FLASHBACK Partie 1 : Trois ans en arrière


Jadis, j'avais vécu à la lumière, jadis j'étais respecté par ma nation...

Tout ceci n'avait plus d'importance pour ma vie. Plus rien d'ailleurs depuis ce jour ou ma vie avait basculé. Pour quels raisons ? Je n'en savais rien personnellement. Je me mentirais à moi-même en disant ce discour,car au fond de moi je le savais pertinemment. J'étais en partie responsable, responsable de cette situation délicate où je me trouvais. Prisonnière de ma cellule, prisonnière entre quatre murs. Attachées comme une bête au fond de cette pièce sinistre, humide et obscure où nul espoir ne pouvait atteindre mon coeur meurtrie, par l'injustice de mon pays. Jugé par erreur par le système du quatrième Mizukage.

Attendant mon tour, j'étais assise, bras suspendu et tiré vers le haut grâce aux chaînes que je portais. Cette ferraille, tirait sur ma peau, le froid de l'acier était comme si l'ange de la mort posait ses mains sur ma peau. Ce frisson de peur et d'angoisse qui m'avaient envahie, sentant que ma vie ne tenait plus qu'à un fil.

Durant des heures, ce stress de ne jamais sortir de ce trou m'enfonçais dans les abysses de mon âme, déchirant mon corps et mon esprit. L'odeur nauséabonde de cette pièce me donnais envie de gerber, pour cause un individu semblait mort dans la cellule à côté de la mienne, car je pouvais voir des rats partir avec certains morceaux de chairs dans leurs bouches. Cette vision me fessait repenser aux atrocités que j'avais commis avec Zabuza Momochi durant ma fameuse mission. Le nombre de vie que j'avais éliminé pour garder le pays en paix. Mon sacrifice était-il nécessaire pour le maintient de l'ordre ? J'y avais longuement réfléchis et la réponse était pour moi assez évidente.

A cet instant deux hommes vinrent me chercher pour m'amener ailleurs. Quittant cet endroit sordide, où beaux nombres de criminelles attendaient leurs heures pour être exécutés sur place ou bien envoyés dans la prison de haute sécurité où personne n'avait réussie à s'enfuir. Cette même prison signait la fin de toute personne y entrant. Civils comme ninjas craignaient ce lieu. Ma mort était sans doute inévitable, marchant à travers les couloirs peu éclairés par les ampoules suspendus aux plafonds, j'avançais vers la plate-forme, prenant par la même occasion mon billet pour l'enfer bleu " Phendrana".


DE NOS JOURS


Trois avait passé depuis cet incident, j'avais réussi à survivre dans cet enfer, où ma vie était à chaque instant sur le point d'être coupé comme un fil de laine, comprenant vite les lois barbares qui y régnaient. Il n'était plus question de s'apitoyer sur le sort des autres, car notre priorité était de survivre peu importe les moyens employés. Les femmes comme moi, avaient pour la plupart décidaient d'être prostitué dans ce monde chaotique, ou les cinq grandes nations n'avaient pas leurs mots à dire. Pour cause, de très nombreux seigneurs venaient en ce lieu maudit satisfaire leurs appétits sexuels... Chose qui me dégoûta au plus haut point, préférant une autre méthode pour survivre. Vivre par la force. Etant une ancienne shinobi de renommée nationale dans le pays de la brume, les prisonnier savaient très bien qui j'étais. D'ailleurs cette renommée m'avait attiré quelques problèmes lors de mon insertion à mon arrivée ici...

Au fil du temps passé ici j'avais acquis une certaine réputation dans l'ensemble de la ville pénitentiaire de Phendrana. Pourtant, beaux nombres de personnes voulaient ma mort. Subissant des mises à tabac de la part de certain détenue, car avouons-le ma chevelure rose n'était pas commun. Cette couleur attira la haine de nombreuses criminelles, laissant exprimer leurs haines sur mon corps meurtrie par leurs coups. Pour cette raison j'avais obtenu de la teinture pour les cheveux. Devenant comme le soleil radieuse et éblouissante, j'éclairais mon destin ainsi.

Pour survivre Ici il existe deux choix, être esclave d'un autre ou bien être le maître d'un autre détenue, car souvent les plus faibles aimaient être protégé par une personne influente de cette prison. Pour quels raisons ? Pour ne pas être tué durant leur sommeil ou bien dans les rues de cette cité... Comme je l'avais dit, la mort traîne à chaque coin de rue. Ces mêmes rues étaient construites avec divers matériaux, ressemblant par certaine zone à des bidonvilles. Le centre de Phendrana était la zone où se déroulait beau nombre de jeux mortelles. Mortelle oui, car des jeux étaient organisés par l'assemblée de Kiri et les seigneurs féodaux pour ce qui semble être pour eux un plaisir... sous le regard des autres détenues encourageant leurs champions favoris. Je fut un de ces champions d'arènes... Ce statut me permettait de survivre convenablement dans ce lieu où nuit sanglante rime avec meurtre et où les corps des perdants, faibles et autres furent jeté dans les caniveaux qui circulaient tout autour de l'édifice qu'était cette prison, le sang des victimes se mélangeant aux eaux usagées voir même potable qui nous permettait de vivre.Ces mêmes corps servait pour certain comme vivres, devenant cannibale. Ces cannibale étaient pour moi des bêtes qu'il fallait tuer, car je n'avais pas envie de servir de nourriture pour leurs estomacs.

La vie n'était pas facile mais, en s'accrochant on peut essayer de vivre et de garder notre fierté d'humain jusqu'au bout et mourir avec fierté quand notre jour arrivera... Ces dans ces jours obscurs que je cherchais la lumière, cette lumière qui m'avait guidée jusqu'à présent, je la cherchais plus que tout au monde, ne voulant pas sombrer dans les ténèbres en laissant ma partie animale prendre le dessus sur moi....

Hélas, au court d'une de mes balades quotidiennes sous l'oeil avisé des vigiles perchés sur des tours de plus de vingt mètres de haut, cadrant lumineux géant pour éblouir la vue. Ils m'attrapèrent pour m'enfermer dans une cellule de dégrisement pour une bagarre pour laquelle j'avais participé. Etant à moitié dans les vapes, je fut enchaîné dans l'ombre dans cette cellule ténébreuse une nouvelle fois, pour avoir organisé une bagarre... C'était ce que les gardiens corrompus m'avait dit. N'hésitant pas à user de leurs statuts pour prendre un malin plaisir à torturer des détenues... Ces gardiens surveillaient le moindre de nos mouvements, N'hésitant pas à user de technique ninja pour nous calmer.

J'eus oublier de vous dire que chaque prisonniers possèdes des artefacts bracelets qui stoppe et annule tout flux de chakra dans le corps, scellant ainsi toutes leurs techniques, véritable châtiment pour tout shinobi. Ces dans cette cage que j'attendais le jour ou ma punition serait levée pouvant rejoindre mes quartier le plus rapidement possible... La tête et le regard observant vers le bas de ma position j'attendais que la porte s'ouvre devant moi...

FLASHBACK Partie 2 : Trois ans en arrière


" Phendrana", je pouvais apercevoir cette prison connue pour sa réputation d'être inviolable depuis l'extérieur et de sa haute sécurité... Les genoux à terre, les mains liées par une solide corde et sous surveillance de deux gardes, qui observé mon comportement. Le calme et un silence de mort était installé dans l'aéronef que j'avais pris, envoyé par les soins de la hiérarchie de Kiri, mon estime de la politique de mon pays avait totalement été remis en question, ne croyant plus à ce système au-quelle j'avais adhéré et sacrifier ma vie pour le protéger.

Mes yeux saphir restèrent observé depuis le hublot, la terrible découverte que j'allais faire, une immense ville, voilà donc à quoi ressemblait Phendrana depuis l'intérieur. Livré à moi-même, je fus lancé depuis les airs vers le sol dur et humide des rues de ce pénitencier. Les mains libre, je pus constaté quelque-chose d'étrange... Je ne pouvais plus faire usage de mon chakra. Pour cause, je pus remarqué ces bracelets que je portais récemment que je n'avais pas durant mon emprisonnement dans le canyon du supplice. J'essayais de les enlever, mais en vain. Me résignant à ne pas utiliser ma force, je commençais à vagabonder dans les rues sinistres, sombre, malpropre, nauséabonde et écoeurante. Croisant sur ma route de nombreux sans abris, vivant à moitié mort et laissé sur le bas du passage à péril dans la fosse, des eaux pluviales. Continuant ma route, me plongeant de plus en plus dans l'ombre et les ténèbres de cette prison.

Ma couleur de cheveux du moment semblait avoir attiré le regard d'une centaine de personnes depuis mon atterrissage mouvementé depuis les airs... Je pus sentir comme une certaine tensions palpable, mon séjour ici, n'allait pas ce passé comme je le souhaitais....



DE NOS JOURS

De retour dans ma prison, toujours dans la même position que précédemment, j'écoutais le vent me parler à mes oreilles.. Sifflant un air que je connaissais très bien, ma mère me l'avait appris, appris à écouter la voix du vent... Au fil des ans, ce même vent était devenu pour moi un ami et un confident. Je pouvais sentir en lui, comme s'il était une représentation vivante d'un élément de notre planète comme l'eau, le feu, la terre,... Restant silencieuse j'écoutais les histoires que le souffle frais venant d'une grille de ventilation. Le peu de lumière que le soleil offrait à mon corps éclairé ma personne. La chaleur étouffante de cet astre me brûler la peau aux fils des heures passées à rester dans la même position pendant deux jours, sans boire, ni manger. Voila, ma punition pour avoir combattu dans la rue de Phendrana. L'autorité de ce chef de pénitencier m'énervais au plus haut point.

Pourtant, une certaine agitation venait dans ma direction, le souffle du vent que j'écoutais s'estompa en un instant, laissant paraître que quelqu'un avait coupé la course du vent dans ma direction. La confirmation arriva très rapidement, entendant les bruits de pas de plusieurs personnes descendant à mon niveau, j'imaginais donc que ma punition serait enfin levée. Toutefois, je fus un peu déçus quand la porte qui s'ouvrit avec fracas. Montrant ainsi ma misérable condition physique. La démarche plus douce de l'individu qui s'approchait de moi me laissais pensé qu'il s'agissait d'une femme, d'une carrure normale, pas de problème de pas, car ses pas fut léger et aussi doux qu'une brise matinale. D'ailleurs le son de sa voix m'arriva au creux de mes oreilles. Un son digne d'un rouge-gorge, ni irritant, ni trop faible, ni trop fort, pour ne pas percer mes oreilles, ni demandais une nouvelle fois de répéter sa phrase


"Je ne crois pas que je puisse faire plus jeune que vous....Avant de rajouter ceci :Le terme d'encore en vie est illusoire, car, je suis morte depuis que je suis dans ce trou.

Bougeant un peu mes bras pour retrouver quelques-sensations... Je levais la tête, éblouies par la lumière céleste de l'astre du matin, sa chaleur, m'accablais, rendant ma visibilité quasi nul pour apercevoir l'identité de mon interlocuteur féminin. Cependant, je pouvais apercevoir quelques traits de visage en plissant les yeux sous l'éblouissement du soleil. Des traits familiers pour dire vrai. Encore trop vague pour que je puisse dire avec certitude ce que j'avais vu.

Physiquement, mon corps semblait à l'agonie demandant qu'on cesse la torture qu'on lui infligeait.. Trois ans de souffrance, trois ans de sang versés par diverses batailles, trois ans de solitude. J'avais bien compris qu'il ne fallait pas espérer un miracle dans ce pénitencier... L'espoir et un faible mot qui ne voulait rien dire ici. Pour ma part je l'avais rayé de ma liste de mots qui me permettaient de garder courage, ce même courage de vivre. Crachant ma salive sur le sol, je repris la parole en essayant de savoir le motif de cette visite. Torture, Viole, Interrogatoire pour savoir si j'allais balancer les informations que je détenais ? Tout ça n'avait plus raison d'être, trois ans que mon corps subis ses tortures physiques et mentales. Essayant de me briser, les gardiens n'arrivèrent pas à casser ma volonté de vivre. Ce fut pour cette raison que le Colisée s'offrit à moi, dernière chance pour les seigneurs féodaux de me voir mourir, sous leur yeux émerveillé par la mort, le sang..

J'imagine que vos êtes nouvelle hein ! Faites votre boulot que je puisse dormir en paix.Souriant devant elle, essayant de déstabiliser cette nouvelle gardienne.

Quelques instants plus tard par le fruit du hasard le soleil fut caché par un nuage me laissant le champ libre pour observer le visage de cette femme. A ma grande surprise ce fut comme un retour en arrière... Je n'en croyais pas mes yeux.. Comment était-ce possible, le visage presque identique à ma mère se trouvait en face de moi, évidemment en plus jeune, comme je l'avais connu étant gamine... Mon visage fut stupéfait de voir une telle personne avec ce visage...

FLASHBACK Partie 3 : Trois ans en arrière

Un mois avait passé depuis mon entrée dans ce lieu de désolation, de pauvreté, ou la guerre de pouvoir entre les différents quartiers fessaient rage... Évitant tout problème j'essayais de rester à l'écart de toute vie. Pour ne pas à devoir être impliqué dans des histoires louches voir suspecte et mourir inutilement. Hélas, le monde ne marche pas comme on le souhaitait. Des éléments perturbateur apparaisse et vous emmerde là où il ne fallait pas. Ce fus le cas aujourd'hui. La raison fut la même qu'à l'origine ma couleur de cheveux. Devant me battre toute seule contre une bande de six filles armées de divers objets... Chaussette remplie de pille électrique principalement, j'étais totalement dépassé par le nombre, malgré ma force de me battre je ne pus que gravement blesser un de mes agresseurs lors de cette attaque. Cette mise à tabac devenait presque quotidienne, mon corps commençait à sentir sa fin, criant de douleur de mettre un terme à cette sauvagerie dite gratuite, mon visage fut couvert de bleu, d'oeil au beurre noir, d'hématome, de blessure petite et grave. Le corps suivait le même traitement que mon visage, défiguré par les assauts répétés de mes agresseurs féminins.

Pas à un seul moment, les gardes qui devaient gérer la situation, ne firent rien devant cette violence gratuite dans les rues, mieux que ça, ils restèrent regardé la scène comme des obsédés. Pour ma part ils n'étaient que des hommes complexaient par la vie, ne sachant rien faire, étant nul et inintéressant pour la gente féminine. Je perdis donc tout espoir de pouvoir quelques-chose pour stopper cette scène répétitive. Ne trouvant donc qu'un seul et unique moyen de venir à bout de ces salopes... Je pris ce que je pus sous la main et je commençais donc la confection d'armes pouvant me servir pour tuer ces garces de mon existence. Chose dit-chose faite le lendemain, fut un jour sanglante et la fosse des eaux usagé devint rapidement le cimetière du groupe qui m'harcelait. Comment avais-je réussie à prendre leur vie ? Tout simplement avec une barre en fer, ajoutant des morceaux de verres pour permettre une meilleure pénétration pour la barre métallique et de couper des parties vitale, comme le foie par exemple... Cette bataille fut le début de mon avancé vers le Colisée, lieu qui me permit de vivre paisiblement dans l'attende de la mort que j'avais choisie fièrement...

Le Colisée, était d'entourer de bâtiments hauts comme des grades ciels, modernes, on pouvait facilement le voir depuis les bidonvilles et les quartier pauvres. Qui furent les trois quarts de la ville. Suite à cet acte de barbarie de ma part je fus mise en cellule de dégrisement pour calmer mes nerfs. C'est à ce moment que je fis la connaissance d'une personne qui allait changer ma façon de vivre ici.....


DE NOS JOURS

Laissant continuer le cours du temps s'écouler comme le sable d'un sablier... Détachant mes liens qui m'attachés à cette pièce, mes bras tombèrent d'un geste simple et rapide vers le sol, laissant la gravité de la terre guidé mes membres... Dans un dernier geste d'espoir, par réflexe, mes mains stoppèrent cette procédure. Mes jambes immobiles depuis ces quelques jours traînaient sur le sol. Il me fallut quelques minutes pour retrouver des sensations pour le bas de mon corps. Écoutant les paroles de cette femme qui étrangement ressemble à un membre de ma famille.

M'échauffant les muscles, pour ne pas devoir dépendre d'une tierce personne pour pouvoir marcher, je laissais mon interlocutrice blablaté sur sa fameuse mission de venir me voir. Entendant que le Kage voulait me voir, je sentais le piège, ou bien étais-je devenu paranoïaque ? Ces trois ans m'aurait-il fait perdre la raison. Peut-être bien au final. Cependant, Kiri ne prendra pas ma fierté de femme, mes pensées libres ! Fronçant un sourcil et m'adossant à un mur, je soupirais suite à ces phrases prononcées. Mes lèvres commencèrent à bouger, s'ouvrant petit à petit, laissant apparaître ma langue et ma gorge. Tout un coup un son sortit du fond de ma personne, laissant ma voix cristalline faire écho à travers ma bouche. Articulant chaque voyelle et syllabe, je pus répondre à ma libératrice de sentence du jour.

Kiri, envoie un émissaire hein ! Discuter et de quoi voulait-vous qu'on discute ? Que Kiri veut ma mort depuis trois ans ? M’exécuter en ville devant les villageois pour montrer votre toute puissance judiciaire ? Arrêter de tourner du pot qu'est-ce que vous recherchez ? Des réponses ?

Cependant, elle me répondit rapidement sur le fait qu'au final elle était la Mizukage en personne ! mensonge ? Tromperie ? Je ne pouvais faire confiance à cette femme à la toison de rose. Mettre un terme à mon enfer, voilà que madame à des objectifs.... Très ambitieux ! Cela me fit sourire, un rire d'ailleurs pris sa place sur ce moment, car je ne voyais pas comment elle pourrait me faire sortir alors qu'elle était déjà prisonnière du système judiciaire de la prison. Ce pseudo Kage si tel était sa vraie fonction, alors que Phendrana avait mis en place ses chiens de gardes en route pour traquer et éliminer cette femme qui se trouve en face de moi dans un éclat de lumière produit par une fenêtre.

Je vais être franche avec vous Miss Kage, je ne vous fais pas confiance, ni au système d'ailleurs !! Seulement il est vrai que sans vous théoriquement, je ne peux sortir d'ici. Hélas je crois que ce que vous pensez pouvoir faire ne se passera pas comme vous le souhaiterez.

Réparer-vos erreurs ? Il est bien trop tard pour ça, le mal et fait et nul ne peux le changer, ni vous, ni vos futurs prédécesseurs. Cependant, j'aimerais entendre votre proposition, par simple curiosité.

En tête-à-tête avec la présumé Mizukage du village de la brume, je ne pouvais savoir avec certitude l'identité de mon interlocutrice. Je m'étais contrainte à croire à cette pseudo identité de sa part. La main sur une de mes hanches, je l'écoutais attentivement. D'après ce que j'avais compris, je devais choisir ma voie, entre mourir ici d'une manière quelconque. Comme elle le disait si bien, tout ne se passe pas comme on le souhaite dans ce monde, je l'avais bien compris depuis trois ans à ruminer mes erreurs passées. Aucune de ses phrases n'était là pour m'agresser, je pouvais le sentir dans sa façon de parler, dans son intonation de voix... Je pris les devant de la marche en indiquant d'un signe du visage de me suivre hors de cette cellule malpropre, que notre discutions serait peut-être plus appropriée dehors, même si je savais que tous les yeux et les oreilles du monde nous écoutaient en ce moment. Tout ne se passe pas comme on le souhaitait... Si cette miss Kage était bien son rang, alors elle devrait être entourée d'une garde rapprochée, pourtant je ne l'avais pas vu, du moins de mes yeux. Mes oreilles les avaient entendus, par les bruits de leurs pas. Il était vrai que d'être entouré d'Anbu n'était pas la meilleure option pour faire une visite surprise à notre cher directeur.

J'avais décortiqué le moindre des mots de cette femme aux cheveux de rose, comme furent le mieux autrefois, désormais j'arborais cette toison d'or qui couvrait mon crâne, mes longs cheveux étaient devenus court, seul mon regard avait gardé cette même lueur... La lueur que la justice serait rendue un jour. Cette lumière de vengeance n'était pas celle des ténèbres ténébreuses, mais celle de la lumière divine. Mais les démons du passé me hantaient toujours, je ne pouvais oublier cette injustice ni ce traitement que j'avais subi. Restant muette pendant un long moment je me décidais à parler pour répondre à mon interlocutrice.

Si ce que vous dite est vrai, alors je peux être soulagé d'entendre que les générations futures ne subirons pas ce que nous avons subis auparavant. Changé de nom... Ce qui veut dire une nouvelle vie, une nouvelle vie à mettre en jeu pour le bien du pays de la brume.

Alors que nous marchions depuis un bon moment dans les rues malhonnêtes de Phendrana, la seule raison pour laquelle ces hyènes n'attaquaient pas mon invité, si je pouvais l'appeler comme ça, fut sans doute la présence qu'elle ne possédait pas de bracelet comme nous tous ici. Je ne pouvais que penser cette hypothèse. A ce moment précis alors que je ne m'y attendais pas, des gardes du pénitencier nous encerclaient, que voulait dire cette formation de la part de cet homme corrompus... Je souriais, car je m'imaginais que ma libération ne l'enchantait pas vraiment.... Mais ce qui fut le plus étrange, c'est que sans aucun bruit ces rustre de gardes avait réussie à piéger la Mizukage à son insu dans son dos. L'électrocutant légèrement pour lui faire perdre connaissance, voyant la scène je voulus me retourner pour faire face à ceux qui furent devant, ces hommes de mains sans cervelle. Par un réflexe humain, je commençais à me battre contre eux sous le regard engourdit de cette femme à la toison de rose. Mettant à terre deux gardes que j'avais légèrement mis en service par ma force brute, je fus facilement maîtrisé par trois de ces larbins à la solde de Ushio avant d'être à mon tour électrocuter...

Je ne savais pas combien de temps s'était écoulé depuis les petits fragments de souvenir que j'avais depuis notre agression, sans même à avoir levé les yeux vers le haut de la pièce je savais que j'étais encore à la case cellule... Cette situation me fit rire, ce qui ne manqua pas de réveiller mon compagnon de cellule que n'était que celle qui devait faire en sorte que je sorte d'ici. Ironiquement la situation qu'elle avait sans doute planifié avait tourné au vinaigre, ne pensant pas un seul instant qu'elle serait devenue prisonnière ici, surtout sans pouvoir faire usage de son chakra.

Bien dormi, la belle au bois dormant ?

Sous cette touche d'humour, j'essayais, de la sortir de sa torpeur passagère avant de lui annoncer la mauvaise nouvelle. Mes yeux saphir se tournèrent vers ma gauche n'osant pas regarder la personne qui sauvait les détenues.

La situation risque d'être plus compliqué si vous voulez me sortir d'ici. D'ailleurs je n'ai pas eu le temps de vous demander votre nom ? J'imagine pour moi que ce n'est pas nécessaire, vu que vous connaissez mon surnom..

Observant les lieux, je pus reconnaître partiellement l'endroit, du moins je l'espérais, je pus réfléchir à la proposition de la Kage, la situation semblait m'indiquer que je ne pouvais que choisir cette alternative. Même si j'aurais préféré autrement et par mes propres moyens. A contrecoeur, si cette mission réussie je devrais une dette envers cette femme qui au péril de sa vie viens me sortir de ce trou à rat. Elle avait ce courage... Le même que le miens à sortir autrui de ses problèmes n'hésitant pas à mettre sa propre vie en jeu pour ce qu'elle croyait juste. Cette Kage me rappelais moi plus jeune, était-ce le fruit du destin que de voir à nouveau la lumière dans les abysses de Phendrana ? Un signe qui me pousserais à continuer ma route d'autrefois ? Je le pensais. Fermant les mes pupilles, inspirant l'air puis en l'expulsant je pus dire ces mots qui fessaient mal à ma fierté de ninja et d'épéiste.


J'accepte votre marché, vu la situation je n'ai plus grand-chose à perdre à par mourir ici. Toutefois, nous devons collaborer pour nous sortir de ce guêpier..

Espérant qu'elle comprendrait la situation, la Mizukage ne semblait pas encore tout à fait remis de son attaque. Hélas à ce moment le Maître de la Prison fit son apparition pour nous faire son discours ennuyant.

Ushio Nakitana, j'avais eu affaire à lui à de nombreuses reprises ici, je connaissais bien le bonhomme, ce vieil homme possédais une langue de vipère, toujours avec ses sarcasmes. Avide de pouvoir cet homme n'était pas dérangé par les associations malsaines, bien au contraire. Une certaine tension semblait apparaitre entre les deux individus qui étaient avec moi dans la pièce, Akari, Akari Mikomoto. Étrangement que cela puisse paraître elle semblait avoir dans son prénom le même suffixe que le miens dans mon nom de famille. Le "Aka". Akari et Akane... Sans doute une simple coïncidence, mais je me rappelais alors la première fois que je la vis entrer dans ma cellule, ce visage, ses cheveux, elle me rappelait ma mère autrefois. Comme je le pensais Akari était une forte personnalité comme la mienne, borné peut-être mais, pas inconsciente pour ne pas faire n'importe quoi. J'attendais dit donc que nos deux pies se turent enfin de placer un mot dans la sortie de Ushio

Ushio, un invertissement venant de votre part !? Ne nous faites pas rigoler, ce n'est pas dans vos habitudes d'agir ainsi.. Vous connaissants vous avez sans doute préparé un cadeau pour l'invité de marque qu'est Akari...

Votre soif de richesse vous tuera...

Un cadeau... Hmm peut-être va savoir, l'avenir te le dira de toute manière ne sois pas pressé princesse du vent. Je vais couper ce vent qui t'alimente.

Essayer, le vent est libre. Nul ne peut espérant en prendre possession...Mon regard pointa Ushio, le transperçant, mes yeux azur était remplie de détermination, mes mots n'étaient pas des paroles en l'air et ma confiance en moi était très visible. Sachant ce que je pouvais faire et non, je ne marchais pas en terrain inconnu sans connaitre mes forces et faiblesses. Souriant devant l'homme qui dirigeait cette prison d'une main de fer. Celui s'avança vers moi

Ne te fous pas de moi ! Tu n'es rien ici, rien !! Tes beaux discours ne te sauveront pas de toute manière.

Laissé moi en douter insignifiant cloporte, même pas foutu de se défendre lui-même, toujours derrière les autr....

N'ayant même pas le temps de finir ma phrase que je fus frapper au visage par ce nain. Le liquide rouge, carburant de mon corps coula depuis mes lèvres rosées, glissant sur mon menton. Une légère trace de poing était visible sur ma joue droite.... Les yeux fermé par réflexe lors de ce coup je les ouvrits doucement et délicatement croisant le regard du maître du pénitencier de Phendrana de côté, mon regard haineux semblait s'être réveillé, la rage de ces trois ans, bouillonnait en moi, le tuer ne m'aurait pas déplu bien au contraire. Ce con venait de s'engager sur un terrain miné en me frappant, heureusement pour lui que j'étais encore maître de moi-même et attaché. Ces combats de rues quotidiennes et les affrontements dans l'arène m'avait changée en partie, une partie sombre de moi fut comme une bête... Ushio jouissait qu'ont étaient attachés moi et Akari pour se permettre un comportement comme celui qu'il avait. Un lâche ! Voilà comment je pouvais le définir le mieux....

Ne disant plus un mot l'homme à la chevelure argenté, argenté par son âge avancé se retira sans un mot, sans doute vexé par mes paroles trop franches... C'est à ce moment-là qu'Akari me demanda la suite de notre programme. Je pouvais enfin lui répondre franchement ce que je pensais de la situation actuelle.

Le programme... Je ne peux te le dire, avec ce que nous prépare cet enfoiré... Tout. Je dis bien tout peut nous tomber dessus. Surtout avec toi comme invité. Je peux seulement te dire qu'au vu de ton statut de chef du village beaucoup de personnes voulant ta mort assisteront et regarderons notre combat qui sera un combat à mort. Mais ça tu t'en doutes déjà...

Si je dois te citer les choses qu'ont peut rencontrer ici :

- Bêtes
- Gladiateurs entraînés
- Bandes de prisonniers en masses..

Principalement c'est ça, par contre j'ai entendu des rumeurs sur des combats spéciaux. À mon avis c'est avec ce genre de combat que selon les dire de Ushio, les prisonniers regagne leur liberté....

Les heures passèrent et on pouvait entendre la foule dehors, gémissant à l'idée de voir du sang et des morts sur-le-champ de l'arène... Ce sentiment de stress avant le début commença à m'envahir. Ce n'était pas un mauvais sentiment bien au contraire, seulement cela m'excitais de devoir me battre à nouveau, tel un animal, je commençais à perdre mon humanité en devenant ainsi. Seule dans mon esprit je fis le vide, car je ne combattais pas seul aujourd'hui, je ne pouvais me permettre d'être cette bête assoiffé de sang..

"Kazehime", où était donc passé la gracieuse Mitsuki d'autrefois ? Je ne pouvais me faire face à nouveau avec un tel comportement. Je voulais être comme j'étais autrefois... Belle, gracieuse, souple, légère et rapide comme le vent et la brise matinale... Fermant le poing j'étais déterminé à retrouver ma liberté et Akari était ma clé pour sortir de cet enfer bleu. Coincé dans cette salle peu éclairé par la lumière naturelle du soleil, où le sol miteux et poisseux était laissé à désirer. Qui se soucierait de la propreté d'un établissement avec des criminelles dedans.. Personne. Attendant l'heure "H" en compagnie de cette femme qui ironiquement nous étions liée par un même destin. La vie où la mort.

Dormant par le manque de sommeil accumulé depuis ces dernier jours. Des gardes nous embarquèrent la Mizukage et moi-même, nous traînant ensemble vers le champ de bataille des héros de l'arène.. Attaché par des liens solides et privé de notre précieux chakra nous ne pouvions pas nous échapper. Etant obliger de continuer dans les pénombres des coulisses de cette scène tristement célèbre, les murs épais fait de granite nous entouraient. Mes pupilles furent dilatés par l'éclat lumineux et étincellement de l'astre du jour. Ne pouvant que plissé les yeux, je voyais avec difficulté le reste du monde qui m'entourais. Mes Tympan furent explosés par les cris des milliers de personnes qui nous observaient depuis les airs. Depuis leurs sièges, sans aucune surprise je savais que le gratin du gouvernement venait ici, se distraire. Ma cible était forcement ici, car elle voulait voir ma mort de ses propres yeux. Elle qui fut la responsable de ma venue ici de mes crimes....

La lumière blanche aveuglante, devint plus clair et la vue commençais à me revenir tranquillement. A cet instant je pus reconnaître le rire sadique et ignoble de Ushio depuis son balcon spécial. Donnant les ordres à ses chiens pour nous détacher à distance pour éviter tous problèmes, ces directives appliqués, il allait enfin nous montrait la chose que nous allions affronter....
Prenant la parole, il remercia les prisonniers et les célébrités du pays de la brume d'être présent ici. Son blabla m'exaspérais au plus haut point. Les mains libres, mais toujours avec ces foutus bracelets

Seulement quelques choses ne tournaient pas rond, où était censé être les gens que nous devions affronter...
Cela m'inquiéta, Puis regardants en haut, je vis qu'au final ce clown de Ushi savait utilisé des techniques ninjas et pas n'importe, parce qu'un nuage apparut laissant apparaître une wyverne assez impressionnante. Sa peau écailleuse semblait être protégé par une armure noire.. La créature se mit à hurler puis sous ordre de son maitre avança sans la place de l'arène prêt à combattre.



Es-tu prêtes Akari, cela risque d'être un peu plus compliquer que je ne le pensais.

Battle Theme


Le combat allait enfin débuter, après le cri de cette créature, celle-ci s'avança vers nous, depuis les airs. Sans que je le sache physiquement, le dos de ma collègue se colla au miens, un échange intervient entre nous, les paroles que nous échangions allé sans doute préparer le spectacle pour la population qui nous regardait depuis les tribunes situés au-dessus de nous. Faire le spectacle, cela n'était pas totalement faux, cette phrase me fit sourire, aussi étrange que cela puisse paraître j'étais d'accord sur ce cas avec la Mizukage. Il était de temps de montrer notre potentiel de combativité sans notre chakra et ce n'était pas parce que nous étions des femmes qui fallaient nous sous-estimer.

Sommeil... Sommeil, le réveil de la princesse du vent, Mon réveil ! C'était au final peut-être enfin le jour pour moi de voir la lumière du bout de ce tunnel sans fin qu'était Phendrana, sortir et libérée de mes chaînes. Sans dire un mot je lui fis un signe de la tête pour faire comprendre à Akari que j'acceptais son défi, qu'hélas elle perdrait. Fermant les yeux et lui fessant un sourire je lui répondis à ses paroles.


Désole, mais je vais être la première dessus.

Sur ces mots, nos chemins se séparèrent, prenant un chemin différent pour ne pas se faire prendre par l'invocation d'Ushio. D'une façon ou d'une autre, une de nous deux étaient pris pour cible par la bête. Cependant, durant ma course, Akari attira mon attention, formant des cercle par sa course, elle semblait ne pas vouloir courir autre part. Un comportement étrange que j'avais pu remarquer. Fessait-elle ça pour attirer sur l'attention de cette wyverne. Sans doute que oui, je ne voyais pas d'autre solution. Aussi étrange, l'invocation se dirigea belle et bien sûr elle. Ce comportement me surpris également, ne voyait-il pas un piège par une proie qui s'offre pratiquement à son prédateur ?! Ce reptile était-il stupide ? Apparemment oui, n'attendant pas une minute pour prendre une lance sur ma route vers la bestiole en armure noir, je continuais ma route vers elle, essayant de prendre avantage que la créature ne m'avait pas vu derrière elle. Je pouvais la voir s'approcher d'Akari, cette dernière usa de cailloux pour bien attirer l'attention sur sa personne.

Me jetant sur l'invocation, j'embrochais ma lance dans sa chair à travers l'armure. Pris de douleur le monstre essaya mine de rien de s'en prendre à moi qui fit empoignée sur le manche de ma lance, mes pieds sur son dos, bougeant le tranchant de la lame dans sa chair pour le faire souffrir un maximum... Hélas, je n'avais pas vu sa queue et elle se plaça sur mes côtes, d'un geste rapide il m'envoya dans le mur à ma droite. Le coup fut lourd et douloureux. Lançant ma lance sur son dos durant mon vol...
Elle servira peut-être plus tard lors de mon prochain assaut.

Prenant quelques secondes pour me relever de cette chute, je pouvais faire face à nouveau. Le cri des gens bourdonnaient dans ma tête, je ne pouvais savoir d'après leurs cris s'ils étaient contents ou non du fait que je fus toujours en vie après ce coup qui m'avait brisé une côte au passage. Pour l'instant j'avais eu chaud, ce coup aurait pu être mortelle si la queue de la wyverne avait touché ma tête.... De plus belle, je repartais à l'assaut en compagnie d'Akari, prenant cette fois-ci une épée par terre, j'avançais.

Akari m'avait aidée à me révéler de ma précédente chute suite à mon rodéo sur cette wyvern en armure obscure. D'ailleurs je ne comprenais pas pourquoi une telle créature avait besoin de morceau de métal assemblée sur son corps et sur sa chair écailleuse... ah moins que tout ceci ne cache en effet quelques-choses qui pourrait être sa faiblesse, son talon d'Achille pour faire simple. Pouvant de nouveau marché toute seule, je me décidais donc à retenter ce que j'avais expérimenté auparavant en essayant cette fois, non plus de bléser l'animal, mais de lui retirer pièce par pièces les morceaux de métal qui recouvraient le corps de l'invocation pour vérifier ma théorie. Si elle fut bonne alors notre combat sera enfin terminée et notre combat pour notre liberté allait continuer de plus belle.. En compagnie de la Mizukage je savais qu'il y avait une chance minime qu'on puisse sortir d'ici vivante..

La bête fonça une nouvelle fois sur Akari qui esquiva au dernier moment, atterrissant sur le sable qui se trouvait sous nos pieds. Lorsque la Mizukage se releva pour faire de nouveau face elle pris une boule de feu sur son corps, sa peau brûla légèrement, car la raison de cette attaque mineure fut de ma faute, alors qu'il préparait son attaque flamboyante sur ma partenaire, je pris ce que j'avais sous la main attaquant violemment la tête de mon adversaire, l'obligeant à ne pas pouvoir charger totalement sa boule de feu sur mon amie. Alors que la créature fut oubligée de tirer sur Akari je pus lui placer quelques coups d'estoc sur son visage balafré de mes attaques qui laissaient apparaître ses yeux ténébreux me fixèrent avec une attention maléfique, voir démoniaque comprenant son erreur de ne pas s'être intéressé-à-moi auparavant. C'est lors d'une série d'attaque avec sa gueule et ses griffes que j'esquivais aussi bien que possible. Roulant, sautant sur le sable, esquivant et parant ses crocs avec les armes que je disposais au sol.

J'essayais tant bien que mal à tenir le coup pour ne pas me faire arracher un bras par cette wyvern affamée. La salive dégoulinait de sa bouche et une odeur affame sortait de sa gueule. Son haleine embrasant se fit sentir sur ma peau fragile, son souffle devenait de plus en plus fort et chaud. Alors que je ne le réalisa que trop tard, je pus voir la lueur rougeoyante de sa boule de feu qu'il s'apprêtait à me lancer à bout portant... Hélas mes dagues furent occupés par la bouche de l'animal pour pas qu'il me morde. De plus son poids imposant me fit descendre près du sol, tenant sur un genou, je devais tenir face à son assaut impressionnant. Cependant, si je n'agissais pas assez vite je serais carbonisé par sa technique Katon. Que fessait Akari, pourquoi n'intervenait-elle guère alors que ma vie était en train de se jouer ! Je me demandais si elle avait peur ou non. Plus les secondes passèrent et plus je devais trouver une solution pour me tirer de cette situation que j'avais engendré par le sauvetage de ma partenaire...
Akari dépêche toi je ne vais pas tenir longtemps, si tu ne te dépêches pas je vais finir carboniser par son souffle enflammée !!

FLASHBACK Partie 4 : Trois ans en arrière



J'étais donc dans cette cellule de dégrisement pour la première fois, je pouvais sentir ce sentiment d'étouffement coincé entre quatre murs presque collés, un froid glacial entourait ma peau dans la pénombre de la pièce. Ma vision fut comme celle d'un aveugle, je ne voyais absolument rien, plongé dans les abysses infernaux. La peur commençais à venir vers moi. Je ne pouvais pas savoir combien de temps je fus enfermée dans cette chambre tapissé de grasse, le sol froid fut mon seul lit pour dormir.

Plus le temps passa, plus j'avais l'impression de devenir folle à rester dans cette pièce si petite, comme si la claustrophobie me guettait... Mes yeux étaient là à observer le moindre mouvement, mes oreilles à entendre le moindre bruit, mon nez à respirer l'air néfaste de l'ensemble de l'immeuble. Ce fut dans la solitude la plus total que je pus trouver une lumière d'espoir dans la nuit éternelle. Un autre détenue fut dans la même situation que moi, seulement il semblait être dans sa cellule depuis plus longtemps que moi. Nous avions tout le temps qu'il nous fallait pour faire connaissance et ce fut à travers une aération que nous pouvions communiquer. Échangeant nos histoires respectives. Nous avions nos propres histoires. Ainsi je pus savoir enfin le nom de mon interlocuteur après plusieurs jours Chikahide, cet homme âgé d'une quarantaine d'année fut enfermé pour des raisons politiques en contradiction avec le jeune Yagura, ainsi Chika fut un des défendeurs de la justice avant que l'âge sombre de notre pays ne débute. M'expliquant son point de vue sur la chose durant de nombreuses heures. Le temps passa et un lien se créa entre nous deux....


De nos jours


Tenant tant bien que mal pour ne pas finir dans la gueule de l'animal, je pouvais sentir le souffle chaud et l'haleine néfaste de la créature sur ma peau, mes mains tremblaient devant la force et la puissance de la mâchoire de la wyvern, ma lance ne tiendrait plus pour très longtemps. Alors que tout semblait perdu, mon arme se cassa, ouvrant les yeux en grand, je ne pouvais pas faire grand chose pour arrêter l'attaque de ce monstre sur ma personne. Akari me héroïne me sauva de ma situation difficile...

Me laissant récupérer tranquillement, je repris calmement ma respiration, essayant de nouveau de reprendre le contrôle de mon corps. Croyant que j'allais mourir carboniser par le feu de l'enfer, me voyant déjà brûler vif par un souffle corrosif. Me redressant sur mes pieds, mon regard se porta sur Akari qui était parti de nouveau vers la confrontation avec l'invocation du maître des lieux, personnellement je pensais qu'il était temps d'en finir avec ce spectacle à sens unique. L'heure était venue de tuer cet animal, la Mizukage patientait tranquillement en attendant une réaction de la bête envers-elle. Sans trop de surprise la bête ailée avait fait de moi sa cible prioritaire. Je ne fus pas trop surpris, me préparant à combattre de nouveau, j'étais sur mes gardes pour esquiver l'attaque frontale. Cependant, Ma libératrice se mit en travers de la route de la bête afin de la dévié de sa trajectoire. Surprise par l'intervention de ma partenaire, je la voyais se prendre un sale coup. Je ne pouvais pas me permettre de venir la secourir directement, car je le savais que cet animal n'aimait pas commencé une chose qu'il avait débutée.

M'armant des restes de la lance que je pris pour ma défense, la lame semblait encore intacte, alors que le manche fut éclaté par la force du monstre auparavant. Prenant également une dague que je mis de côté, je me précipitais vers un mur englobant les diverses armes, je pris une nouvelle lance, essayant de combiner le reste de ma première arme avec cette nouvelle lance, je transformais donc ceci en double lame. Confiante, je pouvais donc à nouveau rejoindre la bataille, je fus décidée de tuer cette bête à tut jamais et à sortir de ce trou à rat.

Courant vers Akari, je plantais la lame dur et froide, voir glacial entre les jointures de l'armure du monstre, le sang gicla sur ma personne, le liquide rougeâtre commença à couler. Puis dans un cri de douleur, la wyvern se retourna voulant me donner un coup de griffe que j'esquivais en partie... Mon dos fut totalement exposé à son attaque.. Je criais de douleur, sentant ma chair se faire déchirer. Ms genoux à terre, j'essayais de revenir pour continuer mon assaut. Taillant du mieux possible les jointures de la créature, car je voulais toucher un point vital..

Cette saloperie m'avait laissé un autographe sur mon dos nu, trois entailles faites par les griffes de cette créature volante. Je ne pouvais arrêter le saignement, d'après moi la blessure n'était pas profonde. Cependant, la douleur était assez intense, assez pour que je grimace ne serait-ce qu'un petit peu. Hélas, je n'avais pas le temps de me plaindre comme une fillette seulement pour une égratignure, voyant depuis ma vue, le combat entre Akari et la chose que nous combattions depuis déjà un long moment, tout comme la Mizukage, cette bataille avait trop durée et devait maintenant se finir par soit notre mort ou bien celle de cet animal.

Chacune de notre côté, nous avions décidés de t'empêcher cette bête de pouvoir ce mouvoir correctement pour nous permettre de mieux la tuer. Ce fut ce que je pensais de mon point de vue. Mes yeux océan virent la difficulté de ma partenaire, bloquant l'attaque venant de la queue de notre adversaire, prenant une lame j'étais décidée à couper ce membre qui allait surement nous emmerder par la suite pour venir à bout de cette wyvern. Arrivant telle un ange je coupai d'un geste simple et précis le membre ciblé par mes soins. Toutefois, la découpe fut quelques plus longue, la rigidité de cette invocation m'obligea à mettre ton mon corps dessus pour réussir à implanter ma lame dans sa chair. Le reptile compris la manoeuvre de mon acte et me propulsa d'un coup de tête sur le côté, laissant tel quel mon arme dans sa chair fraîchement tailladé. Roulant sur plusieurs mètre suite à son attaque, ma bouche entra en contact avec le sable de l'arène. Crachant ce même sable de ma bouche, puis m'essuyant les lèvres avec mon avant-bras droit, mes pupilles azur restèrent aussi concentrées vers ma cible. Cette lueur démoniaque semblait s'installer dans le blanc de mes yeux ainsi que dans regard. Sans même m'en rendre compte je fus comme pris par la joie de combattre, léchant le sang de la bête que j'avais sur moi. Tel une drogue, ce liquide fit apparaître mon côté bestiale, prenant un plaisir malsain à vouloir trucidé ma proie. La furie que j'étais pris la lame encrée dans la queue de ma cible. Un rictus sadique au coin des lèvres je finis mon travail commencée plus tôt. Rigolant même d'avoir tranché ce maudit membre qui m'ennuyait avant. Dans ma folie furieuse je rendis les coups que cette merde m'avait données puissance deux, prenant un plaisir malsain à démembrer les différentes parties de son armure qui semblaient être soudée à la peau de la wyvern. Coupant ! Coupant ! Coupant tout de la bête, ma lame était comme possédée par ma démence meurtrière.

La bête était impuissante face à moi, la lady de la brume avait fait auparavant un travail merveilleux préparant le terrain à ma venue diabolique et sadique. La vie de prison pouvait changée n'importe qui en un monstre assoiffée de sang, de violence et de sadisme. Incapable de contrôler cette pulsion refoulée en mois durant de trop nombreux mois. Ce fut dans mon délire que je pus entendre une voix. Une minuscule petite voix sortant du plus lointain de ma tête. Tellement faible que je pouvais l'entendre complètement. Alors que j'essayais de l'entendre le plus clairement possible. Ce ne fut que plus tard que je compris à qui appartenait cette voix. Mon geste allait être des plus salvateur possible alors que je ne savais pas réellement ce que je fessais, possédais par ma démence je m'apprêtais à porter un coup à ma partenaire. L'épée en l'air prêt à donner le coup, je m'arrêtai net, comme troubler par la voix que j'avais entendue. Était-ce celle d'Akari ou bien une autre personne.

Au final je n'avais pas vraiment besoin de le savoir, car le présent me rattraper maintenant, m'excusant auprès de la Mizukage pour mon acte et ma folie dut à mon long séjour dans ce trou à rat. Mon regard fut assez perplexe surpris et pris de panique de voir le cadavre émiettée de la créature que nous avions combattue.

Le gérant du pénitencier semblait agacé et en rogne contre moi et la dame du pays de l'eau. Exprimant sa colère contre nous. Je pouvais clairement voir que ses yeux furent tellement en pétard qu'ils pouvaient presque sortir de leur orbite. Puis pour une raison quelquecquonque je le vis parler à une ombre derrière lui. Râlant sur le fait que l'invocation que cette fameuse ombre avait donnée à soit morte sans tuer les deux gladiateurs que nous étions.