Le dur et froid manteau de la nuit laisse peu à peu place au doux et tiède début du jour dans les alentours du village caché de la brume, Kiri Gakure no Sâto. Les fin rayon du soleil, jouant à se répandre de demeure en demeure pour réveiller leur habitants et réchauffer l'atmosphère moite que la nuit s'amuse à laisser comme souvenir de son passage. Ces minces filet de soleil, vif rapide et joueur, se répande comme une bonne nouvelle dans tout le village, timidement dissimulé par la brume, constamment présente autour de la petit ville. Chaque fois que ces petits fragments de soleil passe outre la vitre d'une fenêtre ou la porte qui leur barre le passage ils se répande dans toute la maison dans laquelle ils s'introduisent. Prenant un malin plaisir à passer partout, y compris dans la chambre de leur hôtes. Ils passe tel de petit être taquins doucement sur le lit des maîtres de maison et s'amuse à les éblouirent jusqu'à ce qu'il capitule et se lèvent. Rare sont les maison inoccupées, dans ces cas la on trouve toujours un petit animal, un miroir disposé la comme en prévision de la visite de ces petit rayons joueur. Mais près du centre de Kiri, non loin de la grande bibliothèque, une petit maison reste insensible à ces joyeux rayons. Cette bâtisse semble froide, vide, comme si en ces lieux demeurait un sentiment d'aversion envers le bonheur, comme si la maison elle même avait décider de s'exclure de cette joyeuse société, heureuse aux premières lueurs du jour. Les rayons essayèrent tout de même d'investir les lieux mais rien n'y faisait, personne ne semblait avoir passé la nuit dans cette maison. L'atmosphère était froide et pesante, la chambre grande et plutôt bien rangée si on ne regarde pas le bureau. Adossé dans un coin du fond de la pièce, vers la fenêtre, le meuble d'un bois noir comme brûlé se dresse fièrement. Dessus se trouve nombre de notes, éparpillées, ainsi que quelques flacons, contenant un liquide pour le moins étrange. L'horloge blanche aux reflets bleue de la cuisine indique 8h30. Un mot se balance au grès du vent, venant sans doute de la propriétaire :
« Partie passer quelques jour en dehors de Kiri, vous me trouverez dans le premier marais des alentours de Kiri. Servez vous de vos sens, si vous ne me trouvez pas c'est que vous ne le méritez pas. »
Dans ce premier marais les arbres sont rares, néanmoins le premier qui se dresse à l'entré de ce marécage semble assez robuste, d'étrange bruits émane de cet arbre. Bizarrement ils ne sont pas dérangeant, ce sont de doux et mélodieux son, émanant sans doute d'un instrument très bien entretenu. Sans doute un piano, une voix vînt alors se greffer sur ce superbe son, magnifiquement travaillé et interprété. Cette voix est douce et mielleuse, elle semble travailler et réciter une chanson, une chanson triste mais qui semble vrai dans la bouche de la chanteuse. Pour on monte plus le son se rapproche, on finit finalement par découvrir une cabane nichée dans les hautes branches de l'arbre, une jolie petite maisonnette à deux étages. Au premier se trouve une seule pièce dans laquelle on trouve le matériel nécessaire à la cuisine ainsi qu'un lit. Dans le fond de cette pièce se trouve une table, quatre chaise sont disposées autour de cette dernière. Le son devient de plus en plus fort lorsqu'on monte les escaliers, la première pièce visible lorsqu'on arrive au deuxième ressemble vaguement à une vieux grenier. Au fond de cette endroit visiblement chargé d'histoire se trouve un magnifique piano en bois aux beau reflets ébène. Un silhouette est assise sur le siège devant ce bel instrument et joue un morceau long. Très long. Lorsqu'on s'approche encore on commence alors à distinguer avec plus de précision l'allure de l'être assit devant l'instrument mélodieux. D'après sa carrure c'est sans doute une femme, une jeune adulte, la vingtaine. Ses cheveux sont d'une couleur roux sang, flamboyant lorsque le soleil daigne passer ses joyeux rayon sur les fines et longues mèches de la jeune femme. De fine oreille touffue d'un noir d'encre se détachent de cette singulière chevelure, des oreilles félines? Étrange en effet. Cette jeune femme possède également une queue féline, qui lui sert en ce moment même à tourner les pages du recueil dont elle joue l'unique morceau. C'est alors qu'un bruit sourd retenti en provenance du premier étage de la modeste cabane. Le bruit d'un porte que l'on ouvre brusquement. Une deuxième jeune femme, le portrait craché de la pianiste, fait alors irruption dans le grenier improvisé. Elle semble essoufflée, l'autre jeune femme à la singulière chevelure ne lui adresse rien, pas un regard, pas un soupire, pas une action qui ne laisse entrevoir qu'elle l'ai remarquée. Mais son morceau se met à se radoucir, jusqu'à ce qu'elle joue l'accord final. Elle lève alors la tête de son instrument, visiblement son compagnon de toujours, et lève fièrement sa face borgne vers l'arrivante. Elle soupire, son œil vert émeraude se pose avec froideur sur son double parfait. Elle lance alors, avec un mépris non dissimulé, à son interlocutrice :
« -Tu ne veux pas aller coller aux basques de quelqu'un d'autre? »
Sa comparse reste sans voix, elle semble choquée par le langage très familier de son amie. Elle s'avance alors mais en constatant le mouvement agressif de son interlocutrice elle demeure interdite quelques instants. Elle finit par prendre la parole, sa voix était tremblotante, comme si elle redoutait la réaction de son interlocutrice :
« -Mais Kyo, pourquoi tu refuse qu'on vive ensemble? Quand on étaient jeune ça ne te dérangeait pas! C'est pas parce qu'on à 26 ans qu'on n'est plus jumelles si?
-Ma jumelle, Toki, n'existe plus. Tu n'as pas l'air d'avoir bien saisi alors je vais te le répéter encore une fois : Tu n'es plus rien pour moi. Je ne veux plus rien avoir à faire avec toi. Maintenant je vais m'en aller, je ne te pensait pas capable de trouver ma cabane, tu n'es peut être pas si gauche que ça après tout.
-Attend! Kyo!! Je voudrais juste savoir pour tu joues si souvent ce morceau, et pourquoi tu l'embellit à ce point, dis moi...
-Tu devrais pourtant savoir pourquoi ce morceau me plaît à ce point. Je ne te dirais que son titre, tu comprendra très bien. Ce morceau s'intitule : Le démon déchut par l'ange. »
Une expression d'horreur déforma alors le visage de Toki, ses grands et expressifs yeux bleu semblèrent se glacer d’effrois. Quant à Kyo son visage ne reflétait que du dégoût et de l'agacement. Elle se mit alors debout et se dirigea vers la sortie de la petite cabane. Pourquoi rester plus longtemps en pareil compagnie après tout? La jeune femme-chatte avait renier sa sœur jumelle ce n'était pas pour renouer avec elle aujourd'hui.
Kyo était vivement sortie de sa cabane perchée depuis un petit moment, elle se plaisait désormais à traverser le marais environnant et à en observer les paysages. Elle trouvait ces derniers fascinant et impressionnant. Les diverses paysages de la nature était sans doute la seule chose qui pouvait faire tomber le masque de glace que portait en permanence Kyo. La jeune femme se promenait tranquillement en fredonnant :
« Jeune démon au cœur noir comme les ténèbres et à l'esprit fourbe et simple, tend moi la main, ose donc venir te dresser sur mon chemin! Petit démon, incline toi devant moi, n'essaye pas de te relever, la mort t'attend la où aperçoit la lumière... »
Doucement en chantant et en observant les chemins autours d'elle elle ne se rendis pas compte de la présence d'une autre personne tout près d'elle. Elle tourna la tête, d'un geste lent et las, et finit par remarquer l'homme qui marchait derrière elle. Ses bruits de pas étaient lent, et Kyo le distinguait mal à cause de la distance. Elle attendit bien sagement qu'il soit tout près d'elle et qu'il lui murmure :
« N’aie pas peur je ne te ferai aucun mal. »
La jeune femme-chat l'observa longuement, il avait les cheveux d'un magnifique bleu azur, tout comme ses yeux. Il était grand, Kyo devait lever la tête pour mieux le voir maintenant qu'il se trouvait tout près. C'était un spécimen des plus intéressant pour Kyo, il était beau, semblait tout aussi cruel qu'elle et ses réactions devaient être assez dures à anticiper. Pourquoi ne pas en faire son sujet d'expérience? Pour le moment du moins. Elle lui sourit, un de ces sourire froid, qui réchauffe le visage mais qui montre à quel point l'âme est froide. Elle répondit d'un voix claire et simple :
« -Je n'aie pas peur. Puis-je savoir qui vous êtes? Je ne me souvient pas vous avoir déjà vu mais vous portez l'odeur des ninja de Kiri. Elle n'est néanmoins pas des plus récente, vous avez quitté le village? Excusez mon indiscrétion, je me nomme Kyoshiro, je suis chuunin je Kiri. Enchanté. »