« Ramens pour chuunin»

Titre rançais

Triste est cette fin de journée. Moi qui veux être en finale, me voilà éliminé lors des demis. Je suis le représentant du village caché de la brume, qui sera allé le plus loin lors de cette édition de l’examen chuunin. Mes deux camarades et amis, avec qui je forme mon équipe, ne sont pas allés aussi loin. Pourtant, ce soir, c’est bien eux qui préfère rester à notre auberge. Alors que moi, qui pourtant a du combattre aujourd’hui, je suis encore sur mes deux jambes, dans les rues quasi déserte de Konoha. Après la finale, nombre sont les personnes dans les rues pour acclamé le vainqueur. J’ai personnellement, fait en sorte d’attendre que ce soit un peu plus calme pour sortir. Pas que j’ai la prétention d’attiré foules de fans, bien au contraire, je ne suis pas particulièrement friand de popularité, en tout cas dans un village autre que le mien. Bien pour cette raison, que je quitte l’auberge, une fois les genins chez eux et que je suis sûr de pouvoir être un peu au calme, tout en allant dehors.

Je marche lentement, profitant de l’air frais de la soirée. Quelques ninjas sont aussi dans les rues du village caché de la feuille. Heureusement, aucun ne viens me parlé de l’examen. Je crois que je stresse déjà assez, pour ne pas devoir en ajouter une couche. De toute façon, on va sans doute très rapidement savoir, qui parmi les quinze genins de cette années, vont être promus au rang de chuunin. Aucun ? Un, deux voire trois ? Ou bien, même si c’est assez rare, tous ? Tant que mon équipe, si possible le soit au complet, je pense que notre sensei pourra être fier de nous. C’est lui qui nous a tant appris. Depuis que nous avons douze ans, il est notre sensei. Il nous a fait découvrir tant de chose. Nous a permis, alors que tout jeune genin, de découvrir tellement. Nous avons tous les trois appris, évolué. Nous sommes devenus bien plus fort, nous avons pu devenir amis. Il m’arrive parfois de considérer sensei comme un grand frère. Outre le devoir du ninja, on est également devenu des personnes plus matures en sa compagnie.

Un sensei parfait en somme. Bon apprentissage de la vie, tout autant que du code shinobi. Que demander de plus ? Quand je pense, au fait que notre rencontre remonte déjà à un peu plus de deux années, ça me replonge dans divers souvenirs. Notre première rencontre, notre premier entrainement en équipe. Notre toute première vraie mission ensemble, je ne parle pas de celle qui avais consisté à récolter divers légumes, mais de notre première mission de rang C. Une simple mission d’escorte, mais avec elle, mes deux meilleurs amis et moi-même, on a eu l’occasion de montrer à notre sensei, que l’on retient chacune de ses leçons. Il y a aussi tous les petits restaurants faits avec Ookii-sensei. L’habitude prise à chaque fin de mission, de nous offrir un repas. La dernière fois, nous avions même fait une petite farce à notre sensei. Pendant qu’il payer les brochettes de boule sucrée, nous nous sommes amusé à y ajouter un peu de sel, en soit rien de bien méchant, mais nous avons bien rit, sensei comprit. Tellement d’autres anecdotes du genre.

Je sors un peu de mes pensées, non pas que je m’ennuie, mais parce que mon estomac me réclame. Je n’ai encore rien mangé ce soir, ce n’est donc pas étonnant que je commence à avoir faim. Ou puis-je me rendre ? Je n’ai quasiment rien avalé aujourd’hui, alors je ne peux pas simplement, prendre des brochettes de je ne sais quoi de sucrée. Non, ce qu’il me faut, c’est quelque chose de plus lourd. Il y a bien cette petite échoppe, quel est son nom déjà ? Ah oui, c’est Ichiraku, le meilleur spécialiste de ramens du village de Konoha. Bon et bien, je crois savoir où me rendre ce soir. Bon le chemin maintenant. Je demande à l’un des rares passants que je croise. La chance est avec moi, le lieu que je cherche n’est pas très loin. Je remercie le konohajin, puis prend la direction indiquée. Me voilà devant l’échoppe, je passe la tête pour vérifier s’il y a de la place, heureux de constaté que c’est le cas, je m’assois en saluant le maitre des lieux, ainsi que la personne à ma gauche.

Bonsoir, je prends un bol de ramens au porc s’il vous plait. Je crois que ça va me faire du bien après cette longue journée.

« TITRE ANGLAIS »

Titre rançais

L’odeur qui flotte, efface en quelques secondes seulement, les doutes qui sont en moi. Rarement une échoppe de ramens, n’a selon moi, donné autant envie et hâte, de pouvoir dégusté un bon bol. Pas qu’il n’y en a pas au village caché de la brume, mais pas aucunes avec une qualité, si ce n’est dans la nourriture, au moins présente comme ici. Encore que je n’ai pas eu pour le moment, le plaisir de savouré les nouilles de chez Ichiraku. Heureusement, je vais rapidement pouvoir rectifier le tir, lorsque le cuistot aura fait mon bol, je vais pouvoir juger par moi-même, du moins par mes papilles, si la qualité des ramens de cette échoppe, est à la hauteur de mes espérances, mais surtout de mon estomac qui gronde tel le tonnerre, façon de parler bien entendu. J’ai simplement faim. L’appétit du ninja, après une dure et longue journée. Que voulez-vous ? Après les combats, je n’ai rien mangé, j’ai bien besoin de reprendre des forces.

Sinon pourquoi serai-je venu jusqu’ici ? Alors que le repos à l’auberge est ce que je suis, du moins, normalement censé faire. Dormir pour récupérer l’énergie, donc le chakra dépensé dans mes combats. Après tout, atteindre les demi-finales n’est pas rien. Surtout pour un ninja médecin comme moi. Certains dirons que j’ai eu de la chance c’est tout, d’autres peut être, dirons que j’ai du talent, c’est pourquoi j’ai réussi à faire partit du quatuor final. D’un point de vue personnel, je me dis simplement que j’ai fait ce que je devais faire, rien de moins, ni de plus malheureusement. Je suis tout de même content de ma performance. On apprend davantage de nos défaites, que de nos victoires comme le dit le vieux dicton. Le tournoi entre genins m’a appris un tas de choses nouvelles, donc c’est peut être une défaite que j’ai subi, en tout cas officiellement, mais dans le fond, une sorte de victoire. Heureusement que ne je m’exprime pas à haute voix.

Je donne un peu plus d’attention à la personne à ma gauche. Je réalise alors que c’est l’examinateur de la troisième épreuve, celle où justement, j’ai perdu mon combat. Sur le coup, je me sens un peu idiot, de ne pas l’avoir reconnu un peu plus tôt. Il faut dire que je suis tellement dans mes pensées, que je ne fais pas forcément attention à ce qui m’entoure. C’est dans ma nature, quand je me plonge dans diverses pensées, qu’importent vers qui ou quoi elles sont tournées, je suis alors comme dans une bulle, dans un monde rien qu’à moi. Je ne dois pas être la seul personne dans ce cas je pense. N’importe qui, en étant au calme et occupé à réfléchir, peut ne plus faire gaffe à ce qui se trouve autour de lui. Monsieur l’examinateur m’adresse un compliment sur mon combat. Je souris doucement, recevoir des compliments fait toujours chaud au cœur. Voilà que mon bol de ramens est enfin servi. Je remercie le chef en souriant et prend les baguettes en main.

Alors que je doucement, l’odeur des plus délicieuse m’envahit le corps, tandis que peu à peu, j’approche les ramens de ma bouche, pour en manger un début, l’examinateur me pose une question. Qu’ai-je pensé de ma performance au combat en ce jour ? Question en même temps difficile et facile. Il n’est pas compliqué pour certains, d’apporter une réponse, des gens qui raconte souvent leurs combats, parfois exagère un peu, voir beaucoup. C’est aussi pour cela que c’est difficile de dire mon point de vue sur le combat. Car être complétement neutre avec soi-même, nécessite de savoir regarder autrement notre combat. Une sorte de spectateur en somme. Ainsi, on peut alors plus facilement, dire ce qui va et ce qui ne va pas. Donc, en me plaçant ainsi au vue de mon affrontement en demi-finale, je peux dire ceci. Selon moi, je me suis bien défendu, je n’ai peut-être pas été à la hauteur, mais mon adversaire c’est simplement montré meilleur que moi pour le coup. Dans un autre contexte, dans un autre endroit, le résultat peut changer du tout au tout. Je continu de mangé un peu et je réponds doucement.

En tant que ninja médecin, je pense qu’être arrivé jusqu’à la demi-finale n’est déjà pas rien. Celui que j’ai dû affronter a beaucoup de talents. Ce n’est pas pour rien que c’est lui, le vainqueur du tournoi. Je compte bien reprendre l’entrainement une fois à Kiri. Un jour peut-être, j’aurai une chance de prendre ma revanche. Pour vous répondre, je vais dire que j’ai fait un bon combat. Cela vous conviens comme réponse ?

« Succulente Ramens »

Titre rançais

Au moins, si ce n’est la victoire, je ramène au village caché de la brume d’autres souvenirs, tout aussi agréable. Oh bien sûr, je suis le seul à avoir ce genre de souvenirs, du moins dans mon équipe. Je sais que mes deux amis, ne sont pas venus dans cette échoppe, sinon je sais bien que Kenjin, gourmand qu’il est, m’aura forcé à venir ici. Etant donné que ce n’est pas le cas, je dois être le seul, qui a la chance de pouvoir savourer les délicieuses ramens d’Ichiraku. Je suis certains qu’une fois, de retour à l’auberge, si je dis à mon camarade, la qualité du repas que j’ai eu, il va vouloir venir vérifier par lui-même, histoire de s’assurer que je n’ai pas mentit. Peut-être que demain, je lui raconte, peut-être pas, nous verrons bien. Pour le moment, je suis bien là. Je discute avec un jonin de Konoha, qui a été mon examinateur. Autant en profiter pour en apprendre davantage. Qui plus est, le ninja supérieur en question, est assez sympathique.

Il m’écoute quand je lui réponds. Il est vrais que mes paroles peuvent être mal interprétée, mais je ne suis pas doué dans l’art des discours, encore moins lorsque ça me concerne directement. Surtout qu’en l’occurrence, la question posée un peu plus tôt, n’est qu’en rapport avec moi uniquement, pas un ensemble de personnes. Malheureusement, car sinon je pense que parler est plus facile ainsi, lorsque ce n’est pas sur nous, que le sujet est. Ce n’est pas le cas-là, nous verrons bien ce que pense l’examinateur de ma réponse. En attendant, je finis doucement mon bol, plus que rassasié. Au moins, ma sortie du soir ne sera pas inutile. J’ai pu faire l’expérience de la cuisine locale. Au moins, on ne peut pas dire de Konoha, que les plats qui y sont fait, ne sont pas de grande qualité, bien au contraire. L’examen de sélection des chuunins aura au moins, le mérite d’avoir fait découvrir un autre village, bien différent de celui de la brume. Le jeune jonin paye pour nous deux. Nouveau point positif qu’il me faut ajouter pour les Konohajins. Je prends bien soin de remercier le chef, après lui avoir promis de revenir un jour, nous partons ensemble, examinateur et élève, plus simplement, ninjas de villages différents.

-Ma réponse n’était nullement faite pour vous convenir senpai. Je demande simplement si elle vous plait, ce que vous en pensez, mais pas faite uniquement pour vous plaire, je suis quelqu’un de franc vous devez le savoir monsieur. Marchons donc, nous pourrons ainsi en profiter pour parler.

Rp finit; à évalué ^^