Je vais jouer aux osselets je sens
Ryoku, d'un ton agacé - Et Merde ! Je venais de me foutre du lichen dans l'oeil, ces saloperies de champignons-mousses toutes sèches qui se trouvent sur les arbres, je détestais ça. En plus ça piquait les yeux m'obligeant à m'arrêter et probablement au risque de perdre leurs traces. Ouais Pein, le chef de l'Akatsuki et Kage d'Amegakure m'avais expressément demander de rattrapper quatre chuunins qui avaient déserté le village. Il savait qu'il m'était assez jouissif de torturer et de tuer simplement sur ordre. Et moi tout heureux et en pleine après-midi je m'étais speedé pour les suivre. Mon jeu préféré, le Chat et la Souris, à une bonne distance de 1 kilomètre d'eux, je les observais de loin jusqu'à ce qu'ils s'arrêtent pour se reposer. Déjà plus de 2 heures qu'ils sautillaient comme des petites sauterelles au milieu des bois morts du plateau, et le soleil à son Zenith, il s'arrêtèrent enfin. Ils avaient trouvé une rivière assez petites et claire, au centre d'un plateau rocheux. La chaleur les avait certainement déroutés. Il pleut sans cesse à Ame, ce doit être difficile de changer de climat, pour ma part j'y étais préparé depuis mes 4 ans. Apparemment ils avaient décider de rester ici passer la nuit, et elle allait tomber d'ici 2-3 heures. Je paufinais mon plan pour les massacrer l'un après l'autre. La nuit était tombée et malheureusement pour eux j'avais piégé la totalité des alentours de leur campements, aucun moyen d'en réchapper. Le kilomètre alentour était cerclé de parchemins explosif de toute part. Ils ne se doutaient absolument de rien et s'amusaient assis autour d'un feu. Ryoku, se parlant à soit-même - C'est l'heure les petits, on va jouer aux osselets. Aussi rapidement que furtivement, je me déplaçais dans l'obscurité à travers les cimes des arbres, le vent fouettait mon visage, ma tenue noir aux motifs rouges virevoltait. Le regard sur, la main ferme, j'empoignais Howaito-Shi la dégainant en un instant. Puis à la lisière de la cime des arbres de la dernière forêt, je me propulsais en direction du campement où seule jaïssait la lumière chaude et orangée de son feu. D'un acte sadiquement rapide, j'apparaissais derrière le premier chuunin. Ryoku, le visage sadique et éclairé par le bas par les flammes du feu - Coucou les amis ! C'est pas bien de s'enfuir vous savez ça ?! L'un des chuunin, l'air horrifié - Mais t'es qui toi ?!! Ryoku, un sourrir décorant sa schizophrénie - Tu ne sais donc pas qui je suis ? Je suis Ryoku Senju, et tu seras le premier a mourrir de ma main pour cet affront ! A peine eut-il le temps de faire un pas qu'Howaito-Shi se nourissait déjà de son sang. Je venais de transpercer son poumon droit qui allait maintenant se remplir de sang. Laissons-le souffrir. Je jetais son corps au sol sans aucun remord, puis je regardais les trois autres chuunin.Ryoku, comme si la gentillesse le prenait par le bras - Je vous laisse 1 minute avant de vous poursuivre. Deux des chuunins se mirent a courrir dans une direction similaire, pendant que le dernier tenait tête. Il était pourtant stupide de chercher à me resister, il se tenait en joue devant moi, le kunaï arborant une position quasi-parfaite d'un style ANBU.Ryoku, fermant les yeux et respirant l'air autour de lui - trois, deux, un ... Je chargeais mon adversaire sous les lumière étincelante et aveuglante des milliers d'explosifs que j'avais dissimulé autour du campement, là où les deux chuunins résidaient en morceaux. Le chuunin face à moi paraissait mieux entraîné que les trois autres qui s'étaient fait avoir comme des genins. L'obscurité reprenait le dessus sur les flammes des explosions, seul le feu de camp et le contact de nos armes nous éclairaient. Dans ses yeux j'aperçevais sa rage de vaincre. Il avait un style assez particulier comme s'il avait été entraîné au Kenjutsu. Mais je n'avais pas vraiment le temps de jouer avec, je commencer à me rendre compte que j'aurais de la route pour retourner à l'Akatsuki.Ryoku, accompagné d'un soupir - Bon, trêve de plaisanterie, on va passer un stade au dessus ! D'une série très rapide j'exécutais Technique de la Grande Forêt - Daijurin no Jutsu , dès lors mes deux bras se transformèrent en bois et une quinzaine d'épis de bois en jaillirent, et se dirigirent en zigzaguant vers mon adversaire, celui-ci fit quelques bons en arrières afin d'éviter les premiers, puis para une autre série avec son kunaï, quand les derniers arrivèrent auprès de lui il essaya de paré malgrès lui et la force du bois le désarma. Le bois l'avait entouré au niveau de la taille et de sa main gauche. Iil se débattait comme il pouvait, et j'avançais vers lui lentement Howaito-Shi en main. Arrivé à sa hauteur, il cessa de bouger et comprit certainement qu'il allait mourrir. Ryoku - Tu t'es battu avec honneur, mais hélàs il est difficile de se battre lorsque l'on a pas le niveau de son adversaire. C'est pourquoi je préfère te libé .... Arrggghhhhh Ma schizophrénie me reprenait, m'agenouillant de douleur. Dans ma tête sonner comme le glas de la mort, un requiem miséricodeux le hurlant de le tuer. Mon deuxième moi, celui qui prenait toujours le dessus sur ma personnalité lors des affrontements. Celui qui était le plus fort de nous deux et qui manipulé Howaito-Shi comme jamais. Ryoku, se tenant la tête tout en se relevant - Maintenant c'est moi qui vais te finir, Mouhahahah ! Je fis tournoyer mon katana blanc dans ma main puis d'un geste cruellement sadique, vint lui loger la lame entre les deux yeux. Le sang gicla sous la force du coup, j'en avais pleins le visage, il coulait délicatement le long de mon sourrir malin. Comme si son âme venait à moi, je levais les bras en l'air en fermant les yeux. Un bien être m'envahissais. Après avoir préparé mon retour quelques minutes, récolté les bandeaux ninjas des quatres chuunins, j'avais repris la route vers l'Akatsuki. La nuit était chaude sous une lune orangée, le vent était quasiment nul, et la forêt silencieuse. J'avais repris mon calme au bout de quelques heures, heure à laquelle j'arrivais au repaire. Là, Pein m'attendait ou plutôt l'un de ses équipiers, je lui remis en main les quatres bandeaux comme preuve de mon accomplissement.