais la jeune femme à son cache oeil. Il faudra d'ailleurs que la demoiselle pense à se faire soigner. Chacun aura son point de vue à ce sujet, mais en tant que médecin, je suis d'avis de profiter de l'irou pour pouvoir recouvrir la vue complètement, dans la mesure où elle a la chance d'avoir cette possibilité. Je la regarde avec un petit sourire quand elle prend la parole. Au moins elle ne manque pas vraiment de tact et n'a pas peur des mots qu'elle emploie, ce qui à mes yeux est une bonne qualité. Elle me laisse alors le temps d'une réponse et je prends donc parole.

Ce n'est pas la première fois Yang-chan, que je vous vois. Je connais parfaitement le mal qui est celui de votre oeil. Vous n'êtes pas la seule qui a ce genre de blessure vous savez. Qui plus est, j'ai déjà eu l'occasion de guérir ce type bien précis de dommages. Oh par contre la cicatrice restera, mais si vous en avez l'envie, je peux très bien m'occuper de votre oeil. Qu'en pensez vous mon amie ?

Non ce n'est pas un mensonge. J'ai déjà eu a utilisé mon talent de médecin ninja, pour permettre à des personnes aussi bien shinobi que civile, de recouvrir la vue en soignant des blessures à l'oeil, voir parfois aux deux yeux. Remarque inutile, mais j'ai vu tellement de cas à l'hôpital, que maintenant je suis rarement surpris d'en croiser de ce genre qu'importe l'endroit. Après tout, dans la vie du ninja n'importe quoi peut nous arriver à l'instant présent donc bon, à force de vivre des épreuves diverses qui sont toutes plus difficiles que les précédentes, on s'endurcit et de ce fait, peu de choses peuvent nous surprendre réellement. J'ignore en tout cas la réponse de la jeune femme. En attendant, l'ensemble des élèves présents semblent avoir la même patience d'ailleurs. En même temps je les comprends, car le cours du jour est orienté justement vers l'art qui consiste à l'utilisation des techniques médicales. Cela ne signifie pas qu'ils vont tous devenir des Einsei-nins, mais plusieurs d'entre eux si. La scène qui se déroule me rappelle un peu quand moi, bien avant d'être à mon rang actuel, bien avant que je ne maitrise à ce niveau l'irou, je suis également passé par la case de l'apprentissage. Comme n'importe qui en fin de compte quand j'y pense. Je vais pour ajouter quelque chose, mais au même instant une seconde personne fait son apparition. Une kunoichi du village caché de Kumo, allié à celui de la Brume. De ce fait, la présence de la jeune femme n'est pas plus surprenante que ça. Il est courant de voir nos alliés aller et venir ici. Elle n'est ni la première, ni le dernier membre de Kumo à venir. Je lui adresse un petit sourire quand elle tend un objet brillant à Yang. Je prends la parole avant ma camarade et accueil ainsi l'arrivante.

Bienvenue à vous ninja de Kumo. Je suis Kaiza Yashiro, bras-droit de maitre Mizukage. Que nous vaut l'honneur de la visite d'une alliée au sein de notre village ?

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MessageSujet: Re: Le médecin, la triste et les gamins [pvYang] Le médecin, la triste et les gamins [pvYang] Icon_minitimeSam 19 Nov 2011 - 13:23

Kyo continuait de fixer le dénommé Kaiza, elle était obligé de le lever la tête pour le regarder, ce qui avait le don de l'énerver au plus haut point. Être obligée de lever le yeux pour regarder un homme, cette race inférieur qui se croyait tout permis, cette chose immonde remplis par tous les vices de l'être humain. Enfin la shinobi admettait sans mal qu'elle devait être encore plus immonde qu'eux, mais après tout, elle n'était plus humaine. Cela faisait bien longtemps qu'elle avait renier son humanité, et tant de choses avec. Sa sœur principalement, mais ce n'était pas vraiment de son propre chef, si Toki n'avait pas essayer de la retenir de force dans le village caché des feuilles tout ceci ne serait pas arrivé. Elle ne serait pas borgne, elle n'aurait pas eut à renier sa sœur, ni à quitter définitivement son village. Rien ne serait arrivé rien, mais pendant que la borgne se morfondait son interlocuteur réfléchissait. A son discours? Sans doute. Les enfants avaient tous sans exception reconnus Kyo, il lui avaient tous sourit. Et la shinobi leur avait rendu, aussi chaudement qu'elle pouvait ce des lèvres dont elle avait oubliée le réel sens. Les murs de l'académie avait conservés leur blancheur pâle, qui faisait de ce détail simple la raison du frisson de Kyo. Lorsqu'elle se sentait acculée par du blanc elle avait l'impression d'être continuellement poursuivie par Toki. Pas que cette insignifiante femme ne hante les pensées de Kyo mais elle avait continuellement peur de devoir recommencer cette scène, désormais vieille d'au moins dix ans. Rien ne pourra jamais effacer le sentiment qui à parcourut toute les parties de corps de la borgne, lorsqu'elle à sentie les griffes félines de sa sœur s'enfoncer dans sa chair, dans son œil, et lui ôter la vue. Rien n'avait changé. Kyo n'avait pas fait sa scolarité ici, mais rien ne changeait jamais. Kyo avait constamment l'impression qu'elle était la seule à changer, que tout autour d'elle s'encraient dans une habitude molle et flasque. Était-ce parce qu'elle évoluait, dans le mauvais sens? Personne ne serait sans doute capable de lui répondre. Un frisson parcourut le corps de Kyo, elle y était abonnée ces temps-ci. Finalement le ninja médecin prit la parole, la ninja ne put se retenir de lancer à ce dernier un regard très dur. Il dit tout d'abord :

« Ce n'est pas la première fois Yang-chan, que je vous vois. Je connais parfaitement le mal qui est celui de votre œil. Vous n'êtes pas la seule qui a ce genre de blessure vous savez. Qui plus est, j'ai déjà eu l'occasion de guérir ce type bien précis de dommages. Oh par contre la cicatrice restera, mais si vous en avez l'envie, je peux très bien m'occuper de votre œil. Qu'en pensez vous mon amie ? »

Son amie? Kyo faillit s'étrangler sur place, elle l'amie d'un homme? Qui plus et haut placé et plus grand qu'elle? Il devait confondre. Mais la voix du jeune homme semblait en effet familière à Kyo, l'avait-elle connut il y à longtemps? Elle n'arrivait pas à se souvenir. Après tout, elle avait tout fait pour brider ses souvenirs. Tout ces amas de pensées vieilles et inutiles ne lui servait qu'a déprimer. Mais alors qu'elle réfléchissait, en vain désespérément dans ses quelques reste de souvenir le visage de cet homme, elle prit conscience des paroles de ce dernier. Il voulait lui guérir son œil? Et pourquoi ferait-il ça? Et pourquoi Kyo accepterait-elle? Elle n'avait aucune raison de devoir accepter ce geste de pitié pure. La réponse serait donc non. De toute façon cet œil était en quelque sorte un moyen de faire souffrir Toki, grâce à son œil aveugle elle pouvait faire culpabiliser sa jumelle chaque fois qu'elle la voyait, à tout moment, à tout instant. Pas qu'elle jubile de faire souffrir sa sœur mais elle le méritait. Après tout, c'était de sa faute si elles en étaient arrivées la. Pourquoi l'épargner? Elle était le Yin, elle devrait endosser toute sa vie sans doute la seule mauvaise action qu'elle aura fait au cours de cette dernière. De toute façon cette manière de faire endurer de la souffrance à sa sœur permettra peut être à Toki de s'endurcir, de devenir moins niaise. C'est alors qu'une voix, féminine et qui semblait sympathique mais empreinte d'une certaine curiosité, sorti Kyo de ses pensées. Une jeune femme venait de pénétrer dans l'enceinte de la classe, Kyo ne put s'empêcher de la regarder fixement. Elle ne portait pas l'odeur de Kiri, une odeur bien particulière et commune à tous les ninja du village caché de la brume. Elle devait venir de Kumo, ils était leur alliés et les seuls à pouvoir pénétrer Kiri sans déclencher d'alerte. Elle sourit et dit simplement :

« Je vous prie d’excuser mon intervention, mais j’ai ramassé ceci sur les marches à l’instant, aussi je me demandais si cela vous appartenait »

En effet un bracelet d'argent trônait, presque fier, dans la main de cette étrange femme. Elle semblait calme, simple, gentille... En somme quelque part le contraire de Kyo. La borgne était calme aussi bien sur, mais gentille ce n'était pas son boulot, elle laissait cette tâche stupide et niaise à Toki. Elle remarqua alors le regard insistant que lui lançait sans cesse la ninja de Kumo. Que voulait donc à la fixer comme ça celle la? Peut être en savoir plus. Un sourire narquois et assez mauvais fendit alors les lèvres de la borgne, elle n'avait peur de rien pour vouloir savoir quelque chose de Kyo. Enfin, de toute façon elle ne pourrait rien tirer de Kyo devant les enfants. Kyo portait toujours sa fameuse sacoche et une irrésistible envie de faire un croquis de ces deux jeunes gens parcourt tout son corps comme un frisson. Pour Kyo, évaluer quelqu'un, le jauger, revenait à le dessiner pour mieux le distinguer. Elle était habituée à tout peindre depuis son enfance, cela lui permettait de mieux interpréter ce qui l'entourait. Elle avait dès lors prit l'habitude de dessiner le personnes qu'elle souhaitait étudier. Mais la ninja repris encore une fois la parole, coupant à nouveau le fils des pensées de Kyo :

« Je me nomme Rina Atsuro, ninja du village de Kumo »

Kyo ressentait une envie de tester cette shinobi, les femmes sont toujours plus intéressantes que les hommes mais celle ci semblait particulière. Kyo agita mollement sa queue noire de jais, les enfants la connaissait depuis suffisamment longtemps, il savait tout d'elle. Ou du moins tout ce qu'elle avait acceptée de leur montrer. Kyo prit la parole, jetant un regard vide de son œil borgne à Kaiza puis un regard félin à la dénommée Rina. Kyo finit par agitée les oreilles, signe d'agacement chez la plupart des félins ou des hybrides. Puis prit enfin la parole :

« -Et bien enchanté ninja de Kumo, Rina-san. Quant à vous Kaiza-san je ne penses pas que nous nous connaissions assez pour que vous puissiez m'appeler Yang-chan. Enfin disons plutôt, cher ninja médecin, que je suis quasiment sure de vous avoir rencontrez mais je ne m'en souvient pas. Que diriez vous d'aller discuter dehors? Je connais un bon café pas loin de l'académie,je me doute que cette classe vous à sans doute été confiée pour la journée, mais rien n'empêche de repousser mon invitation. Vous êtes invitée également, Rina-san. »
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MessageSujet: Re: Le médecin, la triste et les gamins [pvYang] Le médecin, la triste et les gamins [pvYang] Icon_minitimeSam 19 Nov 2011 - 16:50

L’alcool, meilleur ami d’une curiosité assoiffée


L’homme qui semblait être le professeur fut le premier à prendre la parole, suite à mon intervention.
« Bienvenue à vous ninja de Kumo. Je suis Kaiza Yashiro, bras-droit de maitre Mizukage. Que nous vaut l'honneur de la visite d'une alliée au sein de notre village ? »

Il dégageait une impression de calme et de gentillesse agréable. Son ton était poli et posé. Toutefois, méfions-nous de l’eau qui dort, et ce tout particulièrement à Kiri. Après tout, qui savait ce que pouvait bien cacher cette façade aimable...

Alors que je me préparais à répondre par la même formulation vague que j’avais utilisée moins d’une heure auparavant avec mon amant de la matinée, la femme qui faisait l’objet de ma curiosité prit la parole.

« Et bien, enchantée, ninja de Kumo, Rina-san. Que diriez-vous d'aller discuter dehors ? Je connais un bon café pas loin de l'académie. Kaiza, je me doute que cette classe vous a sans doute été confiée pour la journée, mais rien n'empêche de repousser mon invitation. Vous êtes invitée également, Rina-san. »

Une tension était palpable entre les deux shinobis de Kiri. La dénommée Kyoshiro Yang semblait se placer dans un rapport de force avec le bras-droit du Mizukage. Leur relation n’était pas inintéressante.

Je ne parviendrais à justifier plus longtemps ma présence dans une salle de classe d’un village étranger. Par ailleurs, mes deux interlocuteurs devaient sans doute avoir des choses à se dire seuls à seuls. Aussi, je répondis à la jeune femme que j’acceptais son invitation avec grand plaisir, et que je serais présente en début de soirée au bar qu’elle venait d’indiquer.

Me tournant vers Kaiza, je lui lançais en souriant poliment :
- Nous ne sommes sans doute pas dans le lieu le plus approprié pour poursuivre cette discussion, je pense que vos élèves se languissent de la fin de notre échange pour pouvoir attaquer le sujet du jour. Nous en reparlerons ce soir autour d’une bouteille, si vous le voulez bien.

Espiègle, je saluais mes deux interlocuteurs et la vingtaine d’enfants assis d’un signe de la main accompagné d’un clin d’œil malicieux avant de tourner les talons.
« A ce soir ! »
C'était la deuxième fois que je prononçais ces mots dans la même matinée. Mais cette fois, je respecterais ma parole.



Je m’arrêtais à l’accueil avant de sortir, afin d’y déposer le bracelet trouvé précédemment sur les marches des escaliers.

J’avais donc toute une après-midi à tuer. Et bien… Allons faire les magasins.




Le soleil était déjà bas dans le ciel. Il était temps de me rendre au bar convenu ce matin.

De l’extérieur, l’établissement semblait plutôt grand. Quelques groupements attendaient devant en discutant. Je poussais la porte d’entrée et pénétrais à l’intérieur.

La plupart des tables étaient déjà occupées. Avisant l’une des rares à être vacantes, je m’y installais. J’étais la première. Je savais qu’ils viendraient. Détendue, je sortis un jeu de cartes pour m’occuper en attendant leur arrivée, et en profitais pour observer discrètement les autres clients ; les occupants formaient un ensemble étonnamment hétérogène.
Un serveur passa prendre commande.

« Une bouteille de liqueur de prune avec trois verres, s’il vous plait ».
Il me regarda d’un air interrogateur. Sans doute se demandait-il quel genre de dépravés nous étions à Kumo pour consommer cette quantité d’alcool en si petit comité.
« Seulement trois verres », lui confirmais-je alors.

La liqueur de prune ne relevait pas uniquement d’un choix basé sur mes propres gouts en matière de boisson. Sa saveur extrêmement sucrée masquait le gout de l’alcool, donnant ainsi la traitre impression de siroter un innocent jus de fruit et permettant d’en ingurgiter d’importantes quantités avant d’en ressentir les effets.

Même si cela ne faisait guère partie de leurs habitudes, la jeune femme énigmatique et le bras droit du Mizukage allaient boire ce soir. Et pour cause, c’est moi qui invitais. L’alcool délie les langues et fait tomber les barrières que chacun se construit. J’en apprendrais davantage de cette manière.
S’ils jouent cartes sur tables, je ferais de même.


Le temps commençait à se faire long...
Arriveraient-ils en même temps ? Si ce n’était pas le cas, qui serait le premier ?

L’ouverture de la porte sur une silhouette féminine suivie de près par le dénommé Kaiza mit rapidement fin à mes interrogations.
Je relevais le fait que la femme ait été la première à pénétrer dans le bar. Cette attitude n’était guère équivoque ; elle ne semblait accorder aucune place à une présence masculine dans sa vie, et pour cause, elle était son propre protecteur et ne comptait sur personne d’autre pour assurer ce rôle. Quelles blessures avait-elle bien pu subir pour perdre ainsi confiance en l’homme, tel un animal effarouché...
Le ninja médecin, quant à lui, arborait toujours la même expression calme, douce et polie que ce matin. Une telle neutralité en toute circonstance n’est jamais naturelle. Que pouvait-il bien cacher derrière un jeu aussi irréprochable ?
Enfin, il fallait admettre que je n’étais pas la dernière des innocentes non plus…
« Ce soir, faisons tomber nos masques ».

Je leur adressais un sourire malicieux. Ils prirent chacun une chaise et s’assirent à leur tour.
Une fois les formules de politesse banales échangées, je rentrais dans le vif du sujet :
« Pour reprendre le fil de notre discussion de ce matin, en ce qui concerne la raison de ma présence à Kiri… J’étais à l’origine venue pour m’entretenir avec une amie de longue date. Or, il se trouve qu’elle est partie en mission pour plusieurs jours il y a peu. J’ai donc prévu de repartir demain matin avant les premières lueurs de l’aube ».
Je restais volontairement vague afin de susciter leur suspicion quant à la part de vérité dans mes propos, et la réalité que leur généralité cachait. Les deux semblaient intelligents, ils saisiront aisément mon jeu ; si vous désirez éclaircir les zones d’ombre de mes explications, vous devrez également mettre en lumière les parties sombres de vos histoires.

« Loin de moi l’envie de paraitre indiscrète, poursuivis-je, mais je me demandais… Etes-vous originaires de ce village ? Si tel n’est pas le cas, comment êtes-vous arrivés ici ?»

Tout en parlant, je nous versais un généreux verre de liqueur de prune à chacun. La soirée sera longue.

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Le médecin, la triste et les gamins [pvYang]

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