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Une prise de reculSujet: Une prise de recul Mer 25 Aoû 2010 - 10:58 | |
| Complètement bloqué dans ma machine, je ne pouvais m'évader de ma prison seulement grâce à l'eau. Konan m'y conduisait, de temps en temps, à l'Océan. Immense étendue d'eau dont on ne peut voir le bout. Pour une fois, j'y étais allé seul, à l'aide de mes autres corps. Le paysage était magnifique. Il faisait nuit et la lumière de la Lune se reflétait sur l'eau en une une myriade de petites étoiles, se mouvant au rythme des vagues. Le Dieu de l'océan était calme. La houle, à l'inverse des autres jours, se brisait doucement sur la falaise rocheuse, puis se retirait tranquillement laissant l'écume s'infiltrer entre les grains de sable. La cadence lente et régulière de la musique propre à l'Océan était de loin la mélodie que je préférais. C'était une des seule chose au monde qui avait le don de m'apaiser. Tendô et Chikushodô m'aidèrent à m'extraire de cette camisole métallique et me déposèrent progressivement à l'intérieur de l'eau. J'appréhendais car, comme à chaque fois, je risquais de perdre mon chakra trop rapidement pour pouvoir rester plus d'une dizaine de minute. J'étais libre de mes mouvements, je pouvais bouger chacun de mes membres sans aucune aide. Quel bonheur de pouvoir être maître de son corps. Mais ce que je redoutais ne tarda pas à arriver. Plus je profitais de ce moment unique, plus la fatigue m'empêchait de savourer cet instant. Afin d'économiser mon énergie, je désactivai mon Rinnegan, laissant pour mort les six corps qui m'attendaient à l'extérieur de l'eau. Je me laissai alors porter au gré des courants, sur le dos. Je ne pensais plus à rien. Je contemplais le ciel noir, tacheté d'étoiles, et humais l'air salé qui m'enivrait. Je me sentais libre. Ici, au milieu de nul part, j'étais libre de mon corps et les chaînes de l'Akatsuki n'étaient plus qu'un souvenir. Tous mes muscles se dénouaient et la tension régnant à l'intérieur de moi s'apaisait. Je ne sentais plus le chakra se vider, trop extasié.
Après plusieurs minutes, le courant me ramena contre la rive. J'allais réactiver mon Rinnegan, tout en reprenant mes esprits, lorsque je sentis mon pied heurter le fond sableux. Au lieu de s'affalait, sans force, celui-ci résista. J'avais l'impression d'avoir gagné de l'énergie vitale durant mon court voyage nocturne. Comment était-ce possible ? Je réussi alors à prendre le contrôle de mon second pied et, au bout de quelque secondes, un miracle s'accomplit ! Je tenais debout ! Des larmes coulaient sur mon visage. Depuis combien de temps n'avais-je pu ressentir cette agréable sensation ? Je fis un pas, puis un second. Je ne m'arrêtai pas de marcher pendant plus d'une heure. Je ne pouvais arrêter mes sanglots de bonheur pensant à l'eau qui m'avait miraculeusement soigné. Je finis par revenir auprès de mes six marionnettes, fou de joie. J'avais également finis par retirer ces maudites barres métalliques et pourtant je n'en souffrais aucunement. A l'aide de mon chakra, les anciens dommages causaient par ces pieux se résorbèrent. Je plongeai dans l'eau, j'avais repris goût à la vie. Je nageai à ne plus pouvoir respirer profitant de chaque instant qui m'était donné. A présent, j'allais prendre de nouvelles directives. Je ne pouvais plus rester dans mes anciens schémas, bloqué à l'Akatsuki. Je continuai à sauter de pensée en pensée quand je fus malheureusement interrompu. Quelque chose d'étrange était en train de se produire. L'eau s'effondrait tout autour de moi et j'avais beau tenter d'utiliser mon Rinnegan celui-ci ne s'activait pas. C'était comme-ci je ne pouvais plus me servir de mes pouvoirs. Je finis par tomber de plusieurs mètres de haut m'écrasant contre le sol violemment. Je rouvris lentement les yeux. J'avais certainement plusieurs os brisés. Pourtant, aucune douleur. Je trouvais mon corps étrangement plus lourd et quelque chose me chatouillait l'oreille. Une feuille ? Comment était-ce possible au milieu de l'océan. De plus, il ne faisait plus nuit ! Après que mes yeux fus complètement habitués à la lumière du soleil, je compris que j'étais tombé du haut des marches de ma terrasse. Il me fallut un temps pour réaliser que je venais de me sortir d'un rêve. Je m'étais assoupi à travers le corps de Tendô... Une sorte de désespoir m'envahit. J'étais toujours bloqué dans ma prison de métal. Mes bras étaient toujours bloqués dans mes connecteurs vitaux. L'océan n'était plus là et les bras ballants le long du corps de Tendô en disaient long sur ma déception. Je soupirai, tout en baissant la tête, au moment où un petit bout de papier se posa sur ma joue. Je pris le petit papier entre mon index et mon pouce. Je n'avais pas besoin de l'examiner, je pouvais reconnaître ce chakra entre mille. Je levai la tête et vis des centaines de papier d'origami voleter dans ma direction. Konan m'avait retrouvé. Je ne savais pas si je devais me réjouir ou non de sa venue. Que pouvais-je bien lui dire...? |
Sujet: Re: Une prise de recul Sam 28 Aoû 2010 - 18:01 | |
| Konan avait décidé de rejoindre son vieil ami. Elle marchait dans une forêt des plus sombres. Elle essayait de se rappeler les différents endroits qu’ils avaient visités avec leur ami Yahiko. Elle décida alors de se diriger vers le pays du feu, là où ils avaient accompli leur première mission. Les rayons du soleil n’éclairaient rien, les feuilles ne laissant aucune chance à ces rayons chauds de pénétrer dans cette foret pour ne serait-ce que chauffer le sol. A chaque pas, elle sentait la chaleur de son corps se dérober pour infiltrer le sol quasiment givré. Elle s’arrêta quelque minutes avant de diriger son regard vers le sol, toujours avec son air froid et impassible. Elle commença à s’élever dans les airs. Une feuille de papier se détacha alors de son visage et commença à partir dans une direction. Puis, tout son corps se transforma en une multitude de feuilles d'origami, suivant la même direction. Pendant des heures et des heures, les feuilles de papier voletaient dans une même direction. Elles arrivèrent alors devant une sorte de grotte. L’humidité se faisait sentir même en dehors de celle-ci. Malheureusement, la grotte n’était pas vide. Deux hommes sortirent de la noirceur et s’arrêtèrent juste devant Konan. Le premier possédait des yeux clairs et profonds où deux couleurs se distinguaient. Un bleu assez foncé faisait le tour de sa pupille noire, tandis qu'un bleu qu'on confondrait avec du blanc occupait l'espace restant. Ses cheveux étaient délicatement coiffés de manière à ce qu'ils soient symétriques à l'œil nu. Ils étaient plutôt courts, comme tous les garçons en général. Son visage était assez pâle, contrastant merveilleusement avec ses yeux. Cet homme se contentait d'une tenue simple. Un t-shirt noir à manches courtes pour le haut, et un pantacourt de même couleur pour le bas. Il portait des chaussures classiques de ninja. Le deuxième était un grand homme mesurant environ 1m80 pour 70kg. Il avait de courts cheveux marrons accompagné d'une cigarette. Il avait une bouche très fine et les yeux marron. Un regard glacial rempli de tristesse et de haine. Il possédait un grand tatouage dans son dos représentant un dragon des enfers. Ainsi qu'un long bandage à sa main gauche utilisé à la suite d'une blessure grave au cours d'un combat. Konan les fixait tous les deux dans les yeux, elle gardait son air froid. Les deux hommes ouvrirent alors de grand yeux étonnés en la voyant. Apparemment, peu de femme passait dans les environs de la caverne. Il faut dire qu’elle n’était pas très accueillante et que ces hommes devaient faire fuir les gens. Les deux gaillards la regardèrent pendant quelque minutes et se fixèrent avant de sourire malicieusement. Konan connaissait ce sourire, elle l’avait vu des milliers de fois lorsqu’elle se faisait attraper par des adultes, lors de son enfance. Les deux hommes s'approchèrent alors d’elle, de la bave sur les lèvres. Konan restait de marbre devant ce spectacle dégoutant, sans un mot. Avant que les deux hommes ne l’atteignent, elle réapparut juste derrière eux en feuille de papier. Leurs yeux devinrent de vraies billes lorsqu’ils ne vis plus la jeune femme devant eux. Quelque centièmes de seconde plus tard, les deux hommes se retrouvèrent la gorge coupée et des giclées de sang sortirent de leurs corps. Konan continua alors sa route et entra dans la grotte de son enfance. Elle n’avait pas changé d’un poil. Toujours cette humidité dans l’air, les gouttelettes qui tombant toujours au même endroit, et le même bruit d’un courant souterrain qui résonnait sous les pieds des personnes entrant dans la grotte.
Konan marcha alors jusqu’à arriver dans le grand hall où ils habitaient auparavant. Malheureusement, l’endroit avait été emménagé par une bande de brigand de bas étage qui jouaient les terreurs aux alentours. Tous la regardèrent en même temps, des yeux ouvert tels des dizaines de lune qui brillaient. Décidément, tous des pervers... Konan les regarda à la va-vite. De toute façon, il ne resterait d’eux qu’un tas de cadavres une fois qu’elle serait partie. Tous les hommes se levèrent quelques minutes après l’arrivé de la jeune femme, ils avaient l’eau à la bouche. Ils avancèrent d’un seul coup, à l'unisson, sur la jeune femme. Konan, toujours avec ses yeux vides, les regarda. Son regard de glace les fit s’arrêter un instant avant de continuer à avancer. Elle cherchait du regard quelqu’un mais ne le trouva pas. Elle fixa alors le premier homme qui s’approchait d'elle, celui-ci l’atteindrai en plus quelque minutes vu l'allure qu'il adoptait. Décidément, la race humaine était lamentable. Elle ferma les yeux et fit apparaitre son dôme de papier. Elle resta en dehors et ne bougeât plus. Elle fit disparaitre le dôme avant de repartir. Quelque secondes après, elle était déjà dehors, elle venait de croisait deux autres hommes vêtus comme les hommes qu'elle venait d'assassiner. Ceux-ci entrèrent dans la caverne. Konan entendit alors leurs cris de surprise avant de reconnaître le son de deux corps s'écroulant, l'un après l'autre… Ils avaient du s’évanouir, quelle bande de faible. Konan continua alors sa route, elle réfléchit à un endroit où les trois amis d’enfance avait pu passé beaucoup de temps. Elle pensa alors à un repère. Elle ferma les yeux et se transforma de nouveau en un millier de feuilles de papier. Elle parcourut en quelque heures toute la foret pour enfin arriver au bord de la mer. La feuille « mère » était toujours devant et elle avait prit de la vitesse. Elle se rapprochait de son but, retrouver son ami ! Elle avait ressentit son chakra et il devenait de plus en plus proche. La feuille de tête trouva alors ce qu’elle cherchait désespérément. Konan, sous forme de papier, apparut alors juste devant son ami d’enfance. Elle avait toujours ses yeux froids mais, au fond d’elle-même, elle était à la fois contente et triste de l’avoir retrouver. Son vieil ami semblait tout chambouler. Konan savait qu’il réfléchissait à comment aborder un quelconque sujet avec elle. La jeune femme se plaça alors devant le vrai corps de son ami avant de prononcer enfin une phrase :
« Pourquoi es-tu parti ? »
Son vieil ami baissa la tête, il n’avait plus son Rinnegan activé. Il réfléchit à comment répondre à cette question à la fois directe et très compliquée. Nagato leva la tête, sa réponse allait enfin parvenir jusqu’aux oreilles de la jeune femme d’Akatsuki.
« Je ne sais pas quoi te répondre Konan. Je crois avoir un peu perdu de vue nos anciens objectifs. Je n'ai plus l'impression d'avoir les mêmes priorités... »
Pour la première fois depuis quelque années, Konan eut l’air surprise. Elle ne comprenait pas la réaction ni les paroles de son ami. Avait-il oublié pourquoi Yahiko avait sacrifié sa vie ? Il voulait que l’on accomplisse nos objectifs et son essence nous avait été offerte pour que l’on continu notre aventure dans ce monde de haine et de mensonge. Konan resta debout, durant de longues minutes, à parler des rêves de leur ancien ami, Yahiko. Ces rêves leur avaient été transmis par ce jeune homme décédé. La jeune femme aux cheveux bleus continua son récit de la vie de Yahiko accompagné, par la suite, de la leur. Malheureusement pour la membre de l’Akatsuki, ce récit ne fit pas réagir son ami Nagato. Il resta de marbre devant leur passé commun. Cela surpris d'autant plus Konan, elle n’avait jamais vu son ami n’émettre de sentiment lorsqu’elle lui parlait de Yahiko et des ses rêves. Konan baissa la tête et ferma ses paupières, tout en continuant à regarder son ami. Elle semblait quelque peu déçu. Elle releva les yeux et prit une petite inspiration avant de dire :
« Le nouveau membre que j’avais recruté était, apparemment, une taupe du village caché de Suna, Malheureusement, il a quitté notre organisation pour rejoindre son village de cœur. Il en sait beaucoup trop à notre sujet et nous devons faire quelque chose à son sujet, tu ne crois pas ? Nous ne pouvons pas permettre une telle trahison. Jusqu'à présent, aucun membre n'a pu quitter notre organisation indemne. »
A son grand soulagement, Konan perçu enfin une réaction de la part de son meilleur ami. Son visage se crispa lorsqu’elle lui parla du départ de Takeshi. Il leva la tête et fixa Konan droit dans les yeux. Il avait réactivé son œil légendaire et ses sept corps l'encerclaient de nouveau. La femme de papier avait enfin réussi à réveiller la feu de Nagato envers son organisation. Il allait de nouveau faire parti du monde ninja pour finalement atteindre ses objectifs, créés à l’origine par leur ami Yahiko. Du moins, c'est ce qu'espérait Konan... |
Sujet: Re: Une prise de recul Dim 29 Aoû 2010 - 10:22 | |
| Je ne m’étais effectivement pas trompé et Konan se matérialisait devant moi à mesure que la tornade de papier s’assemblait. Toujours aussi belle et froide, celle-ci se contenta de me regarder, sans prononcer un mot. Je n’avais pas complètement repris mes esprits et sa présence ne me facilita pas la chose. Je pensais à divers sujets, phrases à prononcer, mais rien ne sortait. La gorge nouée, je ne pouvais décidément pas m’exprimer. Après tout, je l’avais délaissé en même temps que l’Akatsuki… Je ne pouvais soutenir son regard plus de quelques secondes et même si son visage restait de marbre je pouvais sentir la pression régnant à l’intérieur de son corps. A mesure que les secondes se transformaient en minutes, la tension présente dans l’air s’intensifiait, finissant par devenir suffocante. Je déglutis lorsque les premiers mots sortirent enfin de ses fines lèvres, brisant le silence et soulageant l’atmosphère.
« Pourquoi es-tu parti ? »
A ces mots mon ventre se noua. Tout compte fait, je ne savais pas si le silence alourdissant n’était pas plus agréable que cette phrase remplie de conséquence. J’avais beau regretter ces paroles je les savais pour autant inévitables. Mais que pouvais-je bien dire à la personne qui m’avait tout le temps soutenu et que j’avais lâchement abandonné par simple refus d’assumer mes responsabilités ? Diverses réponses fusées dans ma tête sans y réfléchir réellement. Le temps s’écoulait si lentement, les secondes comptaient des minutes et les minutes des heures. Mes seuls muscles non atrophiés étaient totalement crispés et je ne respirais plus que par à-coups. Une fois n’est pas coutume, et depuis mon enfance, c’était la première fois que je me retrouvais dans un état si trouble. J’avais pourtant pris l’habitude de diriger, d’être chef et d’avoir de nombreuses responsabilités mais face à cette femme tout cela ne suffisait apparemment pas. Il ne me restait plus qu’à lui dire la vérité de la manière la plus simple possible. Je ne voulais pas lui mentir mais cacher les choses ou les exposer sous un autre angle n’était, pour ma part, pas un mensonge. Rehaussant la tête timidement, je me plongeai dans ses yeux foncés tout en lui faisant part de mon ressenti.
« Je ne sais pas quoi te répondre Konan. Je crois avoir un peu perdu de vue nos anciens objectifs. Je n’ai pas l’impression d’avoir les mêmes priorités… »
A mesure que je prononçais cette phrase, je me rendais compte de la caducité de celle-ci. Et malgré mon vouloir de contourner la réelle vérité, cela ne suffit pas et ce qui suivit me conforta dans ma position. La tension, alors dissipait, s’intensifia de plus belle. Les pupilles de ma meilleure amie grossirent et les traits de son minois tombèrent. J’aperçu alors un visage que je n’avais plus eu l’occasion de contempler depuis de nombreuses années. Je n’en étais pas certain mais Konan semblait surprise. Réputée pour son mutisme et sa taciturnité, je fus d’autant plus troublé de voir la réaction que je suscitai chez elle. L’étonnement laissa rapidement place à un visage crispé par l’incompréhension. Je ne savais plus quoi dire, toutes mes pensées s’arrêtèrent d’un coup. Je n’arrivais plus à réfléchir. Ce fut une aubaine puisse qu’elle ne me laissa plus le temps de parler. Et ce fut pendant près d’un vingtaine minutes que Konan me parla du passé de Yahiko, de ses rêves et de ce qu’il nous aviez confié à sa mort. Quand elle en parlait, je pouvais sentir au son de sa voix que tous les ressentis qu’elle avait pu avoir à l’égard de Yahiko, par le passé, étaient toujours présent. Pour elle, c’était clair, il n’était pas mort et par-dessus tout il vivait en parti à travers moi. Cependant, ces discours que j’avais déjà entendus à maintes reprises ne me faisaient plus aucun effet et l’idée d’apparaître aux yeux de ma meilleure amie à travers Yahiko ne me réjouissait aucunement. Et c’est durant ces vingt longues minutes où je ne sourcillai pas que Konan se laissa emporter de plus en plus dans son récit, s’agitant. Voyant que je restais impassible, elle finit par se stopper. Konan n’était pas stupide et avait parfaitement compris qu’elle n’arriverait à rien en continuant dans cette voie. L’atmosphère se détendit et changea d’énergie. Je fus surpris de voir le revirement de comportement dont fit preuve Konan. Son excitation s’estompa et son calme légendaire refit surface. Elle aborda alors un sujet totalement différent mais pas des moins importants. Après m’avoir lancé une œillade attristée, elle m’expliqua donc tout autre chose. Un événement qui allait changer ma façon de voir les choses.
« Le nouveau membre que j’avais recruté était, apparemment, une taupe du village caché de Suna. Malheureusement, il a quitté notre organisation afin de rejoindre son village de cœur. Il en sait beaucoup trop à notre sujet et nous devons faire quelque chose, tu ne crois pas ? Nous ne pouvons nous permettre une telle trahison. Jusqu’à présent, aucun membre n’a pu quitter notre organisation indemne. »
C’était véridique. Et comme ci mon corps réagissait avant mes pensées, mon Rinnegan s’activa de lui-même et une décharge d’adrénaline parcourut tout mon corps. Aucun membre n’avait quitté l’organisation et ceux qui en avaient eu l’audace le regrettaient encore. Nous n’étions pas n’importe quelle organisation ! Et personne ne se tire d’un tel affront sans blessure ! De plus, au sein de l’Akatsuki, Takeshi n’était pas n’importe qui, il était certainement un de ceux qui en savait le plus sur nous et nos méthodes. Il m’était impossible d’ignorer cela. Tout ce que j’avais pu penser auparavant, le brouillard dans lequel je nageai, tout se dissipa dans la même seconde. Konan aussi futé soit-elle avait réussi à me replacer sur mes rails et j’allais avancer plus rapidement que jamais. Un nouveau feu s’alluma en moi me procurant cette sensation si agréable d’avoir un but. Un sens dans la vie. Je ne savais pas pour combien de temps cette petite anecdote allait me tenir en haleine mais je décidai de ne plus me poser de question pour le moment. J’étais sorti du doute et c’est tout ce qu’il comptait. J’avais une organisation à diriger, un respect à entretenir et des attentes à combler. J’avais perdu assez de temps. Mes six corps m’entouraient à nouveau et je commençai à partir en direction de Suna accompagné de Konan. Cependant, ma meilleure amie s’empressa de calmer mes ardeurs et me fit part d’un événement plus urgent. Le scellage de Gobi ! J’en avais certes entendu parler mais celui-ci m’était complètement sorti de l’esprit. Ils nous fallaient donc nous diriger vers notre repère, premier du nom, afin de faire un pas de plus vers notre vision du monde. Le trajet s’annonçait quelque peu long en raison de mon handicap. Préférant rester à mes côtés, Konan ne se volatilisa pas en millier de papier afin de rejoindre notre repère plus rapidement. J’appréciais énormément la compagnie de cette jeune femme qui, malgré mes faiblesses, continuait de m’épauler dans mon long périple vers un monde meilleur. |
Sujet: Re: Une prise de recul Lun 30 Aoû 2010 - 17:54 | |
| Pein — Peu de faute, de la qualité et deux post. Rien d'autre à dire x) . 14 points NNR !
Konan — Un très bon RP ! Tu sait bien te mettre dans la peau de ton personnage en restant assez directe et froide dans les paroles surtout. Très peu de faute. Bref, rien à rajouté :) . 14 points NNR :D ! |
Sujet: Re: Une prise de recul | |
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