Un p'tit coup d'pouce ! [PV : Ryo ]

Le temps, qu'est-ce que le temps ? Chacun pourrait donner une signification bien spécial à ce mot, preuve que nous sommes tous unique, nous fonctionnons tous différemment même si le mot "fonctionner" n'est pas approprié et que celui de "vivre" est mieux. Tel un bijou nous possédons chacun des formes et particularités qui font nos différences, l'équilibre est ainsi préservé, pour le blanc il faut du noir et pour avoir du noir il faut du blanc ou tout ne serait que néant. Mais au faite pourquoi étais-je là à vous faire un cours de philosophie ? Alors que moi-même je ne pouvais me comprendre. J'avais même mieux à faire à ce moment au lieu de rêvasser. Le temps avait beaucoup changé à Suna avec l'arrivé de l'hiver, les températures avaient chuté, un vent froid passait périodiquement sur le village et comble de tout, j'avais un millier de tas de de paperasse à étudier, comme d'habitude je dois vous avouer, et qui plus est les gens qui traînaient dans mon bureau me mettaient encore plus de pression qu'autre chose, les bruits de pas m'empêchaient de me concentrer et à chaque seconde la pile de dossier devant moi montait était-ce un fruit de mon imagination ? Malheureusement non. Mais après tout c'était ça le métier de Kazekage, je l'avais accepté et en même temps les sacrifices que cela exigeait. Non pas que j'étais flemmard mais tout ce travail me mettait, pardonnez-moi l'expression, sur le cul. Tout le monde comptait sur moi et me disait que je devais faire vite avant l'arrivée des grandes tempêtes de sable qui avaient lieu chaque année à la même époque. Mais moi, est-ce qu'on se souciait de ma personne ? Avais-je le droit à un peu d'attention ? Et bien oui, la peur que je tombe malade résidait dans les cœurs de tous ceux qui m'épaulaient, ils étaient un peu des "mamans poules" si vous voyez ce que je veux dire. Mais vous vous demandez sûrement qu'est-ce qui me poussait à ne pas prendre une pause et aller prendre un peu l'air et bien la raison était unique et simple : je voulais finir tout ce travail pour être tranquille pour quelques jours, 3 pour être plus précis. La levée des Vents d'Hiver au Pays du Vent était annonciateur de l'ouverture d'une période que je chérissait particulièrement, celle de l'Open des Sables ! Un grand évènement sportif ou chaque ninjas pouvaient prouver sa valeur en surfant sur les grandes dunes de sables en échappant aux tempêtes et autres dangers. Mais vous ne savez pas ô combien avec ce qui allait se passer aujourd'hui j'allais peut-être dire adieu à cet évènement sublime.

J'étais donc là, à regarder lorsque l'impossible se fit, non, pas vraiment quelque chose d'impossible, quelque chose que je n'aurais pas dû faire plutôt. C'était l'histoire d'un petit grain de poussière qui vînt tout chambouler, s'infiltrant par ma narine il titilla les poils de mon nez et provoqua l'inévitable : l'éternuement. C'était étonnant de voir qu'un petit "atchoum" de rien du tout pouvait provoquer un si grande avalanche de couvertures et de draps sur votre tête. Ce petit éternuement avait provoqué une telle peur chez tous les gens qui étaient présent qu'ils avaient tous attaqué en même temps sans que je puisse riposter, quelle bande de fourbes. J'étais maintenant étouffé et presque immobile avec toutes ces personnes qui me demandaient si je voulais du thé, du café ou autre chose pour me réchauffer, et aucuns pour me proposer un mouchoir. C'était bien de confirmer qu'il était mieux d'être seul que mal accompagné. C'est alors que le sauveur, enfin c'est ce que je croyais frappa à la porte, d'un coup je me levai et fis voler tout ce qui étais sur moi pour soit-disant me "réchauffer" sur tout ceux présents dans la salle. Parcourant le long de la pièce à quelques pas je pris ma veste de Kazekage et ouvris la porte au visiteur qui fut apparemment surpris que se soit moi qui lui ouvre la porte, le regardant brièvement je peux vous avouer franchement que je ne savais pas du tout qui était ce garçon mais en tout cas il me sauvait la vie :

~ Viens, vite, suis-moi ! Fais comme-ci tu me parlais... Humpf, les voilà !

Marchant d'un pas précipité je parcourus le couloir en portant pour la première un regard intéressé à me pieds. Arrivant à une intersection je fis un bunshin qui alla tout droit et qui était destiné à attirer nos poursuivants déchaînés et moi au contraire je pris le chemin de gauche, celui qui montait, en compagnie du sauveur inconnu. Monté quelque marches nous arrivâmes enfin sur le toit de la Tour, son sol dallé où j'avais toujours apprécié m'allongé, ses balustrades en métal où j'avais toujours aimer m'appuyer pour regarder le soleil couchant et surtout, le souffle du vent qui savait me vider de tout problème. Je me surpris à tendre les bras de chaque côté de mon corps pour m'étirer les muscles et à renifler l'air aussi froid soit-il, je revivais littéralement.