Je trouve ta présentation bien écrite, la quantité n'est pas démentielle mais cela est compensé par très peu de fautes et un style sympathique.

Je pense uqe c'est une catégorie de niveau 3

Tu as le choix entre un multiplicateur d'expérience x3 jusqu'au niveau 10, puis x2 jusqu'au niveau 14 ou le rang Chuunin level 10 mais avec un test rp à passer

En attente d'un second avis.

Bienvenue à Kumo

Même avis que mon ami Kumojin

Bonjour/Bonsoir.

|- Pareil que les autres.
|- Malgré cela, tu as dû faire une erreur dans le codage. Si tu pourrais revoir cela. S'il-te-plait.

Aya.

C'est parti pour le test RP !

A plus le soucis de décalage tout régler moi hihi

Pour le test, Haine te le donnera, étant la Raikage

Quel morne paysage… A droite, des dunes ; à gauche, des dunes ; devant nous… Des dunes… Cela faisait déjà cinq heures que nous avions quitté le village d’Ame, et nous chevauchions sans prononcer un mot depuis l’aube. Le sable étouffait le bruit des pas de nos montures, et seul le tintement de mes pièces contenues dans une bourse ballotant du côté de ma jambe droite venait rompre le silence. Elle n’avait pas désemplit depuis mon départ de Kiri, qui remontait pourtant à plusieurs semaines… Après tout, je n’allais pas m’en plaindre. L’inégalité des sexes avait dû être inventée par une femme brillante, feignant d’être une incapable fragile, afin que les hommes l’entretiennent et la protègent. En l’occurrence, dire que nous étions entretenues par Seigi était un doux euphémisme ; au-delà des sommes considérables qu’il avait dépensées pour nous loger et nourrir depuis que nous l’avions rejoint, nous étions dispensée de tout travail, et pouvions flâner dans les rues et les échoppes pendant qu’il était occupé à réaliser ses ventes. Il était évident qu’il ne désirait pas nous avoir à ses côtés lorsqu’il pratiquait ses affaires. Si le commerce de chevaux permettait de vivre aussi largement que nous le faisions, les plus riches marchands se seraient reconvertis en maquignons depuis bien longtemps… J’aurais alors été moins réticente à prendre la succession de mes parents… Je me sentais reconnaissante envers Seigi pour la manière dont il nous traitait ; aussi, l’absence de questions indiscrètes de notre part sur la nature de ses manœuvres frauduleuses m’apparaissait comme la contrepartie tacitement convenue du train de vie qu’il nous offrait.

L’atmosphère était pesante. Naoko et moi avions pour habitude de chevaucher en chantant, mais un sentiment étrange nous retenait. Seigi semblait avoir fait vœu de silence au cours de la nuit. Etsumi, en bonne petite blonde insipide sans cesse en train de jouer un rôle pour se donner un certain intérêt, devait songer qu’en adoptant le même comportement, elle … Ah que je pouvais être mauvaise quand j’étais irritée de la sorte. Balayons vite ces pensées malheureuses. Peut-être étais-je un peu jalouse, au fond… Quoi qu’il en soit, elle devait certainement savoir quelle était la nature des manœuvres frauduleuses réalisées par Seigi.

Une bâtisse en pierre blanche se dessinait au loin. La fin de mon supplice approchait, nous allions enfin interrompre cette interminable et monotone chevauchée. Un simple échange de regards avec Naoko m’indiqua qu’elle ressentait le même soulagement que moi à l’idée qu’une pause autours d’une bouteille de saké pourrait probablement délier les langues et calmer les esprits. Nous attachâmes nos montures en silence avant de nous diriger vers l’établissement.

La température était nettement plus agréable à l’intérieur du restaurant, les murs épais de pierre blanchâtre y maintenant la fraicheur. En dépit de l’heure tardive pour un repas de midi, une demi-douzaine de tables étaient occupées. Seigi avisa une table légèrement à l’écart au fond de la pièce et nous nous y installâmes.
Toutefois, nous regrettâmes vite amèrement notre matinée à cheval ; le déjeuner s’avéra encore plus pesant que notre chevauchée. Sur nos montures, il était possible de feindre d’être absorbés par nos pensées vagabondantes, alors qu’autour d’une table, yeux dans les yeux, il était impossible de s’ignorer les uns les autres. Je lançais çà et là des banalités au sujet du temps, de l’assaisonnement et de la région. Naoko tenta à trois reprises d’entamer une discussion sans plus de succès que moi. Seigi mangeait en silence comme s’il avait oublié que trois autres personnes étaient assises à ses côtés. J’éprouvais une envie irrépressible de bondir par-dessus la table sur Etsumi et de la secouer jusqu’à balayer son ridicule air grave et solennel, exaspérant en raison de son caractère purement artificiel. Comme à mon habitude, mes pensées ne furent suivies d’aucun geste.

Le repas enfin terminé, Seigi nous demanda d’aller détacher les chevaux pendant qu’il irait payer. Je laissais sciemment à notre table un ruban avec lequel j’attachais mes cheveux lorsque je montais. Naoko, Etsumi et moi sortions du restaurant lorsque je feignis de me rendre compte de l’oubli de mon ruban. Après avoir demandé à Naoko de m’accompagner pour m’aider à le trouver, nous assistâmes à une scène singulière. Seigi se tenait au comptoir, face à une femme qui semblait tenir la caisse de l’établissement. Lorsqu’elle lui indiqua le montant à payer, il fit un signe discret des mains. La femme ouvrit le tiroir de la caisse puis le referma sans rien y ajouter ni en retirer. Suite à cela, elle adressa un sourire à Seigi en lui disant qu’elle espérait le voir à nouveau dans son restaurant lorsqu’il reviendrait dans la région. Abasourdies par l’étrangeté de l’échange qui venait d’avoir lieu sous nos yeux, nous n’eûmes pas la présence d’esprit de retourner rapidement à la prétendue recherche du ruban. Ainsi, Seigi découvrit nos expressions incrédules et fascinées après s’être retourné pour se diriger vers la sortie ; il nous dévisageât d’un air presque inquiet et passa à notre hauteur sans s’arrêter. Nous le suivîmes à l’extérieur, sans le ruban.

Cela faisait déjà quelques heures que nous avions remis le pied à l’étrier et mes pensées ne cessaient de se bousculer dans ma tête. Où Seigi pouvait-il avoir appris cette technique de manipulation d’esprit ? D’où venait-il ? Possédait-il d’autres capacités encore plus impressionnantes ? Pourquoi longeait-on la frontière du Pays du Vent depuis ce matin sans jamais pénétrer à l’intérieur des terres ? Nous en voulait-il de l’avoir surpris ? Comment allaient évoluer nos relations ? Pourquoi paraissait-il aussi tendu et sur ses gardes ? Pourquoi changions-nous de lieu aussi rapidement si le commerce de chevaux n’était qu’une source de revenus accessoire ?... Quoi qu’il en soit, j’étais fascinée par la technique qu’il avait utilisée. J’avais déjà entendue parler du genjutsu, mais n’avais jamais pu en voir l’exercice. Les possibilités qui s’ouvraient aux illusionnistes me paraissaient infinies … Dès qu’il sera plus disposé à échanger, je lui demanderai de m’y former !

Le vent s’était levé, assourdissant, face à nous. Nous en profitâmes avec Naoko pour discuter un peu en retrait. Elle semblait aussi fascinée que moi par la scène à laquelle nous avions assisté, et émit l’hypothèse que Seigi pouvait être un ninja déserteur, la justifiant par son mode de vie actuel, à laquelle j’adhérais immédiatement. La perspective des exactions qu’il avait pu commettre par le passé ne m’effrayait pas, et je devais même avouer qu’elle me séduisait un peu. En seulement quelques semaines écoulées, j’accordais déjà à Seigi une confiance aveugle. Ma plus grande crainte était de regretter, sur mon lit de mort, d’avoir mené une vie calme et fade, et de réaliser lors de mes derniers souffles que tout restait à faire, que je n’avais guère vécu. Or, j’avais aujourd’hui devant moi l’opportunité inespérée d’un avenir excitant et captivant. Serai-je prête à vivre comme lui ? Que penseraient mes parents s’ils l’apprenaient et que j’étais à mon tour recherchée ?

Naoko me tira de mes pensées.
- Tu penses que je pourrais devenir une puissante shinobi ?
- Sans doute, rétorquais-je, amusée que son esprit ait suivi le même cheminement que le mien. Presque autant que je le serais moi-même…
- Défi relevé !

Nos deux compagnons de voyage s’étaient arrêtés et descendaient de cheval. En effet, la nuit tombait déjà. Il était rare que nous dormions en extérieur, ce qui semblait confirmer notre hypothèse selon laquelle Seigi aurait déserté Suna et y serait activement recherché.

Après avoir entravé nos montures et le reste du troupeau, Etsumi et Naoko, épuisée par la violence du vent qui avait soufflé durant l’après-midi, s’écroulèrent rapidement. Seigi, quant à lui, avait allumé un feu et ne semblait guère envisager de dormir. Je m’assis à côté de lui.
- Etsumi sait-elle se battre ? Lui demandais-je au terme d’un long silence que seuls venaient perturber les crépitements des braises.
- Disons que je lui ai appris quelques rudiments.
Sa réponse me serra le cœur ; malgré mon affection pour Etsumi, une sorte de rivalité s’était formée entre nous, et apprendre qu’elle me surpassait de manière évidente dans un domaine me déplaisait profondément.
Je me décidai donc à saisir mon courage à deux mains :
- J’aimerais que tu m’apprennes à manipuler les esprits, comme tu l’as fait ce midi.
- Tout le monde n’en est pas capable, me répondit-il doucement en souriant. Etsumi, par exemple, ne peut utiliser le genjutsu. C’est un don inné. Nous verrons demain ce qu’il en est pour toi.
La perspective d’être susceptible de maitriser une chose que mon amie ne pourrait jamais avoir me séduisait particulièrement. La suite des évènements me donnera satisfaction.

Seigi était retourné à sa contemplation des étendues désertiques semblant s’étendre à l’infini devant nous.
- Tu viens d’ici, n’est-ce pas ?
- Oui…, me répondit-il d’un air absent.
- Qu’as-tu fait pour ne pouvoir y retourner et devoir rester ainsi cantonné aux limites des frontières ?
Une douce torpeur s’empara de moi. Je n’avais pas envie de lutter, cette sensation était agréable. Plus rien ne me tenait à cœur. Mes doutes devenaient confortables, et le désir de les lever s’évaporait lentement.

- Cela… N’a pas d’importance, affirma Seigi d’un ton calme.
- Oui, tu as raison, murmurais-je, cela n’a pas d’importance…

Lecture plaisante toujours peu de faute, bonne quantité ! Pour moi c'est bon validé Chuunin de Kumo rang C level 10 =)

Bonjour/Bonsoir.

|- Direction corbeille.

Izo. - Hunk. -