J’avais finis ma mission, je devais donc faire mon rapport au Raïkage. Le voyage du retour passait par les montagnes, j’allais donc mettre plusieurs heures pour rentrer. J’étais fatigué par la mission donc je ne rentrai pas en courant. Le chemin dans les montagnes était escarpé, et par conséquent, fatiguant. Arrivé au sommet d’une montagne, je m’assis et admirai le paysage. De là où j’étais je ne pouvais pas voir le paysage mais je voyais une grande partie des montagnes. Je me reposai un peu de ma mission lorsqu’un oiseau vint me voir. Il tenait entre ses griffes un rouleau. Je le saisis immédiatement avant de lâcher l’oiseau qui repartit dans le ciel en direction du village. Je n’avais aucune idée du contenu de ce parchemin, la seule chose que je souhaitais, c’était que ce n’est aucun rapport avec le seigneur du pays car j’en avais déjà soupé de ses énigmes débiles et compliquée. J’ouvris le parchemin et découvris quelque chose de surprenant et désastreux, le village de Kumo avait été attaqué, et l’on me confié la mission de rentrer au plus vite au village.

Je courais à travers les montagnes le plus rapidement possible. Si le village était en danger, c’était aux ninjas de le protéger, surtout à nous les Junnins, l’élite du village. Je devais me dépêcher car le long voyage qui me restait à parcourir pouvait m’obligeait à mettre du temps à revenir et je ne pouvais revenir après la défaite. J’avais juste des montagnes à parcourir, je courais vite, très vite. Je manquai à plusieurs reprises de me tordre la cheville. Mais mes entraînements m’avaient appris à courir dans toutes les conditions. Il m’avait fallu trois heures pour apercevoir le village, et encore, il ne s’agissait que d’une simple tâche dans le paysage. Si le moment n’était pas de la plus grande urgence qu’il puisse être possible d’exister, je me serais déjà écrouler de fatigue depuis bien longtemps mais voilà, je tenais à mon village. Malgré le fait que je puisse voir le village, il me restait au minimum une heure de course. Le problème était qu’il ne me restait presque aucune force. Pour pallier le problème d’énergie, j’utilisai mon parchemin qui me redonnait du chakra. Le fait de récupérer la quantité non-négligeable de chakra qui était scellé dans le parchemin était pour moi très bénéfique. Il me redonna de l’énergie que j’utilisai immédiatement et courant à fond sur la descente de la montagne qui me menait droit vers le village.

Je dégringolai la montagne, faisant des bonds immenses amplifiés par la pente, j’avançais rapidement, mais j’avais peur d’arriver trop tard. Je me rapprochais de plus en plus du village. J’étais à bout de souffle, je m’imaginais déjà le pire. Moi arrivant au village et voyant tous les villageois tués, y compris mon clan. Mais je ne devais pas penser à ça, car le village paraissait calme de là où je me situais. Même si ce calme ne présageait rien de bon, je gardais espoir et je continuais à courir vers le village. La tâche grossissait à vue, les invasions dans un village ne duraient jamais très longtemps, donc vu le temps que j’avais mis à arriver au village, soit on avait triomphé, soit j’allais arriver dans un village envahi. Dans tous les cas, je devais rentrer au village pour ma famille. Une demi-heure après, j’arrivai enfin aux portes du village. Il n’y avait aucun garde, je ne trouvai pas ça particulièrement inquiétant car c’était logique qu’après une victoire les gens se concentrent uniquement sur la reconstruction et l’aide aux civils et pas sur la garde.

Je rentrai donc par les portes, et là se fut le soulagement. Des civils et des ninjas parcourraient le village, encore choqués par la guerre à laquelle je n’avais pas participé. Les vestiges de la guerre étaient comme même présents, des bâtiments étaient endommagés et il régnait une ambiance morbide dans le village. Par réflexe protecteur je me rendis directement chez mes parents. Ils étaient en vie et en bonne santé, et c’était ça qui comptait le plus pour moi. Ils m’expliquèrent tout ce qu’il c’était passé, sans oublié les détails. Je fus très suspicieux sur le fait que Kanna était un tyran et qu’il avait commis les crimes décris. Mais je ne pouvais faire ce qu’avaient fait les autres pro-Kanna, refuser l’autorité du nouveau Raïkage et fuir les Oi-nins du village. J’avais une famille, un clan, des responsabilités et si le nouveau Raïkage et les membres du conseil étaient des personnes dangereuses, je ne pouvais laisser le village sans défense. Je restais donc dans le village pour servir le nouveau Raïkage, quel qu’il soit.

Après avoir obtenu toutes les informations que je voulais, je partis en direction de la tente qui était censé remplacer le bureau du Raïkage pour faire le rapport de ma mission. La tente était sur la place principale du village. Rentrant dedans, je fus accueilli par une de mes connaissances. Il fut heureux que j’aille bien et que je n’ai pas déserté comme tant d’autre. Il me fit faire un rapport oral. Ma mission était officiellement terminée, j’allais rentrer chez moi. Mais au moment où j’allais passer la porte, je fus interrompu. Je n’en avais apparemment pas terminé avec les missions. Et effectivement le responsable de la répartition des missions me donna un autre ordre de mission. Une mission de rang A alors que je venais à peine de rentrer, en équipe de surcroît. Au moment où j’allais protester, le responsable me déclara que cette mission était très importante pour la sérénité du village et que tous les forces spéciales qui s’en chargée habituellement étaient toutes partis à la recherche des déserteurs.

Je partis donc à la recherche des membres de l’équipe que j’allais devoir diriger. Je ne lis pas l’ordre de mission immédiatement, je comptais la lire avec les membres de la mission. Sur mon document était indiquée la photo de chacun des membres. Après un rapide coup d’œil dans les environs, j’aperçus les trois membres. Ils n’avaient pas encore fait connaissance, je leur laissai le temps de se présenter avant d’aller les voir.