Tu souhaites incarner un ninja et le faire évoluer au sein de différentes missions, quêtes et autre afin de le modeler selon ton unique choix ?
Alors n'hésites pas à nous rejoindre, plusieurs villages t'attendent afin de livrer bataille ! L'esprit de loyauté t'attire, et tu souhaites appartenir à un village caché ? Ou bien la voie de la débauche et du crime te séduit plus que tout ? Dans tous les cas, tu es le seul maître de tes actions ici, et tes actes, qu'ils soient bons ou mauvais, auront une influence sur le Monde tout entier !
Tu pourras ainsi rentrer dans la famille NNr' et découvrir la folie des membres sur le forum ! ^^
A bientôt.
L'équipe du Staff.
Bienvenue sur Naruto Ninja RPG !
Tu souhaites incarner un ninja et le faire évoluer au sein de différentes missions, quêtes et autre afin de le modeler selon ton unique choix ?
Alors n'hésites pas à nous rejoindre, plusieurs villages t'attendent afin de livrer bataille ! L'esprit de loyauté t'attire, et tu souhaites appartenir à un village caché ? Ou bien la voie de la débauche et du crime te séduit plus que tout ? Dans tous les cas, tu es le seul maître de tes actions ici, et tes actes, qu'ils soient bons ou mauvais, auront une influence sur le Monde tout entier !
Tu pourras ainsi rentrer dans la famille NNr' et découvrir la folie des membres sur le forum ! ^^
Sujet: Retrouvaille incongrue ! Mer 2 Fév 2011 - 21:37
Dans ce territoire vaste et aride, un village dominant tous les autres grandit. Il possède la première puissance militaire et, malgré sa situation géographique peu accueillante, une population florissante y vit quotidiennement. Difficilement prenable d'une attaque frontale, Kumogakure no sato dispose d'un village caché, logé dans les plus hautes montagnes, la tête dans les nuages. Iwa no sato est une forteresse protégée de ses remparts naturels ainsi que par ses nombreuses tours, qui jalonnent le terrain rocheux de toutes parts. Dans cet endroit sécurisant et sécurisé, les villageois et leur force armée ne peuvent que vouer toute leur confiance en leur Kage. L'homme qui dirige le pilier le plus solide du bâtiment des cinq grandes nations est le frère du détenteur du bijuu à huit queues, force de la nature. Personne ne voudrait être confronté à la puissance d'un tel empire et pourtant, dans le blanc laiteux des nuages, un homme pourfend l'air, chevauchant une créature sortie de l'imaginaire humain...
Agrippé à la fourrure bleutée d'un des plus grands volatiles, des gouttelettes d'eau glissaient le long mon manteau. Les nombreux nuages, qui étouffaient ma vue, déversaient leur humidité sur moi. Par à-coup, je prenais de l'altitude afin de pouvoir continuer dans la bonne direction, puis ma créature retombait ensuite dans la marrée blanche. Au bout d'un certain temps, la roche ne me permettait plus d'avancer à ma guise et je devais ralentir la cadence pour ne pas risquer de m'empaler sur un de ses monts massifs. Ma cible se rapprochait inévitablement de moi, au fur et à mesure que le temps passait, et je finis par apercevoir une des premières tours de garde. "C'est le moment !" pensais-je, tout en diminuant mon altitude jusqu'à me poser sur un monticule de terre. "Cet endroit est bien plus surveillé que je ne l'avais prévu... l'avancée va être ralentie". Je réfléchissais tout haut. Mon oiseau mythique s'évapora dans un bruit sourd pour laisser place ensuite à un fabuleux monstre, très serviable. De couleur verte plutôt disgracieuse, la créature vira au marron, se fondant avec le décor naturel. Logé au font de son estomac, je le dirigeai patiemment en vue d'atteindre mon objectif en toute tranquillité. Il était maintenant complètement invisible et, pour surenchérir le tout, il est capable de dissimuler mon chakra. Pour un espion, cette créature est un rêve éveillé. Ses yeux étant les miens, je ne me heurtais à aucun obstacle. Au contraire, ce caméléon mythique dispose de ventouses qui me permettaient de passer sur n'importe quelle surface, quelque soit son inclinaison. La facilité avec laquelle je me promenais dans une des plus grandes nations me procurait une certaine jouissance, et celle-ci fut d'autant plus intense quand je vis apparaître, au travers des yeux de la bête, le quartier général des ambus ! Objectif atteint ! La chaleur à l'intérieur du reptile était très plaisante et le temps maussade de l'extérieur ne donnait nullement envie de mettre le nez dehors. De toute manière, la dépression d'une petite zone rocheuse ferait l'affaire. Il ne me restait plus qu'à attendre et observer les faits et gestes des personnes les plus importantes du pays, ceux qui constituent l'élite militaire. Seulement après, la prise d'informations plus importante sera nécessaire. Les heures passaient et le compte rendu semblait plutôt complet. Il allait bientôt falloir passer aux choses sérieuses, mais s'infiltrer directement reste une opération très délicate, même pour moi. J'allais renvoyer l'invocation d'où elle venait lorsque quelque chose attira mon œil... Un sourire s'esquissa sur mes lèvres. Je venais de m'apercevoir que je n'étais plus le seul intéressé par le quartier des ambus, un jeune gringalet se confinait derrière un rideau camouflant, collé à la roche. Mon sourire s'agrandit au moment où je reconnus ce bon à rien. Le seul petit homme sur terre à savoir me faire sourire, je ne comprenais d'ailleurs toujours pas de quelle alchimie venait cette irrésistible envie de rire et de jouer lorsque je croissais la route de ce pecnot. Ce qui était sûr, c'est que ce petit être insignifiant réveillait une partie de moi qui m'était inconnue. Si je ne me trompais pas, notre dernière rencontre devait remonter à six ou huit mois et l'apprenti ninja n'avait pas bougé d'un poil : posture timide, maladresse dans la peau et une foi en son monde inimaginable. Ces traits de caractère me faisaient bien rire, quelle ignorance. En attendant, je ne pouvais m'empêcher de me distraire en allant le taquiner légèrement. Mon caméléon se plaça dans son dos puis, du bout de la langue, chatouilla le bas de ses jambes. Le petit réagit d'abord instinctivement, en se frottant le mollet de la main, mais le filet de bave qui tomba juste sur ses lacets fut l'événement de trop. Un frisson parcouru son dos mais il ne pouvait se retourner et dévoiler sa position. Tout doucement, il se retira de sa cachette pour pouvoir regarder derrière lui, ce qu'il fit empressement avec le visage en sueur. Après un soupir de soulagement, il alla s'assoir un peu plus loin, à l'abri des regards. Il nettoya grossièrement le cailloux sur lequel il s'assit en ouvrant de l'autre main son sac de provision. Une portion de riz d'un côté, des baguettes de l'autre, il était temps que je me montre. "Bon appétit" disais-je avant de sortir de mon antre invisible, face à lui. Très prévisible, il failli s'étouffer avec sa nourriture avant de sortir maladroitement un kunai. Je ne pus retenir un sourire et lui dis : "Tu ne te souviens pas de moi ? Nous nous sommes déjà rencontrés, il y a de ça une demi-année". Le froussard ne sourcillait pas. Il n'avait pas l'air de saisir ce qui était en train de se passer. Je compris soudainement que je contrôlais Chikushodô. Rétablissant mon erreur, quelques signes plus tard et un nuage de fumée dissipé, j'étais face à ma future proie mentale. Ses yeux grandirent face à mon apparition soudaine et je pus voir, à la dilatation de sa pupille, que, cette fois, il m'avait bel et bien reconnu. "Content de me voir ?? A ce que je vois on s'amuse bien. Espionner son propre village n'est-il pas punissable ?"
Hrp : Houla ^^ Désolé je me suis mal fait comprendre, quand je parlais de "rideau" dont tu t'étais servi, c'était un rideau de camouflage, comme utilisé par Naruto dans le tout premier épisode. Tu te colles sur une parois avec, et ça prend la couleur du décor, te voilà donc invisible ^^ Tout ça pour dire que nous ne sommes pas à l'intérieur mais à l'extérieur du bâtiment. Enfin, c'est pas grave mais je te le dis pour la suite du rp. Les baguettes, encore collantes de riz, s'enfonçaient dans la terre alors que le chunin contemplait mon visage. Étrangement, il semblait rassuré de me voir à nouveau. Pourtant, ce petit gars était le ninja le moins courageux que j'eus l'occasion de rencontrer. Il osa même me répondre d'un air décontracté, avec un sourire aux lèvres lorsqu'il finit sa phrase sur le ton de l'ironie. Je redevins sérieux et fis apparaître une lame de chakra noir, qui glissa tranquillement le long de ma manche avant d'être projetée contre mon interlocuteur. Une poussée d'adrénaline venait sûrement d'atteindre son cœur et son poux devait palpiter suffisamment pour que tous ses muscles se contractent, prêt à la fuite ou au combat. "Ne me compare pas à ces vermines de Nukenin qui fuient leur village pour rester dans l'ombre et l'oublie. Le seul et unique point commun que j'aie avec eux et ma haine envers le système et les croyances de tous ces petits villageois qui ont une confiance aveugle en leur pays !" lui disais-je dans un élan de colère. Puis, à l'aide de la gravité, je l'attirai vers moi et le saisis à la gorge. Je le fixai dans les yeux, je pouvais voir la sclère de son œil s'imbiber de sang à cause de la pression que j'exerçais sur sa nuque. Son âme allait bientôt quitter son corps au moment où je lâchai prise, le laissant s'écraser contre le sol poussiéreux. Le jeune chunin ne cessait de tousser en se tenant la gorge et régurgita son début de repas. "Quelle vision agréable" ricanais-je. Mais ce qui suivit l'était bien moins. A force de distraction, j'avais baissé ma garde : je ne prêtais plus attention à ce qui se passait autour. Soudain, une voix rauque cria quelque chose dans mon dos. La seconde suivante, une dizaine de anbus nous encerclaient. C'était bien ma veine, pour une mission d'espionnage je battais des records. Ce garçon, encore une fois il me faisait faire n'importe quoi. Je ne pouvais me permettre de continuer à rêvasser et, lorsque que celui qui semblait être leur chef commença à s'exprimer, une barre lui transperça le torse. Tous ses acolytes le regardèrent s'effondrer sur le sol avec effroi, pour laisser place à Chikushodô. Elle était restée en retrait, à l'abri, dans l'estomac de la créature reptilienne. Le temps se stoppa pendant un instant. Les mains du jeune chunin tremblaient, tout comme l'arme que tenait le chef ensanglanté. Il la planta dans le sol pour s'en servir comme appuie, puis il se redressa lentement sur ses jambes. Chikushodô le regardait froidement, dépourvue de toute émotion. Elle retira la lame de son torse brusquement, le vidant légèrement de son sang en rouvrant un peu plus la plaie. L'homme subit un appel d'air qui le fit gémir, puis il cracha du sang par terre. Ses hommes ne réagissaient pas, ils étaient stoppés par l'ordre gestuel qu'avait émit la main de leur supérieur. "Vous êtes de l'organisation criminelle de l'Akatsuki à en juger de votre accoutrement ridicule." me lança t-il, alors que du sang continuait de couler de sa bouche. Chikushodô profita de son discours pour venir à mes côtés. Nous regardions tous les deux avec froideur notre opposant. La lassitude m'envahissait, cet homme était vraiment ennuyeux. Pour en finir au plus vite, je me servis de la même technique que sur le chunin pour attirer l'ignorant jusqu'à moi. Une fois sa gorge bloquée entre mes doigts, tous ses hommes se mirent en garde, prêts à bondir. "Tu sais pourquoi nos manteaux portent le symbole de nuages rouges ? Tout simplement pour que nous n'ayons pas à nettoyer en permanence les tâches de sang qui nous ternissent. Ignorant." Sur ce, ma prise se resserra de plus en plus fortement. Le ninja commença à se débattre de toute ses forces ! Mais je le tenais à distance, les pieds décollés du sol. Le sang commençait à couler de plus en plus fortement de sa plaie, se mélangeant au sable pour lui donner une couleur plus sombre. Je pouvais voir ses entrailles se contracter et se relâcher. Les veines de son visage se renflaient, l'une après l'autre. Une d'entre elle était sur le point d'exploser, la jugulaire. Le sang continuait d'affluer dans ses veines mais, sans air, cela faisait virer la couleur de son corps au rouge, puis au violet. A court d'oxygène, son corps se débattait de plus bel, ses mains voulaient m'atteindre mais ne caresser que mon visage. Ses yeux commencèrent à se révulser. De l'écume se formait au coin des ses lèvres, suivit de légères convulsions. Quand, au bout de quelques secondes, ses membres commencèrent à redescendre, mais il n'aurait pas le plaisir de mourir d'étouffement ! Pas seulement. Le moment précèdent son arrêt cardiaque, ma main broya littéralement son cou. Le sang gicla par toutes les failles de son visage, le sang coula même le long de ses yeux blancs. Le craquellement des os fit gémir le jeune chunin. "Bakou Tenseï" Le déchet humain alla se fracasser contre la roche. La tête enfoncée par la paroi et le cerveau broyé. Enfin ! Le ninja s'affala dans le sol terreux pour entamer son repos éternel... Quand le jeune reprit ses esprits et revint à la réalité, il constata avec dégout que l'ensemble de l'équipe d'assassin mangeaient un mélange fait de sang et de poussière. Le lieu de combat ressemblait à un carnage ! Mais je lui trouvais cependant une certaine esthétique. A côté de chaque corps figurait une de mes fidèles marionnettes. Ils étaient tous présents. Chikushodô invoqua l'oiseau et le caméléon. Toute ma belle équipe entra dans le corps humide du reptile tandis que je chevauchai à nouveau ma créature mythique. Puis, le caméléon disparu dans le monde invisible, faisant disparaître le chakra de mon groupe. Il ne restait plus qu'un survivant à cette petite altercation. Les griffes acérées de ma créature volante s'agrippèrent fermement dans le sol puis, après quelques battements d'ailes, la bête se stabilisa, face à notre rescapé. Je le regardais dans les yeux en me demandant ce qu'il pourrait bien advenir de quelqu'un d'aussi inutile. Il fallait peut être mieux que je le tus afin qu'il ne connaisse pas toutes les souffrances que pourrait lui offrir notre monde merveilleux. Je balayai cette idée de ma tête. Je ne lui ferais certainement pas ce plaisir ! Il allait souffrir comme tout le monde et ce, jusqu'au dernier moment. Les muscles complètement tétanisés, le garçon ne bougeait pas un cil... Il me rappelait vaguement quelque chose... un événement. Tous ces corps qui l'entouraient et la once de solitude dans ses yeux qui en disaient long sur une vie froide et vide.
"Où sont tes parents ?"
A suivre...
Dernière édition par Pein Rikudô le Jeu 3 Fév 2011 - 20:48, édité 2 fois
L'odeur du sang nous entourait à présent. Quelle sensation agréable, cela faisait bien trop longtemps que je ne m'étais pas dégourdi les jambes. Un des anbus agonisait encore, du sang plein la bouche et la vue complètement anéantie. Je fixais le jeune chunin, encore tout tremblotant de ce qui venait de se produire sous ses yeux ébahis. A présent, nous n'étions plus que tous les deux, face à face. Je venais de lui poser ma question indiscrète et je pouvais voir ses muscles se contracter légèrement. Ses pupilles se rétractèrent, il releva son menton avant de me dire :
"Mes parents... sont morts durant la grande guerre shinobi, aux côtés de kiri, mon village natal. Le seul reste qu'il me reste de leurs âmes est ce sabre"
Sa voix tremblotait. Son corps fébrile, il ne bougeait pas d'un cil. Je pensais qu'il fondrait en larmes, comme un gosse qu'on a grondé. Mais rien de tout cela n'arriva, il continuait de me fixer dans les yeux avant de soulever le sabre dont il me parlait, la pointe au ciel. Mon imagination me faisait presque entrevoir une lueur d'envie et de courage derrière le regard craintif de ce petit être inoffensif. Ce petit gars avait donc grandi seul, tout comme moi... Il avait certainement connu de salles passades. Des souvenirs douloureux commençaient à affluer au fur et à mesure que je réfléchissais, pour finir à arriver jusqu'à ma conscience : la perte de mes parents, se faisant poignarder, devant moi. S'écroulant l'un après l'autre, sans vie, tentant désespérément de me protéger, au lieu de fuir. Le jeune ninja devant moi donnait vraiment l'impression d'être un fardeau pour son village, pour ses proches, pour son environnement... et c'est surement ce qu'il était, un bon à rien. Un gars qu'on regarde à peine lorsqu'il passe à côté de nous. Et, s'il n'était pas cité à l'appel ou répertorié dans les registres, on ne connaitrait même pas son nom. Quelle vie misérable, quel destin pitoyable. Pourtant, moi aussi, lorsque je bégayais encore, je n'avais aucun avenir. Je mangeais de la boue, quémandais le peu de nourriture que j'arrivais à me mettre sous la dent. Mon seul compagnon : un chien... Et puis, il y a eu cette rencontre, le tournant de mon existence. Une fois de plus, dans ce cas présent, la fautive était la guerre. Et si je voulais accomplir ma rédemption divine et universelle, je me devais de prendre sous mon aile ces orphelins qui ne demandaient que justice. Ces orphelins qui, correctement guidés, seront des alliés de taille pour l'avenir ! Je comprenais, tout en regardant mon futur acolyte, que seuls des gens comme lui pourraient me mener à la victoire. Il ne s'agissait pas de gagner seulement par la force. Imposer sa digne vérité est une chose mais planter une graine d'espoir dans le cœur de la jeunesse est une solution plus que souhaitable. Quand cette dernière germera pour finir par donner un bel et grand arbre, celui-ci sera indéracinable ! Ces racines se développeront au cours du temps, prenant de plus en plus de place dans le sol, se nourrissant toujours de la même nourriture : celle que je leur donnerais. Puis, enfin, viendra le saint jour où ils seront assez grands et forts pour donner, des fruits de leur savoir et de leur envie, de nouvelles graines, qui à leur tour germeront. Ainsi, poussera la plus grande et la plus forte des forêts. Indestructible est la volonté de justice. Indestructible sera celle de mes disciples, qui rependront ma parole afin d'accomplir la rédemption ultime que réclame ce monde depuis si longtemps. Je sortis de ma rêverie. Le jeune ninja continuait de me contempler avec une sorte d'admiration qui m'était complètement indifférente. Ma chimère volante commençait à s'impatienter, agitant les ailes dès que je bougeais un tantinet mon pied. Effectivement, cela faisait maintenant un moment que je pensais, les autres corps avait parcouru plus de la moitié du chemin et ce, en caméléon. De toute façon, à vol d'oiseau je ne mettrais que peu de temps pour les rattraper. Mais pour le moment, j'étais face à un problème, toujours le même... qu'allais-je bien pouvoir faire de ce petit homme. Il fallait lui montrer la vie, c'est la conclusion à laquelle j'aboutis. Je satisfis mon oiseau, qui s'agita violemment pour prendre son envol le plus rapidement possible. Le jeune chunin me regarda décoller du sol avec une certaine mélancolie, le regard et la mine déçue. Mais, ce qu'il ignorait, c'est qu'il allait en avoir pour son grade ! Mon monstre volant, sous ma directive, partit en trombes dans les cieux, prenant de l'altitude vélocement. Je finis par me confondre dans les nuages avant d'entamer une descente silencieuse. Le jeune naïf était resté la tête baissée et les épaules rentrées, ne se doutant pas de ce qu'il se préparait. Soudain, les cerfs de l'oiseau s'agrippèrent fermement sur ses habits, l'emportement avec moi dans le vide. Le petit virevolter à présent au gré des battements d'ailes de la bête. Je pouvais entendre ses cris roques, l'adrénaline devait parcourir son corps comme jamais ! Il finit par s'habituer à l'altitude et son vertige semblait avoir disparu, vu que je n'entendais plus rien. A moins qu'il se soit évanoui... Après quelques minutes de vol plus calme, nous avions dépassé les monts rocheux. D'immenses plaines se dévoilaient à nous, dépourvu de vie. Dans cette région, le froid hivernale sévissait terriblement, gelant la plupart des champs et laissant mourir de faim les êtres les plus faibles. J'aperçus au loin un petit terre-plein entouré de falaises rocheuses. L'endroit propice pour rester à l'abri des regards indiscrets. Je m'écriai dans les cieux :
" A présent, ressens la puissance que tu vas devoir atteindre ! "
Au même moment, ma chimère resserra son étreinte sur lui, enfonçant légèrement ses griffes dans sa chair. Un cri de douleur échappa de la bouche du chunin, malgré ses efforts pour le retenir. Le rinnegan venait de pénétrer son esprit. Il devait avoir les idées confuses mais ce n'était pas le moment de se reposer. Nous étions arrivés, ou presque. L'oiseau relâcha sa prise à plusieurs mètres du sol, c'était malencontreux mais le jeune ninja s'écroula contre le sol. Dégageant de la poussière, j'atterris peu après, juste à ses côtés. Je regardai l'être faible que j'avais en face de moi et je commençais à douter qu'il puisse tenir jusqu'au. Peut être devrais-je le tuer maintenant, ce serait plus raisonnable.
" Dépêche toi de vivre ou dépêche toi de mourir ! Ne crois pas que je vais être clément avec toi. Tu n'es qu'un déchet, rien d'autre. Alors souffre ma puissance pour la suivre ensuite. Retrouve là et dépasse là ! Si tu ne comprends pas mon pouvoir, tu mourras dans la souffrance. Si tu trouves le chemin, tu seras donner la justice tout autour de toi. "
J'attendais de voir la réaction de mon futur élève. Il embrassait le sol contre son gré, endurant déjà de multiples blessures. Mais ce n'était qu'un début. S'il souhaitait être mon élève, il devrait endurer bien pire.
Le Chuunin était encore au sol, haletant, de la poussière dans la bouche. Le choc avait été violent et tout son corps devait lui paraître atrocement lourd. Lorsque je finis de lui lancer ma provocation en pleine figure, son visage se contracta et ses yeux cessèrent de sourciller. Pendant un instant, plus aucun bruit ne se fit entendre sur le flanc rocheux sur lequel nous nous tenions. Personne ne pouvait nous voir et nous ne pouvions voir personne. Les monts qui nous entouraient étaient suffisamment hauts et larges pour dissimuler nos voix, mais l'on pouvait toujours entendre le bruit paisible et calme de la nature qui rassurait les plus faibles. Nous étions seuls, avec pour témoin le Ciel et la Terre, et c'était mieux comme ça. J'attendais, droit comme un piquet, fixant ma victime d'un regard vide et froid avec un calme olympien. La légère brise qui passait par là était stoppée par la roche qui nous entourait. Je n'en voyais pas d'inconvénient, je pouvais profiter des rayons du soleil tout en contemplant l'impuissance humaine face à la douleur. Le Chuunin reprenait petit à petit conscience jusqu'à finir par retrouver son souffle habituel. C'était long et ennuyeux, je commençais à m'impatienter de voir ce ver de terre ramper sans pour autant avancer. Je finis par prendre la décision de le tuer lorsqu'il daigna enfin montrer un signe de vie autre que ses gémissements. Une main face au sol, il se servit de l'autre pour saisir son Katana. Il ne va tout de même pas tenter une attaquer contre moi après m'avoir suivi jusqu'ici et, surtout, d'en un état aussi pitoyable ? Pensais-je. Il n'en fut rien. Dans un élan de courage ou de désespoir, à vrai dire je n'en sais rien, il planta son sabre dans le sol terreux, le laissant s'enfonçait quelque peu jusqu'à temps qu'il se bloque pour pouvoir lui servir d'appui. C'était mignon, j'avais l'impression d'assister à une scène toute préparée, comme une pièce de théâtre jouée par des acteurs de seconde main. Je trouvais pourtant plaisant de voir cet être sans force essayer de lutter contre son destin, destin pitoyable d'une vie sans histoire. Quelques mèches rebelles tombaient sur son visage, lui donnant un air courageux et plein de revanche. De fines gouttelettes de sang s'échappaient de sa bouche, tombant à intervalle régulier dans la poussière. Son souffle devenait roque à mesure qu'il essayait de se hisser sur son troisième pied. Son appui de fortune se révéla non pas sans utilité puisqu'il parvint, au bout d'une longue série d'efforts, à se dresser de façon presque droite, face à moi. Un rictus de douleur trahit son apparente sérénité puis, il finit par enfin mettre un terme à mon attente. - Je ne suis pas une chochotte et croire que ceci suffirait pour me laisser à terre était une erreur, je me relève toujours jusqu'à ce que la faux de l'ange de la mort vienne m'égorger. A ce moment là, je serai bien obligé d'abandonner... Mais jusqu'à ce que ça arrive, je continuerai à me battre pour faire de ce monde mon utopie !! - Je ne crois rien du tout, je contemple seulement. Répliquais-je avec froideur. Tu n'as pas la force de me suivre, du moins je n'en ai pas l'impression. Le visage du jeune ninja était tendu. Je ne sus dire si cela provenait de la douleur dut au choc de la chute ou à celui de mes mots. Je pouvais voir un monde s'écroulait dans les yeux de mon interlocuteur à mesure que je continuais ma phrase. Réduire les espoirs d'un homme à néant, je jubilais. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Certes. Je peux donc dire, sans me tromper, qu'un homme sans espoir est un homme mort. Pour un être aussi faible, à quoi bon utiliser la force physique ? La torture mentale suffirait à le faire tomber dans des ténèbres sans fond auprès desquels il finirait par se faire une raison et s'habituer. Quoi de plus minable qu'un homme qui a cessé toute résistance, qui a accepté d'être... rien ? Quelque part, je crois que je plains les sous-êtres qui sont venus au monde. On ne choisit pas ses capacités, on les subit. Les puissants exploitent les faibles, jusqu'à présent le monde a toujours été ainsi fait. Le système méritocratique de notre société n'est qu'une illusion, une création des " puissants " pour contenir les " faibles ". Et je contenais difficilement mon sourire en constatant que ce qui se passait sous mes yeux confirmait le théorique. Cependant, il faut savoir distinguer la maitrise des choses, la manipulation plus vulgairement parlé, avec le sadomasochisme. Regarder quelqu'un souffrir n'est, pour moi, pas une fin en soi, et je me devais de ne pas perdre de vue mon objectif. - Pour le moment tu es bien trop faible pour m'être d'une quelconque utilité. Regarde-toi ! Tu es pitoyable, rampant dans la poussière et le sang. Les membres de mon organisation ne daigneraient même pas se battre contre toi ! Le jeune continuait à me fixer, attendant le châtiment divin, la sanction ultime. Mais je n'en avais pas fini avec lui, j'avais des projets et il en faisait parti. - Je pense qu'il y a du potentiel en chacun de nous et je vais te donner ta chance. Je veux voir jusqu'où tu es capable d'aller. Pars de Kumo, tu ne m'es d'aucune utilité là-bas. Rends-toi à Konoha, deviens un de leurs ninjas. Quand ce sera fait, reviens me voir. Son expression se figea, signe d'une grande réflexion intérieure. Je ne savais pas quels facteurs rentraient en compte dans ses calculs de pour et de contre, mais il avait tout intérêt à suivre mes directives. Du moins, s'il voulait vivre encore assez longtemps pour voir demain. Il ne semblait pas donner de réponse et je lui lançai donc une dernière phrase avant de reprendre place sur mon transporteur aérien. - Donne lieu de ton transfert de village avant ce soir. Trouve le motif toi-même. Quand tu seras arrivé à Konoha, imprègne toi des lieux, des cachettes et surtout, des ninjas qui y sont présents.
A suivre...
InvitéInvité
Sujet: Re: Retrouvaille incongrue ! Dim 27 Mar 2011 - 10:44