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Un retour ? [PV : Akari - Nori - Kaiza - ...(Kiri)]Sujet: Un retour ? [PV : Akari - Nori - Kaiza - ...(Kiri)] Ven 4 Nov 2011 - 23:17 | |
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Oubliez tout de la saber que vous connaissiez, celle-ci est on va dire un renouveau x). pour avoir une idée de celle que je joue actuellement il vous suffit de regarder mon Avatar ^^
La connaissez vous cette sensation de chute ? La connaissez vous, cette sensation de solitude ? De vide absolu, l’impression d’avoir perdu quelque chose de cher sans pour autant réellement parvenir à mettre la main sur ce que c’était ? Le noir absolu…. Des ténèbres sans fonds ni fin, sans début ni milieux, sans tête… ni queue. La solitude, le sentiment d’abandon, la douleur, oui la douleur lancinante de son crâne qui semblait sur le point d’imploser ; non pas parce que plein, mais parce qu’il semblait s’être entièrement vidé… de force. Une autre présence se détachait nettement dans sa tête. Une présence qu’elle connaissait, c’était pratiquement un être avec lequel elle partageait le même corps ; n’était-ce pas une anomalie ? Pourquoi y avait-il deux … deux elle-même ? En parlant de ça, quel était son nom ?
Lentement, dans ces ténèbres infinies, un arc lumineux se dessina, enfin décidée à ouvrir ses paupières, la jeune fille tournât lentement la tête sur le coté. Rien… des arbres, et de la végétation, c’était la seule chose que pouvait percevoir ses yeux mis-clos, la bouche entrouverte. Etait-ce la première fois qu’ils s’ouvraient ? Non ça ne serait pas logique, elle ne reconnaitrait pas toutes ces formes, ne pourrait faire la différence entre une herbe et une feuille, ou entre une pierre et de la mousse. Son souffle était lent, fatigué, tellement fatigué. Pourquoi ? Que c’était-il passé ? Tachant de se redresser, la jeune fille prenait conscience de sa taille. Elle était donc une enfant ? Mais comment connaissait-elle ce terme ? N’était-elle pas sensée être plus âgée ? C’est en essayant de mettre ses mains sous ses yeux qu’une douleur suraigue dans le bras gauche l’arrêtât. Baissant son regard faible sur ce dernier, elle vit un kunai, planté dans sa chair, poissant sa chemise blanche de son liquide vital écarlate. Serrant les dents, la fillette arrachât de son bras le couteau et le jeta avec une certaine colère indignée loin dans la forêt. Des larmes aux yeux, elle fit un garrot avec le reste de sa manche droite qui pendouillait et se mit à avancer. A son premier pas, un bruit métallique se fit entendre, se retournant pour voir de quoi il s’agissait, ses yeux se posèrent sur un bandeau frontal gisant par terre. L’insigne de Kiri Gakure se démarquant, illuminé par un rayon de soleil ayant réussi à percer le feuillage dense de :
- Nanda… core ? [Qu’est ce que c’est que ça ?] Lui revenant par flash, elle porta la main à sa tête endolorie, puis récupéra le bandeau avant de recommencer à trainer son corps vers un horizon dicté par son seul instinct.
Sa progression lente et fastidieuse continuât ainsi plusieurs minutes, ou probablement, plusieurs heures durant. Son état proche du comatique la déconnectant littéralement de la réalité, elle profitait de ce moment de pour essayer de remettre ses idées en place. Mais c’était un exercice bien plus difficile que prévu. Des images lui revenait en tête, des scènes, des visages, des noms, des lieux… petit à petit, sa mémoire se reconstituait ; mais notre jeune blondinette ignorait toujours qui elle était. Qu’avait-elle fait la veille pour se retrouver dans un état pareil ? La veille ou quelque jour avant d’ailleurs. Que c’était-il passé ? Trop de question pour son cerveau de fillette. Elle aurait voulue s’arrêter et s’assoir pour pleurer jusqu’a ce qu’une personne vienne la récupérer. Mais pour une raison ou une autre elle savait se processus dangereux. Continuant donc de dandiner un peu n’importe comment, l’enfant qui ne connaissait toujours pas son propre nom entrât dans une brume qui lui paru familière.
Légère, d’un blanc pur sans pour autan que le village ait un climat arctique, aussi épaisse que de la purée de poids, c’était à peine si elle voyait devant elle ; mais ses jambes ayant sans doute effectuées le même trajet à travers cette défense Naturelle semblait une bonne centaine de fois, suivaient un itinéraire bien précis. Suivant cette route tracée dans son cerveau, elle marchait voutée en trainant les pas, la main droite serrant la gauche qui saignait toujours. Depuis quelque heure déjà, le nom le plus important qui lui était passé en tête était Akari-Hasegawa, Kaiza... Kaiza… kaiza quelque chose et d’autre. Comment faisait-elle pour se rappeler des noms de ses connaissances sans se souvenir du sien. Arrivant enfin devant la porte massive de Kiri Gakure, Milena se laissât tomber à genoux face à un des kiosques de réception.
- Akari Nee san… je dois voir … A…Akari nee san… balbutiât-elle en vacillant d’avantage devant le kiosque de réception. Les yeux toujours mi-clos, elle observât le réceptionniste qui la regardait avec un air amusé.
- rentre chez toi jouer à la poupée petite, et laisse Akari sama tranquille ok… elle à beaucoup de travail fit l’homme avec un mouvement désobligeant, rappelant de beaucoup celui que l’on employait pour chasser un animal. La colère grimpât d’un cran dans le cerveau déjà embrouillé de la jeune fille, une veine battant furieusement a sa tempe était littéralement sur le point d’exploser, il fallait croire qu’il la cherchait.
- j’ai dis … que JE VOULAIS VOIRE AKARI NEE SAN ! Hurlât petite alors que dans un pof apparut dans sa main droite une longue lame dorée incrustée de pierres précieuses.
Abattant un mouvement verticale sa lame vers le magasin dans le quel le réceptionniste se trouvait, l’épée absorbât une bonne quantité de chakra qui par la suite fut malaxé avec l’élément fuuton, lui donnant une allonge supplémentaire de plusieurs mètres. Tranchant nette le bureau de réception du kirijin en deux morceau égaux, la jeune fille se tint prête en prévention d’une quelconque attaque, se servant de sa lame comme d’une canne pour ne pas tomber.
- Akari…. Onee sama … o miterunda…. [je veux voire Grande soeure akari] répétât la gamine la tête baissée alors qu’une larme coulait sur sa joue. bokuwa … dare dake … Akari One san ? [qui suis-je] Lui bruit caractéristique des pas se firent entendre dans son dos, tournant faiblement la tête vers le ou la responsable de ceux-ci, Milena restât silencieuse le temps de se rappeler du visage de la dite personne ; si bien sure elle la connaissait.
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Sujet: Re: Un retour ? [PV : Akari - Nori - Kaiza - ...(Kiri)] Sam 5 Nov 2011 - 19:20 | |
| .: UN RETOUR SURPRENANT :. J'ai eu le temps de rentrer de Kumo que j'avais déjà du travail. Je devais voir une shinobi de Konoha que nous avons trouvé sur notre chemin et qui voulait à tout prix me voir. Cependant son état ne lui permettait pas de parler normalement alors je l'ai placé sous mon autorité avec ou sans l'accord des sages du village. Je devais voir cette kunoichi dès qu'elle ira mieux et dès que j'ai le temps. Kaiza avait fait du bon travail en mon absence et il ne me restait plus qu'à m'occuper des affaires qu'il ne pouvait pas faire. Pour cause, il a beau être mon bras droit, il ne peut pas tout faire comme l'admission des ANBU ou encore tout ce qui touche à la sécurité du village et des secrets de celui-ci. Et oui, Kiri est un village qui regorge de secrets mais cela fait parti de mon devoir de les protéger au péril de ma vie. Voilà ma vraie place... Celle d'un maître dans l'art ninja et celle d'un leader charismatique... Mais au fond de moi, je savais qu'autre chose se préparait mais je ne savais pas quoi. Mais cela n'est que peu important et je préfère m'occuper des affaires de mon village bien que ce petit voyage m'a changé les idées et permis de reprendre du bon pied... Par moment, il faut savoir prendre de la distance et se vider la tête pour bien repartir. Levant ma tête des papiers présents sur mon bureau, je constate en souriant que la pile est plus petite qu'avant. Merci Kaiza, cela va sans dire. Soupirante, je décide de me lever un peu afin d'échapper au crampe. Depuis que je sais pour mon mini-moi, j'étais assez étrange et j'avais tendance à prendre plus facilement la mouche... Cette pensée m'extirpe un sourire... Autant dire que je me surprenais à être dans un état pareil... J'avais quand même hâte de prévenir le père mais bon, pour le moment, cela était à peine visible et puis, j'en connais un qui surveille ça de près donc je n'ai pas de soucis à me faire pour le moment. Seulement que dirait mes parents face à ça ? Je dois avouer que j'ai été bête mais il faut que j'assume mes actes désormais...
Entre-ouvrant la fenêtre de mon bureau, je pose mes coudes dessus et j'observe la brume qui a encore une fois recouvert le village. Je devais admettre que j'en avais un peu marre de cette brume qui vient sans cesse envahir mon village mais d'un autre côté, ce brouillard apporte une protection à mon village qui vit très bien avec. Fermant les yeux, j'inspire un bon coup et j'expire ce que j'ai dans les poumons. De l'air frais... Vivement cette après-midi que je quitte un peu ce bureau qui m'étouffe. Mais je dois m'y faire. Ma tâche n'est pas innocente et j'ai accepté de le porter sur les épaules quel qu’en soit les événements. Et je le fais... J'assume mon rôle de chef du village quel que soit mon état de santé. Je suis peut-être humaine mais ce village a besoin d'un chef présent et ouvert. C'est ce que je suis... Je suis là pour eux et c'est comme ça que je vois les choses au sein de Kiri. C'est alors qu'un bruit me sort de mes pensées et je me redresse en autorisant la personne à entrer. Me retournant, je plaque mon dos contre la fenêtre et je pose mon regard sur le ninja qui entre. Celui-ci m'explique qu'une gamine a fait de la casse à l'un des lieux d'accueil et qui cette gamine m’appelle Grande-Sœur. Ce terme me fait froncer les sourcils car la seule personne qui m'appelle comme ça est Lily, l'une des trois sœurs Saber. Je demande s'il en sait plus et il me fait signe que non.
« - J'arrive ! »
Cela fait des semaines que je n'avais pas eu de nouvelles et je me demandais ce qu'elles étaient devenues. Par tous les diables, j'espère qu'elles vont bien. Mais ce qui m'inquiète c'est la fameuse gamine. Qui est-elle ? Que fait-elle ici ? Je me le demande. Refermant la fenêtre, je rejoins le ninja et je ferme la porte derrière moi. Rapidement, ayant encore d'excellentes facultés ninja, je quitte le palais pour me rendre à l'entrée où a eu lieu l'incident. Une fois sur place, je fais signe aux autres de s'éloigner et je prends mon courage à deux mains pour m'approcher. De dos, la petite a la même coiffure que les trois sœurs que je connais tant mais pourquoi a-t-elle un physique de gamine ? Je me le demande. C'est alors que l'enfant se tourne vers moi avec une larme sur le visage. Je pose mes yeux sur elle et je prends un air choqué. Elle ressemble aux trois sœurs. Doucement, je m'avance vers elle alors qu'elle m'avait posé la question.
« - Lily ? »
Je n'étais pas sûre de ça mais il fallait bien que je tente quelque chose. Laissant mes hommes dernière, je ne veux pas être responsable d'un massacre. Je suis prudente et mon instinct maternel me dit de garder mon calme. Je remarque alors un bandeau qui arborait un symbole... Pas n'importe quel symbole : celui des vagues de Kiri. Ce qui est frappant c'est que ce bandeau n'est pas de la même couleur que les autres... Il est donc vraiment reconnaissable et je sais qu'il appartient à celle que j'avais envoyé en mission top secrète. Mon dieu, faites que je ne sois pas responsable de son malheur. Une fois plus proche d'elle, je cesse de marcher et je me mets assise pour observer en silence. A côté de là, je remarque du sang sur le sol et je tourne ma tête derrière moi en disant simplement.
« - Allez chercher un Einsein-nin ! »
Au ton que j'ai employé, cela voulait dire on se dépêche et personne n'ose contester. Trop peur de la réaction de l'enfant qui était en face de moi. Je savais que je jouais avec le feu et j'étais patiente. Restant assise, je pose de nouveau mon regard sur l'enfant et je l'observe en silence. Ma cage thoracique se levait puis descendait au rythme de ma respiration. Je montre un sourire à la petite fille pour me montrer rassurante mais je ne sais pas si cela va marcher... Mais cela ne coûte rien d'essayer... | |
Sujet: Re: Un retour ? [PV : Akari - Nori - Kaiza - ...(Kiri)] Mer 9 Nov 2011 - 8:36 | |
| «Pas de repos, pour les bobos»
Que dire des trois semaines qui sont passées ? Elles furent bien plus rapide que je ne l'imaginais au départ. Est-ce aussi, qu'avec la masse de boulot que j'ai dû faire, le temps est passé sans que je ne m'en rende compte ? Oui, c'est effectivement une possibilité à envisager. En tout cas, je ne vais pas dire que le retour de maitre Mizukage, n'est pas pour me déplaire, bien au contraire. Je vais pouvoir souffler un peu, d'ailleurs j'ai vu avec Akari-sama pour avoir une petite journée de repos. C'est peu, mais suffisant. Reste encore à voir de quoi sera composée ma journée. J'ai le temps de voir venir. Je soupire dans ma chambre. Depuis que j'ai déménagé, pour avoir mon propre domicile, je m'ennuie un peu parfois. Je quitte cette pièce, pour aller dans mon bureau. Finalement, même si je ne travaille pas, je n'arrive pas a résister à l'envie de faire un peu de paperasses. Que voulez-vous ? Une vingtaine de jours à remplir des documents divers et variés, font que vous y êtes tellement habitué, pas une seule journée ne passera, sans que vous ne fassiez quoi que ce soit qui en est rapport. En parlant de ça, je dois encore finir mon compte rendu des événements en l'absence de maitre Mizukage. Heureusement pour moi, nous avons prévu un petit résumé ensemble, pour qu'elle me raconte comment a était son voyage vers Kumo, mais surtout l'entretien avec maitre Raikage.
J'ouvre en grand la fenêtre, pour permettre tout autant à l'astre solaire, qu'au bon air de Kiri, de faire acte de présence ensemble. Une tasse de thé, un tas de feuille et ce qui faut pour écrire, tout le nécessaire à la conception d'un écrit est ainsi rassemblé sur le bois de mon bureau. J'avale une gorgée, puis commence ma rédaction. Dois-je vous décrire m'a façon de composer mes textes ? Je n'en vois aucun intérêt, aussi passons ce détail. Après une petite heure, je prends une pause et pose crayon. Je quitte alors cette position assise, pour aller me mettre contre ma fenêtre, appuyant mes coudes sur le rebord et ma tête sur mes mains. Ainsi, je regarde, un petit sourire au coin des lèvres, le village cache de Kiri. Les rues semble bien calme pour l'heure, ce qui n'est pas plus mal. La paix, voilà à quoi ressemble si je puis dire, mais ça reste une façon de parler, ce village que j'aime tant. Oh bien entendu, il y a et il y aura toujours des personnes qui poussent dans l'autre sens, mais nous ne sommes plus à l'époque ou le Yondaime fut manipulé, ni celle de la tristement célèbre Akatsuki. Une bonne chose pour moi.À cette pensée, je lâche un petit rire amusé. N'y voyais aucune moquerie, où je ne sais quoi du genre, mais quelque pars, ça me soulage de savoir Akatsuki démanteler, ou presque en tout cas. Ce n'est pas pour autant que je me laisse aller, loin de la. J'ai soudain un mouvement de recule. Un chuunin du village viens d'arriver devant ma fenêtre.
Kaiza-sama, Mizukage-dono vous demande. Vous devez vous rendre à l’accueil d'un des postes des gardes immédiatement.
Moi qui penser avoir ma journée de congé. Je m'y rends de suite l'ami.
Si maitre Mizukage me fait ainsi demandé, sachant qu'elle m'a accordé la veille une journée de repos, ce n'est pas pour m'offrir un chocolat chaud, ou je ne sais quoi d'autre. Qu'est ce qui a bien pu arriver, pour devoir me faire venir ? Je ne sais pas et j'espère que ce n'est pas chose grave, du moins pas trop, car la raison dois l’être un minimum, pour vouloir ma présence aussi rapidement, dans les conditions de ce jour de pause. Bon, bah direction le bâtiment des gardes hein. Je ne cours nullement, j'utilise un simple Shunshin no jutsu, pourquoi me fatiguer après tout ? Surtout si je dois y être rapidement. Merci la technique de déplacement rapide, car me voilà devant l'entrée. Je n'ai nul besoin de pousser les portes, elles le sont déjà. La scène que je vois est loin d’être normale, c'est même tout le contraire. Une jeune demoiselle est au sol et ne semble pas vraiment en bonne état, pour ça qu'Akari m'a fait demandé ? Je préfère ne rien tenter pour le moment et je m'avance vers ma supérieure.
Akari-sama, que me vaut cette convocation urgente ? Vous m'aviez pourtant donné une journée de repos. Bon je vous avoue, quand le chuunin est arrivé, j'était en train de faire un rapport sur des missions, mais bref. Que se passe-t-il ? Qui est cette demoiselle ? Elle porte le bandeau de notre village, pourtant elle ne me dit rien.
Codage by Hana Lyoko / Akari Hasegawa |
Sujet: Re: Un retour ? [PV : Akari - Nori - Kaiza - ...(Kiri)] Jeu 10 Nov 2011 - 19:03 | |
| La routine peut vite prendre une tournure inattendue quand le destin se décide à frapper à votre porte. Dans le cas de Nori, cette métaphore prenait tout son sens au travers d'une lettre recommandée arrivée tôt ce mâtin là. Elle portait le cachet du groupe administratif de Kiri et Nori eut vite fait de saisir la raison pour laquelle on lui avait envoyé ça. Bien que sa dernière mission à l'étranger eut été un succès, Nori avait omis de s'acquitter d'une dernière tâche. Celle-ci était considérée par bon nombre de personnes comme l'une des plus fastidieuses corvées existentielles : Aller faire ratifier de la paperasse au bureau d'administration local. La jeune kunoichi aurait bien voulu ignorer cet avertissement et l'envoyer rejoindre les ordures de sa poubelle, mais elle savait que cet acte revenait à déchirer le chèque de paie de sa précédente mission. Nori a beau être impulsive, elle n'est pas dépourvue de bon sens. Aussi, elle enfila en hâte son manteau et sortit en vu de régler ce problème hors des heures de pointe. Elle supposait que l'heure matinale lui éviterait une attente trop prolongée dans une file trop longue. Et ce fut le cas ! Quand elle poussa les portes de l'accueil du palais du Mizukage, là où s'effectuait le compte rendu des missions réalisées, sa vue s'ouvrit sur une salle tranquille. En dehors des employés logiquement présents, il n'y avait personne. C'est donc avec un plaisir non dissimulé que Nori s'approcha d'un des bureaux d'accueil. Pour une fois, le bruit des grattements de crayons sur le papier n'aura pas le temps de se graver dans son esprit ! Elle tendit son ordre de mission au fonctionnaire -une femme au visage morne-, puis fut interloquée par le tintamarre qui se fit entendre derrière elle. La Mizukage descendit hâtivement des escaliers menant à la partie privée du bâtiment et fonça vers la sortie suivi par quelques quidams probablement en charge de sa protection. Devant cette scène peu ordinaire, Nori inclina légèrement la tête sur le coté telle une chouette intriguée. Les rouages de sa curiosité s'étaient mis en mouvement dans son cerveau tortueux et l'incitaient à allait voir ce qui pouvait amener la Ô combien importante Akari Hasegawa à quitter ses quartiers. Elle abandonna donc le fonctionnaire qui était revenue avec une fiche à remplir, cette femme morose allait devoir faire ce qu'elle savait faire de mieux : Mettre la validation la mission en attente.Nori suivit donc le groupe bruyant qui progressa rapidement au sein du village jusqu'au rejoindre le portail d'entrée. Depuis sa cachette, à l'angle d'une rue voisine, elle écarquilla les yeux en constatant que quelqu'un avait démoli le guichet où se vérifiait les identités des personnes entrant et sortant de Kiri. Visiblement, quelqu'un semblait avoir voulu manifester sa haine des formalités administratives, chose qui la fit sourire. Mais à bien y regarder, la personne responsable de cela l'avait fait de manière méthodique. Le local n'avait pas été détruit de façon conventionnel, on l'avait littéralement coupé en deux. Quel genre de lame pouvait être à l'origine d'une telle destruction ? Pendant un instant, Nori songea à l'hypothétique disparition d'une des légendaires épées de Kiri. Mais à bien regarder l'attitude des gens autour du chantier, personne ne semblait intéressée par l'extérieur du foyer ninja. Leur attention était plutôt portée sur une jeune fille aux cheveux blonds qui restait à genoux, le dos fléchi, l'air perdu et effrayé. L'étrangère saignait et à en croire la pâleur de sa peau, elle était très affaiblie. * C'est elle qui a causé tout ce remue-ménage ? * Qu'elle soit coupable ou victime, cette personne souffrait et devait être pris en charge. Akari eut visiblement le même raisonnement car ordonna à ses accompagnateurs d'aller chercher un médecin. Nori songea à s'approcher pour aller donner un calmant à la blessée, mais elle n'était pas sûre que c'était la bonne chose à faire. La fillette était suffisamment paniquée sans la présence, plus il y aurait de gens autour d'elle, plus elle se sentirait menacée. Autant que le médecin arrive en premier et se charge des premiers soins. Nori attendit donc que l'expert se pointe, ses sourcils se arquèrent quand il déboula sur le 'lieu du crime'. Le médecin ne lui était pas inconnu, c'était même une vieille connaissance. Reconnaissable au premier coup d'oeil à son regard bleu profond et la marque singulière qui s'étendait sur son cou : Kaiza Yashiro. Un ancien équipier de Nori, et aussi, un vieil ami. Toutefois, la vue de ce dernier faisait resurgir de vieux complexes enfouis au fond d'elle même. Ceux qu'elle n'avait plus éprouvé depuis qu'elle avait pris son envol en temps que ninja de classe supérieure, seule. C'est sur un soupir qu'elle sortit de sa cachette et s'avança à proximité du lieu du litige, sans l'ombre d'un sourire. Nori scruta alternativement Akari, Kaiza d'un œil neutre, presque froid. - Et bien... je ne sais pas ce qui s'est passé, mais ça l'air sérieux. Déclara t-elle en croisant les bras. Sans attendre de réponse, elle fléchit les jambes pour être à la hauteur de l'étrangère aux cheveux blonds. À qui elle parla d'une voix autrement plus chaude.- Ne t'en fais pas, on te soigner. Tâche juste de rester calme, ok ? Nori ne lui proposa d'abord aucune pâtisserie que n'importe quelle inconnue aurait considérée comme louche. Mais un détail sonore l'amena à changer d'avis : La gamine avait son ventre qui criait famine. Nori esquissa un sourire vaguement amusé et fit apparaître une pâtisserie dans le creux de sa main. Main qu'elle tendit vers l'affamée. Sur ce, elle se contenta de rester à la même hauteur que la blessée et de la fixer de ses yeux ambrés. Tâchant tant bien que mal de la rassurer. |
Sujet: Re: Un retour ? [PV : Akari - Nori - Kaiza - ...(Kiri)] Jeu 24 Nov 2011 - 9:56 | |
| Peu de temps passât tandis qu’elle fixait dans les yeux la jeune femme qui venait d’arriver, cette dernière l’observait avec un air intrigué, inquiet, interrogatif. La connaissait-elle ? Pourquoi la kunoishi miniature se rappelait-elle d’elle mais elle ne semblait pas y arriver ? Pourquoi ? Que se passait-il ? Elle avait demandée après une certaine Liy à son arrivée, c’était son nom ? S’appelait-elle Lily ? Oui ce nom lui était familier, mais pour une raison ou une autre, elle pensait l’avoir prononcé de nombreuse, fois ; pourquoi prononcer son propre nom à outrance ? Ce serait idiot, était-elle idiote dans le temps ? l’est-elle actuellement ? Remarque elle avait tout oublié, ou presque, l’on pouvait donc dire qu’elle était idiote ? (o_o) Sa tête débordait de questions, et celles-ci semblaient s’écouler en un flot continu dans son cerveau. Le surmenage lui rappela rapidement que sa tête lui faisait atrocement mal, sa blessure au bras la lançait toujours et il était un peu tard pour s’en rendre compte, mais elle était encerclée. Pourquoi y avait-il tant de visages ? Pourquoi tout le monde la regardait ? Elle ne faisait rien de mal ! Elle voulait juste savoir qui elle était, ce qu’elle était ; était-ce trop demander ? Akari qui s’était arrêtée quelque instants plus tôt, marchât à nouveau vers elle après avoir attardé son regard sur le bandeau frontal blanc à fond noir que la jeune fille tenait entre ses mains. Répondant à ses instincts les plus primitifs, elle resserrât son étreinte sur l’épée dont elle s’était rappelé le nom. En gage d’avertissement, tâchant de voire si le nom d’Akari ne s’était pas incrusté dans sa tête par ce qu’elle était celle qui avait essayée de la tuer, la jeune kirijin fit circuler du chakra de type Katon dans la lame de son arme. Répondant dès l’insertion du chakra, Excalibure se mit à rayonner d’une couleur jaune Or ; beau, mais aussi vicieux que la rose qui attirait de par sa beauté et piquait avec ses épines. Milena gardât le visage renfrogné, baigné dans la lumière de son arme, alors qu’approchait toujours la Mizukage. L’expression de cette dernière n’ayant point changée, cela voulait dire qu’elle connaissait donc cette technique et savait à quoi s’attendre. Donnant l’impression d’être sure qu’aucun mal ne lui sera fait, à elle comme à notre amnésique d’ailleurs, elle parvint de par son attitude calme à la lui transmettre ce sentiment de sécurité. Se calmant à son tour, lâchant la garde de son arme d’une main fébrile, la blondinette observât toujours avec cette détresse innommable dans le regard, l’Asegawa s’accroupir à son niveau. Elles échangèrent un regard plus ou moins silencieux, mais lourd de sens ; dans le fond de ses yeux, elle pouvait voir bonté et tristesse, culpabilité et incompréhension, tandis qu’au fond des siens, Akari devait y percevoir l’incommensurable Chaos qui y régnait. Elles brisèrent leur lien visuel lorsque la femme a la chevelure rose remarquât le sang de la petite fille s’écouler de son bras gauche, elle se retournât et demandât un Einsei-nin :
- c’est quoi un Ainsneinin… Murmurât-elle à la recherche de ce mot particulièrement bizarre.
Très peu de temps après un drôle de Shinobi fit son entré, visiblement il était terriblement vieux, tous ses cheveux étaient soit blanc, soit gris ! C’était bizarre, pourtant, il n’était pas assez ridé pour un pépé, ni même n’avait de canne pour marché, mais c’était quand même un pépé [@_@], et puis il avait de gros yeux comme un Hiboux alors que les pépés devraient normalement avoir de petits yeux tout ridés… Mais le pire fut probablement le faite que le vieux monsieur qui venait d’arriver dit ne pas reconnaitre la mini shinobi. Il devait être là depuis un bout de temps, mais ne la connaissait pas, Pourquoi ? Qui était-il ce vieux monsieur ? Si vu son âge il ne la connaissait pas, elle ne devait donc pas être du village. Mais pourquoi Akari la connaissait ? Pourquoi avait-elle le bandeau de ce village ? Pourquoi avait elle la ferme impression d’y avoir passé de longs moments ?
S’enchaînant comme les évènement d’un jeux video à 100 à l’heure, une autre personne fit son apparition au centre du cercle de shinobi qui s’était petit à petit formé autour d’eux. La demoiselle était moyennement grande, portait une culotte super courte… peut être un caleçon non ? Un blouson ouvert et un petit linge pour couvrir sa poitrine ; poitrine qui rivalisait avec la sienne étrangement. Mais l’élément le plus étonnant chez cette femme était sa coupe de cheveux ! On aurait-dit qu’un pétard avait explosé dedans. La vision de cette dernière parvint à arracher un sourire à la jeune fille qui le ravalât très vite, son visage était froid et faisait légèrement peur, la mine serrée, elle avait fait une évaluation en s’adressant à Akari et l’autre « Ainsneinin » *drôle de mot* repensât-elle en le regardant à nouveau. De lui se dégageait une impression étrange, un sentiment qu’elle connaissait, mais n’arrivait pas à déterminer ; qu’était-ce déjà … perdue dans ses interrogations, c’est une voix très calme et douce qui la ramenât à elle :
- Ne t'en fais pas, on te soigner. Tâche juste de rester calme, ok ? presqu’aussi apaisante qu’Akari, celle-ci avait eut le dont de rassurée d’avantage la gamine qui finit par s’accrocher timidement à la seule personne en qui elle vouait une entière confiance pour le moment.(Akari)
Observant l’étrangère avec un petit air timide, un bruit perceptible par tous se fit entendre. Son estomac hurlait famine, il fallait dire qu’elle ne savait pas depuis combien de temps elle n’avait rien mangée, seule la forêt dans laquelle elle avait ouvert les yeux était un souvenir plus ou moins frais dans sa mémoire. Gênée par l’embarras qu’obligeait la situation, les joues de la petite se teintèrent d’un rose vif et soutenu. Cherchant littéralement un trou de souris où se terrer, son regard tombât sur une main qui lui tendait un croissant parfaitement modelé. Ses yeux s’émerveillèrent de mille feux devant cette appétissante pâtisserie. Essayant de garder sa dignité, elle tournât sa tête sur le coté, tachant de résister, à la vue… mais l’odeur la rattrapât. Lorsqu’elle retourna son visage vers celle qui la lui tendait, un filet de salive coulait de sa bouche entrouverte. La jeune fille sans nom tandis une main tremblotante vers le succulent mets, regardât à nouveau la kunoichi qui le lui offrait et finit par la prendre. Elle gratifiât son ange gardien d’un sourire et mangeât avec bon cœur ; la brioche fut avalée en deux temps trois mouvements, et elle en redemanderait bien, mais ça aurait été impoli de sa part [é_è]. Partagée entre le désir d’en demander encore et sa dignité déjà piétinée qui revenait à la charge, un élément anodin vint perturber leur drôle de réunion. Une briquette, une briquette de lait vide, emportée par le vent ! Voletant un peu n’importe comment, captivant l’attention de la jeune fille, la boite en carton allât s’écraser sur le visage du pépé qui la chassât du revers de la main. Soudain, agissant comme une mécanique bien huilée, une partie de la mémoire de la jeune Saber se débloquât, libérant de manière éparse une flopée d’images sans aucune chronologie. Petit à petit, elles se mirent en place, des sons lui revinrent, des voix, des bruits, des sensations. *j’aime la manière de penser de cette fille* - *Akari Nee san est gentille* - Akari chan… toujours aussi téméraire… mais elle travaille bien - Akari ? pffeuu elle à du mal rien qu’avec ses jutsus et tu veux lui en apprendre ? bha… après tout pourquoi pas – *tu veux contrôler mon pouvoir fillette faudra me respecter * - *Je suis le Neko Mata, tu me dois le respect !*- *le respect c’est réciproque…*
Sa tête allait s’ouvrir comme une pastèque trop mûre [Note du rédacteur : mais laissé les soins, donné de lui de l’aspirine é_è], surchargée par une masse d’information sans nom, très vite la jeune fille n’arriva plus à joindre les deux bouts. Reculant de plusieurs, pas, jetant des regards affolés autour de sa personne, elle ne voyait qu’une seule chose. Leurs yeux, tous ces yeux braqués sur elle comme les projecteurs d’une prison. Oui, une prison, elle était prisonnière de son propre corps et commençait à avoir de plus en plus de mal à le vivre. Lorsque tout arrêtât de tourner, elle se rendit compte qu’elle avait perdue quelque chose, ou plus précisément un compagnon. Un vide venait de se créer dans quelque par dans son cœur ; beaucoup de personnes l’avaient laissée tombée en faite. Pourquoi ? Pourquoi l’avaient-ils abandonnée ? qu’avait-elle fait ? Ou alors, que c’était-il passé ? A la recherche de réponse, regardant partout autour d’elle en se tenant les oreilles, hurlant TAISEZ VOUS ! TAISEZ VOUS ! aux voix qui emplissaient son crâne. Des larmes emplirent bientôt ses yeux, tant elle avait du mal a gérer ce qui lui arrivait. Ne sachant plu où elle en était, la jeune kirijin voulait que tout s’arrête. Soudain, lui revint en tête la pression qu’elle avait ressentie quelques instants avant le début de ce Chaos. C’était lui, il y avait quelque chose en ce pépé qu’elle avait eut elle-même quelque temps ; mais cette chose lui avait été arrachée… c’était sa faute !*sa faute*- *c’est lui le coupable* – *il est fautif* - *il doit mourir*
Le seuil du supportable avait été passé, la jeune fille craquât qui dans un hurlement dément, activât une de ses techniques les plus secrètes mais en même temps les puis puissante. Une flopée de sceaux d’invocation d’armes parut derrière elle en grand nombres. De ces dernières pointèrent les bouts d’armes en tout genre, visant le pépé qu’avait appelé Akari nee san. Minute ! Si elle l’avait appelé, ça ne devait pas être pour lui faire du mal … mais alors… *il doit mourir* - *efface le …* – *bouffe le* re-plaquant les mains sur ses oreilles, agressée mentalement par toute ces voix, toute les lames c’était misent à trembler, comme si elles voulaient fondre sur l’ancêtre alors qu’elles étaient retenues par quelque chose. C’est lorsqu’elle fut à deux doigts de lâcher prise, que des bras l’enlacèrent avant de la serrer contre le corps de leur propriétaire. Elle reconnue rapidement la chevelure rose pâle d’Akari ainsi que son odeur qu’elle appréciait déjà, sur le coup, le silence se fit dans son esprit. Elle se retrouvait à nouveau seule, comme si elle était au milieu d’une salle sombre si vaste que l’on ne pouvait en voir le bout.
- je suis seule Akari san… je suis toute seule … toute seule fit-elle avec des sanglots, s’agrippant à cette dernière en se laissant tomber pour être à son niveau, elle qui était restée accroupie. La serrant fort dans ses petits bras ses sanglot se firent plus insistant jusqu'à ce qu’elle laisse sa tristesse explosée en une longue plainte.
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Hijikata Toshizo ~ Chef des A.N.B.U de Kiri ~ /~ Kyudaime Mizukage ~ / ~ Admin ~ ▌Sanction : Aucune ▌Messages : 595 ▌Age : 36 ▌Inscription : 18/02/2012 Feuille de Ninja | Rang / Niveau | : | A / 21 | | Points Naruto Ninja RPG | : (294/1000) | Âge du personnage | : 27 ans Sujet: Re: Un retour ? [PV : Akari - Nori - Kaiza - ...(Kiri)] Jeu 21 Juin 2012 - 19:07 | |
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