|
Kami no Présentation !Sujet: Kami no Présentation ! Dim 15 Aoû 2010 - 15:21 | |
| Prénom et Nom : Pein RikudôAge : 28
Sa description Morale : Au prochain postSa description Physique : Au prochain postSon Histoire : Au prochain postVillage / Organisation désirée : Aucune, Pein s'est reclus dans un endroit tenu secret pour méditer sur sa situation. Laissant ainsi Shyriuu diriger l'Akatsuki. Question à répondre qui prouve que vous avez lu le règlement* : - Citation :
- - Quel est la différence entre le grade et le rang en puissance d'un membre ?
Le grade détermine votre place dans la hiérarchie alors que le rang de puissance détermine votre niveau au combat. - Comment passe-t-on d'un rang à a un rang suivant, par exemple de rang E à rang D ? Il faut accumuler le nombre de point nécessaire pour "payer notre rang". - Comment fais-t-on pour faire sa fiche justu ? On paye les techniques avec nos point NNR suivanbt les rangs de celles-ci. Comment avez-vous connu ce forum : Par Konan !Connaissez-vous les RPG : NonConnaissez-vous Naruto : Oui
Dernière édition par Pein Rikudô le Lun 16 Aoû 2010 - 18:14, édité 2 fois |
Sujet: Re: Kami no Présentation ! Dim 15 Aoû 2010 - 17:06 | |
| Description physique : Sept corps. Six marionnettes, une puissance incontestable et une maitrise parfaite d'un pouvoir unique. Ceux sont sûrement les éléments qui font de Pain une des plus grandes menaces des temps actuels. A premier abord on pourrait penser faire face à une équipe, une équipe qui donne l'impression de se connaître depuis toujours. Mais plus on regarde ces différents personnages plus la ressemblance gestuelle et oratoire devient frappante. Puis, à force, la question d'une seule personne se pose, mais celle-ci ne paraît pas plausible. Effectivement, pour un œil non aguerri la ressemblance n'est pas si évidente, les corps des six sous-fifres étant tous différents mis à part leur chevelure rousse et bien évidemment, le rinnegan...
Celui se distinguant le plus des six est sûrement Shuradô (Royaume démoniaque), totalement chauve et étant le seul à disposer de récepteurs de chakra en forme de pics sur le crâne. C'est également le seul des six corps qui n'utilise aucune technique, que ce soit de ninjutsu, taijutsu ou genjutsu. Celui-ci semble être entièrement robotisé et chaque partie de son corps se révèle être une arme plus ou moins meurtrière. Il semble être dépourvu d'oreille ce qui ne lui enlève pourtant pas son ouïe. Sa tête est étrangement composée de quatre visages aux expressions différentes et son crâne, pouvant s'ouvrir en six parties, laisse alors entrevoir une sorte de cerveau dont un rayon laser peut être tiré. La puissance d'un seul de ces tirs peut engendrer la destruction de plusieurs maisons. Cet être semblant venir du futur ne possède non pas deux bras mais le triple, avec une saisi permettant de broyer un membre sans grande difficulté. Dans le combat contre Jiraya c'est ce monstre qui lui écrasa la gorge d'une seule main. La résistance du corps de Shuradô lui concède non seulement une défense hors du commun mais lui permet également de supporter la déflagration dû aux lancements de missiles qui sont en réalité ses poignets qu'il peut propulser. Ses bras n'étant pas son seul point fort, toute la structure de son corps parfaitement combinée tend à faire de réelle prouesse, pouvant balancer un de ses compagnons au-dessus du bouclier de Konoha à une vitesse affolante par la seule traction des bras et propulsion des jambes. Des jambes qui justement ne lui servent pas seulement d'appui ou d'arme mais également - muni de propulseurs - d'accélérateur lui donnant la possibilité de se déplacer très rapidement. Se servant de ces atouts, de nombreuses actions combatives et défensives sont à sa disposition. Dans le combat rapprocher, muni d'une défense métallique ainsi que de membres puissants lui permettant d'affliger de lourds dégâts, plus d'une bande tranchante le long de son dos, dont la tranche est dentelée et empoisonnée, pouvant déchiqueter son adversaire. Il peut également empêcher la fuite de ses ennemis à l'aide de ses poignets détachables ou au contraire s'échapper par propulsion des réacteurs disposés sous ses pieds. Mais Shuradô excelle également dans les échanges éloignés assommant les villes et les ennemis à coup de pluies de missiles ou de lasers. Comme les autres Peins celui-ci possède des piercings sur les joues ainsi que sur le nez servant de récepteur de chakra permettant au maître de le contrôler. Et bien évidemment le bandeau d'Ame, le village caché de la pluie. Shuradô est en fait la machine de guerre, le tank, de la team Pein.
Certes, Shuradô est un membre incontestablement fort du groupe, cependant, la personne dont le pouvoir est le plus destructeur, à l'exception de son chef, reste sans contestation l'invocatrice et la seule fille de la team Pein : Chikushodô (Royaume animale). Cette femme à l'allure plutôt charmante, si ce n'était pas un cadavre, a comme pour les autres Peins des piercings symétriquement disposés sur le visage ainsi que sur le corps. Sa chevelure rousse, coiffée d'un chignon, s'arrête juste au-dessus de ses épaules, recouvrant ses oreilles. Les quelques mèches lui arrivant au niveau des yeux et cachant son bandeau mettent en valeur les magnifiques pupilles du rinnegan, don de son maître. Les piercings alignés sous ses yeux peuvent faire penser à des larmes qui, sur ce visage complétement neutre, donne une impression de tristesse à cet individu dépourvu de sentiment. Chikushodô est le plus petit et le plus frêle des membres du groupe de Pein mais malgré sa petite envergure et son air fragile celle-ci détient le superbe pouvoir de faire appel à de nombreux coéquipiers. C'est une invocatrice de pointe. Attention à ne pas se méprendre, ces «coéquipiers» ne sont pas humain mais sont des animaux géants que certain qualifierait de monstre. Effectivement, Chikushodô peut invoquer de l'écrevisse au mille-pattes en passant par l'oiseau, le chien ou encore le rhinocéros et le taureau. Ceux ne sont pas les animaux ou insectes qui font réellement paniquer les ninjas ennemis mais plutôt les chimères qui ont la capacité bien spécifique de se dédoubler si on tente de les tuer. L'ennemi se retrouve alors devant un résultat accablant où plus il semble battre la chimère plus il se retrouve assailli de tous les côtés par des têtes de chiens enragées tentant de le broyer. La seule issue alors possible semble être de tuer l'invocatrice elle même, qui protégée par les cinq autres Peins devient un réel calvaire pour l'ennemi. Cette femme pleine de ressource peut, en cas de besoin de soutient, invoquer un des autres membres qui pourra alors lui venir en aide ou l'aider à terminer son travail. Malgré une force offensive surprenante et massivement mortel, Chikushodô reste le membre le plus fragile et peut se voir, tout comme son prédécesseur tué et capturé par Jiraya, abattue sur le terrain si elle ne possède pas une bonne couverture de la part de ses alliés et de ses créatures. Ce petit corps fragile constitue en réalité la force offensive majeur du groupe Pein ainsi que leur moyen de semer le trouble dans les villages cibles.
Des corps d'attaque sont utiles mais vient maintenant Gakidô (Royaume du démon affamé), ancien ninja de Kusa qu'avait affronté Jiraya auparavant. Gakidô, les cheveux roux plaqués en arrière et utilisant son bandeau comme sert-tête, est le plus vulnérable de tous les membres, restant en permanence près de Tendô, en retrait. Ses oreilles dégagées permettent de voir deux grands piercings en forme d'antenne lui donnant, avec ceux sur les joues un air arriéré. Celui-ci donne peut être également une impression de peureux mais il n'en reste pas moins puissant. Comme tous les autres il possède une caractéristique spéciale et celle-ci et particulièrement utile en défense. Ceux sont des mains à l'apparence plutôt banales qui est en fait la clé des techniques utilisées par Gakidô. Cet homme plutôt bouffi a la capacité unique de pouvoir absorber les techniques de ninjutsu et plus particulièrement le chakra. Que ce soit une technique de rang faible comme Goukakyuu no Jutsu ou une technique puissante telle que le Fūton Rasen Shuriken celles-ci sont absorbées en peu de temps et sans grand effort de la part de Gakidô qui bénéficie en plus du chakra de son adversaire. Si ce personnage préfère éviter le taijutsu, son point faible, il peut toute fois entraver sa cible en l'enlaçant pour ensuite le vider de son chakra jusqu'à ce que mort s'en suive. Encore faut il faire attention que le chakra emmagasiné ne soit pas de nature Senin histoire de ne pas se retrouver transformé en statue crapaud... Son vernis rouge sur les ongles des mains, son embonpoint ainsi que son malin plaisir à rester à l'arrière pendant le combat a tendance à faire naître le mépris chez ses opposants, les incitant à l'attaquer. C'est ce qui est recherché et sont peu nombreuses les personnes arrivant jusqu'à Gakidô vivantes. Gakidô se sert également du mépris des gens pour les désorienter et diminuer leurs capacités offensives et défensives. Ce repoussant personnage et en fait le bouclier de la Team Pein ainsi qu'un leurre dont le but et de faire prendre des risques à l'adversaire en l'attirant vers l'arrière du combat permettant aux autres de l'encercler ou de l'attaquer par surprise.
L'absorption n'est pas seulement d'utilité défensive, Ningendô (Royaume humain), ancien ninja de Taki ainsi qu'ancien adversaire de Jiraya, est facilement distinguable grâce à son piercing traversant son nez en diagonal alors que les autres, disposés sur les côtés de son visage, sont plus ou moins dissimulés par de longs cheveux frôlant le bas de son torse. C'est un des seuls maîtres sur terre à se servir et à contrôler le pouvoir d'attraction des âmes. Ce pouvoir redoutable et redouté et en parfaite harmonie avec son corps. La longue coiffure rousse ainsi que la disposition des piercings font penser, quand on voit cet homme, à une sorte de vampire près à vous sucer le sang. Même si c'est bien la vie qu'il vous prend, celui-ci ne se délecte pas de votre fluide vital mais préfère tout simplement arracher votre âme à votre corps. N'étant pas tordu à ce point, il ne se nourri pas des âme de ses victimes et les laisse s'envoler vers les hauts cieux, laissant alors un corps s'écraser sur le sol, inerte. Ningendô, corps de Pein, inspire la terreur dans les lignes ennemies et s'en sert pour partir à l'avant, à l'encontre de passants ou de ninjas soucieux de détenir certaines informations clés. Comme vous l'avez compris, Ningendô n'est pas seulement un excellent tueur mais aussi un espion ou plutôt un «inspecteur». Cependant, ne vous étonnez pas si celui-ci ne vous demande pas de parler pour connaître les informations cachées au fond de votre matière grise : Plus sûr qu'une parole, les pensées ne mentent pas. Procédant de manière très simple, Ningendô se contente d'extirper l'âme de sa cible puis de la sonder, la tenant par la tête, dans sa main. Étant un maître dans cet art, il est plutôt rare qu'une des informations recherchées lui échappe si celle-ci est présente dans votre esprit. Ningendô, ninja assez polyvalent et équilibré, peut très bien tenir un combat de taijutsu ou de ninjutsu. Au sein de la Team Pein celui-ci ne s'attarde pas au combat mais sert plutôt d'agent d'infiltration à son équipe.
En cas de mental sur-entrainé ou encore de pensées falsifiées arrive alors en scène Jigokudô (Royaume de l'enfer) dont les traits du visage sont les plus crispés. Les piercings le long de ses cernes accentuent cette impression de sévérité même si ce corps est dépourvu d'âme. Les cheveux dressés sur la tête et les sourcils froncés ne sont pas les quelques détails qui, s'ajoutant à un portrait déjà lourd en agressivité, effraie le plus ceux qui rencontre ce démon. On peut peut-être parler d'invocateur sachant que Jigokudô peut faire appel, s'il le souhaite, à un réel monstre venu de l'autre côté des portes de l'enfer. Les honnêtes gens ayant déjà eu à faire avec lui pourrait peut être en témoigner... Les proies de Jigokudô ont eu le privilège ou le malheur de pouvoir admirer juste en face d'eux une bouche gigantesque, se rendant compte par la suite qu'il s'agissait d'un visage entier, possédant également les yeux terrifiants du rinnegan. Cette ignominie, entouré d'une fumée violette que l'on pourrait croire toxique, laisse croire à ses victimes qu'elle va les gober pour finalement faire sortir de son immense mâchoire une «langue-bras» se saisissant alors de la langue de son opposant. Le principe est simple, la langue de la cible, alors allongée sur deux ou trois mètres, représente en réalité l'âme de celle-ci ; une question précise est alors posée par Jigokudô à la personne en sursit qui, si elle répond par un mensonge, meurt, voyant son âme-langue se faire avaler par l'invocation et si elle répond la vérité, se voit épargnée. Seules les personnes interrogées sont en mesure de voir l'invocation de Jigokudô. Les personnes extérieures voient seulement les corps des victimes s'élever puis s'effondrer sur le bitume, sans vie, ou alors tentant de se remettre de ce qu'ils venaient de vivre. Jigokudô également très fort en combat rapproché ne possède pas ce seul pouvoir, il est capable d'utiliser son invocation à une toute autre fin. Il lui suffit en effet de faire ingurgiter à son monstre un des corps de Pein, vaincu ou mort, pour ensuite le recracher de nouveau en vie. En d'autres termes, Jigokudô à le droit de vie ou de mort sur ceux qui l'entourent ; il contrôle les âme et est le soutient premier de la Team Pein. Celui-ci leur est indispensable.
Le chef ou plutôt le faux chef de cette équipe, celui possédant le pouvoir le plus dévastateur au monde, se nomme Tendô (Royaume de Dieu). C'est le corps de Pein qui est généralement montré lors des rencontres avec les autres membres de l'Akatsuki ou avec d'autres personnes. La diversité de ses techniques est aussi élevée que leur puissance. Se servant de ses coéquipiers, comme de leur champ de vision partagé, Tendô est surement l'adversaire le plus redoutable qu'il soit. Comment arriver à frapper une personne dont la vue dépasse les 360° ? Comment atteindre une personne garder par cinq maîtres en matière de combat ? Avec ses partenaires, ce dieu vivant est immortel. De plus, alors qu'il est en permanence soutenu par ses alliés, seul, Tendô peut également arriver à faire toute sorte de prouesses. Le niveau de cet homme dépasse l'imagination. Incarné dans le corps du meilleur ami de Konan et Nagato, les piercings le long de ses oreilles ou de son nez ainsi que ceux du dessous de lèvre ne peuvent qu'embellir l'image de la puissance qu'il incarne. Des cheveux en pagailles et des yeux dont les cercles incurvés en disent long sur les principes de cette personne, un visage et un corps élancé dont la condition physique et parfaite. Cet homme faisant parti de l'élite de l'élite à la capacité extraordinaire de contrôler la gravité. Ce faisant, il peut à sa guise repousser les assauts ennemis qu'ils soient de nature taijutsu, ninjutsu ou autre. Ce Jutsu utilisé à plus grande échelle se révèle être d'une puissance dévastatrice pouvant grâce à son pouvoir de répulsion détruire voir raser tout un village en quelques secondes. Sinon, il peut tout aussi bien attirer les objets ou personnes jusqu'à lui, empalant certains sur son pieu métallique de cette manière. Il s'est déjà servi de cette technique d'attraction, à l'aide d'une sphère projetée haut dans le ciel, attirant irrémédiablement tous les objets présent sur le terrain, incluant le terrain lui même ainsi que les adversaires présent, créant ainsi une sphère de plus en plus imposante et infligeant des dégâts considérables à la Terre. Il paraît même que c'est ainsi que le Sage des six chemins créa la Lune. En contre parti, Tendô ne peut utiliser ses pouvoirs d'attraction et de répulsion qu'à un intervalle d'au moins cinq secondes ou alors n'est plus en possession de ses pouvoirs pendant quelques temps suivant la puissance de son Jutsu précèdent. Les pouvoirs extraordinaires de Tendô, corps principal, ne s'arrêtent pas là. Dirigeant pendant un long moment le village d'Amegakure, en étant le dieu de celui-ci, Tendô se servait d'un pouvoir très rare qui consiste à invoquer la pluie qui, remplie de chakra, permet de détecter un quelconque intrus infiltré dans le village. Évidemment, il peut utiliser cette technique dans n'importe quel endroit, devenant ainsi un espion de haut niveau. Le plus intéressant des Jutsu de Tendô est son invocation, Gedo Mazo, une statue géante capable de se battre et d'infliger des dégâts du niveau d'un bijuu. C'est d'ailleurs la statue servant à Pein pour extraire des Jinchurikis ces bijuus tant convoités. Aux yeux des membres de l'akatsuki Pein est le chef de l'organisation, ce qui n'est évidemment pas vrai. Aux yeux des gens l'entourant c'est également le leader de la bande Pein, ce qui n'est pas vrai non plus. Cependant, durant les combats, Tendô reste incontestablement le pilier de la Team Pein, ayant un pouvoir offensif et défensif sans limite et dirigeant ses alliés à merveille.
Si Tendô n'est pas le leader de l'équipe Pein, alors qui dirige toutes ses personnes à la puissance illimitée ? Cet homme porte le nom de Nagato, meilleur ami de Konan et Yahiko, formant un magnifique trio auparavant. Nagato, choisi par la nature, a reçu comme don inestimable le Rinnegan. Après avoir développé son pouvoir unique pendant de longues années celui-ci en détient maintenant la maitrise parfaite. Sa façon de procédé n'est pas habituelle : Pour commencer celui-ci se met en hauteur, lui permettant de pouvoir diffuser son chakra dans n'importe quelle direction et à sa guise. A l'aide de récepteurs sous forme de piercing très résistant, disposé de façon symétrique sur les corps d'individus défunts, Nagato peut alors les contrôler à distance et effectuer différents Jutsu à travers eux. C'est de cette technique que sont nés tous les différents Peins lui servant de marionnettes. On comprend alors mieux pourquoi ceux-ci possèdent tous le magnifique Rinnegan ainsi que le bandeau rayé d'Ame, tel étant le signe des déserteurs. Ceci est primordial pour lui, une invocation de Gedo Mazo l'ayant complétement mutilé le rendant infirme et l'obligeant à rester immobile dans une sorte de machine. Celle-ci monte à peut prêt au niveau de son bassin, les bras connectés à deux grands tuyaux lui servant surement d'aide vital. Il lui est alors très compliqué de se déplacer, c'est pour cela que durant un combat il doit chercher un endroit en altitude et dissimulé. En général, il est assisté de Konan ou, en cas de son absence, d'une de ses marionnettes Pein. Les cheveux bruns, le long de son visage, ne peuvent suffire à dissimuler l'incroyable maigreur de Nagato dû à son combat contre Hanzo depuis maintenant plusieurs années, ainsi qu'une multitude de barres métalliques, plantées dans le haut de son dos depuis ce jour.. Cependant, dirigeant une armée quasi invincible et étant maître dans plusieurs domaines, tel que les sceaux (protégeant le repère de l'akatsuki d'une barrière puissante), le contrôle de toutes les affinités (ainsi que la création de l'affinité liée à l'esprit), la possibilité d'apparaître sous forme d'hologramme ou encore de réunir les membres de l'akatsuki par télépathie, Nagato est un chef de groupe excellent et un combattant hors pair. C'est ce qui fait de lui un des plus grand ninja de tous les temps.
Dernière édition par Pein Rikudô le Lun 16 Aoû 2010 - 20:01, édité 1 fois |
Sujet: Re: Kami no Présentation ! Lun 16 Aoû 2010 - 18:07 | |
| HRP : Je suis désolé pour la présentation morale, elle est un peu compliquée, mais en même temps il faut bien avouer que Pein est un peu tordu :) !Description Morale : Pein ou Pain, sa traduction littérale est «douleur» au sens physique comme au sens moral. On peut également l'utiliser pour dire «faire de la peine à». Tous les sens de ce mot reviennent à provoquer la souffrance. Jiraya avait une idée de son monde idéal. Un monde où les gens se comprendraient tous entre eux sans avoir besoin de passer par la souffrance et toutes les guerres que le monde connaît actuellement. Les ninjas vivent irrémédiablement dans la haine de leurs combats et de leurs ennemis. Quoi qu'ils fassent ils ne peuvent s'en dissocier. Mais cette haine ne s'arrête pas seulement aux ninjas, c'est un virus très contagieux qui touche également les gens qui les entourent, leur famille, leurs amis, leurs ennemis. Cette haine est en opposition avec l'amour et entrave la possibilité d'arriver à une quelconque paix. Un monde sans haine où les gens se comprendraient, c'est le monde de Jiraya, son rêve, son nindô... La haine et l'Amour sont étroitement liées par la règle de causalité, quelqu'un qui perd un être cher risque de ressentir de la haine envers le fautif. Heureusement, l'Amour est également un sentiment qui peut être partagé facilement, maintenant un fragile équilibre dans notre monde. Hélas, Pein est née dans la haine..
Le seul nom de Pein en dit long sur sa personnalité et ce qu'il a vécu. Encore enfant, celui-ci subit un fort traumatisme se voyant pris dans une guerre mondiale dont le centre des combats était son petit pays. A force d'affrontements, les ninjas en guerre, épuisés et affamés, se ruèrent dans les habitats civils pour y piller de la nourriture, persuader qu'aucune personne n'occupait encore la zone. C'est lors du soir où deux ninjas s'introduisirent dans la maison de Nagato qu'il assista, juste devant lui, à l'assassinat de ses deux parents, tentant de protéger leur fils. Ceci fut le premier grand traumatisme de la vie de ce jeune petit encore complétement inoffensif. Face à ce drame, laissant ce jeune enfant orphelin sans toit, personne ne lui venu en aide et c'est son instinct de survie qui le maintenu, pendant un certain temps, en vie. Il continua à errer jusqu'à ce qu'il fasse la rencontre de Konan et de Yahiko, rencontre qui changera totalement sa vie. Yahiko est un personnage à la personnalité très imposante, l'opposé de Nagato qui à cette époque est un enfant qui n'a en réalité pas connu grand chose si ce n'est la mort de ses parents et la guerre permanente qui l'entoure. Il préfère en effet regarder autour de lui, s'imprégner de ceux que les autres pensent, se laissant influencer. C'est parce que Nagato a ce trait de caractère bien spécifique qu'il se laissera rapidement submerger par les principes de son meilleur ami qui soutient, que si les guerres ne s'arrêtent pas, il deviendra le dieu de ce monde afin de ne plus pâtir des erreurs des autres. Assez discrète, Konan n'intervient pas vraiment dans les projets des deux jeunes garçons. Nagato, quant à lui, depuis la mort de ses parents et même auparavant, ne comprend pas le sens qu'à la guerre. Sûrement parce qu'il n'y en a pas.. Pourquoi tant de sacrifices sont-ils nécessaires ? Il se demande alors pendant une longue période si un monde meilleur n'est pas réalisable. Les gens peuvent forcément s'entendre, la nature humaine et ainsi faite, non ? Pourtant, comme le dit si bien son ami Yahiko, les belles paroles ne suffisent pas et l'avarice des gens autour de lui l'oblige à entrer à son tour dans le vice, en volant. Les gens pervertis entraînent obligatoirement avec eux d'autres personnes, dans les tréfonds de la dépravation. C'est alors que sans s'en rendre compte, Yahiko fit de son rêve celui de Nagato, persuadé de pouvoir atteindre le but noble de la paix sans passer par des sacrifices, cause de souffrance.
Rencontrant Jiraya pour devenir plus fort afin de s'en sortir seul, Nagato mûrit encore un peu plus sur sa façon de voir et d'appréhender le monde qui l'entoure. Après avoir tuer pour la première fois, presque consciemment, le jeune enfant tomba dans le trouble. Avez-vous déjà assisté à la mort d'un être ? Connaissez-vous cette sensation étrange qui parcoure votre dos, le ralentissement de l'espace temps tout autour de vous et ce trou béant, dans le creux de votre estomac, qui vous coupe votre souffle paralysant ainsi tous vos membres ? Ceci est le résultat de la combinaison de l'impuissance ajoutée au sentiment de terreur ressenti face à la mort, destin de chaque chose sur Terre. C'est en faisant face à la mort de l'autre que vous vous retrouvez face à la votre, les dangers qui vous entourent, le temps qui passe et la fin de votre vie qui est à la clé de tout cela, quoi que vous puissiez faire. Mais maintenant, connaissez-vous le sentiment d'assister à la mort d'un être que vous avez tuer ? C'est le même sentiment, sauf que celui-ci vous hante toute votre vie. Nagato, qui était un enfant déjà fragilisé, ne put supporter cela, se refermant sur lui même et laissant s'échapper des sanglots à plusieurs reprises. Il était perdu dans ses ressentis, l'acte qu'il avait commis était atroce et, même si c'était pour défendre son meilleur ami, il comprit pour la première fois ce que les gens appelaient la haine, ce feu maudit qui brûla en lui lorsqu'il vit ce ninja blessait Yahiko. Le fait d'avoir ressenti la chose la plus négative qu'il soit, fit prendre conscience à Nagato de la complexité de la situation dans le monde et de la difficulté de la tâche à entreprendre pour atteindre la paix. Certes, le ninja à qui il avait ôté la vie n'était pas un saint mais lui, qui était-il pour s'approprier le droit de vie ou de mort ? Cet homme avait peut être une famille et des enfants qu'ils ne le reverront plus rentrer chez lui. C'est sûr ! Il avait forcément une famille, sinon pourquoi se battrait-il si ce n'était pas pour protéger les siens, par pur plaisir ? Non c'est impossible, ce n'est pas dans la nature humaine. Rongé par les remords, c'est seulement après l'intervention de Jiraya que Nagato réalisa que la seule et unique chose qui lui importer dans sa vie était en réalité de protéger ses deux meilleurs amis, même si cela pouvait signifier la mort. C'était la seule chose qu'il trouvait noble à faire dans ce monde corrompu et d'apparence irrécupérable. Mais au fond de lui, même si c'était surtout ses deux compagnons qui l'importaient, il n'avait pas renoncé à son idée de créer un monde meilleur. Cela prenait de plus en plus de place dans son esprit faisant naître l'espoir grandissant de voir venir des jours meilleurs. Nagato est un jeune homme plutôt réservé, pourtant, il finassa tout de même par extérioriser son noble sentiment en disant à Jiraya que quoi qu'il arriverait, s'il existait ne serait-ce qu'une once de paix, il la saisirait et ne la relâcherais plus jamais. Il finirait par trouver la solution à ce monde de souffrance.
C'est plongé dans les espoirs que Nagato vu arriver un jour noir. Un jour qui marqua son histoire. Une seconde mort. Une mort à laquelle il ne pu rien changer. Ce fut un choix entre sa meilleur amie Konan et son meilleur ami Yahiko. Mais ce dernier choisit pour lui, s'empalant sur son kunaï, mettant ainsi fin à ses jours, voulant éviter à ses amis des morts inutiles. Cet assassina et cette trahison furent pour Nagato un événement encore plus terrible et traumatisant que la mort de ses parents. Son meilleur ami était la personne en qui il avait fondé le plus d'espoir. Le charisme que dégageait ce jeune homme, encore plein de vie quelques secondes en arrière, était une assez bonne raison pour continuer à se lever, à croire. Tout s'effondra une nouvelle fois sous les yeux de ce pauvre petit homme qui recevait comme châtiment injuste du destin, tous les malheurs du monde pour la seconde fois. A l'instant où le corps de son meilleur ami toucha le sol, Nagato compris à quel point il était naïf, tout ce en quoi il avait cru n'était que de belles paroles, des idéaux, un idylle inatteignable dans un monde comme celui-ci ! Les gens ne cesseront jamais de blesser les autres pour éviter d'être blesser. C'était le cas de Hanzô qui, par peur de se faire attaquer par l'équipe de Yahiko, leur tandis ce piège mortel à l'aide de Danzô qui satisfaisait également ses intérêts personnels au détriment des autres. Qu'importe la mort des êtres pour des gens si égoïstes et peu évolués.. Nagato se rendit alors compte que l'homme n'était pas l'être le plus intelligent et que beaucoup d'entre eux étaient égocentriques et sauvages tel que les deux meurtriers de Yahiko. Ce sont les yeux remplis de haine que Nagato entendit les derniers souhaits de son ami. Le rêve de Yahiko fut définitivement transmit à Nagato. Cependant, Nagato ne pensa plus aux idéaux de paix sans sacrifice en lequel son ami croyait. Il se retourna vers les tous premiers jours de leur rencontre où Yahiko lui avait bien fait comprendre que si les guerres ne cessaient pas il deviendrait alors nécessaire, pour échapper à toute cette haine et violence, de devenir un dieu !
Ne croyant plus en les paroles de son ancien senseï et laissant derrière lui le vrai rêve de son ami, en même temps que son corps inerte, Nagato massacra tous les malheureux qui furent dans son champ de vision. A la différence des fois précédentes, il ne ressenti aucun remord à tuer ces dizaines de personnes, le tout en quelques secondes. Tout ce qu'il l'importait était de se venger, de tarir ce sentiment de colère, de haine qui est un sentiment des plus désagréable et dont il est difficile de se défaire. Effectivement, la haine perturbe mentalement en embrouillant totalement notre système nerveux et laissant alors se déchaîner nos bas instincts. Elle nous broie littéralement l'estomac, contracte nos muscles nous obligeant presque à frapper celui qui nous fait face. Comment quelqu'un qui n'a jamais haït pourrait imaginer qu'un tel sentiment existe ? L'idée que la Haine fait plus souffrir celui qui la porte en lui que celui qui en reçoit les frais traversa l'esprit de Nagato qui, pendant quelques secondes, se demanda si ce sentiment n'était pas à l'origine de toutes les souffrances du monde. Ceux qui font souffrir les autres sont en réalité déjà en train de souffrir eux-mêmes. Mais ce raisonnement ne put arriver à son terme, submergé par la haine et la pression intérieure créée par l'envie grandissante de se venger. Après cet affreux événement qui fut le deuxième grand traumatisme de Nagato, le ressenti haineux à l'intérieur de celui-ci ne s'apaisa plus.
A partir de maintenant une seule chose était présente dans l'esprit de ce nouvelle homme qui venait de naître : La paix à n'importe quel prix. Persuadé qu'une paix sans sacrifice n'est plus possible dans un univers si noir, il se mit en quête d'une solution pour atteindre son but. Sa vie fut alors marquée d'une troisième rencontre, décisive dans l'évolution de ses idéaux et de ses principes. Le fondateur de l'Akatsuki, Madara Uchiwa connu par certain sous le pseudonyme de Tobi. Celui-ci les invita tous les deux à le rejoindre pour atteindre la «paix» ensemble. Pein, laissant derrière lui son prénom, signe de son enfance, prit alors connaissance de la puissance que représentait un Bijuu et compris qu'il pouvait se servir de son invocation pour tous les réunir en un seul afin de créer une arme dévastatrice. Nagato, influençable, se retrouva donc une nouvelle fois submerger par l'esprit d'un autre, Madara se servant en plus de la haine présente dans son cœur pour mieux le contrôler. Ça y était, Pein s'était finalement fait une idée de ce que signifiait le terme Paix. Pour lui, les gens ne peuvent se comprendre, pour cela il faudrait qu'ils est enduraient les mêmes souffrances et même si c'était le cas ce ne serait pas suffisant. Le rêve de Jiraya devint donc définitivement inconcevable pour lui, qui effaça alors complétement cette idée de son esprit. Ce genre de paix n'est qu'illusion. Pour pouvoir arriver à ses fins, Nagato compris qu'il fallait arriver à jouer dans les règles de la barbarie humaine. Tout monde est composé en son sein d'amour, cet attachement aux être qui nous fait vivre pour eux. Mais, si un jour nous perdons un être cher à nos yeux par la faute d'une personne, irrémédiablement de la haine née en nous. Cela peut arriver d'une toute autre manière : Si vous aimez quelqu'un vous serez prêt à vous sacrifier pour cette personne et si par malheur de l'amour né le sacrifice, alors la haine naîtra par la suite de ce sacrifice. N'importe quel chemin emprunter à partir de l'amour mène forcément à la haine, voilà ce en quoi croit Pein Rikudô. Dans cet optique, les conflits à l'intérieur de Nagato ne menèrent qu'à une seule solution, sûrement celle sacrifiant le plus de vie humaine. Si l'être humain n'est pas assez mûr pour pouvoir se raisonner et devenir moins égoïste, ne servant pas seulement son propre intérêt, alors c'est une force extérieur qui doit le lui enseigner. L'égoïsme, la colère, la haine, l'amour, la peur, la survie sont tous des instincts basiques propre à l'humain. Pour réussir à contrer un instinct basique la logique ou le raisonnement ne sont d'aucune utilité. Il faut alors se servir d'un second instinct qui, devenant plus important que le premier, l'annihilera. La solution de prôner l'Amour à la place de l'égoïsme et donc de la haine est un échec et cela pour une raison simple : Un homme égoïste est persuadé qu'en satisfaisant ses envies personnelles il atteindra le bonheur et donc l'amour. Hors de l'égoïsme ne découle que l'insatisfaction, créant un égoïsme encore plus grand et ainsi de suite diffusant de cette manière de la haine autour de cet homme perverti qui ignore les besoins de ceux qui l'entourent. Le bas instinct que décide alors de prendre Pain et la peur. Effectivement, ce choix est judicieux car la peur et l'instinct de survie son reliés, créant un instinct basique supérieur aux autres. La technique de Pein pour instaurer et diffuser cette peur est simple, il compte se servir de son invocation comme arme à Bijuu, lui permettant alors de raser tout une nation en quelques secondes. Pour lui la peur ne passe pas seulement par la peur de mourir mais surtout par la peur de perdre les êtres qui nous sont chers. Il s'agit donc d'instaurer la peur à travers la souffrance, ce qui aurait un double avantage : Les gens ayant partagés la même souffrance auront sûrement plus de chance de se comprendre et ainsi d'instaurer un climat d'entraide, s'opposant à l'égoïsme. De plus, traumatisés par les nombreuses pertes d'êtres chers, souffrant de manière intense du plus profond de leur âme et ne voulant pour rien au monde revivre un tel drame, ces gens feront tout pour éviter de nouveaux conflits, paralysés par la peur. Ce sera alors une aire de paix qui aura été instauré grâce à la terreur et ce pendant plusieurs décennies. Puis, oubliant petit à petit cette souffrance incommensurable, les guerres reprendront et cette fois ce sera les nations elles-mêmes qui utiliseront l'arme-bijuu contre leurs voisins, infligeant de nouveau une souffrance paralysante. Voici la solution de Pein Rikudô pour rompre le cercle vicieux de la haine en y instaurant des aires de paix grâce à la terreur.
Tout ceci ne change en rien le fait que Nagato est une personne influençable et qu'au fond de lui restent enfouie les rêves de son ancien senseï ainsi que de son meilleur ami : Une paix sans sacrifice et où les gens se comprendraient... Peut être qu'un jour une personne sera là pour lui rappeler les paroles pures de son enfance prônant la réelle Paix ainsi que sa détermination inébranlable de saisir la moindre once de celle-ci sans plus jamais la relâcher. N'oublions pas que malgré ses nombreux crimes, Pein Rikudô ou Nagato est un opposant à la guerre. Et tant que son dernier souffle ne sera pas arriver il aura toujours l'occasion de se racheter et de redécouvrir sa vision des choses afin d'appréhender le monde d'une toute autre manière, de façon positive :
Afin de Croire en notre monde ! |
Sujet: Re: Kami no Présentation ! Jeu 19 Aoû 2010 - 12:04 | |
| Histoire :
Bonjour lecteur, je suis Pein Rikudô, originaire du pays caché de la pluie. Si tu veux bien l’écouter, je te raconterais mon histoire, loin d’être ordinaire.
Je suis né de deux parents, non pas ninjas mais civils, et comme de nombreux enfants d’Amegakure mon enfance fut chaotique. Le village caché de la pluie est depuis toujours, de par sa situation géographique, situé au milieu des trois grandes nations, le cœur d’affrontements terribles entre différents voisins ninjas. J’avais alors seulement sept ans lorsque la guerre mondiale éclata, et c’est bercé par les bruits des armes s’entrechoquant que j’ai continué de grandir durant une année entière. La plupart des habitants de mon petit village avaient été tué ou avaient réussi à déserter les lieux. Mes parents eux, persuadés que la guerre cesserait bientôt, refusaient d’abandonner notre foyer et tout ce qu’ils avaient entrepris ici. Notre maison n’était à présent plus qu’une prison dont on ne pouvait sortir que pour se réapprovisionner en nourriture et en eau. Nous n’avions plus de contact avec personne, à l’exception d’un homme d’une cinquantaine d’années dont je ne connaissais pas le nom. Un soir, comme d‘habitude, ma mère m’appela pour venir à table. C’est alors que la fenêtre, que l’on avait précédemment scellée afin d’éviter des kunaïs perdus, explosa dans un bruit sourd. Je descendis les escaliers en vitesse, à moitié terrorisé, quand je sentis une personne m’agripper par le bras tout en me bâillonnant à l’aide de son autre main. Je commençais à paniquer lorsque j’ai réalisé que cette personne était en fait mon père. Je compris aussitôt que des intrus étaient rentrés dans notre maison, les entendant parler juste à côté, dans la cuisine. Je pouvais voir leurs ombres dépasser du petit bout de mur qui nous séparait d’eux. Blotti dans un coin avec mes parents, mon père attendit le moment le plus opportun pour tenter de nous faire sortir. L’opération ne semblait pas impossible et nous nous dirigèrent lentement vers notre porte. Malheureusement, trop concentré sur la sortie et tétanisé par la peur, j’ai accroché du bout des doigts le vase rouge préféré de ma mère qui se fracassa contre le sol, révélant aux intrus notre présence. Ceux-ci se ruèrent sur nous, mon père en stoppa un des deux et ma mère, me criant de m’enfuir, se fit poignarder. Quelques secondes plus tard, mon père subit le même sort et les deux ninjas de Konoha sortant de leur fureur réalisèrent alors qu’il ne s’agissait là que de civils. L’un d’eux se pencha vers moi et s’excusa. Ces piètres excuses n’empêchèrent pas la haine de brûler en moi de plus en plus puissamment. Je finis par avoir la vision troublée pour enfin m’évanouir. A mon réveil, je ne vis que quatre corps allongés autour de moi dont ceux de mes défunts parents…
Suite à ce tragique évènement, qui fut l’un des plus grands traumatismes de ma vie, je ne pus rester très longtemps dans ma maison à cause de la pénurie de nourriture qui se fit ressentir. Il devenait alors urgent pour moi de trouver quelque chose à donner à mon estomac qui ne cessait de me brûler la trachée à cause de ses remontées acides. Hélas, la chance ne m’accompagna pas dans ma quête de denrées et je fus victime de l’avarice des gens pendant un long moment. Je n’avançai plus que par à-coups et je décidai de tenter ma chance sur une maison du village qui constituait mon dernier espoir. Mais encore une fois je vis la porte d’un avare se refermer sur mon nez sans rien avoir eu à me mettre sous la dent. Cette personne disant n’avoir que le strict minimum pour survivre se fit trahir par un panier rempli de belles miches de pain que j’aperçu à travers sa fenêtre en repartant. Cela faisait une personne égoïste de plus dans cet endroit rongé par les vices. Le désespoir me saisit alors. Quelques centaines de mètres plus loin, je m’écroulais dans une flaque d’eau formée par la pluie qui ne cessait de tomber. Mon esprit commençait à divaguer lorsque je sentis quelque chose d’humide frôler mon visage. Cette impression de léchouille s’accentua et finit par me sortir de mon demi-sommeil réalisant alors qu’un petit chien était là, à côté de moi. Ce petit être tombait à pic. Je n’aurais sûrement pas été capable de me réveiller un jour. Je réunis même quelques forces restantes pour repartir, accompagné d’un nouveau compagnon. Mais je n’avais rien à donner à ce pauvre chien qui maigrissait à vu d’œil et le fait d’être deux ne changeait rien à notre faim. Cette fois, compagnon ou pas à mes côtés, mes jambes ne pouvaient plus supporter le poids de mon corps. Je finis par m’agenouiller dans une petite flaque puis, tentant de me relever, je m’écroulai totalement sur le sol. Je pouvais sentir l’eau, qui ruisselait sur le sol, caresser mon visage squelettique. Et mes yeux, de plus en plus lourds, ne me permettaient plus de voir le paysage que de façon trouble. Je me demandai alors si ma misérable vie allait s’arrêter ici, n’ayant rien accompli, ayant tout perdu. J’essayais de résister mais il ne fallut que quelques secondes au sommeil pour m’emporter. Quand je rouvris les yeux ce fut sûrement pour voir l’une des plus belles choses que je pouvais imaginer, une fille ! Une fille, un pain dans la main et qui par-dessus tout me proposait de m’en nourrir. Hésitant face à une ironie du sort si perturbante, je finis par prendre ce magnifique bout de pain le partageant avec mon fidèle ami Chibi qui m’avait suivi jusqu’au porte de la mort.
Reprenant petit à petit mes forces, cette jolie jeune fille, qui devait être un petit peu plus âgée que moi, me prit par la main et me dit de la suivre. Je le fis sans poser de question. Je finis alors par distinguer au loin une sorte de grotte. Elle me prit de court, comme si elle avait lu dans mes pensées, me disant que cette grotte était le refuge dans lequel elle et son frère vivaient. Quand nous arrivèrent à l’entrée de la voute rocheuse, l’accueil ne fut pas des plus chaleureux. Ainsi, Yahiko n’appréciait pas vraiment l’idée de devoir partager sa précieuse nourriture avec un étranger et son chien. Mais, sachant pertinemment qu’il m’était impossible de survivre seul dans ce pays plongé dans le chaos, il ne me rejeta pas. Quand je vis toute la nourriture présente au fond de la grotte, je ne pus m’empêcher de pousser un cri d’étonnement. Comment avaient-ils fait pour rassembler autant d’aliments ?! Yahiko me concéda alors que dans ce monde de bataille on ne pouvait se contenter de belles paroles pour survivre et que dans notre cas il était nécessaire de voler. J’appris également que Konan et Yahiko étaient eux aussi des orphelins de guerre et qu’ils n’étaient pas réellement frère et sœur mais qu’ils partageaient seulement la même vision du monde. Même si je continuais à croire que l’on pouvait subsister sans causer de tort aux autres, je me soumis aux règles du groupe et les aidèrent à voler notre nourriture. Yahiko avait un caractère très prononcé. Il nous disait constamment que si les guerres ne cessaient pas, il ferait en sorte de devenir le dieu de ce monde afin de ne plus pâtir des vices d’autrui. Il nous disait également qu’il fallait continuer de croire en un monde meilleur où les gens pourraient se comprendre et où les guerres finiraient par cesser. Un monde où il régnerait la paix. A l’époque, cette idée me séduisit énormément et il ne fallut pas qu’il se répète pour que je l’adopte. Moi aussi je voulais croire qu’un monde sans guerre pouvait exister.
Le ninjutsu étant un art créé afin de protéger des vies humaines, Yahiko voulait absolument apprendre à s’en servir. C’est alors qu’un jour, pris entre deux feux, nous fûmes à deux doigts d’y rester. Des kunaïs explosifs nous avaient propulsés contre les parois rocheuses nous entourant. Après que l’épais nuage de fumée fut dissipé, je vis mon chien Chibi, sans vie, étalé de tout son corps sur la terre. Je fus inconsolable pendant plusieurs jours ne pouvant stopper mes sanglots alors que Yahiko de son côté ne pouvait s’empêcher de repenser à ces ninjas qui avaient réussi à tenir tête à Hanzo. C’était décidé, il voulait être entrainé par eux ! Dès que je fus remis d’aplomb nous empaquetèrent nos aliments dans nos sacs et sommes allés donner le reste aux villageois auxquels on les avait précédemment volés. Il n’est pas peu de dire que notre périple fut un des plus tumultueux. Pour nous, simples enfants, il était presque impossible d’arriver à trouver des ninjas surentraînés. Dans les premiers jours, nous cherchâmes dans des lieux pouvant servir de cachette, allant de droite à gauche et ayant pour seul guide notre instinct. Puis, par la suite, on comprit que des ninjas d’une telle force devaient se trouver au centre du combat. Prenant de plus en plus de risques nous nous enfoncèrent dans des affrontements de plus en plus dangereux. Après avoir marché le long d’une rivière agitée, le seul moyen de continuer fut d’escalader une grande falaise dépassant la taille de deux maisons. Konan, effrayée, s’aida de la main de Yahiko pour finir de se hisser tout en haut. Essoufflés par notre petit exploit, les battements de nos cœurs nous empêchaient d’entendre les bruits extérieurs. Puis soudain, Yahiko se figea réalisant que tous les bruits d’affrontements avaient cessés ! Ce n’était pas une bonne nouvelle, on devait se trouver à un très mauvais endroit. Ceci ne tarda pas à se confirmer avec l’arrivée de centaines de kunaïs, juste au-dessus de nos tête, obstruant complètement la lumière de la lune. Notre chemin s’arrêtait là, c’est ce que je pensais quelques secondes avant que la mort nous frappe. La tétanie m’empêchait de réagir tandis que le stress à l’intérieur de mon corps grandissait. Mon énergie intérieure finit par imploser laissant jaillir un énorme bouclier de chakra bleu qui grandit jusqu’à nous encercler tous les trois. J’entendis alors le son rassurant de la pluie meurtrière qui ricochait sur notre sauveur. C’est soulagé que je sentis quelque chose sous mon pied se mettre à trembler. La pierre se soulevait ! Non ! La roche était en train de s’écrouler ! Déconcentré par la chute, mon bouclier se brisa et cette fois-ci, c’est l’eau qui nous sauva. J’entendis les deux krachs de mes amis dans la rivière, c’était à mon tour d’y rentrer. A l’impact, se fut ma jambe qui, trop en retrait, subit le plus grand plat actuel de ma vie. Je remontais désespérément vers la surface m’étant enfoncé dans l’eau de plusieurs mètres. Ma tête hors de l’eau, je vis Konan qui essayait de tracter Yahiko vers la rive. Celui-ci avait sans nul doute reçu un choc à la tête. Par chance, un petit «préau» sculpté dans la roche nous permit de nous abriter. C’est au moment où Yahiko reprit ses esprits que le destin nous frappa de plein fouet. Là ! Juste à quelques mètres de nous se trouvaient les trois ninjas légendaires ! Malheureusement, au moment de les aborder, un kunaï explosif nous fit reculer. C’était trop tard, les trois guerriers étaient repartis au combat, et une fois de plus contre Danzô ! Ils furent tenus en échec sans perdre pour autant. Le combat cessa de lui-même et c’est au moment où les trois ninjas allaient partir que ceux-ci se penchèrent sur notre cas. Le sombre Orochimaru proposa de nous tuer affirmant que ce serait la meilleure chose à faire à des orphelins comme nous, sans avenir. A ces paroles, Jiraya s’énerva et décida alors de rester avec nous pour quelques temps. Ce fut sûrement une des plus grandes joies dans la vie de Yahiko, il reprenait à nouveau espoir. Sur ce, nous rentrèrent tous dans un nouveau refuge que Jiraya avait auparavant utilisé. Pendant les quelques jours qui succédèrent à ces événements, notre premier Senseï refusa de nous apprendre quoi que ce soit en rapport avec le ninjutsu. Il préféra nous enseigner l’art de la survie que celui du combat. Yahiko ne l’entendait pas de cette oreille mais se montra tout de même patient. Je me promenais régulièrement avec mon meilleur ami aux alentours de notre repère mais ce soir là un homme nous accosta. C’était un ninja de la roche ! Malgré nos efforts pour lui dire que nous n’étions que des enfants, il ne sortait de sa folie meurtrière. Yahiko, de caractère plus courageux que moi, se jeta sur l’intrus voulant me protéger et ayant foi en sa force. Cependant, le ninja de la roche était bien entrainé et ne fournit que peu d’efforts pour se défaire de mon meilleur ami qui se retrouva au sol, les côtes brisées et le côté gauche de son flanc entaillé. Les yeux remplis de haine de cet individu, rendu complètement fou par la guerre, se dirigèrent vers moi, me fixant avec perversion. Je vis alors Yahiko tenté de se relever mais le filet de sang qui s’échappait de sa plaie le vidait petit à petit de ses forces. Quelque chose me brûlait l’estomac. Pendant ma seconde d’inattention ce monstre aurait-il réussi à me poignarder ? Était-ce donc cette sensation que mes parents avaient ressentie lors de leur assassinat ? Non. C’était la même sensation que j’avais ressenti lorsque je les avais vu s’écrouler. La Haine, c’est ce démon qui me rongeait les tripes ! Une fois de plus ma vue se brouilla et devint totalement floue, mais pour une fois je restais à moitié éveillé. Mon corps, mû par une force inconnue, se dirigea vers notre agresseur. Je ne compris pas vraiment ce qu’il se passait. Quand je repris totalement conscience, je vis son corps massacré contre le sol. Ce fut à ce moment là que je compris que les agresseurs de mes parents avaient été victime du même pouvoir étrange : une force que je ne contrôlais pas. Figé comme une statue, je vis arrivé Jiraya surpris de voir que nous nous en étions tirés contre un ninja d’âge moyen. Mais le vrai étonnement se vit dans ses yeux lorsque son regard croisa le mien. Qu’avais-je sur le visage pour qu’il me regarde ainsi ? Je ne le compris que quelques temps après lorsqu’il me confirma que c’était bien moi qui avais tué cet assassin et que je possédais le pouvoir unique du Rinnegan, pupille légendaire. Quand Konan nous vit revenir avec Yahiko, ensanglanté, elle poussa un cri d’épouvante le croyant mort. Elle reprocha alors à Jiraya d’avoir refusé de nous apprendre à nous battre. Sur ces paroles, et ne contredisant pas une vérité certaine, Jiraya compris l’importance du ninjutsu à nos yeux. Et puis après tout, celui-ci avait été inventé afin de pouvoir protéger des vies. Il nous dit alors, suite au rétablissement de Yahiko, qu’il nous enseignerait toutes les bases de cet art dans le but de devenir autonome et de pouvoir se défendre. Toutes ces paroles étaient pour mes deux meilleurs amis. Pour ma part, je savais pertinemment qu’il avait décidé de m’enseigner le ninjutsu afin que je puisse contrôler mon pouvoir héréditaire. Sur ce discours, je sortis à l’entrée de notre maison m’asseyant sur les marches en bois que nous avions construites la semaine passée. Je ne pus retenir les larmes qui coulèrent le long de mes joues. Qui pouvait comprendre ce que je ressentais, victime d’un pouvoir que je n’avais pas choisi. De plus, celui-ci me terrifiait. Je ne pouvais le contrôler, et à chaque fois qu’il se déclencha par le passé, il fit des morts. Je ne voulais plus tuer. Ce sentiment éprouvé lorsque l’on ôte la vie à quelqu’un était atroce, et je ne pouvais le supporter. La porte que j’avais laissé entrouverte se referma et mon Senseï s’assit à mes côtés, me regardant avec compassion. Je lui exposai alors tout ce que je ressentais et je lui demandai si je n’avais pas fait le mauvais choix. Il me répondit qu’il n’était pas convaincu qu’il y ait des bons et des mauvais choix. Ce dont il était certain, c’est que si je n’avais pas été présent Yahiko ne serait plus parmi nous à cette heure là. Ces mots me réchauffèrent le cœur, et c’est à ce moment précis que mon nindô devint de protéger mes meilleurs amis quoi qu’il advienne.
Ce fut durant trois années complètes que Jiraya, notre senseï, nous appris les bases de l’art du combat. Yahiko se révélait excellent dans tous les domaines et n’avait pas de technique de prédilection, les maitrisant quasiment toutes. Konan, elle, était une jeune fille qui s’intéressait énormément à l’art de l’origami et ce fut son plus grand plaisir lorsque Jiraya lui apprit à s’en servir pour s’en défendre. Nous nous levions une heure après le lever du soleil puis, à la suite d’un petit déjeuner, nous allions nous entraîner. A cause d’un Yahiko déchainé, nous ne finissions nos entraînements que tard dans l’après-midi. A mon grand désespoir étant nul en endurance. A la fin de nos trois ans d’entrainement Konan acquit de superbes techniques esthétiquement très belles à voir. Elle n’y arrivait pas à chaque essai, mais ma technique préférée restait celle où elle faisait apparaître deux ailes de papier dans son dos. Bien évidemment, celle-ci peut maintenant s’en servir pour voler pendant plusieurs minutes. Yahiko me déconcertait tant notre différence de niveau était élevée. Comment quelqu’un pouvait-il exceller dans tous les domaines en si peu de temps ? Je remettais ça sur le compte du talent dont, pour ma part, j’étais dépourvu. Pourtant, et je ne le comprenais pas, c’était toujours en moi que notre Senseï fondait ses espoirs. Finalement, le jour que notre meilleur ami redoutait tant arriva. Jiraya, pour nous évaluer, créait toujours un clone d’ombre que l’on devait tenter de détruire. A force de s’entraîner ensemble on finit par combiner parfaitement toutes nos techniques faisant partir en fumée le clone du Sanin. Je vis apparaître le sourire de notre Senseï qui nous fit part de sa satisfaction voyant que notre niveau était devenu assez bon afin que nous puissions être autonomes. Yahiko se mit à trembloter avant de fondre en larme. Jiraya ne tenta pas de le consoler sachant que cela ne servait à rien. Il se contenta de le taquiner, lui disant qu’il allait devenir un pleurnichard. Je ne vous cache pas que j’ai pris légèrement cette réflexion pour moi. C’est seulement après avoir vu la silhouette de notre ancien maitre se dissiper au loin que nous réalisâmes vraiment tous les trois la séparation.
Comme d’habitude c’était Yahiko, le plus fort et le plus vieux d’entre nous, qui était le leader du groupe. Trois ans avec une personne que l’ont aime ça crée des liens et la graine de paix qu’avait planté Jiraya en nous avait maintenant germé pour donner une magnifique fleur. Notre trio gagna en réputation très rapidement à mesure que nos exploits se faisaient connaître. Puis, grâce au grand charisme de Yahiko, de plus en plus de personnes se joignirent à nous, convaincues qu’il était possible de créer un monde de paix sans utiliser la violence. Quelques années plus tard, c’est par le bouche-à-oreille que l’un de nos membres nous mit au courant que le Kage de notre village, Hanzô, commençait à s’intéresser à notre groupe. Ce fut une aubaine, l’homme le plus puissant de la région voulait nous rencontrer. Peu de temps après nous faisions face à cet homme portant un masque à oxygène étrange. Celui-ci nous concèda alors qu’il fondait de nombreux espoirs en notre petite organisation et qu’il voulait nous apporter son aide pensant que nous étions capable de négocier une paix entre les trois grandes nations. Yahiko devint très enthousiaste , il voyait son rêve se réaliser petit à petit. Nous, Konan et moi, restions plus sceptiques vis-à-vis de tous ces événements qui se succédaient un peu trop rapidement à notre goût. Konan partit comme souvent hors du village pour aller voir d’autres membres de notre organisation. C’était elle qui se chargeait le plus souvent de faire entendre notre message de paix mais aussi de le faire accepter à l’unanimité. Pour ma part, je regardais Yahiko s’entrainer devant notre maison, tout en étant dans mes pensées. Un ninja informateur me remit alors une lettre de la part d’Hanzô. Au son de ce nom, Yahiko cessa immédiatement son entrainement pour me rejoindre. Je remerciai le ninja tandis que notre leader ouvrit l’enveloppe pour en sortir le contenu. Sans surprise, Yahiko découvrit une lettre. Celle-ci nous proposait un rendez non loin de là, à la frontière du village, pour discuter de notre programme et de nos actions futures à entreprendre. Le point de rencontre nous semblait quelque peu étrange mais Yahiko répondit sur-le-champ. Il inscrivit sur la feuille semi-cartonnée qu’il acceptait le rendez-vous et la remit au ninja qui attendait à quelques mètres de nous. Nous devions donc nous rendre demain en fin d’après midi à la frontière. Yahiko ne put reprendre son entraînement, trop excité pour pouvoir se concentrer. Il fut obligé de se contenir, Konan n’étant pas là pour partager cela avec nous. Nous espérions qu’elle ne resterait pas une journée de plus avec les membres de notre organisation pour pouvoir nous accompagner, voir Hanzô, et faire un pas de plus vers notre rêve commun. Je m’endormis assez tardivement. Quand je fus réveillé, je me rendis compte que le soleil n’était pas encore levé et que je pouvais encore me reposer même si l’excitation m’en empêchait. Je vis alors Yahiko à l’extérieur, je supposai que ce petit effronté ne m’avait pas écouter et n’avait pas dormi de la nuit. Enfin, ce n’était plus un gamin et puis je le comprenais. Quelque part je ressentais la même chose que lui. La rencontre avec Hanzô signifiait le terme de la guerre qui durait maintenant depuis de nombreuses années. Nous n’avions connu que ça nous, orphelins, les affrontements et les morts. Une nouvelle ère allait enfin arriver !
La journée fut très longue et Konan n’était pas revenue. Tant pis ! C’était l’heure, et on ne pouvait se permettre de manquer ce rendez-vous crucial. C’est la gorge serré que nous quittâmes notre maison. Après un voyage d’un peu moins d’une heure, j’aperçus la grande falaise où nous devions nous retrouver. Mon cœur se noua et je pouvais presque entendre celui de mon meilleur ami marchant à mes côtés. Je regardai le haut de la falaise et finis par voir Hanzô qui s’avança vers nous. Il était entouré de ninjas mais ils étaient trop nombreux pour constituer seulement sa garde personnelle. Je remarquai alors un second homme, plus reculé, entouré de ninjas portant le bandeau du village caché de la feuille. Qu’est-ce que des ninjas de Konoha pouvaient-ils bien faire là ? Yahiko n’avait pas l’air de porter attention à tous ces détails et se contenta de saluer le Kazekage très respectueusement. Je fus alors choqué ne le voyant pas répondre à mon ami. Je me retournai vers lui et vis son visage crispé. Lui non plus ne devait pas comprendre ce qui était en train de se passer. Peut-être qu’il s’attendait tout simplement à nous voir avec Konan. C’est précisément au moment où cette pensée traversa mon esprit que je m’étonnai de voir que Konan était avec eux, au-dessus de la falaise. Je compris soudainement l’expression sur le visage de Yahiko, elle était attachée ! Mais que se passait-il ? Hanzô répondit à ma question intérieure nous confiant que notre groupe devenait trop imposant et gênant. Il nous dit également qu’il ne croyait pas une seule seconde que nous voulions la paix mais que la seule chose qui nous intéressait était de prendre le contrôle d’Amegakure. C’était donc ça ! Ce traitre de Kazegake n’aspirait qu’à garder son petit pouvoir aux détriments de notre organisation pacifique. Mes dents commençaient à grincer tandis que ce furoncle continuait son monologue. Les yeux de Yahiko ne brillaient plus du tout, son visage restait humble mais je savais parfaitement qu’à l’intérieur de lui tout s’était écroulé. Notre rêve était en train de partir en fumée et nous n’étions pas au bout de nos mauvaises surprises. Ce traitre finit par nous proposer un marché, un accord ignoble. Il nous fit remarquer la présence d’un kunaï devant nous, à deux ou trois mètres. Je ne voulais pas imaginer vers quoi il voulait nous diriger. Il me dit alors que si je voulais que Konan reste en vie je devais tuer Yahiko à l’aide de ce kunaï. J’étais terrorisé. Comment pouvais-je tuer l’homme qui possédait tous mes espoirs et qui allait devenir le sauveur de notre monde. Mon corps refusait de bouger mais sous la pression de ce monstre je finis par prendre le kunaï dans ma main. Je ne savais pas quoi faire mais il était hors de question que je… !!! Le courant de ma pensée ne put aboutir, quelque chose s’affaissa contre moi. Yahiko venait de choisir à ma place, il s’était sacrifié pour Konan et moi, pour que l’on survive, s’empalant contre le kunaï que je ne tenais plus que par la pression exercée par ces deux mains contre les miennes. Fidèle à moi-même, des larmes coulèrent le long de mon visage se réunissant au niveau de mon menton. Konan n’avait pas l’air surprise, elle connaissait Yahiko mieux que personne et savait ce qu’il allait faire dans une telle situation. Yahiko était quelqu’un de trop généreux pour sacrifier un de ses amis pour lui. Tout en s’écroulant sur le sol il me confia notre rêve. Je ne clignais plus des yeux, trop horrifié par la scène qui était en train de se dérouler, mais mes larmes ne cessaient de couler. Soudain, mes muscles se contractèrent, mon estomac réagit comme par le passé me brûlant l’intérieur du corps. Je pouvais sentir ma pupille qui était en train de se dilater laissant entrer plus de lumière. J’entendis alors ce traitre ordonner à ses subordonnés de me tuer. Je ne peux décrire ce que je vécu à cet instant. La pression dans mes artères gonflait mes muscles, ma température avait fait un bond de plusieurs degrés et mon rythme cardiaque devait avoisiner les deux cents pulsations par minute. Mon sentiment haineux allait en augmentant lorsqu’une pluie de kunaïs s’abattit sur moi. Devenu hyper réactif, les armes volant dans les airs me semblaient se déplacer lentement. Quand les kunaïs arrivèrent à mon niveau il me suffit d’un léger geste de la main pour les détournés, les enfonçant un à un dans la terre. Ceci fait, je sautai au-dessus de la colline afin de détacher Konan. Me voyant arriver, tous reculèrent. Après avoir récupéré Konan, je redescendis et ne pouvant plus résister à ma haine mon Rinnegan s’activa de lui-même. Tout ce que je voulais était venger mon meilleur ami, faire l’acte généreux d’épurer la Terre de tous ces êtres indignes. Je décidai alors d’utiliser ma plus forte technique, une invocation que j’avais apprise seul et dont seule Konan connaissait l’existence. Utilisant le Rinnegan, je n’eus besoin de faire aucun signe pour activer le sceau, ce qui empêcha Konan de m’interrompre sachant les risques que je prenais en faisant appelle à ce monstre sorti du fin fond de l’enfer. Les pupilles des ninjas ennemis s’écarquillèrent à mesure que le sol se fendait pour laisser entrevoir une bête immonde. Ce sont deux grandes mains de la taille d’un immeuble qui sortirent en premier, suivies d’une affreuse tête sur laquelle se trouvait neuf yeux. Je pouvais voir la terreur envahir la plupart de nos adversaires, ils étaient littéralement tétanisés. Hanzô, quant à lui, resta de marbre fixant le monstre. Il ne comprenait cependant pas d’où pouvait provenir une telle chose. Cette invocation était surpuissante mais suivant ce qu’elle voulait faire, elle pouvait se servir de l’énergie de son invocateur. Je savais à quoi m’attendre et Konan poussa un cri quand elle vit une vingtaine de barres métalliques s’enfonçer dans mon dos, me reliant à la bête. J’étais certes hors de moi, rempli de haine jusqu’à la moindre petite parcelle de mon corps, mais malgré toute cette énergie, le Gedo Mazo me vida de la totalité de mon chakra. Je sentis les traits de mon visage se tendrent, je perdais de la masse graisseuse à vu d’œil ! Mon visage se creusa ainsi que tout le reste de mon corps. L’invocation stoppa ce calvaire me laissant ce qu’il fallait de chakra pour que je puisse survivre. Je ne pense pas que c’était intentionnel mais juste un simple hasard. Le Gedo Mazo ouvrit son immense mâchoire pour qu’une énorme concentration d’énergie se fasse à l’intérieur. En quelques secondes une quantité faramineuse de chakra tourbillonna à l’intérieur de la gueule de ce monstre. Celui-ci finit par émettre un son sourd relâchant toute cette masse bleue et la transformant par la même occasion en un immense dragon. La bête formée uniquement à base de chakra se rua sur la zone adverse. Je n’avais jamais réellement utilisé le Gedo Mazo, et je fus étonné de constater que dès que le dragon rentrait en contact avec un être vivant celui-ci perdait immédiatement son âme. De notre place, on pouvait voir les corps tomber les uns après les autres tels des dominos. Certains, comprenant le pouvoir monstrueux que représentait ce dragon, tentèrent de s’enfuir. Danzô s’était déjà enfui depuis un moment tandis que Hanzô était là au milieu des morts. Le dragon, après avoir fait le ménage, s’arrêta juste en face de lui. Il poussa alors un cri rauque qui résonna par-dessus les plaines, signe de ma haine. Je voyais ma vengeance s’achever lorsque ce traitre utilisa une technique de substitution avancée laissant le dragon-chakra donner un grand coup de mâchoire ne saisissant que de l’air. Je fixais le champ de bataille dépourvu d’êtres vivants sans pouvoir rattraper les réels fautifs, bien trop épuisé. Le Gedo Mazo finit par rompre le lien qui nous unissait, laissant enfoncées dans mon dos de nombreuses barres métalliques. Depuis ce jour je ne peux les retirer par souci d’y laisser la vie. Je souffrais le martyr sans pour autant mourir de mes nombreuses ouvertures mais j’allais bientôt tirer parti de ces barres de chakra. J’étais à deux doigts de perdre connaissance. Je m’affalai sur Konan qui me soutenu jusqu’à notre maison.
De retour chez nous, Konan me soigna de mes nombreuses blessures mais elle ne put rien faire pour les pieux plantés dans le haut de mon dos. Je continuais à perdre du chakra par à-coups m’affaiblissant périodiquement. Nous finîmes par mettre au point une machine me permettant de ne plus perdre mon chakra à l’aide de connecteurs situés au niveau des bras. Je pouvais à présent retrouver mes capacités maximales mais je ne pouvais plus me déplacer par moi-même étant emprisonné dans ma cellule métallique, une prison vitale. Je fus silencieux durant une longue semaine. Je repensais en permanence à ce que nous avions vécu. Comment ai-je pu être assez naïf pour pouvoir croire qu’une paix serait possible dans un monde tel que celui-ci ? Si je n’avais pas cru en ces belles paroles jamais nous n’en serions arrivés là ! J’en voulais désormais à notre ancien Senseï qui nous avait rendu si imprudents, nous étions aveuglés par une utopie qui ne pouvait être réalisée. Yahiko avait raison, le seul moyen de se sortir de ces guerres ainsi que de ces gens corrompus était de devenir le dieu de ce monde. Gouverner ces êtres peu intelligents afin d’instaurer notre paix par la force. Je décidai alors de dissoudre notre organisation, son existence ne voulait plus rien dire. Cette alliance était une erreur. Konan ne s’y opposa pas, ne voulant pas contrarier les plans de son dernier ami. Je pense que celle-ci n’était pas indifférente vis-à-vis de Yahiko même si elle ne lui avait jamais avoué. J’étais maintenant le dernier espoir pour elle de réaliser les rêves de son élu du cœur. Mais nous avions toujours vécus ensemble et cet événement nous avait d’autant plus rapprochés. Depuis ce jour là, nous etions restés en autarcie, n’allant que très rarement à l’extérieur et ne parlant plus qu’entre nous. Il fallait à présent que je trouve un moyen d’utiliser mes pouvoirs, mais sans me déplacer cela s’avérait plutôt compliqué. Bloqué dans ma nouvelle machine, j’avais tout le temps que je souhaitais pour réfléchir. Durant toute une journée, je fut seul. Le corps de Yahiko était au fond de la pièce, sur un lit, enveloppé de l’origami de Konan. Les barres greffées sur mon corps provoquaient, le long de tous mes membres, une douleur lancinante. Je me souvenais alors des paroles de Konan me disant qu’elle ne se sentait plus la force de se battre sans Yahiko à nos côtés. Tous ses éléments se bousculaient dans ma tête pour finir par faire germer une idée. Il me suffisait de le ramener à la vie ! Je savais très bien que je n’en étais pas capable, mais juste le contrôler, ça, je devais pouvoir faire quelque chose. La machine avait stoppait mes pertes de chakra mais je remarquais cependant que je pouvais, si je le souhaitais, émettre de l’énergie à travers les barres métalliques. Avec l’aide de ma chère Konan, nous entreprîmes plusieurs expériences afin d’arriver à contrôler ce corps. On commença par utiliser la matière des barres comme récepteurs sur le corps de Yahiko, sous forme de piercings. Grâce au rinnegan, je pouvais réveiller le corps de notre meilleur ami et même parler brièvement à travers lui. Malheureusement, au bout de quelques secondes, le corps devenait incontrôlable et je ne pouvais m’y projeter plus longtemps. A mesure d’essais, nous finîmes par comprendre que la clé de l’énigme résidait dans la disposition des piercings. Ce fut donc après les avoirs disposés de façon symétriques et adaptés au corps de Yahiko que je réussis à garder son contrôle. Ce fut une grande réussite pour Konan et moi-même qui travaillons sur ce projet depuis plus d’un mois. Je m’entrainais à vivre à travers mon meilleur ami tous les jours. Au début, j’essayais de maîtriser les choses simples, comme manger ou aller courir. Puis, au fur et à mesure, je commençai à exécuter des techniques diverses à travers lui. Au bout de quelques mois, je maîtrisais parfaitement mon nouveau corps. Pendant ce temps là, Konan continuait son entraînement. C’était enfin décidé : plus jamais nous ne serions séparés, et plus jamais nous ne souffrirons de la cruauté de ce monde. Pour ça, il fallait qu’on devienne plus fort, encore et encore. Quelques jours passèrent avant que nous prenions la décision de partir du village d’Amegakure. Nous avions besoin de recule. Nous nous aventurions alors dans de nombreux pays, traversant celui de la cascade, de l’herbe ou encore du riz. A chaque village, je décidais de prendre un nouveau corps. Tous ceux dont le physique me convenaient, et qui d’autant plus avaient rencontré Jiraya, constitués la majeur partie de mes choix. Partant d’actions simples pour arriver à en maîtriser des plus complexes, je finis par diriger parfaitement six corps. Six corps dont l’identité commune serait Pain. Je choisis ce nom car Pain naquit à travers et à cause de ma souffrance. Ces six hommes représentaient toute ma haine et caractérisaient une partie du « nouveau moi ». A partir de maintenant je ne me nommais plus Nagato mais Pein et bientôt, le Dieu Pein. Nagato n’existait plus et ne représentait que mon enfance et ma naïveté. Konan était la seule chose que je ne rejetais pas de ma vie passée et c’est pour cela que seule elle pouvait encore m’appeler par mon ancien prénom. Nagato était à présent mort.
De retour à Amekage, je n’avais qu’une seule chose en tête : réduire à néant Hanzô et tout son petit entourage perverti. Je me ferais même un plaisir d’assassiner ses clients qui commettent le crime d’accorder leur confiance à ce traitre. Je demandai à Konan de rester en dehors de tout ça et de continuer de s’entrainer. Pendant quelques semaines, je récoltai de mon côté bon nombre d’informations sur les fréquentations de mon cher, et bientôt mort, rival. Ce fumier avait pris la vie de la personne la plus importante à mes yeux ! Je commençai alors par tuer dans l’ombre, faisant tomber un par un tous les membres de son entourage. Se sentant menacé, ce serpent renforça la garde qui l’entourait, lui et sa famille. Mais il était trop tard pour ça, et mon groupe d’élite surpassait de loin ses misérables défenses. Il ne me fallut que quatre petits jours pour anéantir tout ce qu’il avait. Le fait d’imaginer dans quel sentiment de détresse ce traitre pouvait se trouver me faisait jubiler au plus haut point. Je le laissai mariner pendant trois jours entier avant de lui rendre ma visite. Plus personne ne protégeait désormais cette ordure, trop effrayé à l’idée de se faire tuer. Lorsque Yahiko et mes marionnettes se retrouvèrent face à lui, il cru assister à une résurrection. Le combat ne durât que quelques secondes. Après avoir absorbé deux médiocres ninjutsus de sa part je le pris par surprise. Je lui enfonçai, très lentement, une lame dans la gorge après lui avoir transpercé le torse d‘une de mes barres métallique, ce qui fit apparaître mon rinnegan dans son esprit. Je fis tout cela de manière à ce que celui-ci ne meurt pas tout de suite. Je voulais le voir souffrir, comme nous nous avions pu souffrir. Je lui expliquai, en même temps que le sang giclait de son coup, ma superbe invention des corps Pein. Je pouvais voir la terreur sur son visage, ce qui déclencha chez moi un grand sourire de satisfaction que Yahiko retranscrit à merveille. Après une vingtaine de minutes, je l’achevai en retirant le kunaï de sa trachée, la lui arrachant. Konan était un petit peu inquiète. Mais quand elle me vit revenir, le visage complètement détendu, elle ne posa aucune question. Elle savait pertinemment comment cela s’était passé.
Après tous ces drames, nous finissions enfin sur une note positive. Je pris le contrôle d’Amegakure à la place de Hanzô et, grâce à mes pouvoirs hors-normes, les habitants comprirent rapidement que j’étais le nouveau dieu de cette ère qui venait de commencer. Afin de mieux diriger tous mes pantins, je m’installai avec Konan dans la plus haute tour de notre village. Nous restâmes dans cette position et nous gardions le contrôle du pays pendant quelque temps. Puis, un jour, alors que nous étions Konan et mon Yahiko sur le balcon de la tour, un tourbillon étrange se forma juste devant nous. Je demandai alors à Konan de bien vouloir rester en retrait. Un homme au masque ne laissant qu’entrevoir son œil droit apparut de cette sorte de brèche. Avant que je ne l’attaque, l’homme se présenta sous le nom de Madara Uchiwa. J’avais déjà entendu ce nom quelque part, cet individu ne devait pas être n’importe qui. J’interrompu son discours pour lui demander d’enlever son masque, mais je fus déçu de voir que son visage était recouvert de bandages. Il nous fit alors part de son souhait de rejoindre son organisation. Je répondis qu’il n’était pas question de rejoindre quoi que ce soit, nous avions trop donnés dans ce genre d’idées irréalistes. Afin de me convaincre, il me conta toute son histoire. Il me rappela l’existence des Bijuus et, à mon étonnement, me dit qu’il connaissait mon pouvoir ainsi que ma terrible invocation. Je ne savais pas comment cette personne savait tant de choses mais en tous cas il avait une très bonne verve et finis par me persuader. Il allait nous être utile pour atteindre notre but. Grâce à lui, je savais à présent comme me servir du Gedo Mazo comme arme-bijuu et je gagnais ainsi mon outil de terreur massive. Après avoir ricanait pour je ne sais quelle raison, il s’engouffra à nouveau dans son étrange brèche. Alors que la brèche se refermait, deux enveloppes atterrirent dans mes mains. Une contenait la lettre de tous les membres qui allaient rejoindre l’organisation. L’autre, moins officielle, m’expliquait comment je devais me faire passer, aux yeux de tous, pour le chef de l’organisation, nommée l’Akatsuki. Il y était également inscrit l’uniforme que l’on devait portait : un long manteau noir orné de nuages rouges aux contours blanc. Ce n’était pas surprenant, Akatsuki pouvant signifier Lune rouge ou Aube. Le quartier général de tout ce petit monde devait se situer ici, dans mon pays natal. Je compris plus bas dans la lettre que je ne pouvais pas refuser l’offre de cet homme. Je ne sais comment mais il connaissait notre secret, à Konan et moi, et faisait pression. Le fourbe utilisait le chantage. Je n’avais donc plus le choix. Konan, qui avait prit connaissance du contenu des deux lettres, me pris la main et se serra contre ma poitrine. Je ne sais pas vers où l’on se dirigeait mais cela faisait bien longtemps que je n’avais pas vu Konan si troublée.
Semaine après semaine, les membres inscrits sur la liste se joignaient à nous. Je ne sais pas comment s’y prenait ce Madara mais c’était très efficace. Il fallut tout de même un an à l’Akatsuki pour être au complet et commencer son travail. Je continuai, de mon côté, à recevoir les ordres donnaient par le vrai chef, tapis dans l’ombre. Je ne comprenais pas ce que recherchais cet homme en se cachant de ses coéquipiers. Je transmis donc les ordres aux reste du groupe. Les deux objectifs principaux étaient de capturer tous les Bijuus ainsi que de collecter un maximum d’argent. Assez rapidement, les premiers Jinchurikis furent capturés puis vidés de leur trésor. La puissance de tous les membres dépassés de loin tous les ninjas que j’avais pu rencontrer par la passé. J’avais beau me le répéter, cela m’étonnait toujours, mais ce soit disant Tobi devait vraiment être doué. Des ninjas de cette force travaillaient en général à leur compte, et je ne voyais rien d’autre que le chantage pouvant les faire nous rejoindre. Cependant, je ne m’égarais pas de ma route, me rapprochant toujours un peu plus du rêve de mes amis et de moi-même. A chaque Bijuu capturé, mon enthousiasme et mon impatience augmentés. L’organisation était parfaite. A chaque fin de réunion, les binômes de l’Akatsuki repartaient tous dans des sens opposés, à la recherche de la même chose. Et très rapidement un des groupes rapportait soit des informations, soit de l’argent, soit un Jinchuriki. Quant à Konan et moi, nous restions au QG. Je contrôlais toute la ville, et ce, grâce à une technique particulière à moi. Je pouvais créer une pluie artificielle concentrée en chakra afin de détecter n’importe quel intrus ayant réussi à infiltrer Amegakure. La puissance de notre organisation avait atteint son apogée, tout comme mon pouvoir et celui de ma meilleur amie. Les yeux du Gedo Mazo s’ouvraient un peu plus chaque fois, laissant place maintenant à plusieurs pupilles. Nous allions bientôt toucher à notre but ! Malgré les années qui passaient, Konan et moi étions restés inséparables et formions un binôme surpuissant. Cette petite fille, qui m’avait autrefois sauvé la vie, était maintenant devenue une belle femme. Nous nous comprenions à merveille et je ne me sentais réellement bien qu’en sa présence. Mais son cœur était toujours prit par Yahiko. De plus, prisonnier de ma cellule métallique et portant le fardeau de nos rêves, je ne pouvais me permettre de penser à elle. Pourtant, elle qui m’avait accompagné si loin, qui ne m’avait jamais laissé tomber... C’était la seule personne sur qui je pouvais compter, ici bas. Et malgré tous mes crimes, je ne pouvais plus l’ignorer…
J’avais l’impression de ne pouvoir atteindre ma paix intérieure que grâce à elle. La paix des autres, nous ne pensions qu’à cela depuis le début. Pourtant, nous même nous n’étions pas en paix. Nous n’avions jamais pris le temps de vivre, courant derrière nos rêves. Les intérêts de l’Akatsuki passaient après Konan et je commençais à perdre de vue les objectifs que nous devions atteindre. Je contemplais la totalité du village d’Amegakure du haut de ma tour. Je pensais à tout ce que nous avions fait et tout ce que nous voulions faire. Mais mes priorités, pas dans ma tête mais dans mon cœur, avaient changées. Je ne savais plus ou j’en étais ni ce que je voulais vraiment. La seule chose que je savais c’était que je ne voulais pas me séparer de mon amie d’enfance. La totalité des membres de notre organisation n’étaient pas dans le village, et je voulais profiter de ce moment pour m’exiler. Au diable Madara ! De toute manière, celui-ci était devenu un peu plus lâche qu’avant et ne s’était plus servi de son chantage depuis un certain moment. Je me dirigeai maintenant vers un lieu que je connaissais très bien, la tête dans mes pensées. Je finis par arriver à cet endroit qui m’était plus que familier. J’étais revenu à l’ancien repère où nous avait entrainé Jiraya à l’époque. Yahiko et notre Senseï n’étant plus de ce monde, les seules personnes qui connaissaient l’existence de cette endroit était Konan et moi. Je m’assis, comme autrefois, sur les marches du devant de cette maison, qui me semblait bien plus petite qu’à l’époque. Cette fois-ci les larmes ne coulaient pas sur mon visage, l’émotion était trop forte pour ça. Ma gorge était nouée. Je ne pouvais quand même pas tout arrêter là. Il fallait que j’arrête de penser mais bloqué dans cette machine que pouvais-je faire ?!! Je ne supportais plus cette prison ! Toute ma vie n’était qu’une prison, enfermé dans mes idées et mes rêves ! Stop ! Il fallait que je m’arrête. Je commençais à divaguer. Je finis par m’assoupir, épuisé de tout ce que je traversais, mettant toutes mes tensions intérieures de côtés.
HRP : Je continuerais la présentation à travers un post in-rp avec Konan où nous nous rencontrerons afin d'éclaircir ma situation actuelle. |
Sujet: Re: Kami no Présentation ! Jeu 19 Aoû 2010 - 20:26 | |
| Comme je le pensais j'avais bien bien fais de te conseiller Pein.
Bienvenue espèce de barbare des présentation !! |
Ryo Mizake ~ Nukenin de Suna ~ ▌Sanction : Aucune ▌Messages : 580 ▌Age : 42 ▌Inscription : 31/01/2009 Feuille de Ninja | Rang / Niveau | : Rang S ; Level 25 | Points Naruto Ninja RPG | : (273/1000) | Âge du personnage | : 28 ans Sujet: Re: Kami no Présentation ! Jeu 19 Aoû 2010 - 22:05 | |
| Ahahah...*souffle*... J'ai enfin fini... J'ai plus de neunoeil è_é !! Pour moi se sera un Rang A, voir S pour la peine et na ! Fallait pas faire une si longue présentation ! |
Vijay Jagdish~ Fondateur & Ninja de Jiyuu ~▌Sanction : Aucune ▌Messages : 5547 ▌Age : 31 ▌Inscription : 09/03/2008 Feuille de Ninja | Rang / Niveau | : Rang S ; Level 25 | Points Naruto Ninja RPG | : (203/1000) | Âge du personnage | : 26 ans Sujet: Re: Kami no Présentation ! Mar 24 Aoû 2010 - 10:11 | |
| Merci de m'avoir encore mis un couteau dans le dos. La moindre des choses c'était de me prévenir avant que je l'apprenne par un membre et dans un topic. Je suis pas bouche trou d'Akatsuki moi, j'avais de grands projets. M'enfin, rien ne change hein . Bonne chance Pein pour ton rôle. |
Hunk Moroshi~ Chef Anbu de Kumo ~ ▌Sanction : Aucune ▌Messages : 2427 ▌Age : 29 ▌Inscription : 29/06/2010 Feuille de Ninja | Rang / Niveau | : Rang A ; Level 23 | Points Naruto Ninja RPG | : (1377/2000) | Âge du personnage | : Inconnu. Sujet: Re: Kami no Présentation ! Sam 24 Sep 2011 - 13:25 | |
| Bonjour/Bonsoir.
|- Direction corbeille.
Hunk. |
Sujet: Re: Kami no Présentation ! | |
| |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |