Un rayon de soleil, un peu de vent, le renouveau arriva. C'est à ce moment-ci qu'une fleur bourgeonna. Elle était installée, seule, sur la route. Entourée d'ortie, de mauvaises herbes, c'était la plus belle de cette route, un signe de retrouvailles. Au hasard de la vie, elle allait être cueillis par une petite fille. Elle serait installé sur ses beaux cheveux et, une fois séchée, serait jetée dans la nature. Et cela recommencerais avec une nouvelle fleur. C'était son cycle. Aujourd'hui cependant elle, allait avoir une petite visite. Son destin allait être un peu modifié. Cet être s'agenouilla. Son nez fin renifla son parfum, digne d'un renouveau. Ses doigts caressèrent le dessous des pétales. Il savait pertinemment ce qu'il l'attendait, une vie ennuyeuse mais heureuse. Lui n'avait pas vécu tout le temps vécu heureux. Sa vie avait beau être pleine de rebondissement, il ne jouissait pas assez en bonheur pour être bien. Il avait recherché la stabilité depuis des années. Elle arrivait lentement. Son passé, douloureux, était difficile à oublier. Cette fleur était d'une telle beauté qu'il se demandait qu'elle genre de petite fille allait bien pouvoir porter cette magnificence sur ses cheveux. Il avait une idée et n'hésita donc pas. Il coupa en dessous des pétales et, soigneusement, la rangea dans une de ses poches. Il se releva et se remit en marche. Il était habillé d'une cape noire, tel un voyageur. Il marchait normalement et ses bras était croisés devant lui. Son visage était incomplet. On ne voyait que le bas apparaitre. Cheveux, front, oeils, tout avait disparu, caché par le capuchon. Cela lui donnait un air mystérieux, secret. Il ne voulait pas qu'on le reconnaisse. Il avait vécu beaucoup de chose durant ses plus de vingts ans de vie. Si il voulait, il pouvait écrire un livre sur sa vie. Ce qu'il l'avait le plus marqué était ses cinq dernières années. Ce n'était pas si éloigné, cinq ans, même si pour lui, une page était tournée. Ce fut la guerre auparavant, il était représentant d'un village qui se remettait lentement des nombreuses attaques qu'il avait reçus. C'est dans cette guère qu'il perdit tout : village, confiance, amour. Il gagna en retour les pires choses : errance, humiliation, souffrance. Il n'aimait pas se rappeler se temps-là, mais la fleur cueillis lui rappela ce cycle. Dès qu'il retrouverait la stabilité, une autre chose arriverais, l'anéantissant une nouvelle fois. Lui, ne voulait pas. Reperdre ce qu'il avait acquis était dur la première, si il lui arrivait cela une seconde fois, il ne s'en relèverait plus. Surtout maintenant.

Il arriva dans une ville sympathique. Les gens étaient gentils, entre-eux comme avec les visiteurs. Marchander était facile, même s'ils n'étaient pas dupe pour y perdre en bénéfice. Il y avait des gens de toutes sortes, des grands, des petits, des gros, des maigres, des enfants, des vieux, des hommes, des femmes. La plupart des couples étaient très jeunes, ce qui rendait le village dynamique. Le capuchonné continua sa route sur l'allée principale. Il la quitta rapidement pour tourner à gauche, entre une boutique de parfumerie et un magasin de vêtement. Au bout de l'allée, il y avait une ouverture sur une maison. Elle était discrète, un endroit parfait. Il poussa la porte de chêne et pénétra dans l'antre. C'était une charmante maison, fleuris et lumineuse. Le bois était omniprésent et tout était typique. Construite avec un étage, quasiment tout se situait au rez-de-chaussé. Seul les chambres étaient en haut. La cuisine dégageait l'odeur du dernière plat cuisiner. Le salon sentait encore le parfum d'enfant jouant sur le tapis blanc. Quand on regardait par la fenêtre on pouvait voir un petit jardin propice à de nombreux jeu de balle, de loisir. L'homme dégagea ce qu'il avait sur la tête et on vit apparaitre son visage. Sa chevelure était blond et disproportionnée. Il y avait de longue mèche comme des mi-courtes. Cela donnait un certain style. Quand a ses yeux, ils étincelaient d'un cyan magnifique. Ce n'était pas le cas de tout le monde d'avoir de si belle couleur dans les yeux. Parfois, les gens avait de jolis pommettes mais pas des yeux comme les siens. D'ailleurs, les pommettes, il les avait aussi même si elles étaient moins flagrante. Il détacha le reste de sa cape et l'accrocha à l'entrée. Pendant ce temps il entendu du bruit. De merveilleux être arrivaient en courant et s'accrochèrent à son large pantalon bleu noir. Ils arrivèrent même à tirer sur son T-Shirt blanc. L'homme les prit dans ses bras. Deux petits êtres qui le remplissait de bonheur. Grâce à eux, il oubliait lentement le passer, les éduquait de la meilleures façon possible. C'était plutôt le genre de père un peu "poule" mais qui savait rester dans les limites. Ils ne voulaient pas d'enfant gâtés, ils devaient être de bonnes personnes connaissant les limites de la générosité, de la peur, du courage. Ses enfants devaient savoir quand s'arrêter, quand continuer. Il les aimait, tout comme leur mère.

Celle-ci n'était pas ici. Il aurait aimé la voir cuisiner de bon petit plat mais également l'embrasser. Cependant, ce n'était pas possible. Elle avait protégé sa famille en se faisant capturer. Le pire endroit où elle tomba fut entre les griffes de Saga. Cette homme avait envoyé de puissant homme de main et, ayant raccroché son tablier, Toru ne s'était pas senti la force nécessaire pour les anéantir. Rien que de savoir qu'elle était emprisonné là-bas lui faisait du mal. Il ne pouvait aller la libérer sans être sur d'être capturé à son tour. Il cachait très bien ce sentiment envers ses enfants, qui ne se doutais de rien. Ceux-ci tirèrent sur les bras de leur père pour l'emmener dans la cuisine. Il avait très faim et attendait de voir ce qu'il avait rapporté. Il sourit, se laissa faire et sortis de ses poches plusieurs choses. Premièrement, il sortit cette somptueuse fleur qu'il avait précédemment cueillis. La petite fille sur laquelle la beauté allait passer sa vie n'était autre que son propre enfant. Il ajouta à son fils, un collier. Celui-ci n'était autre que le sien. Le même à la goutte d'eau qui l'avait suivit pendant toute sa vie. Il allait donc le passer à son fils Haru. Après avoir ajouté quelque chose sur leur corps, il sortit du pain qu'il avait acheté et des barres de chocolats. Il prit un couteau et leur prépara un bon goûter. Cela fait a maintenant quatre ans qu'il a donc ses enfants. Il était heureux même si l'absence de sa femme ne pouvait être écarté. Parfois, Haru et Yuki demandaient où était partis leur mère. Toru ne pouvait leur dire la vérité et il disait donc qu'elle était partis en voyage. Un jour peut-être, il leur dira. L'ancien Ninja n'était plus qu'une simple personne, près à fuir au moindre danger...