J'étais prêt. On m'avait parlé d'un tournoi et bien-sûr je me suis empressé de m'y inscrire. Je m'étais entraîné dur en attendant mon combat. J'étais prêt pour mon combat, dans mes meilleurs conditions pour vaincre. Je me rendis donc dans les vestiaire de l'arène. Le décor était somptueux, des ornements magnifiques. Mais je n'étais pas là pour ça, j'étais là pour me battre. Les vestiaires étaient immenses mais il n'y avait qu'une seule chose dans la pièce : mes affaires. Il y avait parmi mes affaires des kunaïs, ma combinaison de combat et des parchemins explosifs. On m'avait expliquer que l'on m'appellerait pour le début du combat, je m'assis donc pour me reposer. J'avais beau être prêt, ce fut à ce moment là que le doute s'installa. Je ne maîtrise presque aucune technique et je doute fort que se soit aussi le cas pour mon adversaire. Je continuais à réfléchir sur ma stratégie quand une voix nous appela tout les deux. Ce que je souhaitais, c'était d'arriver dans l'arène en premier. Par peur d'un piège installé par l'adversaire avant le combat. Je me rendis donc rapidement vers l'arène. Arrivé devant les portes de l'arène, une voix ordonna de les ouvrir. Pendant ce temps j'entendais des grands bruits derrière cette porte. Ça y est les portes sont ouvertes. Là je suis abasourdi par la quantité de spectateurs. Moi qui pensait que le lieu du tournoi était tenu secret, il faudra que je pense à me renseigner. J'avançais donc dans l'arène pour aller parler à l'arbitre. Mon adversaire n'était pas encore arrivé. L'arbitre m'annonça que le combat commencerait quand les deux participants seront prêt. J'en profita donc pour observer l'arène : Elle était de taille moyenne, avec un sol mi-herbe mi-cailloux, à moitié ombragée. Soudain je vis les portes en face bouger...

Je vis mon adversaire arrivé. C’était une fille. Elle ressemblait à une fillette mais son visage la trahis, d’après mes estimations, elle devait bien avoir 14 ans. Elle portait un sabre, elle devait être douée en Taïjutsu. Elle portait le bandeau du village de Suna. Suna… D’après les souvenirs de ce que l’on m’avait dit, leurs spécialités étaient les techniques de vent et de sable. Et j’avais aussi appris que Suna possède les meilleurs maîtres en Kugutsu. Certains disent que faire des suppositions avant le match ne sert à rien. Mais moi j’étais comme ça. Je ne pouvais pas m’en empêcher. J’avais déjà prévu différentes façon de combattre. Mais je comptais utiliser mon mix Taïjutsu-raïton. Mon adversaire était déjà là. L’arbitre était prêt. Mon adversaire aussi et moi de même. La foule était en délire. Il avait beau avoir de la pluie, l’arène était remplie. J’arrivais même à voir des supporters de Kumo. Je me devais de gagner, ne serait-ce que pour eux.


L’arbitre nous fit signe de le rejoindre. On se mit tout les deux en route. L’arbitre nous expliqua les règles. La première règle était de ne pas tuer son adversaire, tant mieux, je ne comptais pas mourir et j’avais déjà tué assez d’innocents. La deuxième était qu’il est formellement interdit de commencer avant le début du match et que le match sera commencé quand il aura baisser son bras.

J’étais en observation. Le bruit de la foule augmentait. Mon adversaire me regardait droit dans les yeux. Je sortis mon katana de son fourreau. La deuxième règle m’empêcha d’y ajouter le Raïton immédiatement. Le bruit de la foule augmentait encore jusqu’à atteindre son paroxysme. Le moment le plus important du combat arriva. L’arbitre leva la main droite. La foule s’était tue. Plus aucun bruit. Et l’arbitre baissa la main.

Je voulais prendre l’initiative, c’est pourquoi je lançai immédiatement ma technique :

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Mon attaque avait échoué, c'était de ma faute. J'avais mal calculé les distances et mon adversaire avait eu le temps de se défendre. Mais cette offensive n'avait pas servi à rien. Grâce à elle, j'en avais appris plus sur mon adversaire. Notamment qu'il maîtrisait le vent, qu'il avait deux sabres et qu'il portait des plaques de métal et du bois sur tout le corps. On aurait même dit que c'était son propre corps qui était composé de matériaux non-humain. Cela ne me surprenait pas, mais je trouvais cela très sordide.

Mon adversaire est plus fort que moi, et il le sait. On dirait même qu'il se retient pour ne pas me blesser. Il me faudra donc utiliser la ruse et utiliser mes stratégies. Je réfléchissait en me remettant de son attaque lorsqu'elle me dit :

"vient"

Au début, j'ai cru qu'elle se narguer. Mais suffisait de voir son regard, il faisait peur. Elle voulait combattre, mais elle n'osait pas me taper de peur de me tuer sur le coup et être disqualifiée. C'était frustrant, mais fallait faire avec.

Et puisqu'elle voulez que je vienne, j'allais venir et plutôt trois fois qu'une !

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L'attaque qu'il avait lançait avait échoué. Je me doutais quand j'ai vu les lames sortir, je le savais avant d'être touché que le combat était fini. Ce qui m'a surpris c'est le visage de mon adversaire avant de me toucher. On lisait l'impatience, elle n'était pas pressé de gagner, d'ailleurs je ne pense même pas qu'elle voulait gagner. D'après moi ce qu'elle voulait c'était de s'en aller et elle a du penser que la méthode la plus rapide et de gagner le combat et partir. Après ce moment tout ce que je me rappelais du combat c'était la douleur. Une douleur froide métallique. Mon bras droit avait une légère entaille, mais ce n'était rien par rapport à ma jambe gauche. Ma jambe gauche affaiblie par ma technique de déplacement et par l'execution de l'ombre de la feuille morte fut happé entièrement par une longue lame affutée par du fuuton. La douleur, j'avais très mal. Le combat était fini, j'avais perdu. Et je m'évanouis.