Prénom et Nom : Yoshimitsu no Gein
Âge : Inconnu
Village / organisation désirée : Suna

Description physique : Depuis prêt de quarante ans, le visage de Yoshimitsu n’a été vu de personne. On raconte même qu’il aurait lui-même oublié à quoi il ressemblait, car, même pour se laver ou pour dormir, il ne retire pas son masque (ou partiellement pour manger). Celui-ci est une sorte de tête de mort avec un trou sur le front sensé intimider l’adversaire ou appuyer la note fantaisiste de Gein. Pour ce qui est du reste du corps, celui-ci reste une simple tunique banale de couleur penchant vers l’indigo, sa préférée. Aucune partie de son corps n’est visible, sauf peut-être ses yeux lorsqu’on l’observe d’un angle adéquate. Même si ses vêtements empêchent les autres de le voir, beaucoup savent que son bras droit est entièrement mécanisé et comporte quelques pièges comme la bobine de fils de diamant. Il est aussi rare de le voir tout court car il reste souvent caché dans Iwanbo, son automate, en hommage au seul homme qu’il respecte sur cette terre : Akasuna no Sasori.

Spoiler:

Description morale : Gein est un fou, un dégénéré mental qui a décidé de se dévouer à la sous-classe des marionnettistes qu’il a inventé : les machinistes. Il est même allé jusqu’à se couper le bras droit pour tester ses créations sur lui-même. Sachant qu’il ne surpasserait jamais Sasori dans son art, il décida de ne pas se développer de manière brute dans ce domaine et s’orienta vers la mécanique. Les différents systèmes complexes de rouages, de fils, de pistons et de beaucoup d’autres techniques le fascinait, il les étudia de fond en comble, devenant expert en mathématique et ingénieur confirmé. Les pratiquants du Kugutsu n’avaient jamais cru utile de creuser dans ce domaine, mais ils avaient tord et Gein le leur a prouvé. Cela compte beaucoup pour le marionnettiste qui aime être respecté. Yoshimitsu a toujours pensé que cette notion était fondamentale, que sans cela, la vie n’était pas envisageable. Durant sa carrière, il fut souvent insulté (comme beaucoup de marionnettiste) de puéril avec ses pantins, mais il ne leur laissa jamais l’occasion de le répéter une seconde fois. Pour faire simple, Yoshimitsu trouve toujours le moyen de lier les faits à la mécanique, pour lui, les gens ne sont que de simples horloges à remonter, prévisibles, ne suivant que le cours de la vie de façon monotone, dirigée par les rouages qui les guides. Les tuer ne revient qu’à casser une horloge.
Son histoire : Gein eut une enfance assez difficile, ses parents étaient marionnettistes mais refusaient (pour des raisons inconnues) de lui enseigner cet art qu‘il leur enviait tant. Lorsqu‘on interdit quelque chose à un enfant, il est presque obligé qu‘il se mettre à le faire, et Yoshimitsu ne fit pas exception à la règle. Il fabriquait des marionnettes à partir de presque rien et s‘amusait avec. Discrètement, il prit des cours avec un vieux marionnettiste pour apprendre à maîtriser les fils de chakra. Bien vite, il commença à créer des marionnettes dangereuses et finit par se blesser. Ses parents apprirent ce qu‘il leur cachait et se vengèrent de lui en tuant cruellement son pauvre maître. Hors de lui, le jeune marionnettiste massacra ses parents, les réduisit en bouillie. Son maître, qui avait fini par devenir un père pour lui n‘était plus, et cela rendit Gein fou. La première chose qu‘il entendit en voyant la dépouille du malheureux, ce fut le « tic-tac » de l’horloge accrochée sur le mur. Depuis, ce son n’a jamais quitté son esprit, il l’entend constamment, de plus en plus fort en fonction des évènements. Cette expérience engendra sa fascination pour la mécanique et, du haut de ses huit ans, il s’investit pleinement dans ce domaine. Il ne fut pas châtié pour son crime car ses parents avaient tué un innocent et réparation avait été faite. Aussi, Yoshimitsu grandit dans cet art jusqu’à finir par inventer la machinerie, sous-classe de la manipulation des marionnettes. C’est presque la même chose, sauf que en plus d’être rempli de pièges mortels, le pantin possède un mécanisme de rouages et autres le faisant bouger, c’est une sorte d’automate. Cependant, il est totalement dépendant : Yoshimitsu le contrôle par des fils de chakra qui, au lieu d’être reliés directement aux membres ou aux articulations, sont reliés au mécanisme qui, une fois enclenché, engendre un mouvement très spécifique. Cela offre d’autres panoplies d’attaques et de pièges disponibles, la rotation est entièrement accessible, la résistance est multipliée par 10 et la puissance d’attaque aussi. Mais la vitesse est aussi très lourdement diminuée et le pantin ne peut pas espérer voler, car trop lourd pour le marionnettiste. Etant le seul machiniste connu, seul son styles paraît exploitable. Par exemple, Yoshimitsu ne manie ses automates que (ou presque) de l’intérieur, lui offrant une défense conséquente. Iwanbo fut son premier pantin et sa création lui prit plusieurs années. Il possède une « peau » ressemblant à du caoutchouc (bien que plus élastique et résistant) permettant d‘amortir, voir d’absorber les chocs. Il a aussi installé un système de rotation lui permettant d‘avoir des capacités de mouvements plus amples et une perforation plus efficace. Yoshimitsu se cache en entrant dans la gueule de l‘automate et est protégé par un efficace blindage de rouages et autres, ses fils de chakra sont reliés à différents mécanismes complexes qui lui permettent un total contrôle du monstre mécanique. En plus de cette machine fabuleuse, Yoshimitsu décida de s‘investir aussi dans son affinité, le katon. Il n‘était pas brillant, mais cela lui permettait de combiner ses attaques brutes avec des flammes, rendant le tout encore plus dévastateur. Malgré cela, Gein n‘était pas encore satisfait. Sans son pantin, il était sans défense, il lui était impossible d‘imaginer vaincre un adversaire. Alors, en cas de défaite, il prévoyait un système de secours redoutable. Il se trancha le bras droit et le remplaça par un autre, artificiel, lui permettant de pouvoir se défendre un minimum et même de riposter. La particularité première de ce bras est les fins fils d‘un alliage combinant souplesse et résistance, saupoudré de particules de diamant, les rendant presque indestructibles et capable de trancher maintes choses. Ces fils sont enroulés dans une babine soudée au bras et sont déployés aux extrémités de ses doigts mécaniques. Ainsi, il peut découper les adversaires qui s‘approchent trop ou s‘en servir pour d‘autres choses (comme de grappin par exemple), mais il reste tout de même bien plus puissant avec Iwanbo. La folie le gagnait, il avait atteint un niveau respectable mais souhaitait plus. Il sortait de moins en moins sans être à l‘intérieur de son automate et, bien vite, l‘irréparable se produisit. Il était dans son pantin, comme à son habitude, et attendait que le temps passe. Un ninja de Suna vint à sa rencontre et lui demanda de se rendre dans la salle du Kazekage qui souhaitait le voir. Apparemment, il voulait le féliciter de ses découvertes. La machine resta immobile, ne donnant aucun signe de vie, le ninja, n‘obtenant pas de réponse, s‘approcha un peu plus pour vérifier si Gein se trouvait bien à l‘intérieur. C‘est alors que la main gigantesque d‘Iwanbo se saisit de lui, ne laissant paraître que les jambes du pauvres homme qui se débattaient avec frénésie. Puis, comme on presse une orange, le poing se serra d‘un coup, réduisant le ninja de Suna en bouillie méconnaissable agitée de spasmes. Gein avait cassé une pendule, il se souvenait de ce que cet acte procurait : le massacre de ses parents avait été jouissif pour lui. Puis, le carnage commença, tel un démon, le colosse se jeta sur tout ce qui se trouvait sur son passage, tuant sans la moindre retenue femmes, hommes et enfants. Puis, il s‘enfuit du village, prenant toutes ses notes avec lui. Artiste dérangé, le machiniste a besoin de tuer pour épanouir son art, pour ne pas le laisser faner. C‘est pourquoi il se livre à des combat de plus en plus corsés dans le but d‘atteindre la perfection.