Valet des Kiyomizu

Il est temps ... De connaître votre senseï. Ah ... Comme si je n’avais point assez de choses à accomplir de ma vie ... On m’a assigné à la tâche de former de jeunes genins du village caché dont je m’honore de servir depuis maintes années. Soit, je peux comprendre que certains brûleraient de désir de se faire éduquer par un être noble et ces jeunes gens se devaient alors en être honorés ... Si leur maturité a atteint ce niveau-là, cela va de soit. Bon, d’accord, de l’avoue – je suis quelque peu nerveux. Je n’ai point eu maintes occasions de m’occuper d’un garnement de toute ma vie, car il me devait déjà m’occuper de moi-même. Je fus trop entouré par les éducateurs afin de m’instruire ce qu’un être de ma classe se doit de savoir que je n’eus le temps de jouer mon rôle de ... Sempaï. J’aurais dû redouter ce jour-là pourtant ! J’étais un Jounin, j’étais un noble ayant eu une éducation irréprochable, il était alors normal de le transmettre aux plus jeunes que moi. Me contemplant dans le vaste miroir de ma salle de bains, j’esquissa un étrange sourire, pouvant dire maintes choses des expressions visitant actuellement mon coeur. En fait, cela pourrait être une bonne chose, pour ces enfants, pour l’avenir de ce village. Dieu qu’ils étaient chanceux ... Montrant ma détermination, j’enleva mes mains du rebord de mon lavabo afin de me redresser de toute ma taille et bomber mon torse. Il était de mon devoir d’éduquer ces enfants afin de devenir des guerriers fièrs dans un avenir certain, tracé par mes propres soins ! Je vais également les rendre raffinés, élégants, et leur instruire toute la beauté que la vue peut nous offrir. L’éducation des Hidemi est exemplaire et ils auront l’honneur de savoir ce que c’est, durant une certaine période, d’avoir la chance d’être entretenus par un membre de mon prestigieux clan ! Allez savoir pourquoi, mais lorsque j’ai appris la nouvelle et que je l’ai annoncé à père lors de notre dîner de famille, il fut pris d’un fou rire incontrôlé ... Comment devais-je le prendre, cette réaction ? Je n’en savait rien. Je ne pus que hausser mes sourcils face à cet esclaffement, cherchant à cerner sa personne. Le questionnant du regard, il m’a juste dit ‘’ J’aurais tant donné afin de voir cela ! ‘’ avant de sortir de table afin de calmer son fou rire dehors. C’est vrai que j’étais très à cheval avec l’éducation mais il y avait de quoi ... Il est vrai que je ne supportais point les gens manquant d’élégance, mais cette raison était justifiée ... Cela me perturba grandement, me demandant si je devais prendre ceci de manière péjorative, ou si je devais en rire, également. Sauf que ... Je ne voyais point de quoi. Je pense que je lui demanderais d’avantage des explications à mon cher paternel. Trève de bavardages, j’ai rendez-vous avec ces élèves aujourd’hui. Je ne pense point qu’on va s’entraîner, on a surtout apprendre à se connaître, afin que je puisse les cerner. Je jeta de nouveau un coup d’oeil à mon miroir ... J’étais nu. Un petit sourire stressé s’adressa à ma propre personne par mon reflet, j’ai déjà pris ma douche, il me fallait me mettre en tenue. Parce qu’il ne manquait plus que je sois en retard, ce serait un déshonneur, je ne pouvais me le permettre, un être noble doit savoir montrer sa supériorité et être exemplaire face aux autres, d’autant plus s’ils seront sous ma tutelle ... Je tapota mes joues afin de chasser tout stress qui dominait mon être et sortit de ce lieu afin de rejoindre ma chambre et pénétrer dans mon vaste dressing. Il me fallait être impeccable et irréprochable, c’est pourquoi j’ai choisi mon kimono traditionnel tissé de fils d’or. Enfin, je suis prêt. J’attacha un élastique au milieu de mon dos afin de maintenir ma crinière, mis mes guetas et me dirigea paisiblement en bas de ma demeure afin d’emprunter la sortie. Malgré mon air détendu, mon bras posé sur les deux manches de mes katanas, j’étais nerveux. Avant de sortir, je croisa père, qui était au courant de ce qui allait m’arriver ce jour-là. Il retint de nouveau un esclaffement avant de s’incliner devant moi, me souhaitant une bonne journée, chose que je fis de même, avant de sortir. Traversant le jardin, je chassa d’un air las un paon qui me barrait la route, et rapidement atteint l’autre bout de notre vaste propriété afin de rejoindre la ville. Je leur avais donné rendez-vous vers la sortie du centre, près du camp d’entraînement, mon idée précise était devant un grand rocher dont il me plaisait de me reposer dessus, après mes efforts. C’était un endroit paisible et nous ne seriont point dérangés, alors qu’il me fallait du calme et sans aide extérieure afin de bien pouvoir cerner ces enfants. Arrivant vers ce lieu, je me rendis compte que j’étais quelque peu en avance ... Ce n’était point grave, je m’assis alors sur le rocher habituel en seiza et roula des épaules avant de détendre tout mon corps, me rappellant de ce rouleau où furent inscrits les noms de mes futurs élèves ... Il semblait que je dirigeais des jeunes quelque peu spéciaux, mais paraît-il que j’étais celui qui convenait à cette tâche. Je pria tout simplement qu’ils n’étaient point de sales garnements et leur éducation sera que plus douce et agréable ... Mes yeux se plissèrent et j’observa les environs, profiteant du calme afin de me recentrer et laisser mes pupilles se consumer de passion face à la beauté que mère Nature m’offrait ... Une vission simple, qui me conquère facilement, car les couleurs d’automnes est un habillage bien mélancolique pour le paysage, tout en gardant sa dernière splendeur.

Spoiler:

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Que débutent ... Les présentations. Puisse le temps d’automne se perdure dans les méandres de mon âme, persévérant dans la conquête de mon coeur si fragile ... La complaisance de ce paysage me touchait, tandis que le vent en cette saison balayait le dernier souffle des feuilles de cette année. J’attrappa au passage l’une d’elles, par pur réflexe, et je souris. Cette saison est un recentrement en son propre soi, avant que son être ne se perde dans la pureté de l’hiver, vous nettoyant de pêchés et regrets. Je vois le cycle comme une vie, et le printemps est la Renaissance dans une splendeur inouïe, vous invitant à respirer l’existance que mère Nature vous offre, les bras ouverts. Une réincarnation. Un cycle magnifique. On purifie notre âme afin de se faire pardonner envers notre propre soi et repartir dans de meilleurs lendemains. La vie est si complexe mais si simple à la fois, elle est sensible, fragile comme du verre, et magnifique ... Entrouvrant les yeux, je vis une jeune fleur pénétrer le camp d’entraînement. Ses pas étaient si délicats qu’une personne non entraînée ne l’aurait point entendu. Ses cheveux me rappellait la venue certaine et prochaine du l’hiver, mettant en valeur de manière symbolique la pureté de son visage. Elle semblait transpirer d’innocence la jeune fille. Je resta de marbre, cependant la description physique et vague que j’eus de mes élèves me fait penser à la seule gente féminine qui allait se retrouver sous mon aile ... Allons bon, elle devait me retrouver par ses propres moyens, je fus mis à l’évidence ... Qu’elle ait le courage d’avoir le culot de venir par elle-même, et je l’acceuillera comme il le faudra, dépendant de son comportement ... Car si au final derrière de frêle papillon se cache une misérable larve, je m’occuperais personnellement de la travailler. Finalement, de loin, je vis que son regard se tourna envers ma direction, m’aurait-elle vu ? Je ne faisais point de signes et mes yeux restèrent plissés, perdurant dans le vent frais qui domine ces lieux. Cet être de petite taille s’avança finalement dans ma direction. Une fois l’exploit accompli, elle n’hésita point à s’incliner devant ma grandeur avant de fredonner de sa voix innocente. « Enchantée de votre rencontre Sensei-Sama. Je me nomme Aya Yukiochu. Membre du Clan Yukiochu et utilisatrice par conséquent du Su Yuki…. » Mes paupières se daignèrent enfin à s’ouvrir délicatement, le Dahlia se décidait à s’exhiber devant la présence de cet enfant. Tournant légèrement la tête, je me fixa vers cette fille, afin de ne point lui faire croire qu’elle était dénuée d’intérêt. Point ! Car après tout cela sera ma future protégée, mon élève, je vais devoir assurer un rôle de tuteur. D’une paisibilité digne d’un fleuve, je la scrutais de mes yeux perçants, curieux de voir quelle serait l’être qui aurait fait grandir cette Magnolia. Aya Yukiochu ... Oui, ce nom me disait quelque chose, en dehors du rouleau que j’ai reçu concernant mes élèves. D’après mes souvenirs, ce clan posséderait un Kekkai Genkai. Serait-ce pour cette raison qu’on m’a détaillé le fait que l’équipe que j’allais diriger était une équipe la plus spéciale du village ? Cela pourrait être la réponse. Attendons de voir les autres enfants. En attendant j’inspira, me rappellant de ses paroles, et je fus rassuré de voir que devant moi se trouvait un être qui n’était point un garnement manquant de politesse ou de respect. Ma main gauche se porta à mes lèvres, faisant glisser doucement la feuille jaune sur mes traits, tandis que je ne quittais point la petite des yeux. ‘’ Le son qui perdure dans les méandres de la mélancolie, un piano souhaitant jouer la sérénade de son coeur ... Accompagnant de douces paroles choisies de manière minutieuse afin d’offrir cette harmonie à mes tympans ... ‘’ Mes lèvres exprimèrent la manière dont j’entendais sa voix ainsi que sa politesse, je ne pus m’empêcher de laisser échapper un fin sourire en coin avant de poser mes mains sur mes genoux et m’incliner devant cet enfant qui l’a mérité, en récompense de son allure respectueuse. ‘’ Je suis enchanté de ... Te connaître, Aya. ‘’ Ma langue ne put s’empêcher de fourcher, j’allais la vouvoyer. Quelle sensation étrange ... La seule personne que j’ai tutoyé jusqu’à présent fut uniquement Sakuya-sempaï, mon ancien maître, et actuellement mon ami, malgré notre large écart concernant l’âge. Mais à présent, je me trouvais devant une élève, et malgré que la droiture et l’élégance ne me quittera point, il me fallait être plus familier avec ces enfants, afin d’instaurer cette évidence en hiérarchie. J’étais conscient que cela n’allait point être facile ... Pour moi en tout cas, concernant la familiarité. Ce n’est qu’un tutoiement, vous allez me dire, cependant vous n’imaginez point à quel point ce n’est évident pour moi. Je suis un noble. Mon propre père se faire vouvoyer par ma langue. Jusque là, tout allait bien, et même si je semblais détendu, au fond de moi le stress grandissait, rien que pour cette broutille. Cependant je suis très à cheval concernant les manières, alors je la mets en place directement, chose normale. L’élève se doit me vouvoyez, m’appeller par les nomination respectives, et moi je me dois de ... Les tutoyer. Aïe aïe aïe, cela ne sera point évident pour ma personne, en effet. Le silence refit surface car mes pupilles quittèrent la frimousse de mon élève afin de lever ma tête et observer les environs, me demandant si les autres n’allaient point tarder. Il était presque l’heure et une chose que je n’aimais point, c’est le manque de ponctualité. Je ne préviendrais point, mais les retardataires ne sont point attendus avec moi, et ceci ils devront l’accepter, aussi strict que je puis être. Mais traits s’apaisèrent voyant une autre silhouette de petite taille, au moins un deuxième qui arriva au bon moment, légèrement en avance, comme la jeune Aya. Bien, cela me rassurait que certains prenaient en compte ce genre de choses. Mieux vaut être en avance qu’à l’heure ! Le petit s’avançait envers notre direction d’un pas rapide, au moins il semblait être enthousiaste, avec ce sourire qui arborait son visage. Un sourcil ne put s’empêcher de se lever, son allure m’amusait quelque peu, bien que je ne suis point un être qui juge sur l’extravagance, moi-même qui aime ceci. Un comble pour un noble, n’est-ce pas ? Cependant sa rapide et brève courbette me plut moins, et je pencha légèrement ma tête sur le côté, l’observant tel un juge. < Bonjour, ravît de faire votre connaissance.> Fit le petit êtred’un ton enjoué, mais manquant cependant de politesse, comparé à la jeune Aya. < Je suis Akiro du clan Soshi et grand maître dans le domaine de la nature, florale et végétale en sa généralité ! Héhé> A nouveau, je scruta l’enfant minutieusement, et mes yeux se plissèrent devant sa présence. Celui-là, je sentais que j’allais le travailler quelque peu ... Du moins concernant la manière de s’adresser à son maître, mais avant tout à un noble. ‘’ Grand maître dans le domaine de la nature florale et végétale ‘’ ? Cela éveilla une curiosité en moi. J’allais rire de ma propre bêtise lorsque le premier mot qui apparut dans mon esprit fut ‘’ jardinier ‘’, mais me retins d’un timing parfait, cela ne serait point bien vu. Etait-ce ceci qui le rend particulier, également ? Bah ... Je le saurais avec le temps après tout. Finalement, après cette analyse, je me daigna d’entrouvrir les lèvres tout en effectuant une courbette de la même manière que j’ai fait à Aya, mais moins penché. Mon sourire irrésistible bien que étrange et discrèt arborait mes courbes, tandis que mes pupilles fixèrent mon protégé. ‘’ Certaines notes à corriger afin d’éviter un bémol, ainsi que la tenue du chêne, afin qu’il ne grandisse point de manière adroite ... Bien. Enchanté de faire ... Ta connaissance, Akiro. ‘’ Encore cette satanée hésitation, il fallait que je m’habitue. Je regarda le ciel et me tus, il manquait un membre. Un petit rictus visita mes traits, cela me déplaisait fortement. Il était l’heure. Le dernier était en retard. ‘’ Bien. Votre dernier camarade semble être en retard. ‘’ Prononçais-je lentement, avant de rouler des épaules et me relever doucement. ‘’ On commence donc sans lui. Sachez qu’avec moi le retard ne sera point toléré, et je commencerais ce qu’on a à faire sans attendre qui que ce soit. Il n’y a point de raison d’honorer le temps à un fauteur. Je vous remercie pour l’effort que vous avez fait afin de venir plus tôt et je vous prierais de continuer ainsi. ‘’ Je cacha ma petite irritation derrière un sourire aimable et apaisant, ainsi que mon stress. Je devais montrer le côté positif de mon être et si fortement construit afin de ne point négliger l’apparence de mon appartenance. Je claqua contre le rocher à l’aide de mon geta trônant mon pied gauche avant de me laisser glisser de ce minéral debout et me retrouva à terre, devant mes deux élèves. Je déglutis, il ne fallait point stresser ... J’hésita un moment et me mis accroupi devant eux, afin de me mettre à leur niveau, et leur adressa un doux sourire rassurant comme je sais le faire avant de me redresser aussitôt et me mettre à marcher, faisant de simples allers retours, prenant une voix plus grave et stricte. ‘’ A partir d’aujourd’hui, je suis maintenant votre tuteur. Dans votre cas, vous me devez du respect, comme je le dois à vous. Vous m’appellerez par mon nom suivi de ‘’ senseï ‘’ ou ‘’ sama ‘’, et je vous préviens en avance que je suis très à cheval concernant la politesse. ‘’ Ma tête se tourna vivement envers leur direction, leur lançant un regard autoritaire. ‘’ Vous allez peut-être me trouver parfois ... Strict, peut être point assez souple à votre goût. Très honnêtement ... Je ne sais point. Je suis exigeant. Cependant sachez que ce ne sera point par caprice, mais pour votre bien. Je suis ici afin de vous éduquer, et non vous brutaliser. Je suis ici afin de faire de vous des ninjas dignes de ce nom, c’est pourquoi je risquerais être indulgent. Vous avez la chance d’être tombés sur ma personne. Si vous ne le savez point encore, j’appartiens à un clan noble et notre éducation est irréprochable, bien que épuisante, elle porte ses fruits. Que ce soit en force, en techniques, le talent, en developpement d’esprit, la finesse, ou même concernant le langage, les connaissances ... L’art, la capacité de voir la beauté, le trésor qui se trouve véritablement sous votre nez, que certains ignorants semblent ne point voir. Alors non seulement vous aurez une bonne éducation, de plus, je vous garantis que je ferais de vous des êtres respectables. Je vous offre une éducation de noble ! Les villageois, lorsque vous serez reconnu comme étant une personne digne de ce nom, s’inclineront face à vous, présentant tout leur respect qu’ils ressentent à votre égard. Parce que vous le mériterez. Et c’est justement, par respect pour vous, qu’il est de mon devoir de vous rendre digne. Fiers de ce que vous allez devenir ! Je souhaite de tout mon être que l’ambition vous animera le coeur et que le vent de la passion traversera votre personne. Sachez que je ne souhaite point être uniquement un senseï que vous verrez peut-être comme un être impitoyable, je peux être un confident, un ami, un proche. Si vous avez le moindre souci, vous prenez la liberté de vous adresser envers ma personne, et je vous écouterais. Qu’il s’agit de votre entraînement, de votre mission, ou de quelque chose de plus personnel, je suis votre tuteur ! ‘’ Je stoppa mes pas afin de me tourner face à eux et m’inclina bien bas, de manière des plus élégantes. ‘’ Je m’appelle Kakuzô Hidemi, et je suis fièr de vous offrir mes connaissances. ‘’ Je me releva de manière souple et observa la frimousse de chacun de ces deux êtres, transpirant la nouveauté, et je souris. J’étais stressé, cependant un étrange attendrissement prit le dessus de mon âme. Mon aise s’installait et ma fougue s’exhibait. ‘’ Très bien, aujourd’hui nous allons commencer par se connaître avant tout, chose qui est importante avant de faire un exercice quelconque à plusieurs. Il est important de savoir avec qui on passera ces longs moments. Je me permets de vous demander d’abord si vous avez des questions. Si non, nous allons directement passer à la suite. ‘’ Je m’assis dans l’herbe en seiza, les invitant à faire de même. '’ Cerner la personne est une chose importante et peut-être point évidente. Certains ont cette capacité depuis toujours, car ils ont la logique, la capacité d’analyser les êtres, car ils sont observateurs, tandis que d’autres doivent apprendre cet art. C’est ainsi qu’aujourd’hui, vous allez vous présenter. Vous reprenez votre nom, vous nous dites ce que vous aimez, ce que vous n’aimez point. Ce que vous attendez de moi. Et dites-nous vos ambitions, vos rêves. ‘’ Je roula des épaules avant d’enchaîner d’une voix douce et mélodieuse. ‘’ Si vous avez des questions, c’est maintenant qu’il va falloir les exprimer. ‘’

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Le savoir Par la réaction humaine Mon monologue achevé, mes morales dites, je pouvais enfin me permettre de souffler un délicieux bol d’air frais par mes narines. On dirait point ainsi, mais j’étais très stressé et ne savais point m’adresser aux enfants, ou du moins, ne pense point ... Je ne pouvais qu’espérer que mon éducation portera non seulement ses fruits, mais leur donnera une soif de volonté. La volonté de persevérer d’avantage. Je le désirais et pensais que cela avait bien été intégré dans mes paroles. Cependant, je me demandais si je n’utilisais point un langage quelque peu complexe pour des enfants de cet âge, et cette idée me rendit nerveux ... Il est vrai que pour ma part, je cernais déjà ce registre avec aisance, bien que je ne le maîtrisais point parfaitement, mais il y a tout de même une large différence entre moi et ces enfants. L’âge, cela va de soit, l’éducation, l’appartenance. Il me fallait leur apprendre à cerner ceci au mieux, et, de préférence, au plus vite. Ils n’ont point encore commencé à se présenter que je pouvais déjà lire sur leurs frimousses si innocentes les états d’esprits qui traversaient leurs petites têtes frêles. Leurs faits et gestes me décrivaient déjà leur personnalité qui s’offrait à mes yeux. La petite Aya semblait apprécier l’éducation que je leur honore, et semblait désireuse de s’instruire. Du moins, c’est l’impression que j’avais, que son senseï l’intéressait et avait l’air d’être confiante. Cela me réjouissait comme me rassurait, j’ai pu concentrer son attention et sa motivation. Je ne pouvais qu’espérer que cela se traduira dans ses efforts et qu’elle mette du sien, car derrière ces sourires, derrière cette politesse touchante, je pouvais voir un être frêle ... Il serait donc de mon devoir de la renforcer, car la vie a beau nous offrir des merveiles sans nom, je ne pouvais le nier, il serait naïf de ma part – Le reste du monde est impitoyable. C’est d’ailleurs peut-être pour cette raison que je ne suis point un homme terre-à-terre, je l’avoue, j’en suis conscient. Je ne suis point ignorant, mais je préfère tant rester dans les idéaux afin de ne point perdre mon sourire. Je remets la réalité en question lorsqu’il s’agit du devoir en tant que shinobi, et cela ne changera point. Il faut toujours des moments de lucidité, de réalisme, comme d’évasion, bien qu’il se pourrait que j’aurais tendance à m’évader peut-être trop souvent, désireux de visiter l’âme de la Beauté qui appelle mon corps. Je constata que je commençais à m’égarer dans mes pensées personnelles et d’un coup de tête, chassa une mèche rebelle de mes yeux afin d’observer de nouveau mes jeunes élèves, qui étaient en train de s’asseoir, comme je leur ai invité. La petite Aya avait des gestuelles fines et distinguées, plaisantes à l’oeil, et s’assit devant moi, tandis que Akiro imita, certes, notre geste, mais sa position me déplaisait quelque peu. Elle était dénuée d’ergonomie, et de grâce, chose qui pourrait être mal vue aux yeux de nos futurs clients ... Ce n’est point par caprice que je compte les dresser, mais pour leur bien. Mon but n’est point non plus de les transformer en ce qu’ils ne sont point. Je veux qu’ils restent eux-mêmes, tout en étant distingués et corrects. Etait-ce quelque chose de trop demandé ? D’après les gestuelles du garçon, j’avais cette impression de lire un malaise chez lui, vis-à-vis de ma personne ... Etait-ce le fait que je m’exprimais de manière trop complexe à son goût, le fait que je semblais exigeant ? Je ne savait point, et même si je ne le montrais point, que mes pupilles se mirent à le fixer comme essayant d’analyser son ‘’ moi intérieur ‘’, cela me déstabilisa quelque peu, mais je ne changerais point mon éducation pour autant. Il fallait m’habituer, et si c’était bel et bien ce que je pensais, je suppose qu’on peut conclure que ... ‘’ On ne peut point plaire à tout le monde ‘’, comme on le dit. Cependant, ce petit n’a point le choix et doit se plier à mes exigeances. Pour son bien. La petite Aya prit la parole en première. Son langage était fort développé pour son âge et cela me surprit de manière agréable. Sa jeune voix, comparé à une flûte japonaise, était douce et apaisante, plaisante à l’oreille. Sa passion envers les araignées est une chose peu courante à ouïr, d’autant plus venant d’une jeune fille, mais je hocha la tête de manière démonstrative, me remémorant, en effet, le pourquoi du fait que son clan ne m’était point inconnu. Cela semblait évident, du coup. La lecture était une chose qu’elle appréciait ? Fort intéressant, dans mon clan c’est un art à ne point négliger, afin de pouvoir cerner toute magnifique littérature que l’ont peut découvrir dans ce vaste monde ... Certains côtés de mon éducation devrait alors lui plaire je suppose, car oui, je leur ai bien prévenu, je leur offre point n’importe quelle éducation, mais celle d’un noble ... Mon esprit ne s’arrête point à la fortification du corps ainsi que l’esprit, mais le développe d’avantage afin de devenir un être prestigieux après tout. Une chose m’inquiéta cependant, et je le saurais bientôt, je craignais que dans son cas, elle serait ces enfants qui négligent l’effort physique, pensant que les instructions sur papiers suffisent amplement ... Je le verrais bientôt, et je saurais corriger ce défaut, s’il est vraiment présent. Elle a des ambitions si simples et ne cherche point à atteindre le sommet ultime, ce qui me fit sourire. Ce n’est point une petite avide de pouvoir, afin de pouvoir obtenir une satisfaction personnelle bien malsaine ... Bien, cela me faisait bien sourire, et ce sourire il fut doux et rassurant, hochant lentement ma tête vers cet enfant, afin de lui faire comprendre que j’ai bele et bien écouté et que je suis honoré qu’elle put partager une partie infime de sa vie. Mes yeux se tournèrent alors vers le petit Akiro et lui souris également, l’invitant à se présenter à son tour. Je souhaitais lui faire ressentir une certaine aisance bien qu’il se devait de rester correct face à son supérieur. Du moins au début, afin qu’il sache comment se tenir face à une personne importante, un client également. Pour la bonne image de soi, ainsi que de notre métier et des guerriers de notre village. Ses jambes étaient relevées et son dos n’était point droit, sa main se ballada afin de cueuillir une fleur afin de la porter près de son sens, stimulant son odorat. Son nom, Soshi, a déjà résonné dans mes oreilles par le passé, en dehors du rouleau que j’ai obtenu concernant les courtes information sur mes protégés. Encore un clan spécialisé ? Je le supposais et cela me semblait logique. Oui, cela me semblait logique que Raikage-sama m’a confié des enfants possédant un Kekkai Genkai, de plus j’ai ouèi qu’ils seront prometteurs. C’est probablement ceci. D’abord Aya, avec un Kekkai Genkai concernant les araignées mais je n’en sais point plus que vous. Alors ... Le petit Akiro, je suppose que son pouvoir est lié à la nature, d’après ces dires quelque peu vagues ... Intéressant ! Je suis curieux comme impatient de les voir à l’oeuvre et mon esprit vint effleurer celui du dernier, me demandant ce qu’il pourrait bien avoir de spécial. Et sa première phrase confirma mes hypothèses, et l’observant attentivement, sans aucune gêne, les yeux plissés, je le vis m’adresser un sourire ... Il souhaitait atteindre les grades importants et est l’enfant qui deviendra le chef de son clan ... Chose que je comprends car c’est mon propre destin également, je devrais prendre la relève dès que père n’aura plus la force. Il apprécie le dessin, le peinture, la nature ... Ces dires me firent lever quelque peu la tête et j’adressa un sourire au ciel, me remémorant mon seizième printemps, lorsque j’eus la chance de voir la peinture qui racontait la perfection qui puisse exister et rendre le reste du monde si banal à côté ... Et cela me fit remémorer que c’est grâce à ceci que je devins ce que je suis à présent. Ils n’avaient point de questions ... Très bien. Un long silence vint où je plissa les yeux afin de les observer attentivement chacun son tour, et, quittant mes pupilles, d’un air serein, je pris appui sur mes genoux afin de me relever et m’avancer derrière eux, les observant, encore et encore ... Mon tibia s’avança tout d’abord vers le dos du jeune Soshi afin de l’inviter à se tenir plus droit. ‘’ Redresses ton dos, Akiro. ‘’ Lui fis-je d’une voix paternelle. ‘’ Essayes de te mettre en seiza, au moins les premiers jours. ‘’ Je lui souris tendrement avant que mon regard ne se tourne vers Aya, qui avait imité mes gestes, elle était assise sur ses genoux mais je me permis et poser mes paumes sur ses épaules de manière délicate, telle de la soie glissant sur une table. ‘’ Détends tes épaules, Aya. Tu verras que la circulation sanguine voyagera ton corps de manière plus aisée lorsque tu es assise sur tes genoux. ‘’ Une fois la chose faite, je revins sur mes pas afin de m’asseoir en seiza, comme je souhaitais que mes élèves le fassent. ‘’ Je vous demande de vous asseoir ainsi, en tout cas les premiers jours, pour plusieurs raisons. Vous pourrez trouver cela stupide, mais s’asseoir ainsi a maintes avantages que vous ne pouvez l’imaginer. ‘’ Je roula mes épaules avant de continuer. ‘’ Si vous n’êtes point habitués à vous positionner, il serait compréhensible que vous ressentirez des sensations désagréables en premier temps. Je vous explique à présent pourquoi je vous demande ceci – Vous le savez sûrement, mais chez un ninja on demande beaucoup de souplesse et ce simple geste vous permet de travailler ce côté même pendant les temps de pause. Cela est très bon afin de travailler, au repos, les muscles de vos jambes, qui est un élément important chez les êtres de notre métier. Je suis un être étant pointilleux concernant les détails, et c’est pour cela que j’insiste sur ce sujet. Avec moi vous ne verrez point seulement le combat, vous êtes prévenus, car ce n’est point seulement cet élément qui fera de vous un ninja. Deuxièmement, cette position est très ergonomique pour votre corps, ce qui le garde en forme même lorsque vous êtes assis, car cela entraîne les zones que j’ai cité chez un novice. Troisièmement – Cela est une forme de respect et d’élégance. Je ne souhaite point vous transformer en des êtres me ressemblant, que l’on soit bien d’accord. Avec moi, vous serez vous-même, mais certaines règles doivent être appliquées. Lorsque vous vous présenterez devant un client, devant un supérieur, il est normal d’avoir les gestuelles correctes. Non seulement afin de garder une bonne image de vous à l’égard de cette personne, mais également afin de préserver une bonne image des ninjas de Kumo, et donc, votre village, dont vous souhaitez servir. Je mets en place cette règle de s’asseoir en seiza en premier temps afin que vous puissiez savoir comment l’utiliser, ensuite, bien évidemment, vous ferez comme vous le souhaitez. C’est un principe comme un autre dont je pense qu’il est important d’aborder. Par la suite, lorsque je serais persuadé que certaines règles seront mises en place dans vos esprits, vous agirez comme bon vous semble envers moi, tant que cela reste dans les normes du correct. ‘’ Après avoir effectué ce monologue concernant cette petite parenthèse concernant cette position qui, aux yeux de certains, peut valoir point grand chose, mais je suis un être voyant les détails comme les éléments les plus importants, je toussota afin de reprendre la petite leçon concernant la connaissance de l’autre. ‘’ Bien. Vous vous êtes présentés, je vous ai demandé d’énumérer certaines choses basiques. Qu’avez vous appris de l’autre, en dehors de ce que vous avez dit ? ‘’ Je laissa un court silence prendre place afin de les laisser réfléchir avant de poursuivre. ‘’ Un ninja doit cerner la personne non seulement par ses dires, mais par tout ce qui entoure également. Ses gestuelles. Le ton. Les mimiques. Même un simple haussement de sourcil. Ainsi, en quelques phrases, vous pourrez augmenter votre chance de cerner au mieux votre interlocuteur. Aya ... ‘’ Je désigna d’un geste élégant la jeune fille se trouvant devant moi, ma main décrivait comme l’histoire d’une feuille d’automne tombante. ‘’ Je vois que tu es un être doté d’une douceur candide, tu es respectueuse, non seulement parce que je suis un senseï ou parce que je suis un noble, mais de manière générale. Ce sont ta courbette envers Akiro, ainsi que ta façon de t’exprimer qui m’ont fait comprendre ceci. Cependant, j’ai cette sensation que tu t’attaches facilement aux êtres qui semblent en être dignes à ton égard et tu es un être attentif, et ceci, ce sont tes expressions, ainsi que ton sourire qui me l’a fait comprendre, et tu es malgré tout craintive de nature. Tu me diras si je me trompe ou non. ‘’ Je ne pouvais le cacher, j’ai senti une sorte de tension lorsqu’elle vit Akiro arriver, malgré qu’elle le cachait sous une courbette respectueuse, mais même lorsqu’elle a prononcé le prénom du garçon, cela se sentait. J’avais comme cette impression qu’elle ne l’appréciait pas, et la réaction d’Akiro, qui n’a point l’air de sentir de l’hostilité à l’égard de cet enfant, me l’a confirmé. Ils se connaissaient déjà. Mais ce n’était point à moi de le dire aussi directement, mais à l’arranger si besoin est. Mes yeux se tournèrent vers Akiro et je lui adressa un sourire serein, avant de hocher lentement ma tête, lui faisant comprendre que c’était à son tour. ‘’ Akiro, j’ai cette sensation que tu n’extériorises point ce que tu es, par le ton que tu prenais. J’ai eu cette impression, par tes gestuelles, que tu ne te sentais point à l’aise, cependant tu es expressif en langage du corps, et vu la façon que tu l’utilises, ce qui peut trahir ce que tu souhaites cacher, je ressens comme une aura positive venant de toi qui cherche à être extériorisée. De la tendresse ressort, malgré que tu te caches derrière un masque. ‘’ Je dis en tout cas l’impression que j’avais, mes paupières se fermèrent lentement afin de les rouvrir délicatement, et souris de nouveau, m’adressant à présent à mes yeux élèves. ‘’ Voyez tout ce qu’un être est capable de découvrir de ceux qui l’entourent, par simple observation. Ce n’est point une marque de génie, mais tout simplement de l’observation, ainsi qu’une connaissance, ne serait-ce que basique, de l’humain, une expérience que vous allez acquérir au cours du temps, et je suis là afin de vous aider à le développer. Cela viendra lors de nos entraînements, comme pendant nos missions, car c’est un élément important pour un ninja. Cerner les personnes avec qui il travaille afin de mieux pouvoir opérer, comme savoir au mieux concernant ses ennemis d’un simple regard. Vous voyez à présent où voulais-je en venir ? ‘’ Mon sourire ne me quitta point et j’espérais que ce petit début de leçon leur ait apporté une certaine motivation, d’autant plus que je m’inquiétais pour le cas de Akiro, espérant que ce ne sera qu’une simple impression du début. Car oui, je suis persuadé que je puis être passionnant. ‘’ Nous passerons beaucoup de temps ensemble, j’y tiens beaucoup. Non seulement en missions ou en entraînements. Tel est le devoir d’une équipe soudée, il faut que vous appreniez à connaître vos équipiers, comme connaître d’avantage vous-mêmes. ‘’ J’inspira profondément, plissant les yeux, avant de les rouvrir de nouveau. ‘’ Si vous avez des impressions concernant la petite expérience, je vous laisse vous exprimer, et par la suite, nous passerons aux choses sérieuses ... ‘’ Oui, je pensais à cela. Je voulais tout simplement les voir un par un pour un combat, afin de pouvoir les évaluer, afin de pouvoir savoir comment agir et que leur conseiller. Ceci sera considéré comme ... Un test. Il va falloir savoir comment les manipuler afin qu’ils soient en sûreté tout en progressant lors des missions à venir après tout ...

En retard... Un jeune enfant courait à travers les rues de Kumo pour rejoindre aussi vite que possible le lieu de la réunion avec sa nouvelle équipe, une affection surprise pour lui du fait qu'il voulait certainement faire équipe avec son paternel, mais celui-ci en avait décidé autrement pour cette fois-ci. Le jeune Kaburagi était partie tellement rapidement de sa maison qu'il en avait oublié le lieu de rendez-vous de l'équipe... Tellement stupide, mais aussi tellement ingénieux de sa part pour perdre un peu plus de temps. Arrivez en retard n'était pas digne de son être, cela était une chose inconcevable et surtout du fait qu'il était le fils du Kage, Kaburagi ne pouvait pas se permettre de ternir le nom de son père aussi facilement. Il accéléra le pas pour ne pas être en retard.

Le terrain d’entraînement était enfin en vue pour le jeune homme, mais il s’apercevait rapidement que son équipe était déjà présente avec le Jônin qui venait de s'asseoir pour faire une sorte d'explication. Il m'avait complètement oublié on dirait, Kaburagi serait devenu un membre fantôme de l'équie ? Non, il fallait qu'il réagisse maintenant. S'approchant doucement dans le dos du Jônin, il se mis en position dogeza puis prenant une très grande inspiration il cria.

-VEUILLEZ M'EXCUSER DE MON RETARD, SENSEIIIII !!!!!!!!!!!!

Ce message venait du plus profond de son cœur et il attendait maintenant la réaction de ses partenaires et bien sûr de celle de son maître qui était encore de dos.


Ps : Désolé de répondre aussi tard... J'ai fait court pour rattraper le "temps" perdu & je t'ai Mp Kakuzô.

Spoiler:

Valet des Kiyomizu

Interruption D'une tirade mélodieuse. Ca y est, il me semble que je commençais à prendre mes aises, je sentais mon corps se relâcher, évacuant tout stress que j’avais en moi. Quelque part, je m’en voulais ne serait-ce qu’un peu d’avoir fait un monologue pareil, ce ne sont que des enfants après tout ... Ah, cela se voit que je ne suis point habitué à en fréquenter, hein ... J’espérais que je ne les endormais point, cependant je trouvais que c’était des points intéressants à voir tout comme très importants. Je sentais avoir captivé un peu plus l’attention du petit Akiro, il me semblait détaché au début. Suite à mon premier jugement que j’avais envers lui, le jeune garçon haussa un sourcil, je ne sais point si c’est parce que j’ai tapé juste et qu’il fut étonné, ou parce qu’il se moquait littéralement de moi ... Bah, je le saurais très prochainement, après tout. Je soupira et me dis tout de même qu’il va falloir que j’évite de passer mon temps à faire des monologues avec eux, ce qui m’embêtait, c’était ma spécialité, ma passion si je puis dire ainsi. Comme je pouvais parfaitement passer d’un sujet à l’autre en pleine argumentation et continuer encore un monologue interminable. Je suis ainsi, que voulez-vous ... Un grand bavard. Hahah. Je suis un ardu afin de mettre en valeur les détails, pour qu’ainsi ils soient aussi évidents que les choses essentielles qu’on voyait sous notre nez. Je voyais toujours plus loin, je suis un passionné concernant de trouver la moindre petite faille afin de l’explorer et faire tomber la roche. Minutieux. Mais je faisais ceci pour leur bien, jusqu’à la moindre base. Je roula des épaules, me détendant après ce monologue dont j’avais l’impression de sentir de par ces enfants à quel point cela semblait infini, il fallait vraiment que je fasse attention. Je devais également m’adapter un minimum les concernant, comme ils font l’effort de s’adapter à mes principes. C’était la moindre des choses à faire après tout, cela doit aller des deux côtés. Je sentis une présence s’approcher de nous, plus précisément derrière mon dos. Serait-ce le retardataire ? Je feins l’ignorance, comme une punition de par son retard, et mon attention se portait toujours envers mes deux élèves, dont au fur et à mesure que je les regardais, mes traits s’adoucissaient. Ce n’est finalement point désagréable d’être en compagnie des enfants ... Moi qui pensais que je trouverais de l’intérêt seulement avec des hommes matures, comme quoi il m’arrive de me tromper. Il me hâtait de les voir à l’oeuvre, et de les connaître d’avantage. J’étais bien démonstratif dans mes gestes, certes, j’agis de manière théâtrale, je suis après tout un simple acteur de cet acte, dont je m’honore de jouer le rôle principal. C’est pourquoi je supposais que mes élèves devaient sûrement avoir compris que j’ignorais royalement la nouvelle présence. ‘’ VEUILLEZ M'EXCUSER DE MON RETARD, SENSEIIIII !!!!!!!!!!!! ‘’ Je ne bougea point tout de suite, quelques secondes passèrent où je fus immobile, avant de fermer paisiblement mes yeux et porter ma main à l’oreille, toujours de cette manière aussi démonstrative. Oui, c’est bien ce que je pensais, c’était le retardataire ... Je grimaça légèrement, la voix du petit était bien forte et aïgue de par son jeune âge, et je sentis bien passer les vibrements au creux de mon oreille. Je me retourna doucement afin de lancer un regard noir au jeune arrivant, comme le punissant de cet affront. Mais un rire me fit retourner aussitôt, c’étit le jeune Akiro, qui mit sa main devant la bouche. ‘’ Moi c'est Akiro Soshi enchanté ! ‘’ Fit mon élève d’une voix enjouée, avant de se tourner vers ma personne. ‘’ Senseï pour vous répondre, je pense que Aya est une personne respectueuse, sage, appliquée certainemen ... Et .. je crois qu'il est désolé. ‘’ J’haussa un sourcil, observant le jeune garçon. Il me plaisait bien ... Je pouffa de rire, mettant à mon tour ma main devant mes lèvres, amusé par la remarque d’Akiro, et en exhibant ma bouche j’afficha un sourire qui montrait l’éclat de mes dents. C’était amusant. J’avais un air largement plus détendu et il fallait avouer que le jeune Soshi avait quelque part sauvé la mise du retardataire ... Car à vrai dire je voulais le saluer avec une bonne claque derrière la tête, afin de lui faire comprendre que le retard n’est point toléré. Cependant, cela me fit réfléchir, je me suis dit que c’était tout de même le premier jour ... Je tourna à nouveau mon buste afin de regarder l’arrivant. De plus ... Je sentais que cela venait du coeur. Ce petit instant me fit remonter mon humeur d’un sacré cran, leur comportement, d’un côté, m’attendrissait comme m’intriguait. Je passa ma main sous le menton du jeune garçon qui s’était tout de même mis en dogeza devant ma personne et releva sa tête. Il avait une coiffure ressemblant étonnamment à celle d’un de mes cousins, une tenue parfaitement traditionnelle, et des yeux d’un vert éclatant qui allait si bien avec son teint. Il était plaisant à voir. J’appréciais de contempler les physiques avantageux des êtres en général, et je dois avouer que je suis bien chanceux dans cette équipe, ils avaient leur apparence. Aya représentait la pureté de la douce tombée de neige sur les branches de cerisiers, Akiro avait ce côté quelque peu extravagant qui me plaisait à contempler, et le dernier ... Probablement ce fameux fils de Raikage-sama, me faisait penser à l’automne rappellant maintes pensées nostalgiques. Je retira ma main de son menton, moi qui lui fit tout simplement comprendre qu’il pouvait la relever et que je souhaitais qu’il me regarde dans les yeux, afin de voir la sincérité de ses mots. Eh bien, je l’avais vu ... C’est pourquoi je lui adressa un sourire tendre et rassurant. ‘’ Eh bien, eh bien ... C’est bien parce que c’est le premier jour que j’accepte tes excuses. La prochaine fois, tu subiras une sentence qui te fera rappeller cette erreur afin de ne plus la refaire. Je ne tolère point le retard. ‘’ Mon sourire s’élargit, mes yeux se plissèrent. ‘’ Cela passe pour cette fois-ci, tâches de faire attention la prochaine fois. Je t’invite à te relever afin de te joindre à nous, ainsi tu pourras te présenter devant tes coéquipiers et ton senseï, qu’en penses-tu ? ‘’ Je me tourna vers les deux autres enfants, leur adressant un regard rempli de malices avec une pointe de complicité. ‘’ Après ceci, nous allons passer aux choses sérieuses. Aya, Akiro, vous expliquerez au nouvel arrivant plus tard ce dont je vous ai parlé, je n’aime point me répéter. Bien que nous allons refaire la petite expérience avec votre camarade, également. ‘’ Je me tourna également, posant ma main sur l’épaule du jeune brun, lui adressant un clin d’oeil, avant de le relâcher et incliner légèrement ma tête, vu que je ne pouvais le faire entièrement, de par ma position, et termina d’une voix douce. ‘’ Je suis Kakuzô Hidemi, votre senseï. ‘’