Le bateau voguait depuis deux jours sans encombre et je commençais à prendre l’habitude de ces incessants remues, il m’arrivait même de passer une heure complète sans vomir, ce qui était pour moi un emploie considérable mais aussi un gain de confort inestimable. Le temps était clément et le vent soufflait pour notre bonne fortune. Les autres voyageurs, bien que peu nombreux étaient de bonne compagnie. Bref, rien d’inattendu ne s’était encore passé lorsque le capitaine du navire aboya à son équipage.

« Fermez la grand-voile, abattez le foc… On arrive !! ».

Il y eu beaucoup d’agitation sur le pont et je ne compris pas tout de suite ce qu’il voulait dire mais quelques minutes après les ordres de l’officier, la température baissa tandis que l’humidité augmenta fortement. Cet évènement incompréhensible me fus expliqué rapidement par un père de famille qui voyageait également, et qui narré fièrement à son fils que c’était la célèbre brume du village de Kiri. Je me jura de retenir que brume égale froid + humidité et je continuais d’écouter son récit. Celons lui, cette brume était une très bonne défense naturel pour le village shinobi et que si le capitaine avait fait ralentir le trois mats c’est parce que de nombreux récifs se cachait dans cette brume, naviguer dans ces eaux sans être un très bon marin revenait à se suicider. Sur ses mots, je ne pus m’empêcher de me sentir mal à l’aise en me rappelant que je n’avais encore jamais vue le capitaine sobre, et ce depuis deux jours, il semblait avoir pour but ultime dans sa vie de tenir le record de la biture la plus longue que Dieu est pus voir. Un peu inquiet sur la suite des évènements, je me repris vite en me disant que de toute façon, maintenant que j’étais là, je n’avais plus vraiment le choix.
Une heure après, un silence de mort était tombé sur l’équipage et seuls les sinistres craquements des cordages et du mat rompaient de temps en temps cet effrayant silence. Les assauts continue des vague, si faible soit elle, sur la coque et l’odeur de la braie qu’un matelot était en train d’appliquer me redonna la nausée. Bien que j’aurais aimé vous raconter la fin du voyage jusqu’à l’arrivé au port, je ne pus pas pour la bonne et simple raison que j’ai passé la fin du trajet à nourrir les mouettes et les crabes.

Le bateau arriva donc sans aucun encombre au magnifique port de l’ile de Mizu No Kuni, bien que le brouillard fus encore omniprésent, je ne me plaignais pas. La température n’était pas vraiment plus basse qu’au village Shugyoku et le manque de visibilité ne me faisait pas froid aux yeux. Apparemment le Village caché de Kiri No Sato était déporté de quelques heures de marche par rapport au port et je pris sans attendre la direction de l’objet de ma visite (kiri bien sûr). Sur la route je m’étais trouvé un jolie bâton à ma taille, suffisamment solide et pas trop lourd, me revoilà sur la route, portant mon baluchons sur l’épaule droite et sifflant l’air d’une chanson dont les paroles m’avaient échappé depuis un certain temps. C’est en milieu d’après-midi, les cloches n’avaient pas encore sonné quatre heures que j’atteignis enfin les portes de Kiri. J’interpella le premier garde à ma portée avant de lui déclarer.

« Bonjour, Je viens tout droit de Kumo Gakure No Sato et j’ai une lettre de la plus haute importante à remettre à Misukage-sama en personne. Et ce, dans les plus bref délai , je vous pris. »