"Retour à la case départ donc."

Un rendez-vous a été fixé. Non pas par un membre, ou devrais-je plutôt dire une membre de l'équipe étant donné que sans maître -l'équipe est constituée exclusivement d'adolescentes- mais par les instances supérieurs. Oui, vous savez, les personnes que l'on ne voit jamais au champ de bataille ni ailleurs qui plus est, les personnes d'en haut en faite. Enfin, personne n'a à les blâmer pour cela comme ils ont déjà fait leur temps, et ce, bien que celles-ci est vécu sûrement moins de guerre que les ninjas d'aujourd'hui. Remarque, Eri n'a pas participé à la dernière guerre donc elle ne peut pas parler, mais il y a aussi le fait qu'elle a déjà expérimenté la mort à prendre en compte... donc. Qui y a-t-il de mieux ? « Vivre » sa mort ou bien vivre la guerre ? Notre borgne préférée ne peut le savoir vu qu'elle n'a jamais participé à la guerre. Du moins, peut-on considéré la dernière attaqué menée sur Konoha comme une guerre ? C'est un point assez complexe sur lequel philosopher, raison pour laquelle on ne continuera pas.

En bref, personne n'avait vraiment décidé de la date & l'heure durant lesquelles un maître serait attribuée à l'équipe féminine. De ce fait, Eri pouvait se plaindre aujourd'hui comme personne n'avait pu donné son avis, mais elle n'en fit rien. Après tout, elle n'avait rien de prévu aujourd'hui. Ah si, fumer & boire & même s'inviter à une fête -improvisée ou pas- dans laquelle elle serait accueillie avec louanges & flot d'alcool & de drogue, et ce à cause bien entendu de son apparence physique. Et de son caractère ? Bien entendu, on l'aime aussi pour ça voyons. Surtout qu'elle est relativement « facile », pas qu'elle soit une garce, mais elle aime le sexe & les hommes, que voulez-vous ? Ce n'est cependant pas pour autant qu'elle aime l'amour, elle le cache, le dissimule, elle n'accepte pas de le révéler. A-t-elle raison ? Quelles sont ses raisons en faite ? Tout ce qu'elle veut, c'est du mystère. Est-ce donc une bonne raison ? Cela diffère selon les individus qui l'appréhendent. Enfin, comme ce serait une fête improvisée, elle n'aurait sûrement pas lieu si elle avait été prévu ce matin même. Donc ça ne la gênait pas tant que ça. Qui plus est, à propos de boire, de fumer ou d'absorber d'une quelconque manière des substances illicites, elle pourrait bien le faire à un certain moment de la journée. D'ailleurs, c'est ce qu'elle a prévu de faire une fois arrivée à l'académie.

Elle se prépare de la même manière que d'habitude ; chemise et cravate, puis jupe, puis coiffure et enfin les chaussures ainsi que son attirail de la junkie. Une junkie... est-ce une bonne définition pour Eri ? Après tout, « junkie » peut paraître assez péjoratif non ? Un junkie, c'est plutôt mal propre & bordélique d'après les stéréotypes. De ce fait, on ne peut pas définir de pareille façon une créature aussi magnifique, aussi parfaite si je puis me permettre. On peut dire qu'elle aime se faire « plaisir » avec du sexe, de l'alcool & compagnie. Enfin, elle part de chez elle.
Bien rapidement, elle revient à l'académie. Ah, l'école... d'un ennui tout en étant amusant pourtant. Amusant... seulement avec Eri bien entendu. Et elle trouve cela amusant rien qu'avec sa personne aussi! …et peut être aussi grâce à ses deux meilleures amies aussi devenues ses coéquipières maintenant. Elle leur doit beaucoup. Ce sont ses amis, celles qui la permettent de vivre. Malgré tout, après l'académie, elle s'est un peu écartée d'elle préférant s'amuser avec « ses » deux garçons. Maintenant qu'ils étaient partis, elle allait se rapprocher de ses meilleures amies qu'elle n'a pas vu depuis longtemps. Oui, ça aussi peut paraître aussi garce de sa part. Mais que voulez-vous ? Elle ne partage pas ses activités illégales & fumeuses -si vous voyez ce que je veux dire- avec elles. C'est surtout qu'elle ne veut pas les corrompre... enfin le veut-elle ? Après tout, faire du mal aux personnes qui lui sont proches est un de ses hobbies. Pourquoi me direz-vous ? C'est un mystère de la vie... ou plutôt d'Eri en soi-même. Attention. Qui est la plus complexe ? La vie ou Eri ? C'est dur de les départager, il faut le dire. Enfin on peut attribuer cette manie de faire du mal à ses proches comme un symptôme de sa folie.

Mais bon. Elle verra bien ce qu'il se passera quand ses deux amis arriveront à l'académie. En effet, elle est la première arrivée. Le maître n'est pas arrivé comme ses amies d'enfance. Lorsqu'elle a rencontré son maître pour la première fois, elle avait aussi été la première arrivée. Elle a le mérite d'être ponctuelle au moins. Peut être même trop. De toute façon, même si elle est en retard, elle ne prendra même pas le temps de s'excuser. Elle se fiche de cela. De toute façon, on l'attend à chaque fois. Peut-on se passer d'elle ? C'est une drogue à elle-même, ce qui est assez ironique d'ailleurs. La réponse est donc évidemment non. Bref. A propos de l'absence pour le moment du maître autant que ses coéquipières... elle sait que ses coéquipières vont arriver à l'heure ou même un peu avant comme elle, mais elle sait aussi que comme à ses 13 ans, leur maître -l'homme mystère- sera en retard. C'est toujours comme ça, comme une nécessite pour être un bon professeur. Enfin vu que le précédent était mauvais, peut être pas... et comme celui-ci va l'être aussi, il sera sûrement mauvais pour Eri étant donné que le seul maître qui avait été en retard pour elle était un minable. Mais bon, comme son instructeur allait assurément être en retard, elle allait en profiter. De ce fait, elle prit une cigarette dans son paquet au seuil de la porte avant d'ouvrir la fenêtre pour aérer et aussi pour ne pas déclencher un possible sceau détecteur de l'académie dans l'académie. En faite, ce n'était pas un possible sceau, il existait. Elle l'avait déjà expérimenté & n'avait d'ailleurs jamais été réprimandé pour cela. Elle dissimule bien les choses la petite Eri vous voyez. Une fois la fenêtre ouverte, la cigarette à la bouche, elle l'allume. En attendant son groupe, elle fume tout en regardant le paysage que lui offrait la vue de l'académie : une cloison. Effectivement, c'était une vue de merde.