Prénom et Nom : Kagami Kamikura
Âge : 18 ans
Village / organisation désirée : Konoha

Description physique : Pas super grand (avantageux pour se faire passer pour une fille), Kagami a les traits fins. S’il vous croise dans la rue, il est plutôt du genre à faire en sorte que vous vous retourniez vers lui pour lui siffler et lui dire « Ouah qu’elle est mignonne celle-là ! ».
Sa chevelure noire ébène lui retombe gracieusement sur les épaules sur le devant et est coupée courte derrière. Pour ne pas laisser ses cheveux dans un simple appareillage, il a une longue mèche sur le côté droit et une mi longue qu’il aime tresser sur le côté gauche. Il a également rajouté trois mèches de couleur turquoise sur sa frange. Il en prend grand soin car c’est sa fierté. Il a les mêmes cheveux que son père et les yeux de sa mère.
En parlant de ces derniers, les yeux de Kagami sont ce qui attire le plus le regard la première fois que vous le rencontrez ; deux magnifiques yeux en amande teintés en un pourpre métallisé qui reflète des couleurs dorées sous le soleil d’été. Lorsqu’il se met en colère, ils peuvent changer de couleur jusqu’à devenir d’un rouge sang abominable qui ne prédisent rien de bon.
Il a un visage doux et charmeur avec un petit nez aquilin, une bouche fine et séduisante et des pommettes roses lorsqu’il est fatigué. Comme un gars lui a dit un jour « T’as une gueule a inspiré l’amour, beauté ! », mais comme ce dernier sentait l’alcool et qu’il lui avait mis la main aux fesses, il s’est vite retrouvé assommé dans une poubelle du quartier et Kagami a ignoré ce qu’il a dit.
Il est très agile, il a un corps souple qu’il entraîne tous les jours. Il a des pectoraux normaux, bien qu’un peu musclés, qu’il cache avec coussinets et des bandes. Il fait en sorte d’être musclé sans vraiment le montrer. Un grain de beauté prône sur son bassin et la seule cicatrice apparente se trouve sur son épaule gauche ; il s’agit de celle qui a été faite par sa grand-mère. Du coup, il est moins puissant physiquement du bras gauche dont il se sert principalement pour faire des jutsus, en revanche, il lui assure une très bonne répartition du chakra, dû à cette cicatrice – bien que ce soit un accident -, qui lui permet de faire des jutsus plus puissants que la normale avec.
En matière d’habillement, sa grand-mère adorait le parader en habits typiquement féminins quand il était plus jeune ; Il a passé par le mini short avec des bas résille et le top à dos ouvert pour finir avec des robes. Détestant à présent ce genre d’habillement, un peu dégoûté, il opte pour un style d’habits androgynes qui, il l’espère mais en réalité font l’effet opposé, font un effet passe partout. Il adore cependant les kimonos féminins et les trouve plus classe que les masculins. Il adore la panoplie de kimonos de sa mère qui l’a surpris un jour entrain d’en vêtir un.
Sa tenue de combat est composée d’un haut noir à motifs de fleurs de cerisiers bordés en bleu, avec deux longues traînes accrochées au dos et remontées afin qu’elles ne touchent pas le sol, du moins pas en situation de combat, dont le bout possède deux énormes clochettes, et de manches rétractables en soie presque transparente bleue. A ces dites manches, sont cousues tout autour du poignet des clochettes, destinées à lui donner le rythme lors d’un combat. Ces dernières sont protégées, lorsque les manches sont remontées afin qu’elles ne fassent pas de bruit, puis quand on relâche les manches, elles laissent vibrer un léger son cristallin envoûtant. Les deux traînes, elles, une fois détachées, laissent retomber les deux clochettes au sol ce qui facilite la création du sceau lors de certaines techniques. Ce haut est donc accompagné d’un short noir à motifs de fleurs de cerisiers bleus. Ses jambes fines sont cachées par des bandages et des sceaux qui l’empêchent d’utiliser tout le temps sa technique de vitesse.
En parlant de ses techniques de combat, Kagami adore le combat au corps à corps tout autant que ses techniques de justsu. A part le combat au corps à corps, Kagami a surtout appris à maîtriser des techniques d’aide aux coéquipiers comme la technique d’invincibilité qu’aucune femme n’avait osé refaire depuis longtemps. Elle permet en effet de rendre une personne invincible à n’importe quel coup, mais en contrepartie est très dangereuse pour celui qui l’a utilisée… Sinon, pour le corps à corps, Kagami utilise rarement ses poings, mais plutôt deux sortes d’éventails, ou plutôt cinq kunais sur aiguisés reliés entre eux comme un éventail de couleur bleue. Ces derniers faits en matière spéciale, peuvent servir à capter le chakra de Kagami uniquement et à le stocker pour faire des attaques dévastatrices. Plutôt dans le domaine de protection, Kagami possède une large palette de sorts de protection, tout aussi dangereux les uns que les autres, mais il s’en moque, préférant se sacrifier pour sauver ceux qu’il commence à apprécier.

Description morale : Kagami essaie de se comporter comme une femme modèle. Doux, délicat, à l’écoute des autres, il est passionné par la danse. Il est très consciencieux et perfectionniste. Mais il est quand même très mal dans sa peau ; ne sachant pas comment se comporter des fois, il mélange son côté féminin et masculin sous la pression d’un choix qu’il ne veut pas faire, mais qu’il doit faire pour la famille. Il est angoissé et stressé quand il est seul. Il n’aime pas, par contre inquiéter ses amis sur son état de santé (moral ou physique) et le cache souvent par des sourires qu’il perfectionne jusqu’à ce que les gens croient qu’il est sincère.
Sa famille est sa vie et il respecte ses amis. Très fidèle, il ne trahirait jamais un de ses compagnons. Limite suicidaire, il serait prêt à gaspiller tout son chakra pour permettre à ses amis de survivre. Très stratégique, il réfléchit toujours avant d’agir, sauf si ses amis sont en danger, car à ce moment-là, sa part masculine refait surface et il explose son mal être sur ses pauvres adversaires.
Egalement très timide et réservé, c’est rare qu’il fasse le premier pas pour parler à quelqu’un, et s’il finit par essayer de le faire, il devient épuisé rien que d’essayer de dire bonjour. Maladroit d’abord avec les personnes, il devient un allié stratégique et important. Il hait l’hypocrisie par-dessus tout, mais, étant naïf, s’accroche à croire qu’il doit encore y avoir des gens bien dans le monde. Franc lorsqu’il connaît les personnes, il choque la première fois lorsqu’il avoue ce qu’il ressent.
Egalement très timide lorsqu’on le serre dans ses bras ou qu’on veut lui montrer son affection, Kagami essaie de ne pas réagir tout de suite, mais si on le tient plus de cinq secondes dans ses bras, Kagami commence à stresser avant de rougir violemment et de risquer de s’évanouir. Il n’est pas du tout habitué au contact physique.
Une fois il avait osé dire à sa grand-mère qui maltraitait une servante enveloppée « Pourquoi tu lui dis qu’elle est grosse alors que t’es vieille et c’est bien pire ? »… Inutile de dire qu’il avait failli mourir ce soir-là des mains de sa grand-mère.
Qualités : Calme, stratège, perspicace, autonome, combattant.
Défauts : Naïf, fier, craintif.

Son histoire :

Le clan Kimamura

Le clan Kimamura est un clan ancestral que tous reconnaissent encore aujourd’hui. A l’origine, il était composé d’un seigneur féodal, entouré de ses nombreuses maîtresses et descendants. A cette époque, les femmes étaient considérées comme des marchandises et le seigneur féodal les achetait pour des miettes de pain aux paysans pour en faire ses maîtresses. Il les gardait prisonnières dans une sorte de pavillon souterrain. Il a eu une très grande descendance malgré le fait du nombre élevé de suicides parmi ses femmes.
A la mort de ce dernier, le clan fut empli de guerres internes impitoyables entre les descendants pour savoir qui allait lui succéder et, en prime, récupérer toutes les concubines de leur père. Après une guerre sanglante entre frères, celui qui prit le pouvoir fut Toyetoshi Umeda. Pas mieux que son paternel, ce dernier prit quand même la sage décision de libérer les femmes du pavillon, de peur que toutes les femmes ne deviennent folles ou se suicident, mais, jaloux de quiconque pourrait approcher sa propriété, il leur interdit de sortir de la maison et les marqua au fer rouge de son sceau.
Un jour, alors que Toyetoshi allait en ville pour dépenser son argent en geishas et prostituées de passage, il croisa le chemin de deux jumelles qui dansaient sur place publique. Ces dernières étaient des danseuses professionnelles et différentes de toutes les femmes qu’il possédait. Leur beauté était égale à leur talent à manipuler leur chakra. Résolu à les posséder, il les acheta au prix fort et les ramena chez lui. Pendant plusieurs mois, les deux jeunes femmes, à tour de rôle et avant que le seigneur ne les touche, dansaient pour lui et, grâce à cette technique de danse appelée « la danse de Morphée », elles l’endormaient et lui faisaient croire qu’il avait couché avec elles. Elles étaient cependant de fortes jeunes femmes qui voyaient dans quel état pitoyable vivaient toutes les concubines du seigneur féodal et se prirent d’une grande affection pour elles.
Cet état changea lorsque, un soir, Toyetoshi eut du désir pour une femme qu’il rencontra en ville et, puisqu’elle se refusait à lui, la viola sauvagement avant de la ramener chez lui, comme si de rien était. De peur qu’elle ne s’enfuie, il l’enferma dans une sorte de prison. C’est là que la trouvèrent quelques femmes et les jumelles. Cette jeune femme de beauté attendrissante mais qui était fragile mentalement qui venait de se faire violer était une fille d’un haut seigneur d’un royaume voisin, enceinte et venant à peine d’être mariée à un homme qu’elle aimait. Les jumelles voulurent agir et la libérer, mais lorsqu’elles revinrent la chercher, la jeune femme venait de se suicider, ce qui provoqua non seulement un guerre entre les deux pays voisins mais également un vent de révolte parmi les concubines.
En effet, les jumelles furent profondément choquées par le suicide de la jeune femme et par le manque de réaction de leur maître à la mort de cette dernière. Culpabilisant un peu, les jumelles se mirent alors à enseigner l’art d’utiliser le chakra et la danse du sommeil au moins, aux autres femmes avant que cela ne se reproduise. L’une d’entre-elles s’avéra être extrêmement talentueuse et réussit à améliorer secrètement la danse du sommeil. Une des jumelles l’apprit et lui ordonna de ne jamais utiliser cette danse sur quelqu’un car elle était bien trop dangereuse à utiliser pour une seule personne. La jeune talentueuse s’appelait Miuka et semblait posséder un énorme chakra qu’elle avait de la peine à maîtriser des fois. Elle était également amoureuse d’un homme du village et espérait le revoir…
La guerre fut déclarée. Le seigneur féodal semblait envoyer n’importe comment ses hommes à l’assaut, car il n’était pas vraiment fin stratège et préférait passer ses soirées à jouir dans une femme qu’à diriger son pays. Son manque de responsabilités provoqua d’énormes pertes masculines et le pays se retrouva très vite en état de siège et tous étaient menacés de mort. Certaines des femmes du seigneur durent pleurer la mort de leur fils envoyé et tombé au combat et les jumelles finirent par s’emporter. Fatiguées d’être considérées comme des mères porteuses et des sacs à foutre, elles convainquirent les autres femmes de partir de la maison principale. Puisque le seigneur avait ordonné leur mort si elles quittaient le manoir, Miuka et les jumelles organisèrent une stratégie et toutes les femmes purent partir de la maison pendant la nuit.
Résolues, elles allèrent au village essayer de convaincre les paysans à prendre leurs armes pour combattre les oppresseurs. Car bientôt les forces ennemies allaient arriver sur leurs terres et les enfants et les hommes seraient tués et les femmes offertes en récompense. Rien ne changerait alors ! Mais aucun homme ne répondit, car à cette époque la tradition voulait qu’on obéisse au seigneur féodal et pas aux femmes de ce dernier. Pas même celui qui Miuka aimait n’avait voulu l’écouter. Il voulut même la chasser à coups de caillou, mais l’une des deux jumelles les interrompit et emmena la jeune femme profondément meurtrie par les propos de cet homme qu’elle avait osé aimer. Cependant, décidées à protéger leurs enfants, toutes les femmes répondirent présent. Miuka organisa alors une stratégie offensive et réussirent à emmener les forces ennemies vers un piège.
Mais que pouvaient faire quelques femmes avec des fourches et armes simples, sans savoir de ninjutsu ou genjutsu, ou voir même du Taijutsu ? Malgré tous, les efforts, elles se faisaient lentement tuer jusqu’à ce qu’un des deux jumelles, pour sauver sa sœur se sacrifie et ne meure dans ses bras. La restante dit à Miuka de bien la regarder car elle allait effectuer la danse que la jeune femme avait améliorée. Relâchant son chakra, elle extermina toutes les forces ennemies par une danse qui les obligea à s’entretuer. Mais cette danse lui coûta la vie car c’était une technique trop forte pour une seule personne. Les femmes étaient triomphantes d’une énorme batilla jugée perdue d’avance par les hommes.
De retour au village, les femmes ramenèrent le corps des jumelles et des autres femmes et tous, hommes et femmes, voulurent leur offrir des funérailles digne de ce nom, mais le seigneur féodal s’y opposa. Ne voulant pas perdre la face devant la tradition ou une femme est soumise à l’homme, il prétexta leur trahison en lui désobéissant lorsqu’elles sortirent de la maison familiale et voulu ainsi que leur corps soit jeté aux animaux afin que leur âme soit pardonnée.
Miuka, outragée par cette idée ainsi que les femmes, vit le regard déçu des hommes prêts à obéir. Elle croisa les bras et ordonna au seigneur féodal de sortir de sa maison familiale et, au lieu d’envoyer une missive indiquant son souhait, vienne le dire en personne sur place publique, car cela était la coutume. Réussissant de force à obliger le seigneur à se déplacer, elle entendit d’abord ce dernier arriver en colère sur une chaise porteuse et ordonner sa mort. Pour toute réponse, la jeune femme s’inclina et dansa pour lui. Toyetoshi sentit cette danse lui nouer les tripes et il s’étouffa devant la beauté de Miuka. Grâce à sa technique de danse, elle paralysa le corps du seigneur au point qu’il ne put plus respirer et mourut, assis sur sa chaise devant elle.
De grandes funérailles furent alors établies pour les 2 jumelles et les autres femmes et des statues érigées à leur mémoire. Pendant un temps, Miuka prit le pouvoir comme certains le conseillèrent. Dès lors, l’homme qu’elle aimait essaya de revenir auprès d’elle, lui jurant son amour. Sachant pertinemment que c’était le pouvoir qui l’intéressa, Miuka accepta de coucher avec lui, garantissant sa descendance, puis le renia et lui prit toutes ses terres avant de l’exiler de son pays. Elle stabilisa l’économie et l’agriculture du pays en quelques mois et lorsque tout alla mieux dans le pays, elle se retira du pouvoir et fonda son clan dans la maison principale : les Kimamura. Profondément déçue des hommes, elle instaura le mot d’ordre que seules les femmes pouvaient diriger le clan et leur apprit l’art de se battre afin que plus jamais une seule de ses descendantes n’ait à subir et à entendre ce qu’elle avait subi et entendu.

Les Principes des Kimamura

Elles sont connues pour l’art de la danse dans tout le pays en plus d’être de fières combattantes réputées par leur force dans un corps à corps. La patriarche est souvent la plus âgée de la lignée principale et elle apprend aux enfants l’art de se battre et de danser. Les hommes ne vivent pas dans la demeure principale, ils habitent un pavillon plus loin et n’ont pas le droit de venir à la maison principale. Ces derniers sont libres de choisir s’ils veulent vivre dans le pavillon aux frais du clan mais sans pouvoir fonder une autre famille ou de quitter le pavillon et de vivre avec une autre femme. C’est un honneur pour un homme d’avoir couché avec une femme du clan Kimamura et il se trouvera plus facilement une femme dans la ville qu’un homme ordinaire. Pour les enfants, seules les filles restent dans la demeure, les garçons sont soit tués à la naissance, soit donnés aux pères (et ces dernier les tuent aussi assez souvent car ils sont une gêne à la fondation de leur nouvelle famille). Il y a de nombreuses branches familiales au vu des toutes les femmes qui sont entrées dans le clan dans l’antiquité et qui maintenant ont des enfants qui ont des enfants, qui ont des enfants, etc… Les lignées principales sont la lignée de Kimamura-dono, les Kimamura-kuro, et les shiro, mais il y en a beaucoup d’autres.

Kagami

Kagami est l’héritier principal du clan Kimamura. Sa mère est Nowa et son père s’appelle Horan. Nowa a un respect profond pour la famille et surtout pour sa mère, mais elle est tombée follement amoureuse de Horan et pour cela, va à l’encontre de tous les préceptes de sa famille. Et pour une fois dans ce clan, cet amour est réciproque. L’homme s’est installé dans le pavillon, acceptant toutes les conditions imposées et Nowa va souvent le voir. Leur amour semble à chaque fois plus fort. C’est pour cela qu’elle est détestée par sa mère qui, elle, a tué son mari lorsqu’elle donna naissance à sa fille.
Nowa ne pouvait pas avoir d’enfants et cela se répercuta sur tout le clan qui en venait à se demander si le clan principal ne devait pas laisser une autre lignée prendre la place. La tradition était ainsi, dès qu’une femme ne pouvait avoir d’héritier, elle restait la dirigeante, mais la suivante était d’une autre lignée. Mais elle est soudain tombée enceinte alors que personne ne s’y attendait. Elle en fut grandement heureuse, ainsi que son époux et sa mère et tout le peuple qui espéra voir une fille… Mais ce fut un garçon qui vit le jour. Ne pouvant avoir d’autre enfant, elle supplia sa mère de le laisser vivre et, voyant que sa mère avait déjà blessé le nourrisson d’un coup de poignard à l’épaule, a juré de l’éduquer comme une femme. Nowa insista encore et encore et finalement la vieille femme céda. Cette naissance gardée dans le plus grand secret, tous se réjouirent de « la future héritière ».
Kagami est ainsi devenu « l’héritière » principale. Sa mère s’occupa seule de lui, de peur que d’autres femmes n’apprennent ce secret et ce dernier est toujours maintenu. Le garçon a donc été éduqué comme une fille, manières, façon de s’exprimer, de se tenir, etc… et, à la grande surprise de sa grand-mère, réussit à apprendre les techniques de danse qui, jusque-là, étaient inaccessibles aux hommes au vu de la difficulté en agilité.
Très différent de ses cousines qui sentent en lui une aura différente, il a été seul tout au long de son enfance. Il aurait aimé avoir des amis, mais cela ne se produisit jamais, car soit on le considérait comme anormal au vu de son aura, soit comme l’héritière à protéger sans même s’approcher de lui. Faisant toujours extrêmement attention à son secret, il décida de ne jamais nouer de véritable amitié et a préféré tenir ses distances, même étant enfant.
Sans la permission de sa mère, Nowa a souvent emmené son fils voir son père. Cela lui apporta une vision des hommes différente de celle qu’il avait à la demeure principale ce qui ne lui fit que le plus grand bien. Il aimait profondément son père qui était quelqu’un de valeur, accordant comme principe de toujours aider son prochain et de devenir fort afin de protéger ce qui lui tient à cœur. Il tâcha de lui enseigner le taijutsu de façon plus virile, complétant ainsi le manque de techniques des filles Kamikura. Kagami a ainsi acquis la vitesse et l’agilité des Kimamura et la force de son père ce qui le démarque de tous les autres membres de la famille et lui permet de rester le plus fort aux yeux de la famille, à l’exception de sa grand-mère qui arrive à le maitriser facilement.
Kagami essaie d’assimiler le fait qu’il doit se comporter en fille alors que c’est un garçon depuis son plus jeune âge. Au fur et à mesure qu’il s’approche de l’âge adulte, il devient de plus en plus inquiet à ce sujet. Kagami apprécie beaucoup sa mère et ce qu’elle a fait pour lui : lui donner une chance de vivre. Il fait tout ce qu’il peut pour la rendre fière et ne pas déshonorer le clan, car en effet si quelqu’un venait à dévoiler publiquement son secret, Nowa, Hodan et lui seraient mis à mort par sa famille immédiatement et cette dernière serait deshonorée.
Par ailleurs, il savait qu’il n’avait que deux choix si quelqu’un venait à percer son identité : Kagami aurait donc le choix entre l’éliminer sur le champ, où s’il n’y arrive pas, il devra revenir de toute urgence vers sa mère l’informer de la situation pour lui permettre de fuir et se suicider juste après, car sa grand-mère cacherait le corps et nul ne saurait la vérité.
Dès le moment où il passera à l’âge adulte, sa grand-mère, qui a fini par s’attacher à lui, bien qu’elle ne le montrera jamais, a mis au point un plan pour ne pas qu’il soit démasqué et qu’il puisse avoir une descendance ; elle a octroyé un temps de reflexion à ce dernier (jusqu’à son passage à l’âge adulte) pour se choisir une mère porteuse parmi ses amies. Dès qu’il aura choisi, cette dernière devra venir habiter secrétement au domaine et une fois enceinte, ne plus en sortir. Une fois le bébé né, si c’est un garçon ils réitéreront le fait de coucher ensemble et tout recommencera pendant 9 mois. Par contre, si c’est une fille, la mère est supprimée car en premier ce n’est pas une Kimamura et en deuxième, elle ne parlera pas de ce qui s’est passé plus tard. L’enfant devient ainsi l’héritière. Pour que cela coïncide, sa grand-mère va trouver un mari à Kagami. Une fois mariés, il sera enfermé au pavillon jusqu’à la naissance de l’héritière, puis supprimé.
Ce choix rend Kagami malade et il refuse catégoriquement de le faire. Sa grand-mère lui a bien indiqué que ce n’était pas une question de choix ou de volonté, mais il doit le faire, sinon la famille principale est en grand danger. Kagami est mal dans sa peau, ne pouvant voir un avenir meilleur à sa situation et surtout, ne pouvant en parler à personne.
Il est à la fois attiré par les femmes et les hommes, sans vraiment comprendre ce qu’est l’amour. Il s’est souvent entretenu avec sa mère sur ce sujet, mais il n’a eu de réponse comme « Suis ton instinct, tu trouveras la réponse par toi-même ». Il est confus car d’un côté les femmes de son clan utilisent les hommes comme des objets avant de s’en débarrasser et de l’autre sa mère prône que quelque part une personne l’attends.
Après quelques temps de réflexion, sa grand-mère lui a enfin accordé le droit de pouvoir se rendre en ville, testant ainsi sa technique d’infiltration et de communication dans la ville. Kagami a loué une petite chaumière pas très loin du village pour pouvoir y vivre en toute tranquillité car les terres du clan sont vastes et éloignées de toute ville. Plutôt montagneuse, au fil des années, la demeure est devenue de plus en plus grande et vaste. Dès qu’une missive lui est envoyée, il rentre cependant très rapidement chez lui.
Puis vint l’heure de passer le premier test de ninja ; l’examen chuunin. Passant avec brio, il rencontra alors d’autres ninjas du même âge que lui. C’est à partir de ce moment-là qu’il put finalement comprendre ce que signifie le mot « ami » en rencontrant les gens du village de Konoha. A présent, il considère Konoha comme sa deuxième famille et voudrait la protéger. S’entraînant d’avantage, il espère pouvoir devenir un bon ninja sans vraiment viser le poste de Hokage alors que sa grand-mère tient à ce qu’il ait ce poste. Pour le moment ce qui l’intéresse, c’est de protéger ses amis en devenant plus fort. Il a une peur de les perdre ce qui le fait progresser à une vitesse considérable.
L’élément principal du clan et de Kagami est le vent dont ce dernier a encore de la peine à contrôler. Il peut cependant utiliser l’élément de l’eau qu’il rajoute au vent pour le maîtriser. Il a créé ainsi une technique à laquelle ne s’attendait pas son père : le Kaze to Umi no Ryu. Cette technique est une invocation de dragon dont l’esprit de ce dernier peut s’introduire dans son corps. A l’instar de jinchuuriki, kagami peut appeler de lui-même une sorte de démon pour qu’il puisse acquérir plus de force. Mais le dragon de l’eau et du vent est le seul qu’il peut appeler.