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Le retour sous un ciel de plomb [KB s'il veut bien :)] Sujet: Le retour sous un ciel de plomb [KB s'il veut bien :)] ![Le retour sous un ciel de plomb [KB s'il veut bien :)] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Jeu 13 Mai 2010 - 21:06 | |
| - Que venais-je faire ici ? Vraiment, étais-je devenu fou à ce point ? Sous ce ciel mitigé, comme à son habitude à Kumogakure no Sato, je revenais devant ces deux portes monumentales depuis plus de 5 ans. Elles étaient ouvertes, seulement protégés par deux gardes, j'avais juste à entrer et à les exterminer c'était tellement simple mais si difficile à accomplir. J'avais décidé de changer, dans mes nuits de solitude je m'étais demander si le village avait changé depuis que j'étais partis, il fallait que je vois son dirigeant, son "roi", son Raikage. Tout ce que j'espérais, c'est qu'il ait changé depuis mon enfance car tout ce que je ressentais contre ce village, c'était de lui que tout cela venait. Mais comment attirer l'attention ? L'idée me vint par le biais d'Ushi' qui vint faire son apparition :
° Un père agit lorsque ses enfants son en danger, comme une mère ours protège ses enfants... °
J'arquai un sourire, la deuxième âme qui habitait mon corps avait toujours de ces idées, cela me surprenait tellement c'était à en croire qu'à côté de lui je ne pouvais être qu'un abruti :
° Ce n'est pas faux... °
Et en plus de cela il pouvait aussi lire dans mes pensées, ce qui pouvait être un atout comme un défaut dans certaines situations. Ces réflexions faite, je commençai à exécuter ce que m'avait proposé mon double. Encapuchonné dans mon long imperméable noir d'ébène je passai l'entrée ; tout de suite les deux gardes m'interpellèrent en me demandant si je venais du village, je ne leur répondis pas, enfin si d'une certaine façon je ne leur adressai qu'un seul regard qu'ils comprirent tout de suite, peut-être était-ce plutôt la vue de mon bandeau barré qui attisa le hargne et leur obligea à m'attaquer, j'agis en un quart de seconde c'était sûrement l'instinct de survie que je possédais encore. Quoi qu'il en soit il ne fallait pas que je les tue, j'allai les utiliser comme un fil conducteur. Ils foncèrent sur moi de façon stratégique un devant et un autre un peu plus en arrière ; avec un misérable kunaï à la main il essaya de me toucher au visage je me baissai avec l'agilité et la rapidité d'un chat, l'autre quant à lui m'attaqua depuis les airs, je vis son coups de pied arriver en direction de mon visage, je n'eus qu'à me baisser pour esquiver. Leurs attaques étaient bien trop lente à mon goût. Ils me faisaient penser à de dociles brebis qui n'avaient pas connu les vastes plaines dangereuses de l'extérieur, le pied de l'homme passa au-dessus de ma tête. J'agis tout de suite dans un enchaînement d'acrobaties spectaculaires : je tint le bras de celui qui avait voulu me pourfendre à coup de kunaï et dans une vrille qui le retourna sur place j'attrapai la jambe de l'autre et l'envoyai valdinguer non loin de là. Sans une once de fatigue je pris le bras de celui qui était à terre et le lui mit derrière le dos de façon à ce qu'il ne bouge pas avec son autre bras je le menaçai avec le même kunaï dont il s'était servis pour essayer de me tuer. Le deuxième ninja s'était déjà relever et me regardait d'un regard apeuré. Je pris mon ton de voix à la fois sérieux et effrayant, mes yeux luisaient d'un regard de même intention :
~ Je veux parler au Raikage, aurais-tu l'extrême amabilité d'aller le chercher, si tu le fait je ne ferai aucun mal à ton ami et à toi. Si tu ne le fais pas, je ne donne pas cher de ce qui vous arrivera, enfin, certains seront satisfaits, les charognes je suppose...
Le ninja ne répondit rien, il se contenta de partir à toutes vitesse vers le centre de la ville, sûrement vers le bâtiment où résidait le chef du village. Quoi qu'il en soit il fallait que je débarrasse de ce fardeaux que j'avais pris en otage, d'un geste rapide je lui assénai un coup dans la nuque, de suite il s'évanouit. Je m'assit sur une roche avoisinante et constata avec mécontentement que la pluie commençait à tomber, que les flaques commençaient à se former. Des précipitations habituelles à Kumo.
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| Sujet: Re: Le retour sous un ciel de plomb [KB s'il veut bien :)] Lun 17 Mai 2010 - 17:56 | |
| UN REVENANT ; Daisuke. Le ciel se couvrait et de grosses bourrasques de vent se fracassaient contre ma tour de Kage. Je voyais les quelques malheureux arbres secs se pencher face à ce magistral vent, assez rare ici mais violent lorsqu’il y en a. Puis d’un seul coup, le ciel se mit à tonner : il n’était pas content de sa journée ou quoi ? J’adorais les éclairs : ils sont somptueux et cris pour qu’on sache qu’ils sont bel et bien là. Soudain, comme les éclairs ne sont jamais seuls, les vitres de la salle claquèrent, sans se casser pour autant. Une horde de gouttes d’eau prêtent à en découdre tombaient à n’en plus finir. J’adorai aussi ce bruit, ce claquement si sourd et continu qu’ils font lorsqu’ils se cognent contre les murs ou bien le sol. Ici, dans mon bureau, je regardais tomber ceci, alors que j’étais au chaud et protéger. Adosser aux rebords d’une des fenêtres, j’observais s’exciter les habitants de Kumo, apeuré par une petite pluie qui ne faisait que les mouillés. Heureusement d’ailleurs, vous imaginez un peu des gouttes d’eau qui flambent tout sur leurs passages ? Non mais putain, ‘faut pas déconner ! Ils sont cons à courir comme ça ! … Je m’emportais. Après tout, c’est dans notre nature de s’enfuir devant de l’eau et de combattre les personnes trois fois plus grands que nous… Je soupirai longuement et me demandai ce que j’allais bien pouvoir faire. Dommage, aujourd’hui à cause de ces pluies, il n’y aura ni amusement ni affaires palpitantes dans le village. Ne sachant que faire et ne voulant pas faire les papiers que j’ai en retard d’une semaine, je préférai sortir dehors et essayer de trouver un compagnon de jeu. Enfin, un truc pour se marrer quoi ! A ma sortie, deux gardes, trempés jusqu’aux os, me demandèrent à ce que je rentre. Je leur répondis clairement, le plus sobrement possible et avec un visage immobile face à ça :
- « C’est que de la pluie… Je vais pas mourir… »
Les gardes se regardaient. Oui, ils venaient de se rendre compte que la pluie ne nous était pas nocive. Comme quoi, on en apprend tous les jours… Alors qu’ils devaient normalement m’escorter, ce que je décide le plus souvent pas, ils restèrent planter là, étonné de ce que je venais de dire. Je leur fis un signe de main qui allait avec un petit « Pff » et m’en allai au loin. J’aperçus entre temps, de nombreuses maisons qui étaient sous la pluie. A vrai dire, avec ce temps, toutes les cheminés ou presque marchaient ; pour une fois qu’ils marchaient… Alors que je reniflais vulgairement, pensant qu’en faisant ça je n’aurai pas de rhume, je mis la capuche qui était avec mon vêtement de Kage, j’entendis une des grosses portes du village grincé. Tient, j’aurai bien été voir les gardes qui protègent les portes et qui sont seuls le plus clair du temps. Au moins, je ne m’ennuierais pas et ça leur fera de la visite. Même si, j’en est rien à faire qu’ils n’ont rien à faire là-bas… Oui, je suis toujours comme ça : je m’occupe toujours de moi avant ; et je ne m’occupe que de moi, tout simplement. Oui, c’est moi KillerBee.
Puis, alors que j’étais à quelques mètres des grosses portes d’entrées, je vis à terre l’un des deux gardes et un autre, venant me demander de venir aussitôt, apeuré. Alors que lui était pressé comme je ne sais quel animal, j’étais là, tranquille et je prenais tout mon temps. A l’entrée, une personne. Elle ne me disait rien. Et pourtant, elle vivait bel et bien avant dans le village. En effet, il s’agit d’un Nukenin. Un homme, plus exactement. Je m’approchai devant lui, n’ayant aucune peur. J’étais devant lui, de façon à ce qu’il me regarde de profil. Je le regardais du coin des yeux et lui fis un signe de tête pour qu’il s’approche et me suive. Je partis donc en direction d’un abri, sans la compagnie de mes gardes. Dans l’abri, je lui fis face. En fait, il regardait mon dos… Je voulais d’abord qu’il me parle de lui et qu’il ne me reconnaisse pas pour le moment… Je lui demandais alors, d’une voix grave et sans émotion :
- « Tu es ? … » |
| Sujet: Re: Le retour sous un ciel de plomb [KB s'il veut bien :)] Mer 19 Mai 2010 - 16:17 | |
| Le ciel était vraiment de couleur mine de plomb, cela ne m'étonna guère lorsqu'une pluie assez forte tomba sur la cité étonnamment calme pour un jour de la semaine déjà bien avancée. Le ninja que j'avais assommé était toujours dans les nuages, son corps inerte étalé sur le sol me laissait croire que je lui avais infliger un coup assez puissant pour qu'il dorme toute l'après-midi, y étais-je allez trop fort ? Je ne l'espérais pas, je ne voulais pas faire un mort pour signer mon retour dans mon village natal, cela aurait été mal vue par le dirigeant de la cité des nuages. En parlant de lui, il n'était toujours pas là, peut-être n'avais-je pas été assez effrayant pour qu'il aille rapidement prévenir le Raikage qu'un intrus était rentré dans le village. Ceci étant, cela me permettait tout de même de regarder ce qu'était devenu la ville en elle-même : quelques habitations étaient détruites, peut-être par l'âge car je voyais entre les parois détruits le bois encore mangé par les termites, même que cela en témoignait car d'autres étaient délabrés, les murs recouverts par la suie couleur noir de jais, toutefois la majorité se trouvaient être en bon état, le Kage avait donc bien fait son travail, enfin plutôt son devoir de protection à l'égard des habitants de son village. Étrangement c'est ce qui me donna un peu plus l'envie de rencontrer cette homme que les Kumojins avaient choisi pour être leur chef et protecteur, de plus, j'avais entendu dire, de sources sûrs que la Raikage n'était autre que le réceptacle d'Hachibi, le démon poulpe-taureau à 8 queues, donc comme moi il possédait quelque chose de sceller en lui, encore un fait qui argumentait le fait que je veuille rencontrer ce ninja, le shinobi le plus puissant de Kumogakure no Satô.
Alors que ma réflexion avait déjà bien avancé, je vis quelqu'un arriver vers moi, avec la distance je ne voyais pas son visage mais sa stature me disait clairement qu'il s'agissait d'un personnage masculins mais sa position de profil me donnait encore plus de difficulté à dessiner les contours de son visage et à m'en donner un portrait ressemblant. Le plus insolite c'est que j'apercevais clairement qu'il regardais le ninja que j'avais mis à terre. Quoi qu'il en soit, je sentais quelque chose d'étrange en cet inconnu ; à la fois puissant et effrayant, ce qui attisa une remarque d'Ushi' dans ma tête :
° C'est étrange, je ne comprends pas, je n'arrive pas à voir la nature de son chakra... Quelque chose me bloque, quelque chose de diabolique... °
Qui était-il ? Ce ne pouvait pas être lui, c'était impossible, ou plutôt impensable car celui que j'avais envoyé pour le chercher était encore en train de courir, je le voyais clairement, il n'y avait pas de doute là-dessus. C'est lorsqu'il me demanda de le suivre que dans ma tête cela tilta, il fallait que j'en sache plus, je ré-ajusta mon énorme épée recouverte dans les bandages et suivit l'étrange inconnu jusqu'à une sorte d'abri où de dos il me posa la question fatale :
Je ne répondis pas tout de suite, la vie de nukenin m'avait appris à d'abord connaître son adversaire avant de découvrir son masque, mais étrangement je savais que si je ne répondais pas deux voies s'offraient à moi : il me répondrait puis me décimerait de la surface de la terre ou il ne me répondrait pas et me décimerait tout de même, les deux options étaient peu enviable, le plan B était inévitable :
~ Mon nom est Daisuke Tsubata, je suis, enfin je ne veux plus être Nukenin de Kumo... Je ne t'en dis pas plus pour l'instant, à moins que tu me dise ton identité ?
Attendant la réponse de mon homologue, comme un mouvement de défense je mis ma main sur la poignée de mon arme, on ne savait pas ce qui pouvait arriver avec un inconnu, après tout les mères disent souvent aux enfants de ne pas parler aux inconnus, mais j'avais déjà passer ce stade de ma vie, et je n'avais pas du tout envie de me le remémorer. |
| Sujet: Re: Le retour sous un ciel de plomb [KB s'il veut bien :)] Sam 22 Mai 2010 - 12:44 | |
| BAS LES MASQUES ; Daisuke. La pluie n’arrêtait plus. De plus, le ciel était devenu gris comme je ne l’avais jamais vu auparavant. Il en était presque noir… Ce moment était assez bizarre. L’homme et moi venions justement de se poser dans cet abri et devant-nous se trouvait une des ruelles commerçantes. Je la connaissais par cœur : c’est celle que je voie lorsque je suis à ma fenêtre. Je n’y mets jamais les pieds, n’ayant aucune échoppe qui m’intéresse, et pourtant je la vois tous les jours. D’habitude, il y a des centaines et des centaines de personnes qui y font leurs achats et là il n’y avait rien, mise à part de grosses flaques d’eau qui remplacent la boue. Heureusement que le village sera reconstruit prochainement, sinon le village aurait empiré… Je soupirai alors longuement avant de lui demander qui il est. Il mit du temps à répondre et assez pour que je sois au bord de l’attraper et de le mettre à terre pour qu’il parle. Je serrai les poings et il parla, sans que ce soit à cause de mon mécontentement. Il répondit ensuite assez brièvement qu’il se nommait Daisuke… Daisuke je ne sais plus quoi. Peu importe, c’est lorsqu’il me dit qu’il fût un Nukenin que ceci m’irrita. Il osait revenir ici, après l’avoir je pense déloyalement délaisser ? Je trouvais ça d’abord suspect mais il fallait bien tenter le coup. Ses paroles avaient l’air vraiment sincère… Il me demanda alors par la suite la mienne, d’identité. A moins que ce ne soit lui aussi un réceptacle, je n’avais rien à craindre de lui s’il me disait faux. Je rigolai du coin des lèvres et retirai ma capuche. D’un seul coup, l’homme porta sa main sur le manche de son Katana. Soit il voulait jouer un peu avec moi ou soit il avait peur. La pluie vint me caresser le visage et je reculai donc, pour ne plus en recevoir. Daisuke recula lui aussi, l’air craintif ; du moins, je pensais. Toujours de dos à mon interlocuteur, je lui demandai d’un ton moqueur, oubliant ce qu’il venait de me dire à l’instant :
- « Qu’est-ce que tu crois faire là ? »
A cet instant, il ne pouvait voir que ma chevelure blonde et… mon dos. Mais je décidais tout de même de me retourner pour voir un peu plus son visage que je n’avais presque pas vu. D’un côté, il avait l’air honnête mais je doutais. Sa main sur son Katana me faisait avoir ce doute. J’avançai alors vers lui, le regardant de face avec des yeux perceurs. Il faisait un seul mauvais pas de sa part et il serait ma cible. J’étais sur mes gardes, je n’avais nulle confiance envers lui pour l’instant.
En étant assez proche de lui, j’enlevai sa main du manche de son Katana en le regardant toujours dans les yeux. Une fois fais, je restai muet. C’était bel et bien à lui de faire le premier pas, pour que j’aie toute confiance en lui. Je voulais quand même lui donner un petit indice, qu’il sache à qui il s’adresse… Mais quelque chose m’en empêchait. Surement l’envie de « jouer » avec lui… Malgré tout, je lui dis avec le sourire au coin de la bouche :
- « Tu me trouves peut-être méfiant face à toi, non ? C’est tout simplement que je suis le Raikage mais aussi un réceptacle et que je n’ai pas envie qu’un ancien Nukenin fasse ce qui lui plait ici. Un ancien Nukenin reste une personne pour moi qui a quitté son village de la moins digne des façons et qui ne voulait plus être des nôtre. Donnes moi l’explication dans ta venue ici. », lui dis-je tout en me rapprochant de sa tête à quelques centimètre à peine.
- « Mais t’inquiètes si je suis menaçant, c’est parce que je suis méfiant ! », lui dis-je pour calmer un peu le jeu et faire quelques rimes qui déchires ! |
| Sujet: Re: Le retour sous un ciel de plomb [KB s'il veut bien :)] Sam 29 Mai 2010 - 17:37 | |
| Les choses prenait une allure négative pour moi, enfin c'est du moins ce que je sentais, l'homme qui m'avait interpelé semblait m'en vouloir d'une certaine façon, ma présence en ces lieux ne lui plaisait guère, je voyais ses poings se crisper, puis il abaissa sa capuche, c'est par réflexe je reculai de quelques pas, ce qui dû faire croire à mon interlocuteur que je le craignais, et d'une part c'était effectivement ce que je ressentais en ce moment même : de la crainte, comment ne pas craindre un inconnu dont même Ushiwaka ne pouvait discerner la force. D'habitude je n'avais pas peur de ceux à qui j'adressais la paroles car je pouvais savoir s'ils étaient aptes à me tuer ou non, pour cet homme, c'était une méconnaissance totale ; c'était le facteur "x" qui m'effrayait le plus. Plus il s'approchait, plus je reculai, il valait d'autant mieux que je garde une certaine distance d'écart entre cet inconnu et ma personne, sait-on jamais, s'il résidait une moindre once de malfaisance je le saurai tout de suite, le deuxième esprit qui habitait mon corps m'avertirait instantanément ; à moins que le même phénomène que tout à l'heure se reproduise. Il avait beau être de dos, ne voyant que sa chevelure blonde en tresses je pensai tout de même que si j'étais trop près et qu'il faisait volte-face, je serai dans une bien mauvaise position. Ma main sur la poignée de mon énorme sabre attisa la réflexion suivante de mon interlocuteur :
- « Qu’est-ce que tu crois faire là ? »
J'aurais voulu répondre : « Je me laisse une marge de sécurité. », mais au moment où l'homme se retourna aucuns mots ne sortirent de ma bouche, ma langue resta coller à mon palet, il sembla que mon cœur cesse de battre même si je voyais toutefois la buée que causait ma respiration saccadée. Il se tenait devant moi "l'homme", "lui", celui que tout Kumo connaît sous le nom de "Raikage" ; Killerbee, réceptacle d'Hachibi. Tout cela était vraiment réel ? En moi, j'en doutais vraiment, mais pour vérifier je devais combattre mon homologue, pourtant, je ne voulais pas m'y risquer. Pour la première fois depuis longtemps j'avais peur, peut-être parce qu'Ushiwaka restait muet comme une carpe ce qui ne me rassurait pas trop. Cependant, le positif dans tout ce qui était en train de ce passer, c'était que la peur pouvait se qualifier par une preuve d'humilité, je sentais pour la première fois que je gravais des échelons vers ma réhabilitation. Quoi qu'il en soit, mon homologue, qu'importe son identité, se trouvait si près de moi que nos haleines s'entrecroisaient, même si je ne voyais pas l'expression de ses yeux à travers ses lunettes noires d'ébènes je sentais tout de même qu'il avait une envie pressante de faire de moi sa cible. Que faire dans une telle situation ? D'autant plus qu'il abaissa ma main sans que je puisse faire le moindre geste, on aurait dit que son aura me figeait sur place, autant que ses paroles qu'il prononça :
- « Tu me trouves peut-être méfiant face à toi, non ? C’est tout simplement que je suis le Raikage mais aussi un réceptacle et que je n’ai pas envie qu’un ancien Nukenin fasse ce qui lui plait ici. Un ancien Nukenin reste une personne pour moi qui a quitté son village de la moins digne des façons et qui ne voulait plus être des nôtre. Donnes moi l’explication dans ta venue ici. ».
- « Mais t’inquiètes si je suis menaçant, c’est parce que je suis méfiant ! », ajouta-t-il.
Il me confirma entre autre son identité, mais par-dessus tout il me posa la question fatale, c'était pour celle-ci que je m'étais autant préparé. Dans un geste rapide, sûrement l'adrénaline qui me monta vite à la tête, je dégainai mon arme dans une nuée de bandage et fendit l'air, lame vers le bas. A ce moment précis on aurait pensé que je voulais attaquer Killerbee, au contraire : mon sabre se planta sur le sol de l'abri où nous étions, j'étais genoux à terre et tête baissée. Les paroles que je prononçai à cet instant semblèrent fendre l'air :
~ Maître Raikage, je ne suis pas venu pour troubler le calme et semer le chaos dans la village que tu présides, non, je suis venu pour réclamer ma réhabilitation en tant que ninja à ton service. Il y a longtemps j'ai quitté le village pour l'affront qu'avait commis un de tes prédécesseurs, il avait refusé de donné asile à ma famille qui avait monnayé une somme assez considérable pour que cela se fasse, la conséquence en est que toutes ma famille fut décimé sauf moi qui fut confié à un professeur de l'académie de Kumo, peu après je devins genin, mais je sentis alors la vengeance me monter à la tête, pour ne pas mettre le village en danger je m'exilai loin. Les nombreux meurtres de ninjas qui furent fait n'étaient dû qu'à une légitime défense. Tout ceux que l'on envoya pour me capturait ne suscitaient qu'à ma mort, je devais me défendre. J'espère que vous comprendrez mon geste et que vous accepterez que je combatte de nouveau sous la bannière du village caché des nuages. |
| Sujet: Re: Le retour sous un ciel de plomb [KB s'il veut bien :)] Sam 5 Juin 2010 - 18:18 | |
| RÉPONSES ; Daisuke. Nous étions tous les deux dans l’abri, une sorte de préau en bois. J’entendais le bruit de la pluie qui tombait dessus et j’aimais ça. Dehors, il n’y avait plus un rat. Je n’avais jamais vu ça. Remarquez, jamais il y avait eu une pluie aussi forte qu’aujourd’hui à Kumo. J’étais de dos à mon interlocuteur et je lui adressai la parole de la moins gentille des façons, chose qui est rare pour moi qui est habitué à toujours rigolé. Mais là, je voulais qu’il sache qui était le maître ici et lui faire savoir qu’il ne s’adressai pas une de ces petite personne qu’il a surement dû tuer, juste pour le plaisir. Cependant, les choses se stagnaient. Il fallait aller un peu plus vite, et je commençai à enlever ma capuche. Je fis face à mon interlocuteur pour la première fois et lui dis que je suis un Jinchuuriki mais aussi le Raikage de ce village. Je lui demandai ensuite s’il pouvait donner une bonne explication à sa venue ici. Pour détendre un peu les choses, je fini finalement par lui dire qu’il ne s’inquiète pas que je sois si menaçant. Sans crier gare, il sortit rapidement de son fourreau son Katana. Il avait opté pour le combat. Je me prépara au combat mais à ma grande stupeur, il le planta dans le sol et s’agenouilla devant moi. Il avait franchi un grand pas dans mon estime… Il se mit alors à me répondre, le plus sincèrement possible, son départ. Il disait qu’il devait aller loin du village, pour protéger le village. De plus, les crimes qu’il a faits sont dans le seul but de se protéger et de ne pas mourir. Il avait parlé de ses crimes, alors qu’il aurait pu ne pas m’en faire part. J’étais certain qu’il me dise vrai. Je lui répondis alors, après quelques secondes, d’une voie grave annonçant une importante décision :
- « Lèves-toi... »
Il se leva, comme à ma demande, et fis un grand sourire. Je tendis le bras, ferma ma main, et lui dis en toute sympathie :
- « Bienvenue, jeune garçon de Kumo ! »
Nos poings se cognèrent et je remis ma capuche. Je voulais plus parler avec lui, mais il ne fallait pas non plus le précipiter. J’attendis donc quelques secondes, au cas où il faudrait me dire quelque chose. |
| Sujet: Re: Le retour sous un ciel de plomb [KB s'il veut bien :)] Mer 16 Juin 2010 - 11:34 | |
| Les mots avaient brisé l'atmosphère futile dans lequel nous nous trouvions depuis tout à l'heure moi et Killerbee, j'avais prononcé mon discours le plus véritable possible avec le ton le plus sincère que mon être pouvait donné. Désormais deux résultats s'offraient à moi : soit KB ne me croyait pas et me décimait sur le champs, soit, il croyait mes dires et me laissait la vie sauve et permettait ma réhabilitation en tant que ninja de Kumo, mais cette option là se trouvait être la plus féerique et comme tout conte de fée : celle qui a plus de chance d'être irréalisable. La pluie redoublait de puissance à l'extérieur du préau où nous nous abritions en ce moment même cela en devenait tout à fait assourdissant, mais tandis que le bourdonnement des gouttes de pluie m'emplissaient les oreilles je pus tout de même entendre les deux mots tant attendus de la bouche de mon homologue :
Je me levai, je ne pouvais m'empêcher de sourire à cet instant de la conversation, levant la tête j'aperçus que le Raikage me tendait une main fermée, que voulait-il me faire comprendre ? Après quelques secondes de réflexion la réponse explosa devant mes yeux : je fermai moi aussi ma main et cogna mon poing contre celui de Killerbee qui signa cette sorte de salut par :
- « Bienvenue, jeune garçon de Kumo ! »
Cela fait, il remit sa capuche et se prépara à partir, je remarquai tout de même qu'il marqua un temps d'arrêt, c'était comme-ci il attendait que je dise autre chose, il avait raison d'attendre, je voulais lui demander quelque chose, mais premièrement je ne savais pas comment formuler et de deux ma langue ne voulait pas se délier de mon palet. Enfin, c'était surtout que mon courage était bien bas, pourtant, en moi, je savais que j'avais accomplis trop de choses pour abandonner maintenant, tournant 7 fois ma langue dans ma bouche je pris mon courage à deux mains et dis :
~ Maître Raikage, tant de chose ont changé au village, je sens qu'il est devenu meilleur qu'il ne l'était lorsque j'y résidait, et je sais pertinemment que c'est grâce à vous tout ça, mais je ne reprends pas la parole simplement pour cela. Oui, je voudrais vous demandez une chose : en tant que nouveau ninja du village de Kumo, j'ai une dette envers vous, je voudrais la rachetez en vous protégeant personnellement à partir d'aujourd'hui, comme un grade du corps si vous préférez, rien ne me ferait plus plaisir de vous savoir en bonne sécurité, vous, le ninja protecteur du village des nuages. Je sais bien que vous êtes assez fort pour vous protégez vous même, mais je le désire au plus profond de moi... |
| Sujet: Re: Le retour sous un ciel de plomb [KB s'il veut bien :)] Sam 19 Juin 2010 - 13:26 | |
| IMPRESSIONNANT ; Daisuke. Nous étions tous deux postés ici, comme deux gardes qui vérifient que personne n’entre. Ils doivent s’ennuyer à ne rien faire comme ça, assis sur leurs chaises. Ils doivent aussi être contents quand quelqu’un entre par infraction dans le village. Au moins, ça leur fait bouger de leurs chaises. Un peu de sport à ces gardes courageux, ça ne leur fait pas mal. Bizarrement, je ressentais la même impatience qu’ils ont surement : celle de rentrer le plus vite possible. D’un autre côté, tout seul dans ma tour avec mes papiers administratifs, ça ne sera pas la fête non plus. Il fallait qu’on fasse quelque chose. J’en avais marre de patienter, à ce qu’il se décide enfin à parler. Tout de même, voyant que je restai ici à l’attendre, il se décida. Cependant, je ne m’attendais pas à ce qu’il me dise quelque chose comme ça ! En effet, il me parla tranquillement pour l’instant sur le fait que le village est devenu meilleur par rapport à avant, du temps où j’étais le fière bras-droit du Kage. Mais il commença à me demander une faveur, si on peut appeler ça comme ça. Enfin, les choses sérieuses allaient commencer. Je fis alors un léger sourire et tirai ma capuche de plus en plus, pour finir finalement à ce que l’on ne voie plus mes yeux. D’un ton sérieux et haut, tout en lui faisant signe de me suivre, je lui dis :
- « Impressionnant. Je n’avais auparavant connu aucune personne ayant le courage de me demander si j’avais besoin d’un garde du corps. Non, de me dire qu’il veut être mon garde du corps, soit-il personnel. Crois-tu, comme tu me l’as dis, que j’ai besoin d’un garde ? »
Nous avancions tranquillement sous la pluie qui ne cessait plus. Au même moment, une petite poignée de garde me passèrent à quelques mètres de moi car ils poursuivaient un homme qui ne voulait pas se rendre. Je fis un léger sourire, une nouvelle fois en repensant à sa demande, et lui dis :
- « Si tu étais mon garde à ce moment-là, qu’aurais tu fais si cet homme en fuite m’avait poussé… simplement poussé ? »
Je voulais savoir s’il était comme moi. C'est-à-dire qu’il l’aurait poursuivit sans faire d’histoire et qu’il me l’aurait présenté, histoire que moi et cet homme se présentions, à ma manière. S’il est comme moi, ou les mêmes idées dans l’ensemble, je l’aurai très bien vu mon bras-droit. C’est fou ça tout de même. Ce Nukenin vient juste de rentrer il y a 10 minutes, et me voilà déjà en train de me dire qu’il ferait un bon bras-droit. Tout ceci me fit penser à cette époque où je l’étais moi-même. A vrai dire, je n’avais vraiment pas fais grand-chose à cette époque-là et ce nom de bras-droit à signifier après pour moi qu’il ne faisait pas grand-chose. C’est surement pour ça que je n’en ai pas désigné un pour l’instant. Mais, c’est vrai qu’avec le renouveau du village qui arrive bientôt, j’en aurai bien besoin d’un… Attendons de voir comment il répondra à cette question, et à savoir s’il est fiable. Je ne voudrais pas que je me réveille un beau matin avec plein de sang sur moi. Du moins, son sang à lui. Je ne lui ferai aucune pitié s’il me trahirait… |
| Sujet: Re: Le retour sous un ciel de plomb [KB s'il veut bien :)] Ven 16 Juil 2010 - 13:34 | |
| L'immobilité dans laquelle nous étions avec Maître Raikage depuis un certain nombre de minutes commençait à devenir pesant, j'avais l'impression d'être une statue qui avait juste la possibilité de bouger la bouche. Heureusement, mon interlocuteur me fit signe de le suivre, bouger m'aèrerait sûrement la tête et me permettrait de réfléchir un peu mieux ; mais fallait-il déjà que la pluie s'arrête car il pleuvait déjà depuis un bon moment, pour être plus précis, il pleuvait depuis que j'étais arrivé, si j'avais été paranoïaque j'aurais cru que j'avais apporté cette averse mais étant un habitant de Kumo et un sain d'esprit je savais que les intempéries étaient très fréquentes au village des nuages. Quoi qu'il en soit, personnellement je n'aimais pas tellement marcher sous la pluie mais c'est ce que nous fîmes tout de même, après quelques instants de marche dans un silence de mort Killerbee brisa l'atmosphère en disant :
- « Impressionnant. Je n’avais auparavant connu aucune personne ayant le courage de me demander si j’avais besoin d’un garde du corps. Non, de me dire qu’il veut être mon garde du corps, soit-il personnel. Crois-tu, comme tu me l’as dis, que j’ai besoin d’un garde ? »
Je savais que c'était une question qui ne demandait pas de réponse, cela allait de soi, comment le Raikage : ninja le plus puissant du village pouvait-il avoir besoin de garde du corps ? C'est en pensant à cela que je compris que ma question s'était avérée d'une idiotie totale. Cependant, peut-être que le terme "garde du corps" n'était pas la plus approprié mais plutôt "Bras-Droit", oui, je me souvînt que chaque Kage devait avoir un Bras-Droit, un ninja qui devait assuré la protection du Raikage lorsqu'il sortait en terre inconnue mais aussi protéger le village en cas d'absence de son chef. Mais comment moi, ancien Nukenin pouvait un tant soit peu penser à obtenir un place d'un tel rang ? Alors que je réfléchissais, j'aperçus un petit groupe d'homme, de ninja pour être plus précis, ils étaient entrain de poursuivre un homme qui ne voulait pas se rendre à la justice, au même moment Killerbee me demanda une chose bien étrange :
- « Si tu étais mon garde à ce moment-là, qu’aurais tu fais si cet homme en fuite m’avait poussé… simplement poussé ? »
C'est à cet instant précis que le nostalgie me revînt en pleine figure ; j'avais été à la place de ce fuyard pendant une longue période de ma vie :
~ Pour vous dire la vérité maître Raikage, si ça ne tenait qu'à moi je l'aurais poursuivis et l'aurai trainé par la peau du cou pour qu'il s'excuse, mais le temps change les gens, c'est bien connu. J'ai été à la place de cet homme, je me souviens de la façon dont on me traitait lorsqu'on me débusquait à l'époque où j'étais encore un Nukenin, qu'on me battait, qu'on me traitait comme un bête qui avait fuit son maître, s'en était tel que j'en étais venu à haïr ceux qui avait créer ce monde de brutes et j'étais vraiment décider à changer les choses, avec la recul on apprends que l'heure est désormais au pardon, unis nous sommes plus fort contre l'adversité. Donc pour vous répondre maître, j'irai simplement le voir,l'attraperais pour éviter qu'il s'échappe, lui demanderais de dire pardon puis je lui expliquerais que ce qu'il a fait n'est pas bien et s'il le veut bien, je lui tendrais une main accueillante pour que l'on devienne amis... Étrangement, tout au long de ce discours, je n'avais pas du tout remarquer que la pluie avait cessé et que, plus étrange encore, un coin de soleil me baignait de sa bienveillante chaleur. Encore une fois, si j'avais été paranoïaque j'aurai cru que j'avais arrêté le pluie. |
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