Après des semaines de bataille, la guerre était enfin terminée... Et dans le bon sens cette fois-ci. Konoha est désormais sous ma juridiction et elle le restera encore longtemps. Konoha... Mon village d'accueil... Comme tu m'avait manqué... Et pourtant, c'est en un triste jour que je te revois et que je repose les pieds sur ton sol riche... Enfin, après toutes ses années, revenir ici me fait littéralement du bien... Un bon retour en source... Que demander de mieux ? Je suis ici chez moi et les Terres du village de la feuille font être annexé à mon village de rattachement. Après mon combat contre mon oncle, je me sépare de lui et je m'avance dans le village où j'entendais des cris de joies et des applaudissements. C'est grâce à ça que j'ai compris que tout était enfin terminé. Gunblade en main, je montre un sourire et je lève les yeux au ciel. La guerre est finie et j'ai gagné... Mon village à gagné... Notre victoire est complète et je vais pouvoir reprendre les choses là où je les ai arrêtés. Je suis fière d'eux... Grâce à tous nos efforts, le régime de mon ami est tombé... Mais je ne suis pas fière d'avoir fait cette guerre... Malheureusement, la paix veut qu'on se batte pour elle. Mais dans mon cœur, je sentais un poids partir... Celui de voir la mort emporte la quasi-totalité des troupes des deux côtés.

Entrant dans le village, j'entends les rires et ses cris de joie. Je montre un grand sourire et je m'avance parmi mes troupes. Mais en m'avançant, mes troupes se mettent à genou et je m'arrête. Je regarde tout autour de moi... La joie était là mais il était tous devant moi et ils étaient à genou... Pourquoi ? Je n'avais rien fais dans cette guerre... Rien de concret finalement. Je tourne sur moi-même et je montre un regard surpris... Très surpris... Ce n'est pas à eux de s'agenouiller devant moi mais à moi de m'agenouiller devant eux. C'est grâce à eux si nous avons gagnés... Grâce à leur efforts si nous sommes vainqueur. Je les regarde avec des yeux fiers et je fais disparaître mes armes. Je n'avais plus aucune raison de les garder sur moi. Ils peuvent reprendre leur forme de sceau. Après les avoir regarder quelques secondes, je leur fais signe de se relever. Mais ce sont mes ninjas et aujourd'hui, j'avais réussi un exploit : celui de les réunir sous une seule et même bannière : la mienne. Je les regarde tous tandis qu'ils me regarde tous. M'avançant vers le centre-ville, je devais marcher jusqu'à la tour de l'Hokage. Entre temps, je m'arrête et je regarde un de mes ninjas en disant.

« - Prévenez le Daimyo du pays de venir ici. Je veux qu'il soit présent pour la nomination du prochain Hokage... »

Le ninja hoche la tête et il disparaît parmi la foule. Dans quelques heures, le Daimyo sera présent lorsque je lui annoncerais que le village de Konoha est désormais placé sous la juridiction de Kiri. Je n'ai pas l'intention de négocier... Fujita à engendré la colère du Dragon des Glaces Éternelles, le prix à payer sera dur pour le Daimyo. Très dur... Et pour être honnête, je n'ai pas l'intention de lui laisser le choix. J'ai gagné et comme le veut les règles du jeu, j'ai pleine autorité sur ce village qui est désormais le mien. Je montre un sourire car il semblerait que j'accumule les titres. Kage puis maintenant gouverneur de la province. Autant dire que c'est le début de l'ascension pour moi. Mon nom allait de nouveau rapper l'histoire mais dans le même sens que ma mère. Maman, j'espère que tu es fière de mon apprentissage car aujourd'hui, je marche dans tes pas... Je montre un vrai sourire et je suis heureuse de voir tout ce poids partir en fumée... La liberté est la chaine de la vie pensais-je tandis que je reprends ma route vers la tour de l'hokage.


Quelques heures s’écroula et je devais encore m'occuper du cas de celui avec qui j'avais signé un contrat. Je suis une femme de parole. Il en était convenu ainsi et cela ne changera pas. Néanmoins, il ne doit pas oublier qu'il reste un vulgaire second et que je suis la seule à pouvoir prendre de très grandes décisions pour le village. Et pour cause, je suis celle qui a foulé le sol et qui a vaincu ce qui devait l'être. Mais j'ai bon cœur et je ne peux pas laisser le village sans surveillance. Mais mes troupes sont fatigués. Cependant, ils sont tous là... Au pied de cette montagne afin d'attendre que je leur annonce les bonnes nouvelles. Mais la tête flamboyante n'était pas seule dans ce bureau situé en hauteur. Elle était le responsable de cette province et ce poste lui revient de droit au vu des résultats de la guerre. Autant dire que la résistance n'était pas très grande mais le principe est que les objectifs ont été presque suivi. Pourquoi presque ? Parce que des petits malins ont tentés de toucher aux civils mais e bons Kirijiens les ont tués même s'ils étaient dans leur camps. C'est ainsi que la décision de la patronne a été respectée sans crainte de représailles. Levant le nez de la chaise où elle était assise, elle complétait des parchemins et notamment, un message de la plus haute importance à apporter à Kiri. Une chose est sûre, lorsque je vais rentrer au pays, je risque d'avoir le droit à beaucoup de choses. Au fond, cette pensée me fait sourire et je me relis avant de refermer le parchemin et de le sceller. Me levant de mon siège, je tends le parchemin à un de mes hommes en lui demandant de l'envoyer par pigeon voyageur. Plus tôt, il arrive et mieux sait.

Observant mon ninja partir, je savais qu'il était temps. Bien entendu, il restait peu de temps pour faire mon petit discours à l'attention de mes ninjas. La victoire est mienne... La victoire est notre et le blason de Kiri est redoré. En plus, de ça, je suis bénie par les dieux car j'ai eu beaucoup de chance... Énormément si ce n'est pas dire. Regardant mes gardes du corps, j'hoche la tête et je sors afin de quitter ce maudit bureau. Ma taille fine et svelte passe inaperçu. Fermant la porte derrière moi, je prends la marche en direction du toit. Non loin de là se trouve la falaise où un nouveau visage sera reconstruit à la place de celui de Fujita... Les longs couloirs me gonflent et j'avais hâte d'arriver là-haut. Comment ça je ne connais pas le chemin ? Allez au diable, j'ai arpenter un certain nombre de fois ce couloir car pour ceux qui l'ignore j'ai grandit une partie de ma vie au sein de ce village. C'est avec un sourire sur le visage que je monte les escaliers en direction des toits. Le moment est alors arrivé. Je prends une grande inspiration et je pousse la porte afin de l'ouvrir. Passant la tête, je ressens la brise qui semble s'être levé pour m'accueillir. Avec le temps, je risque de croire que je suis vraiment bénie des Dieux. Mais je ne dois pas oublier que je suis aussi humaine et qu'il arrivera un jour où je perdrais la vie... Pour une fois, je me sentais légère et si je venais à mourir dans l'immédiat, je pourrais partir tranquille... Pour la première fois de ma vie, je me sentais prête à mourir et à accueillir la mort comme une vieille amie et sans devoir la combattre.

Je mets un pas sur le toit et j'étais habillée comme à l'habitué sans la tenue officielle de Mizukage. Non merci, je ne tiens pas à me casser la figure. Ainsi je me montrais sous mon vrai jour, c'est à dire moi-même. Mettant un pied devant l'autre, je constate que j'avais oublié à quel point cette vision était vraiment magnifique. A en couper le souffle. Je m'avance vers la balustrade et je souris en observant mes hommes qui se mettent à me fixer. Je leur fais alors signe et je pose mes mains sur la balustrade que je serre avec mes mains. Détachant mes cheveux, je laisse le vent faire don de ses caresses sur des cheveux trop souvent oppressés. Gardant le silence, j'observe vers le bas... L’avantage de ce lieu c'est qu'il est résonant. Ainsi mes paroles seront entendu. Mais uniquement lorsqu'on est sur le bord... Combien de fois j'ai pu rester sur ce toit à observer les étoiles. Prenant une grande inspiration, ma voix se fait entendre accompagné par mes yeux perçants.

« - Kirijiens... Aujourd'hui est une nouvelle page qui nous inscris dans l'histoire du monde. On nous a provoqué, nous avons riposté et nous avons gagnés. Le pouvoir de gagner ne réside pas dans un leader mais dans chaque être qui croit qu'un leader peut les sauver. C'est ce qu'on appelle la volonté et la détermination. Vous m'avez montré que vous vouliez voir le village de Kiri s'élever, vous m'avez montré que vous me soutenez mais vous avez su vous réunir pour une même cause. En tant que Kage, je n'ai qu'une chose à dire : Je suis fière de vous. Fière de votre progression et fière de vous avoir guider jusqu'ici. Depuis quelques heures, les affrontements sont terminés... Grâce à votre capacité et votre entraide, Kiri sort vainqueur de ce long voyage vers une paix qui , j'espère, sera prospère cette fois. Je ne suis pas un tyran qui oblige un village à se soumettre. Je ne suis pas une reine et je n'ai aucun pouvoir sur vous... Si nous en sommes ici, c'est grâce à vous... Et je vous en remercie... La gloire de Kiri est sauvée et son blason redoré... Désormais, je serais votre porte-parole sur le monde Shinobi et je serais le messager de votre volonté... Je suis peut-être Kage... Je suis peut-être redoutable mais je ne peux rien faire face à vous tous... Alors n'oubliez jamais qu'aucun obstacle ne vous résistera si vous êtes soudés et que vous travaillez ensemble mains dans la main. Pour cette victoire éclatante, ce n'est pas à vous de vous agenouiller devant moi... Mais à moi de m'agenouiller devant vous... »

La tête rouge de la Mizukage lâche la rambarde et elle se met à genou sur ce qui lui servait de sol. Bon d'accord, elle est en hauteur mais elle est la première à s'agenouiller devant le peuple de Kiri. Ce village qui a tant souffert qui qui puisse une force inestimable afin de se relever et d'obéir à un seul et unique leader : moi. Je reste ainsi à genou pendant au moins une minute tout en fermant les yeux. Je citais une prière pour celui qui m'a donner la foi. Après quoi, je me relève et je reprends ma position initiale. Dans peu de temps, les « gardes du corps » auront probablement lancé le mot sur le fait que je ne suis réellement mise à genou . Mais j'ai besoin d'un peuple soudé car d'autres dangers nous attend... Trop malheureusement. Je regarde l'immense foule avant de reprendre la parole.

« - Mes amis, vos époux ou épouses, vos enfants, vos parents, vos amis... Tous vous attendent au village de Kiri et c'est avec fierté que vous pouvez rentrer en leur disant que vous avez fait la guerre et plus jamais, vous ne serez dans l'ignorance... Une nouvelle ère sonne son glas et le livre de Kiri n'a pas fini de nous compter son histoire. Ce livre... Cette histoire... C'est la notre afin que les générations futures puissent nous connaître à travers nos actes et notre comportements. Mais vous savez que j'ai bon cœur et maintenant que nos objectifs sont atteints, Konoha est désormais une province de Kiri et un dirigeant sera nommé sous peu... Mes amis, l'heure de retour est arrivé... Tout le monde vous attend et on vous accueillera en héros... Pour Kiri, nous avons vaincu et pour Kiri nous continuerons à nous battre... »

Au moins, le message était clair et cette fois, plus aucun retour en arrière n'est possible. Cette fois, j'étais la maitresse des lieux. Mais ma tâche se s'arrête pas encore ici. Je devais encore voir le Daimyo du pays de feu mais avant toute chose, je devais voir celui qui va devenir le chef officiel de ce village annexé au mien. Il va sans nul doute dire que l'annexion faite, celui-ci ne devrait des comptes en tout point. Mais c'est encore avec lui que je vais voir. Quittant le toit, je demande à le faire appeler. Je reprends la direction du bureau à mon aise. Je ne suis plus vraiment pressé, loin de là... Arrivant près du bureau, j'ouvre la porte et je fais signe à tout le monde de se dissimuler. Des gardes oui mais ils doivent rester discrets.C'est ainsi et pas autrement.

Mettant les pieds dans le bureau, je m'étais assise dans le siège si chers aux représentants de ce village qui est désormais mien. Konoha a jouer avec le feu et il va le payer à partir de maintenant. Maintenant que Konoha est la province de Kiri personne ne peut m'empêcher de nommer moi-même celui qui assura la régence du village. Bien entendu, je serais toujours là pour veiller sur ce village. J'ai un contrat avec cette personne et je compte bien tenir ma parole. Je ne suis pas quelqu'un qui parle pour ne rien dire. Quand je dis quelque chose, je le fais... Et il faut bien qu'ils comprennent car elle ne peut pas être un perroquet. Plongée dans les papiers du village, elle avait sur la tête le chapeau de Konoha et uniquement le chapeau. Elle déteste le reste de la tenue car elle est trop grande pour elle. Je signe les divers papiers ou j'en écris. Il était clair que j'avais déjà prise mes fonctions. Âgée de dix-huit ans et j'ai deux villages sous ma tutelle. Mais je n'ai pas l'intention de cumuler les titres. Dirigée Konoha ne m'intéresse pas, je n'ai pas la soif de puissance de mes prédécesseurs. Mais j'ai déjà fait plus de chose qu'eux et en très peu de temps. Silencieuse, j'attendais en m'occupant des papiers. Ils devaient être fait avant mon départ et c'est ainsi. Je ne demande l'avis de personne car ce sont les papiers qui prouve que le village de Konoha est et restera une province de Kiri jusqu'à ce qu'elle le décide.

C'est alors que des bruits de pas se font entendre. Mais elle reste penchée sur ses papiers. Non, il ne faut pas croire qu'il est ignorante. Peu se rappelle d'elle, pourtant, elle a grandi ici. Au fond, elle est contente qu'on l'ai oublié comme ça, elle n'a pas de préjugés vis à vis des autres. Et puis d'accord, elle s'en fout. Aujourd'hui, son nom est craint où elle va... Pourtant, elle n'est pas un tyran mais elle est un vrai leader capable de faire des miracles avec peu de chose. Et c'est de cette manière qu'elle va marquer l'histoire... Bien que son nom soit déjà marqué d'une manière trés étrange, elle ne cherche pas à devenir maitre du monde. Elle n'attaque jamais la première. Konoha s'est joué d'elle et c'est une chose qui m’insupporte complètement. Dés lors, trois coups se font entendre et elle lève la tête des papiers. Levant sa main, elle attrape le chapeau et elle l'enlève afin d'être poli avec la personne qu'elle va avoir en face d'elle. C'est ce qu'on appelle du respect. La porte s'ouvre et elle pose les yeux sur l'invité qui va bientôt la remplacer à la tête de la province. Posant la plume, elle pose une mains sur l'autre alors que les coudes sont sur le bureau. Il prend la parole avant de faire sa révérence. Se levant de son siège lentement, elle contourne le bureau pour attraper le chapeau qu'elle va garder dans la main. Le terme « maitresse » n'est pas un terme courant qu'on use lorsqu'on parle d'elle mais elle ne dit pas un mot sur la question. Après tout, il est libre de l'appeler ainsi. Restant neutre, elle pose ses yeux perçants reflétant l'océan qui entoure le pays de l'eau, son pays...

« - Exact... Et tu m'y a aidé. Merci ! Tu es ici afin que j'honore ma part du marché qu'il était convenu. Konoha est tombé et il est désormais une province du pays de l'eau. Tu voulais régner, te voila Hokage... Félicitations... »

Je m'approche de lui et je place délicatement le chapeau sur la tête. Personne ne peut défier mon autorité ici et encore moins le nouvel Hokage. Tout semblait si simple et pourtant, elle en a baver pour arriver ici. Après être sur que le chapeau tienne sur la tête, elle retire sa main. Elle se fiche de régner sur le village de la feuille mais elle ne veut pas passer pour ce qu'elle n'est pas. Elle a déjà suffisamment de travail avec Kiri alors ce n'est pas pour s'enticher avec un autre village en ruine... Mais cette fois, elle ne sera plus la paria, elle sera l’héroïne qui a redorer le blason du village sanglant et qui lui apporte prospérité et bonheur. L'image va changer et l'époque la plus glorieuse de Kiri ne fait que commencer... Après quoi, je lui fais signe de s'asseoir là où je l'étais assise quelques secondes avant. Je reprends mes cheveux que je rattache sur le côté. Elle est Mizukage et aucunement Hokage. La suite des évènements ne dépendra que de lui et uniquement de lui. Dés lors, des bruits de pas se font de nouveau entendre et je soupire. Cette fois, j'ouvre la porte et je tombe sur les têtes du conseil. Je les laisse entrer avant de fermer la porte. A cet instant, l'atmosphère devient relativement lourde et je me voyais déjà me prendre la tête avec le Conseil... La discussion s'entame... Chouette...

« - Vous n'avez pas le droit, vous violez... »
« - Je voile quoi ? Vos règles à la c** que l'ancien Hokage à bafoué sans que vous réagissiez ? Ne me prenez pas pour une idiote, membres du Conseil. J'ai vécut ici pendant une partie de ma vie et je connais les règles. »
« - Nous.. »
« - Il n'y a pas de nous qui tienne. Vous êtes responsable de la situation nouvelle du village de Konoha. Vous avez laissé Fujita Kodo en faire à sa tête sans bouger le petit doigt. Vous êtes indignes de gérer ce village... Et c'est face à votre incompétence que je dissous à partir de maintenant le haut-Conseil de Konoha. Le Nouveau Hokage ici présent devra nommer lui-même les membres de ce conseil que je dirigerais... »
« - Mais quelle folie venez-vous de faire, mizukage-Sama ? Ne vous rendez pas vous compte de ce que vous faites ? Vous êtes jeunes et ignorante... »

Ce fut la parole de trop et ma main part pour venir frapper la joue du sage du Conseil. J'étais en colère face à l’incompétence du Conseil d'un village qui se prend pour le nombril du monde. Le bruit du contact se fait entendre et le vieux recule de plusieurs pas. Pas question que je me laisse marcher dessus. Je en suis pas violente mais je n'autorise personne à s'opposer à mon autorité. Je suis encore le maitre absolu des lieux et ceux jusqu'à ce que j'ai quitté le village. Baissant mon bras, je serre le poing avant de dire d'un ton mécontent.

« - Je ne permets à personne de contredire mon autorité... PERSONNE, VOUS M'ENTENDEZ ! Vous n'êtes que des vieux schnock qui ne fait que pourrir la politique de ce village... Mais je ne vous laisserais pas faire car cette fois, je suis l'autorité compétente de la nouvelle province du pays de l'eau et que cela vous plaisent ou non, je ne vous laisse pas le choix... Vous n'êtes pas en mesure de négocier... et vous ne le serez jamais face à moi... Que cela rentre bien dans vos cervelles de champignon moisis... je suis le seul maître à bord et toutes les décisions devons être approuvées par moi-même ainsi que le nouvel Hokage, Moroshi Hunk... »
« - Nous ne reconnaissons en aucun cas Moroshi Hunk comme dirigeant du village...  »
« - Mais je ne vous demande pas votre avis, je vous impose ma décision et ma décision est irrévocable. Toute tentative dirigée contre lui sera une atteinte à mon autorité et la sanction face à un tel acte est la mort sans suive sans jugement... »
« - Mais qui êtes-vous pour proliférer de telles paroles, mizukage-Sama ? »
« - Je suis celui qui a écrasé votre politique et qui est parvenu à faire tomber le village... Je suis le seigneur de Konoha et maître absolu de la nouvelle province de Kiri... »
« - Le Daimyo du feu sera mis au courant... »
« - N'ayez crainte, je compte l'avertir moi-même. Il est en route pour le village et il ne devrait plus tarder à arriver... En tant que seigneur de Konoha, vous êtes déchus de vos postes respectifs et vous êtes mis au arrêt en attendant le shishidaime Hokage décide de votre sort... Gardes... Emmenez-les dans les quartiers général de ANBU où ils devrons rester derrière les barreaux... »

J'observe la scène et je soupire. Dé-serrant le poing, je me dis que c'est une bonne chose de faite. Baissant la tête et fermant les yeux, je me calme rapidement. Refermant la porte, j'ouvre les yeux et je regarde Hunk avant de m'approcher d'un dossier se trouvant de l'autre côté du bureau. En fait, Hunk se trouvait à la place du Kage et moi à la place de l'invité. Posant une main sur les dossiers, je reste silencieuse avant de parler. Je devais voir certaines choses avec lui avant de partir mais j'aime bien voir le visage et les yeux de mon interlocuteur lorsque je négocie avec un chef de village.

« - Bien... Maintenant que nous sommes seuls pour un moment, je te demanderais de retirer son masque. La politesse exige que les deux parties n'ai pas de couvre-chef ni de masque lors des entretiens. Surtout lorsqu'on est chef d'un village... »

J'espère que le message était clair et je suis largement en position de force. Je n'aimerais pas le lui retirer par la force. Après tout, les affaires vont dépendre de cette réunion. Je suis le maitre absolu des lieux et il ne peut rien y faire. A moins de me tuer mais la mort attend tout ceux qui essayeront. La guerre civile a frappé Kiri et cela n'arrivera plus jamais. J'en fais la promesse...

Certes, Hunk était le seigneur officiel du village mais c'est moi qui dirige toutes les affaires vu que son village, aujourd'hui en ruine, appartient au pays de l'eau dont je suis la représentante légitime... Mais à l'heure actuelle, je suis bien plus qu'un représentant. Mon nom est désormais connu pour avoir massacrer un village pour la gloire et la réputation de mon village... Il était temps que je sorte les miens de leur trous et que je montre la vraie puissance de mon village... Aujourd'hui, je montre que la hargne de Kiri existe toujours... Libérer Konoha ? Je crois que j'ai mal entendu... Jamais de la vie... Cela doit servir d'exemples pour les prochains qui tente de se jouer de moi... Je ne suis pas un pion et même le Conseil me haït parmi Kiri... Malheureusement pour eux, je suis désormais au dessus d'eux vu qu'ils m'ont donné ce rang et je pourrais faire exactement comme je viens de le faire avec celui de Konoha... Le dissoudre et nommer moi-même les membres de ce conseil... Ce serait trop facile... Mais je fais acte de patience car j'attends qu'ils fasse un seul pas de travers avant de leur donner la juste sanction face à la trahison que je subis de leur part... Encore un peu de patience... Dans peu de temps, plus personne ne pourra m'arrêter dans mon village... Personne. Je suis peut-être Kage mais je n'avais aucun pouvoir jusqu'à maintenant... Aujourd'hui, beaucoup de choses ont changés et je suis sûre que cette fois, je serais plus forte qu'avant... Je suis partie alors que mon village essuie une guerre civile et je reviens victorieuse avec un village uni et qui me reconnait comme maitre du village... Si peu de choses mais qui suffit à asseoir mon autorité.

Cependant, je m'arrête pas là et après l'affront de l'ancien Hokage, j'ai pris les armes malgré l'état de mon village... J'ai vraiment pris une décision à très haut risque mais cette décision n'est pas vaine puis qu’aujourd’hui, j'ai réussi à liquider celui qui avait cherché les problèmes et le village allait probablement changer de politique. Mais ce n'est plus vraiment mon problème. Bien que cela soit rallié à Kiri, Konoha garde son autonomie niveau économique et militaire mais ils resteront des ninja de la province. En cas de guerre, ils n'auront pas d'autres choix que de venir donner un coup de main à Kiri... Si nécessaire... Néanmoins, avec ce qui s'est passé ici, je doute que cette manœuvre soit nécessaire. Mais actuellement, je me trouvais en face de lui et j'attendais... Vous vous demandez probablement quoi ? Soit une réaction soit une parole de la part du nouveau « chef » de la province de Kiri. Quelques secondes après, je le vois bouger et retire le masque que je lui avais confié afin de mener à bien la mission d'invasion du village caché de la feuille. Maintenant que cette guerre est terminée, je pouvais laisser mes hommes se reposer et récupérer avant de repartir vers le village qu'est le mien... celui que je dirige... Puis le nouveau responsable du village prend la parole d'une voix et il m'appelle de nouveau « maîtresse ». Je le regarde avec mes yeux clairs et je ne porte aucune parole ou critique à ce qui était visible devant moi. Montrant un demi-sourire en coin des lèvres, j'hoche une seule et unique fois la tête.

« - Cela va de paire avec la situation du village. Mais ce ne sont pas des craintes que je vais émettre... Vous savez désormais que Konoha est une province du pays de l'eau et à ce juste titre que je viens vous imposer certaines choses. »

J'étais debout et j'avais mon regard posé sur lui. Il n'avait rien à cacher mais j'avais remarqué qu'il avait fermer son œil. Est-ce un dojutsu qu'il cache ? Hum... Mais je ne dois pas le sous-estimer. Il avait déjà eu le cran de me demander de l'aide de manière sous-entendu. Le cran peut pousser les homms à faire beaucoup de choses... c'est pour cette raison que même s'il m'appelle maîtresse, je reste méfiante car je ne suis pas à l'abri d'une mauvaise surprise. Il a déjà voulu renverser Fujita alors pourquoi moi ? A me lire, on pourrait croire que je suis paranoïaque mais si je ne suis pas attentive, je peux perdre la vie sur le champ... Vigilante constante que me disait sans cesse mon dernier tuteur et maître alors que je venais de me faire accepter parmi les rangs du village sanglant. Restant debout, je quitte ma place pour aller prés d'une fenêtre. Je regarde dans celle-ci et je montre un petit sourire. Mes ninjas semblaient s'amuser un peu et je ne pouvais pas leur empêcher. Bien entendu, tant que cela reste raisonnable. Si cela va trop loin, j'ordonne le retour immédiat vers notre village et nos maisons... Croisant les bras, je finis par me tourner vers Hunk avant de prendre de nouveau la parole.

« - Je vous laisse le nom, les bandeaux, le symboles ainsi que la liberté d'agir sur le village à votre guise mais à plusieurs conditions. La première que vous me rendiez des comptes... Je veux tout savoir de ce qui se passe ici. Quand je dis tout, c'est tout... En tant que Mizukage et responsable de la province, il est de mon devoir de savoir tout ce qui se trame sur mes terres. La seconde est que je reste le seul maître. J'entends par là que même si vous êtes Hokage, je figure au dessus de vous dans la hiérarchie... Je pense que ce rang me revient de droit... et enfin, la dernière condition est la suivante : vous devez me consulter pour les plus grandes décisions. Bien entendu, vous n'êtes pas obligé de voyager jusqu'à Kiri à chaque fois, les oiseaux prioritaires, cela sert beaucoup... Je m'accorde le droit d'annuler toutes décisions dont j'aurais vent si vous vous évertuer à me cacher certaines choses, mon cher ami... »

J'avais accentuer les trois mots de la fin pour lui donner un certain aspect d'entente. Mais qu'il ne se leurre pas... Il doit être aussi méfiant que je le suis avec lui. Mais nous sommes dans un jeu dont j'ai édité et décrétée les règles. S'il les enfreint, la sanction en suivra et sans aucun regret. J'ai sanctionné les miens qui ont refusé de se plier à mes règles. En effet, certains de mes hommes ont désobéi à mes ordres et je dois les sanctionné à la hauteur de leur actes. Il va sans dire qu'ils mourront tous pour trahison... S'ils l'ont fait une fois, ils peuvent le faire une seconde fois... Alors pas de quartier et tout Kiri va le voir en place publique... Je ne pardonne à personne alors ce n'est pas pour lui pardonner ses erreurs.

Si j'ai appris une chose depuis que je suis Mizukage, c'est bien à me méier de tout le monde. Néanmoins, je vais devoir lui faire un minimum confiance pour la gestion du village. Mais un contrat et un contrat... Je ne reviendra pas sur ma parole sauf s'il venait à tenter de me doubler ou de me tromper. Je ne pardonne même pas à ceux qui ont oser lui désobéir alors ce n'est pas pour lui faire de cadeau... Et je ne lui en ferais pas du tout. Observant d'une manière neutre mon interlocuteur, j'étais restée debout tandis qu'il était assis. Cela montrait en quelque sorte la supériorité de la dirigeante de cette nouvelle province. Je suis la responsable du pays de l'eau et il devait s'y plier. Ce n'est pas parce que je l'ai nommé au rang de Hokage qu'il devait m'être égale. Après tout, c'est moi et majoritairement mes hommes qui ont envahis ce village. D'accord, il l'a aidé et je l'ai remercie à sa juste valeur. Je ne compte pas l'oublier. Jamais je ne peux oublier les aides qui ont faites à mon égard par le passé. Mais cette journée de victoire change la donne sur la politique de ce pays. Mais j'étais en grande conversation avec celui que j'ai nommé Hokage. Après tout, il me aut un remplaçant vu que je ne peux pas diriger deux villages. Non pas que l'envie ne m'en empêche bien au contraire mais je ne peux pas rester à Konoha et je ne peux pas me dédoubler éternellement malheureusement.

Elle observe ce vert intense relatant le reflet d'un émeraude si fort qu'il en transmet presque une détermination sans borgne. Néanmoins, je ne me familiarise pas là-dessus. Je verrais comment cela va se passer par la suite mais il est probable que je surveille de près l'avancée. Et puis, je pense qu'il se doute de ce qui l'attend lorsque je passerais le parvis de ce bureau afin de rentrer chez moi, Kiri. Attendant tranquillement la rréponse de mon interlocuteur, je daigne enfin poser les yeux sur le décor de la salle maitresse de ce village désormais. On ne peut pas dire qu'elle soit très joyeuse et puis je me dis que le nouvel Hokage en fera probablement le ménage plus tard... Puis la voix de son nominé se fait entendre. Plaçant ses yeux sur son interlocuteur, elle montre un demi-sourire avant de clore la discussion sur ce sujet.

« - Très bien... Ce sujet est donc clos... Peut-être avez-vous des questions à me poser maintenant ? »

Sait-on jamais ? Peut-être qu'il a des questions en suspend. Sans parler du fait qu'elle allait recevoir le Daimyo du pays de Feu. D'ailleurs, je me demande quand va-t-il arrivé ? Je l'ai convoqué et ce n'est pas pour rien mais je suis quelqu'un de patiente. Restant debout, je reste relativement neutre et je reste immobile. J'attendais une réponse de sa part et j'espèrais bien l'avoir avant que l'on vienne m'annoncer l'arrivée du Daimyo... La diplomatie c'est toujours de l'attente...