C'était ce jours là, les dernières feuilles de l'automne tombaient, un vent frais du nord enveloppait tout le pays du riz, dans la rue, les commerçants flânaient derrières leurs étales d'un air morose, ne demandant qu'a rester chez eux, les premiers salarier sortaient, des manteaux extrêmement lourds sur eux, des gants, ainsi que des bonnets. Les femmes habillaient leurs jeunes enfants, saluant d'un signe de tête les aînées qui partaient en avance pour étudier. Dans l'un des quartier au centre de la ville, une maison relativement aisé, un homme, sans barbe ni moustache se réveillait dans le lit conjugal, n'ayant pour tout habillement qu'une culotte large et longue, ces cheveux retombaient en bataille sur le lit, il se tourna, trouvant la place vide, il ouvrit son oeil, aperçut le mur de couleur écarlate reconnaissant son foyer, il ouvra le second œil aussi, se redressant petit à petit alors que ces cheveux retombaient en silence dans son dos, fixant le sol de ces yeux bleu clair, il resta quelque seconde à fixer la moquette rouge que sa femme avait choisit quelque mois auparavant. Ces yeux retombèrent sur la cheminée, les bois étaient maintenant froid, éteint depuis au moins trois heures maintenant. Se redressant, l’homme se dirigea vers les salles de bains. Il en ressortit quelque instant plus tard, le visage frais, le regard confiant, habillé par un Kimono rouge et noir. A sa ceinture, un simple bandeau bleuté attestant qu’il venait du pays du riz, descendant les escaliers avec une sorte de méthodologie, se retournant ensuite vers la droite, longeant le couloir où il y avait une fenêtre large qui donnait sur le jardin et un petit cours d’eau. Il entra dans sa cuisine, une odeur d’œuf vint accueillir son visage doux, à la table, un jeune garçon, huit ans, les cheveux roux, les yeux bleu, le nez droit les lèvre un peu remonté lui donnant une espèce de sourire à chaque moment, il avait un certains charme celon là mère qui s’amusait à le comparer à son père. Il avait lui aussi les deux marques sur le front, tout comme Mû. L’enfant avait cependant les cheveux de sa mère, sur son bras, un anneau argenté il sourit en voyant son père entré, il en profita pour regardé l’heure, fit un petit grognement fit une bise à sa mère, enlaça son père puis enfila son cartable tout en filant pour l’école ninja. Mû entra à son tour par la porte, la jeune femme qui nettoyait les assiettes sourit en sentant approcher son homme. Les cheveux roux, les yeux verts souriante elle aussi, elle avait la gorge droite et douce. Vers Midi, le couple se sépara enfin, Mû sortit de la maison, il avait sur son dos une boite dorée qui contenait son accoutrement de défense, attaché à la ceinture une gourde, une petite sacoche de l’autre coté de la ceinture contenant son repas soigneusement enveloppé dans un mouchoir blanc. Il se dirigeait vers sa première destination sortant par les portes du sud, il se dirigeait vers les montagnes d’Iwa, mais il changerait bientôt de direction pour aller dans une chaîne de montagne voisine.


Le soleil n’était pas visible dans le ciel se jours là, néanmoins il y avait une sorte de chaleur qui faisait qu’on puisse tenir le coup malgré le froid de l’hiver encore jeune. Le sol était entièrement tapissé de feuille doré, ainsi à chaque pas qu’il faisait le craquement des branches et feuille morte lui tenait compagnie, il semblait un peu chargé, la boite en or recouvert par une sorte de cape grisâtre, laissant croire qu’il transportait un panier comme le faisait encore les paysans. Il avait le temps néanmoins de profiter du paysage durant tout le voyage, on le saluait de pars et d’autre la plaine, il répondait par des sourires, on disait que les gens de la campagne était plus chaleureux que ceux de la ville, si on lui avait posé la question lui aurait répondu oui en ce moment là. Néanmoins il s’arrêta alors qu’une bourrasque de vent faisait à voleter à nouveau ces cheveux dans le vent, il avait des bruits de pas ; plus rapide que ceux d’un homme qui marchait, un cheval brun, on le voyait résistant ces yeux étant caché par un morceau de tissu comme on en voyait souvent, le cheval semblait tirer derrière lui un chariot grand pouvant tenir cinq homme, et à l’avant de se chariot en bois, un homme conduisait les cheveux gras, il avait des yeux ternes et fixait l’horizon d’un regard doux, il avait en bouche une odeur de fumée. On s’arrêtât à son niveau. Ils prirent alors une courte discutions.

« Vous vous dirigez vers les montagnes de Botan ?
-Oui…
-Montez nous allons dans la même direction »

Dans la calèche, deux hommes plus grand que la moyenne le visage ridée des regards sans vie, ils saluèrent cependant l’homme qui venait de monter, ils avaient tous des outils visiblement des gens de la mine, belle coïncidences c’est justement là qu’il se rendait, il avait lu quelque part que exercer différent boulot physique était un excellent moyen de s’entraîner sans pour autant que cela paresse pour un entraînement ; l’un des ouvriers roula doucement une cigarette avant de l’allumer avec ces deux doigts. Mû sortit sa gourde et but, la calèche de fortune reprit son chemin, il serait bientôt arrivé.

Spoiler:

Il toussa un peu, se débarrassant de l'aflux de charbon qui lui montait aux nez, il avait repris sa route seul, la calèche se dirigeait vers le village au pied de la montagne, lui continuait tout droit, il se faisait tard le soleil ne tarderait à se coucher, continuant pour l'instant de baigner le reste de la région de ces rayons orangé calmant, Mû marchait le long d'un sentier qui semblait tourner autour de la montagne, aucune protection n'avait été mise en place il risquait à chaque pas de glisser et de retomber sur le sol dur, et si il avait eut la mal chance d'être trop près du bord, et bien il tomberait. Cependant, il continua et trouva un homme à la silouhette pleine de graisse inutile, les moustaches tout aussi grâce sur son visage de bonhomme souriant, déjà le sol avait pris depuis déjà quelque mètres une couleur rouge charbon, il portait à l'occasion un casque qui était censé le protéger, de couleur jaune clair. En voyant l'homme arrivé, il cessa sa discution avec le maître Porion pour écouter la demande du jeune homme. L'homme sourit en tapotant le jeune homme, ils réglèrent l'histoire en 4 paroles. 250 Ryos la quinzaine, le travail est dure mais il comprendrait vite. Justement l'un des ouvriers sortit en groupe avec certains de ces camarades...

"Hé Maheu; viens voir par là"

Le dénommer Maheu, salua ces compatriotes et se dirigea vers l'homme gras, alors il acquiesca de la tête et se mit en marche avec le nouveau venu. Ils parlaient sur la route, Mû appris à connaitre l'homme, qui avait la quarantaine, le front dégarni un air bienvaillant sur son visage. Maheu comme tout les hommes du coron travaillait aux mine, il avait quatre enfants, l'ainé se nommait Zacharie, et le plus jeune Jeanlin. Des noms bien occidentaux pensa Mû, néanmoins ils continuèrent leurs marche tout en parlant. A deux cents mètre de là, ils arrivaient enfin au coron, on entra dans une auberge, de sa voix lourde il cria "Un saké", Mû quand à lui partait négocier une chambre avec le patron, on lui donna une chambre au rez de chaussé lui qui aurait préféré aller à l'étage pour mieux contempler le coron. Simplement meublé, il y avait juste une commode, un lit et un bureau; et juste au dessus du lit, une grande fenêtre donnant vue sur un terrain vague. Cela conviendrait, du moins pour le moment, en sortant il rencontra un homme blond, qui le regardait d'un oeil bleu et doux. Ils sortirent tout les deux, l'homme avait comme lui la trentaine, ils s'installèrent au comptoir, Mû demanda une choppe, l'homme vers d'eau. Ils parlèrent, il s'appellait Souvarine