J’avais retenu la leçon, j’avais changé de réveil. C’était nettement plus agréable de se faire réveiller par une musique douce que par le bruit habituel. Je me réveillai tôt ce matin-là, mais pas comme d’habitude pour une mission. Non, ce jour-là j’avais quelque chose à faire, quelque chose d’important. Ma mission prétendante m’avait fait comprendre que le meilleur moyen de faire renaître le clan Nogyokû était de me servir de cette épée dans le coffre dans le salon. Cela paraissait simple, sauf que ce katana était brisé et qu’il fallait le réparer. Je partis donc me laver, je n’étais pas pressé mais cette journée était symbolique, elle symbolisait le début d’un nouvel objectif. Elle devait donc être parfaite. Une fois avoir fini de me préparer, je me dirigeai au salon. J’ouvris le coffre avec la combinaison que je connaissais par cœur. Je vis le katana, il était grand, noir, sans garde. Et cassé. Cassé, il ne me servait à rien, c’est pour cela je devais le faire réparer. On m’avait parlé qu’un forgeron très expérimenté travaillait à Kumo. Il travaillait au centre-ville dans une boutique qu’il dirigeait. Il faillait que j’aille le voir. Je pris donc mon katana dans sa boîte de rangement, ainsi que toutes mes économies de Ryôs. Habitant moi-même au centre ville, je fus devant le lieu de travail du forgeron en à peine sept minutes. La forge était petite. J’ouvris la porte, un vieil homme se tourna vers moi. Ce vieil homme avait de la prestance, il avait beau être vieux, il imposait du regard. J’allai le voir, tenant la boîte de mon katana contre moi. Il ne travaillait pas à ce moment, il devait se reposer. Il s’approcha de moi et me prit ma boîte sans que je dise quoi que ce soit. Il l’ouvrit et me dit :
- Pour un katana de cette taille, le réparer prendra beaucoup de temps en coûtera cher. J’espère que vous avez de quoi payer.
- Bah enfaite je n’ai pas énormément d’économie mais je peux tout mettre pour ça.
- Pour des réparations comme cela je demande 50 000 ryôs, et je sais qu’avec ce prix, cela coûte moins cher d’en racheter un autre, mais si vous tenez à cette épée, c’est la somme requise.
- 50 000 ryôs, mais je n’ai pas cette somme, on peut payer en plusieurs fois ?
- Non.
- Mais comment je vais faire pour réparer ce katana ?
- Il y a plusieurs possibilités : la faire réparer par quelqu’un d’autre, économiser jusqu’à atteindre la somme demander, acheter une autre épée.
- Mais si je veux avoir cette somme je vais devoir attendre des mois !
- Pourquoi tenait-vous tant à réparer ce katana ?
- Il appartenait à mon clan.
- Un clan ? Lequel ?
- Le clan Nogyoku.
- Quoi ?! C’est donc le fameux katana de foudre des Nogyoku, on dit qu’il brûle et électrocute tout ce qu’il touche si l’utilisateur maîtrise le raïton. J’en avais entendu parler mais je ne l’avais jamais vu. C’est donc à cela qu’il ressemble.
- Oui mais il ne sera plus jamais utiliser.
- Ah mais ça change tout ! Je vais vous le réparer mais j’aurais besoin de votre aide.
- Oh merci !
- Viens-là on commence tout de suite !
Je touchais au but, le vieil homme m’entrainait dans sa forge jusqu’à son lieu de travail. Il prit les deux parties du katana et les posa sur la table. Il les examina pendant quelques minutes et m’expliqua que pour redonner les pouvoirs d’antan au katana, il faudra qu’il utilise un jutsu spécial mais qu’avec son âge, son chakra avait beaucoup diminué de puissance et qu’il devra utiliser le mieux. Il commença par assembler parfaitement les deux morceaux. Puis il me demanda de placer mes mains sur la lame. J’exécutai et il fit une longue série de mundras. Je fus surpris par le chakra noir qui s’émanait de ses mains. Il les posa ensuite sur les miennes. La technique pompait tout mon chakra. La lame scintillait d’éclair jaune. Mes forces disparaissaient. Je m’évanouis. À mon réveil, le forgeron était à côté de moi. Il se tourna vers moi, le sourire aux lèvres. Il tenait mon katana dans ses mains, il était réparer. J’étais heureux. Le forgeron me le tendit. Il m’expliqua que ce katana avait des pouvoirs spéciaux. Plus l’utilisateur met de chakra électrique dans la lame, plus les éclairs qui surgiront seront grands et puissants. Ce katana possède quatre stades, le premier est quand l’utilisateur ne mets pas de chakra, la lame est noire et normale. Lors du deuxième stade, l’utilisateur mets une légère quantité de chakra, la lame noire est parcourue de léger éclair jaune qui augmentent la force de pénétration de la lame, ce stade peut durer pendant tout un combat. Lors du troisième stade, l’utilisateur mets une grande quantité de chakra, la lame devient bleue et elle est parcourue de grands éclairs bleus qui électrisent et brûlent l'adversaire, la durée maximale de ce stade dépend de la quantité de chakra de l’utilisateur, pour Kurushimi, il peut le laisser pendant seulement quatre tours. Et le quatrième stade, accessible par Kurushimi pendant cinq secondes uniquement consiste à mettre une énorme quantité de chakra dans la lame, qui devient alors jaune. Lors de ce stade, d’immense éclairs noirs sortent de la lame pour déchiqueter tout ce qui passe autour et l’utilisateur, quel qu’il soit ne peut tenir ce stade pendant plus de vingt secondes sans perdre connaissance ensuite.
Après cette explication, j’essayai ma nouvelle arme en essayant d’atteindre le second stade. Une fois la chose faite, j’observai exactement ce qu’il m’avait dit. Je voulus aussi essayer le troisième stade mais mes réserves de chakra étaient trop faibles. Je remerciai le forgeron et repartis chez moi. Je l'avais, j'avais réussi à récupérer le fameux Kaminari no katana !