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Sujet: Maboroshi Senjutsu ! Les techniques fantômes de l’animal intérieur, L’art du Rônin et Ooba-san Jeu 19 Avr 2012 - 10:18
Chapter 2:Ooba-san
Je regardais Tenro d’un air vague. Les torches étaient allumées, éclairant faiblement la grotte. Les deux bassins qui longeait de chaque côté la pièce, toujours présent, remuait doucement à l’haleine des chacaux présents. Je ne me sentais pas, pour autant, oppressé. Je n’avais rien à craindre : je faisais partie de la meute. Disant cela, je pu observer les magnifiques ornements de la pièce, des carreaux et des figures d’animaux la parcourait ; c’était une véritable fresque imposante. Je n’avais jamais remarqué à quel point celle-ci était impressionnante. Je m’amusai à observer la qualité des dessins ainsi que, de la matière utilisé. Que ce soit du bleu azulis, du corail ou de l’ambre, toutes ces matières provenaient d’endroit différent : qui avait pu amasser autant de richesses brutes ? Et tout ceci dans le seul but de cet œuvre ! Ce devait être un grand artiste ! Mes yeux s’écarquillaient d’autant plus que la splendeur de la fresque se révélait. C’était un mélange d’art, de couleur et, de technique. Ce n’était non pas une mais, des dizaines de personnes qui avaient peintes cette fresque !
La fumée de la pipe envahit mes narines et, obstrua la scène. Je toussotai un instant et, me reconnecta sur Tenro qui, me regardait d’un air perçant. Ces yeux de chacal transperçant mon âme, la sondant entièrement. Il avait activé sa résonnance. C’était mieux qu’une sonde, c’était comme si mes entrailles bouillaient. Je me sentais nu face à eux tous. Un simple nourrisson. Je n’étais rien de plus qu’un être vivant dans cet océan, un simple grain de poussière porté par le courant. Je baissais la tête, trop honteux de ma nudité, touchant mon nombril. J’étais timide, écrasé par leur présence. Ooba-san s’avança. Son chignon était correctement fait, son kimono beige correctement portée. Elle semblait humaine mais, pour caractériser la civilisation d’humaine quand, nous pouvions voir ce genre de spectacle. Nous étions tous des bêtes et, à mon simple avis, l’homme en était la plus vicieuse, engendrant guerre et génocide. Ces yeux étaient à moitié fermés, bien allongé, des rides le long de son visage témoignant de sa grande expérience. Ses oreilles canidés s’agitèrent un instant puis elle prononça une simple phrase.
Déshabille-toi
J’étais choqué. Pourquoi devais-je me mettre nu devant eux ? La solennité du rituel me fit rabattre mon caquet. Je les regardais, jaugeant chacun d’entre eux. Après tout, hormis les chefs de la meute, les autres étaient nu pour la plupart alors qu’importe. Qu’est-ce qui me faisait peur alors ? Le fait que l’on voie mon corps de son imperfection totale ? La différence qu’il y aurait avec le leur ? Ma différence devait-elle être synonyme de honte ? Je réfléchissais un instant à toutes ces questions qui me taraient. Je me résigna finalement au bout d’un instant. Je retirai tout mes vêtements. J’étais nu, encerclé par la meute qui me regardait d’un air supérieur. Je pris la peine de regarder mon corps. Je toucha mon visage du bout de mes doigts caressant mon menton triangulaire. Ma peau n’était pas très douce, je ne m’étais pas rasé depuis quelques jours. Je toucha mon corps, mes tétons, mon cou, mes bras, mon ventre, mon dos, mes épaules, mes fesses, mon pénis, mes jambes, mes pieds, rien ne fut épargné. J’avais l’impression d’être étranger à mon corps maintenant que je me reportais sur lui. Je ne m’étais jamais vraiment intéressé à mon corps outre mesure. Il n’était pas incroyable, à peine musclé quoique des jambes assez forte. Mes cheveux étaient en pagaille et, assez mal lavés, quelques points blancs daignant montrer le bout de leur nez. Ooba se retourna, la meute s’écarta, la laissant passer jusqu’à une porte située à côté du siège du chef Tenro.
Suit-moi Emishi
Je la suivais. Je traversai le groupe puis, me tourna un instant vers Tenro. Celui-ci continuait de fumer sa pipe mais, daigna retourne son unique œil vers moi. Je souriais, je n’avais rien à craindre. Tenro faisait partie de ces personnes qui, d’un simple regard pouvait raviver les troupes. C’était un meneur né, tyrannique, autoritaire mais, à la fois compréhensif et protecteur. C’était un véritable chacal, un pur, de valeur. Son pelage noir bleuté ondulait, le dessous beige faisant le même petit mouvement que le par-dessus complémentaire. Ce pelage noir et beige lui convenait à merveille. Mon sourire était chaleureux. Je me retournais finalement, la porte se ferma derrière moi. Ooba et moi étions seuls. Il n’y avait pas de torche ici. La salle était complètement noire. Le sol était frais, un peu trop même. Il semblait humide, des gouttelettes tombaient de par et d’autre. Cette partie de la grotte n’avait pas été aménagée. Je mettais mes mains en avant touchant de mes mains les froides stalagmites afin de les évitez. Je me pris les pieds sur des cailloux. Cela me rappelait ma solitude dans la foret. Ce n’était pas ce genre de soucis qui me dérangeait mais, ne rien voir dans la nature était un problème imposant. Dans cette nuit froide, je pus sentir une sorte d’escalier naturel s’enfonçant dans les ténèbre. J’entendais les pas de Ooba-san le descendre, doucement mais surement, essayant de ne pas glisser. Je ne tentai pas de la rattraper, allant à ma propre allure. Et enfin j’aperçu la lumière, une lumière béante donnant sur un bassin souterrain. Elle illuminait le misérable point d’eau. Ooba-san y étais, m’attendant assise au rebord, regardant nostalgique ce bassin. Elle souriait misérablement de ces lèvres gercées, donnant le spectacle de ses crocs, jadis aiguisés. En même temps qu’elle contemplait le paysage, elle parlait d’une voix calme et, émue :
C’est ici que sont initiés les rônins aux techniques fantômes.
Elle prit une courte inspiration. J’étais suspendue ces lèvres. J’allais enfin pouvoir apprendre leur art subtil, après 5ans enfin j’allais pouvoir commencer le véritable entraînement. Je me taisais, buvant ses paroles.
C’est ici que de nombreuses personnes sont venues, des gens de toutes parts auparavant. Depuis ce lieu est oublié mais, reste légendaire. C’est la fontaine de jouvence.
J’étais ébahi, complètement suspendu. Alors voici donc la fameuse fontaine de jouvence. J’étais soufflé, qui pu croire qu’elle serait ici. Je savourai chaque instant de ce moment, mes pieds foulant la terre ne ressentaient plus la douleur. J’étais dans une sorte de transe, trop content de ce qui m’arrivait. J’avais une chance incroyable.
Tu sais… Ne te méprends pas sur cette fontaine.
Je regardais… trop fasciné pour comprendre. La vielle se leva et me regarda.
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Sujet: Re: Maboroshi Senjutsu ! Les techniques fantômes de l’animal intérieur, L’art du Rônin et Ooba-san Sam 21 Avr 2012 - 7:09
Alors que les villages n’existaient pas encore, les clans se battaient pour leur survie, étendre leur pouvoir ou dominer. Chacun avait sa propre définition du monde mais, personne ne s’écoutait. Le Rikudou Sennin n’était plus. Parmi les clans les plus réputé était celui de Jouvence. C’était un clan d’ermite ne voulant pas se mêler aux autres, prêtant leur force, notamment aux fameux Kagamis. Ce clan était spécialisé dans un art de ninjutsu médical réputé pour guérir instantanément les blessures des gens. Les clans faisaient appel à eux régulièrement…malgré les avertissements des Jouvences quant à cette technique. Puis le village de Kiri fit son apparition avec à sa tête le Mizukage. Ce grand homme rassembla les Kagamis et offrit l’hospitalité aux Jouvences qui s’installèrent. Pour autant, la sédentarité ne leur était pas possible.
Vois-tu Emishi… Le secret de cette technique de guérison est qu’elle a une faille béante : Elle rajeunit. En effet, les soldats touchés par les soins rajeunissaient rapidement et, 5 ans après, des milliers d’entre eux périrent, disparaissant sous forme de poussière. Les Jouvences furent accusé de traitrise. Ce fut l’exil qui leur fut accordé. Mais ce que ne savaient pas les ninjas c’est que pour contrer ce rajeunissement il existait une technique : Oku. La technique de Jouvence forçait l’esprit à transcender le corps afin de guérir n’importe quelle blessure, à l’excès tels qu’il rajeunissait. Pour autant l’esprit était agité : les maux de tête, l’amnésie et la perte du contrôle de son chakkra était alors fréquent. Oku se base sur un principe simple. On divise son âme. La petite partie d’âme à part se fructifie à l’intérieur de nous. La scyzophrénie était alors possible mais, bien que ce défaut soit immense, Il suffisait après une guérison d’utiliser cet autre part de soi. On la sacrifié au profit de sa propre âme. Pour autant il fallait faire fructifier son Oku car il fallait que le tribut compensateur à son âme soit utilisable pour les techniques de ninjutsu médical de jouvence. En effet, le problème était qu’il ne fallait pas diviser son âme en deux partie égale mais, ne prendre qu’une toute petit partie pour ne pas en pâtir et, la faire grandir par l’expérience et les souvenirs qui la composeront. C’est pour ça que voyager, rencontrer des gens, vivre des moments forts, méditer, était primordiale pour fructifier son Oku.
C’est ainsi que la technique Oku fut mise au point et, que les ninjas de Jouvences vinrent sauver les survivants à leurs techniques. Pourtant le génocide qu’ils avaient créé, l’avait aussi été dans les autres villages car, certains clans de ceux-ci, avaient auparavant obtenu l’aide des Jouvence. Les Jouvences furent tué jusqu’au dernier sauf une poignée qui se réfugièrent à Kiri. Parmi eux une jeune fille, Ariel. Elle était blonde aux yeux d'or, une beauté sans pareille. Elle fut la femme d’un Kagami. Ce kagami servait le premier Mizukage. Alors qu’il escortait l’un des derniers maîtres de l’eau, il fut tué au cours d’une bataille féroce. Il avait pourtant presque atteint le village. Ariel accouru et voulu utiliser toutes sa maitrise du ninjutsu médical en sacrifiant son Oku. Celui-ci refusa de se sacrifier. Elle le supplia et, il refusa net. Son Oku était jaloux du valeureux guerrier. Si elle utilisait cette technique, elle ne ferait que retarder l’inévitable sans son Oku et, son mari sombrerait et tomberait en poussière. Elle tenta de le ramener en donnant sa vie. Il était pourtant trop tard mais, un miracle se réalisa par la suite. L’Oku était là, bien réel, il n’était plus esprit : il était eau. Il fut emporté et mélangé au lac qui portera le nom du valeureux guerrier. L’Oku tomba alors précipitamment dans les fonds souterrains créant une petite nappe phréatique. Mais le tribut ne fut pas vain, l’Oku devenu eau avait en lui toute la force de l’amour de ces deux êtres. Il se repentit en soignant les gens et en leur appliquant la Jouvence. Les Jouvences ont longtemps gardé alors la nappes mais, il n’en reste plus un. Ce sont les chacals de la forêt qui continu de garder la fontaine de Jouvence, ayant apprit auprès d’elle la technique Oku. Ils l’utilisèrent par la suite différemment et c’est ainsi que le Maboroshi Senjutsu est né. Par la suite des hommes ont tentés d’atteindre la fontaine et, de s’y baigner mais, seul les plus valeureux et en paix intérieur totale purent la supporter et, être béni par l’Oku. Celui-ci soigne régulièrement les blessures de la meute qui le protège.
La vieille Ooba-san avait fini son histoire, elle haletait. Elle n’était plus toute jeune et, pourtant toujours vivante. Elle regardait tranquillement la fontaine et, me regarda. Je devinais totalement ses intentions. Elle laissa une serviette qu’elle avait prise et s’en alla.
Quand tu sera prêt, fais-le
Je savais maintenant les risques que j’encourrais.
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Sujet: Re: Maboroshi Senjutsu ! Les techniques fantômes de l’animal intérieur, L’art du Rônin et Ooba-san Mer 2 Mai 2012 - 10:03
Je regardais l’étendue d’eau si infime qui me faisait face, illuminée par de court rayon de soleil atteignant la liquide relique. Mes yeux d’un bleuté éclatant regardant avidement ce mystère du ninjutsu qu’était la fontaine de Jouvence. Quelques gouttes provenant des stalactique daignaient éclater la surface plane, déstabilisant cet équilibre naturel et, donnant naissance à un son suintant du au mouvement des petites vaguelettes formé par l’onde de perturbation. Phénomène ô combien intéressant de diffraction mais, qui n’était pas l’objet de ma venue. Je ne savais pas réellement ce qui allait se passer une fois plongée dans cette eau glacée mais, il était sur que cela ne serait pas pure franquette et, balade de santé. J’entendais au loin Ooba-san. Le bruit de ses pas s’éloignait lentement de moi, lointain souvenir d’un animal merveilleux qui n’était plus. J’eu de l’affection pour elle. Elle avait toujours été là, Ooba-san était la dernière à utilisé le ninjutsu médical des Jouvence, soignant régulièrement les chacaux. Elle s’occupait méticuleusement de chacun, gérant la société au sein du groupe, on pouvait dire que, si Tenro était un fameux chef et un fin guerrier, elle était le pilier qui maintenait en ordre la meute et, par conséquent une sorte de leader aussi.
Une fois la créature disparut (j’entendis la porte claquée), j’étais seul avec mon épreuve. Cette eau contenait l’Oku de Ariel. Je me demandais ce qu’il en restait et, comment réagirait-il à la présence d’un corps étranger ? Il est vrai que cette eau était élevée au rang quasi-divin, vénérée par les uns, crainte par les autres. Cette eau à la source de toutes légendes. Elle me faisait face, fièrement, magnificence toute puissante s’élevant métaphoriquement devant mon pauvre moi, faible mortel impuissant, inconscient de la portée suprême du breuvage qui se tenait devant moi, reposant simplement dans un récipient naturel, lié au fleuve de son défunt amour Kagami. L’amour, je l’avais connu une fois, aurais-je agi ainsi à l’égard d’Akari ? Me serais-je sacrifié pour elle ? N’était-elle en fait que l’échappatoire, la lueur d’espoir qui m’avait permis de m’en tirer, un simple amour du à une certaine quête de protection ? Avais-je réellement aimé ? L’amour est un sentiment infini que de nombreuses personnes connaissent mais, avais-je au cette chance ?Le doute s’emparait de moi et, je m’assis sur une pierre, froide et humide, me rappelant ma condition de nudité. Il me fallait oublier, ne pas me laisser emprisonnez par les chaînes du passé et, avancer. Akari faisait partie de cette partie antérieur qui m’avait forgé mon caractère, je la respectais profondément mais, si je suis ici c’était pour les gens encore vivant, auquel je suis attaché : ma famille, mes amis, mes compagnons,… Il me restait encore beaucoup. Je pensais alors à ma mère et, espérait qu’elle serait fière de moi. Je savais qu’elle était là, bien présente et me regardant bienveillante. C’était dur maman, si tu savais. Maintenant il était temps de se mettre à l’eau. Mes orteils daignèrent toucher la vaste étendue, dérangeant ainsi le calme serein, créant d’infimes vaguelettes. Le temps semblait, à cet instant, se ralentir ; un véritable et authentique lieu hors du temps. Les gouttes tombaient à intervalles réguliers au même endroit, creusant la galerie doucement mais, surement. Je tombai en avant. J’allais briser ce cycle sans fin où le futur n’existait pas. Il n’y a pas d’existence ici. Pourtant en ces eaux se trouve une force ancienne et forte né de l’amour de deux être dans la détresse. Un fracas se fit ressentir quant tout mon corps rentra en contact du précieux liquide. Le bruit fut fracassant, une vague de fraîcheur emplie la salle. Toute la nature était en émoi, un corps étranger venait d’apparaitre dans cette eau sacrée. Ce corps étranger c’était moi.
Je m’enfonçais dans l’eau glacée, ressentant le froid total parcourir mon corps ; des pics de givre transperçaient mon corps. Les lames tranchantes du froid lacéraient mon corps. Je me sentais lourds. Je n’arrivais pas à remonter à la surface. C’était une plongée lente et sinueuse vers le tréfonds de ce bassin qui, n’était décidemment pas si peu profond. J’entendis comme une légère voix. Une voix féminine au loin mais, je n’arrivais pas à attraper ce doux son. Je ne ressentais plus qu’un poids lourds sur mon cœur, une pression terrible qui me faisait basculer au fond du bassin. Je n’arrivai pas à garder les yeux ouvert et, les ferma. Il me sembla que je m’étais évanoui. Peut-être que la suite des évènements n’était qu’un rêve. Je me réveillai sur un trottoir. J’étais toujours dans l’eau et, sur un trottoir : une ville sous l’eau ?! Etrangement cette ville ressemblait à s’y méprendre à Kiri no Kuni avec ces jolies maisonnettes côtoyant les gratte-ciels imposants. Je me relevai et, chercha désespérément des gens. Je criai mais, sous l’eau, on ne m’entendait pas. Je ne remarquai qu’après coup que, j’étais habillé, vêtu simplement d’un jean beige, un T-shirt bleu marine et, une chemisette rayé turquoise. Mais ce court instant de solitude fut dérangé…
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Sujet: Re: Maboroshi Senjutsu ! Les techniques fantômes de l’animal intérieur, L’art du Rônin et Ooba-san Lun 7 Mai 2012 - 18:17
Le décor était d’un bleu teinté. J’apercevais sous l’eau les nuages qui se formaient. Kiri no Kuni était là, sous mes yeux, endormis dans mes songes sous cette eau. Etait-ce un rêve ? Je ne m’en souciais pas. J’avais devant moi un visage familier qui se rapprochait, petit à petit. J’étais étonné. Il s’agissait de ma mère. Elle était bien là, calme, le visage serein, un air compatissant sur ses lèvres et, une légère mèche brune devant son visage. Elle portait un simple kimono beige enserré par un ruban rouge, le même que celui que j’utilisais pour mon kimono. C’était l’une des rares choses qui me restait d’elle. Une broche d’or coiffait sa chevelure d’un châtain assez claire, comparativement aux cheveux noir de mon père. Je ne disais aucun mot. Ma bouche était ouverte mais, aucun son ne sortait, seulement quelques bulles d’air qui remontèrent tout doucement vers la surface. Les quelques larmes que je versais ne se voyait pas, elle remontait tout doucement rejoindre les bulles d’air. Je ne me rendis pas compte sur le coup que mon corps avait aussi rajeuni. Je n’étais qu’un gamin devant ma mère. Elle s’approcha de moi d’un air assez inquiet.
Tu va bien mon doudou ?
Appellation qui ne laissait aucun doute sur la personne qui était en face de moi. Mais avais-je vraiment 18ans ? N’étais-je pas qu’un simple gamin. J’eu un léger blanc dans mes yeux, comme si toute ma vie n’avait été qu’un simple rêve.
Ne m’appelle pas comme ça euuhhh!
Elle rigolait d’un petit air joyeux. Elle prit un air un peu hautain et supérieur pour taquiner le pauvre enfant que j’étais.
C’est vrai que mon grand garçon rentre à l’académie ninjas maintenant.
Maman…
Oui ?
J’ai fait un cauchemar. J’ai rêvé que j’étais devenu un bon ninjas mais, que tu étais plus là.
Ne t’inquiètes pas Emishi, je suis là.
Je pleurais tranquillement dans les bras de ma mère, rassuré. Ce n’était qu’un cauchemar que j’avais fait.
Allez viens maintenant.
…………
Nous arrivions bientôt à l’Académie. Papa était là, debout, tenant sur ses deux jambes contrairement à mon cauchemar. Il y avait beaucoup de monde, j’étais stressé. Mes parents étaient avec moi, je n’avais pas à stresser. Je devais juste être heureux. Je baignais dans le bonheur parfait. Mes parents me choyaient, me firent de grands signes de main et, je couru tout joyeux vers l’Académie ! Mon premier jour fut super ! Je me fis plein d’amis, il faut dire que j’avais la tchatche facile ; quelques remontrance de la part des professeur tombèrent : "trop bavard", "écoutez", "c’est le premier jour tout de même",etc Une vie normale entouré de gens biens. Nous nous amusions tranquillement. A midi j’eu de la chance, il y avait du poisson et des petits pois, quoi de mieux pour se remettre d’aplomb !
Le soleil était haut. Il n’y avait même pas de pluie en ce premier jour. Mince j’avais été touché, j’étais le chat maintenant. Je n’aurai pas du regarder le soleil >< Ce n’était pas cool ! Je gueulais, on s’engueulait ! Mais finalement le professeur est venu nous calmer et, j’ai présenté mes excuses. De toute façon, une heure plus tard c’était oublié et, nous rigolions tranquillement. C’était une belle journée qui allait se terminer. Pour autant j’avais toujours la sensation bizarre que je rêvais et, que mon cauchemar était plus proche de la réalité…
… Le Lendemain….
Nous arrivions bientôt à l’Académie. Papa était là, debout, tenant sur ses deux jambes contrairement à mon cauchemar. Il y avait beaucoup de monde, j’étais stressé. Mes parents étaient avec moi, je n’avais pas à stresser. Je devais juste être heureux. Je baignais dans le bonheur parfait. Mes parents me choyaient, me firent de grands signes de main et, je couru tout joyeux vers l’Académie ! Mon premier jour fut super ! Je me fis plein d’amis, il faut dire que j’avais la tchatche facile ; quelques remontrance de la part des professeur tombèrent : trop bavard, écoutez, c’est le premier jour tout de même,etc Une vie normale entouré de gens bien. Nous nous amusions tranquillement. A midi j’eu de la chance, il y avait du poisson et des petits pois, quoi de mieux pour se remettre d’aplomb !
C’est bizarre, j’ai tout de même l’impression d’avoir raté quelque chose, un sentiment amer qui me prends. C’est bizarre, j’ai l’impression que tout est fade. C’est bizarre, j’ai l’impression que ce n’est pas mon corps, que j’ai quelque chose à faire. Qui suis-je ? Aurais-je oublié mon but ? Dois-je tout remettre en cause dans l’absolu de la jeunesse du savoir. Devrais-je m’étonner de la présente situation ? Bizarre que je me trouve là en train de penser si profondément, mes camarades me semblent tellement petits et, immatures. N’est-ce que le lointain songe d’un passé merveilleux regretté ? Bizarre que le monde continu de tourner inlassablement sans jamais s’arrêter, le temps sans discontinu reproduit l’épopée.
Le soleil était haut. Il n’y avait même pas de pluie en ce premier jour. Mince j’avais été touché, j’étais le chat maintenant. Je n’aurai pas du regarder le soleil >< Ce n’était pas cool ! Je gueulais, on s’engueulaient ! Mais finalement le professeur est venu nous calmer et, j’ai présenté mes excuses. De toute façon, une heure plus tard c’était oublié et, nous rigolions tranquillement. C’était une belle journée qui allait se terminer. Pour autant j’avais toujours la sensation bizarre que ce je rêvais et, que mon cauchemar était plus proche de la réalité…
Je dois me réveiller…
…Le Lendemain…
Maman avait préparé le petit-déjeuner comme à l’habitude mais, étrangement la scène m’était ; trop familière. J’avais l’impression d’être bercé, que tout ceci n’était que désillusion, que faisais-je donc ici. J’ai oublié le plus important. Je posais alors la question à ma mère qui ricannait tranquillement.
Tu es un grand penseur hihi
Son ricannement me cassait les oreilles. Cette voix aigu m’insupportait, j’avais les oreilles qui sifflaient, ma pression s’époumonant. Mon père arrivait joyeux comme à son habitude, partant à son travail. Ma mère m’avait préparé mon goûter. C’était gentil, j’étais heureux. Non je ne l’étais pas, ou si. AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!! Délire scyzophrène, cauchemar ou réalité ? Je n’étais pas censé être dans une fontaine moi ?
Nous arrivions bientôt à l’Académie. Papa était là, debout, tenant sur ses deux jambes contrairement à mon cauchemar. Il y avait beaucoup de monde, j’étais stressé. Mes parents étaient avec moi, je n’avais pas à stresser. Je devais juste être heureux. Je baignais dans le bonheur parfait. Mes parents me choyaient, me firent de grands signes de main et, je couru tout joyeux vers l’Académie ! Mon premier jour fut super ! Je me fis plein d’amis, il faut dire que j’avais la tchatche facile ; quelques remontrance de la part des professeur tombèrent : trop bavard, écoutez, c’est le premier jour tout de même,etc Une vie normale entouré de gens bien. Nous nous amusions tranquillement. A midi j’eu de la chance, il y avait du poisson et des petits pois, quoi de mieux pour se remettre d’aplomb !
Ma respiration était de plus en plus haletante. Je crachai un léger filet de sang. Mes camarades n’y firent même pas attention. Mes oreilles bourdonnaient encore plus fort, mon corps chuta contre le sol. Je me relevai péniblement. Le bonheur me remplit mais, cette fois-je me souvins vaguement de ce cauchemar que j’avais fait. C’était la clé du mystère.
Le soleil était haut. Il n’y avait même pas de pluie en ce premier jour. Mince j’avais été touché, j’étais le chat maintenant. Je n’aurai pas du regarder le soleil >< Ce n’était pas cool ! Je gueulais, on s’engueulait ! Mais finalement le professeur est venu nous calmer et, j’ai présenté mes excuses. De toute façon, une heure plus tard c’était oublié et, nous rigolions tranquillement. C’était une belle journée qui allait se terminer. Pour autant j’avais toujours la sensation bizarre que ce je rêvais et, que mon cauchemar était plus proche de la réalité…
J’étais avec ma mère ce soir, comme les autres soirs. Papa rentrerait tard mais, c’était pour notre bien. C’est lui qui gagnait de quoi nous nourrir. Je regardais ma mère paisiblement. Elle ne fit pas attention à mon état et, au filet de sang que, je n’avais pas nettoyé.
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Sujet: Re: Maboroshi Senjutsu ! Les techniques fantômes de l’animal intérieur, L’art du Rônin et Ooba-san Mer 9 Mai 2012 - 9:10
Un siphon sous l’eau ; le néant puis, rien. J’étais emporté dans le courant sans comprendre ce qui m’arrivait. J’étais emporté par la puissance de cette force naturelle, ne pouvant rien faire, je subissais juste. Suite à cela je me relevai quelques instant plus tard, l’instant fut court et, pourtant Kiri était en cendre, enfin la projection de Kiri sous l’eau. J’exécutais un kai et…rien. Il ne restait plus que ma mère au loin, enfin ce qui restait d’elle. Elle était en sang, ses yeux vides me regardait paisiblement, un filet de sang coulait le long de son corps, elle toussotait. J’avais retrouvé mon âge, ainsi que des habits. Elle s’avançait d’un pas nonchalant et lourds, tranquillement approchant. Je la regardais, dégouté par l’effroi que cette image me procurait. Ces souvenirs de ma mère malade, la mort l’emportant. Son aspect était le même qu’à ce moment. Son teint pâle et, des sueurs luisants sur son front arboraient son corps, la privant de la vie. Souffrance d’une mère coincé entre la vie et mort mais, pour moi ce n’était plus qu’un cadavre. Ma mère était morte et, cette chose n’était que les souvenirs de mon passé. Elle s’approcha doucement. Nous étions maintenant face à face. Je pouvais voir tout l’étendue des ravages et, je ne pus m’empêcher de verser quelques larmes. C’était l’un des souvenirs les plus atroces que j’avais d’elle. La fin d’une vie heureuse. Oh si tu savais à quel point tu me manquais. La chose me poignarda, profitant de mon absence. Elle se retira et, prit ses distances. J’étais sous le choc. C’était horrible, rien ne pourrait décrire ces moments où l’on sent notre cœur se froisser, une lame imaginaire sous la gorge et, la douleur réelle dans le bas du ventre ; le sang sortait tranquillement, je me vidais doucement, le liquide rougeatre flottant dans l’eau. La blessure était bien réelle. Je criais enfin mais, le bruit fut etouffé, seules quelques bulles sortirent. Je voulais remonter à la surface, je commençais à nager mais, la chose m’attrapa la jambe me ramenant vers le fond. Finalement ce n’était pas plus mal. Elle ne se rendait pas compte mais, elle venait de me sauver de ma lacheté. L’instant court où j’avais voulu fuir fut écrasé par son action mais, un nouveau sentiment naissait : celui de se battre. C’était un instinct puissant de survie qui m’animait maintenant. Je dus surpris de voir la chose se décomposer, adoptant une attitude d’effroi à mon regain d’espoir et, ce fut pour moi le déclic. L’Oku d’Arianne, cette eau de Jouvence, reflétait notre esprit. L’Oku me mettait à l’épreuve. Je souriais. Shigure Kintoki apparut au moment même où j’y pensai.
C’est pittoresque de se servir de mes souvenirs. Ma mère est morte et, j’en suis conscient.
La chose me regarda, étonné que je puisse parler mais, contrairement à ce que je pensais, elle aussi se mit à rigoler et, me donna raison. Elle mit sa main devant le visage, il me semblait que sa morphologie changeait et, lorsque la créature retira sa main, je pus apercevoir mon père, debout sur ses deux jambes, habille normalement par un jean bleue marine et un simple T-shirt et bandeau blanc. Ses traits était plus jeune, c’était avant que Zabuza ne lui déchire les jambes. Il tenait aussi une épée, un katana similaire à mon shigure Kintoki mais, contrairement à la noirceur que pouvait projeter Shigure, il semblait d’un blanc pure et limpide. Il me lança ce même regard de défi que, j’avais pour attitude d’arborer et, fonçais sur moi d’un mouvement brusque et rapide, prêt à m’infliger un coup d’estoc. Non il me semblait que cela ressemblait plus au style shiguren.
~1ère pose : Shajiku no Ame~
Heureusement j’avais vu venir le coup d’estoc mais, l’eau présente l’a transformé, comme si un torrent affluait sur moi. Je ne pouvais voir que seulement la pointe qui, visait la blessure engendré auparavant. J’avais mal mas, je me devais de la parer, je n’avais pas d’autre choix. Je visai la pointe et, stoppa net sa progression, mais la lutte entre nous deux allait, évidemment au plus lourds. Mon épée se briserait si nous restions dans cette position. C’était mon tour de lui rendre l’appareil.
~4ème pose: Shigure~
Je lâchais mon katana, et esquiva de peu l’estoc, mon adversaire tombant légèrement en avant. Rattrapant le katana vivement, comme je l’avais appris, j’exécutai mon coup qui se figea sur le flanc gauche de mon adversaire. Je le voyais rouler sur le côté puis, se relever comme si de rien n’était. Pour autant la blessure était profonde. Je doutais et, ma blessure au ventre devînt plus forte. C’est là que je compris. Ce que nous attaquions, c’était mon esprit, non mon corps. Il fallait que je reste positif et, ne pas penser à la blessure pour ne pas subir la douleur. Pour autant il n’était pas facile de garder un air heureux lorsque l’on se bat face à un membre de sa famille. Pourtant je jubilais, combattre son propre style ne me ferait que du bien après tout. Mes oreilles bourdonnaient à nouveau, mon corps devait s’enfoncer un peu trop profondément, un filet de sang coula à nouveau le long de mes lèvres. Je devais me dépêcher mais, je ne savais pas ce que je devais faire. Je me contentais de combattre une projection de mon père. Mais le plus important était qui est-cette projection. L’Oku d’Arianne s’étant matérialisé sous la forme d’eau, j’acceptais l’idée qu’il ait des propriétés comme me montrer mon esprit mais, pouvait-il aussi s’y projeter ? En était-il le miroir et le dieu, avait-il tout pouvoir ? Non c’était impossible, la chose qui se tenait devant moi n’était pas l’Oku de la défunte descendante des Jouvences. Au risque de me prendre un vent magistral je posais la question à celui-ci qui, me regardait sans une once de méchanceté.
Tu ne le sais donc pas ?
Cette courte phrase ne m’aidait guère et, je n’avais plus le temps de réfléchir car celui-ci aller exécuter la plus terrible pose lorsqu’il y a quantité d’eau. Je riposta de même. Nous adoptions tout deux la position de la libellule, l’épée droite, au dessus-de nos tête, prête à s’abattre sur quiconque s’y opposera. Nos regards se croisèrent. Il m’énervait, j’enrageais. Il avait toujours ce sourire à ces lèvres, ce même sourire que j’arborais quotidiennement, cet air hautain de défi, toute l’arrogance de la jeunesse reconnut en un simple visage. Je comprenais mieux ce que supportaient les gens qui me côtoyaient.
~6ème pose :Risshun~
Une vague d’eau apparut des deux côtés, balayant tout sur son passage. Il sembla presque que l’eau entière se battait. Des deux côté, s’était un véritable tsunami à une pression et une hauteur surdimensionné qui fonçait sur nous. En même temps, nous prenions notre katana comme un poignard, prêt à exécuter la prochaine technique. Nous pensions exactement à la même chose pour nous défendre.
~7ème pose :Shibuki Ame~
Je tournoyeis sur moi-même dans un élan de ferveur, un brusque mouvement de rotation qui dissipait l’eau, pour autant la puissance de nos Risshun était impressionnante. Je n’arrivais pas à apecevoir ce qui se passait pour lui mais, je ne tenais certainement pas à lâcher prise. La pression était énorme mais, finalement j’arrêtai Risshun avec Shibuki. Lentement l’eau reprit son état stable et, calme qui lui allait si bien et, je pus apercevoir mon père, enfin la créature, par terre, les deux jambes estropier, ainsi que le fland gauche arraché. Il saignait terriblement. Il criait, il pleurait. Il enrageait. Il ressentait surement tout en même temps et, il n’y avait pas de douleur plus atroce. Je ne pus m’empêcher de penser à la vision de mon père sur une chaise roulante ; à vie. Ma blessure au ventre me faisait souffrir, terriblement, je pleurais. Ma mère, mon père, il ne restait plus que… A nouveau le siphon arriva, je me laissa emporter dans les méandres de ce courant obscur où mes pleurs partaient en lambeaux. J’étais seul, c’était un sentiment affreux. Je me relevais, non sans mal, toujours pleurant, le mal au ventre terrible. J’attendais patiemment, marchant dans Kiri dévasté, vers mon père criant. Comme prévue il disparut. J’étais estropier, me servait de Shigure Kintoki pour me soutenir, regardant la nouvelle figure qui se dessina devant moi Je savais pertinemment qu’il me faudrait l’affronter, ce serait le plus dur surement. Je le regardais, essuyant mes larmes. Je n’avais pas le choix, je devais combattre Stark.
Bonjour..Sensei
Je toussotais, lachant une grosse trainée de sang. Je pris une nouvelle respiration, fit le vide dans ma tête. Pour supporter la douleur dans mon esprit je devais penser à des choses positives. L’image de Ooba-san soignant mes blessures me revînt. Elle était conciliante, c’était une sorte de nouvelle mère, la mère dela meute. Rien qu’à l’idée du réconfort qu’elle apportait je me relevais, assez péniblement tout de même, une légère blessure sur Kintoki dut à la parade occasionnée. Sensei avait pour lui, ses deux épées : le duo Soshu. Soshu Masamune et Soshu Sadamune, chacune à leur main respective. Les deux katanas reluisaient resplendissant, le premier d’un pommeau violet et, le second d’un pommeau vert. Les deux lames étaient sensiblement similaires à la seule distinction que Sadamune était plus court d’un centimêtre et, que des petits crocs invisible à l’œil nu longeait la lame. C’était la lame dont je devais me méfier. Sadamune brise les défenses adverses et, casse les épées. De plus, si elle était plus petite d’un centimètre, ce n’était pas anodin. En vérité ce n’était pas visible mais, je le savais. En effet, chaque kenjuka à son Ma ai ou zône de vie. Il est inversement proportionnel à la longueur de l’épée. Si l’adversaire rentre dans cette zône, il est possible d’être tué. C’est pourquoi les petits katana ou wakizashi permettent d’avoir un Ma Ai petit et, de se défendre correctement contre toute attaque. Pour autant, la puissance et, la portée des attaques est plus réduite. L’adversaire croira être rentré dans le Ma Ai de Sensei mais, le centimètre de différence lui permettra de parer in extremis l’attaque et, de briser le katana adverse. Il fallait donc que je fasse attention à ne pas que Shigure Kintoki ne se brise. Quant à Soshu Sadame, tenu en main droite, main de privilège car, bien qu’ambidextre, il accuse un léger retard à gauche qui, expliquerait que l’épée plus courte soit tenu en cette main. C’était un savant style qui permettait l’offensive et la retraite. Le duo Soshu est terrible. Stark était là, me regardant d’un air un peu déçu, un plus grand que moi. Ses cheveux brun assez long flottaient dans l’eau, son visage ennuyé toujours complice avec la légère barbichette qu’il avait tendance à gratter ; somme toutes une attitude décontracté qu’il arborait en toute occasion mais, qui lui permettait de juger avec efficacité chaque situation qui se présentait à lui. Il avait un certain sang-froid que je respectais. Mes chances de le vaincre étaient terriblement minces.
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Sujet: Re: Maboroshi Senjutsu ! Les techniques fantômes de l’animal intérieur, L’art du Rônin et Ooba-san Sam 26 Mai 2012 - 7:51
Son air impassible me lorgnait d’un air hautain qui se justifiait totalement : la différence de niveau était écrasante. Il se grattait la tête, tic qu’il avait, souvent décontracté face à chaque situation. Stark était mort et, il revît à travers mon esprit. Finalement, je me disais que mes souvenirs étaient surement l’une des choses les plus importantes à mes yeux. J’ai toujours pensé que le passé nous immobilisait ou, empêchait d’avancer mais, plus je faisais face à celui-ci, plus je comprenais mes erreurs, mes sentiments, mes avantages. Je me connais moi-même d’autant plus que je connais mon passé. Mon esprit est formé de tous ces sinistres ou paisibles moments. Notre âme est donc intimement lié à nos rencontres et nos actions, nous sommes mus par notre cœur. Et, en mon sein, vit le cœur des défunts qui m’ont protégé. Je ne suis pas encore assez fort pour protéger ce qui m’est cher mais, il était certains que je réussirais. L’échec n’était pas une option que j’envisageais. Pour la première fois de ma vie, j’étais des plus sérieux. Mes yeux étaient rivé sur Sadamune, je devais en priorité évitez les attaques au fer avec cette épée destructrice. Je devais attaquer sur le flanc de Masamune qui, était du même acabit que Kintoki. Je restais là à regarder la scène, oubliant totalement les désagréments que je subissais (pression de l’eau, oreilles bourdonnantes, etc…). J’avais fait le vide dans ma tête, trop heureux de voir sensei à nouveaux ou, tout du moins pouvoir le contempler clairement en souvenir. L’heure n’était plus à la parole. Je fonçais sur mon adversaire. Pour engager un combat de face, un estoc puissant était de mise. Il n’y avait pas quarante milles solutions. J’exécuta la première pose.
~1ère pose : Shajiku no Ame~
La fente était parfaite. On aurait cru sous cette masse liquide qu’un espadon fonçait sur son adversaire. Seule la pointe était visible. Je savais que Stark-san répliquerait aisément et, je n’en fut pas déçu. Il exécuta une parade comme j’avais auparavant fait contre mon père. En effet, esquiver l’estoc semblerait plus judicieux puisqu’il s’agit d’une attaque de front et, ainsi on pourrait répliquer mais, une fois à portée du style Shiguren Souen Ryu, enchaîner les poses est aisé. Stark ne le savait que trop bien, c’est lui qui m’avait apprit tout ceci. Il ne semblait pas avoir de mal à stopper la pose avec Sadamune, les crocs de celle-ci griffant convenablement Kintoki. La différence de poids et, de force faisait la simple différence ici, me débattant comme un diable pour finir la pose : erreur grave. D’un simple coup, je pus apercevoir Sadamune estropier Kintoki : sa véritable cible était mon katana fétiche. Je me repliais en arrière de justesse puis, je pris la peine de regarder les dégâts monstrueux que Shigure Kintoki avait subit. Cet instant d’inattention permit à Stark de foncer sur moi en exécutant la même pose avec Masamune. Masamune était plus longue que Kintoki et, Stark avait le bras plus long que moi ; force était de constater que sur le plan physique il était clairement avantagé par sa grande taille dépassant les 1m90. Masamune était en avant, je pouvais donc riposter de même avec Kintoki qui, arrêta l’estoc. Stark lâcha prise d’une main qui ressortit du fourreau Sadamune pour estropier Kintoki ou, happer ma main. Je reculais de justesse mais, Stark étant bien baissé en avant, son centre de gravitation était plus bas et, il profita à nouveau clairement de la position qu’il avait prise pour foncer d’un pas. Il enchaînait les meilleures attaques selon les bonnes conditions, c’était incroyable. J’exécutais une coupe aléatoire devant moi qui l’obligea à s’arrêter dans son élan et, je tombais en arrière.
Stark maitrisait parfaitement le duo Soshu, brisant ma garde et mon Shigure Kintoki. Je n’eu qu’à peine le temps de me relever qu’à peine il était au dessus de moi pour une coupe verticale cette fois-ci. Heureusement pour moi j’avais prévu l’attaque et avait exécuté une technique de substitution. C’était le moment d’en profiter. Kintoki avait été quelques peu estropier par Sadamanu mais, ce n’était encore que du domaine de l’éraflure, j’avais de la chance. Je fonçais sur mon maître en exécutant à nouveau Shajiku no Ame. Il la para à nouveau et, tenta d’estropier Sadamune. Cette fois-ci je lâcha mon épée pour appliquer une autre pose, la même qui me permit de défaire mon père.
~4ème pose: Shigure~
Il avait anticipé mon action. C’était un combat de connaissance. L’anticipation et la connaissance de l’autre était primordiale, c’était le seul atout qui me permettait de faire face à mon défunt sensei de toutes mes forces. Le coup ne porta pas, Il avait fait un pas arrière pour contrer avec Masamune, lui permettant d’estropier à nouveau Shigure Kintoki. Il était à bonne portée pour exécuter sa pose préférée.
~8ème pose :Shinotsuku ame~
Il traversa le bout de bois. La coupe était assez spéciale, la marque de fabrique de Shinotsu ame : des coupes aléatoires sur le corps adverse reliées par une trace peu profonde. Le clone s’en alla dans un fracas d’eau. Il put alors m’apercevoir, droit, le katana levée vers les cieux, s’abattant au loin vers son adversaire. Il ne me laissa aucune chance d’exécuter ma pose réduisant considérablement la distance qui nous séparait. Je pris une décision rapide, j’espérais la meilleure. Je fis une feinte à mon maître. Celui vit mon épée s’abattre et cru à Risshun mais je lâchais prise et mon épée tomba. En effet mon maître s’était décalé me donnant l’occasion de mettre en place un atout de secour.
~3ème pose : Yarazu no Ame~
D’un coup de pieds je fis tournoyer l’épée et la reprit correctement au niveau du pommeau. A quoi avait servit cela. Mon maître était maintenant à une distance suffisante pour me laisser un peu de repos. J’avais gagné le combat de prédiction. Il avait prévu que je lance Risshun et, ce fut Yarazu. Sa seconde erreur fut de croire que je lancerais l’épée en sa direction mais, je n’utilisa Yarazu que pour la reprendre en main. Mon sensei était fort mais, je ne le connaissais que trop bien. Je devais me servir de cet avantage à tout prix. Pourtant si l’on réfléchissait un instant, tous ces subterfuges n’avaient eu pour effet qu’éloigner sensei mais, il n’allait pas tarder à revenir. L’avantage que je m’étais procuré était tout de même assez intéressant, la distance qui nous séparait avait doublé. J’exécutais cette fois-ci pour de bon ma technique. Je n’avais épuisé que peu de chakkras pour la substitution engendrée plus haut mais, j’étais tout de même essoufflé : un dernier assaut et cela serait fini de moi.
~6ème pose :Risshun~
La vague aqueuse emportant tout tels un siphon ; véritable cataracte de puissance qui fonçait sur sensei. Pourtant il l’arrêta net avec Shibuki Ame. De l’écume de partout l’entourait, obstruant sa vue. Une fois le voile éclatée, il fut surpris de me voir arrivé, prêt à donner un coup d’estoc mais, cette fois-ci un peu spéciale. Il fallait mettre le paquet pour le toucher : une vague, terrible kata offensif. C’était le seul moyen qui me restait.
~2ème vague-Tanryuu Hibaku~
Mon épée avançait tel un serpent, flou et ondulant. Elle aurait pu le toucher mais elle ne fit que l’écorcher car il avait exécuté un pivot sur la droite. Nous étions dos à dos. Il fit avant moi la pose défensive qui, pouvait éventuellement occasionner des dégâts au contact de l’ennemie.
~7ème pose :Shibuki Ame~
Il tournoyait sur lui-même. Un tourbillon d’eau qui m’éjecta. J’étais à terre affaiblie, c’était le moment. Je remarquais tout de même que, même en tourbillonnant il vivait systématiquement Kintoki avec Sadamune. Il n’avait pas perdu de vue son objectif. Je n’avais pas le temps de me relever que déjà il était arrivé à mon niveau me coupant en deux. Et non ! J’avais effectué un clone aqueux pendant qu’il exécutait sa pose. J’arrivais par derrière. C’était ma chance ! Il n’avait aucun moyen d’esquiver cette attaque.
~3ème vague-Renkaiten~
Il se retourna et se prit dans l’épaule un violent choc qui déboita cette dernière, son sang giclant sur moi. Le coup n’était pas mortel et, son autre main libre d’action. Je crus me retirer à temps mais il m’avait estropié ma blessure dans le ventre, l’aggravant avec Sadamune. Je tombais à terre. Cette chose reprenait son souffle aussi, son bras complètement tordus par Renkaiten : technique la plus incroyable du Shiguren Souen Ryu qui s’enroulait comme un dragon autours du bras adverse pour appliquer la sentence terrible à un kenjuka. Bien que cela semblait être à ma faveur, ma blessure était trop grave, je vomissais maintenant, à genoux, replié sur soi et, regardant le sol. Je me demandais qui pouvait être cette chose.
La fontaine de Jouvence appliquait le terrible ninjutsu des Jouvences, guérissant les maux et rajeunissant les personnes. Le contrecoup terrible était une malédiction de l’âme tourmenté qui finissait par dépérir transformant en poussière l’hôte de celle-ci. La fontaine me montrait mon esprit à l’heure actuelle, c’était là le procédé qui lui permettait de détruire mon esprit. C’était ingénieux et, terrible. Si l’on y réfléchissait elle montait l’esprit contre le possesseur. Ainsi c’est le possesseur qui détruisait son âme : ingénieux stratagème car, rarement un homme a l’esprit serein ; il suffisait de regardait mes souvenirs… entre ma mère décédé, mon père handicapé et mon ancien sensei Stark, il ne manquerait plus qu’Akari pour compléter ce quatuor morbide. Mais il y avait quelque chose qui clochait. Même si la fontaine était un miroir de mon esprit, alors ma mère ne devrait pas me poignarder, mon père m’attaquer, mon sensei vouloir ma mort : l’élément inconnus était cette chose qui était devant moi, c’était elle qui obligeait à me combattre. J’appliquais alors une approche rudimentaire dans l’espoir d’avoir une réponse positive qui me sortirait de ce flou totale.
Je pourrai savoir qui vous êtes ?
Stark, ou tout du moins la chose qui avait prit son apparence était quelques peu étonné, elle souri d’un air loin d’être anodin : un air assez triste sur ce sourire, une pointe de déception dans son regard ainsi qu’un peu de lassitude.
Si tu n’es pas capable de savoir cette chose insignifiante, disparaissons.
Il se releva malgré sa blessure. Pour ma part j’avais trop mal, je n’y arrivais pas. Doucement et, inexorablement je le regardais s’approcher. Un siphon encore, plus fort, il nos emporta et je fus baladé à nouveau mais, cette fois-ci j’étais gravement blessé et, ce mouvement aqueux ne plaisait guère à mon ventre estropié et poignardé. Allais-je mourir en mon sein ? Ejecté, je revins encore à ce funeste décor de Kiri no Kuni. Cette fois-ci comme prévue c’était Akari qui me faisait face, terrible et magnifique Mizukage. C’était surement ma dernière chance de percer ce secret. Il fallait que je trouve qui pouvait être cette personne.
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Sujet: Re: Maboroshi Senjutsu ! Les techniques fantômes de l’animal intérieur, L’art du Rônin et Ooba-san Sam 2 Juin 2012 - 16:10
Elle était belle, la douce lueur rouge virevoltante dans le bassin bleue. Ses chatoyantes couleurs vives faisaient ravir cette beauté piquante et, puissante à travers les quelques rayons de soleil arrivant jusqu’à son pâle visage. Ses lèvres pulpeuses un peu avancées parlaient doucement, incantant quelque chose. Elle était exactement la même que la dernière fois que je l’avais vue. Ses habits saillaient parfaitement son corps de déesse, mettant en avant ses formes bien que ses seins devaient être quelques peu restreints. Ses jambes longues et, ses cuisses fortes nous expliquaient son entraînement intense, prolongeant ensuite sur ses pieds bien protégés dans une paire de bottine. Ses bras, quant à eux, étaient assez minces et, elle portait des gants noirs, couvrant les diverses blessures aux kenjutsu mais, cette utilisatrice du shoton avait-elle besoin d’un katana. Pour autant son Katana était bien différents des autres. Bien que de même âge et, l’ayant côtoyé, son niveau était tellement supérieure au miens. On sentait toute l’étendue du sang honorable qu’elle portait, son regard de chef vous regardant droit dans les deux yeux. Le fameux katana quant à lui avait la propriété de se rétracter ainsi que de se scinder pour donner naissance à un second katana plus petit, un wakizashi plus précisément, simple et pratique mais, sa maitrise en kenjutsu était inférieur à mon sensei, seul avantage que j’avais. Pour autant je ne connaissais pas assez ses techniques pour avoir une quelconque chance de la vaincre. De toute façon je ne devais pas perdre de vue mon objectif : deviner qui était la chose devant moi.
Akari me faisait face, me connaissant et, en bonne professionnelle qui ne sous-estime jamais son adversaire elle exécutait quelques signes à une vitesse incroyable. L’eau dans laquelle nous trempions semblait se geler, un trait glacial fonçant rapidement sur moi. J’exécutais Shibuki Ame. Bien qu’arrêtant le trait de givre, les éclats de glace brisés par ma technique, m’écorchaient de toute part. Déconcentré par ceux-ci je ne vis pas Akari qui vînt jusqu’à moi et m’octroya un Keru dans le ventre, pile à l’endroit de ma blessure. Je fus éjecté, mon cri étouffé par le choc contre le mur d’un bâtiment. La différence de niveau était effarante. C’était donc cela la force d’un Mizukage. Je profitais de ce court repos, bien que ma blessure me brûlait, pour réfléchir. La fontaine me montrait mon esprit. C’était clair et certains. Je devais être dans la partie de mes souvenirs mais qui, est cette personne dans mon esprit qui fout la zizanie. Ne serait-ce pas une entité née de ma haine ou une connerie de ce genre ? Qui sait, c’était possible mais, il fallait en être sur et, savoir pourquoi je combattais ma propre haine ou désespoir. Je n’avais plus le temps de réfléchir une baleine de glace allait m’écraser. J’exécutais rapidement une substitution. Akari n’était pas douée pour la chasse, elle n’avait aucune capacité de perception. Je devais réfléchir, gagner du temps. Une brume apparut dans ce décor fantasmagorique de Kiri no Kuni sous l’eau. Cette brume devait venir d’Akari-chan. Pour ma part je n’avais pas de problème en tant que ninjas de Kiri avec cela mais, je ne le sentais pas trop. Sa puait le genjutsu après la brume de Kiri. Je ne fus pas déçu quant à mon intuition : des centaines d’Akari venaient d’apparaître de toute part. Elles étaient toutes ensanglantées, des traces de morsures, le sein gauche et le bras droit estropié, un air de pitié et d’incompréhension sur son visage.
Pourquoi tu m’as laissé mourir ?
L’écho des cents Akari tambourinait dans ma tête, mon corps et, mon cœur. Je serrai les dents, c’était vraiment horrible, je m’en voulais tellement. J’étais si faible. C’est pour cela que je m’entrainais au sein de la fontaine de Jouvence. Voilà donc la réponse. Je savais enfin qui était la personne devant moi. C’était pourtant tellement logique. Cet entrainement n’était rien d’autre que pour me permettre d’avoir mon propre….. Les centaines d’Akari m’encerclaient, chacune leur épée transperçant mon corps de leur lame froide. Je regardais la véritable Akari, l’unique parmi toutes, celle qui était intacte. Je souriais. Fermant doucement les yeux, acceptant mon châtiment.
Je suis faible et, alors ? Est-ce que sa nous empêchera d’avancer ? J’ai des amis après tout. Non, nous avons des amis après tout. Toi qui es moi comprends-tu cela ? Cesse d’être tourmenté. N’enrage pas de notre incapacité. Les Akari disparaissaient lentement dans un brasier impressionnant qui, créait autours de nous une puissante sphère qui se propageait et, repoussait l’eau de sa candeur brûlante. Peu à peu toutes l’eau fut évaporée dans un retentissement incroyable ; Kiri fut brûlé et ma main pu atteindre la surface. Je sortais doucement de l’eau, utilisant mon chakkra pour rester à la surface. Je regardais le jeune homme au loin, mes blessures avaient disparu.
Mon Oku…
Tu as réussi.
Un jeune homme me regardait, sensiblement du même âge que moi. Il avait les cheveux roux assez fonçé, donnant presque sur le rouge. Ses yeux, eux, étaient bel et bien de cette couleur. Il portait un simple manteau d’un noir de jais aux rebords rouges. Il montrait ce même regard arrogant que je montrais parfois. Le manteau descendait jusqu’au dessus de ses genoux et, partait symétriquement des deux côtés, laissant un léger triangle de vue sur son nombril. Il portait un pantalon noir attaché par une ceinture noire à la boucle d’argent et, aux motifs finement dessiné de fleur de Lys. Les flammes qui l’entouraient disparurent dans un léger suintement dévoilant une écharpe rouge qu’il attrapa avec sa main droite. L’écharpe était fine et surement de soie. Il lança une nouvelle phrase.
Nous sommes dans la strat supérieur, tu devrais pouvoir sortir de la fontaine. Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour toi sérieusement.
Il se frottait la tête faussement ennuyé et, assez fière de lui. Il me regardait de ce même air interrogateur et empli de défi. Le décor était impressionnant. Une vaste étendue d’eau à perte de vue avec de-ci de là des rochers. Une lune rouge illuminait le tout de ses lumières d’aurore virant au pourpre. C’était assez étrange et, sordide, comme endroit.
Tu sais donc maintenant qui je suis.
Ce regard me plaisait finalement, ce regard qui montrait toute l’étendue de la jeunesse, ce regard emplie d’espoir et de volonté. J’optais pour ce même regard, nous étions complice dès cet échange.
Tu es Akaito.
Il semblait quelques peu surpris que je connaisse son nom, c’est comme si je l’avais toujours su.
Bien joué, je suis étonné. Mais clarifions la situation si tu le veux bien. Au cas où tu le ferais : je ne suis pas un Oku, qui te dit que ce n’est pas toi qui est une partie de moi ? Tout ce que je veux dire, c’est évite ce genre de propos. Je suis une personne.
Je hochais la tête en signe d'approbation.
Bien évidemment.
Son écharpe s’embrasa, un long fil de feu se créa sous mes yeux ébahi montant au ciel.
Monte au ciel et délivre-toi des Jouvences.
Je voulais le faire mais, j’hésitais un instant. J’espérais ne pas avoir fait tout cela pour rien. Comme si celui-ci avait lu à travers mes pensées il me rassura.
Tsss..Ennuyant. Ne t’inquiètes pas, nous nous reverrons, tu es capable de me voir maintenant. Et tu m’entends même.
Je souriais.
Je suis content de t’avoir rencontré.
Il semblait gêné.
Tu tiens ça de lui, t’es chiant.
La lueur de ses yeux n’était pas sans rappeler Akari, aura puissante. Il était sur que nous nous retrouverions Akaito.
……
J’ouvris les yeux, l’eau glacée me réveillait. Je pus apercevoir mon corps devenu bébé, peu à peu, à force de remonter à la surface retrouver son âge d’origine et, enfin alors que je sortais dans un fracas de l’eau, nu j’atteignis à nouveau le sol de cette grotte mystérieuse. Je venais de vivre un tournant dans ma vie, la rencontre de soi-même est toujours riche d’enseignement. Mes habits étaient là, certainement, soigneusement déposés par Ooba-san. Je m’habillais pour retourner voir la meute qui, m’accueillît dans un grand engouement et, des aboiements puis, le silence. Tenrô me regardait.
Te voîla devenu apprenti rônin maintenant.
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Sujet: Re: Maboroshi Senjutsu ! Les techniques fantômes de l’animal intérieur, L’art du Rônin et Ooba-san
Maboroshi Senjutsu ! Les techniques fantômes de l’animal intérieur, L’art du Rônin et Ooba-san