« La face cachée... »

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La nuit était levée et la lune se manifestait. Quelle belle lune en ce jour malheureusement triste pour ce village qui vient à peine de trouver une stabilité depuis que je suis arrivée au pouvoir. Mais la guerre civile déchire mon village et je me sens dépassée par ces actions qui sont dirigé contre moi. En quoi ai-je pu les décevoir ? Je ne savais pas et bien que je comprends le point de vu des clans mais je ne peux pas me permettre de leur accorder ce qu'ils demandent. Ils oublient à quel point tout le monde est utile et je dois lutter contre mes propres ninjas. Je soupire avant de fermer temporairement les yeux. J'avais un peu peur quand même. Je n'ai que dix-huit ans et pourtant, j'ai déjà sur mes épaules la vie de milliers d'hommes et de femmes mais aussi la survie d'un village qui ne cesse d'être maudit. Je devais mettre un terme à tout ça et les réunir tous sous ma bannière. Actuellement, je sais qu'il y a ceux qui me suivent et qui me reconnaissent comme Mizukage et d'autres, qui sont composé de clans, qui refusent mon autorité et qui tentent de me faire tomber.

Mais malgré tout ce qui me passe par la tête, j'arrive encore à avoir le sourire et c'est non négligeable. Le jeune ninja médical me remercie pour ma bienveillance. Autant dire que je suis surprise qu'il agit de la sorte car cela fait parti de mon travail. En tant que Mizukage, je dois connaître tous mes hommes afin de pouvoir mieux les placer lorsque les équipes sont créer. Et puis, cela permet aussi une meilleure répartition pour les unités et les divisions. J'hoche une seule fois la tête en guise de remerciement. Je garde le sourire bien que le moral ne semble pas suivre. J'en est assez de tout ça... Trop de chose en si peu de temps... Suis-je un monstre pour parvenir à supporter tout ça ? Le petit vent fait voler quelques mèches rebelles et je lève les yeux au ciel. Je laisse celui-ci se glisser parmi les petites choses aussi solides que de la pierre lorsque cela est nécessaire. Le silence revient entre nous et je baisse la tête pour le regarder de nouveau. Je suis peut-être le chef mais je suis aussi leur mère et leur amie. Je n'ai pas le droit de faire pression sur eux pour avoir ce que je veux. C'est interdit par mes convictions personnelles et autant dire que je ne les enfreindrais jamais car il me viennent de ma mère qui a été Kage avant moi. Merci Maman...

« - Cela est possible mais je ne peux rien promettre pour plusieurs raisons. Déjà, est-ce que je serais en vie à ce moment ? Et quel sera ton évolution ? Je ne peux pas te fournir meilleure réponse actuellement. »

J'étais honnête et on m'a habitué à dire la vérité avec les membres de ma famille. En tant que Kage, tous les ninjas de Kiri vont parti de ma famille et il est de mon devoir de les protéger et de leur prouver que je les aime comme des frères et sœurs. Mes yeux bleus se concentre sur Kaiza lorsqu'il reprend la parole. Je me devais de l'écouter avec attention et le conseiller un maximum. Par le passé, ce fut l'hokage qui m'a rassuré alors que je ne savais plus quoi faire. Mais les années ont passées et je pense toujours à ce moment où Maitre Hokage et moi avons eu une discussion qui resta gravé dans ma mémoire. A tout jamais. Une discussion très sérieuse ne laisse jamais indemne... Jamais. Puis je me emts à rire en l'entendant parler de sa soeur. J'avais l'impression de me revoir plus jeune.. J'avais eu la même réaction lorsque j'ai reçu des éloges de la part du Maitre Hokage à l'époque. Mes yeux se pose sur lui et je me calme en disant.

« - Je ne suis pas d'accord. Vous êtes aussi différents que puissant. J'entends par là que vous assurez dans vos domaines respectifs. Un exemple : ma mère est devenue Kazekage à vingt-deux ans alors que j'en est trois de moins pour un même titre. C'est pareil pour toi et ta soeur. Plus tard, vous serez aussi puissants que vous pourrez mais vous avez tout les deux encore un long chemin à parcourir. ».

« La nuit porte conseil parait-il... »

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J'étais pensive et j'avais raison. Une guerre possible... Je devais me préparer à tout ça et bien que cela ne soit pas ma première guerre, j'avais une certaine crainte. Seulement, je n'ai pas le droit à l'erreur si le Conseil décide de se lancer dans une guerre qui sera plus que difficile pour tous et moi la première. Posant mes coudes sur la rembarde, je semblais absente lorsqu'il se mit à me dessiner. Je vis son sourire mais aucune réaction de ma part. Disons que j'étais prise par l'ensemble de mes pensées qui sont toute aussi prenantes. L'avenir d'un village est en danger et je devais faire attention à ce que je faisais. Je devais absolument savoir ce que je fais si je veux entrer de manière officielle dans la cour des grands. Mais une chose est sûre, je n'abandonnerais pas... Je ne suis pas une lâche et je ne le serais jamais. J'ai échappé plusieurs fois à la mort et aujourd'hui, avec un tel titre, je suis contrainte de jouer avec elle... Ma vie ne tient qu'à un seul fil et unique fil... A la moindre erreur, la mort peut reprendre ses droits. Je reste ainsi durant plusieurs minutes tandis que j'observais la line qui s'était lévée bien haute comme pour saluer le village du courage dont il va devoir faire preuve pour partir en guerre alors que la guerre civile scinde le village encore en deux. C'est triste quand même. Je dois abattre mes propres ninjas pour asseoir mon autorité... c'est quand même complètement dingue quand même. J'ai encore du mal à croire que j'ai du en arriver jusqu'à cette extrémité...

Puis après toutes ses minutes où mon interlocuteur a dessiné, je lève la tête en même temps que lui pour lui adresser un sourire. Je savais que j'avais été absente pendant un certain temps mais cela ne semble pas le perturber. Ce n'est pas plus mal d'ailleurs mais il doit savoir que j'ai beaucoup de travail et que beaucoup de choses m'occupe l'esprit. Le chunnin prend la parole en disant que j'allais avoir une longue vie. Je n'en serais pas aussi sûre mais je souris quand même. Il venait justement de me dire qu'on ne peut jamais prédire le futur d'un ninja. Bien que je sois un Kage, cette règle s'applique aussi à moi. Posant mes yeux sur Kaiza, je l'écoute avec grand attention. Il m'explique que je ne suis pas n'importe qui pour ce village... Si seulement, tout le monde pouvait penser pareil... Cela l'arrangerait et cela lui éviterait de baigner le village dans le sang... Elle ferme quelques secondes les yeux avant de les ouvrir de nouveau. Puis il dit que je risque de devenir une kunoichi digne de ma mère... J'aimerais tellement que cela soit le cas mais c'est loin de l'être. J'ai fais des choses que ma mère n'aurait jamais fait. Ma défunte mère était connue pour sa bonté et sa gentillesse hors paire alors que je suis hais dans mon propre village. Cherchez l'erreur... Quoiqu'il en soit, j'aime beaucoup ce qu'il dit sur moi et cela me fait vraiment plaisir. Je lui montre un sourire avant de lui répondre.

« - Mes condolèances pour ton senseï, Kaiza ! Et merci pour tous ses compliments mais tu viens de dire par toi-même qu'on ne peut pas savoir ce qui peut arriver... »

Voilà une pensée que j'éprouve pour l'un des ninjas qui nous a quittés il y a peu. Ce Junnin avait formé beaucoup de Gennin qui ont passés des grades et qui sont aujourd'hui, membre de l'élite du village. Mais n'allez pas croire quoi que se soit, je ne connaissais pas tout le monde et cela fait très peu de temps que je suis en place. Je devais prendre l'habitude de connaître l'identité de la totalité de mes troupes. Je garde le sourire tandis que je sens un rayon de lumière lunaire venir m'embêter un peu. Mais c'est bien la seule que je ne peux pas engueuler pour ses actes délibérés... Dommage mais je ne dois pas oublier que la lune veille sur mes nuits mais aussi sur le sommeil des gens de ce bon village en proie à la jalousie d'un poste et d'une époque.

« - La maitrise de soi se fera dans le temps mais le tout est d'empêcher ton démon de prendre le contrôle... Et je serais là pour faire ce qu'il y a faire si cela se passe mal... Rassures-toi... Si tu représente un danger pour le village, je n'aurais pas d'aures choix que de t'éliminer pour la sécurité des nôtres... Ce ne sera pas de gaièté de coeur mais cela fait parti de mes obligations. ».

« Le démon en moi »

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Il me manque, c’est un fait qui restera sans doute. Un vide dans mon cœur qui ne sera jamais comblé. La perte d’une personne que l’on connais, à qui nous sommes attaché, c’est ainsi qu’est la vie du shinobi. Maitre est certes le premier ami que je voit périr en mission, mais au fond de moi, je sais aussi qu’il n’est pas le dernier. Ce qui est à la fois malheureux, mais aussi et tout simplement, la triste réalité des ninjas. Maitre Mizukage ici présente a elle aussi, perdu des êtres encore plus chères qu’un sensei. La parte des parents est vraiment une épreuve épouvantable, que je n’ose pas imaginé. Je suis bien heureux de pouvoir compté sur la présence de père et mère, ainsi que de ma jeune sœur, mais bref, le sujet du soir n’est pas celui-la. Je pose mon regard sur mon ainée. Avec les futurs événement à venir, Akari-sama n’a aucun droit à l’erreur. Mais je sais qu’elle réussira, j’ai toute confiance en elle. Maitre Shishidaime ne décevra personne. Il y a bien que les idiots pour croire le contraire.

En tout cas, la présence de la jeune femme, couplé à la beauté de la nuit et de la lune, a pour moi, quelque chose de réconfortant. La solitude n’est jamais simple. Malgré le secret sur mon état, j’ai parfois l’impression que les gens voit au travers de moi. Être jinchuriki n’est pas chaque jour une chose facile. Encore heureux que la population n’est pas au courant, mais je pense aux ninjas traqueurs. Eux sont capable de distingué le chakra, alors sans doute, certains de ces shinobis, a compris ce que je suis. Non ! Je ne dois pas ainsi pensé, car bien avant d’être l’hôte du bijuu à trois queues, je suis Kaiza, chuunin du village de la Brume et membre du clan Yashiro. Je suis un humain avant tout autre chose. J’affiche un large sourire, posant un instant le regard sur mon village. En tant que ninja, en tant qu’homme et en tant que jin, je me dois de contrôler ma force, d’apprendre à la maitriser, pour le bien de Kiri. Pour pouvoir protéger chaque personne vivant ici. Une fois de plus, sur mon visage, se dessine un sourire.

Je reporte mon attention sur ma compagne du soir. Les mots qu’elle prononce, me vont tous droit au cœur. Je ne voit nul haine ou je ne sais quel mauvais sentiments à mon égard, dans la phrase qu’elle utilise. Je suis bien conscient, en cas de perte de contrôle de mon bijuu, elle n’aura d’autre choix que de mettre un terme à ma vie. Je lui fait confiance pour faire ça rapidement et sans souffrance trop importante. Enfin, dans la mesure ou un si funeste jour arrive, ce que bien évidement, je ne souhaite pas. Il me faut faire une demande spécial. Je dois trouver le courage, bien que ma question n’ai rien de vraiment particulier, si on met de coté le démon bien sur. Je croise mes bras sur le torse et me tourne complétement vers la Mizukage. La remarque qu’elle me fait, est exacte. Je me suis contre-dit tout seul, mais que voulez-vous ? On ne sais pas de quoi sera fait demain, mais on souhaite toujours que ce soit le plus positif. Dans un petit soupire, je prend alors la parole, répondant d’un trait et d’une voix calme.

Je vous remercie pour vos condoléances senpai. Ookii-sensei disais souvent du bien de vous. Lui aussi vous a toujours fait honneur dans ses paroles. Je me dois de vous faire deux demandes madame. La première, est qu’en cas de perte de contrôle, si la seul solution possible est de me tué, je souhaite que ce soit le plus rapide possible, pour éviter trop de dégâts. Ensuite, j’ai envie de vous demandé quelque chose d’autre. Au retour de la guerre, si vous le permettez, trouver une zone, une grotte de grande taille, en hauteur et largeur, avec en son intérieur un lac, dont la position sera gardée secrete par vous et sous la surveillance d’anbu, ou nous pourrons ensemble, me permettre de m’entrainer à la maitrise parfaite, comme feu Yagura-sama à son époque.
»

« La pause est terminée »

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La nuit était déjà bien entamé et l'astre lunaire laissait sa lumière divine montrer sa supériorité. Bien que je sois la chef de ce village, j'ai bien souvent des regrets qui réapparaissent alors que je veux être tranquille. Où est le mal à vouloir avoir la paix ? Est-ce qu'un jour, les autres seront comprendre qu'il ne faut pas venir m'emmerder sur mes Terres et mon village. Je ne laisserais jamais un affront resté impuni... Jamais... Kiri est un village fier mais sans personne pour le diriger, il coule le navire. Finalement, je prends cette nomination comme joyeuse et bienvenue. Levant la tête evrs la lune, je ferme les yeux et je laisse la lumière généreuse se poser sur mon visage tetanisé par la peur mais aussi par la guerre. Je ne suis pas à ma première guerre mais j'avais beaucoup d'appréhension face à ça. Prenant quelques secondes pour souffler, je devais admettre que cette pause me fait du bien.

Pour je pense à ce que je viens de lui... Oui, il est l'hôte d'un démon mais il l'a voulu et je ne peux pas lui reprocher son courage hors-paire. Je suis en quelques sorte fière qu'il se soit « vendu » car désormais, il porte un très lourd poids sur les épaules mais je ne compte pas le laisser dans son coin. Je refuse de le laisser subir la même que ce crétin de Naruto qui ne fait que jouer avec sa vie... Il était déjà chunnin lorsqu'il en est devenu l'hôte et ce n'est pas pour rien s'il est parvenu à le calmer. Mais pour combien de temps ? Je n'en savais rien mais plus tard, il se manifestera et mieux ce sera pour lui, pour moi, pour Kiri et pour le pays de l'eau. Dans le silence doux de l'obscurité de la nuit, une douce voix se fait entendre et je tourne la tête afin de sourire à mon partenaire du soir. J'écoute simplement ce qu'il dit avant de garder mon sourire sur le visage.

« - Requête accordée, Kaiza ! »

Il n'y avait aucune raison pour que je refuse. Au contraire. Il veut s'entraîner loin du village en ma compagnie où je serais la seule à pouvoir m'occuper de son entraînement. J'ai déjà cotoié un bijuus... J'en cotoie toujours un d'ailleurs et c'est comme ça que je sais comment je peux l'aider à se contrôler mais il faut de temps et de la patience. C'est le principal. J'hoche la tête. C'est alors qu'une personne se manifeste à mes côtés et je tourne vers lui. Posant mon regarde, je remarque qu'il est masqué. Je plonge mes yeux bleus dans ceux de l'ANBU et quelques secondes après alors qu'aucun mot n'est sorti de nos bouches, j'incline ma tête avant qu'il ne disparais. Ce qui est pratique, c'est que les mots ne sont pas forcément utiles avec eux. Puis je me tourne vers Kaiza en soupirant. Le devoir m'appelle et je devais reprendre les papiers... Après tout, plutôt j'ai finis et plutôt, je pourrais passer à autre chose.

« - Je suis désolée mais je vais devoir te laisser en paix... Le devoir me réclame... Merci pour cette courte discussion et je te souhaite une bonne soirée. Que les vents sacrés te protègent... »

[i]Je n'en dit pas plus mais je n'en pense pas moins. Lui souriant, je lâche ma rembarde pour reprendre la route et retourner dans mon bureau. Il est vrai que les papiers ne se feront pas sans moi... Mais bien, finalement, je vais peut-être y passer toute la nuit.