Un évènement que l'on n'oublie pas de sitôt! [Thrys]

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Sujet: Un évènement que l'on n'oublie pas de sitôt! [Thrys]

Mar 31 Juil 2012 - 21:07

.:I Ca, ça s'appelle une boulette.I:.

"Comme les anges à œil fauve,
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit ;

Et je te donnerai, ma brune,
Des baisers froids comme la lune
Et des caresses de serpent
Autour d'une fosse rampant."

Un évènement que l'on n'oublie pas de sitôt! [Thrys] 526867Sanstitre

Il était désormais le plein milieu de la journée. Ayant précédemment fait mon arrivée à Suna plus remarquée que je ne l’aurais souhaité, je me sentais désormais plus à l’aise dans ce village malgré son silence étonnant et sa chaleur étouffante. Je n’étais pas une femme de feu, je préférais le froid bien que cela ne me rendait pas plus attractive pour autant. Jadis, on m’aurait considéré comme quelqu’un de marginale qui n’invitait guère à la conversation avec ce nuage de fumée toujours présent autour de moi… Depuis j’avais fait des efforts et cette coque de glace qui m’entourait avant s’était fendue pour une combinaison plus souple, plus malléable et moins visible… Peut-être plus solide aussi. Néanmoins j’avais développé la caractéristique de me fondre un peu plus facilement dans un environnement ce qui m’avait permis de retrouver une vie sociable plus stable. Evidemment, la présence de Nori et Kaiza à l’époque, mes anciens meilleurs amis, m’avait aidé dans mon avancée sociale puisque toutes traces trop visibles de ma marginalité avaient été effacées avec soin ; mais j’étais tout de même ravie de voir les citoyens m’aborder sans méfiance, me demandant conseils et autres bêtises dans ce genre. Je n’avais rien contre eux mais leur crédulité m’avait toujours étonné et c’était aussi pour cette raison que je ne me sentais bien qu’avec des ninjas, si possible d’un niveau pas trop médiocre mais pas trop haut pour qu’ils sachent faire la différence entre l’apparence et la réalité. Bon nombre d’hommes s’étaient déjà bien trompés à mes dépens, j’aimais que l’on me donne du défi. La facilité avait une saveur trop douce… Je voulais celle de la vie bien méritée.

Je gagnais bientôt les quartiers commerçant entourant la place principale. J’avais discuté avec je ne sais plus quel ninja à Kiri qui m’avait parlé de ce lieu avec précision et le fait d’y mettre les pieds poussait mon sixième sens à croire que quelque chose d’incongru arriverait. Peut-être même que ça dépasserait tout ce dont on pouvait imaginer ; après tout à Kiri, je n’avais jamais vécu rien de passionnant en tant que kunoishi mais mon enfance avait particulièrement été mouvementée alors que c’était une nation très calme. J’étais peut-être du genre à attirer les évènements peu ordinaires ? Ce n’était pas déplaisant.

« Ca s’appelle avoir la poisse » me dis-je, amusée.

… ou bien une bonne étoile.

Me dirigeant vers un étal de gâteaux à l’aspect sablé et sucré, j’en attrapai habilement deux avant de poser quelques ryos sans m’arrêter ni prendre garde à l’air ahuri du commerçant qui empocha néanmoins prestement la monnaie.
Croquant un morceau, j’appréciai la saveur délicatement relevé et me demandai s’il n’y avait pas de miel. C’était étrange à quel point un pays où il faisait si chaud fasse de la nourriture si lourde… Mais j’avouais que cela ne me dérangeait pas, il était plutôt bon de se sustenter et puis si ce n’était pas spécialement bon pour la ligne, on pouvait bien s’autoriser un petit extra… Disons que c’était pour me récompenser d’avoir récupéré si vite de ma convalescence. Un peu prétentieux, certes, mais il fallait bien se trouver des excuses…

Léchant le sucre sur le bout de mes doigts, je choisis la première auberge dans laquelle je pourrais passer la nuit et celles qui suivraient éventuellement. Me faisant accueillir par une patronne assez enthousiaste, je préférai payer d’avancer pour une seule utilisation, me disant que je choisirai sans doute par la suite un endroit plus calme…
Ceci étant fait, je quittai à nouveau le lieu en question, les deux lames battant allègrement contre mes hanches. Je ne m’en étais pas servie depuis longtemps, même mes amis n’avaient pas eu droit à son contact. Pourtant, j’appréciais tellement la finesse du maniement de l’arme… Si j’étais plutôt bonne dans celui-ci, je n’étais pas pour autant une experte en kenjutsu et je regrettais. Un jour peut-être j’apprendrais ce domaine si quelqu’un avait le temps pour me l’apprendre… Un membre de la garde d’élite très certainement, ils étaient les seuls ninjas de haut niveau de Kiri. Je doutais fort que Tenzen Matsudai ou Hijikata Toshizo aient très envie de me voir tous les jours…. Malgré notre relation courtoise, ils n’étaient pas pour autant parmi mes plus proches contacts et je n’étais pas du genre à rechercher l’amitié avec des personnes si célèbre. Je savais ce que c’était de se faire remarquer et je n’appréciais pas des masses… Certes, je ne me gênais pas pour fumer ou consommer ce que je souhaitais où je le voulais mais je faisais preuve d’un minimum de discrétion malgré tout. Ici, je ne savais même pas si c’était autorisé...

Que la vie est capricieuse… ! Lâchais-je dans un soupir.

Traversant à nouveau la grande place, je gagnai des rues plus discrètes où les hauts murs me permettaient une fraicheur plus acceptable. Enfin, je gagnai un petit espace dégagé au milieu duquel trônait une statue représentant je ne sais qui. Des terrasses étalées à l’ombre entourant le tout, je choisis celle qui me semblait la moins fréquentée et m’assis contre le mur, dans un silence admirable. Seul un jeune couple était installé de l’autre côté et leurs chuchotis discrets et amoureux ne dérangeaient pas ma sérénité. C’était beau la jeunesse… Il me semblait bien que jusqu’à présent, si j’avais eu des aventures avec les hommes, je n’étais jamais réellement tombée amoureuse. Je bougeais trop ou peut-être pas assez, alors me trimbaler une histoire de couple c’était tout de même assez paradoxale pour une toxicogirl… Même si tout le monde a le droit d’aimer, c’est évident.

« Encore que parfois on peut se demander si ce n’est pas une perte de temps… » me dis-je en observant le couple plein de niaiseries bien que je ne les critiquai pas plus pour autant. «Chacun est libre d’aimer à la façon qu’il veut.»

Relevant la tête lorsque le serveur arriva pour me demander ma commande, je le remerciai de ses bienvenus et choisis une bouteille de saké. J’étais en vacances, après tout… Ca faisait bien longtemps que je ne m’étais pas détendue ainsi.
Sentant alors l’atmosphère se tendre soudainement, je reportai mon attention sur ce qui se passait autour de moi et une impression de déjà vu me gagna.
Esquissant un fin sourire lorsque je menai la coupelle à mes lèvres, je pris une gorgée de breuvage observant les regards choqués et admiratifs autour de moi.
A ma visite à Konoha il y avait fort longtemps (je n’étais que genin), le bras droit avait fait une entrée remarquée en attirant l’attention des clients du bar dans lequel j’étais assise avec mon équipe et c’était à peu près ce qui se passait ici. Néanmoins, il y avait une grosse différence car la personne qui s’approchait de là semblait plus imposante aux yeux des autres. Aucun ne s’autorisait une familiarité qu’il y aurait pu y avoir à l’époque avec l’ancien bras-droit du Hokage et les regards se levaient ou bien se baissaient avec respect.
Jetant un coup d’œil de l’autre côté de cette petite place, une silhouette indubitablement masculine s’approcha, et ce ne fut que quelques secondes après que je pus observer de quoi elle avait l’air. Jeune, il semblait plus grand que moi malgré ma haute taille et ses cheveux foncés sortaient en épis stylisés autour de son visage fin bien que le bas soit dissimulé sous un masque compliqué. Peut-être était-il handicapé physiquement ? Complexé de ses lèvres où de son nez, ou de son menton ? En tout cas, il avait un regard plutôt sympathique qui incitait à l’aise. Moi qui me méfiais en général de crainte que les gens ne me voient mal, j’étais plutôt satisfaite…
Sortant un petit cône de papier de ma poche que je coinçai entre mes lèvres tandis qu’il commençait à traverser cette petite place, j’actionnai mon briquet et bientôt une bonne odeur douceâtre envahit l’atmosphère. Le couple relevant la tête, je vis la fille m’assassiner du regard d’un air offusqué mais ne fit aucun commentaire tandis que son conjoint tentait de la ramener à la passion de ses mielleuses paroles. Allons bons, j’étais en plein air, on n’allait quand même pas m’embêter ?

« Si même dehors je ne peux plus m’amuser comme je le sens !»

Reportant mon attention sur l’inconnu qui attirait bien des regards de la part des citoyens, j’essayais de lui trouver quelques caractéristiques indiscutables. Ce n’était pas chose aisée, pour ma part…
Il semblait avoir pas loin de mon âge et j’étais assez jeune pour le niveau que j’avais mais pourtant, on sentait que ce n’était pas une personne ordinaire. A moins que je me montre trop gourmande dans mes suppositions, il n’était pas impossible que ce fut le Kazekage en personne qui soit là… Mais que faisait-il donc ici ? Sans même une armada de conseillers ou de je ne sais quoi qui l’assiste derrière lui ? Je n’avais en réalité, aucune idée de ce à quoi pouvait bien s’occuper un kage. A mon avis, ça devait être plutôt ennuyeux… Mais les responsabilités, je ne connaissais que de loin…
Retournant à ma boisson, je compris une minute plus tard qu’il n’avait pas fait que passer. Désormais plus proche de moi, il me regardait d’un air étonné et j’hésitai à faire comme si je n’avais rien remarqué… Mais cette idée immature désertant vite ma mémoire, je me levai alors, posant ma coupelle sur la table et me tournai vers lui avant de m’incliner avec légèreté. Il ne fallait pas exagérer, non plus ! Je ne le connaissais pas, après tout…

Heiwa Shiroame, chuunin de Kiri. Me présentais-je d’une voix douce malgré une légère nervosité. Enchantée de vous rencontrer… !

Je ne poursuivais pas puisque je en connaissais pas son nom ni son grade et gardai une attitude impassible bien que la couleur de mes cheveux bleus électrique et mon pétard me rappelaient intérieurement la scène incongrue qu’il devait y avoir. Si c’était le Kazekage, j’avais raté la première impression…
Certes, on m’avait toujours qualifié de mignonne mais je savais que je ne faisais pas partie de ces femmes à la beauté écrasante et aux formes très généreuses. Plutôt simple, seule ma chevelure apportait une touche d’exotisme mais je ne savais pas si c’était un point fort ou le contraire… Quant à ma toxicomanie, j’aurais préféré qu’elle ne soit pas mise en évidence, là, maintenant, alors qu’un personnage du pays hôte visiblement de haut grade me fixait. Mais que voulez-vous, j’ai parfois la tête ailleurs… En y réfléchissant, j’aurais du attendre qu’il s’éloigne pour l’allumer. Mais vous savez, avec mon kekkai Genkai, il faut que j’entretienne ma résistante régulièrement faute de quoi, ça se retournerait contre moi… Et puis oui, c’est vrai que j’aimais bien, point.

Thrys Ω Hachidaime Kazekage Ω

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Un évènement que l'on n'oublie pas de sitôt! [Thrys] Empty_bar_bleue

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Sujet: Re: Un évènement que l'on n'oublie pas de sitôt! [Thrys] Mer 1 Aoû 2012 - 21:21

La journée était déjà bien entamée, et Thrys travailla dur au Palais Kazekage... disons qu'il profitait d'une brève pause pour échapper aux dossiers et à la paperasse. L'examen approchait à grands pas, et ce n'était qu'une question de jours avant le début officiel. Il n’y a pas à dire : cet événement était profitable à Sunagakure no Sato ! Posté devant la fenêtre de son bureau, le jeune homme observait l’agitation au pied du Palais Kazekage. Des gens de tous les coins du monde s’étaient précipités ici pour assister aux festivités. L’examen de sélection des Chuunin n’était pas quelque chose qui se déroulait tous les quatre matins… un peu comme les Jeux Olympiques en fait, comme l’événement n’avait lieu qu’une fois tous les quatre ans, les spectateurs étaient toujours heureux et excités d’y assister ! Le ninja du Sable les regardait d’en haut, courant dans toutes les directions comme des fourmis qui cherchaient quelque chose à manger. « Hum… toute cette agitation… ça me donne mal au crâne rien que d’y penser ! » songea Thrys en s’écartant de la fenêtre et en retournant à ses dossiers. Des affaires plus ou moins urgentes qu’il lui fallait traiter, des renseignements récoltés par les unités ANBU, des formulaires d’inscription à l’examen de sélection des Chuunin. Le Sunajin ne savait plus où donner de la tête, et se noyait peu à peu sous la paperasse qu’il jugeait tout bonnement inutile. Une mission de rang D arrivée dans la mauvaise pile de documents… le tri avait parfois du mal à se faire… Madame Fukuzuki a perdu son chat ? La belle affaire ! Faut dire que cet animal n’était pas fou ! En voyant la mégère qui se prenait pour son maître, il avait compris qu’il lui fallait trouver une solution pour échapper aux griffes de cette sorcière ! Thrys soupira, en repensant à la même mission qu’il effectua plusieurs années auparavant. Cette fois encore, il devait récupérer l’animal perdu de cette bonne femme. Un chat aussi… comme c’était original ! Pendant quelques heures, il crapahuta dans les crevasses et les dunes du Désert du Pays du Vent, jusqu’à mettre la main sur cette satanée bestiole ! L’ayant attrapée après une lutte acharnée, ce chat avait laissé sur Thrys une marque qui ne disparut pas : cette cicatrice verticale qui traversait son sourcil gauche… encore un peu et notre ninja perdait l’usage de son œil ! Mais cessons de ressasser le passé, et concentrons-nous sur l’avenir ! Tandis qu’il s’assoupissait sur son bureau, quelqu’un toqua à la porte. En entendant le bruit qui résonnait contre le bois, le ninja se redressa, prit un air sérieux, et dit alors d’une voix claire et nette un simple « Entrez ! ». La porte s’ouvrit dans un grincement, et un ninja de Suna, vêtu de la tenue officielle des Juunin, fit irruption dans le bureau de Thrys. Ce dernier l’observa entrer, fermer la porte, et une fois l’arrivant face à lui, il inclina légèrement la tête pour le saluer. A son tour, le ninja fit une révérence, et attendit quelques instants. Le Kazekage posa ses coudes sur la table, et avança la tête derrière ses mains croisées, avant de demander : « Qu’y a-t-il ? - Les participants à l’examen sont arrivés, Kazekage-sama. De plus, les autres Kage ne devraient pas tarder à gagner l’arène de Suna. - Hum… bien… allons-y alors… » Thrys se leva lentement, sous le regard du Juunin de Suna. Notre héros portait une tenue particulière aujourd’hui, une tenue blanche éclatante, qu’il avait échangée avec l’ancienne toge officielle des Kage. Par réflexe, il posa la main sur son masque afin de s’assurer que ce dernier était bien fixé sur ses attaches, avant de tirer sur le tissu de son gant pour enfoncer davantage sa main. Puis, il contourna le bureau, passa devant son interlocuteur, et ouvrit la porte. Son escorte le suivit, referma juste derrière lui, et tous deux, ils se dirigèrent vers l’arène de Sunagakure no Sato. A l’air frais, et surtout libre de toutes les corvées administratives qui lui incombaient, Thrys regardait les allées et venues des visiteurs. Tout ce monde… regardant droit devant lui, une foule de gens l’empêchait d’avancer. Son visage neutre s’assombrit, et un rictus agacé se dessina sur ses lèvres. Cherchant une échappatoire, le Sunajin remarqua sur les flancs un chemin dégagé, et sans même demander l’avis du ninja qui l’accompagnait, il fit route vers sa destination. Tandis qu’il marchait, notre ninja remarqua qu’il n’avait jamais emprunté cette rue… lui qui pensait tout connaître de Suna, voilà qu’il était tout bonnement trompé ! Les bras qui pendaient le long du corps, la démarche agile et souple, Thrys observait avec attention les échoppes et les boutiques situées en bordure de chemin, et saluait de temps à autres les personnes qui croisaient son regard et qui daignaient lui faire un signe de main. La rue bifurquait de temps à autres, et bientôt, la route tracée dans le sable se rapprochait des murailles de la cité du Sable. Longeant le rempart rocailleux, un petit escalier de pierres taillées permettait de remonter au centre de la rue principale. Chose que Thrys évita immédiatement, de peur de se retrouver noyé dans la foule. Sur sa droite, une passerelle inclinée donnait accès au sommet des remparts. Le Kazekage, la tête penchée vers le ciel, fit quelques pas en direction de ladite passerelle, sous le regard intrigué du ninja qui le suivait. Mais alors qu’il allait demander à son supérieur de ne pas s’attarder, Thrys lui coupa la parole et dit d’une voix calme et sereine : « Continuez sans moi… je vous rattraperai… » Sur ces mots, il emprunta l’escalier qui menait au poste de garde plusieurs mètres en hauteur, laissant derrière le Juunin du Sable, qui prit la route vers l’Arène, contrarié de se retrouver ainsi seul. Thrys grimpa au sommet des remparts, et plus il montait, plus l’air devenait frais et plus le vent soufflait. Il arriva enfin tout en haut, près de la tour d’observation où se tenaient deux gardes endormis sur une chaise. Se rapprochant du muret qui empêcher quiconque de tomber la tête la première dans le sable, Thrys contemplait l’horizon, et soupira devant un tel calme. Sur sa gauche, dans sa vision périphérique, l’impressionnante Arène de Sunagakure no Sato s’élevait du désert comme une énorme forteresse perdue dans les dunes. Un long pont reliait le Village caché du Sable et cette imposante bâtisse, d’où l’on pouvait voir des gens qui se promenaient et admiraient l’Arène. Thrys s’accouda sur le muret, se pencha en avant, et fixa un groupe de touristes qui étaient en extase devant le bâtiment qui accueillerait tous les ninjas participants à l’examen de sélection des Chuunin. « Cette Arène fait venir des gens de tous les horizons… avec les épreuves et les affrontements qui auront lieu, Suna montrera au monde que sa puissance et sa prospérité ne sont pas des vestiges du passé… » songea-t-il en esquissant un sourire de fierté. Oui, il était fier d’être arrivé jusqu’ici. Lui qui était parti en bas de l’échelle, il n’avait jamais vraiment aspiré à ce poste. Il ne se sentait pas capable, ni même assez brillant pour se retrouver hissé au rang de Kazekage. Mais le destin avait déjà décidé de tout cela à l’avance… Mais alors qu’il s’égarait dans ses pensées, Thrys s’écarta du muret, et dut reprendre sa route jusqu’à l’Arène, où devaient l’attendre ses homologues Kage. Il ne lui fallait surtout pas arriver en retard ! Ni un ni deux, il sauta du haut des remparts, et atterrit en contrebas, sur le chemin qu’il avait quitté quelques minutes plus tôt. Tournant la tête sur sa droite, il suivit l’allée qui menait sur une petite place, avec en son centre la statue du tout premier Kazekage, fondateur du Village caché du Sable, entourée de quelques terrasses de bars et de tavernes. Le ninja flâna quelques instants en ces lieux calmes et paisibles, et ne pouvait passer à côté d’un moment serein tel que celui-ci. Personne pour venir le perturber, pas même un conseiller pour lui faire des remarques sur ses méthodes de travail ! Quelques tables réservées, où des personnes profitaient de cette journée ensoleillée. Trois vieux amis jouaient aux cartes, d’autres buvaient un verre tout en se racontant leurs folles aventures. Un peu plus loin, un couple, un jeune homme et une jeune femme se bécotaient avec amour… Thrys se mit à sourire, heureux de voir le bonheur de ces deux personnes. Lui aussi espérait pouvoir un jour vivre une belle histoire d’amour ! Mais pas avec n’importe qui ! Il lui fallait une femme qui l’aime pour ce qu’il est, et non pas pour ce qu’il fait mine d’être. Il ne veut pas d’une femme qui profite de son statut de personnalité pour se pavaner et se vanter. Il ne veut pas non plus d’une femme qui s’attardait sur le physique… si une prétendante devait le choisir, elle le prendrait pour son physique, mais surtout pour son état d’esprit… il s’agit d’un tout qu’il faut analyser avec discernement. Un homme bodybuildé dont la taille de cerveau avoisinait le volume d’un pois chiche ou d’une lentille, ou un frêle adolescent boutonneux, puits de science intarissable mais aussi dégourdi avec les femmes qu’un électricien le serait avec un problème de plomberie… quelles comparaisons… j’adore mon inspiration ! Bref… passons… Dans tous les cas, Thrys restait admiratif devant ce couple fou amoureux, et se demandait quand lui aussi trouverait le grand amour ! Son âme sœur avec qui il passerait la fin de ses jours, heureux… Mais au fond, la question ne se posait pas… noyé sous une tonne de paperasse, le Kazekage savait qu’il lui serait difficile de s’échapper un instant de ses obligations pour aller flirter et rencontrer des femmes de son âge. Tandis qu’il avançait au centre de la place, il sentit les regards qui convergèrent dans sa direction. Quelque peu gêné, il regarda discrètement sa tenue, et nota qu’à l’avenir il lui faudra éviter de porter des vêtements aussi blancs… Certains le saluaient solennellement, d’autres encore s’inclinaient sur son passage. Mais alors qu’il approchait, une drôle d’odeur s’éleva, et parvint jusque dans ses narines. S’arrêtant net, il resta quelques secondes immobiles pour analyser le fumet délicat qui taquinait son organe olfactif, sous le regard intrigué des convives présentes autour de lui. Tout à coup, son regard se tourna vers une table isolée, proche des murs de Suna, où une jeune femme fumait et se désaltérait avec un verre. Thrys observa avec attention la cigarette que tenait l’inconnue, et parvint à caractériser l’odeur grâce à un seul mot : illégal. Mais c’est alors qu’une chose l’interpella. La beauté de cette ravissante femme lui tapa dans l’œil, et cela, il ne pouvait pas le dissimuler. Cependant, ayant rencontré plusieurs membres de la gent féminine durant ses voyage set ses missions, une chose l’interpella donc : les belles femmes prenaient souvent soin d’elles, et ne se rabaissaient pas au niveau des hommes, à boire de l’alcool ou à fumer des cigarettes… ou quoi que ce soit d’autre d’ailleurs ! Ni une ni deux, il changea d’itinéraire, et s’approcha de l’inconnue. Le voyant arriver, cette dernière se leva, posa la coupelle qu’elle tenait dans la main il y a quelques instants sur la table, et, une fois retournée face à lui, elle lui dit : « Heiwa Shiroame, Chuunin de Kiri. Enchantée de vous rencontrer ! » Thrys l’observa quelques secondes. Une longue chevelure bleutée tombait jusque dans le milieu de son dos. Une tenue d’un violet foncé, presque bleu marine, qui s’accordait parfaitement avec sa teinte de cheveux. Des traits fins, un sourire amical, mais le Sunajin sentit dans sa voix une certaine nervosité. Une peau pure, pâle… Thrys peinait à trouver ses mots pour décrire intérieurement cette jeune femme, qui devait être âgée de quelques ans de moins que lui. Le Kazekage, dans la lune, reprit rapidement ses esprits, et, ne voulant pas paraître stupide aux yeux de son interlocutrice, garda un air neutre et simple : « Enchanté également. Il tourna la tête autour de lui, et remarqua que les clients des bars environnants l’observaient avec attention, et scrutaient chacun de ses faits et gestes. Il soupira, figea de nouveau son regard dans celui d’Heiwa, et continua. Je ne vais pas vous cacher mon identité… car ce serait inutile, étant donné que j’attire un peu l’attention… je me nomme Thrys… Thrys Kaosu, Hachidaime Kazekage de Sunagakure no Sato. » Puis, il tourna la tête en direction de la coupelle où se trouvait encore un peu de saké, et, sentit l’air ambiant, tout autour de la jeune femme, cette odeur délicate mais ô combien pointée du doigt par les autorités. Il ferma les yeux, amusé par la situation cocasse dans laquelle il s’était retrouvé, et expliqua : « Je serai peut-être indiscret mais… que fumiez-vous il y a quelques instants ? Il marqua une courte pause, croisa les bras, et répondit alors avec cette fois-ci un ton plus amical. Non pas que je veuille vous arrêter pour cela, mais disons que je me considère comme plutôt tolérant, comparé aux forces de l’ordre de Suna. » Il attendit une réponse de son interlocutrice, qui semblait gênée d’avoir été ‘’prise la main dans le sac’’ en train de fumer… et surtout par le Kazekage lui-même ! A suivre ! _________________________________________________________ Bien, j'espère que ma réponse ne comporte pas trop d'incohérences, dans tous les cas, si quelque chose ne va pas, n'hésite pas à me faire signe !

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Sujet: Re: Un évènement que l'on n'oublie pas de sitôt! [Thrys]

Mer 1 Aoû 2012 - 22:15

.:I Il faut positiver. Point. I:.

"Tout cela ne vaut pas le poison qui découle
De tes yeux, de tes yeux verts
Lacs où mon âme tremble et se voit à l'envers...
Mes songes viennent en foule
Pour se désaltérer à ces gouffres amers.

Tout cela ne vaut pas le terrible prodige
De ta salive qui mord,
Qui plonge dans l'oubli mon âme sans remord,
Et, charriant le vertige,
La roule défaillante aux rives de la mort !"

Vous savez, je suis une fille qui positive quasiment toujours. Les personnes qui ont réussi à me faire déprimer depuis les dernières années de ma courte vie se comptent sur les doigts de… En fait non, ils ne se comptent même pas. Vous savez pourquoi ? Parce que quelle que soit la situation dans laquelle je me trouve, j’arrive toujours à voir quelques choses de bien qui suffit à me rendre le sourire et la confiance en moi. Sauf que vous savez quoi ? Pour la première fois depuis bien longtemps, si longtemps que mes souvenirs étaient désormais flous, j’avais vraiment du mal à voir les bons côtés de la chose. Je risquais actuellement gros, voire même très gros… Si énormément gros que pour caser tout ça dans ma tête, il faudrait que je fasse beaucoup, beaucoup de place.
Une fois que je me fus présentée, il me restait le fol espoir que cet individu se présente comme un citoyen normal, ou même juste un genin qui viendrait me prévenir gentiment que fumer ici, et surtout ce que je consommais, n’était pas autorisé. En fait non, je me disais bien que ces yeux clairs au regard si nonchalant et pourtant si perçant qu’ils semblaient vous traverser n’étaient pas les pupilles d’un simple ninja ou même… D’une simple personne.
Levant la tête alors que je n’étais pourtant pas petite pour une fille, ce qui dit en passant me donnait encore plus une apparence de grande tige bien que je me qualifiais de élancée pour compenser ce maigre complexe, il me fixa lui aussi à son tour et je gardai une main légèrement en retrait l’air de dire ‘’ de quoi ? Qu’est-ce qu’illicite ? Aucune idée moi !’’

« Réflexion faite, ce n’est pas une question de bonne étoile mais bel et bien de poisse… » me dis-je en retenant un soupir.

Quand je vis ses yeux effleurer mon visage pour s’attarder brièvement sur ma chevelure, je me crispai légèrement. Etait-il de ceux qui allaient se faire de drôles d’idées sur la couleur ? Certains m’accusaient de m’enfoncer dans mon rôle de marginale en me teignant les cheveux. La plupart n’était que des chuunins jaloux de mon niveau ou des garçons blessés dans leur orgueil mais depuis, je n’avais jamais apprécié que l’on me regarde avec insistance. Peut-être d’où le fait que je faisais en sorte de ne pas trop me faire remarquer, préférant des vêtements discrets et une attitude silencieuse.
Etonnamment, je ne vis aucune lueur de mépris dans son regard ce qui me rendit plus à l’aise en sa présence malgré la situation peu à mon avantage. En fait, je n’avais jamais vu quelqu’un me regarder de cette façon… J’avais connu beaucoup de choses, de la moquerie, du mépris, de l’admiration parfois ou de l’incompréhension. Les hommes m’avaient fixé parfois avec désir, violence ou indifférence mais jamais oh grand jamais on ne m’avait regardé de cette façon la et je ne savais pas si je devais me sentir mieux… Ou encore plus gênée que je ne l’étais déjà.

« Mon empire pour que le saké déserte mon odeur et que ce pétard disparaisse à sa vue ! » Pensais-je à moitié amusée, à moitié-ennuyée par la situation.

Alors il se mit à parler. Une voix calme, simple au ton grave qui confirmait indubitablement son appartenance à la gente masculine et qui pourtant démontrait là sa jeunesse. Il avait vraiment de beaux yeux clairs ce qui n’était pas pour améliorer le contact puisque comme je le disais auparavant, ce regard semblait vous dire : je te vois. Et non pas regarder, mais voir comme on devrait voir réellement. Encore que, une fois encore mon esprit s’égarait et je commençais à penser n’importe quoi.
Ce ne fut d’ailleurs que maintenant que je compris enfin ce qu’il venait de me dire. Thrys Kaosu ? J’avais beau me tenir un peu en marge de la société, j’avais tout de même toujours fait en sorte de me tenir au courant des nouvelles importantes. Et ce nom là, de toute évidence, je l’avais déjà entendu… Et ce n’était pas pour me rassurer, une fois de plus. Hachidaime Kazekage de Sunagakure no Sato, comme il venait de me le dire, je me sentis perdre toute couleur ce qui, évidemment avec ma peau assez blanche, passa inaperçu pour mon grand plaisir. Maigre compensation, si vous voulez mon avis…

Je serais peut-être indiscret mais…

Ho grand dieu, si vous existez, je vous maudis, vous m’avez vraiment abandonné sur ce coup !
Me demandant ce que je pouvais bien lui répondre en vitesse tout en imaginant les pires scénarios possibles, je me repris aussi en me disant qu’après tout, dans le pire des cas ça serait la prison et Suna n’était pas un mauvais village pour une détention. A vrai dire, toutes ces sanctions ne m’impressionnaient guère, elles faisaient parties de la vie ! Mais je n’osais surtout pas imaginer la réaction de ma nation et surtout de mes parents qui en avaient déjà connu des belles à propos de moi.
Sentant les regards des spectateurs se poser sur moi, j’entraperçu la lueur goguenarde de la jeune femme du couple qui semblait apparemment très contente de mon sort ainsi que son conjoint, stupéfait, qui peinait à trouver le chemin de sa bouche avec son verre. Pourquoi ne regardaient-ils donc pas ailleurs ? Quel ennui… Mais pourtant, pourtant quelque chose en moi me soufflait que je n’étais pas entièrement mécontente de faire cette rencontre…
Passant nerveusement une main dans mes cheveux d’un geste que j’espérai extérieurement nonchalant, je faisais tourner mon petit cône fumant entre les doigts de mon autre main comme si j’espérai un miracle. Voyant que plusieurs longues secondes s’étaient écoulées et que le faire attendre plus n’était pas poli, surtout quand je me retrouvais en face du Kazekage, je me lançai à l’eau.

Ce que je fume… ? Relevais-je avec un sourire peu convaincant. C’est…

« Un traitement ? Absolument pas ce que vous croyez ? Je n’ai rien à voir dans cette affaire ? Des herbes d’assaisonnement de cuisine ? Non… Il n’est pas du genre à se laisser avoir… »

C’est… C’est effectivement ce que vous croyez mais ne voyez en rien chez moi un facteur de trouble. Je… ne souhaite pas du tout véhiculer une mauvaise image de Kiri, c’est entièrement ma faute et je l’assume pleinement mais disons que c’est un peu compliqué à expliquer mais… C’est… c’est vraiment important pour moi sans intérêt malsain derrière.

Explication pitoyable mais je me disais que lui dire que mon affinité était les stupéfiants ne ferait qu’enfoncer le clou. Pourtant sous son regard impassible et son maintien droit j’avais l’impression qu’il s’amusait plus qu’autre chose de la situation. Après quelques expériences personnelles, je m’étais toujours dit de me méfier des apparences trop calmes mais j’étais en confiance. Il ne semblait pas me vouloir du mal et sa présence avait plus un effet apaisant que stressant. Face à mon Kage, j’aurais été sans doute un peu plus nerveuse.
Un groupe de citoyens chantant des paroles d’encouragement à la jeunesse Sunarienne passa alors au beau milieu de la place, dansant et marchant à moitié et attirant ainsi tous les regards. Habillé des couleurs de leur village, je ne pus m’empêcher de sourire un peu à l’idée que les concurrents de cette nation bénéficient d’autant de soutien. A mon examen, je l’avais passé tellement la tête dans les nuages, appelons ça comme cela, que je ne me souvenais plus vraiment de ce qu’il s’était passé. Avec mon niveau, même dans mon état je l’avais réussi haut la main mais je n’avais ressenti aucun plaisir particulier. Ni de déception d’ailleurs… C’était un peu comme lorsque l’on m’annonçait mon anniversaire. Et alors ? Qu’est-ce que cela signifiait bien, après tout ? Je préférais encore que l’on m’annonce l’arrivée du printemps plutôt que ces illusions-là. Peut-être était-ce parce que j’étais trop lunaire que je n’arrivais jamais à éprouver quoique ce soit d’autre que l’éternel détachement dont je faisais preuve…

…c’est le Kazekage-sama…

Les paroles de l’un des fêtards me ramenant à la réalité, je remarquai que j’avais complètement détaché mon attention de ma situation pour fixer l’attraction passagère jusqu’à ce qu’elle disparaisse de l’autre côté de la place. Encore une fois, j’avais du mal à me concentrer sur une seule chose, encore plus quand je ne maitrisais pas entièrement ce qui arrivait. J’aimais l’imprévu mais là, autant le dire, j’avais tout raté. Quand mes supérieurs allaient apprendre cela, c’en serait fini de ma carrière de Kunoishi. J’avais eu l’occasion de rencontrer en personne le kazekage, et je connaissais des filles qui auraient tué pour être à ma place et papillonner des yeux devant lui, et moi je me faisais bêtement prendre en train de fumer, de boire un peu ce qui n’arrangeait en rien ma féminité, et surtout en train de zapper totalement le personnage le plus prestigieux de Suna à cause de quelques idiots. Il n’allait vraiment pas être content, c’était sur… Dommage, j’aimais vraiment beaucoup l’éclat de ses yeux clairs… On avait envie de fuir ce regard autant que de s’y plonger. Une sensation plutôt amusant pour quelqu’un qui s’envoie aussi souvent dans les nuages…

Pardonnez-moi, repris-je en retenant un sourire qui m'étonna moi-même. Ce n'était vraiment pas intentionnel!

Thrys Ω Hachidaime Kazekage Ω

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Sujet: Re: Un évènement que l'on n'oublie pas de sitôt! [Thrys] Dim 12 Aoû 2012 - 20:39

Elle semblait si gênée. Tellement qu'elle suppliait intérieurement une force toute-puissante de la sauver ! Une sorte de miracle qui viendrait la sortir d'une situation délicate. Thrys souriait derrière son masque, et pourtant, ce sourire se ressentait, ou plutôt, se voyait au niveau de ses yeux, un peu plus plissés qu'avant. Le Sunajin continuait de la fixer, et, tout à coup, il se sentit voler sur un nuage. Pourquoi donc ? Voilà une question qui l'intrigua. Étrange sensation, lui qui s'était toujours considéré comme quelqu'un de stressé, bien qu'il ne le montrait jamais, pour la première fois, il avait l'impression d'être... serein. Voilà qui le perturba, si bien que, par réflexe instinctif, son esprit se referma sur lui-même, et il reprit un statut neutre, sans sourire ni rictus agacé. Perdu dans ses pensées, Heiwa l'était tout aussi, et paniquait petit à petit. Puis, après quelques secondes d'attente, elle parvint à ouvrir la bouche, et à déclarer, tremblotante : " Ce que je fume ? C'est... " Puis elle se tut quelques secondes, le temps de réfléchir à ce qu'elle allait déclarer. Le Sunajin sentit un nouveau sourire se dessiner sur ses lèvres, et parvint à sortir de son état imperturbable, froid. Heiwa se mit à sourire elle aussi, mais il s'agissait d'un sourire... inconforté, tendu. Elle continua alors son explication, et avoua toute la vérité à son interlocuteur. Il s'agissait bien de drogue, le nez de notre ninja ne s'était pas détérioré depuis ce temps, et ses facultés olfactives étaient encore intactes ! Après tout, ne pas comprendre qu'il s'agissait d'un pétard relevait de l'exploit ! Ou de l'idiotie la plus stupide jamais vue ! Mais malgré cela, elle s'excusa, ne voulant pas que cette faute déteigne sur son village. Elle assuma, purement et simplement. Elle se considérait comme la seule fautive dans l'histoire et était prête à subir les conséquences de ses actes ! Alors que Thrys allait l'acquitter de ce "crime abominable"... non je rigole... un nouvel élément le coupa dans son élan, et l'intrigua. C'était important pour elle ? Important ? Voilà une chose qui dans un premier temps étonna notre Kazekage, puis qui l'énerva. Se moquait-elle de lui ? Pensait-elle pouvoir plaider non coupable avec un argument aussi... pathétique ? Thrys croisa les bras, pencha la tête légèrement sur le côté, et fixa dans le blanc des yeux son interlocutrice. Tandis que la Kirijin et le Sunajin se regardaient, un petit groupe composé de quelques habitants du Village caché du Sable passa, chantant et dansant en choeur. Joyeux et enthousiaste, ils encouraient à leur façon les candidats de leur chère cité qui participeront bientôt à l'examen de sélection des Chuunin. Thrys, interpellé par cette agitation, tourna la tête et vit arriver les gais fanfarons, qui semblaient avoir quelque peu abusé de boisson alcoolisée. En voyant cela, il eut un petit rire amusé, et l'image d'Heiwa en train de fumer lui revint à l'esprit. Les habitants de Suna qui boivent et qui chantent, une ninja de Kiri qui se drogue... finalement, il n'allait peut-être pas insister sur ce petit incident. Après tout, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre ! Tout à coup, l'un des joyeux lurons s'arrêta de chanter, voyant que Thrys se tenait à quelques mètres de lui, et, tout en accompagnant ses paroles de mouvements amples et indiscrets, il recommanda à ses camarades de faire moins de bruit, avant de lâcher avec admiration : " ... c'est le Kazekage... " Son regard s'illumina, et, tout content, il leva les bras au ciel, et entonna un nouveau petit chant, suivi de ses amis. Thrys, un peu embarrassé, leur fit un bref signe de main, avant que le groupe ne reparte tranquillement, continuant sa route dans le Village caché du Sable. Le bruit s'estompait petit à petit, et bientôt, le calme revint près des terrasses de bars et de cafés. Heiwa, qui comprit alors que l'attention de notre ninja n'allait pas tarder à revenir vers elle, fit de nouveau face à son interlocuteur, fit un nouveau sourire, et demanda une fois encore à qu'on la pardonne. Le Kazekage sentait sa sincérité rien que dans ses paroles. Elle n'avait pas l'air d'être une délinquante, et puis, de toutes façons, le moment n'était pas bien choisi pour jouer au policier et au voleur. Les autres dirigeants des Villages cachés devaient l'attendre dans l'arène, et il ne pouvait pas les faire patienter davantage. Néanmoins, une étrange sensation de bien-être l'englobait lorsqu'il se trouvait près de cette jeune femme. Il éprouvait de la tranquillité, de la plénitude, si bien qu'il hésitait à continuer son chemin, et qu'il préférait rester auprès d'elle. Voyant que c'était à son tour de répondre, il hocha la tête de haut en bas, décroisa les bras, prenant une posture ouverte, et dit : " Pas de panique. Cela ne fait rien, et puis, je ne suis pas là pour juger qui que ce soit. Il marqua une petite pause, prit une grande inspiration, avant de tourner la tête vers le sommet de l'Arène de Suna, qui s'élevait par delà les remparts du Village. Cependant, j'aimerais bien savoir... pourquoi avez-vous dit que c'était important pour vous ? " La question était posée. Une question qui, selon lui, nécessitait une réponse qui soit plausible et accompagnée de preuves. Car, bien qu'il avait décidé qu'il fermerait les yeux sur ce petit intermède, il ne comptait pas partir d'ici sans avoir reçu de véritables arguments prouvant la bonne foi de cette jeune Kirijin. PS : Voilà, c'est répondu ! J'éditerai deux trois petites choses, si j'ai besoin de corriger, mais dans tous les cas, cela ne gênera pas ta progression dans l'intrigue ! Bonne rédaction !

Vijay Jagdish~ Fondateur & Ninja de Jiyuu ~

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Sujet: Re: Un évènement que l'on n'oublie pas de sitôt! [Thrys] Sam 22 Sep 2012 - 23:41

Heiwa : 1er RP => 13 pts NNR. 2eme Rp => 12 pts NNR. Thrys > Non noté car le joueur ne joue plus.

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Sujet: Re: Un évènement que l'on n'oublie pas de sitôt! [Thrys]

Un évènement que l'on n'oublie pas de sitôt! [Thrys]

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